Kimi Raikkonen sur le simracing : “Ça ne m’intéresse pas”

Kimi Raikkonen admet ne pas être attiré par le simracing, bien que la plupart de ses confrères jouent en ligne pendant cette période de confinement.

Depuis le début du confinement, bon nombre de pilotes de la grille se sont mis au simracing pour faire passer le temps, mais d’autres comme Kimi Raikkonen ne sont pas fans, le Finlandais préférant attendre sagement la reprise de la saison pour piloter sur une vraie piste.

“Ça ne m’intéresse pas, je préfère attendre jusqu’à ce que je puisse retrouver une vraie piste.” explique Kimi Raikkonen au Corriere Della Sera.

Lorsqu’on lui demande s’il n’aimait pas piloter dans le simulateur Ferrari lors de son passage au sein de l’écurie de Maranello, le Finlandais répond : “Ce n’est pas que je ne l’aimais pas, mais disons que voler jusqu’en Italie pour me mettre devant un simulateur n’était pas exactement la raison pour laquelle j’ai choisi ce métier.”

“Courir sur la piste c’est autre chose. De toute façon, ces simulateurs sont complétement différents et extrêmement plus complexes que ceux des courses en ligne.”

Interrogé pour savoir s’il pensait que la saison 2020 allait vraiment débute un jour, Kimi Raikkonen fait confiance aux instances dirigeantes qui prendront les bonnes décisions selon lui.

“Nous reprendrons lorsque la F1 et la FIA décideront qu’il est possible de le faire en toute sécurité. Ce n’est pas notre décision, je suis certain qu’ils évalueront le cadre avec beaucoup d’attention. Nous courrons lorsque ce sera le bon moment, même sans public.”

La F1 travaille très dur pour sortir de la crise selon Claire Williams

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a expliqué que la F1 travaillait très dur pour trouver la meilleure façon de sortir de la crise actuelle.

En pleine crise sanitaire, les équipes de Formule 1 doivent également faire face à une crise économique sans précédent avec aucun revenus depuis le début de l’année en raison du report du début de la saison 2020.

En 2008, après la crise boursière des subprimes, des constructeurs tels que Toyota ou Honda ont décidé de quitter la F1, mais l’impact de cette crise sur le championnat avait pu être limité grâce au Président de la FIA de l’époque, Max Mosley, qui avait promis d’imposer un plafond budgétaire afin de permettre à d’autres équipes de rejoindre la partie.

Mais l’idée d’instaurer un plafond budgétaire n’ayant finalement jamais été appliquée, les trois nouvelles écuries (Caterham, HRT et Virgin Racing) ont rapidement disparu.

Une décennie plus tard, la F1 doit faire face à une crise sanitaire majeure, alors que se profile en arrière plan l’une des pires crises économiques que n’a jamais connu la discipline reine du sport automobile.

“Nous tentons individuellement et collectivement de prendre les meilleures décisions pour sortir le moins meurtri possible de cette pandémie.” explique Claire Williams à Sky Sports.

“Nous sommes en gestion de crise, et nous travaillons tous extrêmement fort pour changer notre façon de faire afin d’être beaucoup mieux préparés la prochaine fois qu’une crise frappera.”

La patronne de l’équipe britannique admet qu’elle n’aimerait pas être à la place des dirigeants de la F1 actuellement, qui doivent tenter de reconstruire un calendrier 2020 compressé en raison du report du début de saison dû à la pandémie de Coronavirus.

“Je n’envie pas Chase Carey [président du groupe Formula One] qui doit jongler avec plusieurs scénarios pour pouvoir disputer le plus de courses possible.”

“On ne sait pas quand les restrictions seront levées, et si elles le sont dans un pays, ça ne veut pas dire qu’elles le seront dans le pays voisin. Comment faire pour remettre sur pied un sport comme le nôtre dans lequel gravite autant de monde.”

Hamilton balaie la rumeur Ferrari : “Je suis avec mon équipe de rêve”

Le sextuple champion du monde Lewis Hamilton a fermement repoussé l’idée d’un transfert chez Ferrari dans un avenir immédiat.

Vendredi dernier, le tabloïd britannique The Sun a publié un article dans lequel il suggérait que les espoirs de Lewis Hamilton de rejoindre la Scuderia Ferrari étaient sur le point de s’envoler en raison des discussions positives entre Maranello et Sebastian Vettel au sujet d’un éventuel nouveau contrat pour l’Allemand.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a donc pris la peine de répondre directement aux journalistes du Sun sur le réseau social Instagram en précisant qu’il ne comptait pas quitter Mercedes, qui reste à l’heure actuelle son “équipe de rêve”.

“Tout d’abord, il n’y a pas de rêve d’aller dans une autre équipe. Je suis avec mon équipe de rêve.” a écrit le natif de Stevenage en réponse à la publication du Sun sur Instagram.

