Horner regrette de ne pas avoir signé Piastri chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a révélé qu’il regrettait de ne pas avoir signé le jeune Oscar Piastri dans son programme junior il y a plusieurs années.

Oscar Piastri a récemment fait la une des médias au milieu d’un différend entre les équipes McLaren et Alpine qui ont toutes les deux revendiqué le droit de titulariser l’Australien en F1 en 2023. Ce différend s’est réglé devant le CRB (Conseil de reconnaissance des Contrats) qui a finalement donné gain de cause à McLaren. Piastri débutera donc sa carrière en Formule 1 l’année prochaine au sein de l’écurie basée à Woking.

Interrogé pour connaître son point de vue sur la situation, Christian Horner a révélé que Red Bull aurait très bien pu faire appel aux services d’Oscar Piastri dans le passé lorsqu’il progressait en Formule 4 et Formule Renault avec l’équipe Arden fondée par Horner lui-même et son père Gary.

« Il y avait une opportunité pour Red Bull de le signer à l’époque et nous n’avons pas choisi cette option, ce que je regrette. Ce qu’il a accompli par la suite est phénoménal, en Formule 3 et en Formule 2. » a déclaré Horner dans le podcast Beyond the Grid.

« S’il avait piloté ici [chez Red Bull], nous l’aurions verrouillé durant un certain temps. Je n’étais pas dans la partie [dans l’affaire entre Alpine, McLaren et Piastri], et il est donc difficile de juger ce qui a été promis ou renié, etc…mais c’était certainement inattendu dans plusieurs domaines. »

Horner a également ajouté qu’il suivrait avec beaucoup d’intérêt le début de carrière de Piastri chez McLaren l’an prochain lorsque le jeune australien deviendra le coéquipier de Lando Norris : « Piastri est un excellent pilote. Le seul problème auquel il doit maintenant faire face est que les attentes envers lui sont immenses. »

« Il va devoir arriver et performer contre Lando [Norris], ce qui n’est pas une mince affaire. Mais soit vous coulez, soit vous nagez dans ce business. C’est un pilote très, très compétent, donc, je suis sûr qu’il va très bien s’en sortir. »

Alex Albon souhaite maintenir ses liens avec Red Bull

Alex Albon a expliqué qu’il espérait toujours garder une relation avec l’équipe Red Bull, même s’il reste concentré sur ses engagements envers Williams.

Alex Albon avait commencé sa carrière en F1 en 2019 chez Toro Rosso, écurie sœur de Red Bull. Il a ensuite remplacé Pierre Gasly chez Red Bull en cours d’année. Il a pu conserver son baquet au sein de l’équipe autrichienne en 2020 mais c’est Sergio Perez qui a été choisi comme coéquipier de Max Verstappen en 2021. Absent de la F1 l’année dernière, Alex Albon a décroché une place de pilote titulaire chez Williams pour la saison 2022. Même s’il reste discret, le Thaïlandais s’est montré plutôt efficace à bord d’une monoplace aux performances modestes.

Il y a quelques semaines, l’équipe Williams a officiellement annoncé la signature d’un contrat pluriannuel avec le pilote thaïlandais à partir de 2023, alimentant ainsi également les rumeurs selon lesquelles les liens d’Alex Albon avec Red Bull étaient rompus.

Albon, avant d’être contraint de renoncer au Grand Prix d’Italie pour cause d’appendicite, a révélé à nos confrères de RacingNews365.com qu’il souhaitait se focaliser sur son travail chez Williams mais qu’il espérait cependant maintenir les liens avec Red Bull.

« Red Bull m’a aidé dès le début de ma carrière, donc ce serait très bien de [continuer avec eux], mais je suis un peu loin de toute la famille, du moins pour la Formule 1 pour l’année prochaine  » a déclaré le pilote Williams.

« Nous allons donc discuter. Et bien sûr, j’aimerais pouvoir continuer de porter le [logo Red Bull sur mon] casque. Mais nous verrons. »

« Cette année, la majeure partie de ce que j’ai fait était concentrée sur Williams. Je n’ai pas fait de simulation ou de trucs chez Red Bull; je me suis juste concentré sur moi-même. Et en même temps, je suis sûr que les gars de Red Bull sont très occupés à essayer de gagner des championnats !« 

Même si on peut dire que Red Bull et Helmut Marko, célèbre conseiller de l’équipe autrichienne, n’ont pas toujours été tendres avec lui, Alex Albon a expliqué qu’il était resté en bon terme avec l’équipe et l’Autrichien.

« Je pense que les gens seraient surpris, mais il entretient toujours de très bonnes relations avec tous les pilotes avec lesquels il travaille », a déclaré le pilote thaïlandais au sujet d’Helmut Marko. « Il est toujours intéressé de voir comment ça se passe, comment je me sens cette année, et ce genre de choses. »

« Évidemment, j’ai moins d’implication que les années précédentes, mais on se parle quand même, et c’est pareil avec Christian [Horner, Team Principal de Red Bull], j’ai une bonne relation avec eux, on s’entend toujours bien, donc c’est bien. Je suppose que les conversations sont plus décontractées aujourd’hui puisqu’il n’est plus vraiment question de business. »

Alors que Sergio Perez a signé une prolongation de contrat chez Red Bull jusqu’en 2024 peu de temps après avoir remporté le Grand Prix de Monaco, Albon a expliqué qu’il n’y avait jamais eu de discussions sérieuses sur une éventuelle réintégration.

« Checo [Perez] a été annoncé assez tôt, avant que l’une de ces conversations n’ait lieu. Bien sûr, il y a des mouvements et des opportunités partout dans le paddock. Mais nous n’avons pas eu ce genre de conversations, juste des discussions informelles » a conclu Alex Albon.

