Les revenus de la F1 en chute libre

Les revenus de la F1 ont chuté de 84% au premier trimestre de l’année 2020 en raison de la pandémie de coronavirus qui impacte directement le sport.

Les revenus de la F1 ont chuté de 84% au premier trimestre de l’année par rapport à 2019 – passant de 246 millions de dollars en 2019 à 39 millions de dollars en 2020.

La propagation mondiale de Covid-19 a incité la plupart des agences gouvernementales locales, étatiques et fédérales, au niveau national et international, à imposer des restrictions de voyage et des quarantaines locales ou à rester à la maison pour limiter la propagation.

En conséquence, les opérations commerciales de la Formule 1 ont été en grande partie, sinon complètement, suspendues. Bien qu’il soit prévu que ces restrictions soient finalement assouplies ou levées, le calendrier est incertain et pourrait changer compte tenu de l’évolution des circonstances.

Au premier trimestre, le Groupe Formula One a engagé environ 12 millions de dollars de frais  généraux et administratifs au niveau de l’entreprise. Les revenus principaux de la F1 quant à eux comprennent les frais de promotion des courses, les frais de diffusion et les frais de publicité et de parrainage. En raison de l’épidémie de Covid-19, aucune course de F1 n’a eu lieu au premier trimestre de 2020.

La F1 prévoit actuellement que les courses commenceront en juillet et se poursuivront jusqu’en décembre avec un calendrier cible de 15 à 18 courses. On ignore cependant à quel moment les fans seront autorisés à y assister.

Étant donné qu’aucun événement n’a eu lieu au cours du premier trimestre de 2020, les revenus principaux de la F1 ne comprenaient que les éléments des contrats de parrainage associés à des droits non liés à la course qui ont été reversés au cours de la période, et aucun frais de promotion de la course ni frais de diffusion n’ont été reversés.

De même, les autres revenus de la F1 ont diminué en raison du chiffre d’affaires nul constaté du Paddock Club et des autres activités événementielles et des activités de production télévisuelle.

“Nous sommes reconnaissants à la FIA, aux équipes, aux promoteurs, à nos employés et à d’autres partenaires clés pour leur soutien et leurs efforts pendant cette période difficile.” a déclaré Chase Carey, PDG de la F1.

“Nous allons de l’avant avec nos plans pour 2020, tout en travaillant à renforcer l’avenir à long terme de la Formule 1 grâce à de nouvelles réglementations techniques, sportives et financières qui amélioreront encore la compétition et l’action sur la piste et en feront une entreprise plus saine pour toutes les parties concernées.”

Notez que les résultats financiers de la F1 devraient être similaires pour le prochain trimestre, puisque aucune course n’est programmée au calendrier.

Renault F1 met en garde sur une soudaine augmentation des coûts dès la reprise

Cyril Abiteboul met en garde sur une soudaine augmentation des coûts en F1 à partir du moment où les équipes vont reprendre leurs activités.

Depuis le début de la crise du coronavirus, toutes les équipes de F1 observent une trêve obligatoire imposée par la Formule 1 afin de réduire les coûts au maximum en cette période économiquement difficile.

Plusieurs écuries de la grille ont placé une partie de leur personnel au chômage partiel (c’est le cas de Renault F1), alors que les usines sont fermées au moins jusqu’à la fin du mois de mai.

Ces mesures permettent aux écuries de réduire les coûts pendant cette période d’inactivité forcée, mais le patron de l’équipe Renault met en garde sur une nette augmentation de ces coûts lorsque l’activité reprendra, ce qui pourrait être une période encore plus difficile pour certaines équipes de la grille.

“Quand viendra le temps de sortir de la trêve et de redémarrer l’activité, les coûts vont grimper.” prévient Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing au site de la F1.

“Nous allons devoir ré-embaucher des personnes et cela pourrait se produire à un moment où les revenus ne progressent pas de la même manière, ce qui pourrait être une période plus difficile que celle que nous avons eue jusqu’à présent.”

“Il y aura un certain nombre de coûts et de charges associés à la sortie de la trêve et à la production de toutes les pièces.”

“Cela pourrait être plus difficile pour certaines équipes par rapport à d’autres. Les équipes indépendantes pourraient avoir plus de difficultés avec leur flux de trésorerie.”

“C’est pourquoi il est si important que lorsque nous décidons de revenir et de reprendre nos activités, nous ne le faisons pas pour une seule course, nous devons le faire pour faire en sorte de sauver la saison.”

La F1 ne veut perdre aucune équipe en cours de route pendant la crise

Ross Brawn, le manager sportif de la F1, assure qu’il ne veut perdre aucune équipe en cours de route en pleine crise de coronavirus.

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la crise à laquelle nous devons tous faire face est avant tout sanitaire, mais elle est aussi économique et la F1 n’y échappe pas.

Sans aucune course depuis le début de l’année, les équipes de F1 ne perçoivent quasiment aucun revenu, ce qui a fragilisé encore un plus la situation financière de certaines écuries du fond de grille comme Williams ou Haas.

Certaines équipes de la grille ont déjà reçu des paiements anticipés de la part de la F1 en ce début d’année, mais Ross Brawn insiste sur le fait qu’il souhaite qu’aucune équipe ne disparaisse durant cette crise.

