Charles Leclerc s’est crashé au virage 7 lors des essais libres du Grand Prix de Miami, mais dans une tentative de détrôner les pilotes Red Bull en qualifications, le pilote Ferrari a commis la même erreur au même virage en Q3, envoyant sa monoplace dans la barrière pour la deuxième fois du week-end.
Leclerc a admis lui-même ses erreurs après la fin des qualifications, mais cela a conduit observateurs dans le paddock à le critiquer pour avoir déjà causé beaucoup de dégâts cette année et certains – comme David Coulthard – estiment même que le Monégasque pilote au-delà de ses propres capacités.
« Ce n’est pas acceptable, c’est une faille dans son armure. Il est très rapide, il extrait beaucoup de cette voiture, mais il fait trop d’erreurs et il y a trop de dégâts. » a déclaré Coulthard au micro de Channel 4.
« Il le sait, l’équipe le sait et l’accepte car que pouvez faire d’autre ? Ils ne vont pas le virer, c’est l’atout le plus fort qu’ils ont pour extraire la dernière petite chose de cette voiture. »
« Je pense que tout ce dont il a besoin, c’est d’un championnat du monde et ensuite il aura le package complet. »
« Mais pour le moment, il n’a pas ce championnat du monde. Par conséquent, il pilote un peu désespérément et pilote au-delà de ses propres capacités. »
Depuis le début de la saison 2023, Charles Leclerc a marqué 34 points et occupe avant la sixième manche de l’année la septième place au championnat du monde des pilotes, dix points derrière son coéquipier Carlos Sainz.
Alors que Lewis Hamilton attend avec impatience la mise à jour de la Mercedes W14 qui sera introduite au Grand Prix d’Emilie Romagne qui se disputera le week-end du 19 au 21 mai sur le tracé d’Imola en Italie, son coéquipier George Russell reste plus circonspect sur les améliorations à venir.
S’exprimant sur le podcast F1 Nation de la Formule 1, le Britannique a déclaré : « Il y a beaucoup d’attentes autour d’Imola. Tout le monde va de l’avant et tout le monde apportera des améliorations et il est certain que nous ferons un petit pas dans la bonne direction. »
« J’aimerais penser que nous pouvons transformer les choses, mais la F1 n’est jamais aussi simple. Je ne dévoilerai aucun secret, mais ne vous attendez pas à ce que le monde change à Imola. » admet Russell.
Le pilote britannique – qui a rejoint l’écurie en 2022 – ne peut que constater le retard des flèches d’argent sur ses concurrents en ce début d’année, un retard dû notamment à une voiture mal née avec un concept zéro ponton hérité de la défunte W13 de l’an dernier et qui ne semble pas fonctionner comme souhaité.
Et même si Mercedes a fait des progrès depuis la mi-saison 2022, George Russell reste toutefois réaliste quant à l’écart avec le leader actuel: « Red Bull sera toujours la plus rapide. Nous les poursuivons et nous voulons les battre. » Conclut-t-il.
Mercedes occupe (avant le GP d’Emilie-Romagne) la 3ème place du championnat constructeurs et accuse un retard de 128 points sur Red Bull actuel leader. Si la 1ère place semble difficile voire impossible à aller chercher, les flèches d’argent jouent des coudes avec Aston Martin, 2ème au championnat constructeurs avec seulement 6 points d’avance.
Alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite et à quitter son poste actuel de directeur de l’équipe AlphaTauri à la fin de la saison, Franz Tost a révélé qui a été le plus rapide de tous les pilotes avec lesquels il a pu travailler au fil des ans.
Franz Tost est devenu le team principal d’AlphaTauri (anciennement Toro Rosso) en 2005 lorsque Red Bull a acquis Minardi. Depuis lors, l’Autrichien a supervisé l’ascension non seulement de l’équipe, mais aussi de nombreux pilotes de la Red Bull Academy qui ont réussi en Formule 1.
Parmi les pilotes avec lesquels Tost a travaillé, on retrouve les champions du monde Max Verstappen et Sebastian Vettel, ainsi que Daniel Ricciardo, Carlos Sainz ou encore le Français Pierre Gasly, ainsi que d’autres pilotes actuellement présents sur la grille tels qu’Alex Albon et Yuki Tsunoda.
Lorsqu’on a demandé à Franz Tost lequel de ces pilotes a été le plus rapide depuis qu’il a début en Formule 1, l’Autrichien a répondu : « C’est facile à dire, je pourrais dire Max Verstappen, je pourrais aussi dire Sebastian Vettel. »
« Ils étaient les plus rapides, sinon ils n’auraient pas gagné autant de courses et de championnats, mais il y avait aussi d’autres pilotes. Ils n’étaient pas beaucoup plus lents, mais peut-être qu’ils étaient au mauvais moment dans la mauvaise équipe, mais ces deux-là sont les meilleurs, bien sûr. »
Revenant sur ses années au sein de l’équipe AlphaTauri, Tost a déclaré que l’écurie italienne a toujours atteint ses objectifs qui étaient de former de jeunes pilotes avant de leur permettre de rejoindre une équipe de plus haut niveau sur la grille.
« Je pense que lorsque Dietrich Mateschitz [propriétaire de Red Bull, décédé en 2022] a décidé d’acheter l’équipe Minardi, il a déclaré que l’un des principaux piliers était d’éduquer les jeunes pilotes Red Bull, et c’est ce que l’équipe a fait. »
« Avec le recul, il y avait des pilotes très qualifiés comme Sebastian Vettel, puis, bien sûr, Verstappen. Je sais qu’ils ont remporté de nombreuses courses, championnats, etc…mais il y a aussi d’autres pilotes, ils étaient très rapides, comme Carlos Sainz, comme Pierre Gasly, Ricciardo et maintenant Yuki Tsunoda. »
« Et il y a quelques pilotes, ils se sont vraiment beaucoup améliorés avec le temps, et ils étaient dans notre équipe et ils ont fait un travail très professionnel, ils se sont développés et c’est bon à voir. » a conclu Tost.
Franz Tost quittera ses fonctions de team principal à la fin de cette saison 2023 et sera remplacé par le Français Laurent Mekies. Tost pour sa part gardera toujours un pied en F1 en tant que consultant de luxe de l’équipe AlphaTauri en 2024.
Après les deux premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren – sous l’impulsion de son PDG Zak Brown – a annoncé un certain nombre de changements organisationnels au sein de son équipe de Formule 1, notamment en choisissant de se séparer de son directeur technique, James Key.
Désormais, la direction technique est composée de trois nouveaux directeurs techniques spécialisés qui relèvent directement du directeur de McLaren, Andrea Stella. La nouvelle organisation est composée comme suit :
Peter Prodromou occupe le poste de directeur technique aérodynamique. Prodromou dirigera l’ensemble de la fonction aéro, en utilisant son expérience acquise en 32 ans de Formule 1 et un solide palmarès de victoires aux championnats du monde.
