Une première victoire pour Mercedes sur le tracé d’Austin cette saison ?

Le Britannique George Russell a désigné le tracé d’Austin aux Etats-Unis comme endroit le plus probable où Mercedes pourrait enfin décrocher une première victoire cette saison.

Depuis le début de la saison 2022, l’équipe championne du monde en titre Mercedes n’a pas encore réussi à décrocher la moindre victoire en Grand Prix – les seize manches déjà disputées ayant toutes été remportées par Ferrari ou Red Bull. Mais avec six courses restantes avant la fin de ce championnat du monde, le temps presse pour Mercedes, qui souhaite plus que tout décrocher au moins une victoire cette année.

Interrogé sur l’endroit qui lui semble le plus probable pour une potentielle première victoire de Mercedes cette saison, George Russell a désigné le tracé du COTA d’Austin, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis qui se déroulera du 21 au 23 octobre.

« Je ne suis pas trop sûr, il n’y a pas trop d’endroit qui me vient vraiment à l’esprit. Singapour pourrait être intéressant, mais historiquement, c’est un circuit sur lequel Mercedes a eu un peu de mal, et nous savons que sur les circuits urbains cette année, nous n’avons pas si bien réussi. » explique Russell, cité par le site du championnat.

« Je dirais probablement peut-être Austin. Je pense qu’Austin pourrait être un circuit qui nous convient mieux, mais je ne sais pas vraiment. »

Depuis le début de la saison, Mercedes n’a pas encore décroché de victoire, mais l’équipe du constructeur allemand a fait de sérieux progrès depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne et a tout de même décroché plusieurs podiums et une pole position à Budapest. Avant le Grand Prix de Singapour, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde avec 174 points de retard sur le leader Red Bull.

Damon Hill souhaite voir une FIA plus « forte » à la hauteur de la F1

Damon Hill espère que la récente nomination de Natalie Robyn au poste de toute première présidente directrice générale à la tête de la FIA améliorera le fonctionnement de la fédération, qui a subi selon lui une nette dégradation au cours des dernières années.

La PDG de la FIA aura plusieurs missions aux cotés de Mohammed Ben Sulayem, actuel président de la fédération, dont celui de réformer l’instance dirigeante du sport automobile au travers d’un fonctionnement plus transparent ou encore obtenir une meilleure performance financière en cherchant à diversifier les sources de revenus.

Mais c’est un autre aspect que Damon Hill, champion du monde 1996 avec Williams, souhaite voir évoluer, car comme le rappelle le Britannique, l’année 2021 a été entachée par plusieurs décisions d’arbitrage discutables, notamment lors du dernier Grand-Prix d’Abou Dhabi qui a vu le titre se jouer dans le dernier tour après une relance de course jamais vue jusqu’ici.

« Notre sport à besoin d’une FIA forte » a déclaré Hill lors dans le podcast F1 Nation « Je pense qu’il y a eu une dégradation de la FIA au fil du temps parce que lorsque Bernie [Ecclestone] dirigeait la F1, il ne voulait pas avoir – et les équipes ne voulaient pas avoir – trop d’interférence. »

« Mais c’est un sport, et ce n’est pas un sport sans une FIA forte, car c’est elle qui établit les règles et son travail est d’appliquer les règlements qui font que les gens ont plus de chances de réussir, et que les choses qui ont mal tourné dans ce sport ne doivent pas se produire, et que les pilotes aient une chance équitable. » ajoute le Britannique.

« Ils mettent également en œuvre la sécurité et font un travail incroyable à cet égard. Beaucoup de choses n’auraient jamais pu passer s’ils n’avaient pas été aussi fermes et ne s’étaient pas battus pour des raisons de sécurité. Et beaucoup de vies ont été sauvées grâce à ce qu’ils ont fait. »

« Mais en ce qui concerne les règlements, je pense que nous avons encore du travail à faire pour que ce sport reste juste et équitable. »

Après la finale très controversée de la saison 2021 qui a coûté sa place à l’ancien directeur de course, Michael Masi, la FIA – sous la présidence de Ben Sulayem – a pris plusieurs décisions importantes, dont celle de mettre en place un ROC (Remote Operations Center) qui n’est rien d’autre qu’un centre de contrôle à distance situé à Genève en Suisse.

  • Les questions de procédure et de réglementation peuvent être soumises au ROC, qui agit à titre consultatif et n’interrompra pas le flux de travail de l’équipe de la direction de course sur place ni ne retardera le processus de prise de décision.
  • Bien que similaire en principe au «VAR» dans le football, le ROC agit comme une ressource de soutien pour l’équipe de la direction de course avec des données comparables à celles de plus de dix matchs de football simultanés, y compris plus de 140 sources vidéo et audio.
  • Le ROC fournit une ressource supplémentaire à la FIA pour rejouer et revoir en profondeur les aspects de la Compétition et les décisions prises afin d’affiner et d’améliorer les procédures pour l’avenir. Il n’a aucun pouvoir réglementaire et ne peut être utilisé pour réévaluer ou modifier des décisions passées.

En plus de ce ROC, la FIA a également mis en place un système de rotation avec deux directeurs de course tout au long de l’année.

Le clan Andretti déterminé à rejoindre la grille de la F1 en 2024

Mario Andretti a insisté sur le fait que son équipe n’abandonnera pas son projet de mettre en place une onzième écurie sur la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024, malgré les difficultés rencontrées jusqu’à présent.

Les efforts d’Andretti pour devenir la onzième équipe sur la grille de la Formule 1 à l’horizon 2024 se poursuivent sans relâche, malgré l’accueil peu favorable de la part de certaines grandes voix du paddock comme le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ou encore le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, qui a récemment déclaré qu’il ne voyait pas l’arrivée d’une onzième équipe comme étant indispensable.

En début d’année, Mario Andretti, le père de Michael, a annoncé que son fils a postulé de façon officielle auprès de la FIA pour former une onzième équipe sur la grille à partir de 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Cependant, après plusieurs mois d’attente, la FIA n’a toujours pas répondu au clan Andretti qui continue de travailler sans relâche pour mettre sur pied ce projet : « Nous travaillons chaque jour sur ce projet, avec l’intention d’être sur la grille en 2024. » a déclaré Mario Andretti dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de Planet F1.

