McLaren va dans la bonne direction avec son nouveau nez

Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren, a confirmé que le nouveau nez de la MCL35 testé la semaine dernière au Grand Prix de Russie par Lando Norris apporte un gain, ce qui veut dire que l’écurie britannique va dans la bonne direction et devrait donc apporter d’autres nouvelles pièces lors de la prochaine course au Nürburgring.

Le week-end dernier à Sotchi, seul Lando Norris a pu rouler avec le nouveau nez de la MCL35, notamment parce que l’équipe McLaren n’a pas réussi à fabriquer suffisamment de pièces pour la monoplace de Carlos Sainz après son crash au Mugello.

Le directeur de l’équipe de Woking confirme que McLaren va dans la bonne direction avec ce nouveau nez dont le gain est estimé à un dixième sur l’exercice d’un tour rapide.

« Nous voulions acquérir de l’expérience le plus rapidement possible. C’est pourquoi nous avons testé les premières parties du package dès qu’elles étaient disponibles. » explique Seidl, cité par AMUS.

« D’après les résultats de la soufflerie, le nouveau nez semble être la bonne voie à suivre. Il y a plus de potentiel dans le nouveau concept qui, nous l’espérons, nous permettra d’obtenir encore plus de performance. »

« Nous aurons donc plus de pièces à apporter sur la piste progressivement. Nous devons toujours essayer d’être dans la petite fenêtre d’exploitation de la voiture avec la configuration. »

« Si nous réussissons, nous pouvons gagner un dixième. En revanche, si vous faites des erreurs, vous perdez un dixième. »

« Dans un peloton si serré, cela peut faire la différence entre la sixième et la douzième place. De l’extérieur, ce combat est certainement fascinant, mais il nous donne toujours des maux de tête. »

Au Grand Prix de Russie, Carlos Sainz a dû abandonner dès le premier tour en raison d’un crash, tandis que la course de Lando Norris a été justement ruinée par le crash de son coéquipier.

Au championnat du monde, McLaren est toujours troisième après dix courses, mais l’écurie britannique n’a que deux points d’avance sur Racing Point et sept points sur Renault F1. Il reste sept courses à disputer avant la fin de la saison 2020.

Des conditions hivernales attendues au Nürburgring pour le GP de l’Eifel

Les premières prévisions météo pour le Grand Prix de l’Eifel programmé du 9 au 11 octobre sur le circuit du Nürburging en Allemagne ne sont pas très optimistes.

En effet, c’est un temps hivernal auquel devront faire face les équipes et les pilotes la semaine prochaine en Allemagne avec un risque de pluie très élevé tout au long du week-end et un thermomètre qui ne devrait pas dépasser les onze degrés au meilleur de la journée.

Les premières prévisions à une semaine indiquent de la pluie pour les trois journées de roulage (vendredi, samedi et dimanche) et des températures minimales d’environ 5 degrés en matinée.

Dans ces conditions, et en prenant en compte le fait que la Formule 1 n’est plus venue au Nürburgring depuis 2013, il faudra s’attendre à quelques surprises le week-end prochain pour le Grand Prix de l’Eifel, onzième manche du championnat 2020 de F1.

Bien entendu, ces prévisions à une semaine ne sont pas fiables à 100% et un bulletin météo complet pour le Grand Prix de l’Eifel sera publié dans la semaine sur F1only.fr, comme avant chaque épreuve du championnat.

Grille de départ inversée : « la F1 ne doit pas avoir peur d’essayer » dit Horner

Opposé à l’introduction d’une grille de départ inversée en F1, le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime cependant que l’idée pourrait être testée dans une course ne comptant pas pour le championnat du monde.

Depuis le début de la saison 2020, certains circuits visités par la F1 accueillent non pas une mais deux courses, comme ce fut le cas en Autriche, à Silverstone ou comme ce sera le cas à Bahreïn dans quelques semaines.

L’idée de la Formule 1 était donc de remplacer la séance de qualifications du second week-end par une grille de départ inversée en fonction du classement du championnat du monde.

Cette idée n’a finalement jamais été retenue, notamment parce que la F1 avait besoin de l’unanimité des équipes, et que Mercedes s’y était fermement opposée.

Lorsqu’on interroge à nouveau Christian Horner sur la faisabilité d’une telle initiative, le Britannique reste toujours convaincu qu’il ne s’agit pas d’une bonne idée, mais aimerait au moins que la Formule 1 essaie une fois pour voir le résultat.

« Je suppose que c’est contradictoire à bien des égards. Le coureur qui est en vous et le puriste dit que c’est absolument la mauvaise chose à faire et puis bien sûr, lorsque vous voyez une course comme Monza, cela remet en évidence que le fait de mélanger les choses est bon, et la meilleure façon serait une grille inversée. » explique Horner.

« Evidemment, c’est artificiel. Mais lorsque vous avez la voiture la plus rapide qui commence à l’avant de la course, vous n’avez pas besoin d’être un spécialiste pour comprendre que dans de nombreux cas ils resteront à l’avant de la grille. »

« Je pense donc que la Formule 1 ne devrait pas avoir peur d’essayer quelques chose de différent. S’il y avait l’occasion d’organiser une course hors championnat, si nous pouvions essayer quelque chose de ce genre, il serait intéressant de voir quel serait le résultat. »

« Mais si vous ne le faites pas, vous ne pouvez pas savoir et je pense qu’il est très facile de rester dans son coin et de dire ‘c’est ridicule, ça ne marchera pas’. »

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« Le puriste en moi dit la même chose, mais parfois dans la vie, vous devez essayer des choses et voir quel est le résultat et si cela pourrait être fait d’une manière qui n’affecte pas le championnat, parce que je ne vois pas comment vous pouvez avoir une règle différente pour une course. »

« Mais peut-être qu’une course hors championnat, ou une course invitée…Nous avons tous ces superbes nouveaux circuits qui veulent des courses cette année et pour lesquels nous n’aurons pas de place à l’avenir. »

« Si un événement était sélectionné pour essayer un format différent, pour essayer quelque chose de totalement différent, qu’aurions-nous à perdre? »

Récemment Ross Brawn, le manager sportif de la F1, a déclaré que la Formule 1 allait étudier de nouveau cette idée pour une possible introduction en 2021.

