Magnussen sur Alonso : « Il se prend pour dieu, j’ai hâte qu’il prenne sa retraite »

Le pilote Haas Kevin Magnussen n’a pas tardé à répondre aux attaques formulées à son encontre par Fernando Alonso après les qualifications du Grand Prix d’Italie.

Alonso, qui s’est chamaillé avec Kevin Magnussen en piste lors des qualifications, n’a pas hésité à déclarer que les pilotes Haas faisaient partie d’une catégorie à part en Formule 1.

« Il y a beaucoup de catégories de pilotes, et ensuite il y a ceux de chez Haas, qui ont la troisième ou la quatrième meilleure voiture de la grille et qui sortent en Q2. » déclarait Alonso à la fin des qualifications.

Des propos qui ont attéri dans les oreilles de Kevin Magnussen, qui n’a pas tardé à répondre au double champion du monde.

« A la sortie d’Ascari, Fernando faisait chauffer ses freins. Il allait très lentement. » explique Magnussen. « Moi j’allais vite donc je l’ai doublé. »

« Il s’est débrouillé pour être proche de moi à la sortie de la parabolica, ainsi qu’en entrée. Il a fait en sorte d’avoir l’aspiration parfaite pour pouvoir me dépasser au premier virage. »

« C’est juste irrespectueux, il a cru qu’il allait pouvoir doubler au premier virage. C’était complètement stupide et inutile, je n’allais pas le laisser me doubler et sacrifier mon propre tour. Je sais qu’il se prend pour dieu mais c’était hors de question. »

« Il est venu me voir après les qualifications et m’a ricané à la figure, c’est complètement irrespectueux, j’ai hâte qu’il prenne sa retraite. »

Renault : « Les deux voitures fonctionnent bien, nous sommes optimistes »

Renault prendra demain le départ du Grand Prix d’Italie au sein du top dix après la belle performance de Carlos Sainz lors des qualifications ce samedi à Monza.

Le pilote espagnol, vingt-quatre ans aujourd’hui, s’élancera depuis la septième place. Nico Hülkenberg quant à lui  est passé en Q1, mais ses pénalités reçues à Spa après son crash et sur le moteur le relégueront en dernière ligne.

« Aujourd’hui, nous sommes très contents du résultat. C’est particulièrement satisfaisant sur cette piste dont nous pensions qu’elle nous conviendrait peu. » déclare Alan Permane, directeur sportif.

« Nous avons connu des qualifications extrêmement solides puisque les deux monoplaces sont facilement sorties de la Q1. Bien évidemment, nous avions les pénalités de Nico à l’esprit. »

« Ce n’était donc pas la peine de rouler beaucoup en Q2. Il nous a tout de même aidé en offrant l’aspiration à Carlos dans la ligne droite des stands. Il a fait un excellent travail d’équipe, même si Carlos était dans le rythme aujourd’hui. »

« Les deux voitures fonctionnent bien et nous sommes optimistes. Pour Nico, ce sera difficile avec sa position de départ, mais la voiture est performante et nous ne savons jamais ce qu’il peut arriver. »

« Nous ferons tout notre possible pour le faire remonter. Du côté de Carlos, il y a de bonnes chances qu’il puisse marquer de gros points. Nous avons donc hâte d’être à la course ! »

Lewis Hamilton Fair-play souligne le bon travail effectué par Ferrari

Le leader du championnat du monde 2018 s’élancera depuis la troisième position ce dimanche sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, derrière les deux pilotes Ferrari.

Lewis Hamilton n’a rien pu faire pour empêcher les deux pilotes Ferrari de verrouiller la première ligne ce samedi en qualifications, mais le Britannique la joue fair-play et préfère souligner le bon travail effectué par la Scuderia aujourd’hui.