Lando Norris proche d’un record indésirable

Après le Grand Prix d’Italie, Lando Norris se retrouve deuxième sur la liste des pilotes ayant marqué le plus de points sans avoir remporté de victoire.

Le jeune Britannique a terminé septième lors de la dernière course à Monza. Ce résultat lui a permis de dépasser Romain Grosjean au classement des pilotes ayant marqué le plus de points sans victoire. Avec 394 points en carrière à son actif, il est désormais deuxième sur la liste, avec seulement devant lui Nico Hulkenberg. Le pilote allemand a été présent en F1 durant neuf saisons mais n’est jamais monté sur un podium. Norris, qui en est actuellement à sa quatrième saison en F1, est actuellement à 127 points du record indésirable détenu par Hulkenberg.

Il faut aussi préciser que le calcul de ce record est faussé par rapport à d’autres pilotes, encore en lice ou non, car on sait que le système de points a évolué, attribuant aujourd’hui un nombre de points plus élevés aux pilotes. D’ailleurs, George Russell, ​​Alexander Albon, Lance Stroll et Kevin Magnussen figurent également dans le top 10 du plus grand nombre de points sans victoire.

Cette saison, Lando Norris a marqué des points lors de 12 manches sur les 16 déjà disputées, signant son meilleur résultat lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne à la 3ème place.

La F1 ne fera pas sa rentrée en Belgique en 2023

Le Grand Prix de Belgique perd sa place de course de la rentrée au profit du Grand Prix des Pays-Bas qui aura lieu à Zandvoort le 27 août 2023.

Traditionnellement, c’est le Grand Prix de Belgique qui faisait office de course de rentrée dans le calendrier de la F1. Programmé généralement les derniers jours d’août ou au tout début du mois de septembre, le Grand Prix de Belgique était le premier grand prix du calendrier organisé après la trêve estivale.

Il n’en sera rien en 2023 puisque le calendrier fraîchement dévoilé de la prochaine saison prévoit que la course à Spa se déroulera du 28 au 30 juillet, dans la foulée du Grand Prix de Hongrie, (ce qu’on appelle un back-to-back)  et sera donc la dernière course de la première partie de saison.

On a aussi appris que le SRO Motorsports Group, groupe organisateur des 24 Heures de Spa, a d’ailleurs pris la décision de déplacer cet événement puisque les dates annoncées pour le Grand Prix de Belgique de F1 étaient, en règle générale depuis 1953, celles de la course d’endurance.

C’est le Grand Prix des Pays-Bas qui lancera la deuxième partie de saison de Formule 1 du 25 au 27 août 2023, immédiatement suivi par le Grand Prix d’Italie à Monza début septembre, dernière course de l’année en Europe.

On savait que le Grand Prix de France n’apparaitrait pas au calendrier puisque Stefano Domenicali, patron de la F1, avait déjà déclaré qu’une course au Castellet n’était pas prévue en 2023 sans exclure cependant un retour de cette dernière dans les années à venir.

Le calendrier de la F1 2023 compte pour la première fois 24 courses avec deux nouvelles destinations que sont Losail au Qatar et Las Vegas aux États-Unis.

La F1 confirme l’heure de départ du GP de Las Vegas le samedi 18 novembre

Dans la foulée de la publication du calendrier officiel de la saison 2023, la Formule 1 a confirmé le programme du week-end pour le Grand Prix des Las Vegas 2023.

Le Grand Prix de Las Vegas 2023 – troisième manche du championnat à se dérouler sur le sol américain après Miami et Austin – se disputera le samedi 18 novembre (pas le dimanche), soit une semaine avant Thanksgiving avec un départ programmé à 22h00 heure locale, en nocturne, sur un circuit urbain autour de certains des monuments les plus emblématiques, des hôtels et des casinos sur le légendaire Strip de Las Vegas. Les essais libres débuteront donc le jeudi 16 novembre, tandis que la séance de qualifications est programmée le vendredi 17 novembre.

« Le Grand Prix de Las Vegas va faire passer les week-ends de course de F1 au niveau supérieur. L’organisation d’un Grand Prix dans la capitale mondiale du sport et du divertissement nous a permis de planifier une célébration vraiment spectaculaire qui n’a jamais été vue dans notre sport auparavant, dans la plus grande arène du monde. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

En outre, Domenicali confirme que les pré-inscriptions pour le Grand Prix de Las Vegas 2023 qui sont ouvertes depuis quelques semaines ont connu un véritable succès : « La ville entière bourdonne d’excitation pour la course de l’année prochaine. Nous sommes vraiment submergés par la réponse
sur notre portail de pré-inscription et les dons reçus. Nous avons largement dépassé notre objectif de fournir plus d’un million de repas à la communauté locale. »

« Nos fans ne veulent tout simplement pas manquer cet événement. C’est clair que le Grand Prix de Las Vegas sera LE billet incontournable de 2023. »

En France métropolitaine, il sera 7h le dimanche matin lorsque le départ de la course sera donné puisque le décalage horaire entre Las Vegas et Paris est de 9 heures.

Alpine F1 teste trois pilotes cette semaine à Budapest

L’équipe Alpine teste trois pilotes cette semaine à Budapest en Hongrie dans le cadre d’essais privés avec une monoplace 2021 d’ancienne génération.

Ces essais – qui ont débuté ce mardi à Budapest – sont prévus depuis longtemps, dans le cadre du programme de l’équipe d’Enstone pour donner à leurs pilotes de l’Académie une expérience au volant d’une monoplace de F1. Cependant, ce test offre désormais l’opportunité de faire courir des pilotes supplémentaires, dont certains – mais pas tous – sont en lice pour s’associer à Esteban Ocon chez Alpine lors de la campagne 2023.