“Deuxièmement, il n’y a rien sur mon chemin, puisque je n’essaie pas de bouger. Je suis avec les gens qui ont toujours pris soin de moi depuis le 1er jour. Nous sommes la meilleure équipe.”

Les spéculations sur la possibilité que Hamilton passe chez Ferrari se sont intensifiées à l’époque du Grand Prix d’Abu Dhabi 2019, lorsque les rumeurs d’une réunion entre Hamilton et le président de Ferrari John Elkann ont commencé à circuler.

Et alors que Ferrari a concédé que les deux hommes s’étaient effectivement rencontrés, le PDG de la société, Louis Camilleri, a déclaré que les médias avaient “exagéré” le rendez-vous.

“C’était un événement social, qui a en quelque sorte été quelque peu disproportionné”, a déclaré Camilleri aux journalistes lors d’un déjeuner de Noël avec Ferrari l’an dernier. “Ils ont des amis en commun.” a t-il souligné.

Rappelons que Lewis Hamilton est sous contrat avec l’équipe Mercedes jusqu’à la fin de cette saison 2020.

Vijay Mallyah perd son appel auprès de la Haute Cour à Londres

Le magnat des affaires Vijay Mallya [et ancien propriétaire de l’écurie Force India] a perdu lundi son appel auprès de la Haute Cour à Londres contre une décision de 2018 de l’extrader vers l’Inde

L’homme d’affaires indien Vijay Mallya a perdu lundi un appel devant la Haute Cour de Grande-Bretagne contre une décision de 2018 de l’extrader vers l’Inde pour faire face à des accusations de fraude résultant de l’effondrement de sa défunte compagnie Kingfisher Airlines.

Un consortium de banques du secteur public indien dirigé par la State Bank of India avait demandé une ordonnance de mise en faillite contre Mallya dans le cadre des efforts visant à récupérer environ 1,4 milliard de dollars de prêts impayés par Mallya.

L’ancien patron de Kingfisher Airlines, âgé de 64 ans, avait fait appel devant la Haute Cour contre son extradition vers l’Inde lors d’une audience en février de cette année.

Son avocat, Clare Montgomery, avait déclaré lors de cette audience que la décision d’extradition de 2018 rendue par la juge Emma Arbuthnot comportait “de multiples erreurs” car elle n’avait pas pris en compte tous les éléments de preuve concernant la situation financière de Kingfisher Airlines.

Mais ce lundi, la Haute Cour de Grande-Bretagne a rejeté l’appel de Mallyah dans un jugement rendu à distance en raison du confinement actuel en pleine pandémie de coronavirus.

“Nous avons jugé qu’il y avait une preuve prima facie à la fois de fausse déclaration et de complot, et donc il y a aussi une affaire prima facie de blanchiment d’argent.” a conclu la Haute Cour .

Steiner évoque la crise du coronavirus et l’impact sur son équipe de F1

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, nous explique un peu plus en détail comment la crise sanitaire actuelle affecte son équipe au quotidien.

Dans un entretien accordé à la F1, le patron de Romain Grosjean et Kevin Magnussen revient en détail sur les conséquences directes de la crise sanitaire, mais surtout économique, qui touche de plein fouet les équipes de F1.

“La vie est un peu différente. Je ne voyage plus, personne ne voyage plus, pour des raisons évidentes! Mais je suis occupé à essayer de trouver des solutions, à faire survivre l’entreprise.” explique le team principal de l’équipe Haas.

“Ce n’est pas facile en ces temps parce que vous ne savez pas ce qui va arriver.” souligne l’Italien.

Haas est l’une des plus petites équipes de Formule 1, fonctionnant avec l’un des budgets le plus bas. Steiner est également confronté un défi unique de gérer le personnel dans trois pays différents – le Royaume-Uni, l’Italie et les États-Unis – chacun ayant une approche très différente de la lutte contre le coronavirus et ses conséquences.

La crainte de voir disparaître l’équipe Haas

Cette situation unique a conduit l’équipe américaine à suivre McLaren, Williams, Racing Point et Renault en plaçant plusieurs de ses employés basés au Royaume-Uni au chômage partiel.

“Ce n’est jamais plaisant d’entendre cela [le chômage partiel], mais la plupart de nos employés comprennent pourquoi nous le faisons.” explique Steiner.

“Ce n’est pas pour les licencier, c’est pour s’assurer qu’ils ont un travail à l’avenir. Il n’y a rien de malveillant, nous ne sommes pas rentables et nous essayons de ne pas perdre trop d’argent.”

“Nous essayons de faire de notre mieux. Il y a beaucoup de gens qui ont perdu leur emploi. [dans d’autres industries]. Tant que nous pouvons conserver les emplois, c’est ce que nous essayons de faire.”

“Nous avons des revenus très limités [en raison de l’absence de courses]. La FOM essaie de nous aider, mais nous ne savons pas si nous recommencerons à courir. Personnellement, je pense que nous le ferons, mais vous devez toujours prévoir le pire, comme n’avoir aucun revenu de la FOM.”