David Sanchez (qui a quitté Ferrari) revient chez McLaren en tant que directeur technique Car Concept and Performance après une décennie passée chez Ferrari. Il rejoindra l’équipe le 1er janvier 2024.
Neil Houldey est promu au poste nouvellement créé de directeur technique ingénierie et conception. Ayant rejoint l’équipe pour la première fois en 2006, Neil Houdley a grandi au sein de l’organisation, devenant un leader technique très respecté.
Giuseppe Pesce est promu directeur aérodynamique et chef d’état-major, pour soutenir la gestion du département aérodynamique relevant de Peter Prodromou.
Parallèlement à ces changements, Piers Thynne assume désormais le rôle élargi de directeur de l’exploitation de l’équipe de Formule 1. Ce nouveau rôle soutient le Team Principal [Andrea Stella] dans la mission d’innover et d’élever les normes chez McLaren afin d’être en position pour concourir en tête de grille.
Cette réorganisation a été l’œuvre de plusieurs mois de travail et de réflexion et précède plusieurs nouveaux projets d’infrastructure clés qui devraient être mis en oeuvre par phases tout au long de la saison 2023. De plus, l’équipe britannique a entrepris une campagne de recrutement soutenue pour augmenter la capacité technique, avec certaines nominations supérieures déjà faites.
Mais malgré cette nouvelle structure interne, les résultats tardent à venir chez McLaren et, après les cinq premières manches de l’année, l’écurie de Woking occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Alpine (14 points).
Lorsqu’on demande à Zak Brown, PDG de McLaren, si cette nouvelle organisation va bientôt porter ses fruits, l’Américain a répondu : « Je pense que le lent début de saison est ce que j’ai commencé à voir à la fin de l’année dernière, et c’est pourquoi nous avons accusé le coup au lancement de la saison en disant que nous ne serions pas là où nous voulions être. »
« Mais je pense que maintenant, avec les mises à jour qui vont commencer à arriver [sur la MCL60], elles vont commencer à montrer le travail de la nouvelle structure que nous avons mis en place et, espérons-le, nous continuerons à nous développer au cours de l’année. »
« Ce que nous avons fait, c’est que nous avons optimisé l’organisation et donné une vraie clarté à chaque rôle. À la fin de l’année dernière, dans la seconde moitié de l’année, je n’étais pas satisfait des progrès que nous faisions et donc quand j’ai eu l’opportunité de mettre Andrea Stella en tant que directeur d’équipe et il est très technique, je suis donc très heureux de cette décision. »
« La première chose que je lui ai demandé de faire, c’est d’examiner pourquoi nous ne nous développions pas au rythme que j’estimais nécessaire. Et ce qu’il a identifié, c’est que nous n’étions pas structurellement optimisés, nous avons donc défini à quoi ressemblerait la structure optimale. » conclut Brown.
Flavio Briatore ne se fait aucune illusion quant aux chances de la Scuderia Ferrari de se battre pour le championnat du monde en Formule 1 cette année après un début de campagne largement dominé par l’équipe Red Bull qui a déjà cinq victoires à son actif en autant de courses disputées.
« Ils sont loin derrière, la voiture a d’innombrables problèmes, et Charles Leclerc, comme on l’a aussi vu à Miami, n’est pas compétitif, contrairement à son coéquipier Sainz qui s’est bien défendu. » estime Flavio Briatore dans les colonnes du journal italien Il Riformista.
L’ancien team principal de l’équipe Renault en Formule 1 a ajouté : « Cela fait quinze ans qu’ils disent que ce sera pour l’année prochaine [le titre mondial], mais ça n’arrive jamais. »
A partir de ce constat, et en voyant à quel point Red Bull domine le début de cette saison 2023, Flavio Briatore ne se fait aucune illusion pour la suite du championnat du monde.
« Red Bull fait un championnat à part. Max [Verstappen] a de la force et du style, et le championnat du monde est déjà à lui. » estime l’Italien.
« Il y a aussi Aston Martin, une équipe qui jusqu’à l’an dernier n’était pas compétitive. Puis, ils ont fait irruption en tant que numéro deux entre Red Bull et Mercedes en investissant massivement dans la technologie et dans leur usine [qui est toujours en construction] pour plus de vingt millions. »
« C’est pour toutes ces raisons que j’ai poussé Fernando [Alonso] à rejoindre Aston Martin, qui est désormais deuxième devant Ferrari après quatre Grands Prix [cinq, ndlr]. »
« Aston Martin s’est bien comporté lors de la dernière manche à Miami malgré le fait que ce n’est pas exactement un circuit qui convient bien à la voiture. »
« Mais s’il ne se produit rien d’inattendu, le championnat du monde est déjà écrit, même si certains circuit comme Monaco peuvent toujours offrir de grosses surprises. »
Avant le Grand Prix d’Emilie Romagne qui est programmé du 19 au 21 mai à Imola sur les terres de Ferrari, l’équipe de Maranello occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 146 points de retard sur le leader Red Bull.
Le directeur de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a répondu aux récents commentaires de Laurent Rossi qui n’a pas hésité à dire qu’il y « aurait des conséquences » si les performances de l’équipe ne s’amélioraient pas rapidement et a directement pointé du doigt la responsabilité de son directeur.
Lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn, le Français Esteban Ocon a dû abandonner le dimanche après avoir écopé de trois pénalités en course suite à un mauvais placement de sa monoplace sur la grille de départ. Lors de la course suivante à Djeddah, les deux pilotes Alpine ont marqué des points, cependant, aucun des deux n’a réussi à rallier l’arrivée quinze jours plus tard en Australie à la suite d’un double crash.
En Azerbaïdjan pour la quatrième manche de l’année, les deux pilotes Alpine ont connu des soucis techniques qui les ont forcé à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille pour Pierre Gasly et même depuis la voie des stands pour Esteban Ocon. L’équipe repartira de Bakou sans le moindre point en poche et il faudra attendre la cinquième course disputée à Miami le week-end dernier pour revoir Gasly et Ocon marquer de nouveau des points.
Invité à répondre aux commentaires de Laurent Rossi, Otmar Szafnauer a admis que son équipe n’a pas débuté la saison 2023 du bon pied, mais l’Américain – qui a rejoint Alpine en 2022 – assure que le coup de gueule de son supérieur ne lui met pas plus de pression.
« Nous avons sous-performé à Bakou, les pilotes se sont percutés en Australie, et lors de la première course, nous avons eu une myriade de pénalités parce que Esteban [Ocon] n’était pas à sa place [sur la grille de départ, ndlr]. » a déclaré Szafnauer à Miami le week-end dernier.