« Bravo à eux, bravo à Ferrari. Ils ont fait du bon boulot aujourd’hui, de notre côté, nous avons fait de notre mieux, mais ça n’a pas suffit. C’était extrêmement serré, nous allons persévérer demain en course. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Je suis à la limite, mais la voiture est assez bonne ce week-end. La plupart du temps, le temps perdu l’est dans les lignes droites. »

« Je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi, mais il y a des zones où nous perdons dans les lignes droites et ça fait la différence. »

« Nous avons tous bénéficié de l’aspiration lors de cette séance, Seb [Vettel] était derrière moi et il avait une bonne aspiration de ma part, et j’en ai eu une bonne de la part de Valtteri [Bottas]. »

« Avoir la bonne aspiration est important ici, mais il faut trouver le bon écart. Au final, c’est Kimi qui a fait le travail, et je ne pense pas qu’on puisse aller plus vite. »

Fernando Alonso : « Il y a plusieurs catégories de pilotes, et il y a ceux de chez Haas »

Fernando Alonso et Kevin Magnussen se sont chamaillés au premier virage du circuit de Monza en Q2 ce samedi lors de la séance de qualifications, une rencontre « amusante » selon le pilote McLaren.

Le pilote espagnol se trouvait derrière la Haas de Kevin Magnussen dans son dernier tour rapide et lui a fait l’aspiration avant le freinage du premier virage, mais le pilote danois a jugé bon de résister à l’attaque d’Alonso et les deux pilotes ont anéanti leur chance de signer un tour rapide.

S’adressant aux médias après les qualifications, Alonso a déclaré que cet incident était une honte, car il aura au final, ruiné les chances des deux pilotes.

« Nous étions tous regroupés à la fin du tour, et avec ce trafic, l’une des deux Haas a décidé de dépasser et de commencer son tour rapide. » déclare Alonso.

« Nous avons donc commencé le tour ensemble et nous sommes arrivés au premier virage ensemble, ce qui a gâché notre tour rapide à tous les deux. »

« Il y a beaucoup de catégories de pilotes, et ensuite il y a ceux de chez Haas, qui ont la troisième ou la quatrième meilleure voiture de la grille et qui sortent en Q2. »

L’incident a été reporté aux commissaires de course de la FIA après les qualifications, mais ces derniers n’ont infligé aucune pénalité.

Un Sebastian Vettel déçu verrouille la première ligne pour Ferrari à Monza

Sebastian Vettel ne pouvait pas cacher sa frustration après la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie ce samedi à Monza et où son coéquipier Kimi Raikkonen a signé la pole position.

Sebastian Vettel a terminé la séance à la deuxième position, à un dixième de la Ferrari de Raikkonen, mais malgré le fait que l’Allemand permet à Ferrari de verrouiller la première ligne sur la grille de départ, le quadruple champion du monde pense qu’il aurait pu faire mieux.

« C’est un très bon résultat pour toute l’équipe. » déclare le pilote allemand. « Mais je ne suis pas du tout content de mon dernier tour. »

« Mais bon, Kimi a finalement été trop rapide. C’est toujours comme ça à Monza, il était à l’endroit parfait. Mon dernier tour n’était pas parfait, mais c’est bien d’avoir les deux voitures en première ligne. »

Sebastian Vettel s’élancera juste devant la Mercedes de son rival au championnat, Lewis Hamilton, alors que le pilote Mercedes mène toujours au classement des pilotes avec une avance de 17 points sur Vettel.

Kimi Raikkonen : « Nous n’avons fait que la moitié du travail »

Auteur de la pole position ce samedi aux qualifications du Grand Prix d’Italie, Kimi Raikkonen a prouvé qu’à l’âge de 38 ans le Finlandais en avait encore sous le coude, devançant ainsi son coéquipier Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, qui semblaient être les deux pilotes les plus rapides depuis le début de la journée à Monza.

Cependant, le pilote Ferrari n’a effectué que 50% du travail et va devoir confirmer ce dimanche en course en faisant en sorte de prendre suffisamment le large dés le premier virage pour ne pas se faire doubler au jeu de l’aspiration dans les premiers tours.

