Binotto estime l’avantage du moteur Ferrari à 20 chevaux en 2019

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, chiffre l’avantage du moteur Ferrari en termes de puissance à 20 chevaux en 2019.

Cette saison, Ferrari a fait couler beaucoup d’encre en raison de sa vitesse dans les lignes droites et sa supposée utilisation non réglementaire du débit de carburant.

La FIA a enquêté sur le moteur Ferrari mais l’équipe italienne n’a jamais été accusée de triche, la fédération s’étant contentée d’envoyer des directives techniques aux équipes pour leur rappeler les règles.

Cependant, les adversaires de Ferrari ont estimé que le bloc V6 italien était devenu le plus puissant de la grille et avait un avantage d’au moins 50 chevaux, ce que réfute Mattia Binotto.

« La vérité est loin de cette valeur, nous supposons un maximum de 20 chevaux, ce qui est toujours un chiffre respectable. » explique Mattia Binotto à AMUS.

« A une époque où les motoristes se rapprochent de plus en plus, les 20 chevaux sont un gros avantage, cela vous aide non seulement en qualifications, mais aussi en course. »

« Je suis fier de cette évolution, je me souviens encore de la première année de l’ère hybride en 2014 où l’écart avec Mercedes était énorme. »

« Nous avons déployé d’énormes efforts à l’usine de Maranello pour combler cette lacune et je dois dire que nous avons fait un excellent travail dans ce domaine. »

Lorsqu’on lui demande quelle était la différence de puissance entre Ferrari et Mercedes en 2014, Binotto répond : « Plus de 80 chevaux. »

Concernant les directives techniques envoyées par la FIA à la suite des suspicions sur le moteur Ferrari cette année, le directeur de la Scuderia se dit satisfait du travail de la FIA, qui apporte plus de clarté avec l’envoi de ces DT.

« Nous en sommes satisfaits, parce qu’il y a plus de clarté dans un ensemble de règles très complexes. Seront-elles complétement claires ? Probablement pas. Je suis certain qu’il y aura encore quelques directives à venir. En tant qu’équipe, nous devons soutenir la FIA pour éliminer toute ambiguïté dans les règles. »

Andrea Stella raconte la pression permanente autour de Ferrari en Italie

Andrea Stella, directeur de la performance chez McLaren, a souligné la différence de pression entre travailler chez Ferrari en Italie et chez McLaren en Angleterre.

Stella a travaillé en tant qu’ingénieur de piste pour Kimi Raikkonen chez Ferrari en 2009, ainsi que pour Fernando Alonso entre 2010 et 2014. Il a ensuite suivi le pilote espagnol chez McLaren.

L’Italien a reconnu que le travail au quotidien dans son pays était devenu très stressant en raison de la grande importance de Ferrari en Italie.

« Rien ne manque chez Ferrari, il y a le même équipement, des gens compétents et préparés, une disponibilité identique à celle que j’ai trouvé en Angleterre. » explique Andrea Stella à AutoMoto lorsqu’on lui demande s’il manque quelque chose à Maranello par rapport aux rivaux allemands.

« Donc, ce n’est pas un problème de disponibilité de matériel ou de connaissances. Chez Ferrari, il y a tout ce qu’il y a en Angleterre. »

« La différence est qu’en Angleterre la F1 n’est qu’un travail. Lorsque j’ai terminé de travailler chez McLaren, je quitte le bureau et je rentre chez moi. Peut-être que je rencontre des collègues d’autres équipes au bar, on échange des opinions, des idées. Le portier, le barman, le serveur savent peut-être que je travaille en F1, mais peu importe. »

« Lorsque j’étais chez Ferrari, ce n’était pas un travail, c’était une mission qui vous absorbait complétement. Vous quittiez le bureau pour aller prendre un café au bar et le garçon de café vous demandait : « alors, avec cette Ferrari on va gagner ou pas ? »

« Lorsque vous alliez au restaurant, il y avait toujours un fan ou un serveur pour vous demander si nous allions gagner la prochaine course. Dans le journal, il y avait un article tous les jours sur Ferrari. »

« En fait, quand vous êtes à Maranello, vous ne décollez jamais, ce n’est pas un travail, c’est quelque chose de plus. Sur les méthodes, maintenant que je suis en Angleterre et que je me compare avec d’autres réalités, je ne vois aucune différence. »

« Chez Ferrari, ils ont les mêmes approches et méthodes Il ne manque rien, encore moins l’expérience et les compétences de quelqu’un comme Binotto, donc il ne faut que du temps pour recommencer à gagner. »

Pierre Gasly revient sur son arrivée au GP du Brésil : « Du pur bonheur »

Pierre Gasly est revenu sur son premier podium en F1 décroché au Grand Prix du Brésil cette année au volant de sa Toro Rosso.

