Callum Ilott ne figure pas sur la shortlist de Haas pour 2021

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a déclaré que le jeune Callum Ilott – qui sera aux commandes de la VF20 ce vendredi pour les EL1 du Grand Prix de l’Eifel – n’est pas sur la liste de l’équipe pour les pilotes 2021.

Steiner rappelle que Ilott fait partie de la Ferrari Driver Academy et que c’est donc à Ferrari de décider pour l’avenir de son jeune pilote.

« Il n’est pas sur la liste parce que c’est un pilote Ferrari. C’est leur pilote, donc il n’est pas sur la liste » a expliqué Steiner ce jeudi aux médias sur le Nürburgring.

« Je ne sais pas ce qu’ils vont faire avec lui, ce qu’ils prévoient avec lui et ainsi de suite. Par conséquent, pour le moment, il n’est pas sur la liste. »

« J’ai beaucoup de respect pour lui car il est deuxième du championnat F2, ce qui signifie qu’il est plutôt bon. »

« Je l’ai rencontré la première fois ce matin brièvement, nous aurons une réunion cet après-midi, donc j’en apprendrai un peu plus sur lui. »

« Je suis très honnête, il n’est pas sur la liste maintenant. Peut-être qu’il sera sur la liste demain, je ne sais pas. Cela ne dépendra pas du résultat du FP1. »

« Bien sûr, s’il fait une chose qu’il ne devrait pas faire, alors il n’est plus sur la liste, comme s’il casse la voiture par exemple. »

Haas n’a pas encore pris de décision finale sur son duo de pilotes pour 2021, car l’équipe considère l’avenir des pilotes Grosjean et Kevin Magnussen, ainsi que d’éventuels pilotes  libres tels que Sergio Perez et Nico Hulkenberg.

Mais Steiner a déclaré qu’il n’y avait eu aucun progrès significatif à signaler dans la prise de décision avant la course de ce week-end.

« Nous y arriverons lentement. Ce n’est pas une tâche facile à faire, mais je dirais que nous y arriverons. »

« Je ne veux pas entrer dans les détails sur le nombre de personnes [sur la liste], mais ce n’est pas sans manquer de respect à qui que ce soit, c’est juste que nous sommes assis ici juste pour parler de quelque chose dont nous parlons depuis deux mois maintenant. »

« Nous y arriverons, et dès que nous le saurons, nous annoncerons qui c’est, et j’espère que ce n’est pas trop loin pour vous et pour moi aussi. »

Limites de la piste : le virage 4 sous surveillance au Nürburgring

La FIA surveillera de près les limites de la piste ce week-end au Grand Prix de l’Eifel qui se disputera sur le tracé du Nürburgring en Allemagne pour la première fois depuis 2013.

Le circuit du Nûrburgring étant considéré comme un tracé « Old School » avec des échappatoires en gravier et de la pelouse, la FIA n’aura qu’à se concentrer sur certains virages ce week-end et notamment le virage numéro 4.

Dans une note d’avant Grand Prix, la FIA précise aux pilotes que: « Si les quatre roues de leur monoplace se trouvent après la ligne blanche du bord de piste, leur temps sera purement et simplement annulé pendant les séances d’essais. »

Pendant la course de dimanche, la FIA précise ce qui suit: 

« Chaque fois qu’une voiture ne parvient pas à négocier la sortie du virage 4 en utilisant la piste, les équipes seront informées via le système de messagerie officiel. »

« À la troisième occasion, un pilote qui n’a pas réussi à négocier la sortie du virage 4 en utilisant la piste pendant le course, recevra un drapeau noir et blanc, toute autre coupure sera alors signalée aux commissaires. »

« Pour éviter tout doute, cela signifie un total de trois occasions combinées et non trois à chaque virage. »

« Dans tous les cas détaillés ci-dessus, le pilote ne doit rejoindre la piste que lorsqu’il est sécuritaire de le faire et sans gagner un avantage durable. »

« Les exigences ci-dessus ne s’appliqueront pas automatiquement aux pilotes qui auront été forcés de quitter la piste, chaque cas sera jugé individuellement. »

Essais de départ : la FIA prévient les équipes au Nürburging

Afin d’éviter toute polémique ce week-end au Grand Prix de l’Eifel concernant les essais de départ, la FIA a publié comme tous les week-ends de course une note dans laquelle il est indiqué avec précision où les pilotes peuvent réaliser des essais de départ.

On se souvient de la polémique au Grand Prix de Russie après que Lewis Hamilton ait reçu une double pénalité pour avoir réalisé un essai de départ avant la course dans une zone non réglementaire.

Le pilote Mercedes a reçu deux pénalités de cinq secondes chacune et son équipe a reçu une amende de 25 000 euros pour avoir donné de fausses indications à son pilote.

Pour le Grand Prix de l’Eifel donc, la FIA précise dans sa note que les essais de départ doivent impérativement être réalisés à droite avant la ligne de fin de limitation à la sortie de la voie des stands sur l’emplacement blanc peint au sol.

La FIA stipule également que les pilotes réalisant des essais de départ à cet endroit devront impérativement laisser suffisamment de place aux autres monoplaces sur la gauche.

Il est également précisé que des essais de départ pourront être réalisés après la ligne de fin de limitation lorsque la piste sera déclarée ouverte pour la course.

Les pilotes devront alors se positionner « après la fin du muret des stands et adjacente à la bande orange sur la barrière de droite ».