Bien qu’il y ait très peu d’informations qui circulent au sujet de cet test, on sait que Antonio Giovinazzi, Nyck de Vries et le pilote de l’Alpine Académie Jack Doohan vont se relayer au volant de la monoplace de la saison 2021 au cours des trois prochains jours.

Le pilote d’IndyCar, Colton Herta, devait lui aussi participer au test dans le but de l’aider à accumuler du kilométrage pour se qualifier pour une Superlicence de F1, cependant la FIA n’a pas accepté la demande de dérogation faite par Red Bull et l’Américain ne sera pas à Budapest cette semaine.

Monaco assure sa place au calendrier de la F1 pour trois ans de plus

La Formule 1 continuera de disputer un Grand Prix à Monaco pour encore plusieurs saisons après avoir signé un nouvel accord de trois ans avec l’Automobile Club de Monaco (ACM).

Ce mardi 20 septembre, la F1 a dévoilé le calendrier officiel de la saison 2023 incluant le Grand Prix de Monaco (28 mai), alors que l’avenir de l’épreuve qui se court dans les rues de la Principauté était en pointillés depuis quelques mois, notamment parce que le contrat du Grand Prix de Monaco est arrivé à son terme après l’édition 2022. Mais après avoir signé un nouvel accord de trois ans avec la F1, Monaco a finalement assuré sa place au calendrier jusqu’en 2025.

« Je suis heureux de confirmer que nous courrons à Monaco jusqu’en 2025 et ravi d’être de retour dans les rues de cette célèbre Principauté pour le championnat de l’année prochaine le 28 mai. » a déclaré Stafano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans ce renouvellement et en particulier S.A.S. Le Prince Albert II de Monaco, Michel Boeri, Président de l’Automobile Club de Monaco et toute son équipe. Nous avons hâte d’être de retour la saison prochaine pour poursuivre notre partenariat ensemble. »

Michel Boeri, Président de l’Automobile Club de Monaco, a ajouté que l’actuel accord de trois ans était « susceptible d’être reconduit » : « Dans l’intérêt du championnat du Monde de Formule 1, et après plusieurs mois de négociations, nous sommes fiers d’annoncer que nous avons signé un accord de trois ans avec la Formule 1, et susceptibles d’être renouvelés. »

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

La F1 dévoile le calendrier 2023 officiel

La FIA a dévoilé ce mardi le calendrier officiel de la saison 2023 de Formule 1 composé de 24 Grands Prix incluant celui de Monaco dont l’avenir était en pointillés depuis plusieurs mois.

Le calendrier 2023 du championnat du monde de Formule 1 2023 a été approuvé par vote électronique par les membres du Conseil Mondial du Sport Automobile. Le calendrier de la Formule 1 comprend 24 événements, avec l’ajout du Grand Prix de Las Vegas comme avant-dernière manche de la campagne. Ce sera le troisième événement aux États-Unis après Miami et Austin.

Le Grand Prix de Bahreïn ouvrira le championnat du monde 2023 le 5 mars, tandis que le Grand Prix de Monaco, le 28 mai, est retenu au calendrier. Le Grand Prix d’Abou Dhabi prendra sa place habituelle lors de la finale de la saison le 26 novembre. Le Grand Prix du Qatar, le 8 octobre, revient après une absence d’un an. Le calendrier F1 2023 évitera un affrontement avec les 24 Heures du Mans dans le cadre des efforts des membres du Conseil Mondial du Sport Automobile pour optimiser tous les calendriers de courses des championnats du monde.

« La présence de 24 courses au calendrier du championnat du monde de Formule 1 2023 est une preuve supplémentaire de la croissance et de l’attrait du sport à l’échelle mondiale. » a déclaré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

« L’ajout de nouveaux sites et le maintien des événements traditionnels soulignent la bonne gestion du sport par la FIA. Je suis ravi que nous puissions amener la nouvelle ère de courses passionnantes de la Formule 1, créée par le règlement 2022 de la FIA, à une base de fans plus large en 2023. En encadrant le calendrier F1 2023, les membres du WMSC ont également tenu compte du calendrier les prestigieuses 24 Heures du Mans. »

Calendrier F1 2023

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McLaren « surpris » de voir l’avance de Red Bull et Ferrari sur les autres équipes

Le directeur technique de McLaren, James Key, se dit surpris par le grand écart qui existe entre l’équipe basée à Woking et les équipes Red Bull et Ferrari qui dominent la catégorie cette année.

Cette saison, les monoplaces de Formule 1 ont subi de grands changements dans le but d’améliorer les courses sur piste et de resserrer la concurrence. La F1 en est également à sa deuxième année de fonctionnement sous un plafond budgétaire, visant à réduire les écarts de dépenses entre les équipes pour augmenter la compétitivité.

Cependant depuis le début de la campagne 2022, Red Bull et Ferrari sont les deux seules équipes à avoir remporté des victoires en course jusqu’à présent et possèdent évidemment les voitures les plus rapides du plateau cette saison.

Lorsqu’on lui demande ce qui l’a le plus surpris depuis l’introduction de la nouvelle réglementation en Formule 1, James Key a répondu : « Ce qui m’a surpris, c’est qu’en théorie, avec les mêmes performances de châssis, les voitures 2022 devraient être deux secondes plus lentes que les voitures 2021, mais cela n’a pas été le cas. Les voitures se rapprochent maintenant des niveaux de performance de 2021, et certaines l’ont déjà atteint, ce qui reflète la qualité des équipes que nous avons dans ce sport. » explique Key dans un entretien publié sur le site de McLaren.