“Nous avons 10 très bonnes équipes en Formule 1 et nous voulons que cela continue.” a déclaré Ross Brawn à Sky Sports.

“Nous allons juger à quel niveau nous devrons les soutenir financièrement au cours des six ou douze prochains mois. Si nous perdons des équipes pendant cette période, ce sera une tragédie.”

“Nous travaillons très dur pour trouver une solution juste et équitable entre les différentes équipes. Je pense que Liberty [media] a montré ses forces et a créé un fonds et l’a rendu disponible. Nous devons voir maintenant comment les choses évoluent.”

“Nous devons regarder à quoi ressemble le calendrier, regarder à quoi vont ressembler les revenus pour le reste de la saison, puis nous asseoir avec les équipes et nous assurer que nous poursuivrons tous ce voyage, parce que le futur a l’air beau.”

Vers des jours meilleurs !


Le futur dont parle Ross Brawn avec un certain optimisme est celui où les nouvelles réglementations seront introduites en F1 (2022) et où le plafond budgétaire sera limité à 135 millions de dollars par an (2021).

Ross Brawn fait également allusion aux accords Concorde qui doivent être signés entre les différentes parties et qui devraient être définitivement plus équitables qu’actuellement.

“Il y aura un “cash prize” beaucoup plus équitable dans le nouvel accord. Les équipes de milieu de peloton en particulier seront mieux loties en termes de “Prize Money”.”

“Donc, il [l’accord Concorde] sera mieux équilibré dans tous les sens. Nous allons réduire le montant qui peut être dépensé en Formule 1 et nous allons améliorer la répartition des revenus de façon plus équitable entre les équipes.”

Spa-Francorchamps reste attentif à la prochaine communication du CNS

Le circuit de Spa-Francorchamps restera attentif à la prochaine communication du CNS (Conseil National de Sécurité), qui pourrait autoriser la tenue du GP de F1 en Belgique.

Ce mercredi 6 mai, le Conseil National de Sécurité belge a pris diverses décisions concernant l’assouplissement du confinement sur le territoire belge dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.  

Il a, dans ce cadre, annoncé l’interdiction de la tenue de toute compétition sportive jusqu’au 31 juillet inclus. Aucune course ne pourra dès lors se tenir sur le Circuit de Spa-Francorchamps jusqu’à cette date.

Le circuit belge attend donc désormais la prochaine communication du CNS pour savoir s’il pourra ou pas organiser le Grand Prix de Formule 1 initialement prévu le 30 août à Spa.

“Le Circuit de Spa-Francorchamps reste attentif à la prochaine communication du Conseil National de Sécurité concernant ses autres activités (événements sportifs) en piste qui sera étudiée dans le cadre de la phase 2 prévue le 18 mai mais également pour ses compétitions sportives après le 31 juillet. “ indique le circuit belge dans un communiqué de presse.

“Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos organisateurs, les teams et nos fans pour leur compréhension et leur soutien.”

“La priorité est et doit rester, pour chacun d’entre nous, de respecter les consignes édictées et ce, dans l’intérêt de toutes et tous.”

“Soyez prudents, respectez les recommandations officielles, évitez les contacts inutiles. Prenez également bien soin de vos proches.”

Jeu F1 2020 : Codemasters dévoile un nouveau trailer onboard

Codemasters a dévoilé ce jeudi un nouveau trailer de son jeu F1 2020, il s’agit d’un onboard sur le circuit de Barcelone en Espagne.

Après un premier trailer onboard dévoilé la semaine dernière sur le tracé de Zandvoort aux Pays-Bas, Codemasters dévoile aujourd’hui le circuit de Catalunya en Espagne.

C’est à bord de la McLaren pilotée par l’Espagnol Carlos Sainz que vous pourrez découvrir le tracé catalan composé de seize virages pour une distance totale de 4,655 km.

Ceux qui ont peut-être déjà piloté sur cette piste dans les jeux précédents remarqueront les changements subtils de l’élévation entre les virages 13 et 14, avec un soin particulier apporté sur le secteur final du tour.

Cette année, la F1 célèbre son 70e anniversaire. Le jeu vidéo F1 2020 sera donc disponible pour le système de divertissement informatique PlayStation 4, Xbox One, y compris la Xbox One X, Windows PC (DVD et via Steam) et, pour la première fois , Google Stadia.

Pour cette édition, Codemasters sortira son jeu le 10 juillet 2020 avec notamment un nouveau mode de jeu intitulé « My team » qui vous permettra de prendre place sur la grille aux côtés de vos pilotes préférés dans votre propre monoplace.

Un tour onboard à Barcelone sur F1 2020

La liste des pilotes pour le GP d’Espagne virtuel de ce dimanche

Voici la liste des pilotes qui seront présents ce dimanche 10 mai au départ du Grand Prix virtuel d’Espagne organisé par la F1.

Outre des pilotes de F1 de la grille actuelle, de nombreuses stars du ballon rond seront également présentes ce dimanche pour le GP virtuel d’Espagne.

Les footballeurs Thibaut Courtois, Arthur Melo ou encore Sergio Aguero viendront se frotter aux pilotes professionnels sur la piste de Catalunya pour une course de Formule 1 virtuelle ce dimanche sur le jeu officiel F1 2019 de Codemasters.

