Le départ de McLaren sera « une distraction de moins » pour Renault selon Abiteboul

Cyril Abiteboul affirme que le départ de McLaren en tant qu’équipe cliente à la fin de la saison 2020 n’aura aucun impact pour l’écurie du constructeur français.

A la fin de la saison 2020, McLaren stoppera son partenariat moteur avec Renault pour s’équiper à nouveau d’une unité de puissance Mercedes à partir de la saison 2021.

Le départ de l’écurie McLaren laissera, pour l’instant, l’écurie du constructeur français sans équipe cliente, ce qui n’est pas un problème selon Cyril Abiteboul, qui considère que Renault aura la possibilité de se concentrer sur elle-même.

« En particulier pour l’année prochaine, il n’y a pas d’impact car le moteur de l’année prochaine est terminé, il est déjà sur les bancs d’essais. » explique Cyril Abiteboul.

« Vous savez que le développement est long, donc, il n’y aura pas d’impact sur ce que nous ferons en 2020. Cela aurait pu avoir un impact pour 2021 sur la base du fait que, lorsque vous avez plusieurs clients, et en particulier de la façon dont Renault procède, nous essayons toujours de satisfaire tout le monde en prenant en compte tous les commentaires au niveau de l’installation et ainsi de suite. »

« Donc, il s’agira d’une distraction de moins et nous pourrons nous concentrer sur nous-mêmes et juste sur nous-mêmes. C’est tout. » Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing

« D’un point de vue économique, il n’y a absolument aucun impact parce que nous vendons, plus ou moins, au coût de fabrication en raison de la limitation des prix. »

« Franchement, ça n’a rien d’une bonne nouvelle, car vous savez, c’est toujours satisfaisant de voir votre produit utilisé par plusieurs équipes, mais en ce qui concerne ce que nous devons réaliser et livrer pour Renault, il n’y a absolument aucun impact. »

Haas va faire plus confiance à ses pilotes

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, assure qu’il va désormais être beaucoup plus attentif aux commentaires de ses pilotes.

Après dix-sept courses disputées cette année, l’équipe américaine Haas n’a toujours pas réussi à régler ses problèmes d’incompréhension avec les pneumatiques Pirelli.

Si le rythme pur de la Haas VF-19 est très correct sur un tour qualificatif, la performance de la monoplace chute de façon spectaculaire en course sur les longs relais, ce qui est devenu un vrai casse-tête pour l’écurie Haas.

Après avoir essayé différents packages aéro depuis le Grand Prix d’Espagne, le constat est le même et de l’aveu même du team principal de l’équipe, les ingénieurs auraient certainement dû écouter plus les commentaires des pilotes dès le début de l’année plutôt que de vouloir absolument suivre les chiffres.

« Je ne veux pas entrer dans les détails techniques, mais je pense que nous aurions dû un peu plus écouter nos pilotes lorsqu’ils nous ont donné leur avis sur ce que fait et ne fait pas la voiture. » nous explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Je pense que nous devrions parfois plus écouter les pilotes que regarder les chiffres. C’est ce que nous devons apprendre de tout cela. »

« Désormais, je pense que nous devons mettre en corrélation ce que disent nos pilotes avec ce que disent les chiffres et comprendre afin que nous puissions aller de l’avant. Comme je l’ai déjà dit, nous aurions pu faire beaucoup de choses différentes depuis Barcelone. »

Russell assure que sa Williams est définitivement une monoplace plus agréable à piloter

Le pilote Williams George Russell estime que sa monoplace s’est nettement améliorée par rapport au début de la saison.

Bon dernier au classement des pilotes avec aucun point marqué depuis le début de l’année, le pilote Williams George Russell doit se battre au volant d’une monoplace complétement ratée pour ce qui est sa toute première saison en Formule 1.

Le jeune britannique estime cependant que sa monoplace s’est largement améliorée depuis le début de la saison, notamment en terme de maniabilité, même s’il reconnaît qu’il faudra attendre l’an prochain pour espérer voir une Williams se battre en milieu de peloton.