« C’est génial d’avoir signé la pole position, mais nous n’avons fait que la moitié du travail. » déclare Raikkonen. « Je pense que ce ne pouvait pas être un meilleur endroit pour signer la pole, donc j’espère atteindre mes objectifs demain en course et donner de la joie aux tifosi. »

« Voir le circuit plein de rouge et de tifosi est quelque chose de très spécial pour nous et nous sommes très heureux aujourd’hui. »

« J’espère juste que nous allons pouvoir faire un doublé demain en course pour satisfaire tous les fans qui sont venus nombreux ici pour nous soutenir. »

Kimi Raikkonen s’offre la pole position sur les terres de Ferrari

Kimi Raikkonen s’offre la pole position au Grand Prix d’Italie, le pilote Ferrari a signé le nouveau record du circuit en 1,19.119. Le Finlandais devance d’un dixième la seconde Ferrari pilotée par Sebastian Vettel et d’un dixième la Mercedes de Lewis Hamilton.

Derrière, Valtteri Bottas, Max Verstappen, Romain Grosjean, Carlos Sainz, Esteban Ocon, Pierre Gasly et Lance Stroll complètent le top dix.

Une Williams en Q3 pour la première fois de l’année

Lance Stroll a réussi à se qualifier pour la Q3 au volant de sa Williams, le pilote canadien a profité du jeu des aspirations en Q2 pour sortir le huitième chrono. Il signera finalement le dixième temps en Q3.

Valtteri Bottas a failli louper la pesée officielle

En Q2, Valtteri Bottas a été appelé par les commissaires de course de la FIA pour un contrôle obligatoire à la pesée, mais le pilote Mercedes a vu le signal au dernier moment et est arrivé en travers devant la balance de la FIA.

Si le Finlandais ne s’arrêtait pas à cette pesée obligatoire, le pilote Mercedes aurait écopé d’une lourde pénalité sur la grille de départ.

Daniel Ricciardo s’arrête en Q2

Le pilote Red Bull s’est qualifié pour la Q2, mais l’Australien n’y a pas participé, se sachant pénalisé sur la grille de départ en raison d’un changement de moteur. Il s’élancera quoi qu’il arrive depuis le fond de la grille aux côtés de Nico Hulkenberg, lui aussi pénalisé ce week-end.

Perez éliminé en Q1 pour un millième

Le pilote mexicain est resté relativement tard dans son garage lors de la première session de la séance de qualifications, ce qui lui aura coûté son passage en Q2, alors que Romain Grosjean a réussi à signer le quinzième temps, un millième devant Sergio Perez.

Fernando Alonso et Kevin Magnussen sous investigation

Les deux pilotes se sont gênés en Q2 et ont donc tous les deux perdus leur tour rapide, ils ont été placés sous investigation par les commissaires de course du Grand Prix d’Italie. Mise à jour à 18h00 : Aucune pénalité pour les deux pilotes.

Marcus Ericsson devra reculer sur la grille de départ après un changement de moteur

La FIA a confirmé que Marcus Ericsson allait devoir reculer de dix places sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie ce dimanche après le changement de l’unité de puissance montée à l’arrière de sa monoplace suite à son accident de vendredi en essais libres.

Ferrari n’a pas été en mesure de « sauver » l’unité de puissance montée sur la Sauber d’Ericsson après son crash, ce qui signifie que l’équipe a dû monter le quatrième moteur de la saison sur la voiture du Suédois.

En parallèle, la FIA a également confirmé que Max Verstappen bénéficiait de la spécification C du moteur Renault depuis ce samedi matin, mais le pilote Red Bull ne sera pas sanctionné sur la grille, puisque ce changement est toujours dans le quota moteur alloué au Néerlandais cette année.

 

Hankook aurait répondu à l’appel d’offres de la FIA pour devenir fournisseur en F1

Au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi matin à Monza, le président de la FIA, Jean Todt, a confirmé que plusieurs candidats avaient répondu à l’appel d’offres publié par la Fédération Internationale de l’Automobile il y quelques semaines pour la fourniture de pneus entre 2020 et 2023.

La date limite pour répondre à l’appel d’offres lancé par la FIA était ce vendredi soir à minuit, et Jean Todt a déjà pu confirmer que plus d’un fournisseur de pneumatiques s’est manifesté et a déposé un dossier de candidature.