Arthur Melo du FC Barcelone rejoint le pilote d’essais Pietro Fittipaldi pour représenter l’équipe Haas F1, tandis que le gardien du Real Madrid Thibaut Courtois revient pour son deuxième Grand Prix Virtuel, cette fois au volant d’une Alfa Romeo aux côtés d’Antonio Giovinazzi.

La semaine dernière pour le Grand Prix des Pays-Bas (disputé sur le circuit d’Interlagos au Brésil), c’est le pilote Red Bull Alex Albon qui s’est imposé, après une bataille incroyable pour la victoire avec le pilote Ferrari Charles Leclerc.

Comment suivre le GP virtuel d’Espagne ?

Pour suivre en direct le GP virtuel d’Espagne ce dimanche, rendez-vous sur les différents canaux de communication de la F1 : Youtube, Facebook, Twitch, Weibo ou encore F1.com.

Le départ de la course sera donné ce dimanche 10 mai à 19h00 (heure de Paris) et la diffusion devrait durer environ 1h30.

La liste des pilotes pour le GP d’Espagne virtuel

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Coronavirus : Williams ne fera prendre aucun risque à ses employés

La patronne de l’équipe Williams assure que la santé et la sécurité de ses employés passera toujours avant son équipe de F1.

La F1 souhaite toujours débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec deux courses à huis clos et bien que Williams a répété qu’il était essentiel pour la survie de l’équipe de reprendre la compétition, elle a également dit qu’elle ne renverrait pas son personnel sur les pistes de course – ou à l’usine – si ce n’était pas sûr.

“C’est effrayant de savoir que vous pourriez perdre, pas seulement une ou deux équipes, mais énormément d’équipes si vous ne retournez pas courir, parce que le modèle financier que nous avons dans notre sport est fait de telle manière que nous dépendons tous de l’argent que nous recevons en fonction des résultats au championnat des constructeurs.” explique Claire Williams au micro de Sky Sports.

“Mais vous devez évaluer la nécessité de reprendre la course afin d’assurer la survie de votre équipe par rapport à la réalité importante de garder votre personnel en sécurité.”

“Pour moi, au final, mes employés passeront toujours avant tout. J’espère que cela ne coûtera pas trop à notre équipe, mais la sécurité de nos employés, qu’il s’agisse de les envoyer à Grove (à l’usine) ou de les faire voyager, va être absolument primordiale.”

“Nous ne renverrons certainement pas les gens en course tant qu’il ne sera pas opportun de le faire. Je sais le travail qui est fait par la F1, ils consacrent énormément de temps et d’énergie pour voir ce qu’ils peuvent faire pour nous faire courir et le faire en toute sécurité.”

“Ils vont s’assurer qu’ils mettent en place tous les règlements possibles en matière de santé et de sécurité dont ils ont besoin et s’assurer que nous le faisons tous de la bonne manière avant de retourner sur la piste.”

Renault F1 demande à Ferrari de faire preuve de transparence

Renault F1 souhaite que Ferrari soit totalement transparente sur l’affaire de la légalité de son unité de puissance.

La FIA a lâché une bombe à la fin des tests de pré-saison en Espagne lorsqu’elle a révélé qu’elle avait convenu d’un accord, qui resterait confidentiel, avec Ferrari concernant la légalité de leur unité de puissance utilisée lors de la saison 2019.

Les sept équipes non motorisées par Ferrari ont réagi avec fureur, se disant “surprises et choqués” par la décision et exigeant de la transparence de la part de l’instance dirigeante.

Le mois dernier, le PDG de McLaren, Zak Brown, a appelé le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, à partager les détails de cet accord secret après que la FIA se soit portée volontaire pour le faire. Cyril Abiteboul, le patron de Renault, dit qu’il a “exactement le même point de vue” que Brown sur la question.

“Je partage l’avis de Zak Brown (PDG de McLaren). C’est quelque chose qui s’est passé avant la crise du coronavirus, mais nous devrons certainement l’aborder à un moment donné.” explique Cyril Abiteboul au site de la F1.

“Nous vivons dans un monde complétement ouvert, nous ne contestons pas le processus. Nous voulons seulement savoir ce qui s’est passé.”

“Nous voulons savoir quel était le problème de légalité et aussi nous assurer que nous restons à l’écart des points d’interrogation de légalité similaires.”

“Très simplement, je suis moi-même constructeur de moteurs, je veux m’assurer que mon moteur ne pose pas le même point d’interrogation sur la légalité.”

“Je ne pense pas. Mais je pense que cela n’a de sens que si les règlements sont clairs et les décisions claires pour tous les participants – c’est ce que nous demandons.”

“Nous n’avons pas l’intention de changer quoi que ce soit. Nous aimerions juste savoir pour continuer.”

Sebastian Vettel revient sur son plus beau moment chez Ferrari

Sebastian Vettel est revenu sur quelques-uns des moments les plus marquants de sa carrière, notamment sa première victoire en F1 en 2008.

Le pilote allemand a débuté sa carrière en F1 en 2008 avec la modeste écurie Toro Rosso et c’est justement cette année-là qu’il décrochera sa toute première victoire au Grand Prix d’Italie.