Second à l’arrivée du Grand Prix du Brésil, le Français Pierre Gasly n’a pas pu s’empêcher d’hurler dans sa radio en franchissant la ligne d’arrivée avec la Mercedes de Lewis Hamilton à seulement 61 millièmes derrière.

Gasly explique qu’à ce moment-là il a évacué toute les émotions qu’il a accumulé tout au long de l’année 2019, après sa rétrogradation chez Toro Rosso ou encore le décès de son ami Anthoine Hubert.

« A ce moment-là, j’avais tellement d’émotions et de pur bonheur, c’est sûr que c’était un honneur déjà de devenir le plus jeune Français à finir sur un podium en F1. » a expliqué Pierre Gasly sur l’antenne de RMC.

« Mon premier podium pour moi et après une saison où il s’est passé tellement de choses. De l’injustice, de la frustration, de la tristesse. »

« Obtenir ce moment, qui était juste du pur bonheur, j’ai crié, mais il se passe tellement de choses dans un moment pareil avec le finish, avec Lewis [Hamilton] sur la ligne où ça se joue pour 61 millièmes. C’était quelque chose de vraiment fort, et voilà, il fallait que ça sorte. »

Pirelli dévoile « déjà » ses choix de pneus pour les quatre premières courses de 2020

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a déjà dévoilé ses choix de pneus pour les quatre premières courses de la saison 2020.

La saison 2019 à peine terminée que déjà Pirelli dévoile ses choix de pneus pour les quatre premiers Grands Prix de la saison 2020 qui débutera le 15 mars à Melbourne sur le circuit de l’Albert Park.

Pour les quatre premières manches en Australie, à Bahreïn, en Chine et au Vietnam, Pirelli a décidé de proposer aux équipes les gommes C2, C3 et C4 de sa gamme.

Rappelons que chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus disponibles pour les 4 premières courses en 2020

Pour Binotto, les soupçons sur le moteur Ferrari n’était qu’une simple tactique pour déstabiliser

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, ne pense pas que Red Bull doute réellement de la légalité du moteur Ferrari.

Selon Binotto, Red Bull Racing n’a fait qu’utiliser les circonstances pour mettre la pression sur la Scuderia en fin d’année, ce qui a visiblement fonctionné.

« Je ne suis pas sûr qu’ils doutent vraiment, ils utilisent les circonstances pour nous mettre la pression. » explique Mattia Binotto à AMUS.

« La pression distrait, cela fait partie du jeu en Formule 1 pour déstabiliser l’adversaire. Nos activités ne se limitent pas à la compétition sportive et technique, mais tout ce qui nuit à l’adversaire peut être utilisé. »

« Chacun joue sa carte qu’il tient dans sa main. Cela devrait-il me rendre fier ? Je ne suis fier que lorsque nous gagnons. »

Lorsqu’on lui indique que les rivaux de Ferrari affirment que l’avantage en ligne droite a disparu depuis que la FIA a examiné de plus près le sujet et a envoyé des directives techniques, Mattia Binotto répond : « C’est vrai, mais ils tirent des conclusions erronées. »

« Nous n’avons pas modifié les conditions de fonctionnement des moteurs. Nous avons généré plus d’appui, la résistance de l’air a augmenté, par conséquent, nous sommes maintenant un peu plus rapides dans les virages, mais plus lents dans les lignes droites. »

Quand l’équipe décide de fermer le garage plus tôt que prévu

Les mécaniciens de l’équipe Toro Rosso ont décidé de faire une petite blague à Pierre Gasly la semaine dernière à Abou Dhabi.

Lors de la dernière journée de tests de la saison 2019, les mécaniciens de l’équipe Toro Rosso ont décidé de relâcher la pression en piégeant Pierre Gaslyet  en fermant la porte du garage un peu plus tôt que prévu [voir la vidéo ci-dessous].