« Nous nous préparons comme si nous avions le feu vert. Donc Michael [son fils] est dessus, et c’est ce que nous nous attendons à faire. Nous n’abandonnons certainement pas. C’est un projet très sérieux pour nous, et nous sommes prêts à faire cet investissement. »

« Honnêtement, [la réponse] a été extrêmement décevante, évidemment, jusqu’à présent. Mais, en même temps, nous essayons simplement de trouver tout ce qui nous est demandé, nous essayons de les satisfaire – je ne sais pas ce que nous pouvons faire d’autre. »

Malgré l’accueil peu favorable de la part de certaines personnes dans le paddock, Andretti a insisté sur le fait que les intentions de son équipe sont « bonnes pour le sport » : « Vous entendez parfois des opinions différentes, de différentes équipes et ainsi de suite, et vous vous demandez pourquoi il y a un manque de respect… »

« Nos intentions sont bonnes pour le sport. Je ne sais pas pourquoi cet investissement ne serait pas bon, surtout quand on envisage une saison de 24 courses l’année prochaine, où ce sera un stress incroyable pour toutes les équipes. Pour être en mesure de vous assurer que vous pouvez garantir une grille complète, si vous avez une équipe qui peut potentiellement abandonner pour une course ou quoi que ce soit, au moins vous avez une assurance avec 11 équipes – c’est 22 pilotes potentiels. »

« Je pense que nous pouvons en être. Nous travaillons simplement dans ce sens et nous avons la ferme intention d’en faire partie. [la réponse négative] est décevante dans le sens où nous essayons de rejoindre la Formule 1 sur le long terme. C’est quelque chose que nous pouvons garantir. Quand vous faites ce type d’investissement – vous n’allez pas entrer et sortir. »

« C’est un gros investissement et dans n’importe quelle entreprise on pourrait penser que vous serez le bienvenu. Mais nous nous battons toujours, nous essayons de voir si nous pouvons satisfaire tout ce qu’ils demandent. Faites-nous venir là-bas et nous le ferons. C’est donc tout ce que nous pouvons faire. »

Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons Andretti ne reçoit pas l’accueil escompté de la part d’autres équipes de la grille, Mario Andretti a répondu : « Je ne sais pas, j’aimerais le savoir. »

« Je ne sais pas quelle est la raison pour certaines de ces personnes mais, honnêtement, ce n’est jamais facile. Nous avons la volonté de continuer à nous battre parce que nous croyons que c’est une bonne chose pour nous. Nous voulons contribuer, le sport a été tout pour nous dans nos vies professionnelles et je pense que nous voulons pouvoir contribuer et continuer à le faire. »

« Nous croyons en ce que nous essayons de faire, et c’est important. Nous travaillons, travaillons, travaillons, sous tous les angles possibles – il y a beaucoup de possibilités qui existent pour continuer. C’est à toute vitesse. »

Le mois dernier, Andretti a annoncé la construction d’un tout nouveau siège social près d’Indianapolis pour un investissement global d’environ 200 millions de dollars. Ce nouveau bâtiment abritera les opérations des programmes d’IndyCar, Indy Lights et IMSA, ainsi que d’autres futures initiatives (la branche F1, ndlr). Le bâtiment abritera le département recherche et développement d’Andretti Technologies. Le campus collaboratif mettra en vedette des technologies modernes et créera un environnement de travail et de vie au profit de l’équipe, de ses fans et de ses partenaires.

L’arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 retardée d’un an

Le manque de garanties financières pour l’organisation d’un Grand Prix a retardé l’arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier de la Formule 1 pour 2023, mais les organisateurs ne baissent pas les bras et espèrent toujours qu’un contrat puisse être signé pour 2024.

Depuis plusieurs années maintenant, le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 semble acté, la piste de Kyalami ayant déjà été visitée par les officiels de la FIA. Cependant, l’Afrique du Sud ne fait pas partie du calendrier de la saison 2023 publié il y a de cela quelques jours par la Formule 1, notamment parce que les garanties financières demandées pour l’organisation d’un tel événement ne pouvaient pas être fournies par le promoteur local nommé par la F1.

« La raison pour laquelle l’événement de Formule 1 n’aura pas lieu en 2023 est que le promoteur local nommé par la Formule 1 n’a pas pu répondre aux exigences de garanties financières. » explique Anton Roux, président de Motorsport South Africa, au South African News 24.

« Le problème ici, ce n’est ni la faute de la FIA, de la Formule 1, de Motorsport South Africa ou du gouvernement, mais c’est simplement parce que le promoteur local n’a pas pu répondre [aux exigences de garanties financières]. »

Anton Roux explique que le plan désormais est de trouver un autre promoteur local pour faire en sorte d’inscrire l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 à partir de 2024 : « Désormais, nous devons remplacer le promoteur local, mais je suis à peu près certain que nous serons au calendrier 2024. »

Roux estime que le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la catégorie reine sera bénéfique à la fois pour le pays, mais aussi pour le sport lui-même : « Nous devons créer plus de héros sportifs à suivre pour nos enfants et je pense que cela sera très bénéfique pour le sport automobile Sud-Africain. »

« Tous ces enfants doivent voir un Lewis Hamilton ou un Max Verstappen. Nous devons créer une aspiration. Un autre avantage que nous avons en Afrique du Sud, c’est que nous sommes sur le même fuseau horaire que l’Europe. Donc, du point de vue d’un téléspectateur, cela promet une plus grande audience. »

Une femme sur la grille de la F1 d’ici cinq ans ?

Jamie Chadwick est toujours déterminée à atteindre la Formule 1 dans les cinq prochaines années, même si le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, doute qu’une pilote féminine y parvienne bientôt.

La Britannique âgée de 24 ans domine la série W – le championnat de monoplaces réservé aux femmes – et pourrait devenir championne pour la troisième fois lors de la prochaine course programmée à Singapour la semaine prochaine en support du week-end de F1. Il y a quelques jours, Chadwick a pu tester une monoplace Indy Lights avec l’équipe Andretti Autosport à Sebring en Floride, alors qu’elle explore toujours ses options des deux côtés de l’Atlantique.

« Je pense que mon objectif est définitivement d’essayer de le faire d’ici cinq ans. Il y a beaucoup de choses que je dois accomplir durant cette période. » a expliqué Chadwick.

« Mais mon objectif est toujours d’essayer de passer par la bonne série au départ et d’y réussir pour être en Formule 1 d’ici cinq ans. Je sais que si j’ai du succès dans la bonne série, je serai en Formule 1. »

« C’est en tout cas mon objectif pour le moment, essayer de le faire en m’appuyant sur les plateformes que j’ai et en m’appuyant sur les gens qui y croient et qui voient vraiment cela comme étant possible. Si j’ai pu tester avec Andretti, c’est qu’ils y croient. »

« Les options sont ouvertes. La Formule 3, la Formule 2 et l’Indy Lights sont en quelque sorte les options que j’ai envisagées. Des discussions sont en cours en Europe et en Amérique. »

Le mois dernier, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il ne voyait pas une femme concourir en Formule 1 d’ici les cinq prochaines années à moins d’un miracle : « Nous essayons de comprendre comment créer un environnement où les femmes du bon âge peuvent monter dans la bonne voiture. » a déclaré l’Italien.