Red Bull cherche un nouveau motoriste « depuis longtemps »

Helmut Marko, conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, assure que Red Bull travaille dans « tous les sens » pour trouver un nouveau fournisseur moteur à partir de la saison 2022 à la suite du retrait de Honda à la fin de l’année 2021.

Ce vendredi, Honda a annoncé officiellement son retrait de la Formule 1 à la fin de la saison 2021, laissant les deux équipes Red Bull et AlphaTauri sans fournisseur moteur à partir de cette date.

Red Bull – qui était au courant de la décision de son partenaire Honda depuis quelques semaines maintenant – travaille donc en coulisses depuis un certain temps pour trouver un nouveau motoriste et n’écarte évidemment aucune option, ni même celle de faire appel à Renault.

« Toutes les options seront étudiées, puis Red Bull décidera de ce qui se passera. » affirme Helmut Marko dans des propos relayés par Speedweek.

« Je le répète, nous regardons, nous présenterons un concept, puis une décision sera prise. Nous recherchons toutes les possibilités. »

« Nous travaillons dans toutes les directions car nous connaissons la décision de Honda depuis longtemps. »

Lorsqu’on lui demande depuis quand il est au courant de la décision de Honda, Marko répond: « Longtemps, pendant la saison en cours »

Red Bull – comme les autres équipes de la grille – a récemment signé le nouvel accord Concorde et s’est donc engagée en F1 jusqu’en 2025 au moins.

Lorsqu’on lui demande si la décision de Honda peut éventuellement changer la donne pour Red Bull, Marko rappelle qu’il y a une option qui permet à chaque équipe de quitter la F1 à la fin de chaque saison.

« Nous pouvons annuler notre contrat chaque année. Il existe une option pour partir à la fin de chaque année, mais cela n’est pas notre priorité. »

« Désormais, le tri [au niveau des motoristes] est fait et lorsque nous aurons tous les éléments, Mr Mateschitz [le propriétaire de Red Bull] décidera. »

Enfin, lorsqu’on lui demande si Red Bull est prête à s’assoir de nouveau à la table des négociations avec Cyril Abiteboul, le team principal de Renault, l’Autrichien répond: « Tout sera étudié. Si nous avons des résultats, nous verrons. » 

Helmut Marko a également indiqué que la décision de Red Bull serait annoncée d’ici la fin de l’année au plus tard.

Lewis Hamilton : « Je ne suis qu’un humain »

Lewis Hamilton a admis qu’il peut ne pas toujours faire les choses correctement suite à ses commentaires critiques lors du GP de Russie, mais dit qu’il n’est « qu’un humain » et a juré d’apprendre d’un week-end frustrant.

Après avoir reçu deux pénalités distinctes de 5 secondes pour avoir réalisé des essais de départ dans une zone non réglementaire avant la course à Sotchi dimanche dernier, Hamilton, qui a terminé troisième, a qualifié la décision de « ridicule » et a déclaré que les stewards de la FIA essayaient juste de « le freiner » dans sa quête d’un septième titre.

A la suite de ses commentaires, Lewis Hamilton s’est expliqué sur les réseaux sociaux et a présenté en quelque sorte des excuses officielles aux membres de la FIA.

« Je ne peux pas toujours faire bien les choses face à l’adversité. Je ne réagis pas toujours comme vous le souhaitez lorsque les tensions sont fortes, mais je ne suis qu’un humain après tout et je suis passionné par ce que je fais. » a écrit le pilote Mercedes.

« J’apprends et je grandis chaque jour, et je vais tirer mes leçons et continuer à me battre pour la suivante. » 

« Merci à ceux qui continuent à me soutenir et se battent avec moi. Nous nous levons toujours! »

L’équipe Mercedes, dont les instructions radio ont joué un grand rôle dans la prise de décision des commissaires d’infliger deux pénalités à Hamilton, a soutenu le Britannique après la course.

Interrogé sur les commentaires tenus par Lewis Hamilton, Toto Wolff, directeur de l’écurie, a expliqué: « Je pense que Lewis a fait face à beaucoup d’adversité dans sa vie et pour nous tous, la pénalité semble un peu sévère. »

« Jamais auparavant une infraction dans un tour d’avant-course ou de reconnaissance n’a été sanctionnée par une pénalité en course. »

« Les choses vont durement contre lui parfois. Je suppose que si vous êtes le meilleur pilote, vous devez l’accepter. »

Au final, Lewis Hamilton a été pénalisé de deux fois cinq secondes, mais n’a pas écopé de points de pénalité sur sa super licence.

Quelques heures après l’arrivée de la course, les commissaires de la FIA ont pris la décision de rendre ses points à Hamilton et d’infliger plutôt une amende de 25 000 euros à l’équipe Mercedes pour lui avoir donné de mauvaises instructions dans la radio avant la course.

Horner « certain à 100% » que Max Verstappen sera chez Red Bull en 2021

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, est certain à 100% que Max Verstappen sera chez Red Bull l’an prochain.

Ce vendredi, Honda a annoncé son retrait de la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et a expliqué sa décision par le fait que le constructeur souhaitait investir massivement dans l’électrification de sa gamme d’automobiles.

Bien que l’annonce ait fait l’effet d’une bombe cette semaine, les dirigeants de l’équipe Red Bull Racing ont été informés par Honda de cette décision au mois d’août et savaient donc le week-end dernier au Grand Prix de Russie que le motoriste japonais allait annoncer son retrait cette semaine.

A Sotchi le week-end dernier, il a été demandé à Christian Horner s’il lui semblait réaliste de penser que Max Verstappen peut quitter Red Bull à la fin de cette saison, notamment parce que les objectifs de l’équipe n’ont pas été atteints et parce qu’une clause contractuelle dans le contrat le liant à Red Bull pourrait être activée par le pilote.

Christian Horner – qui était déjà au courant que Honda allait faire son annonce cette semaine – a répondu: « Le contrat entre le pilote et l’équipe reste confidentiel. »

« Il y a toujours des spéculations à ce sujet, mais je suis certain à cent pour cent que Max Verstappen sera dans une voiture de course Red Bull l’année prochaine. »

Pour rappel, Max Verstappen a signé un contrat avec l’équipe Red Bull jusqu’en 2023. Mais comme tous les contrats en F1, celui-ci possède une clause particulière en lien avec les objectifs de l’écurie et cette clause peut être activée par l’une des deux parties en fonction des résultats.