« Donc, ce n’est pas un bon début de saison, c’est clair, et c’est peut-être pour cela qu’il [Laurent Rossi] a fait ces commentaires. Je vais devoir les lire. »
L’Américain a ensuite ajouté : « Lire ce genre de chose dans un journal ne met pas plus de pression sur notre équipe. Tout le monde ici veut bien faire, ce sont tous des techniciens très expérimentés, des ingénieurs, au plus haut niveau, et on se met la pression. Nous devons juste la gérer. »
L’objectif officiel fixé par le PDG d’Alpine est de voir son équipe terminer à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs cette saison, mais Szafnauer compte bien viser encore plus haut en s’attaquant – pourquoi pas – à son ancienne équipe Aston Martin qui occupe actuellement la deuxième place au classement, bien que l’Américain admet que l’écart de points est désormais très grand.
« Si nous arrivons à développer davantage cette année, ce que nous essayons de faire, nous ne sommes pas si loin d’une Mercedes ou même d’une Aston Martin [en termes de rythme de course, ndlr]. »
« Mais la différence de points est grande maintenant, parce que nous n’avons pas optimisé ni même capitalisé en début de saison avec les crashs [à Melbourne] et Bakou était loin d’être idéal. Il y a plus de courses qui arrivent et nous avons marqué des points ici [Miami], mais nous devons en marquer plus pour essayer de rattraper notre retard. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 19 au 21 mai à Imola, Alpine est à égalité de points avec McLaren [14 points] et occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs.
Charles Leclerc dit qu’il est complétement derrière Frederic Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari, alors que le manager français a la lourde tâche de faire en sorte que l’équipe de Maranello puisse de nouveau se battre pour le championnat du monde.
Frederic Vasseur a quitté son poste de directeur de l’équipe Alfa Romeo – dont il était responsable depuis 2017 – pour prendre les rênes de Ferrari avant le début de la campagne 2023, suite au départ de l’ancien patron de l’équipe, Mattia Binotto. Cependant, le début de son mandat chez Ferrari n’est pas de tout repos avec une équipe clairement en manque de compétitivité en ce début de saison 2023.
Mais lorsqu’on demande à Charles Leclerc ce qu’il pense de l’approche de Vasseur depuis que ce dernier est arrivé chez Ferrari, le Monégasque se dit à 100% derrière lui et estime qu’il met actuellement tout en place pour ramener l’équipe au succés.
« Il ne fait que débuter ce processus, et jusqu’à présent, il a essayé d’analyser la situation le plus rapidement possible afin d’apporter les meilleurs changements possibles pour l’avenir. » a déclaré Charles Leclerc.
« Donc je pense que la plus grande partie du travail sera faite à partir de maintenant, donc nous verrons. Evidemment, je parle beaucoup avec Fred [Vasseur] et je sais quels sont ses projets à moyen et long terme pour l’équipe, et je suis complétement derrière et je lui fais entièrement confiance. »
« Je suis donc certain que ce sont les bons choix et que cela va dans la bonne direction pour l’équipe. Donc, j’attends tout ça avec impatience, mais oui, il faut attendre avant de voir [des changements]. »
Depuis le début de la saison, les deux pilotes Ferrari se plaignent du manque de cohérence de la SF-23 entre un bon rythme en qualifications le samedi et un manque de compétitivité le dimanche en course.
Mais bien que Ferrari va introduire plusieurs nouveautés sur sa monoplace lors des prochaines courses, Leclerc estime pour sa part qu’il ne faudra pas attendre de miracle, car le problème est plus profond selon lui.
« Nous aurons des mises à jour, mais honnêtement, le problème n’est pas le potentiel de la voiture, je pense que lorsque nous mettons tout en place nous sommes là. » rappelle le Monégasque qui a décroché deux poles à Bakou [une pour le Sprint et une pour la course principale].
« Il s’agit plus de l’exploitation des outils dont on dispose plutôt que les mises à jour. Bien sûr, nous apporterons des mises à jour, mais ce n’est pas le problème. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne qui se dispute en Italie sur les terres de Ferrari du 19 au 21 mai, l’écurie de Maranello occupe la quatrième place au championnat des constructeurs avec déjà 146 points de retard sur le leader Red Bull.
Pirelli – le manufacturier unique de la F1 – a demandé l’autorisation de la FIA pour introduire une nouvelle spécification de pneus slicks à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone (7-9 juillet), et la demande au titre de l’article 10.8.3 du règlement technique de la Formule 1 a maintenant été approuvée.
La nouvelle spécification introduira des matériaux prévus normalement pour la saison 2024, ce changement étant rendu nécessaire en raison de l’augmentation des performances des monoplaces de F1 – en termes de vitesse et d’appui – observées au cours des premières courses par rapport aux données de simulation de pré-saison fournies par les équipes.
Selon Pirelli, il est également probable que cette performance augmentera encore sur le reste de la saison 2023 et c’est donc pour cette raison qu’une nouvelle spécification de pneus Slicks sera introduite à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne.
« Nous avons vu à quel point les voitures 2023 ont plus de performances que l’année dernière tout au long des courses d’ouverture de cette saison, et c’est grâce au rythme de développement extraordinaire montré par les dix équipes. » a déclaré Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.
« À Miami, par exemple, le temps de la pole a été de près de deux secondes plus rapide que l’an dernier, mais le même genre de progrès a également été observé pendant les courses. »
« Le travail de simulation de Pirelli a toujours eu pour but non seulement de fournir un produit qui atteint les objectifs de performance spécifiés par les parties prenantes, mais aussi d’anticiper tout problème potentiel et d’y réagir rapidement. »
« La nouvelle spécification contient des matériaux que nous avons déjà développés pour 2024, qui rendront les pneus plus résistants sans affecter aucun des autres paramètres techniques ni leur comportement sur piste. »
Bon à noter : pour permettre à toutes les équipes de tester la nouvelle construction sur un pied d’égalité, Pirelli fournira deux jeux de pneus supplémentaires par voiture à utiliser lors des EL1 et EL2 du Grand Prix d’Espagne qui se déroule du 02 au 04 juin à Barcelone.
Bottas et Hamilton ont été coéquipiers pendant cinq saisons chez Mercedes – de 2017 à 2021 – les deux pilotes ayant chacun joué un rôle clé en aidant l’écurie du constructeur allemand à remporter cinq titres constructeurs au cours de cette période.
Bien qu’il ait réussi à atteindre les objectifs de l’équipe, d’un point de vue individuel, Valtteri Bottas n’a cependant jamais tout à fait réussi à battre Lewis Hamilton au cours de ses cinq saisons chez Mercedes, le Britannique ayant remporté quatre titres de pilotes contre zéro pour le Finlandais lorsqu’ils étaient coéquipiers.
Mais alors que les deux derniers titres mondiaux en Formule 1 ont été remportés par le pilote Red Bull Max Verstappen, Valtteri Bottas pour sa part continue de penser que son ancien coéquipier, Lewis Hamilton, reste à l’heure actuelle « le pilote le plus rapide de la grille ».