« Je suis un peu surpris de voir comment deux équipes ont pu trouver ce petit plus de performance par rapport à tout le monde. C’était un peloton plus serré au début de la saison, mais il commence à s’étirer maintenant, et je dois dire que Ferrari et Red Bull ont fait un excellent travail en exploitant davantage. »

« Cela montre que même dans un plafond de coûts, si vous êtes une grande équipe avec une infrastructure étendue et beaucoup de connaissances et de méthodologie construites sur de nombreuses années, cela compte toujours beaucoup. C’est un terrain de jeu égal en termes de budget dont nous disposons, mais ça ne l’est pas en termes d’où nous venons tous – cela nous donne un excellent point de référence auquel aspirer. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat 2022 – l’équipe McLaren occupe la cinquième place au classement des constructeurs avec 18 points de retard sur Alpine.

Nikita Mazepin n’abandonnera pas sa licence russe pour revenir en F1

Le Russe Nikita Mazepin assure qu’il a nullement l’intention de renoncer à sa nationalité dans le seul but de revenir concourir en Formule 1.

Plus tôt cette année, le Russe Nikita Mazepin a été limogé par l’écurie Haas pour laquelle il pilotait à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et alors que la FIA a pris la décision d’interdire la participation à tous les pilotes titulaires d’une licence russe ou biélorusse des compétitions de sport automobile. Ces derniers avaient cependant la possibilité de passer sous bannière neutre ou porter les couleurs d’un autre pays comme l’ont d’ailleurs fait le pilote de réserve de Ferrari, Robert Shwartzman – qui continue de rouler sous licence israélienne – ou encore Alexander Smolyar en F3 et le pilote du Rallye Dakar Konstantin Zhiltsov.

Mais Nikita Mazepin – qui a lancé une nouvelle fondation pour venir en aide aux sportifs qui ont été empêchés de concourir pour des raisons politiques – affirme qu’il n’est pas disposé à abandonner sa licence russe pour revenir à la compétition.

« Les gens ne peuvent pas être condamnés, nous sommes des athlètes et chacun a ses propres choix, qui doivent être respectés. » a déclaré Nikita Mazepin à Ria Novosti.

« Zhiltsov n’est pas le seul, Robert Shwartzman a fait de même – c’est une question de considérations personnelles. Que vous souhaitiez abandonner votre pays pour le sport et que cela soit plus important pour vous ou non, chacun choisit pour lui-même. Mais je ne le ferai pas. »

Concernant son avenir dans le sport automobile, Nikita Mazepin dit que pour l’instant, il se concentrera sur sa fondation plutôt que de reprendre le volant : « Je ne vois pas la F1 comme un chapitre clos pour moi, je vais rester dans une condition [physique] de course et je serai prêt à saisir une opportunité si elle se présente et pour le moment je ne vise que la F1 et aucune autre catégorie. »

« Je ne prévois pas de participer à différentes catégories et différents championnats. Je vais vraiment consacrer toute mon attention et mon temps à travailler avec cette fondation que j’ai établie. »

Singapour : l’un des Grands Prix les plus difficiles en F1

La F1 s’apprête à débarquer dans la Cité-Etat de Singapour pour participer à la dix-septième manche de la saison 2022 sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier tant pour les hommes que pour les machines. Après deux années d’absence au calendrier (à cause de la pandémie de Covid), Singapour représente toujours un très grand défi pour les pilotes et les équipes.

Considéré comme l’un des trois tracés les plus difficiles de la saison avec Monaco et Bakou, Singapour met les pilotes et les machines à rude épreuve durant trois jours, notamment parce que le taux d’humidité est constamment autour des 80% alors que les températures peuvent dépasser assez facilement les 30°. Avec plus de 60 degrés à l’intérieur de leur cockpit, les pilotes doivent donc arriver à Singapour en pleine forme pour espérer être performant tout au long du week-end. sur un circuit composé de 23 virages entre les murs.

Interrogé pour savoir si la marge d’erreur était encore plus faible sur le circuit de Singapour par rapport à un autre tracé, l’ancien pilote de Formule 1 Romain Grosjean a répondu : « C’est un oui catégorique ! »

« C’est comme Monaco. Il y a quelques tours de qualifications où vous repoussez vraiment vos chances et vos limites. Le reste du temps, vous devez respecter le circuit. C’est vraiment une piste difficile. Il n’y a pas de virage particulier qui soit plus dur que d’autres. Ils sont vraiment tous très difficiles. C’est définitivement le circuit le plus difficile en termes de température, de chaleur, de concentration et de longueur. La course arrive normalement à la limite de deux heures. C’est un gros défi à Singapour. »

Préparation spéciale pour Singapour

Pour réussir à résister dans cette véritable fournaise, les pilotes ont chacun leur technique pour s’entraîner avant d’arriver à Singapour et doivent suivre une préparation physique particulière pour cette course quelques jours avant l’épreuve comme nous l’explique le Français Pierre Gasly.

« Les deux sujets dont tout le monde parle à Singapour sont la chaleur et le fait que la course se dispute de nuit. Cela rend les choses beaucoup plus passionnantes parce que les conditions sont vraiment difficiles. » nous explique le pilote AlphaTauri avant de préciser qu’il adapte sa préparation au cours des dernières semaines en travaillant dans des conditions plutôt chaudes, en portant plusieurs couches de T-shirts et sweat-shirts pour habituer le corps à la transpiration.

Avant Singapour, les pilotes passent également beaucoup de temps dans le sauna (chaleur sèche) ou bien au hammam (endroit plus humide avec de la vapeur)  : « De cette façon, vous êtes aussi prêt que possible lorsque vous arrivez là-bas. » précise Pierre Gasly.