Cependant, il semble improbable que Max Verstappen puisse rejoindre une autre équipe l’an prochain, puisque les baquets dans les meilleures équipes sont désormais occupés, hormis celui de Lewis Hamilton qui n’a toujours pas signé de prolongation de contrat avec Mercedes.

Cette année, l’objectif de Red Bull était clairement de se battre pour le championnat du monde, mais après les dix premières courses de la saison, l’équipe de Milton Keynes occupe la seconde place au classement constructeurs avec tout de même 174 points de retard sur Mercedes.

Au classement des pilotes, Max Verstappen occupe la troisième place avec 77 points de retard sur le leader Lewis Hamilton.

En ce qui concerne 2021, Honda a indiqué ce vendredi que son retrait à la fin de la saison 2021 ne changerait rien au fait qu’un nouveau moteur plus puissant serait introduit l’an prochain pour Red Bull et AlphaTauri et que l’objectif premier restait de se battre pour le championnat du monde avec Red Bull pour la dernière campagne en F1 de Honda.

Le GP d’Australie souhaite conserver sa date en mars en 2021

Le directeur du Grand Prix d’Australie, qui se déroule à Melbourne, souhaite avant tout conserver sa date au mois de mars au calendrier 2021 de la F1.

Cette année, le Grand Prix d’Australie a été annulé à la dernière minute [quelques minutes avant la première séance d’essais libres] et n’a jamais été reprogrammé en raison de la crise sanitaire.

Le calendrier de la saison 2021 de F1 devrait être publié au mois d’octobre et Andrew Westacott espère que Melbourne figurera bien au calendrier en tant que course d’ouverture de la saison.

« Nos discussions avec la Formule 1, ainsi qu’avec la Dorna – qui gère le MotoGP – sont régulières et très, très positives à tous les égards. » indique Andrew Westacott, le directeur du Grand Prix d’Australie à Speedcafé.com.

« De ce que je sais pour les deux championnats, c’est qu’ils ont l’intention de publier leur calendrier 2021 d’ici la mi-octobre ou la fin octobre. »

« Ce que cela signifie pour la Formule 1, c’est que Melbourne sera dans sa traditionnelle place d’ouverture de la saison en mars sur le calendrier provisoire. »

« Ce que cela signifie pour le MotoGP, c’est que Phillip Island sera dans son emplacement traditionnel à la fin octobre sur le calendrier du MotoGP, alors qu’ils seront tous les deux sortis d’ici la fin octobre. »

Westacott insiste sur le fait que les mesures sanitaires pour faire face à la pandémie de Covid-19 seront évidemment mises en place à Melbourne pour pouvoir accueillir la F1 en toute sécurité.

« Nous adoptons une approche qui, si vous vouliez utiliser les mots, est modulaire, extensible, adaptable, flexible, et elle doit être sensée et très, très sûre. »

« En ce qui concerne le développement de ce calendrier et, par conséquent, le verrouillage de la course, nous devons être flexibles, et nous devons être sensés et sûrs. »

« Tout est finalement axé sur la santé, mais l’état de Victoria fait un excellent travail pour faire baisser les chiffres. »

« Mon approche optimiste est que nous serons prêts à accueillir des spectateurs à Albert Park fin mars. »

« Je regarde ce que font la Formule 1 et le MotoGP. Techniquement, il y a 31 courses dans 14 pays différents, et la Formule 1 et le MotoGP ouvrent la voie dans un environnement de sport automobile international. »

« En Australie, le Supercars fonctionne très efficacement, nous pensons donc que nous pouvons organiser un grand événement en mars. »

« Le Grand Prix Corporation d’Australie, le gouvernement et la Formule 1 devront tous se rendre compte que les décisions doivent être prises aux alentours de Noël. »

« Une fois que le calendrier provisoire sera publié en octobre, en tant que première course, il ne faudra pas plus d’un mois avant que cela soit finalisé et verrouillé. »

« Ce sera, évidemment, une décision collective, mais une fois qu’elle sera verrouillée, nous devons nous y engager, car il n’est dans l’intérêt de personne d’annuler le mois de mars de cette année. »

Bien que le directeur du Grand Prix d’Australie se montre optimiste pour accueillir la F1 en mars à Melbourne, il est également conscient qu’une autre date pourrait être décidée.

« C’est une hypothèse pour le moment, et à ce stade, la premier choix est de le faire en mars comme ouverture de la saison. »

« L’économie de Melbourne doit être relancée. Nous devons faire confiance aux opérateurs touristiques et aux organisateurs d’événements, et nous devons redémarrer une industrie qui contribue énormément à l’économie de l’État. C’est beaucoup mieux de le faire en mars. »

« Si les circonstances changent, nous devons faire preuve de souplesse et changer avec ces circonstances, mais pour le moment, nous allons bel et bien figurer sur ce calendrier provisoire pour mars. »

Un début de saison à Bahreïn ?

En off, il se dit que la saison 2021 pourrait débuter à Bahreïn si la crise sanitaire impose des restrictions trop sévères en termes de logistique.

Dans ce cas-là, les équipes pourraient participer à seulement trois journées d’essais hivernaux à Bahreïn [les monoplaces resteront les mêmes l’an prochain], alors que la saison débuterait quelques jours plus tard sur le même tracé.

Ce scénario n’est pour le moment qu’une simple hypothèse, mais pourrait bien devenir une réalité en fonction de la situation sanitaire dans le monde d’ici le début de l’année prochaine.

Mick Schumacher a moulé son baquet chez Alfa Romeo

Ce vendredi, le leader du championnat de Formule 2, Mick Schumacher, a moulé son baquet chez Alfa Romeo en vue de sa première participation à une séance d’essais libres dans le cadre d’un Grand Prix de F1 le week-end prochain au Nürburgring.

Le pilote allemand a passé la journée de vendredi à Hinwil en Suisse au sein de l’usine Alfa Romeo, alors que cette semaine, Schumacher a pu piloter une Ferrari de la saison 2018 sur la piste de Fiorano en Italie avec deux de ses camarades de la Formule 2: Robert Shwartzman et Callum Ilott.