« Tout d’abord, il a un talent agaçant ! En plus de cela, il travaille beaucoup plus dur que les gens ne le pensent en dehors des week-ends de course. » a déclaré Bottas dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.
« Pendant les week-ends de course, il est souvent le dernier à quitter le paddock. C’est un tout, il a cette grande motivation en lui pour toujours performer et bien faire. »
« Sa performance moyenne de base est tellement bonne et il est également très constant. C’est ce qui le rend si difficile à battre. Quand je pouvais le battre, c’était évidemment une bonne journée. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait toujours une bonne relation avec Lewis Hamilton, maintenant qu’il court pour Alfa Romeo, Bottas a répondu : « Oui, nous avons toujours une bonne amitié. Cette saison, j’ai voyagé avec lui plusieurs fois. On rigole toujours bien. »
Récemment, Lewis Hamilton a lui aussi confirmé (à lire ici) à quel point sa relation avec Valtteri Bottas a été bonne chez Mercedes entre 2017 et 2021, le Britannique insistant sur le fait qu’i ne s’était jamais disputé avec son ancien coéquipier au cours de leurs cinq années de collaboration.
Le Grand Prix de Miami s’est ouvert en fanfare dimanche dernier aux Etats-Unis avec une présentation des pilotes inédite juste avant le départ de l’épreuve, ces derniers traversant une haie de pom-pom girls devant un orchestre de 30 musiciens. Le rappeur LL Cool J était le maître de cérémonie et a appelé les pilotes un par un alors que will.i.am a fourni la bande originale de sa nouvelle version « The Formula », écrite spécifiquement pour la F1.
L’idée derrière tout ça était de fournir plus d’interaction entre les pilotes et les fans. Mais certains pilotes -dont Fernando Alonso et Max Verstappen – n’ont pas beaucoup apprécié le fait de participer à un spectacle juste avant le départ du Grand Prix, alors que ce moment est habituellement destiné à rentrer « dans sa bulle » avant d’aller au combat.
« Je comprends le point de vue de tout le monde, mais je ne suis pas un grand fan de ce genre de choses juste avant la course. » a déclaré Fernando Alonso, troisième du championnat du monde des pilotes.
« Si nous devons le faire, je pense que nous devons supprimer certaines des autres choses que nous faisons comme le tour de parade ou quelque chose comme ça alors, car c’est vraiment au moment où on se prépare avec les ingénieurs et qu’on parle stratégie. »
« Après, si nous le faisons nous devons le faire partout, parce que je ne pense pas que les fans de Miami sont meilleurs que ceux d’Italie à Imola ou en Espagne ou au Mexique ou au Japon. »
« Je pense que nous devons faire en sorte que tout le monde ait les mêmes règles et le même spectacle avant la course. »
Le sentiment du pilote Aston Martin a été partagé par le vainqueur du Grand Prix de Miami, Max Verstappen, qui espère pour sa part que ce spectacle ne devienne pas une routine en Formule 1.
« J’espère que nous n’aurons pas cela à chaque fois, car nous avons une très longue saison, et nous n’avons pas besoin d’une entrée comme celle-ci à chaque fois. » a déclaré Max Verstappen après le GP de Miami.
« Mais cela dépend aussi un peu des gens, savoir ce qu’ils veulent en termes de divertissement. Certaines personnes aiment être sous les projecteurs, d’autres non. Personnellement, je n’aime pas. Donc, je pense que ce qu’ils ont fait aujourd’hui n’est pas nécéssaire. »
En 2017, la Formule 1 – qui venait tout juste de passer entre les mains des Américains de Liberty Media – avait essayé quelque chose de similaire au Grand Prix des Etats-Unis avec une présentation des pilotes sur la grille par le célèbre speaker américain Michael Buffer qui annonce les matchs de boxe et de catch aux Etats-Unis.
Andretti Global et General Motors via la marque Cadillac ont annoncé en début d’année leur intention de saisir l’opportunité de participer au championnat du Monde de Formule 1 en unissant leurs forces.
L’équipe Andretti-Cadillac serait basée aux États-Unis avec une installation de soutien au Royaume-Uni. Cette alliance permettrait de réunir deux sociétés américaines emblématiques avec des pedigrees profonds dans le sport automobile et offre la possibilité de s’appuyer sur les réalisations de courses précédentes tout en élargissant la portée internationale des deux marques.
Cette semaine, l’équipe d’Andretti-Cadillac a soumis à la FIA une déclaration d’intérêt via un processus formel mis en place par l’instance dirigeante et Michael Andretti a déclaré qu’il s’attend à avoir une réponse définitive au mois de juillet prochain.
« Nous avons un processus en cours et nous soumettons nos documents à la FIA cette semaine. Nous espérons obtenir une réponse à la mi-juillet. Nous progressons bien. » a déclaré l’Américain à Sky Sports le week-end dernier au Grand Prix de Miami.
Depuis l’annonce de ses plans pour une éventuelle entrée en F1 (en février 2022), Andretti a rencontré une réponse assez mitigée de la part des équipes déjà présentes en Formule 1, ainsi que de la direction de la F1, lorsque le PDG Stefano Domenicali a remis en question l’avantage commercial d’un nouvel entrant diluant la part des revenus de chaque équipe.
Si la candidature d’Andretti-Cadillac était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2025, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti-Cadillac sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.
Avec une amélioration considérable de ses performances au cours de l’hiver et l’extrême motivation du double champion du monde Fernando Alonso qui a rejoint l’équipe fin 2022, Aston Martin peut se targuer après les cinq premières courses de la saison 2023 d’être la deuxième force du plateau derrière Red Bull.
Selon Mike Krack, ce résultat n’est pas le fruit du hasard et lorsqu’on l’interroge sur la régularité des performances de son équipe – qui a décroché pas moins de quatre podiums en cinq courses – le directeur d’Aston Martin a répondu : « Je pense que cela montre que nous sommes une équipe forte. »
« Cela montre que nous ne prenons pas de risques, nous ne jouons pas à la loterie, mais nous faisons des choix basés sur des données, sur les résultats que nous avons, c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous pouvons être aussi réguliers. »
Et lorsqu’on lui demande s’il y a une certaine accoutumance à finir dans les trois premiers, Mike Krack répond: « Non, non, non, non, non. Gardons les pieds sur terre ! Il ne faut jamais considérer un podium en F1 comme normal ou acquis. »
« Il faut travailler dur pour monter sur le podium, et il y a des concurrents très, très forts en F1, très professionnels, et si vous n’êtes pas à 100% dans tous les domaines à tout moment, il n’y a pas de podium. »
Jusqu’ici, l’AMR23 s’est illustrée sur cinq circuits « lents » (en dehors de Djeddah), et le Luxembourgeois s’interroge donc sur les performances de sa monoplace sur des tracés plus rapides comme ceux de Monza ou de Spa en Belgique, ainsi que sur les améliorations qui vont être apportées par les autres écuries : « Je pense à Monza et Las Vegas, Spa peut-être. »
« Mais il y a encore du temps d’ici là, donc nous pouvons faire quelques développements. Nous entendons à gauche et à droite que Mercedes va faire de grands pas en avant, donc nous ne devons pas ralentir [notre développement], mais je pense aussi que nous ne devons pas nous concentrer sur une seule course, comme Monza ou une autre, nous les prenons comme elles viennent maintenant et essayons de faire le mieux possible. » conclut Krack.