« Le terme de notre appel d’offres était hier [vendredi] à minuit. » a confirmé le président de la FIA. « Je n’ai pas encore les résultats concernant les candidats qui ont postulé à l’appel d’offres, mais je sais qu’il s’agit de plus d’une compagnie. »

« Nous savions également depuis un certain moment – avant août – que Michelin n’allait pas réponde à notre appel d’offres. »

Michelin a en effet refusé de répondre à l’appel d’offres lancé par la FIA principalement parce que les candidats répondant à cet appel d’offres auront l’obligation de fournir des pneus 13 pouces pour la saison 2020, puis de passer à une autre réglementation en introduisant les pneus 18 pouces à partir de la saison suivante.

« La demande de fournir des pneumatiques 13 pouces pour la seule saison 2020, ainsi que la dégradation des performances imposée comme faisant partie du spectacle, vont à l’encontre de nos principes de gestion efficientes des ressources et de respect pour la technologie d’un pneu durable. »  a annoncé Michelin cette semaine.

« Par conséquent, Michelin a décidé de s’abstenir à toute réponse à l’appel d’offres et continuera à suivre, en collaboration avec sa direction, le développement de la Formule 1 dans les années à venir. »

Parmi les candidats potentiels, Pirelli, l’actuel fournisseur de pneumatiques en Formule 1 depuis 2011, devrait bien-sûr en faire partie, mais il se pourrait également que le fournisseur de pneus Hankook ait envoyé sa candidature à la FIA, c’est en tout cas ce qui se dit ce week-end dans le paddock de Monza.

Williams renonce à utiliser les boîtes de vitesses Mercedes en 2019

L’équipe Williams a décidé qu’elle n’utilisera pas les boîtes de vitesses du constructeur allemand Mercedes l’an prochain en Formule 1.

Finalement, les négociations entre Williams et Mercedes n’ont pas abouti, et l’équipe basée à Grove n’utilisera donc pas les boîtes de vitesses Mercedes en 2019. Ce choix aurait pu lui faire faire d’importantes économies, mais finalement, l’équipe  Williams a renoncé.

« Nous n’allons pas prendre la boîte de vitesses Mercedes. » confirme Claire Williams, la patronne de l’équipe, à Autosport.

« Il n’y aura pas de collaboration accrue en dehors de l’accord moteur, nous en avons parlé et analysé l’opportunité avec Mercedes, mais cela n’avait pas de sens pour nous pour un certain nombres de raisons. »

Williams est toujours la lanterne rouge du classement des constructeurs après les treize premières courses de la saison 2018, la formation britannique souffre d’un manque de performance flagrant avec sa monoplace cette année, alors que l’un de ses pilotes [Lance Stroll] s’apprête également à quitter l’équipe pour rejoindre Racing Point Force India.

EL3 : Vettel seulement 81 millièmes devant Hamilton avant les qualifications

Sebastian Vettel a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie en 1,20.509, le pilote Ferrari devance la Mercedes de Lewis Hamilton pour seulement 81 millièmes. Kimi Raikkonen s’adjuge le troisième temps à un dixième du temps signé par son coéquipier.

Derrière, Valtteri Bottas, Max Verstappen, Kevin Magnussen, Esteban Ocon, Daniel Ricciardo, Charles Leclerc et Romain Grosjean complètent le top dix.

Une troisième et dernière séance relativement studieuse ce samedi matin, aucun incident majeur n’a été constaté en piste.

Problème de DRS sur la RS18 de Nico Hulkenberg

Le pilote Renault a dû mettre un terme à sa séance d’essais libres en dans son stand en fin de session en raison du système DRS qui est resté bloqué en position ouverte sur l’aileron arrière de sa monoplace.

Renault doit s’assurer que le problème ne se reproduira pas pour le reste du week-end, d’autant que la non fermeture du DRS a causé un grave accident ce vendredi en essais libres avec la Sauber de Marcus Ericsson.

Rendez-vous désormais à 15h00 pour la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie, une séance qui a de fortes chances de se disputer sous la pluie, tant le ciel est menaçant au dessus du circuit de Monza ce midi.

Artem Markelov remplacera Carlos Sainz en essais libres au GP de Russie

Renault a annoncé aujourd’hui la participation de son pilote d’essais et de développement Artem Markelov à la première séance d’essais libres du Grand Prix de Russie sur le Sotchi Autodrome à la place de Carlos Sainz.