« C’est le facteur clé, nous travaillons donc là-dessus pour voir ce que nous pouvons faire pour améliorer le système et vous nous verrez bientôt à l’action. Mais je ne vois pas une femme en Formule 1 dans les cinq prochaines années. A moins que quelque chose comme une sorte de météorite n’entre sur la terre, c’est très peu probable. »

Jamie Chadwick, en plus de son rôle de pilote titulaire en Serie W, travaille également pour l’équipe Williams en Formule 1 en tant que pilote de développement. La dernière femme en date à avoir roulé avec une Formule 1 moderne est la Colombienne Tata calderon qui a participé à une séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 2018 avec Alfa Romeo, avant de pouvoir de nouveau rouler quelques semaines plus tard à Fiorano en Italie.

Entre âpres négociations et concessions, Monaco assure sa place au calendrier de la F1

Le président de l’Automobile Club de Monaco a levé (en partie) le voile sur les concessions accordées à la Formule 1 pour pouvoir faire encore partie du calendrier du championnat du monde durant trois années supplémentaires.

A l’instar du village des irréductibles gaulois qui tenaient tête à Jules Cesar, les organisateurs du Grand Prix de Monaco se sont lancés il y a quelques mois dans d’âpres négociations avec les détenteurs des droits commerciaux de la F1, Liberty Media. Après quelques concessions accordées, le Grand Prix de Monaco a finalement réussi à conserver sa place au calendrier de la catégorie reine pour trois saisons supplémentaires, soit jusqu’en 2025.

« L’affaire est close. C’est signé aux conditions qui sont celles que nous avons acceptées, sachant que nous sauvegardons l’essentiel de nos prérogatives et que certaines choses qui ont été dites, comme un contrôle à venir des spectateurs sur les balcons et tersasses ne sont pas faisables matériellement. » explique Michel Boeri, président de l’ACM, en entretien avec Monaco Matin.

« Il faut que ce soit clair et que tout le monde arrête de se faire du souci. En revanche, il reste quelques points de détails comme les ventes de T-shirts sauvages qui ne peuvent pas avoir lieu. On nous impose certains modèles et logos mais ce sont des petites choses par rapport à ce que l’on risquait. »

« Il est vrai que cela n’a pas été facile [les négociations], mais contrairement à ce qui a été écrit, par défaut de traduction, on ne sort pas de là « fiers ». On sort de là au mieux soulagés et content d’en avoir fini. »

Interrogé sur la durée du contrat signé avec la F1 [trois ans], alors que la plupart des nouvelles destinations signent pour dix ans, Michel Boeri a expliqué qu’il a préféré repartir sur une durée plus courte afin de pouvoir revoir certaines clauses imposées aujourd’hui : « Les trois années ne nous ont pas été imposées, cela a été mon choix. Beaucoup de clauses qui nous sont imposées aujourd’hui doivent être revues parce qu’elles ne sont pas matériellement réalisables. »

« Donc, j’ai préféré imaginer que dans trois ans, ayant goûté aux joies et aux difficultés de l’organisation à Monaco, ces messieurs de la Formule 1 reviendraient peut-être à des sentiments de souplesse. Ce qui est souhaitable pour eux comme pour nous puisque personne n’a envie d’être dans le scandale d’une organisation ratée. »

« C’est une vue de l’esprit de penser que chaque point du contrat doit être exécuté à Monaco. Ayant constaté la difficulté de ces clauses, nous pensons qu’ils seront peut-être très heureux eux-mêmes de modifier le contrat. »

Il a été rapporté au cours des derniers mois que les balcons, hôtels, bateaux et terrasses monégasques allaient être ponctionnés sur leurs activités commerciales durant le week-end du Grand Prix de Monaco. Mais Michel Boeri insiste sur le fait que la Formule 1 ne pourra pas passer outre le droit de propriété de chacun pour espérer tirer des revenus de ces activités.

« Dans le contrat général applicable à tous les Grands Prix, il est dit que toute action commerciale qui se déroule dans des sites autour du Grand Prix sera considérée comme une opération commerciale, puisqu’ils viennent profiter d’un spectacle et qu’ils font payer fort cher les terrasses. »

« Mais le droit de propriété est imprescriptible, inaliénable et intouchable. Je ne vois pas qui pourrait venir chez un particulier pour empêcher des gens de rentrer. Nous verrons à l’usage mais pour nous ce n’est pas l’essentiel et nous n’en avons jamais profité. »

« Désormais certaines manettes seront contrôlées par les propriétaires de la F1 mais dans ce cas précis des terrasses et balcons, non cela ne se passera pas. Il y a d’autres petites choses qui seront touchées. »

Revenant sur les négociations avec les Américains de Liberty Media, Michel Boeri regrette que l’aspect traditionnel et le rapport affectif et historique des choses ont complétement disparu désormais : « Il fut un temps où nous traitions entre Européens et nous savions jusqu’où l’on pouvait aller dans les négociations, avec des questions de traditions qui comptaient. »

« Il y avait une manière de penser les Grands Prix, dont la source est européenne. Cela a été le cas sous Ecclestone. On s’est battus mais on s’est arrangés. Ne parlons pas de Balestre, mais on s’est arrangés aussi. Cela a été plus soft avec Mosley. Et avec Todt nous n’avons eu aucun problème. Aujourd’hui, la question n’est plus envisageable sur le même rapport affectif et historique. Il y a une société qui est là pour gagner de l’argent. Cela n’a rien d’outrageant mais plus ils en gagnent mieux ils se portent. Si un Grand Prix offre cinq fois ce que nous pouvons offrir, normalement il gagne. »

Autre particularité du Grand Prix de Monaco, les organisateurs étaient les seuls jusqu’à présent à fournir leurs propres images à la FOM, mais là encore, la Formule 1 tient à contrôler la réalisation.

« D’une manière relativement subtile. Tous leurs moyens médias sont reportés sur Londres et ils ont quelques petites antennes mais n’ont pas besoin des 52 caméras dont nous avons besoin pour le E-Prix et le Grand Prix historique. Donc le nombre de caméras chez nous a été extrêmement réduit et ils amèneront leurs caméras embarquées, qui forment aujourd’hui l’essentiel de ce qu’ils retransmettent. »

« Le tout sera mixé à Londres et ce que nous avons obtenu, c’est d’avoir un représentant de chez nous qui sera le réalisateur associé. Il n’aura pas les manettes mais sera associé. Ils auront la réalisation sur le positionnement des publicités notamment. »

Après Ferrari, Vettel n’a jamais eu de discussion « sérieuse » avec Red Bull

Sebastian Vettel a révélé qu’il n’avait jamais vraiment eu de discussion sérieuse avec les dirigeants de chez Red Bull en 2020 pour un éventuel retour à Milton Keynes, contrairement à ce que certains médias avaient indiqué à l’époque.