“Et si nous n’avons aucun revenu, quelqu’un doit payer – et ces fonds sont limités. Il ne serait pas juste de payer si rien ne s’est passé.”

“Il est certain qu’il y a une menace [de voir disparaître l’équipe] s’il n’y a pas de revenus, s’il n’y a pas de courses cette année, si nous ne sommes pas payés pour cela.”

“Nous devons simplement être conscients de ce que nous faisons et nous assurer que nous faisons de notre mieux et espérons que nous irons en course le plus tôt possible et que nous pourrons transformer cela en un résultat positif.”

Gene Haas va devoir prendre une décision

Gene Haas, le propriétaire de l’écurie Haas, avait prévu d’utiliser la première partie de la campagne 2020 – leur cinquième en F1 – pour décider de l’avenir de l’équipe qui porte son nom.

Steiner explique que son patron patiente depuis quelques semaines maintenant, mais qu’il ne pourra pas se permettre d’attendre trop longtemps.

“Comme nous tous, il ne sait pas ce qui va arriver dans un proche avenir, et si nous aurons ou non des courses [cette année].”

“Il n’est pas contre le fait d’attendre longtemps, mais comme tout homme d’affaires, vous ne voulez pas attendre éternellement.  Espérons qu’au cours des prochains mois, nous aurons une meilleure vision du proche avenir, j’espère que la situation ne restera pas aussi fluide qu’aujourd’hui.”

“Il n’y a personne à blâmer, c’est juste les circonstances. Pour le moment, il peut rester calme mais à un moment donné, il doit prendre une décision.”

Le monde d’après

Avec la fermeture estivale reportée au printemps et prolongée par la suite à cinq semaines, les équipes de F1 ont gelé tous les développements en cours.

Lorsque cette restriction sera levée, les plans de développement seront tout simplement impossibles à mettre en place, car il ne serait tout simplement pas possible de produire des pièces et d’introduire des développements comme les équipes l’avaient précédemment prévu avec un calendrier 2020 compressé.

Steiner souligne également que la prise de risques n’est pas une approche sensée dans cette situation car si vous rencontrez un problème, vous souffrirez plus que d’habitude en raison de la succession rapide des courses, il sera donc difficile de trouver et d’introduire une solution rapidement.

“L’approche de tout le monde va changer. Vous ne pouvez pas simplement développer et mettre à niveau la voiture. Si nous avons 15 courses en six mois, c’est un sacré boulot. Vous devez vous simplifier la vie, mais la simplifier pour ne pas faire d’erreurs.”

“Si vous rendez les choses difficiles et que vous ouvrez la possibilité de faire des erreurs, il n’y a que des inconvénients. Vous dépensez de l’argent pour le faire et essayer de découvrir ce qui a mal tourné, et vous n’avez aucun résultat, ce qui n’est pas bon.”

Haas en faveur d’un plafond budgétaire plus bas

La F1, la FIA et certaines équipes souhaitent que le plafond budgétaire soit encore réduit, tandis que certaines équipes sont contre une telle décision. En tant qu’équipe disposant du budget le plus bas, il ne sera peut-être pas surprenant d’apprendre dans quel camp se trouve Haas.

“Il faut que ça descende. Je respecte les grandes équipes et leur défi de passer d’un grand nombre de personnes à un plus petit nombre. Il y a un dicton qui dit: “Ce n’est jamais agréable de sauter dans une piscine froide, mais à un moment donné, vous devez le faire, sinon vous ne serez plus là. Il fera froid et ce sera désagréable mais quand vous l’avez fait, vous l’avez fait.”

“Cette crise nous offre une opportunité. Nous devons faire survivre le sport. Ce n’est pas bon si les trois équipes les plus riches restent campées sur leur position. Si McLaren et Renault veulent descendre [le plafond budgétaire], cela signifie quelque chose.”

“Ce sont des constructeurs automobiles. Ce sont de grandes équipes à mon avis. Ils réalisent où va le monde. Continuer comme ça n’a pas beaucoup de sens.”

“La F1 va changer, j’espère pour le mieux. J’espère toujours que nous aurons 10 équipes, qui pourront concourir pour les podiums, ce qui est peut-être un peu trop optimiste je sais, mais au moins si nous pouvons fair en sorte que la moitié de la grille puisse concourir pour le podium, ce serait bien, comme nous l’avions il n’y a pas si longtemps.”

“J’espère que nous ne reviendrons pas à celui qui a le plus gros portefeuille est le champion du monde, mais plutôt celui qui fait le meilleur effort d’équipe est champion du monde. J’espère que cette crise nous pousse dans cette direction. Mais évidemment, je ne sais pas si cela se produira.”

Ricciardo n’écarte pas l’idée d’un retour chez Red Bull un jour

Le pilote Renault Daniel Ricciardo a admis qu’il pourrait envisager un retour dans son ancienne écurie Red Bull Racing.