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 19 au 21 mai à Imola, Aston Martin est deuxième du championnat du monde des constructeurs avec tout de même 122 points de retard sur Red Bull qui caracole en tête du championnat avec une très confortable avance sur la concurrence.
Le jeu vidéo F1 23 sera disponible à partir du vendredi 16 juin et comprendra plusieurs nouvelles fonctionnalités, ainsi que la présence dès le lancement du circuit de Las Vegas que les vrais pilotes découvriront au mois de novembre pour la première fois, ainsi que du tracé de Losail au Qatar.
Au menu de ce nouvel opus de la saga de Formula One sauce EA Sports, le retour du mode « Braking Point » qui verra le retour du jeune débutant Aiden Jackson, ainsi que de son coéquipier Devon Butler. Le nouveau chapitre comprendra également une foule de nouveaux personnages, de nouvelles rivalités et défis de course avec des rebondissements sur la piste. Ci-dessous, découvrez les principales nouveautés apportées à cette édition 2023.
Modifications de la maniabilité et de la physique
La maniabilité et la physique de F1 23 ont été considérablement améliorées par rapport aux années précédentes, ce qui se traduit par une meilleure tenue de route, une meilleure traction à basse vitesse et une meilleure maniabilité générale des véhicules. Selon EA Sports, les joueurs chevronnés remarqueront immédiatement la différence, car le comportement des véhicules est plus authentique grâce à trois domaines clés : l’accélération, le freinage et les virages.
Des mises à jour ont été apportées aux calculs physiques concernant le glissement des pneus et la façon dont ils interagissent avec l’inertie de la voiture. De plus, la façon dont le moteur de chaque voiture transmet le couple a été affinée, avec des étapes plus progressives en fonction du rapport de vitesses et de l’accélérateur. Les surfaces de la piste, telles que les bordures et les bandes rugueuses, seront nettement plus prononcées, grâce aux améliorations apportées au plancher de chaque voiture, pour une expérience plus réaliste.
Grâce aux commentaires des équipes et des pilotes de F1 tels qu’Anthony Davidson, les joueurs remarqueront un meilleur équilibre entre l’adhérence mécanique des pneus et l’adhérence aérodynamique des voitures. Tous ces changements permettent à F1 23 d’offrir l’expérience de conduite de F1 la plus authentique qui soit, toujours selon les développeurs.
Présentation de la technologie Precision Drive
Alors que les modifications apportées à maniabilité et les changements physiques devraient être instantanément perceptibles lors de l’utilisation d’un volant à retour de force, les joueurs à la manette reconnaîtront également des améliorations. F1 23 fera ses débuts avec la technologie Precision Drive, offrant à ceux qui jouent à la manette une expérience entièrement revisitée.
D’emblée, les joueurs remarqueront une sensation plus directe pour une plus grande précision à chaque action sur la direction, évidente dans toutes les situations, du verrouillage complet dans les épingles à cheveux aux plus petits changements de correction dans les virages à grande vitesse. Que le style de conduite des joueurs soit doux et fluide ou plus adapté à l’agression, les joueurs commenceront à se sentir beaucoup plus confiant sur chaque circuit et pendant les batailles cruciales.
Une nouvelle distance de course
Alors que certains joueurs veulent s’attaquer à des courses de longue durée qui reflètent la réalité, d’autres préfèrent des options plus courtes pour des sessions de jeu moins intensives.
Pour ces joueurs, une nouvelle distance de course de 35 % – qui n’existait auparavant que dans F1 Esports – établit un équilibre parfait entre les options de courses courtes et longues, tout en respectant les mêmes règles que celles qui s’appliquent aux courses complètes, comme la règle de l’arrêt obligatoire aux stands. Cette nouvelle distance de course offre encore plus de choix lorsqu’il s’agit de reproduire vos week-ends de course préférés dans F1 23.
Le retour des drapeaux rouges
Les drapeaux rouges font leur retour dans F1 23 après une absence de neuf ans. Ils ajouteront encore plus de suspense aux courses, car les joueurs devront repenser leurs plans à la volée en retournant aux stands. Un drapeau rouge peut être déclenché par des incidents de course causés par d’autres pilotes en mode multijoueur, par l’IA en mode hors ligne, ou pendant des périodes de conditions météorologiques humides extrêmes.
Comme dans la vraie vie, les joueurs pourront ajuster leur stratégie de course, monter de nouveaux pneus et réparer les dommages subis par votre voiture avant que la course ne reprenne. De plus, la sensibilité des drapeaux rouges peut être réglée dans le menu pour s’adapter à vos préférences.
Las Vegas et Losail
Comme indiqué lors de la révélation de F1 23 il y a quelques jours, deux nouveaux lieux de course feront leurs débuts au lancement : le Las Vegas Street Circuit dans le Nevada, aux États-Unis, et le Losail International Circuit à Doha, au Qatar.
Le Las Vegas Street Circuit a été construit à partir de zéro et a été créé à l’aide de milliers de photos de référence et de données photogrammétriques substantielles afin d’offrir une expérience authentique, avant même qu’il ne soit couru dans le monde réel. Pour le circuit international de Losail, la conception assistée par ordinateur officielle de la FOM, combinée à l’imagerie aérienne ArcGIS World Atlas, aux données altimétriques et à la photogrammétrie du circuit, a été utilisée pour créer le circuit le plus représentatif et précis possible.
Pour rappel, le circuit Paul Ricard (France), le circuit international de Shanghai (Chine) et le circuit international d’Algarve (Portugal) – plus connu sous le nom de Portimão – seront tous inclus lors du lancement de F1 23 en tant que circuits héritage pouvant être utilisés dans différents modes de jeu.
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Disponible en précommande dès maintenant, l’édition F1 23 Champions, une exclusivité numérique – avec le double champion du monde en titre Max Verstappen en couverture – s’accompagne du contenu suivant :
● Pack de contenu Grand Prix de Las Vegas pour une durée limitée.
● Le pack Race Wear de Max Verstappen (vêtements de course)
● Le pack Point de rupture avec 2 icônes et un objet cosmétique
● La possibilité d’améliorer votre version console vers la génération suivante
● Quatre nouvelles icônes Mon Écurie
● Un boost d’XP,
● Le pack F1 World Bumper
● 18 000 PitCoin
● Accès anticipé de 3 jours à partir du 13 juin 2023.