« C’est vital, parce que c’est la course la plus longue, mais aussi la plus dure de l’année. Le tour est très rapide et comporte beaucoup de virages, de sorte que vous ne pouvez pas vous reposer. Pendant la course, l’objectif est de rester concentré pendant deux heures dans des conditions extrêmes. C’est peut-être la course la plus difficile de la saison, mais c’est aussi la course la plus excitante. »

Un tracé technique

Situé à mi-chemin entre Monaco et Abu Dhabi, le tracé de Singapour demande une bonne adhérence mécanique et un équilibre à forts appuis. Cela aide dans les sections sinueuses. La traînée n’est pas aussi déterminante que sur les dernières courses (Monza ou Spa), donc il faut une excellente adhérence et motricité pour être compétitif. Il reste un tracé technique, mais beaucoup moins typé moteur que les deux circuits cités précédemment. En toute logique donc, les monoplaces ayant des problèmes de traînée depuis le début de la saison (on pense à Mercedes) devraient être relativement compétitives à Singapour.

Autre point important et pas des moindres, l’absence de vent en raison des murs situés au bord de la piste empêche les moteurs de refroidir comme ils le devraient, tandis que le problème touche  également les freins qui ont une fâcheuse tendance à surchauffer à Singapour.

La piste en elle-même est très bosselée (bien que des travaux de ré-asphaltage ont eu lieu avant l’édition 2022 sur certaines parties) et le tour se boucle (en 2019) en plus d’une minute et 40 secondes ce qui en fait l’un des tours les plus longs du calendrier. Petite particularité tout de même, le nombre de virages est si important (23) que les pilotes peuvent tout perdre dans le dernier secteur lors des qualifications en raison d’une chute soudaine des performances des pneumatiques qui sont soumis à rude épreuve sur l’exercice du tour rapide.

La Safety Car a son mot à dire

A Singapour, la probabilité de voir une voiture de sécurité en course est très élevée ce qui peut clairement changer la physionomie d’un Grand Prix sur ce tracé où les dépassements sont assez difficiles : « Nous avons vu par le passé qu’il était possible de faire varier la stratégie. Après avoir dépassé les difficultés à Marina Bay, les équipes évalueront avec soin la manière dont elles pourraient tirer avantage de la stratégie pour progresser dans la hiérarchie. Surtout en prenant en compte la très forte probabilité de voiture de sécurité là-bas, ce qui peut changer le teint d’une course. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

Lors de la dernière édition du Grand Prix de Singapour, c’est l’Allemand Sebastian Vettel qui s’est imposé au volant de la Ferrari pour qui il roulait encore à l’époque. Le quadruple champion du monde devançait sur la ligne d’arrivée son ancien coéquipier Charles Leclerc.

Le Grand Prix de Singapour 2022 se disputera du 30 septembre au 02 octobre. Toutes les séances de roulage seront évidemment à suivre en direct sur notre site.

Pour Hill, il serait « logique » de voir Daniel Ricciardo réserviste en F1

Le champion du monde de F1 1996, Damon Hill, pense qu’il y aurait une certaine logique à voir Daniel Ricciardo réserviste l’an prochain en Formule 1 si jamais l’Australien n’arrive pas à obtenir un baquet de titulaire.

Après un passage de deux saisons chez McLaren, Daniel Ricciardo quittera l’équipe de Woking à la fin de cette campagne 2022 et, jusqu’à présent, personne ne sait si l’Australien sera encore au départ des Grands Prix l’année prochaine. Bien que le principal intéressé n’a pas encore dévoilé ses plans pour 2023, Ricciardo a insisté sur le fait qu’il serait ouvert à toutes les possibilités, y compris le fait d’assumer un rôle de pilote de réserve dans une équipe si aucun baquet n’est disponible.

Lorsque Sky Sports demande à Damon Hill s’il estime qu’il serait logique de voir Daniel Ricciardo – vainqueur de huit Grands Prix dans sa carrière – assumer un simple rôle de réserviste en F1, le Britannique a répondu : « Je pense qu’il y a une certaine logique à cela. »

« Si vous êtes au moins avec une équipe de haut niveau, même si vous êtes dans les coulisses et que vous attendez la bonne opportunité, vous aurez peut-être, potentiellement, des informations utiles à propos d’une autre équipe. »

« Mais chaque chef d’équipe, chaque équipe, le regarderait et se demanderait où est passé son rythme. Est-ce que cela reviendra ? Et ça, c’est le gros point d’interrogation parce que nous ne le savons pas. »

Impliqué dans une véritable spirale négative depuis le début de l’année avec des performances en deçà des attentes, Hill espère que Daniel Ricciardo retrouvera rapidement son rythme et reviendra dans la bataille à l’avant du peloton à l’avenir.

« Danny est un personnage tellement fantastique pour notre sport. Il est toujours souriant, mais quelque chose a mal tourné, non seulement dans son rythme chez McLaren, mais aussi dans sa stratégie pour se placer dans une voiture compétitive. Quelque chose est tombé entre les mailles du filet et, espérons qu’il reviendra à l’avant. »

Dans sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par cinq équipes différentes : HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.

Quelles équipes de F1 doivent encore faire rouler des « rookies » cette saison?

On fait le point sur les équipes qui ont déjà fait rouler de jeunes pilotes cette saison et quelles possibilités il reste pour celles qui ne l’ont pas encore fait.

Cette année, les équipes de Formule 1 ont l’obligation de faire rouler des jeunes pilotes lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour ces jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’ acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

Avec seulement six week-ends de course restants au calendrier 2022 de la Formule 1, les équipes n’ont de manière réaliste que cinq occasions supplémentaires de se conformer à cette nouvelle règle qui prévoit de faire rouler des rookies lors des essais du vendredi.