« Elle s’est définitivement améliorée d’un point de vue de la maniabilité. » nous expliqué George Russell le week-end dernier à Suzuka.

« De l’intérieur, c’est définitivement une monoplace plus agréable à piloter. Il est évidemment toujours difficile de faire d’énormes progrès pour toutes les équipes, mais je pense que les fondations que nous avons désormais sont très bonnes pour l’année prochaine. »

« Le nouvel aileron testé ce week-end [à Suzuka] ne devrait pas nécessairement nous apporter de la performance sur la voiture de cette année, mais devrait en débloquer beaucoup pour la monoplace de 2020. »

« Donc, j’ai confiance quant au fait que nous allons pouvoir nous battre, probablement vers le bas du milieu de peloton, mais j’espère que nous serons tout de même plus dans le peloton que maintenant. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Williams occupe la dernière position avec un seul point marqué après dix-sept courses disputées.

Max Verstappen a présenté sa nouvelle montre TAG Heuer édition spéciale

Max Verstappen était ce mercredi à Amsterdam pour présenter à la presse une édition spéciale de la montre TAG Heuer Formula 1 calibre 16 Max Verstappen.

Limitée à seulement 333 pièces [en rapport avec son numéro de course permanent en F1], ce chronographe exclusif est seulement disponible dans certains points de vente TAG Heuer aux Pays-Bas au prix de 3100 euros.

Après trois éditions spéciales réussies en collaboration avec Max Verstappen en 2016, 2017 et 2018, toutes équipées d’un mouvement à quartz suisse de haute qualité, TAG Heuer a décidé de poursuivre sa collaboration fructueuse avec Aston Martin Red Bull Racing et de relever le niveau technique: cette fois-ci ronde, la nouvelle édition spéciale est un chronographe automatique.

« Je suis vraiment ravi de la manière dont cette dernière édition a été réalisée. Pour moi ça a l’air super. » a déclaré Max Verstappen lors de la présentation.

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« Je suis vraiment heureux que TAG Heuer inclue le mouvement automatique, car comme on dirait en Formule 1, c’est un bon pas en avant! »

« C’est une montre à l’allure sportive, que j’aime bien. Je pense que vous pouvez le porter à n’importe quelle occasion, ce qui est important et que je recherche toujours dans une montre. J’espère que les fans aiment le nouveau design autant que moi. »

Le thème de couleur rouge et noir avec des pièces en acier inoxydable a été choisi par Max Verstappen lui-même. Son nom est gravé en rouge sur la lunette fixe de la montre et au dos du boîtier figurent le logo de l’équipe Aston Martin Red Bull Racing et le numéro de Max Verstappen, le 33.

Naoki Yamamoto a beaucoup impressionné Honda

Naoki Yamamoto, qui a fait ses débuts en Formule 1 la semaine dernière sur le tracé de Suzuka, a impressionné beaucoup de monde dans le paddock.

Le double champion de Super Formula, Naoki Yamamoto, a pris le volant d’une Formule 1 pour la toute première fois vendredi dernier lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Japon.

Le Japonais a remplacé le Français Pierre Galsy le temps des EL1 et a terminé la séance à seulement un dixième de son coéquipier d’un jour, le Russe Daniil Kvyat.

La performance du pilote japonais au volant de la Toro Rosso a été particulièrement impressionnante pour une première approche et chez Honda on se félicitait du travail réalisé par Yamamoto.

« En un mot, il nous a donné l’impression d’être un pilote de F1. » explique Masamitsu Motohashi, ingénieur en chef de Honda à Auto sport.