Les pilotes de Formule 1 sont habitués à être reçus par une armée de mécaniciens à chaque retour au stand, mais cette fois, le Français Pierre Gasly a trouvé porte close.

Cette petite blague démontre bien l’ambiance formidable qui règne dans cette « petite » équipe Toro Rosso et dans laquelle Pierre Gasly se sent si bien depuis son retour après la pause estivale.

Cette année, Toro Rosso a signé sa plus belle saison en Formule 1 avec deux podiums et une sixième place au championnat constructeurs avec seulement six points de retard sur l’équipe d’usine Renault.

Ferrrari testera les 18 pouces à Jerez en février pour Pirelli

L’équipe Ferrari sera le circuit de Jerez en Espagne au mois de février pour réaliser des tests pour le compte de Pirelli avec les gommes 18 pouces.

Ce mardi, la FIA a confirmé que les équipes de F1 allaient conserver les gommes Pirelli 2019 lors de la prochaine saison, après un vote à l’unanimité réalisé ce lundi 9 décembre.

Le fait de conserver ces gommes 2019 lors de la prochaine saison permet aux équipes d’éviter de modifier leurs monoplace, déjà à un stade avancé du développement pour la saison 2020.

« Les équipes n’auront plus à modifier les conceptions de leurs voitures 2020, ce qui aurait autrement été nécessaire pour s’adapter au profil différent de la construction des pneus 2020. » explique Pirelli.

« Cela permettra désormais aux équipes de poursuivre le développement de leurs voitures 2020 – qui sont déjà à un stade avancé – sans interruption. »

« L’utilisation des pneus 2019 garantit également la stabilité des équipes, avec l’avantage d’utiliser un produit bien connu lors de la dernière saison avec la réglementation en vigueur.« 

« Les nouvelles solutions pour les pneus de construction 2020 testées la semaine dernière à Abou Dhabi, et que Pirelli continuera à développer pour l’ère des 18 pouces à partir de 2021, permettent de faire fonctionner les pneus avec des pressions inférieures à celles utilisées actuellement. »

« En conséquence, ils sont en mesure de compenser l’augmentation des performances attendues lors de la prochaine génération de voitures. »

« Ces nouvelles solutions vues sur les pneus 18 pouces qui seront utilisés à partir de 2021, avec les premiers tests en piste de cette taille ont déjà donné des résultats positifs. »

« La campagne de tests de développement avec des pneus de 18 pouces à partir de 2021 se poursuivra tout au long de 2020, et débuteront à partir de février avec Ferrari à Jerez en Espagne. »

Daniil Kvyat : « L’une de mes meilleures années en F1 »

Le pilote russe Daniil Kvyat n’hésite pas dire que 2019 fut l’une de ses plus belles saisons en Formule 1 jusqu’à présent.

Le Russe Daniil Kvuat a signé son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Toro Rosso et a réussi à décrocher un podium [troisième] au Grand Prix d’Allemagne comme meilleur résultat de l’année.

Au championnat du monde, Daniil Kvyat a terminé la saison 2019 à la treizième place à égalité de points avec le désormais ex pilote Renault Nico Hülkenberg.

« Je suis très satisfait pour être honnête. Je pense avoir signé l’une de mes meilleures années en F1. » explique le pilote Toro Rosso.

« Certaines courses se passent bien, d’autres pas, mais c’est comme ça que fonctionne le milieu de la grille. C’est très serré et la moindre petite erreur peut vous coûter quelques opportunités. »

« Mais ce sont les parties de notre sport que nous connaissons tous, et je pense que cette année j’ai été un bien meilleur pilote que lors des dernières années en F1. »

« Ce fut certainement une très bonne année pour Toro Rosso, peut-être même la meilleure de son histoire. C’est formidable de pouvoir faire partie de l’équipe cette année avec cette ambiance. »

« Je pense que depuis le début de l’année l’équipe a toujours très bien performé. Nous avons été assez constant dans les points et nous avons toujours réussi à saisir les opportunités. »

« Grâce à la stratégie, nous avons pu marquer des points et les obtenir était parfois crucial. C’est un très bon coup de pouce pour l’année prochaine. »

Carlos Sainz a déjà moulé son baquet dans la MCL35

Le pilote McLaren Carlos Sainz a déjà moulé son baquet à bord de la MCL35, sa monoplace pour la prochaine saison de Formule 1.