« Les pilotes souhaitant réaliser un essai de départ doivent s’arrêter à droite afin de permettre aux autres voitures de passer sur leur gauche. »

« Pendant ce temps, tout pilote dépassant une voiture qui s’est arrêtée pour effectuer un essai de départ peut couper la ligne blanche à laquelle il est fait référence dans l’article 19.1 [il s’agit de la ligne blanche séparant la piste et la voie des stands à la sortie]. »

« Tout pilote franchissant cette ligne doit revenir à droite de celle-ci le plus rapidement possible. »

« Pour des raisons de sécurité et d’équité sportive, les voitures ne peuvent à aucun moment s’arrêter sur la voie rapide à la sortie des stands sans raison justifiable ( un essai de départ n’est pas considérée comme une raison justifiable). »

Ecclestone : Senna est celui qui ressemblait le plus à Hamilton

Bernie Ecclestone s’est amusé à comparer Lewis Hamilton à d’anciens pilotes de F1 tels que Michael Schumacher, Nelson Piquet ou encore Ayrton Senna.

Pour l’ancien argentier de la Formule 1, l’actuel pilote Mercedes Lewis Hamilton est unique en son genre et n’a que très peu de similitude avec d’anciens pilotes de F1, notamment parce que le sextuple champion du monde ne vit pas uniquement pour la Formule 1, contrairement à l’ancienne génération de pilotes.

En effet, en dehors des week-ends de course, Lewis Hamilton s’intéresse et s’implique dans la mode, la lutte contre les discriminations, le racisme ou encore la protection de l’environnement.

Lorsqu’on demande à Ecclestone de comparer Lewis Hamilton à Michael Schumacher par exemple, le Britannique explique : « Schumi pilotait plus ou moins seul dans sa voiture. Hamilton a dieu sait qui pour l’aider en lui disant quelle est la pression de ses pneus, ses vitesses dans les virages. »

« Ca n’a rien à voir avec Hamilton, mais avec tout le monde chez Mercedes, son écurie depuis 2013. » explique l’homme d’affaires en entretien à l’AFP.

« Par le passé, Alain Prost, que j’admire énormément, était tout seul quand la course démarrait. Ca n’est plus le cas aujourd’hui. »

Cependant, Bernie Ecclestone ne veut surtout pas dévaloriser la domination du Britannique au cours des dernières années en F1: « Vous ne pouvez rien dire de mal sur Lewis, vous ne pouvez pas dire qu’il n’est pas bon. »

« Ce n’est pas la question. A quel point est-il bon comparé à un autre? Il est super, super talentueux et figurerait parmi les cinq meilleurs pilotes de ces trente dernières années. »

« Est-il meilleur que Michael [Schumacher] ? Michael aurait-il été meilleur dans la même voiture ? Impossible à dire. »

« Je dirais que Michael, Nelson [Piquet] et les autres sont plus ou moins de la même espèce, alors que Lewis est un peu différent. »

« Les gars que je viens de mentionner ne feraient pas des choses comme Lewis. Je dirais qu’il n’a pas de limite dans ce qu’il fait, la façon dont il s’habille. »

« Si vous ne savez pas que Lewis est pilote de course, vous ne le devineriez jamais. Alors qu’en voyant Nelson et Schumi, vous vous disiez: ce sont des pilotes. L’habit faisait le moine. »

« Ces gars vivaient des vies différentes et ne soulevaient pas des questions comme le fait Lewis. Je ne dis pas qu’il y a quelque chose de mal à ça. Leur vie était leur activité, la course automobile. »

« Pour Lewis, il n’y a pas que ça, ce qui est probablement la manière la plus simple de l’expliquer. »

Pour Ecclestone, le seul « ancien » pilote qui pourrait se rapprocher le plus de Lewis Hamilton serait Ayrton Senna, l’idole du pilote Mercedes décédé en 1994 après un accident sur le circuit d’Imola en Italie.

« Dans l’ancienne génération, Senna est celui qui ressemblait le plus à Lewis en raison de ses croyances religieuses je suppose, car il était ferme à ce sujet. Les autres gars, je ne crois pas qu’ils auraient été prêts à mourir pour des idées. »

Ce week-end au Grand Prix de L’Eifel, Lewis Hamilton aura la possibilité d’égaler le nombre de victoires de Michael Schumacher [91 victoires] s’il remporte la course dimanche sur le Nürburgring.

Jos Verstappen demande à Red Bull une F1 compétitive pour son fils

Jos Verstappen, le père de Max Verstappen, commence à mettre la pression sur l’équipe Red Bull Racing, maintenant que Honda a annoncé son retrait de la F1 à la fin de la saison 2021.

Alors que Red Bull Racing avait misé gros sur son partenariat avec le motoriste Honda et visait clairement le titre de champion du monde d’ici la fin 2021, l’annonce du retrait du constructeur japonais à la fin de l’année prochaine laisse comme un goût amer à Jos Verstappen.

Le père du pilote Red Bull demande désormais à l’équipe de Milton Keynes une monoplace compétitive pour son fils et regrette que 2020 fut une autre année durant laquelle le Néerlandais n’a pas pu se battre pour le titre.

« Je dois dire que j’ai été très déçu de cela, surtout en début d’année. » a déclaré Jos Verstappen à De Telegraaf.

« Ensuite, vous découvrez à quoi ressemble la situation réelle et il n’y a rien d’autre à faire que d’accepter. Mais ce n’est pas ce que vous voulez, vous voulez participer au championnat du monde. »

« Red Bull doit mieux organiser son équipe, découvrir où sont les problèmes et travailler dessus. »

« Nous attendons de voir ce qui va se passer. Il est temps pour Red Bull d’avoir une monoplace compétitive avec laquelle vous pouvez devenir champion. »

« Si Max a une voiture compétitive l’année prochaine, ils n’auront à se soucier de rien. Tel est notre but: devenir champion du monde. »

Ces derniers jours, les rumeurs suggéraient un possible départ de l’équipe de Max Verstappen en raison d’une clause liée au moteur dans son contrat. Mais les dirigeants de l’écurie ont rapidement démenti cette rumeur.