« Il s’agissait de sa première expérience au volant d’une F1 et il a participé aux EL1 comme les autres pilotes. Il a réussi à gérer la voiture avec beaucoup de soin dès le départ. »

« Après chaque tour, il allait de plus en plus vite, et finalement, il a terminé à peu près dans le même temps que Kvyat. J’ai été surpris et j’ai trouvé ça incroyable. »

« Au début, il craignait de casser la voiture. Il n’est donc pas allé à la limite en terme de pilotage, et en même temps, il a essayé de nous fournir beaucoup de commentaires. »

Âgé de 17 ans, Caio Collet sera au volant d’une Renault E20 lors d’une démonstration à Sao Paulo

Renault F1 Team participera au F1 Senna Tribute organisé au Parc d’Ibirapuera de São Paulo le 9 novembre prochain.

Pilote de la Renault Sport Academy, Caio Collet prendra le volant d’une E20 F1 à moteur Renault lors d’une démonstration dans les rues de São Paulo à l’occasion du festival samedi 9 novembre.

Né à São Paulo, le pilote de dix-sept ans y a également grandi et vit à deux pas d’Interlagos, théâtre du Grand Prix du Brésil. Il se produira donc dans sa ville natale, et plus précisément au Parc d’Ibirapuera, dans le cadre des préparatifs du vingtième rendez-vous de la saison 2019 disputé la semaine suivante.

Renault soutiendra l’initiative F1 Fan Festivals pour la troisième fois de l’année. En avril, Guanyu Zhou était devenu le premier chinois à piloter une F1 au cœur de Shanghai et Daniel Ricciardo effectuera dans deux semaines une démonstration à Hollywood durant le F1 Fan Festival de Los Angeles. À São Paulo, Caio offrira un avant-goût de l’avenir prometteur du Brésil en sport automobile.

Membre de la Renault Sport Academy depuis cette année, Caio figure parmi les espoirs brésiliens les plus prometteurs. Champion de France F4 dès ses débuts en monoplace l’an passé à seize ans, il a été titré meilleur rookie en Formule Renault Eurocup avant même le dernier rendez-vous de la saison. Son bilan affiche cinq podiums, dont une troisième place mémorable au mois de mai à Monaco sous les yeux du paddock F1.

« Je suis extrêmement content de participer au F1 Festival de São Paulo. Piloter une F1 dans les rues de ma ville natale sera un moment fort de ma vie. » a déclaré Collet.

« Je suis très reconnaissant envers Renault qui m’offre cette opportunité. Cela s’annonce d’autant plus particulier que ma famille et mes amis seront également présents. La F1 occupe indéniablement une place importante au Brésil, donc prendre le volant d’une d’entre elles devant des fans parmi les plus passionnés au monde sera incroyable. »

« Je suis très fier de représenter Renault pour cette expérience unique tout en rendant hommage à Ayrton Senna. Ce sera une journée vraiment spéciale. »

Guenther Steiner a rendu visite au sponsor de Kubica PKN Orlen à Varsovie

Ce mercredi, le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner a rendu visite au sponsor personnel de Robert Kubica, PKN Orlen, à Varsovie.

Il est désormais de plus en plus probable que Robert Kubica rejoigne l’équipe Haas en 2020 au poste de pilote de réserve, alors que le Polonais a récemment annoncé qu’il quittait l’équipe Williams à la fin de la saison 2019.

Ce mercredi, Guenther Steiner, le team principal de l’équipe américaine Haas, s’est rendu à Varsovie en Pologne pour rencontrer des représentants de la société PKN Orlen, qui sponsorise Robert Kubica depuis le début de l’année.

Aucune information n’a filtré de ce rendez-vous, mais il semble désormais de plus en plus probable que Robert Kubica s’apprête à rejoindre l’écurie Haas avec son sponsor personnel pour la saison 2020.

La société PKN Orlen a d’ailleurs confirmé récemment qu’elle était en négociation avec plusieurs équipes de Formule 1 et qu’elle comptait bien rester en catégorie reine du sport automobile l’an prochain aux côtés de son pilote Robert Kubica.

De son côté, l’équipe Williams devrait annoncer le nom du remplaçant de Robert Kubica avant la fin de l’année et c’est le Canadien Nicholas Latifi qui est en pole position pour succéder au pilote polonais à Grove.