Le pilote espagnol était à Woking ces derniers jours pour mouler son baquet pour la prochaine saison de F1, et alors que la saison 2019 vient à peine de se terminer à Abou Dhabi.

Les nouvelles règles qui entreront en vigueur en Formule 1 en 2021 ont poussé toutes les équipes à revoir complétement leur programme de développement pour la monoplace 2020 et  les a même obligé à effectuer certaines tâches bien plus tôt que d’habitude.

Toutes les procédures ont été avancées afin de permettre aux ingénieurs de basculer très rapidement sur le développement de la monoplace de la saison 2021 très tôt dans la prochaine saison.

En 2020 donc, les équipes de F1 continueront le développement de leur monoplace de la saison en cours, mais auront également beaucoup de travail en parallèle pour développer le châssis 2021, et en veillant à respecter toutes les nouvelles règles qui seront introduites en catégorie reine à ce moment-là.

C’est donc en toute logique que Carlos Sainz a déjà moulé son baquet pour 2020 cette semaine, avant de prendre quelques jours de repos avec sa famille pour les fêtes de noël.

« Baquet moulé pour la saison 2020 ! Cela me fait vraiment plaisir de partir en vacances de noël avec ce genre de choses déjà faites. » a écrit l’Espagnol sur les réseaux sociaux.

Officiel : Les équipes rejettent les pneus 2020 de Pirelli

La Formule 1 continuera d’utiliser les pneus Pirelli aux spécifications 2019 après que les équipes aient voté contre l’introduction des gommes 2020.

Les pilotes avaient exprimé des doutes sur les nouvelles constructions après les avoir testé lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix des États-Unis en novembre.

La semaine dernière, les pilotes ont eu la chance de pouvoir les tester à nouveau sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi dans le cadre de deux journées d’essais avec Pirelli, mais là encore, cela n’aura pas permis d’apaiser les inquiétudes des pilotes.

Après un vote, les équipes ont choisi à l’unanimité de continuer à utiliser les pneus 2019 pour la prochaine saison de Formule 1 qui débutera le 15 mars 2020 en Australie.

« Après avoir testé et analysé de nouveaux pneus de spécification pour 2020, un vote pour la spécification des pneus pour la saison 2020 a été effectué conformément à l’article 12.6.1 du règlement technique. » explique la FIA dans un communiqué.

« Le vote a abouti à une décision unanime de conserver les pneus de spécification 2019 pour la saison 2020 par les équipes de Formule 1. »

« La FIA tient à remercier Pirelli et toutes les équipes pour leur travail et leur collaboration afin d’améliorer les pneus pour la saison 2020 et au-delà. Dans tous les cas, les leçons apprises seront inestimables pour l’amélioration future des pneus à l’avenir. »

Pour résumer, Pirelli peut tirer un trait sur les pneus 13 pouces développés depuis plusieurs mois en vue de la saison 2020 de Formule 1.

Avec deux projets en parallèle, Ferrari s’attend à une année 2020 « très difficile »

Le directeur de la Scuderia Ferrari s’attend à vivre une saison 2020 extrêmement compliquée à gérer avec pas moins de deux monoplaces en développement.

Si pour la saison 2020 les règles resteront inchangées en F1, ce ne sera pas le cas pour la saison 2021 où la réglementation sera complétement chamboulée.

Tous ces changements réglementaires vont obliger les équipes de F1 à débuter le travail de développement de la monoplace 2021 bien plus tôt qu’à la normale, ce qui veut dire qu’elles auront sur les bras le développement de la monoplace de la saison en cours, ainsi que celui de la monoplace de la saison 2021.

« La saison à venir sera très, très difficile. Faire deux projets en parallèle est très compliqué. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari à AMUS.

« Nous débuterons bientôt avec la voiture 2021, beaucoup plus tôt que nous ne l’aurions fait dans une année normale, et où nous aurions pu reprendre de grandes parties de l’ancienne voiture pour la nouvelle saison. »

« Cela signifie plus de ressources, plus de personnes, plus d’argent. La première difficulté est de fournir tout cela. Ce n’est que lorsque nous saurons ce que nous pouvons nous permettre que nous pourrons décider où les placer. »

« La monoplace 2020 est presque terminée, mais bien-sûr, cela prendra encore du temps en soufflerie, surtout pendant l’hiver. Lorsque la nouvelle saison débutera et que nous saurons où nous en sommes par rapport aux autres équipes, nous devrons prendre une décision sur le projet dans lequel nous devons mettre tant de travail. »

Binotto : « Aucune chance pour le titre »

Le directeur de la Scuderia Ferrari l’admet : Ferrari n’aurait pas pu remporter le titre mondial cette année avec la SF90.