Verstappen lui-même a déclaré cette semaine qu’il était « dommage » que Honda quitte la F1 à la fin de la saison 2021, mais qu’il restait pleinement engagé aux côtés de son équipe pour la saison prochaine.

Pour rappel, le contrat de Max Verstappen a été reconduit jusqu’en 2023 par l’équipe Red Bull Racing, mais comme on le sait, un contrat peut être déchiré en une fraction de secondes en Formule 1.

Le Nürburgring : berceau de la légende des flèches d’argent en F1

Vous ne le savez peut-être pas, mais les fameuses flèches d’argent de l’équipe Mercedes sont nées en 1934 sur le circuit du Nürburgring en Allemagne juste avant le départ de l’Eifelrennen.

En effet, le 3 juin 1934, la nouvelle Mercedes-Benz W25 remporte l’Eifelrennen avec une vitesse moyenne de 122,5 km / h.

La légende raconte que la W25 était légèrement au-dessus de la limite de poids fixée à 750 kg, c’est pourquoi sa peinture blanche a été grattée juste avant le départ de la course pour respecter les limites réglementaires, exposant sa carrosserie brillante – et la première Flèche d’argent est née.

Voici donc l’une des raisons pour lesquelles Mercedes apprécie particulièrement le tracé du Nürburgring qui, en plus d’être une course à domicile pour le constructeur allemand, est également un circuit qui a joué un rôle important dans l’histoire de la marque.

« Nous sommes très heureux de retourner au Nürburgring. C’est une piste de course emblématique qui joue un rôle important dans l’histoire des courses Mercedes. » nous explique Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« C’est là que la légende des flèches d’argent est née en 1934 et nous sommes très fiers d’avoir ajouté quelques chapitres à ce riche héritage. »

« Le Nürburgring me rappelle aussi des souvenirs personnels: j’ai regardé ma toute première course ici sur la piste, c’est là que je suis tombé amoureux de la course automobile. »

« J’ai également participé à de nombreuses courses ici et même tenté le record du tour de la Nordschleife en 2009, ce qui n’était pas ma meilleure idée [Wolff s’est crashé au volant d’une Porsche, voir la vidéo ici]. Donc j’aime toujours retourner sur le Ring. »

« En ce qui concerne le week-end de course lui-même, nous savons également que la météo [voir le bulletin météo automnale] dans l’Eifel peut être assez difficile à cette période de l’année. »

« Il devrait faire froid, ce devrait être pluvieux et venteux – ce qui peut rendre la course très imprévisible. »

« Le circuit est un test complet et exigeant pour la voiture, avec une gamme de types de virages et de vitesses différentes; ce sera un défi amusant d’adapter au mieux la W11 aux exigences du circuit. Ce sera un week-end passionnant. »

La dernière fois que la F1 est venue au Nürburgring en 2013, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position en 1,29.398.

Pour cette édition 2020, l’équipe Mercedes estime que la W11de cette année sera environ cinq secondes plus rapide que la W04.

Horaires GP de l’Eifel

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Red Bull Racing doit faire face à un choix cornélien

Red Bull Racing se retrouve face à un vrai casse-tête désormais après l’annonce de Honda qui quittera la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et qui laissera deux équipes de la grille sans moteur.

L’équipe de Milton Keynes doit impérativement trouver un nouveau fournisseur moteur à partir de 2022 et les solutions ne sont finalement pas si nombreuses pour Red Bull.

La plus logique serait de s’équiper du moteur Renault [ancien partenaire de Red Bull et avec qui la relation s’est légèrement tendue lors des derniers mois], alors que selon les règles, le constructeur français serait obligé de fournir son unité de puissance à Red Bull à partir de 2022 parce qu’il sera le seul fabricant à n’avoir aucun client en F1.

« Si vous voulez un moteur Renault, vous obtiendrez un moteur qu’ils construisent en fonction de leurs besoins. Il est fait sur mesure pour leur châssis. Cela doit nous convenir et nous devrons faire des compromis. » explique Marko, le conseiller Motorsport, à AMUS.

L’Autrichien sait également que développer son propre moteur [comme cela a été évoqué par certains médias] peut rapidement devenir un casse-tête: « Les problèmes commenceraient dès 2022. »

« Il faudrait alors convertir immédiatement le moteur pour le biocarburant. Et nous savons à quel point toute cette technologie est complexe. Ce sont des facteurs dont nous devons tenir compte. »

Ferrari semble être la solution la moins attrayante pour Red Bull sur le papier en raison du déficit de puissance du moteur italien par rapport à la concurrence à la suite d’une directive technique introduite par la FIA pour ralentir un peu la Scuderia qui avait semble-t-il légèrement abusé en 2019 avec le débit de carburant sur son moteur.

Mais comme le stipule Helmut Marko : « La Formule 1 ne peut pas se permettre de voir Ferrari en milieu de peloton encore plusieurs années », ce qui veut dire que le moteur Ferrari pourrait donc redevenir une référence à partir de 2022, date à laquelle Honda laissera Red Bull sans moteur.

Mercedes exclu d’office

Obtenir un moteur Mercedes semble complétement irréaliste, notamment parce que le constructeur allemand fournira en 2021 déjà trois équipes clientes [McLaren, Williams et Aston Martin], plus sa propre équipe d’usine.

De plus, fournir un moteur à son concurrent direct ne devrait guère enchanter les dirigeants de l’équipe Mercedes.

Pas de nouveau motoriste en vue

Helmut Marko exclut également la possibilité qu’un nouveau fabricant tel que Volkswagen, Porsche ou Toyota fasse son entrée en F1 dans les trois ou quatre prochaines années.