Pour ceux qui précommanderont, l’édition standard physique et numérique de F1 23 mettant en scène l’ambassadeur EA Sports Charles Leclerc aux côtés de Lewis Hamilton et Lando Norris, cette dernière comprendra :
Le pilote McLaren Lando Norris a comparé son actuel coéquipier Oscar Piastri à son prédécesseur Daniel Ricciardo, le Britannique expliquant que le jeune australien – qui a rejoint l’équipe de Woking cette saison – le pousse davantage par rapport aux deux dernières années lorsque Ricciardo était au volant de la deuxième McLaren.
Lorsqu’on lui demande quelles sont les différences entre Piastri et son ancien coéquipier Daniel Ricciardo dans leur façon de travailler, le Britannique a répondu : « Honnêtement, ce n’est pas très différent. Je pense que la façon dont j’ai travaillé l’année dernière avec Daniel n’est pas très différente, peu de choses changent. » a expliqué Lando Norris.
« Peut-être qu’il [Piastri] s’appuie un peu plus sur moi pour voir comment nous étions les années précédentes, pour regarder le développement de l’année dernière à cette année. »
« Mais à part ça, nous donnons tous les deux notre version des sentiments et de ce qui se passe dans la voiture et ce que vous attendez de la voiture, et pour l’instant ça se passe bien, nous sommes alignés. Je ne dirais pas que nous avons le même style de pilotage, mais nos retours et nos plaintes sont généralement toujours similaires. »
« Donc, je pense que c’est une bonne chose. C’est un gars adorable, il est très terre à terre, c’est un gars normal, un travailleur acharné etc… »
« C’est bien, mais c’est différent aussi de Daniel [Ricciardo]. Il est très rapide en même temps, donc je me sens probablement un peu plus poussé que ces deux dernières années. Alors oui, c’est agréable. »
Après la cinquième course de l’année disputée à Miami, Oscar Piastri est 14e du championnat avec quatre points, tandis que Lando Norris est neuvième avec 10 points.
Actuellement deuxième au championnat du monde des constructeurs après les cinq premières courses de la saison, l’équipe Aston Martin connaît un début de campagne 2023 de rêve avec pas moins de quatre podiums décrochés par son pilote vedette Fernando Alonso.
Pour célébrer ce succès, le constructeur britannique a présenté un DBX707 AMR23 Edition équipé d’un kit carrosserie spécifique en carbone rappelant celui utilisé sur l’AMR23 en Formule 1 et sur la Medical Car officielle de la catégorie reine.
À l’intérieur, l’édition AMR23 ajoute des surpiqûres vert citron un peu partout, des placages en fibre de carbone et du satin foncé avec des inserts en fibre de carbone. Le logo AMR23 apparaît également sur les seuils de porte. Le véhicule présente également des améliorations au niveau de son moteur, de sa transmission, de sa suspension, de ses freins, de ses systèmes électroniques et de son aérodynamisme.
« L’édition AMR23 porte le DBX707 à un nouveau niveau d’intensité, créant un Suv ultra-luxe remarquable avec une présence routière incroyable. » a déclaré Alex Long, responsable de la stratégie produit et marché, d’Aston Martin.
« C’est un réel plaisir d’offrir cette édition spéciale pour célébrer les récents succès de notre équipe de Formule 1. Nous concourons avec succès au sommet du sport automobile mondial et cela représente un pilier clé de notre stratégie de marque et de produit pour nos voitures de route. »
« Nous sommes impatients d’être à nouveau derrière l’équipe Aston Martin lors de la prochaine manche en Italie [du 19 au 21 mai à Imola]. »
Sachez que le prix de ce SUV n’a pas été communiqué par Aston Martin, mais vous pourrez facilement compter 250 000 euros au minimum puisque c’est le prix d’un DBX707 « standard ».
Introducing the DBX707 AMR23 Edition.
Unifying the exhilarating world of @astonmartinf1 with the world’s most dynamic and powerful luxury SUV.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, se demande où sont passées Ferrari et Mercedes en ce début de saison, après que son équipe ait décroché un autre doublé le week-end dernier à Miami, le quatrième depuis le début de la campagne 2023.
Jusqu’à présent cette saison après cinq courses disputées, Red Bull a décroché cinq victoires consécutives en Grand Prix et une lors du premier Sprint de l’année qui était programmé à Bakou en Azerbaïdjan.
Cela signifie que Red Bull a déjà un avantage considérable sur le reste de la grille au championnat du monde des constructeurs avec 224 points marqués en cinq courses, soit une avance de 122 points sur Aston Martin, 128 points sur Mercedes et 146 points sur la Scuderia Ferrari.
« Cinq courses, cinq victoires, plus le Sprint [à Bakou], quatre doublés…nous n’avons jamais au un départ comme celui-ci. Nous nous demandons un peu où sont les autres. » a déclaré ironiquement Christian Horner au micro de Sky Sports après l’arrivée du Grand Prix de Miami le week-end dernier.
« Nous avons fait un étape normale [en termes de développement] au cours de l’hiver, et je pense qu’il faut plutôt se demander où sont passées Ferrari et Mercedes ? Ils travaillent dur j’en suis certain, et ils auront de grandes améliorations en Europe [lors du retour de la F1 en Europe le 19 mai]. »
Face à une telle domination par rapport à la concurrence en ce début d’année, certains se demandent si Red Bull peut encore trouver quelques axes d’amélioration sur sa monoplace et lorsqu’on pose la question à Christian Horner, le Britannique a répondu : « Eh bien, vous cherchez toujours à vous améliorer. Vous ne pouvez pas rester immobile. »
« Nous examinons tous les domaines, il y a toujours quelque chose que nous pouvons améliorer, et je pense que nous en apprenons toujours à chaque Grand Prix et dans chaque situation. »
« L’équipe fonctionne à un niveau si élevé, ce n’est pas seulement ce que vous voyez ici [sur la piste], il s’agit aussi de ce qui se passe dans les coulisses, le soutien à l’usine…la façon dont toute l’équipe fonctionne est juste phénoménale. »
Le patron de Ferrari, Frederic Vasseur, a écarté complétement l’idée de « copier » le concept de la Red Bull RB19 pour gagner en performance cette saison, le Français ayant insisté sur le fait que Ferrari devra s’en tenir à son plan en termes de développement.
Depuis le début de la saison, la Red Bull RB19 a obtenu quatre doublés en cinq courses disputées et cinq victoires consécutives, l’équipe de Milton Keynes affirmant ainsi sa suprématie sur le reste du peloton.
Du côté de chez Ferrari, les performances ne sont clairement pas au rendez-vous cette année avec la SF-23 et les pilotes, Charles Leclerc et Carlos Sainz, n’hésitent plus à dire que le comportement de la monoplace est « incohérent » en piste entre les qualifications du samedi et le rythme de course le dimanche.