Ferrari a connu une première moitié de saison compliquée et n’a pu décrocher aucune victoire jusqu’au Grand Prix de Belgique.

Avec un peu de recul, le directeur de l’équipe italienne admet que la SF90 était loin d’être la monoplace capable de permettre à Ferrari de décrocher le titre mondial cette année.

« Il est vrai que nous aurions pu gagner plus de courses, mais pour remporter le championnat, il nous fallait une voiture plus rapide et plus fiable. » a déclaré Mattia Binotto à AMUS.

« Nous n’avions rien de tout cela, mais nous ne sommes pas si loin. Nous devons encore réduire l’écart, et je pense que c’est possible. »

« Nous avons manqué de charge aérodynamique et c’est la référence en Formule 1 aujourd’hui. Nous avions une monoplace efficace, mais ce n’était évidemment pas suffisant. »

« Nous ne comprenons toujours pas ce qui s’est passé entre les essais hivernaux et Melbourne. Nous avons reculé et les autres se sont améliorés. Ensuite, nous avons retrouvé plus d’appui aérodynamique pas à pas. C’était le secret. »

L’une des plus grandes mises à jour de la saison 2019 pour Ferrari a été le package introduit au Grand Prix de Singapour, mais Mattia Binotto souligne qu’il ne s’agissait pas des progrès les plus importants.

« Le package de Singapour était l’élément constitutif le plus important, mais pas le seul. A cela s’ajoute une meilleure compréhension de l’équilibre de la monoplace. Singapour nous a apporté la charge d’appui supplémentaire qui était importante pour améliorer les vitesses dans les virages. »

« Après cela, nous n’avons pas eu la voiture la plus rapide, et cela était très clair en course. Notre avantage en ligne droite a été réduit, mais nous avons pu réduire notre désavantage dans les courbes d’une demi-seconde à deux dixièmes. »

« Sur un seul tour [en qualifications] l’adhérence supplémentaire des nouveaux pneus a couvert les déficits aérodynamiques, mais cela s’est payé le dimanche avec une usure des pneus plus importante. Notre objectif devrait être d’avoir la voiture la plus rapide en course. »

Wolff estime que les rivaux de Mercedes n’ont pas su saisir leur chance

Selon Toto Wolff, les concurrents de Mercedes n’ont pas su saisir leur chance lors de la seconde partie de la saison 2019.

Si le début de la saison 2019 pour l’équipe Mercedes a été quasiment parfait, la situation s’est nettement dégradée en seconde partie de saison pour l’équipe du constructeur allemand.

Outre le décès du directeur non-exécutif de l’équipe au mois de mai, l’écurie Mercedes a connu des hauts et des bas après la pause estivale, mais selon Toto Wolff, les concurrents n’ont pas réussi à saisir l’opportunité pour empêcher Mercedes de décrocher un sixième titre mondial.

« La chose la plus écrasante de la saison a été évidemment le décès de Niki Lauda, qui a été une sorte d’ombre sur la saison. » explique Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Du point de vue de la performance, je séparerais cela en trois parties. En premier lieu, nous avons très bien performé en début de saison, nous étions vraiment compétitifs. »

« Puis après l’été, non. Ensuite, nous avons en quelque sorte récupéré et n’avons pas laissé tomber le ballon, et nos concurrents l’ont fait, et c’est ce qui nous a fait gagner le championnat. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les rivaux de Mercedes vont améliorer leurs performances en 2020, Toto Wolff répond sans hésiter : « Certainement ! »

« Vous pouvez voir à quelle vitesse Red Bull est maintenant et à quel point Honda s’est amélioré au delà du niveau [où ils étaient avant], ainsi que Ferrari. »

Dopage : Le GP de Russie certain de pouvoir conserver sa course en 2020

Le Grand Prix de Russie ne sera pas impacté par les sanctions sportives imposées par l’agence mondial antidopage selon les organisateurs.