L’annonce de l’arrivée de Nicholas Latifi chez Williams devrait être faite dans le cadre du Grand Prix d’Abou Dhabi, la dernière manche de la saison 2019 de Formule 1.

Le rappeur français Brawkso capture « l’esprit Renault F1 » avec un morceau inédit

Jusqu’à maintenant, si on vous demandait de décrire ‘le son Renault Sport’, il vous viendrait sûrement d’abord à l’esprit le rugissement du moteur ou le crissement des freins. Mais ça, c’était avant.

Ancien champion eSports et influenceur pour le Team Vitality, Brawkso vient de sortir un nouveau morceau qui capture parfaitement l’esprit Renault. Le rappeur français, aussi connu sous le nom de Broken, s’est entouré de partenaires de choix : Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg, pilotes du Renault F1 Team.

L’idée d’une collaboration est née d’une rencontre entre Ricciardo, fan de musique, et Brawkso, lors de laquelle le pilote a demandé à l’ancien champion de Call of Duty s’il pouvait enregistrer un morceau qui porterait à la fois les couleurs du Team Vitality et de Renault.

Le résultat ? Un air entraînant accompagné d’un clip ludique mettant en scène Brawkso vêtu de la tenue complète du Team Vitality, dans lequel apparaissent Ricciardo et Hülkenberg, ainsi que l’actuelle monoplace du Renault F1 Team. Le clip présente également des images exclusives du circuit espagnol de Barcelona-Catalunya.

En février 2018, Renault rejoint le monde eSports et s’associe avec le Team Vitality pour fonder une équipe commune, le Renault Sport Team Vitality. L’équipe participe aux Formula 1 eSports Series ainsi qu’à la Rocket League Series dont ils deviennent Champions du Monde et Champions d’Europe en 2019.

En 2017, Brawkso devient le champion eSports de Call of Duty au ShowMatch Allstars de la Paris Games Week et décroche le titre de Champion du Monde la même année. Il est un des plus grands influenceurs du monde eSports, avec plus de 250 000 fans sur Instagram.

La F1 organisera un festival spécial Ayrton Senna à Sao Paulo

Après le succès des précédents festivals mondiaux de la Formule 1, Sao Paulo organisera un événement très spécial le 9 novembre 2019 pour célébrer la vie du triple champion du monde de F1 Ayrton Senna.

Le FESTIVAL HEINEKEN F1 – SENNA TRIBUTE sera un événement gratuit qui se tiendra à Ibirapuera Park, le samedi 9 novembre de 12h à 18h (heure locale), dans le cadre des activités d’avant Grand Prix au Brésil.

Les fans pourront assister à des démonstrations avec des F1 des équipes Mercedes et Renault dans les rues de Sao Paulo avec la participation d’Esteban Gutierrez, Emmerson Fittipaldi ou encore Felipe Massa, qui seront également au volant de monoplaces historiques.

Les fans auront l’opportunité de voir la Toleman TG184, la première voiture de Senna en 1984, et l’emblématique Lotus 97T noir et or avec laquelle Senna a décroché sa première victoire en F1 en 1985.

« Ayrton Senna est une véritable légende de notre sport et son héritage est à la fois immense et inspirant. C’est un honneur d’amener la Formule 1 dans les rues de Sao Paulo avec notre partenaire Heineken pour fêter sa vie et son importance pour le peuple brésilien. » a déclaré Sean Bratches, le directeur commercial de la F1.

« Nous allons célébrer sa vie en donnant aux fans la chance de pouvoir être proches des voitures modernes et historiques, ce qui sera une expérience unique dans leur vie avec la vitesse, le son et l’excitation que la FI procure. »

« Le Brésil occupe une place particulière dans la famille de la F1, et nous sommes très heureux d’organiser cet événement à Sao Paulo une semaine avant le Grand Prix à Interlagos. »

Paddy Lowe va participer à son premier Rallye Safari en Afrique

L’ancien directeur technique de l’équipe Williams, Paddy Lowe, s’apprête à participer à son tout premier Rallye Safari.