Invité à répondre à quelques questions concernant ses plus beaux souvenirs en F1, le pilote Ferrari n’a pas hésité longtemps pour évoquer cette première victoire à Monza devant les tifosi avec une équipe italienne.

“C’est arrivé il y a longtemps, mais c’était un sentiment très agréable, très spécial, une chose pour laquelle vous travaillez toute votre vie.” explique le quadruple champion du monde de F1.

“J’ai eu beaucoup de chance que cela se produise si tôt, déjà lors de ma première saison complète en F1. Alors oui, ce fut une belle sensation de gagner avec Toro Rosso à Monza dans des circonstances tout aussi spéciales. C’est définitivement quelque chose que je n’oublierai jamais.”

Son meilleur moment avec Ferrari ?

Lorsqu’on lui demande de revenir sur son plus beau moment passé avec la Scuderia Ferrari depuis son arrivée dans l’équipe en 2015, le pilote allemand est revenu sur sa première victoire en rouge au Grand Prix de Malaisie.

“Je pense que les premiers moments sont toujours ceux dont on se souvient le plus, donc je dirais la première victoire avec Ferrari en Malaisie il y a maintenant cinq ans.”

“C’était quelque chose de très beau et de splendide à savourer. Depuis lors, il y a eu d’autres victoires, mais évidemment, on en veut toujours plus !”

Rappelons que le contrat de Sebastian Vettel avec Ferrari arrive à son terme à la fin de cette saison 2020. Pour l’instant, les deux parties sont toujours en pleine discussion.

Mika Salo : “La F1 ne jouera pas avec la santé des gens”

Mika Salo estime que la F1 ne prendra pas le risque de jouer avec la santé des personnes présentes dans le paddock.

La F1 souhaite toujours débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet (le 5 juillet) avec deux courses à huis clos sur le tracé Red Bull Ring.

Cependant, en pleine crise sanitaire, la catégorie reine du sport automobile va devoir présenter un plan d’action pour assurer la sécurité du personnel qui sera présent dans le paddock lors de cette manche d’ouverture en Autriche.

Mika Salo pour sa part fait totalement confiance à la F1 et estime que le sport fera tout pour assurer la sécurité des personnes en premier lieu, même si de grosses sommes d’argent et des milliers d’emplois sont en jeu.

“La santé est une priorité, c’est pourquoi nous ne parlons que de courses à huis clos. De plus, la difficulté de voyager va limiter la vie de chacun.” explique Salo au média finlandais MTV.

“Nous allons voir comment ils mettent en oeuvre leurs intentions, mais je ne pense pas qu’ils vont jouer avec la santé des gens. Ils prennent la pandémie très au sérieux.”

“Cependant, on parle évidemment de beaucoup d’argent et de milliers d’emplois. Il doit donc y avoir un plan.”

“J’ai hâte de voir comment ils vont faire, ils devront être créatifs d’une certaine manière, mais pour l’instant, vous ne pouvez voyager nulle part. J’espère juste qu’il y aura bientôt un vaccin.”

La raison pour laquelle la F1 souhaite débuter sa saison 2020 en Autriche est dû au fait que le pays a été l’un des premiers d’Europe à assouplir les restrictions mises en place à la suite de cette pandémie.

Comparé à d’autres pays, les chiffres en relation avec la pandémie sont relativement faibles en Autriche, cependant, Salo craint que l’arrivée de personnes en provenance de pays plus touchés comme l’Italie ou le Royaume-Uni puisse provoquer un rebond de l’épidémie.

“Si des milliers de personnes viennent de pays dont le nombre de personnes infectées est beaucoup plus élevé qu’en Autriche, le risque de contagion est beaucoup plus élevé. Même si tout le monde est testé avant d’entrer dans le pays.” estime Salo.

Rappelons que la F1 souhaite mettre en place “une bulle” en Autriche en testant toutes les personnes qui seront présentes dans le paddock avant leur arrivée, puis tous les deux jours une fois sur place.

Renault F1 s’attardera sur la légalité de la Racing Point “plus tard”

Cyril Abiteboul espère bien que la nouvelle réglementation en F1 entrera bien en vigueur à partir de la saison 2022.

Les nouvelles règles sportives et technique en F1 devaient être introduites en 2021, mais en raison de la crise actuelle, l’introduction de ces règles a été repoussée d’une année supplémentaire.

Le mois dernier, le patron de Racing Point, Otmar Szafnauer, a déclaré qu’il serait favorable à un nouveau report des nouvelles réglementations, mais le manager de la F1, Ross Brawn, a indiqué cette semaine qu’il n’y aurait plus de report de ces règles, ce qui convient parfaitement à Renault.

“Je suppose que Otmar a dit ça parce qu’il sait qu’il a une voiture très compétitive en ce moment et que s’il y a un changement de règles, il ne pourra faire ce qu’il a fait, c’est très clair.” explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing au site de la F1.

“C’est leur tactique depuis le premier jour pour prolonger ce cycle de règlements. Je ne suis pas d’accord, et pas seulement parce que cela vient de nos concurrents les plus directs.”

“Je ne suis pas d’accord parce que la F1 doit progresser et, parce que, quand tout le monde sortira de cette crise, autant d’un point de vue de la santé que de l’économie, il y aura une forte compétition entre tous les sports pour se relancer, afin de faire revenir les fans et les sponsors.”