Vendredi prochain, Mick Schumacher remplacera le titulaire Antonio Giovinazzi au volant de l’Alfa Romeo C39 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, tandis que Callum Ilott remplacera Romain Grosjean au même moment au volant de la Haas VF20.

Robert Shwartzman pour sa part devra attendre le dernier Grand Prix de la saison 2020 à Abou Dhabi pour participer à sa première séance d’essais libres en F1.

Rappelons que Mick Schumacher est largement pressenti pour remplacer l’Italien Antonio Giovinazzi l’an prochain chez Alfa Romeo. Selon les dernières rumeurs, l’Allemand deviendrait le coéquipier de Kimi Raikkonen pour sa première saison en F1.

La F1 peut devenir « hors de propos » pour les constructeurs automobiles

Selon l’ancien directeur marketing de Red Bull, Mark Gallagher, la F1 risque désormais de devenir hors de propos pour les grands constructeurs automobiles.

Ce vendredi, le constructeur Honda a annoncé son retrait de la Formule 1 à la fin de la saison 2021, ce qui veut dire que le motoriste japonais ne fournira plus de moteur à Red Bull et AlphaTauri à partir de 2022.

Honda a justifié sa décision par le fait que le constructeur souhaite désormais investir massivement dans l’électrification de sa gamme, ce qui selon Gallagher, est tout à fait logique.

« La Formule 1 risque maintenant de devenir un peu hors de propos pour les constructeurs automobiles, et en particulier les constructeurs automobiles qui ne sont pas encore investis dans le sport, car le monde des véhicules évolue beaucoup plus rapidement qu’il y a cinq ans à peine. » explique Mark Gallagher, ancien directeur du marketing chez Red Bull, à Reuters.

« Je pense que la décision de Honda, tout en étant choquante, est tout à fait conforme à ce que nous voyons se passer dans le monde. » 

« Pour la Formule 1, cela pose des questions assez fondamentales sur ce qu’ils vont faire au cours des trois ou quatre prochaines années. »

La Formule E, catégorie 100% électrique, en revanche, compte 10 constructeurs cette saison – dont les quatre grands constructeurs allemands: Audi, BMW, Mercedes et Porsche.

Les coûts sont beaucoup moins élevés en Formule E et la catégorie a également un accord exclusif de 25 ans en tant que seule série de monoplace électrique reconnue par la FIA.

Le co-fondateur de la Formule E, Alejandro Agag, a déclaré que si le sport automobile à combustion avait un avenir, l’électrification était une tendance imparable.

« Des choses comme la pandémie de COVID-19 ont en fait accéléré ce processus parce que toute la communauté des affaires parle du fait que le monde post-COVID devrait être un endroit plus vert. » a ajouté Gallagher.

« La Formule 1 se trouve dans une position un peu enviable d’être associée aux technologies basées sur les combustibles fossiles à un moment où le reste du monde évolue dans une direction différente. »

En F1, la prochaine grande modification des règlements au niveau des moteurs est prévue pour 2026, alors que la catégorie reine a déjà défini un plan de développement durable l’année dernière visant une empreinte carbone nette zéro d’ici 2030.

Les moteurs hybrides utilisés en F1 depuis la saison 2014 présentent un taux d’efficience thermique de 50% et produisent plus de puissance avec moins de carburant que les anciens moteurs utilisés en Formule 1.

Pour l’avenir, on parle de e-carburants ou encore d’un moteur 2 temps hybride éco-carburant, alors que l’arrivée de l’hydrogène est également envisagée dans un court terme en F1.

Renault F1 assumera ses obligations si Red Bull a besoin d’un moteur

Ce vendredi, Honda a rendu publique sa décision de quitter la F1 dès la fin de la saison 2021, ce qui veut dire que Red Bull Racing et AlphaTauri devront trouver un autre motoriste à partir de la saison 2022.

Le règlement sportif stipule que « chaque constructeur doit, s’il y est invité par la FIA, fournir au moins trois équipes ».

Mercedes doit fournir quatre équipes l’année prochaine [Mercedes, Racing Point, Williams et McLaren], alors que Ferrari en motorisera trois [Haas, Ferrari et Alfa Romeo], Honda deux [Red Bull et AlphaTauri] et Renault uniquement leur propre équipe d’usine.

Selon les règles donc, Renault aura l’obligation de fournir son moteur à Red Bull Racing et à AlphaTauri à partir de 2022.

Le team principal de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, assure ce vendredi soir que Renault se conformera à la réglementation en vigueur.

« Nous connaissons la réglementation et nous nous conformerons à la réglementation » déclare Abiteboul à nos confrères de Reuters.

Le Français a indiqué que pour le moment Red Bull, qui a remporté quatre titres pilotes et constructeurs d’affilée avec des moteurs Renault entre 2010 et 2013, n’avait pas encore fait de demande et qu’il restait encore suffisamment de temps.

En effet, les règles offrent une fenêtre à partir de mai de l’année prochaine pour que les motoristes informent la FIA des équipes qu’ils ont l’intention de fournir.

« Je suppose que ce n’est qu’à ce moment-là que l’on discutera si Red Bull ne parvient pas à trouver une solution, ce qui, j’espère vraiment, ne sera pas la situation. » a ajouté Abiteboul.

« Lorsque vous participez à un sport, vous devez accepter les obligations qui y sont associées. En ce qui nous concerne, cela fait partie du règlement sportif et nous nous conformerons à cette obligation. »

La relation entre Renault et Red Bull a pris fin en 2019, lorsque Red Bull Racing a pris la décision de passer au moteur Honda.

La F1 confirme dix nouveaux cas positifs Covid-19 cette semaine

La F1 a confirmé avoir détecté dix nouveaux cas positifs Covid-19 cette semaine entre le vendredi 25 septembre et le jeudi 1er octobre sur un total de 1822 tests réalisés.

Ces dix personnes ont évidemment été placées immédiatement à l’isolement et n’ont pas pu pénétrer à l’intérieur du paddock.