Le Grand Prix du Brésil étant le dernier week-end de course Sprint de l’année, il est peu probable qu’une équipe fasse courir un jeune pilote une seule session avant de se lancer dans les qualifications quelques heures plus tard.

Les équipes pourraient également préférer faire appel à leurs pilotes titulaires lors des essais libres à Suzuka, car la F1 n’y a pas couru depuis 2019, tout comme Singapour. Il ne reste donc comme options viables que les Grands Prix du Mexique, des Etats-Unis ou d’Abou Dhabi.

Chez Mercedes, Nyck de Vries avait remplacé Lewis Hamilton lors des EL1 du GP de France. L’équipe pourrait lui proposer une deuxième séance en fonction de sa situation contractuelle. Le pilote néerlandais a également couru pour Aston Martin à Monza et c’est probablement Felipe Drugovich, nouveau pilote de développement de l’écurie britannique, qui sera présent lors des essais à Abu Dhabi.

Nick de Vries avait également déjà participé aux EL1 pour l’équipe Williams lors du Grand Prix d’Espagne. C’est le pilote de F2 Logan Sergeant qui courra pour l’équipe, en essais libres 1, lors de son événement à domicile à Austin.

Chez Ferrari, Robert Shwartzman est confirmé pour les EL1 aux US et sera probablement également présent à Abou Dhabi.

Juri Vips, qui avait déjà participé à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne pour Red Bull, a vu son contrat rompu un peu plus tôt dans l’année après avoir tenu des propos racistes lors de la diffusion en direct d’un jeu vidéo. C’est Liam Lawson qui devrait donc remplacer Max Verstappen lors d’une prochaine séance d’essais libres 1.

Le Néo-Zélandais a déjà pris la place de Pierre Gasly lors des EL1 du Grand Prix de Belgique, mais il reste encore une séance où il faudra remplacer Yuki Tsunoda. Les options sont limitées sachant que le pilote japonais n’a pas jamais couru sur les prochains circuits.

Guanyu Zhou, lui-même jeune pilote titulaire chez Alfa Romeo ne devra pas céder son baquet cette saison mais c’est Theo Pourchaire qui est pressenti pour remplacer Valtteri Bottas à Austin ou à Mexico.

Chez Alpine, c’est Oscar Piastri qui aurait dû effectuer les deux séances d’essais libres en tant que jeune pilote mais cette option est compromise par l’imbroglio autour de sa situation contractuelle. Si l’équipe française le permet, il pourrait effectuer les deux séances pour McLaren mais l’équipe britannique a aussi à sa disposition le pilote d’IndyCar Colton Herta.

Enfin chez Haas, Antonio Giovinazzi a pris part à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie mais le pilote de réserve de la Scuderia Ferrari n’est plus considéré comme un rookie… L’Italien remplacera également Kevin Magnussen lors des essais libres 1 à Austin. Pietro Fittipaldi, pilote de réserve Haas pourrait être candidat pour d’autres séances d’EL1.

Jean-Louis Moncet : « La Formule 1, ma famille »

Jean-Louis Moncet, l’un des plus célèbres journalistes du sport automobile, propose une biographie passionnante, lui qui a vécu au cœur des paddocks durant quarante ans.

Le journaliste français a sillonné tous les circuits de Formule 1 du monde entier et il a tout vu : les plus belles mécaniques et les plus grands pilotes automobiles. Dans les paddocks, derrière la glissière des circuits ou dans les salles de rédaction, Jean-Louis Moncet a été le spectateur le plus privilégié des sports mécaniques : les évolutions technologiques, la formidable ascension de ce sport auprès du public et tous les secrets des grandes écuries.

« N’allez surtout pas croire que je vais asséner des vérités premières sur les pilotes, les grands prix, les équipes de courses. Je souhaite seulement vous raconter comment j’ai vécu la compétition automobile qui m’a énormément, intensément apporté. »

« Ce voyage de quarante années représente tellement d’heures de vol, tellement de kilomètres, tellement de rencontres que je ne les compte plus! »

Dans ce livre, Jean-Louis Moncet nous dévoile également la face cachée des grands champions : l’intelligence et l’humour de Pironi, la chute de Senna après qu’il a avoué avoir provoqué volontairement un accident, l’enfer vécu par les équipiers de Schumacher, le charisme de Fangio, le duel sans merci entre Hamilton et Verstappen.

« Je me suis toujours rendu compte que les pilotes ne voient pas toujours le monde comme nous le voyons… »

Une rétrospective inédite et sans concession sur ce sport mythique.

« La Formule 1, ma famille » de Jean-Louis Moncet chez City Editions. Préface d’Alain Prost.

Jost Capito : « Abou Dhabi a eu un impact sur les performances de Latifi »

Jost Capito, Team principal de Williams, considère que Nicholas Latifi a été profondément affecté par son accident qui a conduit au final controversé du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, et par les propos haineux dont il a été victime sur les réseaux sociaux ensuite.

Lors du dernier Grand Prix de la saison 2021, l’accident de Nicolas Latifi à Yas Marina avait provoqué une voiture de sécurité qui avait conduit à la conclusion controversée de la lutte pour le titre impliquant Lewis Hamilton et Max Verstappen. Quelques jours après la finale, le Canadien avait révélé qu’il avait reçu des messages haineux et même des menaces de mort sur les réseaux sociaux.

Le PDG et directeur de l’équipe de Williams, Jost Capito, a expliqué que l’équipe ne voulait pas interférer au cas où les choses empireraient, mais qu’elle a rassuré le pilote canadien et lui a apporté son total soutien en ces temps difficiles.