En 2020, la Scuderia Ferrari a annoncé qu’elle stopperait sa collaboration avec Sebastian Vettel pour remplacer l’Allemand par l’Espagnol Carlos Sainz à partir de la saison 2021. Le quadruple champion du monde – qui venait alors de passer sept années à Maranello – s’est soudainement retrouvé sans baquet et a donc entamé des discussions avec plusieurs équipes de la grille. A plusieurs reprises, Vettel a été vu dans le paddock en discussion avec les dirigeants de l’équipe Red Bull, ce qui a alimenté la rumeur d’un éventuel retour de l’Allemand à Milton Keynes – écurie avec laquelle il a décroché ses quatre titres mondiaux dans sa carrière.

En parallèle, Red Bull venait de prendre la décision de se séparer de son pilote Alex Albon et cherchait donc un remplaçant, mais à ce moment précis, Sebastian Vettel pour sa part avait déjà pris la décision de rejoindre la future équipe Aston Martin en remplacement direct du Mexicain Sergio Perez, qui rejoindra finalement Red Bull en 2021.

« J’ai pris la décision de rejoindre Aston Martin avant de savoir qu’Alex [Albon] allait partir [de chez Red Bull], donc ça n’a jamais été vraiment proche. » explique le quadruple champion du monde, cité par le site du championnat.

« Bien-sûr, je connais Christian [Horner], je connais Helmut [Marko], donc c’est sûr, j’ai eu une sorte de brève conversation avec eux, mais il n’y a jamais rien eu de très sérieux. Je savais que si cela avait été une option ou quelque chose de sérieux, nous aurions au moins discuté, mais cela n’est jamais arrivé à ce point. »

« Evidemment, quelques mois plus tard vous pouvez regarder en arrière et dire « si » et « et si », etc…mais je suis satisfait du choix que j’ai fait [de rejoindre Aston Martin, ndlr]. Nous nous attendions à être plus compétitifs l’année dernière et cette année, mais nous ne l’avons pas été, et je suis très satisfait de la façon dont l’équipe a progressé et comment nous travaillons ensemble. »

« Ce n’est pas le genre de chose dont vous pouvez rêver de courir dans les positions où nous courrons, mais ça a été un défi, et je pense que je l’ai accepté tout en essayant d’en tirer le meilleur parti. »

L’an prochain, Sebastian Vettel ne sera plus en Formule 1 puisque le pilote allemand a pris la décision de stopper sa carrière après seize années passées en catégorie reine du sport automobile.

Alex Palou a vécu une expérience « parfaite » au volant d’une F1 McLaren

L’Espagnol Alex Palou a décrit son expérience au volant d’une Formule 1 de l’équipe McLaren comme « parfaite » après avoir réalisé un test privé avec l’écurie britannique sur le tracé de Barcelone il y a quelques jours.

McLaren a organisé un test privé réservé aux jeunes pilotes sur le tracé de Barcelone en Espagne avec, au volant de la F1 de la saison 2021 pour la première fois, les stars d’IndyCar Alex Palou et Pato O’Ward. Alex Palou a décrit sa première expérience au volant d’une Formule 1 comme « parfaite » : « C’est tellement différent de toutes les autres voitures qu’un pilote peut piloter avant la Formule 1 que lorsque vous sortez de la voiture, les premières choses qui vous viennent à l’esprit sont l’accélération et le freinage…des choses basiques, parce que c’est un énorme changement. » a expliqué Palou à SoyMotor.com.

« C’est incroyable. D’abord, j’ai fait une heure juste pour vérifier que tout allait bien dans la voiture, vérifier le baquet et juste me donner un peu de temps pour me familiariser avec la vitesse. Quand j’ai sauté de la voiture, je ne pouvais pas m’empêcher de dire à ma femme Esther et à mon père que cela n’avait aucun sens – pas l’opportunité en elle-même – ce qui n’était pas le cas non plus, mais le comportement de la voiture et à quel point cela a été différent. »

« C’est une accélération sans fin, ça semble continuer encore et encore. Ensuite, quand vous faites plus de tours, vous vous y habituez et vous voyez ou cela se termine…puis il y a le freinage, les virages, c’est tellement parfait. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réussi à rouler à 100% de ses capacités au volant de la McLaren lors de ce test, Palou a répondu : « 100%, non. Il est difficile de tirer le meilleur parti de la voiture avec seulement 500 kilomètres. Vous pourriez le faire, mais cela comporte certains risques. Nous ne cherchions pas à faire un chrono, c’était plutôt une chose progressive. »

« En fin de compte, je suis un pilote de course et c’est une équipe de course, donc ce qui compte le plus, c’est d’aller vite, c’est sûr. Mais je ne pense pas qu’il soit possible de passer d’une IndyCar à une Formule 1 et tirer 100% de la voiture en une seule journée. »

Concernant une éventuelle arrivée en Formule 1, Palou admet que ses chances de devenir titulaire en catégorie reine son minces, mais l’Espagnol – qui a décroché le titre en IndyCar en 2021 – estime avoir mis toutes les chances de son côté grâce à ce test.

« Lorsque vous gagnez en IndyCar – qui est le plus grand objectif que je me sois fixé – les portes s’ouvrent un peu plus et vos objectifs aussi. » a ajouté Palou.

« Je crois que nous avons prouvé aux Etats-Unis que nous pouvions être très rapides sur les ovales, à l’Indy 500 et nous avons remporté le championnat. Alors pourquoi ne pas essayer une Formule 1 ? Faire ce test ne signifie pas que je serai là sur la touche au cas où quelque chose se produirait, mais faire un test vaut mieux que rien, et je voulais essayer une Formule 1 à un moment donné de ma vie, et maintenant je l’ai fait. »

Sondage : quel pilote pour remplacer Latifi chez Williams ?

Alors que le Canadien Nicholas Latifi quittera l’équipe Williams à la fin de cette saison 2022 après trois années passées à Grove, l’écurie britannique n’a pas encore annoncé le nom de son remplaçant pour la saison 2023.

Ce vendredi, l’équipe Williams a confirmé qu’elle ne renouvellerait pas le contrat de Nicholas Latifi à la fin de l’année, ce qui veut dire que le Canadien s’apprête à disputer ses six dernières courses avec l’écurie de Grove à partir du Grand Prix de Singapour. Plusieurs candidats sont sur la liste des potentiels remplaçants de Latifi chez Williams : Daniel Ricciardo, Nyck de Vries, Nico Hülkenberg, Mick Schumacher ou encore Logan Sargeant…Williams ayant indiqué ce vendredi qu’elle annoncerait le nom du futur coéquipier d’Alexander Albon « en temps voulu » .

Et vous, quel pilote placeriez-vous aux côtés d’Alex Albon l’an prochain chez Williams si vous étiez en mesure de choisir ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires plus bas.