Cependant, malgré le déficit de performance par rapport à Red Bull, Vasseur a clairement indiqué que son équipe ne cherchera pas à copier le concept de Red Bull et se concentrera plutôt sur son propre plan pour faire évoluer la SF-23 au cours des prochaines manches de la saison.
« Je pense que ce serait une erreur de penser que la performance vient d’un seul domaine – la performance vient de partout. » a déclaré Frederic Vasseur à Sky Sports le week-end dernier à Miami.
« De plus, si vous devez dupliquer quelque chose, cela signifie que vous êtes toujours en retard. Maintenant, avec le plafond des coûts et le fait que la voiture est presque figée entre deux saisons, il est tout à fait impossible de copier quelqu’un. »
« Cela signifie que nous devons nous en tenir à notre propre plan et nous devons essayer de développer notre plateforme. »
Interrogé pour savoir dans quel domaine précis selon lui Red Bull possède un avantage par rapport à Ferrari, Vasseur souligne l’efficacité du système DRS de la RB19 combiné à un package aéro stable qui donne à leurs pilotes plus de confiance au volant.
« Si vous jetez un œil sur la vitesse de pointe, je pense qu’il ont un avantage décent avec ce DRS. Nous devons donc comprendre et faire un meilleur travail à ce sujet, c’est certain. » a ajouté le Français.
« Le fait que la voiture soit également plus stable, je pense que cela vous donne un avantage en termes de comportement. Mais ce n’est pas en copiant Red Bull que nous avancerons. » insiste-t-il.
Comme la plupart des équipes de la grille, Ferrari apportera quelques nouveautés sur sa monoplace lors de la prochaine course de la saison qui se dispute du 19 au 21 mai à Imola.
Après cinq manches, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place du classement des constructeurs, à 146 points du leader Red Bull, Aston Martin et Mercedes étant également devant Ferrari.
Lors de la prochaine course de la saison 2023 qui est programmée à Imola du 19 au 21 mai, la Formule 1 va tester un nouveau format de qualifications avec une allocation alternative de pneumatiques durant les trois phases de la séance qualificative du samedi (Q1, Q2 et Q3).
Le Grand Prix d’Emilie-Romagne qui se dispute sur le tracé d’Imola sera bien un format de week-end « classique » avec trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche. Cependant, les pilotes auront l’obligation durant la séance qualificative d’utiliser certains types de pneus, alors qu’ils sont actuellement libres de choisir les pneus qu’ils souhaitent tout au long des qualifications.
Cette allocation alternative de pneus, qui sera également testée lors d’un autre week-end de course en plus de celui en Emilie-Romagne, réduira ainsi les jeux de pneus disponibles pour les équipes de 13 à 11.
Ainsi, la séance de qualifications du Grand Prix d’Emilie-Romagne qui durera 60 minutes se déroulera comme suit :
Les pilotes ont l’obligation d’utiliser les pneus Durs durant la Q1
Les pilotes ont l’obligation d’utiliser les pneus Mediums durant la Q2
Les pilotes ont l’obligation d’utiliser les pneus Tendres durant la Q3
Pour rappel : pour ce week-end de course à Imola, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes des pneumatiques un cran plus tendre que la saison passée sur le même circuit avec les C3, C4 et C5 qui seront disponibles tout au long du week-end.
A Imola, Pirelli présentera également aux équipes de la grille le nouveau Cinturato Blue Full Wet, il s’agira des premiers pneus pluie Pirelli pouvant être utilisés sans couverture chauffante.
Cela n’aura échappé à personne, le week-end dernier à Miami le PDG du Groupe Renault, Luca de Meo, et le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, ont fait « une descente » dans le paddock de la F1 pour remettre les pendules à l’heure au sein d’une équipe Alpine ayant fait preuve en ce début d’année de « dilettantisme » selon les propres mots de Laurent Rossi.
Les performances en piste de l’équipe du constructeur français ne sont clairement pas au rendez-vous en ce début de saison avec deux courses à oublier sur les cinq déjà disputées : le Grand Prix d’Australie d’abord avec un double crash en fin de course pour les deux pilotes Alpine et celle de Bakou en Azerbaïdjan où une série d’erreurs opérationnelles ont touché principalement la voiture de Pierre Gasly tout au long du week-end.
Outre ces deux week-ends ratés, la première course de la saison disputée à Bahreïn a également eu son lot d’erreurs, notamment avec Esteban Ocon qui a mal positionné sa monoplace sur la grille de départ et qui s’est vu recevoir une première pénalité, puis une deuxième après que l’un des mécaniciens ait touché sa voiture alors qu’il purgeait la première pénalité. Viendra ensuite une troisième pénalité pour avoir roulé trop vite dans la voie des stands.
Le coup de gueule du PDG Laurent Rossi le week-end dernier à Miami est donc tout à fait légitime et, bien que certains lui reprocheront d’opérer un « management par la terreur », on ne peut que constater que Alpine – avec toutes les ressources dont dispose l’équipe – n’est pas là où elle devrait être en ce début d’année.
« C’est une année difficile qui s’annonce, nous ne sommes qu’au début de l’année, donc je ne veux pas abandonner, mais quelques choses doivent changer. » a déclaré Laurent Rossi dans un entretien exclusif pour le site du championnat.
« Il faut continuer à renforcer l’équipe pour retrouver de la performance. L’état d’esprit est l’une des choses qui doit changer, car c’est en grande partie la même équipe que l’année dernière. C’est quelque chose qui doit changer pour les membres de l’équipe maintenant et pour les nouvelles personnes que nous allons ajouter. »
« Cela commence par admettre vos erreurs, ne pas répéter les erreurs et apprendre de vos erreurs. C’est bien de faire des erreurs, mais ce n’est pas bien d’en faire deux fois parce que cela signifie que vous n’avez pas appris. Cette année, il y a beaucoup d’excuses qui conduisent à de mauvaises performances et à un manque d’excellence opérationnelle. »
« Je dois m’attaquer à cela. J’ai besoin des bonnes personnes pour y faire face. J’ai besoin que l’équipe soit consciente qu’elle doit le faire car ce n’est pas à moi – c’est à eux, ils doivent le faire. »
« C’est leur responsabilité. J’espère qu’ils feront le même diagnostic. Je leur dit clairement que c’est le diagnostic et qu’ils doivent y remédier. »
Szafnauer sous pression
Irrité par la situation, Laurent Rossi n’hésite pas à mettre toute la pression sur l’actuel directeur de l’équipe, l’Américain Otmar Szafnauer, qui a rejoint Alpine en 2022 après plusieurs années passées chez Racing Point, devenue en 2021 Aston Martin.
« Il est le responsable de la performance de l’équipe. C’est son travail. » a ajouté Laurent Rossi à propos de Szafnauer.