« Personne ne veut faire un tel effort pour une période de quatre ans seulement jusqu’à la prochaine réglementation. »

« Tout le monde sait désormais que vous ne pouvez pas arriver et être compétitif tout de suite. La technologie hybride est beaucoup trop compliquée et coûteuse pour cela. »

Autre alternative évoquée, celle de quitter purement et simplement la F1, ce qui est possible pour toutes les équipes ayant signé récemment les nouveaux accords Concorde.

Dans ces accords Concorde, une clause permet à chaque équipe de quitter la Formule 1 à la fin d’une saison : « Evidemment, si nous ne pouvons pas trouver une solution, c’est une option. »

« Max a une clause de compétitivité dans son contrat, mais c’est aussi une promesse de notre part. Sans un moteur avec lequel nous pouvons gagner un championnat du monde, le projet n’est pas intéressant pour nous. »

Le seul espoir pour Red Bull finalement pourrait venir de la FIA et d’un changement de réglementation avant 2026 avec par exemple des moteurs moins complexes.

« Si nous pouvions présenter une nouvelle réglementation moteur, ce serait la meilleure solution. Mais quel intérêt Mercedes aura-t-il à changer quelque chose ? »

« Ils ont un moteur optimal, et avec leur avantage de puissance, ils peuvent utiliser des réglages d’aileron complétement différents. »

« Abiteboul [Renault] ne saura probablement pas s’il devra être pour ou contre, et Ferrari serait probablement prête. »

« Mais en cas de doute, ils voteront à nouveau, et avec cette unanimité idiote, rien ne changera. »

Après son échec avec Ferrari, Vettel n’a pas de regret

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel admet qu’il a échoué chez Ferrari au cours des six dernières années en ne réussissant pas à remporter le moindre championnat du monde en F1 avec l’équipe italienne.

L’Allemand quittera la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison 2020 après six années passées à Maranello, au cours desquelles il pense avoir mené quelques combats inutiles.

« Je ne pense pas que j’aurai des regrets en regardant en arrière. » a expliqué Vettel dans le dernier podcast de la F1, Beyond the grid.

« C’est vrai que j’ai échoué car je me suis fixé la mission et l’objectif de remporter le championnat du monde avec Ferrari, j’ai échoué; Je n’ai pas réussi à faire ça. »

« Il y a des choses que j’aurais dû mieux faire et des choses que j’aurais dû voir plus tôt, des combats que je n’aurais peut-être pas dû mener. »

« Je pense qu’en regardant en arrière, ils [les combats] ne valaient pas la peine d’être menés, si vous voyez ce que je veux dire. »

« Mais encore une fois, une partie de cela était probablement dans ma nature et c’était naturel de le faire, et je pense que j’avais aussi raison dans certains de ces combats et batailles. Peu importe, je pense qu’en fin de compte, c’est comme ça que vous mûrissez et comment vous apprendre. »

« Si je suis juste et dur, alors j’ai échoué. Y avait-il des raisons? Probablement oui mais je ne les accepte pas comme des excuses. »

« Quoi qu’il arrive aussi, je suppose que je me suis mis sur la prochaine étape et sur le niveau supérieur pour me concentrer sur la prochaine chose [Aston Martin]. »

« Encore une fois, je pense que le plus important est que je n’ai pas le sentiment de regretter. Je suis heureux de passer à autre chose… »

« Cela semble être un bon projet et quelque chose dont j’ai décidé de faire partie. C’est très différent de Ferrari, et évidemment, Racing Point telles qu’elle est aujourd’hui, et à l’avenir Aston Martin, va grandir. »

« Je pense que c’est un incroyable défi pour toute l’équipe, et j’espère pouvoir contribuer à beaucoup de choses et bien faire dans la voiture et en dehors. »

A la recherche d’un moteur, Horner étudie « toutes les options »

Christian Horner assure que Red Bull Racing étudie actuellement toutes les options disponibles pour choisir un nouveau fournisseur moteur à partir de la saison 2022, mais le Britannique a écarté l’idée de l’arrivée d’un nouveau motoriste.

Depuis la semaine dernière, on sait que Honda ne fournira plus de moteur à Red Bull et AlphaTauri en raison du retrait de la F1 du constructeur japonais à la fin de la saison 2021.

Ce départ soudain de la catégorie reine oblige Red Bull à trouver un nouveau partenaire moteur à partir de 2022 et l’équipe de Milton Keynes n’a pas beaucoup d’options, puisqu’il ne restera que trois motoristes en F1 à partir de la fin 2021 [Mercedes, Ferrari et Renault].

A la suite de l’annonce du retrait de Honda la semaine dernière, des rumeurs complètement infondées relayées par les médias britanniques suggéraient que le constructeur Porsche pourrait éventuellement faire son entrée en Formule 1 en 2022 et fournir son propre moteur à Red Bull.

Interrogé sur la question, Horner a immédiatement écarté cette idée, notamment parce que le ticket d’entrée en catégorie reine pour un nouveau constructeur est actuellement trop élevé.

« Le coût pour faire venir un nouveau motoriste avec l’actuelle réglementation est simplement bien trop élevé. » a déclaré Horner sur Servus TV.

« Donc, il n’y aura aucun nouveau motoriste tant qu’un nouveau moteur n’arrivera pas sur le marché [peut-être en 2026]. »

« Les coûts de développement sont vraiment très importants. La FIA et Liberty prennent ce problème très au sérieux. »

« Ils ont déjà fait un bon travail sur le châssis, mais désormais nous avons besoin de moteurs homologués et d’un plafond des coûts pour les unités de puissance. »

Porsche est donc définitivement écarté pour Christian Horner, qui n’a pas manqué de caresser son ancien partenaire Renault dans le sens du poil en vue d’une éventuelle négociation avec le constructeur français pour obtenir un moteur à partir de 2022.