“Nous ne devons jamais perdre de vue le fait que nous devons offrir un sport de compétition et une plate-forme attrayante pour les fans, les sponsors et les médias.”

“Et c’est précisément autour de cet objectif, que les nouveaux règlements ont été élaborés, c’est la première fois que nous développons un ensemble de règlements avec un tel objectif, et je veux vraiment que cela se produise.”

Quid de la légalité de la Racing Point ?

Cyril Abiteboul a déclaré que la question de la légalité de la Racing Point n’avait pas été soulevée lors de la réunion regroupant les principales parties prenantes de la F1, mais il y avait une discussion sur ce qui définit un constructeur, d’autant plus que de nombreuses équipes ont des partenariats comme celui de Racing Point et Mercedes.

“Les réunions ont été axées sur la survie à court terme et la durabilité à moyen et long terme du sport, ce qui est exactement ce qui doit se produire.”

“Il est important que nous évitons les sujets les plus controversés que nous avons eu pendant l’hiver. Je suis sûr que ces sujets reviendront, car ils sont directement liés au modèle commercial de la F1.”

“C’est toujours bien de s’entendre sur le niveau du plafond budgétaire, mais si vous pouvez mettre en commun vos ressources, mettre en commun vos activités de recherche et développement entre les équipes, cela signifie que les niveaux de plafond budgétaire dont nous parlons ne sont pas exactement ceux dont nous parlons.”

“Nous ne parlons pas directement de l’affaire Racing Point, nous parlons de ce que signifie être un constructeur et de ce que cela implique que d’être constructeur, c’est ce dont nous parlons et c’est un point intéressant.”

“Nous réfléchirons et parlerons de la légalité de la Racing Point plus tard. En disant cela, je ne fais aucune menace, je dis simplement que nous devons penser un peu plus stratégiquement dans les circonstances actuelles.”

McLaren ne devra pas tout miser sur le moteur Mercedes en 2021 selon Norris

Lando Norris estime que le moteur Mercedes qui équipera la McLaren à partir de la saison prochaine en F1 sera un sérieux atout, mais qu’il ne faudra pas tout miser dessus.

A partir de l’an prochain, McLaren sera de nouveau motorisée par Mercedes en F1, après un partenariat de trois années avec le constructeur Renault.

Lando Norris dit que le moteur Mercedes augmentera certainement les performances de McLaren la saison prochaine, mais le jeune Britannique insiste sur le fait que de nombreuses autres améliorations seront nécessaires pour que l’équipe basée à Woking puisse se battre pour des victoires en course.

“C’est quelque chose qu’il faut espérer. C’est sûr que nous pensons que ce sera un atout et quelque chose qui nous aidera à avancer, mais ce ne sera pas tout.” explique Lando Norris au sujet du moteur Mercedes.

“Il nous reste encore beaucoup de temps à trouver avec le châssis lui-même et nous ne devons pas juste compter sur le moteur.”

“Donc, c’est une aide et c’est un pas en avant, mais il y a beaucoup de choses en Formule 1, tellement de choses qui font partie de la fabrication d’une voiture de Formule 1 pour aller vite et ce n’est qu’une chose parmi des centaines de milliers.”

“C’est quelque chose que nous attendons avec impatience, quelque chose qui, selon nous, va certainement nous aider.”

“Nous devons sortir des sentiers battus cette saison et travailler aussi dur que possible pour le moment et l’attendre pour l’année prochaine avec impatience.”

Quid de la saison 3 de Drive To Survive sur Netflix ?

Y aura-t-il une saison 3 de la série Drive To Survive de Netflix ? C’est la question que les fans de F1 sont en droit de se poser en raison de la crise sanitaire.

Au mois de février 2020, Netflix a mis en ligne la saison 2 de Drive To Survive tournée lors de la saison 2019 de F1. Après la saison 1 sortie en mars 2019 et axée sur la saison 2018, la deuxième saison de Drive to Survive donnait aux fans un aperçu approfondi de la saison 2019.

La principale nouveauté pour la saison 2 a été la participation des équipes Mercedes et Ferrari, qui étaient les seules à ne pas avoir ouvert leurs portes aux caméras lors de la saison 1 en 2018 en raison de la lutte au championnat du monde.

Mais alors que de plus en plus de fans ont déjà terminé la saison 2 et ses dix épisodes d’une trentaine de minutes chacun, des questions concernant les saisons futures de Drive to Survive sont posées.

Le tournage a bien débuté à Barcelone

Pour le moment, Netflix n’a pas encore confirmé si une saison 3 verrait le jour, mais nous pouvons vous confirmer que pendant les essais hivernaux de Barcelone cet hiver, des caméras de Netflix étaient bien présentes sur le circuit de Catalunya.

La présence d’une équipe de tournage de Netflix à Barcelone durant les essais hivernaux 2020 signifie évidemment que l’entreprise américaine avait déjà débuté le tournage de la saison 3 de Drive To Survive, mais pour le moment aucune confirmation officielle n’a encore été faite de la part de Netflix.