Sous contrat avec l’équipe Renault F1 depuis la saison 2019, l’Australien Daniel Ricciardo a choqué le monde de la F1 lorsqu’il a annoncé qu’il quittait Red Bull Racing à la fin de la saison 2018.

Daniel Ricciardo a remporté sept victoires en Grands Prix pour Red Bull Racing entre 2014 et 2018 – avec 30 podiums et trois pole positions – avant son transfert chez Renault F1 en 2019.

Interrogé par Sky Sports sur un éventuel retour au sein de l’écurie de Milton Keynes, le pilote australien n’a pas rejeté l’idée.

“Personne ne n’a vraiment posé cette question. Est-ce que j’exclurais de retourner chez Red Bull? Je suppose que je dirais pour répondre : vous savez, non.” a déclaré le pilote Renault.

Et à sa manière ironique, Ricciardo a expliqué pourquoi un retour dans l’équipe basée à Milton Keynes pourrait un jour se produire.

“L’une des choses que j’ai appris en grandissant dans la vie en général c’est de ne jamais dire jamais. Ne jamais négliger quelque chose – à moins que l’on parle d’aller en prison ou quelque chose dont vous ne voudriez vraiment pas.”

Avec la pandémie de coronavirus ayant reporté le début de la saison 2020, Daniel Ricciardo a déclaré qu’il n’y avait pour l’instant aucun résultat sur lesquels quelqu’un pourrait le juger et donc aucune possibilité de parler à d’autres équipes.

“Il ne faut jamais dire jamais, mais il est très difficile d’avoir des discussions en ce moment – parce que nous n’avons eu aucune course. Nous sommes dans une impasse et il ne s’est rien vraiment passé.”

“Normalement, les discussions débutent après quelques courses et quelques résultats, donc, il n’y a honnêtement pas grand chose à dire actuellement.”

Silverstone prêt à organiser plusieurs courses de F1

Le circuit de Silverstone se dit prêt à organiser plusieurs courses de F1 sur son tracé cette année.

La F1 a évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses d’affilée sur des circuits du calendrier cette année afin de pouvoir avoir un championnat digne de ce nom suite au report du début de saison 2020 en pleine pandémie de Covid-19.

Si pour l’heure cette idée n’en ait qu’à ses débuts, le directeur du circuit de Silverstone pour sa part se dit totalement prêt à organiser plusieurs courses sur son tracé.

“Nous avons déjà discuté de toutes sortes de permutations, y compris l’organisation de deux courses sur un week-end et deux courses sur des week-ends consécutifs.” explique Stuart Pringle à The Gaurdian.

“J’ai confiance dans notre capacité à organiser ces événements. Nous avons suffisamment d’expérience, beaucoup de connaissances, et nous pourrions clairement réaliser cela.”

“La F1 a travaillé très dur pour essayer de trouver une solution pour le championnat, et nous avons été en contact régulier avec eux.”

“On nous a demandé si nous pouvions organiser une course ou deux, si elles pouvaient se tenir à huis clos. La réponse est absolument : nous sommes ouverts à tout.”

“Je pense que la F1 prendra une décision sur le calendrier au début du mois de mai. Ils ne peuvent rien annoncer à moins d’avoir une chance d’avoir quelque chose d’assez solide pour pouvoir lancer plusieurs courses.”

“Ce délai nous conviendrait si nous n’avions pas à mettre en place l’infrastructure pour accueillir le public.”

La Malaisie prête à accueillir de nouveau la F1 en cas de bonne offre

Le circuit international de Sepang (SIC) n’exclut pas la possibilité d’accueillir de nouveau la F1 à l’avenir.

Le président-directeur général du SIC, Azhan Shafriman Hanif, qui a récemment été nommé à ce poste, a toutefois révélé que de nombreux facteurs doivent être pris en compte, notamment le coût que devrait assumer le circuit, car accueillir la F1 n’est pas bon marché.

“Accueillir de nouveau la F1 n’est pas ma priorité pour le moment, mais si l’occasion se présente et que l’offre est bonne, je suis très favorable à cette idée, car cet événement apporte de la notoriété à la Malaisie.” a déclaré Hanif à l’agence de presse malaisienne Bernama.

“Disons que si nous acceptons d’accueillir une course de F1 pour une période plus longue, nous tiendrons une discussion avec le gouvernement car les frais d’hébergement ne sont pas bon marché et l’argent que nous dépensons doit l’être de façon utile.”

La Malaisie accueillait la Formule 1 depuis 1999 avant que le gouvernement ne décide de tout stopper en 2017 en raison d’une baisse importante des retours. C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est le dernier vainqueur sur le tracé de Sepang en F1.

Pour Vettel, une saison raccourcie ne signifie pas un championnat au rabais

Sebastian Vettel estime qu’un championnat du monde raccourci en 2020 ne serait pas un championnat au rabais, bien au contraire.

Le pilote Ferrari, comme tous ses confrères, est dans l’attente depuis le mois de mars que la saison 2020 puisse enfin débuter.