La Formule précise tout de même que ces dix personnes testées positives ne font pas partie du personnel de la F1, tandis que la présence du public sur les circuits depuis le Grand Prix de Toscane n’a eu aucune incidence directe.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 25 septembre et le jeudi 1er octobre, 1822 tests pour COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » confirme la F1 ce vendredi soir dans son rapport hebdomadaire.

« Parmi ceux-ci, 10 personnes ont été testées positives. Ceux qui ont été testés positifs étaient tous du personnel auxiliaire. »

« Ces cas ont été gérés rapidement et efficacement sans impact sur l’événement. La présence de fans n’a pas affecté cette situation car le public n’a pas été autorisé à entrer dans la bulle F1 selon notre protocole en vigueur. »

« La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun détails spécifiques concernant les équipes ou les individus ne seront fournis par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Ferrari prévoit d’autres mises à jour sur la SF1000 pour le Nürburgring

Après avoir déjà introduit une petite mise à jour aérodynamique sur la SF1000 pour le Grand Prix de Russie, la Scuderia Ferrari s’apprête à introduire quelques nouveautés supplémentaires sur sa monoplace au Grand Prix de l’Eifel programmé du 9 au 11 octobre.

Les améliorations de Ferrari pour le Grand Prix de Russie incluaient une plaque d’extrémité d’aileron arrière révisée et des modifications de la cape sous le nez avant et des nouveaux bargeboards.

Mais Mattia Binotto a déclaré que ces mises à jours introduites sur la SF1000 en Russie étaient simplement destinées à obtenir une corrélation entre les données récoltées sur le simulateur et celles sur la piste durant le week-end, plutôt que de trouver de la performance ultime.

Binotto a déclaré que la sixième place de Charles Leclerc à l’arrivée du Grand Prix de Russie était davantage liée aux caractéristiques de la piste qu’à la mise à niveau – et a alors révélé qu’il y aurait plus de pièces liées à la performance sur les voitures au Nürburgring la prochaine fois.

« Je ne pense pas que cela soit dû aux mises à niveau… ce n’est pas la raison. Ce sont les caractéristiques de la piste, alors espérons que nous avons retrouvé une certaine compétitivité qui donne l’opportunité aux deux pilotes de concourir pour une meilleure position à l’avenir. » a expliqué Binotto après le Grand Prix de Russie.

« Nous aurons quelques améliorations supplémentaires au Nürburgring, mais encore une fois pas majeures. »

« Mais pour nous, je pense que c’est important pour notre compétitivité. Les améliorations se concentreront principalement sur le diffuseur pour le reste de la saison. »

En parallèle, Binotto s’est dit heureux que l’équipe semble avoir au moins trouvé une bonne direction dans laquelle développer la SF1000.

« Je pense qu’il y a quelques points positifs. Le premier est le résultat. Le deuxième je pense, c’est le rythme relatif en course, certainement avec Charles, c’était un peu plus difficile pour Seb [Vettel a terminé 13e]. »

« Mais je pense que par rapport aux dernières courses au moins, nous sommes un peu plus compétitifs en course. »

« Nous avons apporté de nouveaux éléments, ce n’est pas un grand pas en avant, pas encore suffisant, nous en sommes pleinement conscients, mais il est important d’aller dans la bonne direction pendant au moins le reste de la saison. »

Après dix courses disputées, la Scuderia Ferrari occupe actuellement la sixième position au championnat du monde des constructeurs.

Pour Agag, le retrait de Honda de la F1 est une mauvaise nouvelle pour le sport automobile

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le co-fondateur et président de la Formule E, Alejandro Agag, voit le retrait de Honda de la F1 comme une mauvaise nouvelle pour le sport automobile.

Ce vendredi, le motoriste Honda a annoncé son intention de quitter la Formule 1 à la fin de la saison 2021 pour déployer tout son budget alloué à la F1 dans les nouvelles technologies et l’électrification de sa gamme d’automobiles.

Bien que Honda n’a pas indiqué vouloir s’engager en Formule E, certains estiment que le constructeur japonais pourrait à court terme rejoindre la catégorie 100% électrique de la FIA.

Pour Alejandro Agag, président de la FE, ce retrait de Honda de la F1 ne sonne pourtant pas comme une bonne nouvelle pour le sport automobile, notamment parce cela ne veut pas dire que le constructeur japonais viendra forcément en Formule E après l’arrêt de son programme en F1.

« Je vois cela comme une mauvaise nouvelle pour le sport automobile en général. Je ne vois pas cela comme une bonne nouvelle pour la Formule E et c’est une mauvaise nouvelle pour la Formule 1. » a déclaré Alejandro Agag à Reuters.

« En Formule E, nous avons également besoin de la Formule 1 pour réussir car nous ne nous considérons pas comme des concurrents. »

« Nous nous voyons comme sur le même bateau et en compétition contre le tennis, le football et d’autres sports. »

« Si un constructeur quitte le sport automobile, cela ne veut pas dire qu’il passera par une autre porte chez nous. Il peut rester complètement à l’écart du sport automobile, ce n’est donc pas une bonne nouvelle. »

Agag a déclaré que l’électrification était une tendance imparable, mais que cela ne signifiait pas pour autant qu’il n’y avait plus de place pour la Formule 1 à l’avenir.

Il a comparé la situation aux courses de chevaux qui continuent à prospérer longtemps après que les chevaux ont cessé d’être un moyen de transport régulier.

« Il y aura toujours un espace pour le sport automobile à combustion, mais cela ne sera pas lié à l’industrie. »

« Je pense que l’industrie finira par se concentrer uniquement sur le sport automobile électrique. » a déclaré l’Espagnol.

Selon les règles, Renault F1 serait obligé de fournir un moteur à Red Bull

Ce vendredi, le motoriste Honda a annoncé officiellement qu’il stopperait son programme en F1 à la fin de la saison 2021, ce qui veut dire que Red Bull Racing et AlphaTauri devront trouver un nouveau fournisseur d’unité de puissance à partir de la saison 2022.

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a été très clair ce vendredi matin et a insisté sur le fait que la décision prise par le motoriste nippon n’aura aucun impact sur l’engagement de Red Bull en Formule 1 – l’équipe de Milton Keynes ayant récemment signé le nouvel accord Concorde et s’est donc engagée jusqu’en 2025 au moins.