La FIA confirme l’inéligibilité de Colton Herta à la Superlicence

La Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé de façon officielle que l’Américain Colton Herta ne recevrait pas de Superlicence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1.

Red Bull considérait le pilote d’IndyCar Colton Herta comme candidat potentiel pour un baquet chez AlphaTauri en Formule 1 à partir de la saison prochaine, mais le jeune homme ne disposait pas des 40 points nécessaires pour l’obtention d’une Superlicence, ce qui a forcé Red Bull à demander une dérogation auprès de la FIA. Cependant – comme l’avait déjà indiqué le Dr Helmut Marko il y a quelques jours – l’instance dirigeante a refusé de déroger à la règle pour Herta.

« La FIA confirme qu’une enquête a été faite via les canaux appropriés qui a conduit la FIA à confirmer que le pilote Colton Herta n’a pas le nombre de points requis pour obtenir une Superlicence FIA. » a indiqué la FIA ce vendredi soir.

« La FIA révise en permanence ses règlements et procédures, y compris en ce qui concerne l’éligibilité à la Superlicence, les principaux facteurs pris en compte à ce sujet étant la sécurité, l’expérience et les performances dans le contexte de cette demande. »

Concrètement donc, Colton Herta ne pourra pas rouler en Formule 1 l’an prochain et l’Américain devrait rester avec Andretti dans le championnat d’IndyCar la saison prochaine.

Un Grand Prix F1 des Caraïbes à Barranquilla en Colombie ?

Le maire de la ville de Barranquilla en Colombie affirme que les discussions avec la Formule 1 pour accueillir à l’horizon 2024 un Grand Prix des Caraïbes sont en bonne voie et qu’un accord de dix ans semble imminent.

Selon le maire de Barranquilla, la Formule 1 serait prête à s’engager sur dix ans pour venir dans sa ville y disputer un Grand Prix des Caraïbes à partir de 2024 ou 2025 sur un circuit semi-urbain : « Ce que nous pouvons dire, c’est que le processus se déroule très bien. »

« Des progrès ont été réalisés dans toutes les étapes précédentes, avant qu’une décision finale ne soit prise. Ils sont déjà venus dans la ville et ils l’ont trouvé très bien. » explique le maire de de Barranquilla lors d’un entretien accordé à Blu Radio.

Jaime Pumarejo a ajouté que l’un des éléments qui pourrait jouer en sa faveur est le fait que l’éventuel Grand Prix de Formule 1 qui serait organisé à Barranquilla ne coûterait pas d’argent aux collectivités : « Le Grand Prix serait autosuffisant, c’est à dire que le développement de la course ne coûterait pas au pays et à la ville, mais au contraire, cela apporterait de l’emploi, du tourisme et de la reconnaissance. »

Toujours selon le maire, deux tracés urbains sont déjà identifiés et les deux auraient déjà été approuvés, alors que l’éventuel contrat avec la F1 serait sur du long terme : « Sur l’un des tracés, la rivière est présente, sur l’autre non. Mais les deux se trouvent dans la zone métropolitaine de Barranquilla. Nous espérons que, si tout ce qui manque est finalisé, nous pourrions parler de 2024 ou 2025 et ce serait signé pour 10 ans. » a ajouté Pumarejo qui précise que le nom officiel de l’épreuve pourrait être le Grand Prix des Caraïbes.

La ville de Barranquilla est située au nord de la Colombie sur la rive occidentale du du Rio Magdalena, le fleuve le plus important de Colombie, à 7,5 km de son embouchure sur la mer des Caraïbes.

Pour battre Alpine, McLaren poursuit son développement agressif sur la MCL36

Alors que McLaren se bat contre Alpine pour la quatrième place au championnat constructeurs cette année, l’écurie de Woking va continuer d’apporter des nouveautés sur sa monoplace lors des six courses restantes.

McLaren étant désormais hors concours pour décrocher le titre constructeurs 2022 (438 points de retard sur le leader Red Bull), l’équipe britannique se concentre à 100% sur la bataille pour la quatrième place actuellement occupée par Alpine qui devance McLaren de 18 points avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde. Dans ce contexte, l’écurie de Woking ne peut rester les bras croisés jusqu’à la fin de la saison et espérer détrôner une équipe Alpine qui apporte des nouveautés sur sa monoplace quasiment tous les week-ends (ce sera à nouveau le cas à Singapour).

Avant d’entamer les six dernières manches de l’année, le directeur technique de McLaren, James Key, nous confirme donc que le plan est d’apporter encore un gros package de nouveautés (peut-être à Singapour), puis « quelques petits packages » à suivre pour les courses restantes.

« Nous avons un autre nouveau package à venir, sur lequel nous travaillons actuellement, puis il y aura quelques petits packages à suivre dans les courses restantes. » nous confirme Key.

Lorsqu’on lui demande si les précédentes mises à jour introduites sur la MCL36 ont toujours fonctionné comme espéré, James Key a répondu : « Tout ce que nous voulions que la voiture fasse en termes de réponse à un design ou à un développement a plutôt bien fonctionné. Au début de l’année, nous avons identifié quelques éléments qui contribueraient à améliorer les performances, et nous avons agi rapidement et de manière proactive. Donc, c’est un vrai crédit pour les personnes impliquées. »

« En ce qui concerne les packages de mises à jour que nous avons réalisés, cela a été une approche agressive. Pour chaque étape de développement, nous avons beaucoup travaillé dessus, et ils durent environ cinq ou six courses, et chaque package a ensuite fonctionné comme prévu, produisant plusieurs dixièmes de performances à chaque étape, nous sommes donc satisfaits. »

James Key admet cependant que si la MCL36 avait été plus performante dès le début de la saison, cela aurait peut-être évité d’introduire de nombreuses mises à jour et c’est justement dans ce cas précis que souhaite se retrouver McLaren l’an prochain : « Si vous démarrez la saison avec une voiture compétitive, vous pouvez adapter vos plans de développement à partir de là et faire moins que ce que nous avons fait tout en étant plus concentré sur les domaines qui, selon vous, seront les plus prolifiques. »

« C’est là que nous voulons être l’année prochaine, car nous ne serions pas en mesure de maintenir ce niveau de développement agressif car il est complet. Nous pouvons apprendre beaucoup de cette année, et l’équipe a fait un excellent travail pour réaliser ce qu’elle a. »

L’équipe Mercedes en F1 a fait rouler ses camions au biocarburant

L’équipe de Formule 1 Mercedes a fait rouler ses camions avec du biocarburant lors des trois dernières courses européennes de la saison (Spa-Zandvoort-Monza) et a ainsi pu réduire les émissions de CO2 de 89%.