Actuellement cinquième du Championnat FIA de Formule 2, Artem Markelov cumulera ses fonctions en EL1 avec l’avant-dernier meeting de la saison en F2, également disputé à Sotchi le même week-end. À domicile, il tentera d’ajouter de nouveaux succès à ceux déjà obtenus à Bahreïn, à Monaco et en Autriche cette saison.

Artem Markelov fréquente assidûment le simulateur Renault Sport à Enstone (Grande-Bretagne). Il fait aussi partie d’un programme de développement incluant des roulages avec la R.S.16, la monoplace exploitée par l’écurie en 2016. Le 10 septembre prochain, le Moscovite célébrera son vingt-quatrième anniversaire deux semaines avant de s’installer dans la Renault R.S.18.

« C’est le plus beau cadeau d’anniversaire en avance que je pouvais recevoir et je suis bien décidé à tirer le maximum de cette opportunité. Intégrer Renault Sport Formula One Team m’a aidé à grandir en tant que pilote de course. C’est donc un immense honneur que de pouvoir mettre ces leçons en pratique à Sotchi. » déclare Markelov.

Racing Point Force India confirme que Lance Stroll est bien passé à l’usine cette semaine

Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point Force India, a confirmé que Lance Stroll était passé à l’usine de Force India cette semaine pour prendre des mesures pour son baquet à bord de la VJM11.

Depuis le rachat de l’équipe Force India par un consortium canadien dirigé par le père de Lance Stroll, la probabilité de voir Stroll prendre place dans le baquet de la Racing Point Force India cette année est devenue très grande.

En ce sens, le pilote canadien a fait un passage chez Racing Point Force India cette semaine pour prendre des mesures « au cas où » il serait titularisé avant la fin de l’année.

« Il est venu, il a jeté un œil dans l’usine et a testé le baquet. » déclare Szafnauer. « Donc, il tient dans la voiture, juste au cas où. »

Le directeur technique, Andy Green, a déclaré que l’objet principal de la visite de Stroll était d’apprendre ses préférences en matière de cockpit pour la monoplace 2019.

« Ce que nous voulions faire, c’était de nous assurer que n’aurions rien à changer sur la voiture de l’année prochaine juste pour lui. » déclare Green. « Il y avait quelques petites choses à changer, mais nous les avons rattrapé juste à temps. »

L’arrivée de Stroll dans l’équipe Racing Point Force India est désormais certaine, cependant, pour des raisons techniques et financières, le Canadien ne devrait pas pouvoir rejoindre sa nouvelle équipe au moins avant le Grand Prix de Russie.

Les mécaniciens Sauber autorisés à travailler toute la nuit sur la voiture d’Ericsson

Les mécaniciens de l’équipe Sauber ont dû travailler toute la nuit sur la carcasse de la voiture de Marcus Ericsson pour lui permettre de poursuivre son week-end de Grand Prix après son terrible crash de ce vendredi en EL2.

Sauber a demandé à la FIA la permission exceptionnelle de pourvoir travailler toute la nuit de vendredi à samedi pour pouvoir réparer la monoplace du Suédois, alors que les équipes sont normalement obligées de stopper tout travail durant une période de huit heures entre le vendredi soir et le samedi matin.

Il s’agit de la première demande de la saison formulée par l’équipe Sauber, ce qui n’entraînera aucune pénalité pour la formation suisse, qui bénéficie comme toutes les autres équipes de deux demandes par saison.

Les mécaniciens de Sauber ont dû procéder au changement de la quasi totalité des pièces montées sur la voiture d’Ericsson avant son crash, notamment le châssis, qui a été très endommagé.

Les dernières données ont révélé que le pilote Sauber avait encaissé un impact de 28G lors de son crash ce vendredi.

Sauber a trouvé le problème sur son DRS et l’a corrigé

L’équipe Sauber a corrigé la défaillance du système DRS qui a causé un terrible accident ce vendredi à Monza pour son pilote Marcus Ericsson en tout début de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie.

Le pilote suédois a effectué plusieurs tonneaux avec sa Sauber après avoir appuyé sur la pédale de freins à l’approche du premier virage. Le système DRS de sa monoplace ne s’est pas refermé à temps, ce qui a eu pour conséquence de faire partir l’arrière de la voiture d’Ericsson dans la zone de freinage.