« Nous devons réfléchir au partenaire moteur pour 2022. Nous avons besoin de clarté d’ici la fin de l’année. »

« Evidemment, nous devons envisager toutes les possibilités, toutes les options. Mais au final, Mateschitz [le propriétaire de Red Bull] devra décider de la manière de procéder. »

« Il est cependant important pour nous d’avoir suffisamment de puissance pour défier Mercedes dans les années à venir, et évidemment, je comprends pourquoi les gens pensent que nous allons parler à Renault. »

« Depuis la séparation, Renault a changé. Le nouveau conseil d’administration apporte beaucoup d’air frais et des changements. Les choses avancent. »

Max Verstappen rassure quant à son avenir avec Red Bull Racing

La semaine dernière a été marquée par l’annonce surprise du retrait de Honda de la Formule 1 à compter de la saison 2022, laissant les équipes Red Bull et Alpha Tauri à la recherche d’un nouveau partenaire moteur.

Les exigences économiques et une nouvelle orientation stratégique ont été avancées par le motoriste nippon comme justification de ce choix.

Du côté de chez Red Bull, on se dit déjà à la recherche d’un nouveau motoriste pour la saison 2022 et au-delà tout en assurant que son pilote vedette, Max Verstappen, n’a pas l’intention d’aller voir ailleurs.

Souvent critique ces derniers temps concernant les performances de l’unité de puissance japonaise, le Néerlandais semble néanmoins déçu que cette association prenne fin et confirme par la même occasion son intention de continuer avec son équipe l’an prochain.

« C’est vraiment dommage que Honda quitte la Formule 1, d’autant plus que nous avons une bonne relation et que nous voyons vraiment le dévouement des personnes impliquées dans le projet, ce qui a toujours été très important pour moi. » a déclaré le Batave.

« Mais pour le moment, nous restons concentrés et rien n’a changé. Il nous reste encore cette saison et la saison prochaine ensemble sur lesquelles nous concentrer et nous essayons toujours de monter sur le podium à chaque course, c’est un bon objectif pour nous. »

« Nous devons nous assurer de maximiser tous les résultats possibles, à chaque occasion. » assure le pilote Red Bull

Et la prochaine étape arrive ce week-end avec le Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring que Verstappen va découvrir au volant d’une Formule 1 : « Je me sens bien pour débuter le week-end, je me sens très détendu. »

« J’ai hâte de piloter sur une piste que nous n’avons pas encore parcourue avec une Formule 1, du moins pour moi en tout cas. C’est excitant d’aller vers l’inconnu, comme pour le Mugello. » conclut le Néerlandais.

La FIA confirme deux zones de DRS sur le Nürburgring

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a confirmé la présence de deux zones de DRS ce week-end sur le circuit du Nürburging sur lequel se disputera le Grand Prix de l’Eifel.

La première zone de DRS se situe après le virage 11 jusqu’à la dernière chicane du circuit, alors que la zone de détection se trouve 45 mètres avant le virage 10.

La seconde zone de DRS se trouve sur la ligne droite de départ/arrivée avec un point d’activation situé à la sortie du dernier virage, tandis que le point de détection se trouve à la sortie de la dernière chicane 115 mètres avant le virage 15.

La première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel est programmée ce vendredi 9 octobre à 11h00 (heure de Paris).

Plan du circuit

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Sabine Kehm commente les débuts de Mick Schumacher en F1

Sabine Kehm, attachée de presse historique du septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher, va pouvoir assister ce week-end aux débuts officiels du fils de « Schumi » en Formule 1.

Ce vendredi, le leader du championnat de Formule 2, Mick Schumacher, sera au volant de l’Alfa Romeo C39 dans le cadre de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring.

Sabine Kehm, qui est toujours très proche de la famille Schumacher, a commenté l’importance de cet évènement.

« Tout le week-end sera l’occasion pour lui d’avoir un premier aperçu de ce que signifie courir en F1 et de fournir à une équipe ce qu’ils attendent de leur pilote lors d’une première séance d’essais du vendredi. » explique Kehm à nos confrères allemands de RTL.

« Ce sera très excitant pour lui de courir sur un circuit avec Lewis (Hamilton) et Seb (Vettel) et toutes les personnes qu’il connaît naturellement, mais à un autre niveau. »

« Ce n’est pas un test en simulateur, mais lors d’un vrai week-end de course. Je suis donc certaine qu’il s’amusera beaucoup. »

« Pour lui, ce week-end au Grand Prix de l’Eifel va l’aider à absorber et à apprendre le plus possible et aussi comprendre comment les pilotes travaillent aux côtés des ingénieurs et de quoi ils parlent exactement. »

Schumacher en visite à Hinwil

Ocon compte rouler sur la Nordschleife avec sa Megane RS

Le Français Esteban Ocon a retrouvé les points lors de la dernière course en Russie avec une belle septième place à l’arrivée.

Alors que les courses s’enchaînent et que la lutte se resserre au championnat, son prochain arrêt le mène au Nürburgring sur un tracé que le pilote Renault F1 connaît un petit peu pour y avoir déjà roulé dans les catégories inférieures il y a quelques années.

« Je n’ai couru au Nürburgring qu’à quelques reprises dans mes jeunes années. Je me souviens y avoir été en Formule Renault Eurocup en 2012 et j’y avais également fait l’une de mes piges en Formule Renault NEC en 2013. » nous explique Ocon.