Une chose est certaine, pour le moment la crise sanitaire du coronavirus a fait voler en éclats tous les plans de la F1 et des différents protagonistes évoluant dans le paddock (médias, prestataires de services, intérimaires, organisateurs de Grand Prix…).

Le tournage va-t-il reprendre ?

Impossible de répondre à cette question pour l’instant en raison de l’incertitude qui plane sur la saison 2020 de Formule 1. Le tournage de Drive To Survive pourrait peut-être reprendre dès que la saison 2020 débutera, mais l’équipe de tournage sera t-elle autorisée à venir dans un paddock complètement fermé en raison de l’épidémie de coronavirus ?

On peut même aller plus loin en se posant la question de savoir si une saison 3 aurait le même intérêt et la même saveur pour les fans avec plusieurs courses en moins au calendrier de la F1…

Un test à Fiorano pour Ferrari a suffi à remotiver Kvyat en 2018

Écarté de la F1 en 2017 pour manque de performance, le Russe Daniil Kvyat a effectué son retour en catégorie reine lors de la saison 2019 avec l’écurie Toro Rosso.

Après avoir perdu son baquet en F1 chez Toro Rosso fin 2017, le Russe Daniil Kvyat a trouvé refuge chez Ferrari en tant que pilote de simulateur pour l’équipe italienne durant une année complète.

De son passage à Maranello, Daniil Kvyat n’en garde que de bons souvenirs et affirme que c’est lors d’un test sur la piste privée de Fiorano que l’envie de revenir en F1 en tant que titulaire lui est revenue soudainement tant la Ferrari qu’il était en train de piloter lui a procuré des sensations.

“Finalement, j’ai testé la voiture de cette année-là une fois à Fiorano. C’était tellement émouvant pour moi, tout d’abord, c’était Ferrari et Fiorano, puis c’était une monoplace actuelle [2018] et ça c’était vraiment cool.” explique le pilote AlphaTauri dans le podcast de la F1 Beyond The Grid.

“Je n’avais rien piloté pendant six mois ou quelque chose comme ça. J’ai tellement aimé ça, ce jour là j’ai compris que je voulais revenir à tout prix en Formule 1.”

“De plus, ce test a été très solide, avec des temps au tour très cohérents. Tout le monde était très content.”

Le pilote russe avait bien d’autres options pour 2019 en dehors de la F1, mais Kvyat souhaitait plus que tout revenir au plus vite en catégorie reine du sport automobile.

“Je sentais que j’avais encore beaucoup de choses à faire en F1. Il y a eu des discussions dans différentes catégories, mais j’étais concentré sur un retour en Formule 1.”

“J’envisageais de m’arrêter complétement (sa carrière en sport automobile) si je n’obtenais pas à nouveau un contrat en Formule 1.”

En tant que pilote de simulateur, Ferrari a également offert à Daniil Kvyat une expérience supplémentaire inestimable, notamment parce que le Russe a pu travailler étroitement avec deux champions du monde : Kimi Raikkonen et Sebastian Vettel.

“C’était super aussi de les voir travailler – deux champions du monde – des gars très expérimentés.”

“Avec Sebastian [Vettel], quand j’y pense, nous étions au Canada [2018] et mon travail consistait à regarder les onboard et d’essayer d’identifier ce qui était différent. Et j’ai dit : ‘tu pourrais prendre un peu plus le vibreur à la chicane’, et il a accepté, il a essayé et le lendemain c’était mieux.”

Renault F1 était prête à déployer un plan de développement “très agressif”

Cyril Abiteboul affirme que Renault F1 était prête à déployer un plan de développement “très agressif” avec la RS20 en ce début d’année.

Avant que la saison 2020 de F1 ne soit interrompue, Renault avait prévu d’apporter de nouveaux packages de mise à niveau importants pour la troisième course – au Vietnam – et la cinquième course – les Pays-Bas.

Ces plans ont évidemment volé en éclats suite aux annulations et aux reports de courses avec une nouvelle stratégie à élaborer. Cependant, elle ne pourra pas être finalisée tant qu’ils ne savent pas combien de courses figureront sur le calendrier 2020 révisé.

“Je dois gérer les attentes [dans l’équipe], mais c’est vrai, aux tests [hivernaux], nous avons eu une bonne impression générale.” explique Cyril Abiteboul au site de la F1.

“Nous avons coché toutes nos cases, mais ces cases dépendent également beaucoup de ce que font les autres.”

“Une question restée sans réponse était la compétitivité relative de notre voiture et nous nous attendions à la découvrir qu’à Melbourne le samedi après-midi. Évidemment, cela ne s’est pas produit. Nous sommes très curieux de le découvrir.”

“Nous étions prêts pour un plan de développement très agressif. Nous souhaitons vivement que l’usine soit de nouveau opérationnelle et que nous puissions reprendre cette activité.”

“Les chiffres semblaient très bons dans la soufflerie et la production était très occupée à produire les packages de la troisième course et de la cinquième course.”

“Tout cela est complètement en suspens, donc c’est la situation que nous avons. Mais encore une fois, beaucoup de gens ont de plus grandes frustrations que celles-ci, nous devons donc accepter que nous devons être un peu patients.”

Le GP F1 de Belgique pourrait être maintenu en août

Le conseil national de sécurité belge a décidé de modifier certaines mesures mises en place en Belgique, dont une concernant les compétitions sportives.