Le biocarburant HVO100 a été utilisé dans 16 camions de course Mercedes pour le trajet Spa-Zandvoort-Monza. L’essai a été conçu pour comprendre le niveau d’économie de carbone et l’impact positif qui peut être atteint en utilisant des biocarburants, ainsi que les défis d’approvisionnement à travers l’Europe, pour contribuer au développement de la stratégie de Mercedes visant à maximiser l’utilisation de carburants durables pour les courses européennes de 2023.

L’essai s’est déroulé entre le Grand Prix de Belgique à Spa, le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort et le Grand Prix d’Italie à Monza, soit une distance d’environ 1400 kms. L’analyse menée après la fin de l’essai a montré que l’utilisation du biocarburant HVO 100 a permis d’économiser 44 091 kg de CO2 et de réduire les émissions de fret de 89 %.

L’un des camions de l’équipe Mercedes a d’abord été testé et alimenté avec succès par le biocarburant HVO100 depuis le Grand Prix de Hongrie jusqu’au siège social de Mercedes à Brackley, au Royaume-Uni. À la suite de ce voyage, 13 camions de course qui ont passé l’été en Belgique et trois camions du Royaume-Uni ont utilisé du biocarburant d’origine locale pour parcourir 300 km de Spa à Zandvoort, puis 1100 km de Zandvoort à Monza, seuls les 20 derniers km nécessitant l’utilisation de diesel en raison de problèmes d’approvisionnement.

« La durabilité est au cœur de nos opérations. L’expérimentation de l’utilisation de biocarburants pour notre fret terrestre est un autre exemple de notre engagement à intégrer la durabilité dans chaque décision que nous prenons et les mesures que nous prenons. » a expliqué Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en Formule 1.

« Nous visons à être à la pointe du changement et espérons pouvoir rendre possible l’adoption de technologies durables, car nous sommes tous dans la course vers un avenir durable. »

Le carburant à base d’huile végétale hydrotraitée (HVO 100) est un produit 100 % renouvelable sans carburant fossile dérivé d’huiles végétales, d’huiles usagées et de graisses. L’utilisation de HVO100 peut réduire considérablement les émissions de CO2 et réduire l’impact du fret sur la qualité de l’air local en réduisant les émissions de NOx et de particules.

La bioénergie représente actuellement environ un dixième de l’approvisionnement mondial total en énergie primaire, la demande de biocarburants devant augmenter de 28 % d’ici 2026. Les biocarburants sont déjà utilisés dans le sport automobile, la Formule 1 introduisant cette année l’utilisation des biocarburants E10 dans le cadre de la transition vers un carburant 100 % durable dans les voitures de F1 à partir de 2026.

Nicholas Latifi a apprécié « chaque seconde » passée chez Williams

Nicholas Latifi a très vite réagi à l’annonce de sa non reconduction de contrat faite par l’équipe Williams ce vendredi, le Canadien ayant insisté sur le fait qu’il a apprécié « chaque seconde » de son temps passé au sein de l’écurie britannique.

Latifi a fait ses débuts en Formule 1 en tant que titulaire avec l’équipe Williams en 2020, bien que sa participation à son premier week-end de Grand Prix ait été retardé de quelques mois en raison de la pandémie de Covid-19 (la saison 2020 a débuté en juillet en Autriche). Mais après 55 départs en Grand Prix, marquant 7 points au championnat – y compris ses premiers points au Grand Prix de Hongrie 2021 – les performances de Latifi n’ont jamais vraiment été convaincantes et le fait qu’il soit le seul pilote de la grille à ne pas avoir marqué le moindre point cette saison après seize manches disputées a très certainement fini par sceller son sort.

« Je me sépare de Williams à la fin de l’année et je voudrais profiter de cette occasion pour remercier tout le monde chez Williams – tous ceux qui sont à l’usine et ceux avec qui j’ai travaillé en piste au cours des trois dernières années. » a déclaré Latifi.

« Mes premiers débuts en F1 ont été reportés en raison de la pandémie, mais nous avons finalement commencé en Autriche [en 2020, ndlr] et, bien que nous n’ayons pas obtenu les résultats ensemble que nous espérions, cela a quand même été un voyage fantastique et j’en ai apprécié chaque seconde. »

« Obtenir ces premiers points en Hongrie l’année dernière a été un moment que je n’oublierai jamais, et je vais passer au prochain chapitre de ma carrière avec des souvenirs spéciaux de mon temps avec cette équipe dévouée. Je sais qu’aucun d’entre nous n’arrêtera de fournir tous les efforts jusqu’à la fin de la saison et je suis déterminé à terminer 2022 de manière positive avec ces six courses restantes. »

Nicholas Latifi n’a pas encore annoncé ses plans pour le futur et on ne sait pas si le Canadien sera de nouveau sur la grille de la Formule 1 l’an prochain avec une autre écurie.

Nicholas Latifi quitte Williams à la fin de la saison 2022

L’équipe Williams a confirmé ce vendredi que son actuel pilote Nicholas Latifi quittera définitivement l’écurie à la fin de la saison 2022 de Formule 1, le contrat du Canadien qui arrive à son terme ne sera pas renouvelé.

Nicholas Latifi a fait ses débuts en Formule 1 avec Williams Racing au Grand Prix d’Autriche 2020 et a jusqu’à présent effectué 55 départs en Grand Prix, marquant 7 points au championnat, y compris ses premiers points au Grand Prix de Hongrie 2021. Cependant, les résultats décevants du Canadien au cours des derniers mois (il est le seul pilote à ne pas avoir encore marqué de points cette saison) ont finalement scellé son avenir au sein de l’équipe qu’il quittera donc à la fin de la saison.

« Au nom de toute l’équipe, je voudrais dire un énorme merci à Nicholas pour ses trois années de travail acharné avec Williams. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« C’est un excellent joueur d’équipe qui a une excellente attitude envers ses collègues et son travail et qui est apprécié et respecté dans toute l’entreprise. Notre temps ensemble touche maintenant à sa fin, mais je sais qu’il fera tout son possible pour maximiser ce que nous pouvons faire ensemble pour le reste de cette saison. Nous lui souhaitons bonne chance pour son avenir, à la fois dans et hors du cockpit. »

Après avoir confirmé qu’Alex Albon continuera l’année prochaine et au-delà, Williams Racing annoncera sa composition complète de pilotes 2023 « en temps voulu ». Plusieurs candidats sont déjà sur la liste de l’équipe pour remplacer Latifi l’an prochain, dont le Néerlandais Nyck de Vries qui a particulièrement impressionné lors de sa pige au Grand Prix d’Italie lorsqu’il a dû remplacer à la hâte Alex Albon hospitalisé pour une appendicite.

Avec plusieurs candidats, Haas prend son temps pour choisir son deuxième pilote

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a insisté sur le fait qu’il ne se mettrait aucune pression pour choisir le pilote qui sera aux côtés de Kevin Magnussen l’an prochain en Formule 1, alors que la liste des potentiels candidats s’allonge de jour en jour.