« J’étais d’ailleurs monté sur le podium ! La dernière fois que j’y suis allé, c’était lors de la saison 2014 du Championnat d’Europe FIA ​​de Formule 3. J’avais fini troisième d’une des courses. »

« Le premier virage est un véritable défi et il représente une opportunité de dépassement. Il y a plusieurs façons de l’aborder comme il s’agit d’une large épingle difficile à négocier parfaitement. »

« Le deuxième secteur est amusant avec la courbe Schumacher, une montée, un premier gauche-droite rapide, puis un second. »

« Le dernier secteur propose une ligne droite menant à la chicane, puis le dernier virage à droite vers la ligne d’arrivée. »

« Cela sera très rythmé avec une F1 moderne. Nous retrouvons un type de tracé plus classique, correspondant davantage à ceux auxquels nous sommes habitués. »

« Bien que le circuit soit « nouveau » au calendrier, la plupart des équipes et des pilotes y possèdent une certaine expérience. »

« D’une certaine manière, cela devrait être plus simple que le Mugello ou Portimão. Je suis content que le Nürburgring soit de retour. »

« C’est une excellente nouvelle, comme j’aime courir en Allemagne. J’ai la piste sur mon simulateur chez moi et je vais m’entraîner autant que possible. »

Un œil sur le ciel

Pour ce week-end, la météo annonce du froid et des forts risques de pluie au dessus du Nürburging, mais Esteban Ocon se veut confiant avec une RS20 plutôt performante sous la pluie depuis le début de la saison.

« Le temps dans le nord de l’Europe peut être froid et humide à cette saison. Nous verrons ce qu’il se passera, mais je pense que nous sommes parés à toutes les conditions. »

« Cela sera complètement différent pour les pneus et il faudra être sûrs qu’ils soient aux bonnes températures pour les réglages. »

« S’il pleut, nous savons ce dont nous sommes capables. La voiture était performante sous la pluie en essais, mais aussi lors des qualifications en Autriche. »

« Qu’il pleuve ou non, nous essaierons de faire du bon travail et de poursuivre sur notre lancée pour avoir notre mot à dire au championnat. »

Un tour sur la Nordschleife

Le Français admet qu’il aimerait beaucoup pouvoir rouler sur la fameuse boucle nord du circuit du Nürburgring ce week-end, et s’il ne pourra évidemment pas le faire avec sa monoplace, Ocon n’hésitera pas à prendre sa voiture de fonction pour aller se faire plaisir.

« Ce serait tellement génial de pouvoir aller sur la Nordschleife avec les F1 ! Je n’ai jamais piloté sur ce tracé, hormis en jeu vidéo. Peut-être vais-je me laisser tenter par un tour en Mégane R.S. cette année… »

Ocon qui reçoit sa Mégane RS fin 2019

Les horaires du Grand Prix de l’Eifel au Nürburgring

Onzième manche du championnat 2020 de F1, le Grand Prix de l’Eifel se disputera ce week-end [du 9 au 11 octobre] sur le circuit du Nürburgring en Allemagne.

Pas de surprise pour cette saison 2020, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.

Vous pourrez toutefois regarder deux Grands Prix en clair et gratuitement cette année, puisque le groupe TF1 a décidé de retransmettre les Grands Prix du Portugal et d’Emilie Romagne sur sa chaîne TMC [à lire ici]

Pour le Grand Prix de l’Eifel, les trois premières séances d’essais libres seront diffusées sur Canal+ Sport, tandis que les qualifications et la course seront diffusées sur Canal+.

Horaires du GP de l’Eifel 2020 (heure de Paris)

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Alfa Romeo vise la Q2 pour ses deux monoplaces au Nürburgring

Depuis quelques Grands Prix, l’équipe Alfa Romeo réalise des progrès qui lui permettent de se mêler à la lutte pour la Q2 en qualifications.

Selon Frédéric Vasseur, le Directeur sportif de l’équipe, la deuxième partie des qualifications doit-être l’objectif de ses deux pilotes pour espérer se battre pour les points durant la course : « Nous avons vu des signes encourageants lors des dernières courses, mais la confiance en soi ne rapporte pas de point. »

« Vous obtenez ces points en étant dans les dix premiers, et c’est l’objectif que nous devons viser. «  confie le Français.

Le manque de rythme en qualifications de la C39 ne permet pour le moment pas à Kimi Raïkkonen et Antonio Giovinazzi de se mêler à la régulière à la lutte pour les points.

Le travail effectué le samedi par l’équipe Alfa Romeo doit, de ce fait, être plus consistant : « En fin de compte, nous savons que nous pouvons mettre deux voitures en Q2 et cela doit être notre objectif. Si nous faisons cela, nous pouvons jouer un rôle dans la bataille pour les dix premiers le jour de la course. » explique Vasseur.

Cependant, les conditions météo changeantes annoncées pour ce week-end au-dessus de l’Eifel pourraient bien favoriser quelques surprises : « Nous prévoyons que le week-end sera plus froid que ce que nous avons vécu jusqu’à présent, donc trouver la bonne configuration pour ces conditions sera crucial pour être compétitif. »

« La météo de l’Eifel est réputée pour être inconstante, ce qui pourrait mélanger les cartes samedi et dimanche et nous devrons être prêts à réagir aux changements de circonstances. » conclut Vasseur.

La visite de Schumacher à Hinwill

Fernando Alonso pourrait rouler avec Renault F1 à Barcelone

Fernando Alonso devrait faire ses débuts avec Renault F1 dès la semaine prochaine dans le cadre d’une journée de tournage [filming day] sur le circuit de Barcelone.

Le double champion du monde – qui fera son grand retour en Formule 1 la saison prochaine avec Alpine F1 Team [nouvelle identité de l’équipe Renault en 2021] – devrait être au volant de la RS20 mardi prochain à Barcelone selon une information de nos confrères de la télévision espagnole Movistar et qui n’a pas encore été confirmée par Renault.