Ce problème de DRS s’est répété sur la seconde monoplace pilotée par Charles Leclerc, ce qui a obligé Sauber à travailler durant la séance d’essais libres sur la voiture du Monégasque pour mettre en place un correctif.

« Nous avons trouvé le problème et nous l’avons résolu. » déclare Charles Leclerc. « Mais cela a nécessité un peu de sacrifice en termes de performance. »

« Nous savons quoi faire pour la suite du week-end afin de ne plus avoir ce problème et pour que la performance soit totale. »

« Nous avons donc encore un peu de potentiel, je pense que le rythme était bon [vendredi], ça a l’air bon pour demain [les qualifications]. »

« Je pense que l’essentiel est que Marcus aille bien, nous devons désormais étudier les données. Je fais entièrement confiance à l’équipe, ils font du bon travail, et s’ils me disent que tout ira bien pour la prochaine séance, cela signifie que ce sera le cas. »

« Je pense qu’ils ont réussi à trouver le problème, donc nous avons terminé la journée de la meilleure des manières. » conclut Leclerc.

Charles Leclerc a terminé la seconde séance d’essais libres à la neuvième position avec sa Sauber, ce qui laisse penser que le pilote monégasque a toutes ses chances pour entrer à nouveau en Q2 ce samedi après-midi en qualifications.

Max Verstappen ne s’attend à aucun miracle au Grand Prix d’Italie

Relégué à une seconde du meilleur temps signé par Sebastian Vettel ce vendredi en essai libres 2 à Monza, Max Verstappen ne s’attend à aucun miracle ce week-end au Grand Prix d’Italie avec sa Red Bull.

La Red Bull équipée du moteur Renault aura bien du mal ce week-end à Monza, sur l’un des pires circuits du calendrier pour le châssis de la RB14, qui préféré des tracés urbains et sinueux aux longues lignes droites présentes à Monza.

« Cela ne sert à rien d’espérer quoi que ce soit en qualifications, car sur le sec nous sommes simplement trop lents. » déclare Verstappen.

« Nos longs relais étaient prometteurs, mais est-ce que cela est suffisant pour nous permettre de nous battre pour la victoire ? Honnêtement, je n’en ai aucune idée. »

« Nous sommes arrivés ici sans réelles ambitions, car nous savons que c’est le pire circuit de la saison pour nous. Nous allons juste tacher de limiter les dégâts dimanche en course en attendant Singapour où nous aurons une nouvelle opportunité de nous battre pour la victoire. »

Ce vendredi, le coéquipier de Max Verstappen disposait de la spécification C du moteur Renault pour les essais libres, Red Bull devant encore prendre la décision de l’utiliser pour la suite du week-end.

Christian Horner confirme l’intérêt de Red Bull pour Daniil Kvyat

Le team principal de Red Bull, Christian Horner, a confirmé que le pilote russe Daniil Kvyat est sur la short-list des pilotes susceptibles de rejoindre l’écurie Toro Rosso l’an prochain.

Red Bull se retrouve face à un véritable problème pour 2019, puisque le départ de Daniel Ricciardo de chez Red Bull pour rejoindre Renault a obligé l’équipe de Milton Keynes à faire monter Pierre Gasly de chez Toro Rosso en remplacement de l’Australien pour la saison prochaine.

Il s’agit d’une belle opportunité pour le pilote français, mais Red Bull se trouve désormais sans pilote pour 2019 pour sa petite écurie.

Dans ce contexte particulier, Red Bull n’a pas eu d’autres choix que de rappeler des anciens pilotes ayant déjà roulé pour elle par le passé, et c’est le cas du désormais pilote de développement de la Scuderia Ferrari, le Russe Daniil Kvyat.

« Il y a toujours un tas de rumeurs à cette période de l’année, et Monza est un bon exemple. » déclare Horner à Sky Sports. 