En attendant, Red Bull n’a pas d’autre choix que d’évaluer désormais toutes les options disponibles en catégorie reine en termes de fourniture de moteur et le moins que l’on puisse dire est qu’il n’auront pas l’embarras du choix.

En effet selon les règles actuelles, Renault F1 serait obligé de fournir à Red Bull, ainsi qu’à AlphaTauri, un moteur [version identique que l’équipe d’usine] à partir de la saison 2022 parce que le constructeur français est le motoriste ayant le moins de clients actuellement en Formule 1 [Renault équipe seulement McLaren en 2020, mais l’équipe britannique utilisera l’an prochain un moteur Mercedes].

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Red Bull voudrait probablement éviter de raviver une relation qui était « tendue » à la fin de leur collaboration, tandis que Renault n’aimerait certainement pas devoir de nouveau travailler avec une équipe qui les a tant critiqués.

Les dirigeants de Red Bull pourraient toujours essayer de convaincre Ferrari ou Mercedes de leur fournir un moteur à partir de 2022 [avec l’accord de Renault], mais il est bon de rappeler que ces deux motoristes ont déjà refusé de motoriser Red Bull lorsque celle-ci était à la recherche d’un fournisseur avant de signer avec Honda.

La raison de ce refus est simple: Mercedes et Ferrari estiment que Red Bull a l’une des meilleures monoplaces de la grille et le fait de l’équiper avec l’un des meilleurs moteurs pourrait rendre la Red Bull imbattable.

Il reste toujours la possibilité pour Red Bull d’attirer un nouveau motoriste en Formule 1 pour 2022, mais avec un délai aussi court [à peine une année], cette solution semble dores et déjà vouée à l’échec.

Autre point intéressant, Cyril Abiteboul, team principal de l’équipe Renault F1 – qui deviendra Alpine F1 Team en 2021 – a récemment indiqué que dans l’hypothèse d’une fourniture moteur, Renault souhaitait désormais trouver une écurie « partenaire » et non plus « cliente » et c’est justement sur ce point précis où il pourrait y avoir un profond désaccord entre Red Bull et Renault [Alpine], puisque l’équipe de Milton Keynes devrait alors être rebaptisée Alpine Red Bull Racing.

Officiel : Honda quittera la F1 fin 2021

Red Bull et AlphaTauri sont à la recherche d’un nouveau fournisseur de groupes motopropulseurs après l’annonce brutale du retrait de Honda de la Formule 1 à la fin de 2021.

Le constructeur de moteurs japonais est revenu au championnat en 2015 avec McLaren, après avoir été inspiré par la nouvelle génération de groupes motopropulseurs axée sur la technologie hybride et de récupération d’énergie.

Ils ont connu avec McLaren à un partenariat difficile et infructueux, qui a abouti à leur scission et à un partenariat entre Honda et Toro Rosso pour 2018, avant de prendre Red Bull en tant qu’équipe d’usine l’année suivante.

À travers les deux équipes, ils ont remporté cinq victoires en course à ce jour dans le cadre de leur partenariat de deux ans et demi avec la famille Red Bull.

Cependant, Honda a décidé de ne pas continuer au-delà de leur accord actuel avec Red Bull et AlphaTauri, qui existe jusqu’à la fin de l’année prochaine.

Cela laissera la Formule 1 avec trois fournisseurs de groupes motopropulseurs – Mercedes, Ferrari et Renault.

Selon les règles actuelles, Renault serait obligé de fournir des moteurs à Red Bull et AlphaTauri car ils ont actuellement le moins de clients, à moins que les équipes ne parviennent à convaincre Mercedes ou Ferrari de leur fournir un moteur.

Red Bull – au nom de son équipe d’usine et d’AlphaTauri – s’est récemment engagé dans le nouvel accord Concorde, qui les lie au championnat jusqu’à la fin de 2025.

AlphaTauri : « Il ne sera pas facile de trouver un partenaire moteur comme Honda »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, n’a pas tardé à réagir à l’annonce du retrait de Honda de la F1 à la fin de la saison 2021.

Tout comme l’équipe Red Bull un peu plus tôt ce vendredi, l’équipe AlphaTauri prend acte de la décision du motoriste japonais et va désormais étudier toutes ses options pour trouver un nouveau fournisseur de moteurs à partir de la saison 2022 en concertation avec sa maison mère Red Bull.

« La Scuderia AlphaTauri et Honda ont construit une très bonne relation professionnelle depuis que nous avons commencé à coopérer en 2018. » a déclaré Franz Tost, directeur de l’équipe AlphaTauri.

« Nous avons connu un grand succès ensemble ces dernières années, remportant une course et terminant deux fois sur le podium, avec une deuxième et une troisième place. »

« Il est regrettable que Honda ait décidé de mettre fin à son engagement en Formule 1, car les performances de leur unité de puissance s’améliorent constamment et de façon spectaculaire pour devenir l’un des meilleurs moteurs de la grille en peu de temps, depuis leur retour au sport. »

« Je suis convaincu qu’ensemble, nous continuerons d’obtenir des résultats solides dans les courses restantes cette saison et l’année prochaine. »

« Nous respectons certainement la raison derrière la décision de Honda de se concentrer sur les initiatives environnementales et de lutter pour la réalisation de la neutralité carbone, tout le monde à la Scuderia AlphaTauri leur souhaite bonne chance pour atteindre tous leurs objectifs et avoir un avenir prospère. »

« Nous tenons sincèrement à remercier Honda pour la coopération fructueuse, nous avons vraiment apprécié chaque jour que nous avons travaillé ensemble. »

« Il ne sera pas facile de trouver un partenaire moteur comme Honda mais, bien sûr, nous commencerons à examiner toutes les possibilités pour trouver la meilleure solution pour 2022. »

Honda explique sa décision de quitter la F1

Le motoriste Honda a expliqué un peu plus en détail les raisons qui l’ont poussé à annoncer son retrait de la F1 à la fin de la saison 2021.

L’annonce est tombée ce vendredi matin: le motoriste japonais Honda, qui équipe Red Bull Racing et AlphaTauri en Formule 1, quittera la catégorie reine du sport automobile à la fin de la saison 2021 pour se tourner entièrement vers l’électrification de sa gamme afin d’atteindre la neutralité d’ici 2050.