« Nous devions continuer à lui redonner confiance. Nous lui avons dit qu’il n’y avait rien de mal« , a indiqué Jost Capito dans le podcast High Performance. « C’était ok, mais c’était très difficile car c’était la fin de la saison. Tout le monde part en vacances. Il n’était pas ici tous les jours et nous ne sommes pas trop intervenus mais nous savions ce qui se passait, nous étions au courant. »

« Nous savions qu’il s’était éloigné de ses réseaux sociaux, mais si nous étions trop intervenus, je pense que nous aurions aggravé la situation. »

« C’est quelque chose que chacun doit surmonter par soi-même. Il était pleinement conscient qu’il avait notre soutien, que nous étions absolument convaincus qu’il n’avait rien fait de mal.« 

« L’accident, bien sûr, n’aurait pas dû se produire, mais si vous courez, vous savez que des accidents peuvent arriver« , a poursuivi Jost Capito. « Et nous ne blâmons jamais un pilote pour cela, ça arrive de se crasher. Il faut rester à la maison si vous ne voulez pas avoir d’accident. »

« Je pense que c’était extrêmement difficile pour lui, je pense que ça aurait été dur pour n’importe qui. Et tant qu’on n’a pas vécu ça, on n’a aucune idée de ce qu’on peut ressentir dans cette situation. »

« Même si vous coupez vos réseaux sociaux, vous êtes en contact avec des gens qui sont au courant. Vous savez que ces choses se passent. Vous ne pouvez pas y échapper. »

« Je pense que c’est aussi en partie pour cela qu’il lui a fallu un certain temps cette saison pour trouver sa compétitivité. Je suis sûr que cela a affecté son pilotage après cela. Cela aurait beaucoup affecté mon propre pilotage, j’en suis absolument convaincu.« 

« Je peux donc comprendre cela et c’est pourquoi nous lui avons donné notre confiance et l’avons soutenu toute la saison et nous savions qu’il reviendrait. » a conclu le patron de Williams.

Le pilote canadien occupe actuellement la 21ème place du classement pilotes, derrière Nyck de Vries, remplaçant d’Alex Albon au Grand Prix d’Italie qui a été pressenti pour remplacer Nicholas Latifi chez Williams. Ce dernier n’a pas réussi à marquer un seul point jusqu’à présent cette année et son meilleur résultat cette saison est la 12ème place lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Aston Martin souhaite qu’Alonso pose des questions « inconfortables »

Mike Krack, Team principal d’Aston Martin, souhaite que l’arrivée de Fernando Alonso mette l’équipe au défi pour leur permettre de faire un grand pas en avant la saison prochaine.

Le double champion du monde espagnol rejoindra Aston Martin la saison prochaine dans le cadre d’un contrat pluriannuel pour remplacer Sebastian Vettel, qui lui-même prendra sa retraite à l’issue de la saison 2022. L’équipe britannique a très rapidement été disposée à offrir à Fernando Alonso ce qu’il recherchait puisque l’annonce de son arrivée a eu lieu quelques jours après celle du départ à la retraite du pilote allemand.

L’espoir chez Aston Martin est bien entendu de tirer le meilleur parti de l’expérience et du talent du pilote espagnol, ce que Mike Krack, Team principal voit aussi comme un défi. Le Luxembourgeois a déclaré à nos confrères de Sky F1: « Eh bien, c’est un champion. Il y a une raison pour laquelle certains sont [champions] et c’est parce qu’ils sont très compétitifs.« 

« Ils posent les bonnes questions, ils poussent les équipes à la limite, et nous pensons, pour nous, qu’il est important d’avoir quelqu’un comme ça aussi pour poser des questions inconfortables.« 

« Et ça nous pousse encore plus loin. Je pense donc que pour l’équipe, c’est une bonne chose d’avoir des gens comme ça.« 

Fernando Alonso semble toujours être au sommet de son art au volant d’une Formule 1 et franchira un cap à Singapour en devenant le premier pilote à atteindre 350 départs en Grand Prix. Mike Krack considère que quelqu’un d’aussi rapide et avec autant d’expérience en F1 est un phénomène rare, il sera donc un élément clé pour la progression de l’équipe dans les années à venir.

« Eh bien, tout d’abord, Fernando est super rapide, et je pense que c’est le premier critère. Ensuite, il a très faim, il est très compétitif. Et normalement, avec autant d’expérience, c’est très difficile d’avoir ça donc nous sommes, je pense, privilégiés d’avoir cette combinaison d’expérience, de compétitivité et de rapidité. »

« Je pense donc qu’il fera de grandes choses avec nous et même si ce ne serait pas correct d’estimer maintenant à quelle position nous nous trouverons, je pense aussi que c’est le bon pilote pour notre projet, pour en faire une équipe de premier plan. »

Red Bull fait face à « un énorme défi » en construisant son propre moteur

Le directeur de la performance chez Red Bull, Pierre Waché, a expliqué l’ampleur du défi auquel l’écurie de Milton Keynes est confrontée pour préparer son moteur à temps pour la nouvelle réglementation en 2026.

La prochaine génération de moteurs en Formule 1 consommera beaucoup moins d’énergie et ne produira aucune émission nette de CO2 à l’échappement tout en produisant trois fois la quantité d’énergie électrique de la génération actuelle. Bien qu’elles seront – sur le papier – plus écologiques que celles utilisées actuellement, les unités de puissance montées à l’arrière des F1 à partir de 2026 produiront toujours plus de 1000 chevaux.