Lors de sa dernière réunion qui a lieu le 15 avril dernier, le conseil national de sécurité belge avait décidé plusieurs mesures, dont une qui interdisait tout événement sportif ou culturel de masse avant le 31 août en Belgique.

Avec l’application de cette mesure, il était donc impossible de maintenir le Grand Prix de Belgique qui est programmé du 28 au 30 août 2020 sur le circuit de Spa Francorchamps, puisque pour une seule journée l’événement se retrouvait directement impacté.

Mais ce mercredi 06 mai, le conseil de sécurité national belge s’est de nouveau réuni et après plus de quatre heures de réunion, certaines mesures ont été assouplies dont celle interdisant les compétitions sportives.

Désormais, les compétitions sportives en Belgique ne seront pas permises jusqu’au 31 juillet 2020 inclus, ce qui veut dire que le championnat de Football ne pourra pas reprendre.

Le Grand Prix de Belgique 2020 en revanche pourrait éventuellement avoir lieu à huis clos sur le tracé de Spa Francorchamps à la fin du mois d’août, mais il faudra tout de même attendre une confirmation officielle de la part de la F1, ainsi que des autorités belges.

Rappelons que la Formule 1 souhaite débuter sa saison 2020 en Autriche avec deux courses à huis clos sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.

La catégorie reine du sport automobile souhaite ensuite enchaîner avec quelques courses en Europe durant l’été, puis partir vers l’Eurasie et l’Asie, avant de se diriger vers l’Amérique et enfin les pays du Golfe pour clôturer la saison avec Bahreïn et Abou Dhabi.

Coronavirus : Singapour continue de suivre la situation avec la F1

Les organisateurs du GP de Singapour affirment qu’ils maintiennent un dialogue ouvert avec les officiels de la F1 concernant leur événement programmé pour le 20 septembre.

La pandémie de coronavirus a entraîné le report de sept des dix premiers grands prix de la saison 2020 de F, et trois autres – l’Australie, Monaco et la France – ont été annulés.

La Formule 1 a annoncé son intention de commencer la saison 2020 en Autriche le 5 juillet – avec l’ambition de disputer deux courses à huis clos sur le Red Bull Ring- suivie d’une manche en Grande-Bretagne plus tard dans le mois.

La catégorie reine du sport automobile espère ensuite pouvoir organiser d’autres événements en Europe, avant de partir vers l’Eurasie et l’Asie, puis en Amérique et enfin dans le Golfe pour terminer la saison 2020 avec Bahreïn et Abou Dhabi.

Le Grand Prix de Singapour quant à lui serait le premier de la tournée “hors Europe” et est programmé au calendrier à la date du 20 septembre.

Mais depuis quelques semaines, la cité-état de Singapour doit faire face à une augmentation des cas confirmés de Covid-19 et ce sont principalement les travailleurs étrangers séjournant dans des dortoirs qui sont concernés.

Singapour a également annoncé ce mardi avoir identifié neuf nouveaux clusters, tandis que le plus grand cluster de la ville enregistre à ce jour 2525 cas confirmés.

Malgré cette seconde vague de contamination au Covid-19 qui frappe Singapour depuis quelques semaines, les organisateurs de l’épreuve ne souhaitent pas encore parler d’annulation ou de report.

“Le GP de Singapour surveille de près la situation du COVID-19 et maintient un dialogue ouvert avec la Formule 1, le gouvernement de Singapour et nos parties prenantes pendant cette période.” a indiqué un porte-parole du Grand Prix de Singapour.

“Le calendrier de la Formule 1 pour la saison 2020 est en cours de révision (…). Le GP de Singapour continuera de suivre de près les développements, plaçant la santé et la sécurité de nos clients, fans, spectateurs, équipes et personnel comme notre priorité absolue.”

Singapour fait partie du calendrier de la F1 depuis la saison 2008. Son contrat expire à la fin de la saison 2021.

Hülkenberg : la pandémie de coronavirus est “une opportunité” pour la F1″

L’ancien pilote Renault F1, Nico Hülkenberg, estime que la pandémie de coronavirus est le moment idéal pour que la F1 envisage de grands changements.

Avec un début de saison 2020 reporté au mois de juillet en raison de la pandémie de coronavirus, la F1 se retrouve dans une situation inédite avec un écart de cinq mois entre les essais hivernaux et la première course de l’année.

La Formule 1 espère toujours débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec deux courses à huis clos sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg. Mais en attendant la reprise, le sport doit avant tout s’occuper des équipes de la grille, dont certaines sont en grande difficulté financière.

Selon Nico Hülkenberg, cette pause forcée offre à la F1 l’opportunité de changer certaines choses qui pourraient être bénéfiques pour tout le monde au final.

“C’est évidemment réel et beaucoup d’industries, d’entreprises et de sociétés sont en difficulté.” explique l’ancien pilote Renault F1 dans un entretien accordé à CNN.

“Je pense qu’il y aura beaucoup de conséquences, mais je pense aussi que c’est une opportunité pour la F1 de changer certaines choses, notamment concernant les budgets et certains types de réglementations.”

“Je vois cela comme une opportunité, et j’espère, qu’il y aura de bonnes réponses et que tout le monde survivra et que nous pourrons revenir à la compétition après cela.”