Ce lundi, l’AMA a décidé d’exclure la Russie des jeux olympiques pendant quatre années, ce qui inclut Tokyo 2020 et Pékin 2022, afin de sanctionner la falsification de données de contrôles remises à l’agence antidopage.

La sanction concerne non seulement les athlètes russes mais aussi l’interdiction pour la Russie d’accueillir des événements sportifs internationaux majeurs. Mais dans son compte rendu, l’AMA a précisé qu’il existe des exemptions, sous conditions, notamment lorsqu’un événement a déjà été planifié et est sous contrat.

Le Grand Prix de Russie fait partie des événements majeurs que le pays ne peut pas organiser en théorie, mais les organisateurs assurent que le contrat signé avec la F1 ne peut pas être dénoncé.

« Le contrat pour la manche russe du championnat du monde de F1 a été signé en 2010, bien longtemps avant les investigations de l’AMA. » précise la société organisatrice du Grand Prix de Russie.

« Le contrat est valable jusqu’en 2025 et la manche russe figure au calendrier sportif de la FIA pour la saison 2020. Si après appel, la formulation employée par l’AMA, à condition qu’il soit juridiquement et pratiquement possible, reste le même et se réfère au Grand Prix de Russie de Formule 1, il n’y a pas de possibilité légale et technique de se retirer et réaffecter le Grand Prix de Russie de Formule 1 à un autre pays. »

« Nous sommes convaincus que le Grand Prix de Russie aura lieu en 2020 et les années suivantes. Nous invitons tout le monde à Sotchi et la vente des billets bat son plein. »

Lando Norris avait de gros doutes avant d’attaquer sa première saison en F1

Lando Norris se dit très heureux de la façon dont il a réussi à aborder sa toute première saison en tant que pilote titulaire en F1.

Le jeune Lando Norris a rejoint l’écurie McLaren en début d’année après avoir eu la chance de pouvoir participer en 2018 à plusieurs séances d’essais libres au volant de la McLaren MCL33 tout au long de la saison sur différents circuits du calendrier.

Pour sa première année en Formule 1, le Britannique a impressionné beaucoup de monde par sa jovialité dans le paddock, mais également par ses performances face à son coéquipier Carlos Sainz bien plus expérimenté.

Au final, le pilote britannique a terminé la saison 2019 à la onzième position avec 49 points inscrits après 21 courses, soit six points de plus que le vétéran de la grille Kimi Raikkonen.

« Je pense que je peux être très heureux de la façon dont s’est déroulée la saison, de moi-même et aussi de l’équipe. » explique Lando Norris.

« A commencer par moi-même, il y a beaucoup de bonnes choses. A l’approche de la saison, je n’étais pas très confiant sur la façon dont j’allais faire, donc, je suis heureux d’avoir en quelque sorte fait mes preuves, d’avoir fait du bon travail et d’avoir pu me donner plus de confiance et m’améliorer en tant que pilote…J’en suis très content. »

« Je ne savais pas si j’allais être suffisamment bon, c’est aussi simple que cela. Je ne savais si j’allais être suffisamment rapide face à un pilote qui a fait quatre ans de F1 [Carlos Sainz], aussi contre les autres pilotes. Je ne savais si j’allais pouvoir faire un assez bon travail à chaque fois. »

« Je ne croyais pas beaucoup en moi, mais après l’Australie et Bahreïn, j’ai gagné beaucoup en confiance. »

Le jeune pilote britannique estime qu’il aurait été dans le même état d’esprit même s’il aurait rejoint la F1 une année plus tard.

« Je pense que même si j’avais fait une année de tests supplémentaire, j’aurais été dans la même situation. Vous arrivez dans un monde dans lequel vous ne pouvez pas vous préparer fondamentalement : la pression d’aller en qualifications, la pression d’aller en course et en pensant à tant de choses. »

« Il y a tellement de choses que vous pouvez faire pendant les tests de pré-saison, mais tout change lorsque vous êtes en train de vous qualifier ou de courir. La pression est très différente par rapport aux tests. »

« J’ai parfois été rapide pendant les tests, et même aussi rapide que Fernando [Alonso] ou Stoffel [Vandoorne] et cela m’a donné un peu de confiance. Mais cela ne signifiait plus rien une fois arrivé en Australie pour les qualifications. »

« C’est toujours complétement différent, et c’est pourquoi une autre année de tests n’aurait finalement rien changé de ce que je ressentais à ce sujet. »

L’arrivée d’Hamilton chez Ferrari ne changerait pas grand-chose selon le patron de Pirelli

Le directeur exécutif de Pirelli, Marco Tronchetti Provera, doute que l’arrivée potentielle de Lewis Hamilton puisse changer la donne à Maranello.