Interrogé en conférence de presse à Monza pour savoir quelle est l’ampleur du défi pour Red Bull de préparer son tout premier moteur à temps pour la saison 2026, Pierre Waché a répondu : « Je pense que c’est un énorme défi d’après ce que je peux voir, clairement. »

« Pour le moment, je me concentre sur le championnat actuel, mais clairement, c’est un énorme défi, encore plus lorsque vous partez de zéro comme ils le font. »

« Vous devez tout mettre en place, vous pouvez voir le bâtiment qu’ils ont construit [à Milton Keynes], le nombre de bancs d’essais, le nombre de personnes qu’ils ont maintenant. Dans ce domaine, la courbe d’apprentissage est très grande et le délai d’approvisionnement des pièces est très long. »

Récemment, le constructeur automobile Porsche a annoncé qu’un éventuel partenariat avec l’équipe Red Bull Racing pour entrer en Formule 1 à partir de 2026 en tant que motoriste ne verra finalement jamais le jour. En effet, depuis plusieurs mois, des pourparlers étaient en cours entre Porsche et Red Bull Racing sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1 à partir de la saison 2026, mais ces discussions n’ont finalement mené à rien et l’équipe de Milton Keynes va donc développer seule son unité de puissance.

Renault va dévoiler un show-car hommage à la R5 le 22 septembre

Cette semaine, Renault dévoilera un show-car « spectaculaire » dans le cadre des célébrations des 50 ans de la mythique Renault 5.

Véritable hommage contemporain aux versions sportives les plus mythiques de la Renault 5, cette spectaculaire réinterprétation 100% électrique inspirée de l’univers des jeux vidéo mêlera « exubérance assumée et performances de premier plan », alors que ce nouveau show-car sera présenté uniquement en ligne le 22 septembre 2022.

Le show-car sera ensuite présenté en première mondiale à Chantilly Arts & Elégance Richard Mille les 24 et 25 septembre, puis exposé à partir du 17 octobre au Mondial de l’Automobile 2022 à Paris où le groupe Renault sera présent cette année avec plusieurs premières mondiales dont la très attendue 4L électrique.

Sondage : quel pilote pour remplacer Alonso chez Alpine ?

Alors que le double champion du monde Fernando Alonso va quitter l’équipe Alpine à la fin de cette saison 2022 pour rejoindre Aston Martin, l’écurie du constructeur français n’a pas encore choisi le remplaçant de l’Espagnol.

Le deuxième baquet chez Alpine est l’objet de toutes les convoitises depuis le début de l’été – date à laquelle Fernando Alonso a annoncé qu’il rejoindrait Aston Martin à la fin de cette campagne 2022. Depuis lors, plusieurs noms ont circulé pour remplacer le double champion du monde aux côtés d’Esteban Ocon l’an prochain, mais l’équipe du constructeur français n’a pour le moment toujours pas choisi qui pilotera sa deuxième monoplace en 2023.

Parmi les prétendants au baquet Alpine, on retrouve Daniel Ricciardo, Mick Schumacher, Nyck de Vries ou encore le Français Pierre Gasly qui reste à l’heure actuelle en pole position pour remplacer Alonso chez Alpine en 2023 – certains médias ayant même déjà annoncé qu’un contrat a été signé, mais rien d’officiel jusqu’à présent.

Et vous, quel pilote placeriez-vous aux côtés d’Esteban Ocon en 2023 chez Alpine si vous étiez en mesure de choisir ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires plus bas.


Nyck De Vries confirme des discussions avec Williams, Alpine et Red Bull

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Nyck de Vries, a confirmé être en discussion avec plusieurs équipes de la grille pour un éventuel baquet de titulaire l’an prochain en F1.

De Vries – qui a fait une apparition remarquée au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie en remplacement d’Alex Albon – a confirmé qu’il était actuellement en pourparler avec Williams mais aussi avec l’équipe Alpine depuis le mois de juillet, alors que le Néerlandais – qui va participer à un test au volant d’une Alpine de 2021 la semaine prochaine en Hongrie – a également confirmé la rumeur selon laquelle il aurait rencontré récemment Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« Je ne sais pas trop si c’est une situation de luxe dans laquelle je peux choisir. parce qu’en grande partie, cela échappe à mon contrôle. » a insisté de Vries dans l’émission Humberto op Zaterdag diffusée sur la télévision néerlandaise.

« Je suis en pourparler depuis longtemps avec Williams et j’ai également pu faire mes débuts [avec l’équipe] le week-end dernier [à Monza]. Ce serait une étape logique. Alpine, je suis en contact avec eux depuis juillet et je vais tester pour eux à Budapest la semaine prochaine, je dois m’y rendre lundi. Et comme les médias l’ont dit hier [ce samedi 17 septembre], je suis allé en Autriche pour rencontrer Helmut Marko. Ce sont les faits. »

Le Néerlandais a insisté sur le fait qu’il n’avait aucune préférence concernant un éventuel baquet en Formule 1 et qu’il prendrait ce qu’on veut bien lui offrir : « Partout où je pourrais obtenir un baquet permanent, je serais très heureux. Nous devons voir comment cela évoluera dans les jours et les semaines à venir, car comme je l’ai déjà dit, tout n’est pas sous mon contrôle. »

« Dans ce milieu, tout n’est pas seulement question de performance, mais c’est sûr qu’il y a un élan maintenant [après son week-end à Monza pour Williams]. Cela fait une différence, mais cela ne garantit pas un baquet. Nous ne sommes pas encore si loin. »

L’avenir de Nyck de Vries devrait vraisemblablement se jouer la semaine prochaine une fois le test avec Alpine sur le tracé du Hungaroring de Budapest réalisé. Outre Williams et Alpine, De Vries pourrait très bien se retrouver chez AlphaTauri en 2023 pour remplacer le Français Pierre Gasly qui aurait alors le champs libre pour partir chez Alpine aux côtés d’Esteban Ocon.