Si à l’heure actuelle personne ne peut dire quand et où la saison 2020 de F1 commencera, tout le monde est bien conscient que les premières courses seront probablement très différentes de ce à quoi les gens sont habitués.

En effet, il a déjà été évoqué la possibilité de disputer les premières courses à huis clos en début de saison, ce que comprend parfaitement Sebastian Vettel, qui en a déjà discuté au sein du GPDA.

“Nous en avons beaucoup parlé au sein du GPDA [l’association des pilotes de Grand Prix]. C’est une décision très difficile à prendre.” explique Sebastian Vettel.

“D’un côté, vous avez la santé [financière] du sport si vous regardez du côté commercial, mais d’autre part, vous devez prendre en compte la santé des gens et bien-sûr surtout des fans.”

“C’est un sport qui se déroule en plein air, mais nous avons beaucoup de gens qui viennent regarder les courses. Nous devons donc nous assurer de prendre soin d’eux, mais de nous-mêmes aussi.”

“Il y a évidemment beaucoup d’options – que ce soit sans fans ou avec des fans. Mais personne n’aime courir devant des tribunes vides, ça fait un peu bizarre.”

“D’un autre côté, il y a la question de savoir quand sera le bon moment pour recommencer à courir et si une course à huis clos pourrait avoir lieu un peu plus tôt que ce à quoi nous sommes habitués.”

“Nous aimerions tous revenir à la normale, pas seulement pour la F1, mais tout le monde. Mais le meilleur remède sera d’être patient. C’est douloureux parce que je veux revenir dans la voiture, mais il y a beaucoup de gens qui veulent aussi beaucoup de choses.”

Il est également probable que la saison – en supposant qu’il y en ait une – sera considérablement plus courte que prévu. Mais Sebastian Vettel dit que cela ne devrait pas être une raison pour considérer que le championnat sera au rabais.

“Je ne pense pas que cela fasse une grande différence. Une saison est une saison, qu’il y ait 10, 20 ou 25 courses, il faut toujours être le plus régulier.”

“Au final, un championnat est un championnat. Avec 10 courses, il y aura sans doute beaucoup de choses à faire.”

Leclerc apprécie le simracing, mais est en manque de glamour

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a remporté le Grand Prix de Chine virtuel organisé ce dimanche par la Formule 1.

Après avoir remporté son premier Grand Prix virtuel en Australie il y a quinze jours, le Monégasque Charles Leclerc a remporté ce dimanche le Grand Prix de Chine virtuel.

Pour cette seconde manche de ce championnat virtuel organisé par la F1 pour faire patienter les fans en attendant que la saison 2020 puisse débuter, pas moins de sept pilotes de la grille actuelle étaient présents ce dimanche à Shanghai.

Après avoir pris le départ de la course depuis la pole position, le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est finalement imposé au terme des 28 tours de course, devant le pilote Red Bull Alex Albon et Guanyu Zhou [Renault] qui hérite de la troisième place sur le podium après une pénalité infligée à Stoffel Vandoorne.

Il est bon de noter que pour son premier Grand Prix virtuel, le pilote McLaren Carlos Sainz a terminé à la dixième position.

Bien que très heureux d’avoir remporté la seconde manche de ce championnat virtuel, Charles Leclerc regrette tout de même le manque de glamour à l’arrivée de l’épreuve.

“J’apprécie vraiment beaucoup de jouer [en ligne] et de diffuser. J’apprécie encore plus quand je gagne, mais les célébrations d’après-course sont un peu différentes.” a déclaré Leclerc après sa victoire à Shanghai.

“Éteindre l’ordinateur et aller cuisiner des pâtes blanches est un peu moins glamour que de vaporiser du champagne sur le podium.”

La prochaine manche du F1 Esport Virtual Grand Prix se déroulera dans trois semaines, à la date initialement prévue pour le Grand Prix des Pays-Bas.

Mais comme le circuit de Zandvoort n’est pas présent dans le jeu F1 2019, les pilotes batailleront sur un autre circuit qui n’a pas encore été annoncé.

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Barcelone exclut complétement l’idée d’une course en sens inverse

Le directeur du circuit de Barcelone exclut complétement l’idée d’organiser un Grand Prix en sens inverse sur son tracé.

Avec un début de saison 2020 reporté au mois de juillet minimum, l’idée d’organiser des courses en sens inverse sur certains tracés du calendrier a été soulevée ces dernières semaines.

La F1 est actuellement en train de travailler pour essayer d’élaborer un nouveau calendrier 2020 qui serait composé d’au moins quinze courses à disputer en seulement six mois dans l’hypothèse où la saison débuterait au mois de juillet comme annoncé.

Afin de pouvoir disputer un maximum de courses en si peu de temps, il a été évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses sur un même tracé durant un week-end dont l’une pourrait se disputer en sens inverse.

Si pour l’instant cette idée n’en est qu’à ses débuts, le directeur du tracé de Barcelone en Espagne a complétement écarté cette solution pour son circuit.