Le pilote espagnol a déjà moulé son baquet il y a quelques jours lors de sa visite à Enstone et à Viry-Châtillon et devrait donc boucler lors de cette journée de tournage [autorisée par la FIA] 100 kilomètres maximum au volant de la monoplace de cette saison, la RS20.

Toujours selon la Movistar, Renault F1 aurait également organisé une demie journée de roulage pour Fernando Alonso au volant d’une monoplace vieille de deux ans, la RS18.

Pour rappel, Fernando Alonso rejoindra l’équipe Alpine F1 Team l’an prochain et deviendra la coéquipier du Français Esteban Ocon en remplacement direct de Daniel Ricciardo, qui rejoindra pour sa part l’écurie McLaren.

TF1 va diffuser deux Grands Prix de F1 sur TMC

Les dimanches 25 octobre et 1er novembre, le groupe TF1 diffusera les Grands Prix F1 du Portugal et d’Emilie Romagne en direct et gratuitement sur sa chaîne TMC comme l’a confirmé TF1 ce mardi soir.

Lors des saisons précédentes, le groupe TF1 diffusait quatre Grands Prix en clair sur ses chaînes (habituellement le Grand Prix de Monaco, de France, de Belgique et d’Italie).

Pour cette saison 2020, les Grands Prix de Monaco et de France ont été annulés en raison de la crise sanitaire et TF1 a donc choisi de retransmettre les Grands Prix du Portugal [25 octobre] et d’Emilie Romagne [1er novembre], qui seront diffusés en clair sur la chaîne TMC.

Les fans pourront retrouver le duo de commentateurs habituel avec Adrien Paviot et Jean-Eric Vergne pour ces deux courses, alors qu’il est bon de préciser que le groupe TF1 ne diffusera que la course pour ces deux Grands Prix (pas d’essais libres et de qualifications).

Ces deux Grands Prix seront évidemment diffusés par Canal+ également, qui détient les droits exclusifs de la F1 pour la France depuis la saison 2013.

Vous pourrez retrouver sur les chaînes du groupe Canal+ toutes les séances d’essais libres des deux week-ends, ainsi que les qualifications, l’émission la grille (juste avant le départ) et bien-sûr la course.

Météo GP de l’Eifel : Des conditions automnales sur le Nürburgring

La F1 prend la direction de l’Allemagne où sera disputé ce week-end (du 9 au 11 octobre) le Grand Prix de l’Eifel sur le très célèbre circuit du Nürburgring.

Emprunté pour la première fois par la Formule 1 en 1951, le tracé du Nürburgring a connu bien des changements au cours des années. Utilisé dans le cadre du GP d’Allemagne (26 occasions), du GP d’Europe (12 occasions) et du GP du Luxembourg (2 occasions), le circuit sera cette année le théâtre du GP de l’Eifel.

Situation générale

Coincé entre l’Anticyclone (situé sur l’Atlantique) et une dépression (en formation au-dessus de la Norvège), l’Allemagne se retrouve au cœur d’un couloir qui laisse descendre de l’air froid et humide venu du Nord. Un premier front froid traverse la région vendredi et un second moins intense est attendu samedi matin.

Vendredi 9 octobre – Essais libres 1 et 2

Les pneus rainurés seront de mise pour cette première journée de roulage. La pluie sera bien présente surtout en matinée.

Une petite accalmie est prévue en milieu d’après-midi et pourrait favoriser les longs relais et éventuellement tester les slicks pour les plus téméraires.

Notons que ce week-end, Pirelli met à disposition des écuries les gommes les plus dures de son spectre à savoir C2, C3 et C4.

Le thermomètre affichera un timide 13°C au plus chaud de la journée avant d’entamer sa dégringolade. Le vent du sud-ouest sera modéré (entre 5 et 15 km/h).

Samedi 10 octobre – Essais libres 3 et qualifications

Après une nuit encore humide et fraîche (il fera 6°C au lever du jour!), le ciel sera toujours très chargé avec de petites averses résiduelles surtout pour la dernière séance d’essais libres.

Le ciel s’ouvrira par la suite et quelques percées de soleil sont attendues à compter de midi mais le risque d’averse demeure bien présent.

Le mercure aura du mal à grimper et un maigre 10°C est attendu pour la séance des qualifications qui débutera à 15h. Le vent sera soutenu entre 15 et 25 km/h et soufflera du secteur Ouest tout au long de la journée.

Dimanche 11 octobre – La course

Le passage du front froid de la veille apportera un air un peu plus sec mais surtout encore plus froid (Rappelons que le circuit du Nürburgring est situé à 620 m d’altitude).

La température avoisinera 5°C en tout début de journée et un timide 9°C est attendu à 14h10 lors du lancement de l’épreuve ! Cela fait bien longtemps qu’une course de F1 ne s’est pas déroulée dans des conditions aussi fraîches et la gestion des pneumatiques en sera grandement modifiée et apportera très probablement son lot de surprises surtout dans le milieu du peloton.

A l’heure où sont écrites ces lignes, le risque de pluie pour la journée de dimanche semble écarté mais nous vous invitons à consulter les prévisions en temps réel sur le site de notre partenaire météo Celinium pour obtenir les toutes dernières prévisions horaires pour le week-end.

Alors qui succédera à Sebastian Vettel (dernier pilote a avoir remporté la course sur ce circuit en 2013)? Est-ce que Lewis Hamilton pourra égaler en Allemagne le nombre de victoires (91) détenues Michael Schumacher?

Réponse dimanche après-midi. On se retrouve dans deux semaines pour les prévisions météo du GP du Portugal à Portimão.