Depuis plusieurs semaines maintenant, la rumeur suggérant la signature du sextuple champion du monde avec Ferrari en 2021 ne cesse de s’intensifier et, le principal intéressé lui-même, n’a pas nié les informations selon lesquelles il aurait eu plusieurs rendez-vous avec le président de la firme italienne, John Elkann.

Pour sa part, le grand patron de Pirelli ne pense pas que l’arrivée [potentielle] de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de la saison 2021 jouerait un grand rôle dans les résultats de l’équipe, qui est toujours sans le moindre titre mondial depuis 2008 et bien que l’Italien reconnaisse l’énorme talent du pilote britannique.

« Où qu’il aille, il ira bien, car c’est un grand pilote, mais il ne faut pas oublier que Vettel et Leclerc sont également deux grands pilotes. » explique Marco Tronchetti Provera, le patron de Pirelli.

« Donc, un tel changement ne changerait pas grand-chose, car Ferrari a déjà démontré lors de nombreuses courses qu’elle a des pilotes très forts. »

A la fin de la saison 2020, de nombreux grands pilotes [Hamilton, Vettel, Raikkonen…] arriveront en fin de contrat, ce qui va nous permettre d’assister à un mercato des plus interessants tout au long de l’année.

Robert Kubica ne regrette pas d’être revenu en Formule 1

Malgré une année décevante, Robert Kubica assure qu’il ne regrette absolument pas son retour en Formule 1 avec Williams.

Le Polonais Robert Kubica a fait son grand retour en F1 cette année après plusieurs années d’absence suite à un accident de Rallye en 2011.

Mais après une saison très compliquée pour son équipe et avec un seul point marqué après 21 courses, Robert Kubica a décidé de quitter l’écurie Williams après la dernière course de la saison à Abou Dhabi.

Interrogé pour savoir s’il avait des regrets après ce que l’on peut considérer comme un retour raté, Kubica assure qu’il ne regrette absolument pas sa décision d’être revenu en catégorie reine du sport automobile.

« Je ne le regrette pas, tout d’abord parce que personne ne m’a pointé une arme à feu lorsque j’ai pris ma décision. » explique Robert Kubica cité par RaceFans.

« J’avais déjà passé la dernière année avec l’équipe [en 2018] et je savais que ce ne serait pas facile. Bien-sûr, nous avons continué avec les mêmes problèmes que l’an dernier, en particulier en début d’année, ce qui était très regrettable. »

« Je pense que nous avons continué à payer la facture pendant longtemps, plus longtemps que les gens ne le pensent. »

« Lorsque j’ai arrêté de piloter [en 2011], mon objectif était de revenir dans la catégorie la plus élevée du sport automobile. D’un point de vue humain et personnel cela a été une grande réussite. »

« Bien-sûr, en tant que pilote de course, cette saison a été très difficile, mais la décision a été prise par passion en essayant d’atteindre un objectif et une mission que je me suis donné. Le résultat n’est pas celui que tout le monde espérait, pas seulement pour moi, mais pour tout le monde. Mais c’est la vie, c’est le sport automobile, c’est la Formule 1, et c’est pourquoi la F1 est si excitante et si difficile. »

Le Polonais, qui semble se diriger vers un double programme DTM/F1 l’an prochain espère juste que l’équipe Williams sera en mesure de rebondir en 2020.

« J’espère pour Williams, bien que je ne serai plus ici, qu’ils obtiendront de bons résultats et qu’ils pourront à nouveau courir, surtout pour les gars qui ont travaillé avec moi cette saison. »

« Ils ont toujours poussé, même dans les situations difficiles. C’est toujours très facile de perdre sa motivation, mais ce n’était pas le cas et ils méritent vraiment une vie plus facile. »

« Une vie plus facile signifie être plus rapide. Lorsque vous avez une voiture plus rapide, pour tout le monde, c’est plus facile. »

Nico Hülkenberg de passage à Enstone ce lundi, avant Viry Chatillon mardi

L’Allemand Nico Hülkenberg était à l’usine Renault F1 Team d’Enstone en Angleterre ce lundi pour faire ses adieux officiels à l’équipe.