« En 2015, Honda a repris la compétition en F1, la plus prestigieuse série de courses automobiles au monde, dans le but de gagner en utilisant nos propres technologies de gestion de l’énergie. Et cette année a été notre 6ème saison. » explique Takahiro Hachigo, président directeur général de Honda.

« Au départ, Honda a connu un certain nombre de difficultés dans les domaines de la performance et de la fiabilité et a poursuivi une bataille difficile. »

« Cependant, en démontrant la force collective de «All Honda» – y compris l’utilisation de nos technologies de moteurs d’avion pour améliorer les performances et l’utilisation de nos technologies de production de masse pour améliorer l’efficacité de la combustion de nos moteurs – nous avons pu augmenter considérablement notre compétitivité. »

« Quant aux partenaires, qui est le facteur clé de la compétition en F1, nous avons eu le privilège de travailler avec des équipes incroyables, à savoir la Scuderia AlphaTauri depuis 2018 et Red Bull Racing depuis la saison 2019. »

« Les membres d’AlphaTauri, qui était à l’époque la Scuderia Toro Rosso, croyaient au potentiel de Honda et ont signé un contrat avec nous. Depuis, ils soutiennent pleinement Honda et nous avons continué à progresser ensemble. »

« AlphaTauri Honda a remporté notre première victoire au Grand Prix d’Italie le mois dernier, et c’était la 50e course que nous avons disputée ensemble depuis que nous avons commencé notre défi. »

« C’était le résultat de nos efforts incessants à ce jour, et nous n’avions pas de mots pour décrire la joie que nous avons vécue chez Honda. »

« Avec Red Bull Racing, notre meilleure équipe bien équipée pour gagner, nous nous sommes fixé un objectif clair de remporter les titres de champion et avons établi un partenariat solide. »

« En conséquence, nous avons pu démontrer notre haute compétitivité. Grâce à nos solides partenariats avec les deux équipes et au haut niveau de compétitivité que nous avons gagné, nous avons remporté trois victoires lors de la dernière saison et deux victoires jusqu’à présent cette saison. »

« Au nom de Honda, j’aimerais à nouveau exprimer notre gratitude à Red Bull Racing et à la Scuderia AlphaTauri pour nous avoir permis de réaliser nos ambitions de gagner des courses de F1. »

« Je voudrais également exprimer notre reconnaissance à la FIA, à la Formule 1 et à de nombreuses personnes impliquées pour tout le soutien qu’elles ont apporté à Honda depuis que nous avons décidé de concourir en F1. »

« Et plus que tout, nous sommes reconnaissants à nos fans pour leurs encouragements passionnés et leurs encouragements envers Honda. Je vous remercie. »

« Désormais, en se concentrant sur l’environnement commercial auquel Honda est confronté, nous voyons que l’industrie automobile subit une période de grande transformation pour la première fois en cent ans. »

« Cela fait un moment que nous avons commencé à communiquer l’intention de Honda de se concentrer sur la création de nouveaux produits de mobilité et une nouvelle valeur pour l’avenir. »

« En particulier, nous considérons nos initiatives environnementales comme l’une des principales priorités de Honda en tant que fabricant de produits de mobilité. »

« En 2010, Honda a défini une vision pour réaliser «la joie et la liberté de la mobilité» et «une société durable où les gens peuvent profiter de la vie», et depuis lors, nous avons progressé dans nos initiatives visant à éliminer notre empreinte environnementale. »

« À ce moment, Honda a pris la décision d’accélérer davantage ces initiatives et de lutter pour «la réalisation de la neutralité carbone d’ici 2050» afin de réaliser une société durable. »

« À cette fin, notre objectif actuel «d’électrifier les deux tiers de nos ventes mondiales d’unités automobiles en 2030» deviendra un point de contrôle que nous devons franchir avant d’atteindre l’objectif 2050, et nous devons donc accélérer encore la réduction de notre empreinte carbone. »

« Pour réaliser nos objectifs, nous nous concentrerons sur le renforcement de notre recherche et développement dans les domaines des futures batteries et des technologies énergétiques. »

« En avril de cette année, nous avons réorganisé la structure organisationnelle de Honda R&D qui se concentrera sur les futures technologies de Honda, et nous avons créé un nouveau centre appelé Innovative Research Excellence, Power Unit & Energy. »

« Tout en tirant parti de diverses technologies de groupes motopropulseurs que Honda a accumulées à ce jour, y compris des groupes motopropulseurs pour FCV, des véhicules électriques à batterie et des turboréacteurs pour avions, ce centre a déjà commencé la recherche et le développement de nouveaux groupes moteurs qui soutiendront une société neutre en carbone dans le futur. »

« De plus, pour atteindre la neutralité carbone, nous avons besoin non seulement de groupes propulseur sans émission de carbone, mais aussi d’énergie sans carbone. Honda a déjà effectué des recherches sur diverses technologies énergétiques, mais nous apporterons également une amélioration majeure dans ce domaine. »

« Pour la réalisation future de la neutralité carbone, Honda apportera un changement majeur au cours de nos défis et concentrera nos ressources d’entreprise sur la recherche et le développement de nouvelles unités de puissance et technologies énergétiques. »

« Dans le cadre de ce changement, nous avons décidé d’allouer nos technologies de gestion de l’énergie et des carburants ainsi que nos ressources humaines amassées à travers les activités de F1 à la recherche et au développement de technologies de puissance et d’énergie avancées. »

« Dans le cadre d’un tel système et capacité de R & D améliorés, Honda se concentrera sur la création d’unité de puissance avancée et de technologie et la réalisation de la neutralité carbone dans le futur. »

« En F1, Honda a atteint un certain niveau de succès en atteignant notre objectif de remporter des victoires. Et maintenant, nous allons concentrer nos forces dans la réalisation d’innovations dans le nouveau domaine de la création de groupes propulseurs et d’énergie sans carbone et d’atteindre la neutralité carbone. »

« Ce sera un défi aussi difficile que de concourir en F1, et ce sera un défi énorme que Honda devra relever avec la société. »

« L’annonce d’aujourd’hui vise également à exprimer la détermination de Honda à relever un nouveau défi de réalisation de la neutralité carbone. En collaboration avec les parties prenantes de Honda, nous poursuivrons tous nos efforts et nous nous efforcerons d’atteindre la neutralité carbone. »