“Ce n’est pas possible à cause des mesures de sécurité. Il y a très peu de circuits en fait qui ont des tracés conçus pour fonctionner dans les deux sens en toute sécurité.” explique le directeur du circuit de Barcelone à SoyMotor.

“C’est impossible à Barcelone même si nous modifions légèrement certaines courbes. Ce ne serait pas un problème pour homologuer le circuit, car la FIA serait là pour nous aider et accélérerait les procédures, mais sur notre circuit c’est impossible en raison d’un problème de sécurité.”

Rappelons tout de même que le circuit de Barcelone a annoncé cette semaine vouloir accueillir plusieurs courses à huis clos.

Norris reste de longues heures sur son simulateur de F1

Le pilote de F1 Lando Norris peut passer de longues heures devant son écran durant cette période de confinement en jouant aux jeux vidéo.

Depuis le début du confinement en raison de la pandémie de coronavirus, certains pilotes de F1 se sont tournés vers les compétitions virtuelles.

Lando Norris, qui diffuse fréquemment ses exploits en direct sur Twitch, admet volontiers passer plusieurs heures par jour sur son simulateur de pilotage ces dernières semaines.

“Ce n’est pas toujours sur un simulateur. Je joue à d’autres jeux comme Rocket League ou Escape From Tarkov ou Call of Duty.” explique Lando Norris.

“Je joue à différents jeux, en particulier lorsque je suis en streaming, mais je passe plus de temps que tout à jouer sur mon simulateur entre ces jeux.”

“Je dirais que j’y passe en moyenne entre quatre et cinq heures [par jour]. Cela change en fonction de la compétition ou de ce que je ressens parfois, si je ne veux pas me concentrer autant et si je veux me détendre et être plus comme les autres, je joue à Call of Duty ou quelque chose comme ça.”

“Parfois, vous êtes tellement attrapé par le jeu et vous appréciez tellement le moment, que je diffuse [en direct sur Twitch] et je discute avec tout le monde.”

“Ou bien lorsque je joue à des jeux difficiles avec différentes personnes, parfois j’apprécie tellement que la journée s’est écoulée.”

Sainz va chercher à mieux comprendre sa F1 pendant le confinement

Le pilote McLaren Carlos Sainz profite de son confinement pour essayer d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de sa monoplace et des F1 en général.

Pendant cette période de confinement, le pilote espagnol Carlos Sainz a dû se trouver de nouveaux intérêts parmi lesquels l’ingénierie ou encore l’économie.

“J’ai récemment eu l’idée de prendre des cours d’ingénierie en ligne avec mon ingénieur Tom Stallard.” explique Carlos Sainz.

“Je voudrais savoir un peu mieux comment certaines parties d’une voiture de Formule 1 fonctionnent un peu plus spécifiquement, un peu plus techniquement.”

“Je ne sais pas comment cela fonctionnerait en ligne, mais je pense que cela fonctionnerait bien, au moins cela me garderait occupé et j’utiliserai cela pour améliorer ma compréhension d’une Formule 1.”

“Je veux commencer à mieux comprendre l’économie et le marché boursier, et j’ai eu des conversations avec mon père et les gens qui l’aident avec ses investissements.”

“J’ai aussi nettoyé complètement ma garde-robe … et j’ai essayé de faire don de ces vêtements à certaines organisations ou à l’église parce que j’avais énormément de vêtements que je n’utilisait plus.”

Evidemment, parmi toutes ses nouvelles occupations, Carlos Sainz n’en oublie pas pour autant de continuer à s’entraîner physiquement : “Maintenant, je suis “Coach Carlos” plaisante l’Espagnol.

“Avec l’aide de Rupert Manwaring [son entraîneur], j’essaie de coacher ma famille dans certains régimes et plans d’entraînement et de les garder motivés – comme vous le savez, le sport vous met de bonne humeur et donne des endorphines, et je pense que cela nous garde tous heureux et nous divertit.”

Vers des Grands Prix de F1 à huis clos en Europe ?

Zak Brown, le PDG de McLaren, estime que toutes les manches de la saison 2020 qui seraient organisées en Europe pourraient se tenir à huis clos.

Pour l’instant, personne ne peut encore dire où et quand la saison 2020 de F1 débutera, ni même si elle débutera bien un jour.

Mais en attendant une annonce officielle de la part de la F1, toutes les parties travaillent pour essayer de mettre en place un calendrier compacté, et alors que personne ne sait si les potentiels Grands Prix pourront se tenir avec du public.

“Tout est très provisoire mais le Grand Prix de Grande-Bretagne, s’il est disputé à la date prévue, pourrait se tenir à huis clos.” explique le PDG de McLaren.

“En fait, il semble que peut-être toutes les manches Européennes pourraient se disputer à huis clos.”

“Dans le cadre d’un calendrier condensé, nous étudions la meilleure façon de courir autant que possible et l’une des idées est d’organiser plusieurs événements au même endroit.”