Alors que Kevin Magnussen est assuré de rester dans l’équipe Haas en 2023 après avoir signé un contrat pluriannuel, l’avenir de son actuel coéquipier Mick Schumacher est plus incertain. En effet, le jeune allemand voit son contrat avec l’écurie américaine arriver à son terme à la fin de cette saison et, jusqu’à présent, le directeur de l’équipe, Guenther Steiner, estime les chances de Schumacher de rester dans l’équipe à 50/50, l’Italien insistant sur le fait qu’il prendra tout son temps pour choisir son deuxième pilote.

« Vous vous mettez sous pression et nous n’en avons pas besoin, nous ne jouons que contre nous-mêmes. Nous n’avons en fait aucune pression temporelle, tout le monde a la pression du temps, mais nous n’en avons pas, c’est un avantage qu’on ne peut pas nous enlever. » explique Steiner à RTL.de

Le patron de l’équipe Haas a d’ailleurs insisté sur le fait que la liste des candidats potentiels pour occuper le baquet disponible aux côtés de Magnussen est assez longue, puisque la plupart des pilotes ayant déjà une Superlicence sont considérés par l’écurie américaine, dont l’Allemand Nico Hüllkenberg – actuellement pilote de réserve de l’équipe Aston Martin – et qui n’a jamais caché qu’il cherchait à revenir en tant que titulaire en Formule 1.

« Il y a la plupart des pilotes avec une Superlicence [sur la liste des candidats]. Un homme comme Nico [Hülkenberg] apporte de l’expérience avec lui. » ajoute Steiner avant de préciser que le plus important sera de savoir ce que le futur pilote Haas pourra apporter à l’équipe.

« Qu’est-ce qu’un pilote peut apporter pour contribuer à améliorer l’équipe et nous emmener au sommet ? Combien de risques sommes-nous prêts à prendre ? Vous prenez généralement plus de risques avec un jeune pilote, car vous ne savez pas jusqu’où il peut aller…mais on ne peut pas calculer cela de façon mathématique. »

Un autre « vétéran » pourrait également intéresser Steiner, il s’agit de l’Australien Daniel Ricciardo – qui quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022 – mais le patron de l’équipe Haas a insisté sur le fait que si Ricciardo est intéressé, il devra se manifester : « Dans sa situation, Daniel doit d’abord décider par lui-même quoi faire. Cela n’aurait aucun sens de le persuader de faire quelque chose, il doit décider par lui-même. »

« S’il a envie, il appellera certainement, sinon, il dira probablement qu’il prend un congé sabbatique ou autre chose. » conclut Steiner.

Récemment, un autre pilote expérimenté est apparu comme un potentiel candidat. L’Italien Antonio Giovinazzi a en effet eu l’opportunité de rouler avec la Haas lors des EL1 du Grand Prix d’Italie à Monza et sera de nouveau aux commandes de la VF-22 lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis à Austin au mois d’octobre.

Sebastian Vettel n’exclut pas un retour en F1 dans un autre rôle

Sebastian Vettel n’écarte pas l’idée de revenir un jour en Formule 1 dans un rôle autre que celui de pilote, mais le quadruple champion du monde – qui prendra sa retraite à la fin de cette campagne 2022 – veut dans l’immédiat profiter de sa famille avant de penser à l’avenir.

Après avoir remporté 53 victoires en course, 122 podiums, 57 poles position et quatre titres mondiaux en F1, Sebastian Vettel va clôturer le livre de son illustre carrière à la fin de cette saison 2022. Un choix mûrement réfléchi pour l’Allemand qui est désormais âgé de 35 ans, mais lorsqu’on lui demande s’il pourrait éventuellement envisager un retour dans le paddock dans un autre rôle que celui de pilote, le natif d’Heppenheim a répondu : « Je ne sais pas pour le moment, je n’envisage rien parce que je vais partir. »

« Le temps nous dira ce qu’il est possible de faire – s’il y a une offre de cette nature ou non – et ensuite je verrais comment je me sens. » a déclaré Sebastian Vettel, cité par le site du championnat.

« Je suis assez content de passer plus de temps sur d’autres choses, et j’ai hâte de voir plus mes enfants, des trucs comme ça. Donc, seul le temps dira si je m’ennuie dans trois mois ou dans trois ans. »

La famille justement, le pilote allemand en fait désormais une priorité dans sa vie, lui qui a arpenté tous les circuits du monde en quinze ans depuis ses débuts en catégorie reine : « A côté de la course, j’ai fondé une famille et j’aime être avec eux. » expliquait Vettel lors de l’annonce de sa retraite.

« J’ai développé d’autres intérêts en dehors de la Formule 1. Ma passion pour la course et la Formule 1 vient avec beaucoup de temps passé loin d’eux et prend beaucoup d’énergie. S’engager dans ma passion comme je l’ai fait et comme je pense être juste, ne va plus de pair avec mon souhait d’être un père et un mari formidables. »

« L’énergie qu’il faut pour ne faire qu’un avec la voiture et l’équipe, pour rechercher la perfection, demande de la concentration et de l’engagement. Mes objectifs sont passés de gagner des courses et de me battre pour des championnats à voir grandir mes enfants, transmettre mes valeurs, les aider quand ils tombent, les écouter quand ils ont besoin de moi, ne pas avoir à dire au revoir et surtout pouvoir apprendre d’eux et les laisser m’inspirer.”

Le quadruple champion du monde s’apprête donc à participer à ses six dernières courses en Formule 1 à partir du Grand Prix de Singapour et seul le temps nous dira s’il compte revenir un jour en catégorie reine dans un autre rôle que celui de pilote.

Lewis Hamilton compte bien rester en F1 encore quelques années

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a clairement indiqué qu’il ne comptait pas stopper sa carrière « de sitôt » alors que le Britannique est toujours à la recherche d’un huitième titre mondial en Formule 1. 

Au cours de sa carrière qui a débuté en 2007 avec l’équipe McLaren, Lewis Hamilton a battu de nombreux records et a récemment pris le départ de son 304e Grand Prix en catégorie reine, alors qu’il a égalé le record de titres mondiaux de Michael Schumacher avec ses sept titres. Bien qu’il n’ait pas pu se battre pour le championnat cette saison en raison des difficultés rencontrées par son équipe Mercedes, Hamilton – qui est âgé de 37 ans – dit qu’il se sent au mieux de sa forme et qu’il compte bien rester en Formule 1 encore quelques années.

« Pendant des années il y a eu toutes sortes d’histoires concernant ma retraite, mais pour moi, je me sens en meilleure forme que jamais, parce que je me concentre là-dessus, je suis en forme – j’aime ce que je fait et je ne compte pas m’arrêter de sitôt. » a déclaré Lewis Hamilton, cité par le site de la F1.