« Je pense que la situation avec Toro Rosso est assez ouverte, donc je pense que tout est envisageable, et il fait partie des nombreux pilotes sur notre short-list. »

Reste à savoir si Daniil Kvyat, qui travaille désormais pour Ferrari, serait éventuellement d’accord de revenir au sein d’une équipe qui n’a pas hésité à le critiquer publiquement, ni à le sanctionner en 2016 en le rétrogradant de Red Bull à Toro Rosso pour laisser la place à Max Verstappen.

Six pilotes avec une boîte de vitesses neuve au Grand Prix d’Italie

Six pilotes bénéficient d’une boîte de vitesses neuve ce week-end pour le Grand Prix d’Italie, mais aucun d’entre eux n’écopera de pénalité pour ce changement.

Lewis Hamilton, Lance Stroll, Brendon Hartley et Kevin Magnussen ont tous les quatre reçu une boîte de vitesses neuve sur leur monoplace avant le Grand Prix d’Italie, mais ces quatre pilotes sont en conformité avec la réglementation, qui stipule qu’une boîte de vitesses doit impérativement tenir six courses consécutives.

Daniel Ricciardo et Fernando Alonso bénéficient eux aussi d’une boîte de vitesses neuve ce week-end, mais les deux pilotes ayant abandonné lors de la dernière course, ils n’écoperont d’aucune pénalité comme le stipule le règlement sportif.

Sainz s’interroge sur l’utilité du DRS après l’accident de Marcus Ericsson

Après le terrible accident dont a été victime Marcus Ericsson ce vendredi en essais libres à Monza, Carlos Sainz s’interroge sur l’utilisation du système de DRS en Formule 1.

Le pilote Sauber Marcus Ericsson a été victime d’un énorme crash en bout de ligne droite ce vendredi lors des essais libres du Grand Prix d’Italie, le Suédois a sauté sur ses freins à l’approche du premier virage, mais le DRS de sa monoplace ne s’est pas refermé et a fait partir sa voiture en tête à queue.

Ericsson est alors devenu passager de sa monoplace et a arrêté sa course folle quelques mètres plus loin après avoir fait plusieurs tonneaux.

Fort heureusement, le pilote Sauber a réussi à sortir tout seul de la carcasse de sa monoplace, mais cet énième incident impliquant le DRS commence à faire douter certains pilotes sur son utilité.

« C’est dangereux, c’est très dangereux quand un DRS ne se referme pas. » déclare Carlos Sainz. « En voyant le genre d’accident que ce système peut causer, cela doit nous faire réfléchir sur l’utilité d’avoir un DRS. »

« Je suis convaincu que des progrès peuvent être réalisés en Formule 1 sans DRS, je pense que nous pouvons avoir de belles courses sans avoir besoin d’utiliser ces systèmes étranges qui peuvent causer des accidents. »

McLaren a travaillé avec une monoplace réglée pour Singapour ce vendredi à Monza

A l’inverse de toutes les autres équipes de F1, McLaren a décidé de travailler avec une monoplace chargée en appui aérodynamique ce vendredi à Monza en préparation du Grand Prix de Singapour, prochaine étape du calendrier après le Grand Prix d’Italie.

La piste humide en matinée, couplée à l’interruption de séance en début d’après-midi en raison d’un crash de Marcus Ericsson, n’ont pas permis aux équipes de suivre leur programme réservé à la journée du vendredi.

McLaren en a donc profité pour charger sa monoplace en appui aérodynamique dans l’après-midi pour préparer le Grand Prix de Singapour, une piste urbaine où l’équipe britannique aura plus de chances de briller qu’à Monza ce week-end.

« La vérité c’est que c’était une journée étrange, avec la pluie en matinée et l’accident de Marcus l’après-midi. » explique Alonso. « Je pense que nous avons tous perdu du temps sur notre programme, par exemple, je n’ai pas pu faire de longs relais. »

« Une partie de nos essais étaient donc dédiés à Singapour. Nous avons rajouté de l’appui aérodynamique, mais rouler comme ça à Monza n’est pas l’idéal. »

« Mais nous continuons à améliorer la voiture, et nous savons déjà que ce week-end sera difficile pour l’équipe en raison de notre performance. Nous essaierons de faire mieux demain [en qualifications]. »

Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne ont tous les deux terminé la seconde séance d’essais libres en bas de classement avec la dix-huitième et dix-neuvième positon.