Paddy Lowe, qui a été mis à l’écart de l’équipe Williams seulement huit jours avant le premier Grand Prix de l’année en Australie et qui ne fait plus partie de l’écurie britannique désormais, va participer à son premier Rallye Safari au mois de novembre prochain.

Ce natif de Nairobi au Kenya, a toujours voulu se lancer dans l’aventure du Rallye, mais n’a finalement jamais réussi à réaliser son rêve jusqu’à présent.

« J’ai toujours eu envie d’aller faire l’East African Safari Classic Rallye depuis de nombreuses années. » a déclaré Paddy Lowe sur son compte Twitter.

« Je vais pouvoir le faire maintenant avec mes amis de l’équipe Omologato. Des images excitantes arriveront prochainement. »

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Lancé pour la première fois en 2003, le légendaire East African Safari Classic Rallye est un rallye de neuf jours couvrant une distance de 5 000 kilomètres à travers le Kenya et la Tanzanie.

Le Safari Classic ravive l’esprit du rallye Safari original, qui a placé l’Afrique de l’Est sur la carte du sport automobile et s’est forgé une réputation inégalée de rallye le plus dur au monde.

Ouverts aux voitures de rallye à aspiration normale, construites avant 1986, le Safari Classic reproduit l’incroyable défi du Safari original et se lance dans une nouvelle aventure à travers le paysage magique de l’Afrique de l’Est, en passant par des parcs de renommée mondiale et alors que les participants passeront la nuit dans les plus beaux lodges de l’Afrique. L’édition 2019 débutera le 27 novembre et s’achèvera le 06 décembre.

Austin admet que sa fréquentation pourrait être impactée par l’arrivée de Miami au calendrier de la F1

Le PDG du COTA estime que le Grand Prix des Etats-Unis, qui se déroule à Austin depuis 2012, ne sera impacté que la première année par l’arrivée de Miami au calendrier de la F1.

Ce mardi soir, Miami a déclaré avoir signé un accord de principe avec la Formule 1 pour pouvoir organiser une course à partir de 2021 sur un tracé urbain situé en grande partie sur le site du Hard Rock Stadium.

Interrogé pour savoir s’il craignait pour son Grand Prix avec l’arrivée d’une seconde course sur le sol américain, le PDG de circuit d’Austin admet que ce sera probablement difficile la première année.

« La première année sera douloureuse [pour le COTA]. » a déclaré le PDG du Circuit Of The Americas, Bobby Epstein à nos confrères de RACER.

« Après, je pense que le pendule va basculer. Il est très difficile de lancer une nouvelle course et il est encore plus difficile de durer. »

« Tout le monde a appris dans ce sport que vous pouvez perdre d’énormes sommes d’argent. La première année sera toujours un succès, ensuite, il faudra voir la troisième, quatrième et cinquième année. » Bobboy Epstein, directeur du COTA.

« Nous avions nous-mêmes des inquiétudes après les deuxième et troisième années. C’est donc agréable de voir que nous sommes toujours là et bien établis et que nous avons réussi. Je ne pense pas que ce sera évident, car vous ne pouvez pas juger du succès d’une course la première année, mais plutôt la troisième. »

Très critiqué depuis 24h, Lewis Hamilton reçoit le soutien de Damon Hill

Depuis la publication d’un message dans lequel le pilote Mercedes affirmait que l’agriculture pesait davantage sur le réchauffement climatique que l’industrie du transport, Lewis Hamilton a dû essuyer une salve de critiques sur les réseaux sociaux.

Ce mardi, le pilote Mercedes a publié un message pour le moins troublant, et qui a été supprimé depuis, sur son compte Instagram dans lequel il dit vouloir prendre un moment pour « rassembler ses pensées  » face à la situation dans le monde.