« Mon objectif a toujours été d’être avec Mercedes. J’aime le fait d’avoir le long partenariat que nous avons, j’ai l’impression que nous nous lançons dans beaucoup de choses vraiment positives, pas seulement dans le sport, mais aussi à l’extérieur. Je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à faire ensemble, beaucoup de choses à accomplir ensemble, et je veux en faire partie. »

« Je pense que je serai toujours avec Mercedes, jusqu’au jour de ma mort. J’ai l’impression que je peux courir encore longtemps, donc on va s’orienter vers cela. »

Alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette saison, Lewis Hamilton est sixième au championnat du monde des pilotes avec 168 points inscrits, soit 167 points de retard sur le leader Max Verstappen.

Fernando Alonso impressionné par les performances d’Alpine cette saison

Le double champion du monde Fernando Alonso se dit très impressionné par les performances de l’équipe Alpine cette année qui a réussi à surperformer pour mener McLaren au championnat du monde des constructeurs à six courses de la fin de saison.

Alors que le début de saison a été compliqué pour Alpine, notamment à cause de problèmes de fiabilité, l’écurie du constructeur français a peu à peu retrouvé des couleurs et s’est retrouvé à la lutte contre McLaren pour la quatrième place du championnat des constructeurs. A seulement six courses de la fin de la campagne 2022, Alpine est P4 au classement constructeurs avec 18 points d’avance sur l’écurie de Woking, une performance qui impressionne particulièrement Fernando Alonso qui a admis que le doute s’était installé à Enstone en début d’année.

« C’est très impressionnant. Je pense que nous avons commencé la saison un peu inquiets à Bahreïn et lors des essais hivernaux. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site du championnat.

« Nous avons eu des hauts et des bas en termes de performance, mais je pense qu’à partir de l’Australie ou de Djeddah [en Arabie Saoudite], l’équipe a beaucoup grandi et le moteur est également bien meilleur que l’an dernier. »

« Nous avons eu quelques problèmes de fiabilité, mais nous avons plus de puissance que l’an dernier, donc nous acceptons cela. Nous combattons désormais McLaren au championnat des constructeurs et peut-être que c’était un peu un rêve au début de l’année. Donc, je pense que nous dépassons nos attentes par rapport à ce que nous pensions. »

Avant son abandon au Grand Prix d’Italie en raison d’un problème de fiabilité, Fernando Alonso a réussi à terminer dans les points lors de dix manches consécutives. Mais l’Espagnol pense que Alpine a désormais besoin de week-ends plus propres si elle souhaite être en mesure de battre McLaren cette année, alors qu’il ne reste que six courses à disputer.

« Je pense que nous avons eu quelques courses où nous n’avons pas été très chanceux. Même dans cette série de points [ses dix arrivées consécutives dans les points], parce qu’à Barcelone nous sommes partis dernier le dimanche et nous avons quand même marqué des points. »

« Nous devons avoir des week-ends propres, ne pas avoir de problème ni le samedi ni le dimanche, et je pense que ce seront probablement de meilleurs week-ends en termes de points. »

Interrogé sur la perspective de pouvoir monter sur un podium cette saison avec Alpine, Alonso a déclaré : « Je pense que nous sommes au même endroit que nous avons été tout au long de l’année. Je pense que nous sommes juste derrière les trois meilleures équipes [Red Bull, Ferrari et Mercedes, ndlr], donc notre position naturelle est disons, septième, huitième…nous aurons donc toujours besoin de l’aide des voitures de devant [pour espérer monter sur un podium]. »

« Parfois il y a des pénalités comme à Spa et nous partons troisièmes sur la grille…donc, nous pourrions avoir une meilleure position de départ [grâce à des pénalités], mais dernièrement, nous avons fini par nous retrouver dans notre position naturelle. »

L’année prochaine, Fernando Alonso ne roulera plus pour l’équipe Alpine, puisque l’Espagnol a signé un contrat pluriannuel avec Aston Martin où il remplacera directement l’Allemand Sebastian Vettel.

Mieux préparé, Tsunoda est « plus détendu » avant les week-ends de course

Le Japonais Yuki Tsunoda pense qu’il a été mieux préparé physiquement et mentalement dans sa deuxième année en Formule 1, le pilote AlphaTauri affirmant qu’il se sent désormais « plus détendu » avant chaque week-end de course.

Alors que l’équipe AlphaTauri a annoncé ce jeudi matin la reconduction du contrat de Yuki Tsunoda pour une année supplémentaire en 2023, le Japonais a répondu à quelques questions dans l’émission de l’équipe AlphaTauri, Tauri Talk, diffusée en podcast où il a expliqué dans quels domaines il pensait s’être le plus amélioré au cours des derniers mois.

« Eh bien regardez mon ventre, la plus grosse différence a été physique je dirais, en termes de pilotage, je dirais que c’est juste un petit peu. En termes de pilotage, c’est comme ça que je dois aborder les choses, côté mentalité par contre je me suis définitivement amélioré de ce côté-là. Je suis plus en contrôle, je suis plus détendu durant un week-end de course. » a expliqué Tsunoda dans l’émission Tauri Talk.

« Désormais, je sais comment gérer la plupart des situations parce que l’année dernière j’en ai vécu pas mal. De ce côté-là, j’ai définitivement un peu plus d’avantage par rapport à l’année dernière avant les week-ends de course. Je vois une différence sur ces côtés-là. »

Revenant sur son entraînement physique, Tsunoda estime s’être mieux préparé pour la saison 2022 et a là encore ressenti une grande différence : « La préparation que j’ai faite [pour 2022] était bien plus importante que l’année dernière, et j’en ai définitivement ressenti les avantages et une augmentation des performances. Pourtant je déteste ça [s’entraîner physiquement], mais en même temps je sais que je peux avoir une bonne performance en course, donc je continue comme ça. »

Lorsqu’on lui a demandé si l’incertitude entourant son avenir au sein de l’équipe l’avait dérangé au cours des derniers mois, le Japonais a expliqué : « Dès que j’ai mon casque et que je monte dans la voiture, j’oublie toutes ces choses, ce qui est ma force je dirais. Mais en dehors de la course, c’est sûr, surtout sur les trois quatre dernières manches, c’était un peu dérangeant. »

« Mais c’est comme ça, et j’ai une meilleure confiance par rapport à l’année dernière, donc je m’en tiens à ma performance. J’étais concentré pour aider l’équipe, et l’objectif est toujours le même pour le reste de la saison, donc j’ai hâte [de disputer les dernières manches de l’année] et j’ai certainement un meilleur sentiment après l’annonce de ce contrat. »

Avant le Grand Prix de Singapour – dix-septième manche de l’année – Yuki Tsunoda occupe la seizième place au championnat du monde des pilotes.