« Il n’y a rien à cacher, Otmar a été amené à diriger l’équipe tout au long de la saison et des saisons suivantes vers les objectifs que nous nous sommes fixés – qui est de progresser constamment comme nous l’avons fait les deux premières années en terminant cinquième et quatrième – et d’accéder aux podiums. C’est donc sa mission de redresser cette équipe et de l’amener à la performance que nous voulons. »
« Nous avions une équipe qui s’est raisonnablement bien comportée l’année dernière, en obtenant la quatrième position [au championnat du monde], ce qui est la meilleure amélioration que nous ayons eus depuis longtemps. Nous avons montré beaucoup de choses prometteuses. »
« Maintenant, ce sont plus ou moins les mêmes personnes, donc je n’accepte pas qu’on ne soit pas capable de maintenir ça. Donc oui, c’est Otmar et le reste de son équipe [le responsable], car Otmar seul ne fait pas tout, mais la responsabilité s’arrête à Otmar. C’est la responsabilité d’Otmar, oui. »
L’une des clés de la réussite dans une équipe de Formule 1 est la confiance que peut accorder un manager à ses employés et lorsqu’on lui demande s’il a toujours confiance en Szafnauer, Laurent Rossi a répondu : « La confiance est quelque chose qui augmente avec les bons résultats et s’érode avec les mauvais résultats. »
« Tout le monde commence avec un capital de confiance et ensuite il faut le gérer. Il n’y a qu’un nombre limité de revers que nous pouvons subir dans un sport, dans un monde de compétition, parce qu’en gros ça se voit. Tout le monde peut dire si nous allons dans le bon sens ou dans la mauvaise direction. »
« Donc, cela impacte directement votre capital de confiance. Je dirais qu’Otmar est très capable, mais il a une grosse tâche à accomplir. »
Pas une question d’argent
Au cours des dernières années, Renault a investi massivement dans son équipe de Formule 1 et continue de le faire avec notamment la livraison prochaine d’un tout nouveau simulateur, tout en s’engageant à fournir à Alpine suffisamment d’argent pour repousser la limite du plafond des coûts pour la prochaine décennie.
« Enstone n’a jamais eu autant de ressources à sa disposition depuis un certain nombre d’années. le projet ici est sur dix ans. Mais avec le soutien financier viennent les attentes. Si nous devons parler de chiffres, Renault dépense un demi-milliard d’euros sur la F1. Donc il n’est pas étonnant qu’ils souhaitent un retour sur cet investissement, surtout quand ils ont vu l’ascension fulgurante d’Aston Martin. »
« Aston a moins d’ingénieurs que nous pour autant que je sache. Ils n’ont pas encore leur propre soufflerie, ils n’ont pas leur usine en marche pour le moment [une nouvelle usine est en cours de construction]. Ils ont accélléré le développement en faisant en sorte que les bonnes personnes les rejoignent. Cela montre que tout dépend de la créativité et de l’efficacité. C’est la règle du jeu, on le sait. Donc non, je suis désolé mais je n’accepte pas l’excuse des ressources. »
Pour couper court à toutes les spéculations, Rossi a également indiqué que Alpine sera toujours en Formule 1 d’ici dix ans : « Nous devons stabiliser le cap. Il ne fait aucun doute que nous serons ici dans 10 ans. L’équipe va changer, comme toutes les autres équipes, il s’agit de renforcer l’équipe pour y arriver le plus vite possible. »
Après le Grand Prix de Miami, Alpine se retrouve à égalité de points avec McLaren (14 points) et se bat donc actuellement pour la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. L’écurie du constructeur français accuse tout de même un retard de 64 points sur Ferrari qui est quatrième du classement.
Depuis le début de la saison 2023, les pilotes Red Bull, Max Verstappen et Sergio Perez, se sont partagés les victoires après cinq courses disputées et ont déjà une confortable avance sur le troisième du championnat, Fernando Alonso.
S’exprimant à Miami le week-end dernier, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a admis que Christian Horner allait très certainement se retrouver dans une situation délicate cette saison lorsqu’il s’agira de gérer la bataille entre coéquipiers pour le championnat du monde, un peu à l’image que ce que l’Autrichien a pu vivre il y a quelques années quand Nico Rosberg et Lewis Hamilton se battaient pour le championnat entre 2014 et 2016.
« D’après mon expérience, c’est un travail très délicat qui attend Christian [Horner] et l’équipe. » a déclaré Toto Wolff le week-end dernier à Miami.
« Les deux pilotes essaieront évidemment de toujours faire en sorte d’être traités de manière juste et équitable, tout en essayant d’obtenir un avantage. »
« Dans le cas de notre équipe, il était important de maintenir beaucoup de transparence et de clarté, de discuter des choses avant d’aller courir le dimanche et de fixer des limites. »
« Au final, les deux pilotes – même lorsque c’était Nico [Rosberg] et Lewis – ont respecté l’opinion de l’équipe, alors que nous avons reconnu qu’ils se battaient entre eux. »
« En regardant en arrière, il y a des choses que l’on aurait probablement fait différemment, en 2016 en particulier. Mais il faut trouver le juste équilibre entre accepter que ces deux gars courent pour un championnat – et que cela se passe dans le même garage – et qu’en même temps ils font partie d’une structure plus large. Je pense que ce n’est pas facile, parce que ce sont des compétiteurs. »
Un problème de luxe pour Horner !
Invité à répondre à son homologue de chez Mercedes, le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré : « Nous faisons tout ce que Toto a dit, mais nous le faisons un peu mieux ! »
« Ecoutez, je pense que c’est d’abord un problème de luxe. Je pense que n’importe quel directeur dans la voie des stands espère avoir ce problème. »
« C’est une situation que nous avons déjà vécue auparavant et je pense que la chose la plus importante, comme Toto l’a mentionné, est de s’assurer que la paranoïa ne s’installe pas et que les deux pilotes sont traités de la même manière. »
« Vous vous efforcez d’assurer l’égalité au point de savoir quel pilote sort du garage en premier chaque week-end. Ensuite, ça alterne, même dans les briefings, qui parle en premier ? »
« Mais cela reste de la course, c’est de la F1, et parfois quelque chose se produit comme une voiture de sécurité ou un arrêt au stand, et vous ne pouvez pas contrôler tous les aspects du sport. Il y a toujours des variables. »
« Je pense que tant que les pilotes savent qu’ils ont tous les deux une chance égale, et que c’est finalement ce qu’ils font sur le circuit qui compte, c’est comme ça que vous voulez que ça se passe, pas par la fiabilité par exemple, qui pourrait jouer un rôle clé dans une lutte au championnat entre vos deux pilotes au sein de votre propre équipe. »
Après le Grand Prix de Miami remporté par Max Verstappen, le Néerlandais est toujours en tête du championnat du monde des pilotes avec une petite avance confortable de 14 points sur son coéquipier Sergio Perez.