Justement, concernant le plafond budgétaire qui sera introduit en F1 à partir de 2021, il devait être fixé à 175 millions de dollars par saison, mais le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a indiqué qu’il serait réduit de 30 millions (une proposition a été faite par la F1 pour 135 millions). 

Nico Hülkenberg pour sa part estime que la mise en place d’un tel plafond est une excellente opportunité pour niveler les performances des équipes, bien que l’Allemand pense que les grandes écuries auront toujours l’avantage pendant un certain temps.

“Je pense qu’une fois qu’il sera mis en oeuvre, ce ne sera pas immédiat. Les meilleures équipes auront toujours un avantage qu’elles conserveront pendant un certain temps.”

Le contrat de Ricciardo est un sujet “stratégique” pour Renault F1

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, admet que les négociations pour la reconduction du contrat de Daniel Ricciardo est un sujet stratégique pour Renault F1.

Le pilote australien Daniel Ricciardo est sous contrat avec Renault F1 jusqu’à la fin de la saison 2020 et, pour le moment, il est bien difficile de négocier quoi que ce soit avec les pilotes en raison du report du début de saison.

Renault F1 avait prévu un calendrier en interne pour identifier des étapes clés avec Ricciardo pour discuter prolongation, mais ces plans ont volé en éclats avec la crise sanitaire actuelle.

“ C’est compliqué pour Daniel comme pour nous. On avait envie de voir l’esprit, la performance, la façon dont l’équipe fonctionnait au cours de cette deuxième année ensemble, quels progrès on avait effectués sur la voiture, voir aussi comment lui se sentait.” explique Cyril Abiteboul à nos confrères d’Auto Hebdo.

“On avait discuté d’un calendrier pour identifier les étapes clés où nous avions envie de parler. Tout ça, c’était dans un univers normal qui a volé en éclats depuis. Après, on se parle d’ores et déjà sur cet aspect-là, parce qu’il a envie de voir où il va.”

“Je n’ai pas de grande révélation à vous faire. Daniel est une option pour nous, c’est une évidence. Mais on se doit d’en envisager d’autres.”

“L’absence de courses rend les choses plus compliquées pour prendre les bonnes décisions, mais on ne pourra pas éternellement les reculer.”

“On échange beaucoup avec Jérôme (Stoll, Président de Renault Sport Racing), Alain (Prost, directeur non-exécutif de Renault F1), et le comité de direction de Renault sur cette question car c’est un sujet stratégique.”

F1 2020 : Codemasters devra revoir sa copie pour le tracé de Zandvoort

Le responsable de la société Dromo, en charge des travaux sur le circuit de Zandvoort, estime que quelques détails dans le jeu F1 2020 ne correspondent pas à la réalité.

La semaine dernière, Codemasters, qui a développé le jeu F1 2020 qui sortira le 10 juillet prochain, a dévoilé une vidéo (voir en bas de l’article) du tracé de Zandvoort, qui fait sa première apparition cette année dans le jeu vidéo.

Mais pour le responsable de société en charge des travaux sur le circuit néerlandais, certains détails du tracé ne représentent pas fidèlement la réalité dans cette vidéo (qui n’est qu’une préview du jeu et non la version finale).

“Bien qu’il s’agisse encore d’un travail en cours, un certain nombre de choses ne correspondent pas à la réalité.” indique Jarno Zafelli de la société Dromo à F1Maximaal.nl.

“Il est particulièrement clair pour moi que les courbes sont moins spectaculaires que dans le monde réel.”

“Les anciennes courbes non ajustées sont à peu près les mêmes, mais le virage Hugenholtz, par exemple, est beaucoup plus raide dans la vie réelle.”

“Dans le jeu, le banking semble un peu plat, cela signifie que les pilotes auront une sensation très différente dans la vraie vie.”

Zafelli prend pour référence le pilote Red Bull Max Verstappen, qui a été le premier à pouvoir piloter une F1 sur le tracé de Zandvoort cette année.

“Lorsque Max a piloté pour la première fois sur la nouvelle piste, il a dit : ‘wow, je ne pouvais même pas voir le sommet du virage !’.”

“Il en va de même pour les virages 11 et 12, vous ne pouvez pas voir l’intérieur de la courbe là non plus. C’est ce qui rend la piste si difficile pour certains pilotes, parce que de nombreux virages sont à l’aveugle.”

Malgré cela, Zafelli se dit impressionné par le travail effectué par Codemasters sur la modélisation du tracé de Zandvoort et a hâte de voir les quelques corrections apportées à la version finale du jeu.

“Les courbes 11 et 12 sont beaucoup plus compliquées dans la vie réelle, parce que dans une voiture normale, vous ne pouvez pas voir le sommet de la courbe à gauche.”

“Je pense que Codemasters a obtenu les données du circuit avant sa construction. Nous sommes prêts à aider Codemasters pour rendre le circuit aussi réaliste que possible.”

“Je suis extrêmement impressionné par ce que Codemasters a fait avec les graphismes. L’atmosphère est très bien faite et j’espère que les courses dans le jeu seront également très réalistes. S’ils apportent quelques modifications supplémentaires avant la sortie du jeu, ce sera une belle expérience.”