L’équipe McLaren fait partie des écuries de la grille qui ont placé une partie de leurs employés au chômage partiel durant cette période compliquée : “C’est très difficile, nous avons peu de revenus.” souligne l’Américain.

“Nous ne sommes pas en compétition et la contribution que les promoteurs et nos partenaires commerciaux nous apportent habituellement est grande. Mais désormais, ils subissent beaucoup de pression, nous avons donc fermé le robinet pour pouvoir dépenser lorsque nous serons prêts à courir de nouveau.”

Le patron de McLaren en faveur d’un week-end avec plusieurs courses

Le fait d’organiser deux courses par week-end pourrait contribuer à aider la F1 à disputer suffisamment de courses cette année selon Andreas Seidl.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la saison 2020 de F1 n’a toujours débuté et, à l’heure actuelle, personne ne peut dire où et quand elle commencera.

L’idée d’organiser plusieurs courses sur un même tracé lors d’un week-end a été évoquée par les dirigeants de la F1 ces dernières semaines, ce qui permettrait à la catégorie reine de pouvoir mettre en place un calendrier 2020 composé d’au moins quinze rendez-vous.

“La chose la plus importante est de protéger notre personnel.” rappelle Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren, cité par Race Fans.

“Donc, si nous pouvons aider notre personnel en organisant des événements de deux jours, cela aurait du sens.”

“En termes de format d’un week-end de course, encore une fois, s’il y a une raison commerciale derrière cela, alors oui, il pourrait être judicieux de faire deux courses par week-end.”

“Mais je pense que tant que ce n’est pas le cas, pour moi le format de l’événement que nous avons en ce moment avec le temps fort des qualifications le samedi et la course le dimanche fonctionne assez bien et je ne vois pas pourquoi nous devrions y toucher encore une fois, sauf s’il y a une raison commerciale forte dans des circonstances spéciales cette année.”

“Je ne vois pas le week-end de course comme le plus gros problème. Le plus gros problème est le nombre de jours que nous passons tous loin de chez nous. Ce n’est pas différent pour vous [les médias].”

Horner propose de vendre des F1 aux plus petites équipes de la grille

Christian Horner pense que la meilleure façon de réduire les coûts en F1 serait de permettre aux plus petites équipes d’acheter une monoplace aux grandes écuries.

Alors que la Formule 1, la FIA et les patrons d’équipes tentent actuellement de trouver un accord pour fixer un plafond budgétaire cohérent permettant aux plus petites structures de réduire leurs coûts l’an prochain, le directeur de l’équipe Red Bull estime que la solution la plus simple serait de pouvoir vendre les F1 aux écuries les plus petites.

Selon le Britannique, le fait de pouvoir vendre un concept déjà existant permettrait non seulement de réduire les coûts de recherche et de développement, mais cela permettrait également de niveler les performances entre chaque équipe.

“Je n’aurais aucun problème sur le court terme, dans une période comprise entre un et deux ans, de dire aux écuries les plus modestes : “laissez tomber les coûts en recherche et développement, vous n’avez besoin que d’être une écurie de course et nous vous vendrons notre voiture à Abou Dhabi”.” a déclaré le patron de l’équipe Red Bull Racing à Sky Sports.

“Je pense que ce serait la manière la plus simple d’être compétitifs à moindre coût. On pourrait signer avec quatre équipes. Je pense à Haas, AlphaTauri, Alfa Romeo et probablement Racing Point.”

“Ils essaient de toute manière de copier les autres monoplaces chaque année. Si j’étais à la place des propriétaires d’Alfa Romeo ou Haas et que j’avais l’opportunité d’acheter une Ferrari, une Red Bull ou une Mercedes, je la saisirais.”

Cette semaine, les dirigeants des différentes équipes de F1, la FIA et la F1 n’ont toujours pas trouvé d’accord concernant le plafond budgétaire qui sera introduit l’an prochain.

Jusqu’à présent, ce plafond budgétaire est limité à 175 millions de dollars par saison, mais plusieurs équipes demandent à ce qu’il soit abaissé à au moins 130 millions, ce que refusent Ferrari et Red Bull.

Lewis Hamilton participe au concert virtuel organisé par Lady Gaga et l’OMS

Le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton sera présent ce samedi soir au concert caritatif organisé par l’Organisation Mondiale de la santé, Global Citizen et Lady Gaga.

L’événement baptisé “One World: Together At Home” est un concert retransmis en live qui vise à envoyer un message d’unité à la planète entière afin de lutter contre la pandémie de Covid-19 et en soutien au personnel soignant en première ligne face à l’épidémie.

De nombreux noms du monde de la musique ont déjà confirmé leur participation à ce concert unique tels que Lady Gaga, Alicia Keys Pharrell Williams ou encore Zucchero, qui uniront leurs forces avec des athlètes et des acteurs.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a confirmé sa participation à ce concert qui durera toute la nuit et débutera à 20h00 (heure de Paris), mais on ne sait pas encore si le Britannique chantera ou jouera quelques notes sur sa guitare.