Nico Hülkenberg a vécu à Abou Dhabi le 1er décembre sa toute dernière course pour l’équipe Renault après trois années passées en tant que pilote titulaire pour l’écurie du constructeur français en Formule 1.

Le pilote allemand, désormais âgé de 32 ans, sera remplacé en 2020 par le jeune français Esteban Ocon, qui patientait sagement depuis une saison en tant que pilote de réserve chez Mercedes.

Cette semaine, Nico Hülkenberg a débuté sa tournée d’adieux avec une visite ce lundi à l’usine Renault à Enstone en Angleterre où il a tenu un discours devant les employés de l’usine et a participé à une séance d’autographes et de selfies avec ses désormais anciens collègues de travail.

Demain mardi, Nico Hülkenberg rendra visite aux employés de l’usine moteur de Renault en France à Viry Chatillon pour dire au revoir à tous les ingénieurs qui travaillent sur les motopropulseurs V6 du constructeur français.

Concernant l’avenir de Nico Hülkenberg, l’Allemand est resté très évasif, se contentant de souligner qu’il avait des projets personnels en attente depuis plusieurs années et qu’il souhaitait terminer.

Après une décennie passée en Formule 1, Nico Hülkenberg pourrait prendre une année en off avant de, peut-être, revenir en catégorie reine en 2021 lorsque le marché des pilotes sera un peu plus ouvert.

Vers une livrée papaye, noire et rouge pour la McLaren MCL35 ?

La future McLaren MCL35 de la saison 2020 pourrait bien arborer une livrée papaye, noire et  rouge à l’image des vélos de l’équipe cycliste Bahrain Merida.

L’équipe cycliste Bahrain Merida, détenue à 50% par McLaren, a présenté aujourd’hui ses couleurs pour la saison 2020. Noir et rouge l’an dernier, le cadre des vélos arbore désormais la couleur papaye en plus.

La semaine dernière, le PDG de McLaren, Zak Brown, annonçait aux médias à Abou Dhabi que la livrée de la future MCL35 serait « spéciale », mais que la couleur papaye serait toujours d’actualité.

Après la présentation ce lundi des couleurs de l’équipe Bahrain Merida, on peut se demander si l’équipe McLaren ne va pas dévoiler les mêmes couleurs sur sa monoplace de la saison 2020 en supprimant l’actuel bleu pour le remplacer par du rouge et du noir.

Cela nous donnerait une livrée papaye, rouge et noire du plus bel effet sur la monoplace de Carlos Sainz et Lando Norris l’an prochain.

On ne connait toujours pas la date de présentation de la MCL35 de McLaren, mais l’équipe britannique est traditionnellement parmi les premières équipes à dévoiler sa nouvelle monoplace [généralement vers la fin du mois de janvier].

Les tests Pirelli sont terminés à Abou Dhabi

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a terminé son programme d’essais avec l’équipe Mercedes sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi.

Pirelli, avec l’aide de Mercedes, a passé deux journées supplémentaires sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi pour pouvoir tester ses gommes 2018 qui seront la norme en Formule 1 à partir de la saison 2021.

C’est le Britannique George Russell qui était derrière le volant de la Mercedes W10 au châssis modifié [pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces] de Pirelli.

Au total, George Russell a pu boucler 100 tours hier dimanche et 118 aujourd’hui lundi, ce qui a permis à Pirelli de récolter suffisamment de données pour le développement de ses pneus 18 pouces.

Ces données vont maintenant être étudiées et compilées avec celles obtenues par la firme italienne après des tests effectués avec l’aide de McLaren et Renault sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France plus tôt cette année.

Ces essais sur le circuit Yas Marina d’Abou Dhabi se sont déroulés à huis clos durant ces deux journées, nous ne sommes donc pas en mesure de vous fournir plus d’informations que celles transmises par Pirelli.

La prochaine fois qu’une Formule 1 sera en piste pour une séance d’essais sera au mois de février 2020 pour les essais hivernaux sur le circuit de Barcelone en Espagne.