« Depuis notre création, Honda fait progresser ses technologies, développe ses ingénieurs et nourrit sa forte passion pour la victoire à travers les défis que nous avons relevés dans le sport automobile. »

« La course est dans l’ADN de Honda, et par conséquent, Honda continuera à se passionner pour relever des défis et s’efforcer de devenir n ° 1 dans toutes les catégories de courses auxquelles Honda participe. »

« Nous avons encore sept courses cette saison, et nous introduisons une nouvelle unité de puissance avec des performances améliorées pour la saison prochaine. »

« Afin de répondre aux attentes de nos fans sur Honda, nous travaillerons avec Red Bull Racing et la Scuderia AlphaTauri pour continuer à concourir avec tous nos efforts et nous efforcer de remporter le plus de victoires jusqu’à la fin. »

« Merci d’avance pour votre compréhension et votre soutien continus pour les activités de sport automobile de Honda ainsi que pour le nouveau défi que nous allons relever. »

Retrait de Honda : Red Bull prend acte de la décision du motoriste

Red Bull Racing prend acte de la décision de Honda de se retirer de la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et tient à remercier l’entreprise pour ses efforts en tant que fournisseur de groupes motopropulseurs de Red Bull Racing et de la Scuderia AlphaTauri.

L’annonce du retrait de Honda de la F1 à la fin de l’année 2021 est arrivée de façon surprenante ce vendredi matin et va donc obliger Red Bull Racing à trouver un nouveau fournisseur de moteur pour ses deux équipes à partir de la saison 2022.

« En tant qu’équipe, nous comprenons à quel point il a été difficile pour Honda Motor Company de prendre la décision de se retirer de la Formule 1 à la fin de la saison 2021. » a déclaré le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner.

« Le changement d’orientation au sein de l’industrie automobile a conduit à la décision de Honda de redéployer ses ressources et nous comprenons et respectons le raisonnement sous-jacent. »

« Leur décision présente des défis évidents pour nous en tant qu’équipe, mais nous sommes déjà venus ici et avec notre force en profondeur, nous sommes bien préparés et équipés pour répondre efficacement, comme nous l’avons prouvé dans le passé. »

« Bien que nous soyons déçus de ne pas poursuivre notre partenariat avec Honda, nous sommes extrêmement fiers de notre succès commun, remportant cinq victoires et 15 podiums pour les deux équipes appartenant à Red Bull et nous remercions tout le monde chez Honda pour leurs efforts et leur engagement extraordinaires. »

« Notre objectif commun pour le reste des saisons 2020 et 2021 est inchangé, se battre pour les victoires et pour le championnat. »

« En tant que signataire du dernier accord Concorde de Formule 1, Red Bull Racing reste engagé dans le sport à long terme et nous sommes impatients de nous lancer dans une nouvelle ère d’innovation, de développement et de succès. »

« En tant que groupe, nous allons maintenant prendre le temps qui nous est imparti pour évaluer davantage la situation et trouver la solution d’unité de puissance la plus compétitive pour 2022 et au-delà. »

Ralf Schumacher ne peut imaginer autre chose que la F1 en 2021 pour Mick

Actuellement leader du championnat de F2, Mick Schumacher pourrait bien se retrouver en F1 dès la saison prochaine grâce à ses résultats, c’est en tout cas ce que pense son oncle Ralf Schumacher.

Cette semaine, Mick Schumacher était au volant d’une Ferrari de la saison 2018 sur la piste de Fiorano en Italie pour préparer ses débuts officiels en week-end de Grand Prix la semaine prochaine sur le Nürburgring où il pilotera une Alfa Romeo C39 lors des EL1 du Grand Prix de l’Eifel.

Pour son oncle, il ne fait désormais plus aucun doute que le jeune Mick, fils du septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher, rejoindra la catégorie reine l’an prochain en tant que titulaire.

« Sa courbe de progression cette année est très prometteuse et je ne peux pas imaginer autre chose que de le voir en F1 la saison prochaine. » explique Ralf Schumacher à Sky Sports.

« Une chose est certaine: il a définitivement ce qu’il faut pour piloter en Formule 1. Il a déjà été vice-champion en F4 et a remporté le championnat en F3. »

« Il a déjà prouvé depuis plusieurs années qu’il est l’un des meilleurs et il est clair qu’il a vraiment le potentiel pour rejoindre la F1. »

Mick Schumacher pourrait rejoindre l’an prochain l’une des équipes motorisées par Ferrari, à savoir Haas F1 Team ou bien Alfa Romeo Racing.

Le GP de l’Eifel diffusé gratuitement sur YouTube…mais pas en France

Pour la première fois de l’histoire, les fans de certains marchés européens auront l’occasion de regarder un Grand Prix de F1 gratuitement sur YouTube – y compris les séances d’essais libres et les qualifications.

La Formule 1 a choisi de diffuser gratuitement l’intégralité du Grand Prix d’Eifel sur le circuit du Nürburgring en Allemagne, onzième manche du championnat 2020, programmé le week-end du 9 au 11 octobre 2020.

Les fans pourront regarder la course, en direct et gratuitement, sur sept marchés européens dont: l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique, la Norvège, la Suède et le Danemark. L’accord passé entre la F1 et YouTube inclut également des résumés de séances et des analyses.

« Nous sommes ravis de travailler avec YouTube sur un projet aussi passionnant. Alors que nous continuons à diversifier notre stratégie de distribution média et à étendre notre offre, il est impératif que nous engagions les fans qui consomment les médias différemment et YouTube nous offre la plate-forme pour y parvenir. » explique  Adam Crothers, responsable des droits des médias numériques à la Formule 1.

La France n’est donc pas concernée et le Grand Prix de l’Eifel ne sera donc pas diffusé gratuitement sur YouTube pour les fans français.

Comme chaque week-end, vous pourrez suivre l’intégralité du week-end de course au Nürburgring sur les chaînes du groupe Canal+, diffuseur officiel de la F1 en France depuis 2013.

Notez également que vous pourrez suivre le Grand Prix de l’Eifel en direct commenté sur F1only.fr comme chaque week-end de course depuis le début de la saison 2020.