Pour voir le concert en direct rien de plus simple, il vous suffit de vous installer confortablement et de le regarder via la diffusion en direct ci-dessous.

Le concert One World: Together At Home

Sauts ridicules, moto dans la maison : Daniel Ricciardo nous régale d’un parkour

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo nous a régalé d’un parkour pour le moins inattendu dans sa ferme de Perth en Australie.

Le pilote Renault Daniel Ricciardo est lui aussi confiné comme une grande partie de la planète, mais après plusieurs semaines passées dans sa ferme en Australie, il semblerait que Ricciardo ait décidé de se lâcher.

L’Australien nous régale d’un parkour dans sa maison au cours duquel il n’hésite pas à rentrer avec sa moto dans le salon, avant de nous gratifier de sauts ridicules et pas très académiques, alors qu’après être passé dans la piscine tout habillé, il terminera avec un superbe lancé de fléchettes.

Mieux que des mots, regardez plutôt par vous-même le superbe parkour de Daniel Ricciardo dans la vidéo ci-dessous.

Le parkour de Daniel Ricciardo

Hülkenberg estime normal le fait que les pilotes de F1 baissent leur salaire

L’ancien pilote Renault F1 Nico Hülkenberg estime qu’il est tout à normal que les pilotes de F1 réduisent leur salaire dans une période si particulière.

Depuis le début de la crise sanitaire, la F1 a dû reporter les neuf premières courses de la saison 2020, ce qui se traduit par une perte de revenus pour les dix équipes de la grille.

Certaines écuries comme Williams, Haas, Alfa Romeo, Racing Point, Renault ou encore McLaren ont placé certains de leurs employés au chômage partiel en attendant de pouvoir rouvrir les usines, tandis que les pilotes de ces différentes équipes ont accepté de réduire leur salaire d’au moins 20% pour réduire les coûts au maximum.

Désormais retraité de la F1, l’Allemand Nico Hülkenberg observe ses anciens camarades et lorsqu’on lui demande s’il pense que c’est une bonne chose que de demander aux pilotes de baisser leur salaire, Hulk estime que c’est tout à fait normal.

“C’est un peu facile pour moi d’en parler parce que ça ne me concerne pas. Mais je pense que les pilotes doivent soutenir leur équipe, en particulier dans des moments où les entreprises doivent se battre pour survivre.” explique Nico Hülkenberg à AMUS.

“Les footballeurs renoncent également à une partie de leur salaire. Ne pas donner l’exemple maintenant ne serait pas juste pour les membres de l’équipe qui gagnent un salaire normal, qui ont un loyer à payer et doivent subir des baisses de salaire [par rapport au chômage partiel mis en place par certaines équipes].”

“Ceux qui gagnent plus et ont des protections devraient également être plus généreux. Je pense que les pilotes sont désormais obligés.”

Wolff prend des parts chez Aston Martin : “un pur investissement” précise Mercedes

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a pris une participation au capital du constructeur Aston Martin.

Depuis quelques heures, les rumeurs suggèrent que le directeur de l’équipe Mercedes en F1, Toto Wolff, s’apprête à quitter l’écurie du constructeur allemand à la fin de l’année pour rejoindre la future équipe d’usine Aston Martin F1, qui prendra forme en 2021.

Toto Wolff a bien investi dans le capital d’Aston Martin Lagonda ces derniers jours, mais un porte parole de l’équipe Mercedes a indiqué que cette décision était purement un investissement de la part de l’Autrichien et que sa participation de 4,77% serait réévaluée dès ce lundi pour atteindre finalement moins de 1%.

“Il s’agit d’un investissement financier et le partenariat et le rôle exécutif de Toto avec Mercedes ne sont pas affectés par la transaction.” a indiqué un porte parole de l’équipe Mercedes ce samedi.

Toto Wolff détenait auparavant une participation à hauteur de 16% chez Williams, mais l’a vendu après avoir rejoint l’équipe Mercedes  où il détient 30%.

Le milliardaire canadien Lawrence Stroll, dont le fils Lance pilote pour Racing Point aux côtés du Mexicain Sergio Perez, est proche de Toto Wolff. L’équipe basée à Silverstone – qui sera renommée Aston Martin l’année prochaine – utilise des moteurs et des boîtes de vitesses Mercedes.

Il est bon de rappeler également que le groupe Daimler, maison mère de Mercedes, détient également une petite participation chez Aston Martin depuis 2013.

Notons également que l’avenir de Wolff chez Mercedes a fait l’objet de certaines spéculations médiatiques depuis quelques mois maintenant, l’homme de 48 ans étant lié de diverses manières à des postes de direction avec la Formule 1 appartenant à Liberty Media et chez Aston Martin.

Il est à l’heure actuelle impossible de savoir si l’Autrichien continuera avec Mercedes en Formule 1 l’année prochaine, ni même si le constructeur Mercedes restera en F1 après 2021.