McLaren lance une série de contenus en partenariat avec Mind

Dans la perspective de la journée mondiale de la santé mentale du samedi 10 octobre, McLaren a lancé aujourd’hui une série de contenus en partenariat avec l’organisation caritative Mind, axée sur les défis de santé mentale racontés par les membres de l’équipe.

L’épisode d’ouverture [disponible ci-dessous] de la série peut être visionné sur la chaîne YouTube de McLaren et présente des histoires à la première personne partagées pour la première fois par un certain nombre de membres de l’équipe qui faisaient partie du groupe mis en quarantaine à Melbourne après l’annulation du Grand Prix d’Australie, après qu’un membre de l’équipe McLaren a été testé positif pour le covid-19.

Tout au long de cette semaine et pendant la Journée mondiale de la santé mentale, McLaren sensibilisera et collectera des fonds pour l’organisation caritative de santé mentale Mind afin de soutenir son travail dans la lutte contre la crise de la santé mentale.

Pour voir tout le contenu à venir, assurez-vous de suivre McLaren sur YouTube, Twitter, Instagram et Facebook et téléchargez l’application McLaren.

L’importance d’un démarreur électrique activé par le pilote en F1

Et non, contrairement à ce que peuvent penser la majorité des fans, rares sont désormais les équipes de F1 qui démarrent l’unité de puissance de leurs monoplaces à la main « comme à l’ancienne ».

Depuis des années, vous aviez pris pour habitude de voir le pilote installé dans son cockpit donner le signal d’une main à un mécanicien qui à ce moment-là insérait le démarreur dans un orifice à l’arrière de la monoplace pour lancer le moteur.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, du moins pour les constructeurs qui ont choisi de rendre le pilote capable de gérer cette procédure de manière indépendante, comme l’a fait par exemple Ferrari.

Depuis quelques années, le groupe motopropulseur de Maranello est démarré par le pilote en utilisant l’énergie générée par le MGU-K, à la fois lorsque la voiture est dans le garage et lorsqu’elle est sur la piste.

Par conséquent, le pilote agit exactement comme chacun de nous lorsqu’on démarre le moteur d’une voiture de route, en tournant une clé, à la seule différence qu’en F1 le pilote se contente d’appuyer sur un bouton après avoir exécuté toute une séquence de commandes nécessaires pour démarrer les moteurs hybrides modernes en F1.

Le fait de pouvoir démarrer depuis le cockpit peut vous sembler futile pour une Formule 1, mais en réalité, cela peut s’avérer être décisif lors d’un week-end de Grand Prix et on sait qu’en F1 chaque petit détail peut faire une grande différence à certains moments cruciaux.

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Pour que vous compreniez bien l’utilité d’un tel système, remontons quelques jours en arrière au Grand Prix de Russie lors de la séance de qualifications à l’occasion de la phase finale de la Q2.

Après l’interruption de séance provoquée par le crash de Sebastian Vettel, il ne restait plus que deux minutes et 15 secondes une fois le feu vert déclenché pour pouvoir décoller pour la dernière tentative pour espérer passer en Q3.

Sur la piste de Sotchi, un tour de lancement normal est estimé entre 1 minute et 50 et deux minutes et 20 secondes. Assez pour certains pilotes, mais certainement pas pour les 14 qui restaient en lice à ce moment là.

La position à la sortie de la voie des stands est donc devenue cruciale, comme l’explique Iñaki Rueda, responsable de la stratégie de course.

« La plupart des équipes avaient décidé d’envoyer les pilotes au bout de la voie des stands bien avant de savoir quand la séance reprendrait, précisément parce que l’on savait que la position de sortie serait décisive. »

« C’est ce que nous avons fait avec Charles [Leclerc] qui, une fois aligné, a pu éteindre le moteur en attendant le début de la procédure de redémarrage, en comptant sur la possibilité de le rallumer indépendamment, sans aide extérieure. »

« D’autres concurrents ont fait le même choix mais ont dû faire tourner le moteur précisément parce qu’ils n’avaient pas cette possibilité [de redémarrer le moteur depuis le cockpit] et, étant donné que l’attente était prolongée et que les températures de fonctionnement augmentaient dangereusement, certains pilotes [dont Lance Stroll] ont dû abandonner et ramener la voiture aux stands. »

« D’autres ont même choisi d’attendre dans le garage l’annonce de l’heure de redémarrage pour ensuite tenter de rattraper le temps perdu sur la piste. »

« La possibilité pour le pilote de démarrer seul la voiture peut également être utile à d’autres occasions. »

« Par exemple, si le pilote fait une mauvaise manœuvre et se retrouve avec la voiture à l’arrêt sur la piste avec le moteur éteint, alors il pourrait repartir tout seul, comme cela est arrivé à Charles en Espagne, pour citer un cas. »

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« Sans parler du fait que vous n’avez plus besoin d’emmener les démarreurs sur la grille avant le départ, ce qui – compte tenu de la limitation du personnel présent – vous permet d’être plus efficace. »

« Pouvoir compter sur cette fonctionnalité permet de gagner du temps mais aussi de sauver une course! »

Pour information, Ferrari a commencé à travailler sur cette solution à partir de 2017. Les ingénieurs de Maranello ont abattu un travail incroyable pour arriver à trouver le couple nécéssaire pour pouvoir démarrer le moteur V6 turbo, ainsi qu’un niveau de robustesse conséquent du système MGUU-K et de la cascade d’engrenages du moteur soumis à des sollicitations inhabituelles et à un pic de vibrations élevé.

Aujourd’hui, ce système de démarrage électrique est une fonctionnalité devenue standardisée en F1 et presque tous les motoristes pourraient l’utiliser.