Dans son message, Hamilton demande même à ses fans de devenir végétaliens, qui est pour lui la seule solution pour « sauver la planète. »

« Bonjour le monde, j’espère que tout le monde profite de sa journée. Je suis triste de voir comment le monde évolue. L’extinction de notre race devient de plus en plus probable si nous utilisons nos ressources de façon excessive. »

« Le monde est un désastre, les dirigeants mondiaux ne se soucient pas de l’environnement. L’agriculture est notre plus grand polluant, elle pollue à plus de 50% par rapport au transport. » Lewis Hamilton

« Cela me désole de voir autant de gens, même proches, qui ignorent ce qui se passe tous les jours. L’éducation est la clé et ils nous ont appris que manger des produits d’origine animale étaient bons pour nous, mais ils nous mentent depuis des centaines d’années. »

« Cela m’a pris 32 ans pour comprendre l’impact que j’ai sur le monde et réaliser ce que je peux faire chaque jour pour l’améliorer. Je veux que ma vie ait un sens, et sincèrement, jusqu’à présent, ma vie n’a aucun sens. Faire partie du problème n’est pas le plus important, mais faire partie de la solution oui. »

« Je vous demande de faire des recherches, trouver la compassion. Je sais que vous pouvez trouver en vous comment contribuer, ce que vous mangez contribue à maintenir l’industrie de la viande, la déforestation et la cruauté envers les animaux, les mers et le climat au quotidien. »

« Assurez-vous d’être végétalien, c’est le seul moyen de sauver notre planète aujourd’hui. Cela peut se faire très rapidement, il suffit d’ajuster votre esprit. »

« Honnêtement, j’ai envie de tout abandonner. Pourquoi s’embêter quand le monde est dans un tel désordre et que les gens ne semblent pas s’en soucier. Je vais prendre un moment loin pour rassembler mes pensées. Merci à ceux d’entre vous qui se soucient du monde. »

De vives réactions sur les réseaux sociaux

Les réactions à ce post n’ont pas tardé sur les réseaux sociaux, obligeant le pilote Mercedes à supprimer très rapidement son message.

« Hors de questions de se passer de viande. Et la demande vient d’un gars qui fait le tour du monde en avion depuis des années, collectionne les voitures de sport, hypersport, jet privé et compagnie… C’est risible. Un peu de crédibilité quand même. » s’indigne par exemple Jeremy Minier sur Facebook.

« Oh, mec, tu parcours le monde en avion depuis des années, tu fais des grands prix de F1 la nuit avec plus de 1000 projecteurs, tu possèdes un tas de grosses bagnoles, un bateau, un jet privé et c’est toi qui nous parle de respect du climat, arrête de fumer mec…. » s’offusque Roland Borjon pour sa part.

Damon Hill prend la défense de son compatriote

Dans un court message publié sur son compte Twitter, le Britannique Damon Hill a pris la défense de Lewis Hamilton, estimant que compte tenu de sa popularité Lewis Hamilton se devait de réagir.

« Lewis ne va pas arrêter de se faire chambrer pour ce qu’il a dit, compte tenu de son statut de star de la jet-set. » a déclaré le champion du monde 1996 Damon Hill.

« Mais nous sommes tous des hypocrites à des degrés divers, et si des gens comme lui ne s’exprimaient pas, nous continuerions tous à faire la même chose sans même essayer de changer. Manger des carottes, ce n’est pas si mal. »

Fred Vasseur : « Nous devons nous réveiller et revenir dans le rythme »

Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo, insiste sur le fait que son équipe doit rester concentrée pour essayer de régler ses problèmes avant la fin de l’année.

L’équipe Alfa Romeo occupe actuellement la huitième position au classement des constructeurs, alors qu’il ne reste que quatre courses avant la fin de la saison.

Après un début de saison excellent pour l’équipe suisse, la situation s’est complétement inversée après la pause estivale où seul Antonio Giovinazzi a marqué des points pour son écurie [trois au total].

Fred Vasseur nous explique que le milieu de peloton est si serré cette année que la moindre petite erreur peut coûter très cher en course comme en qualifications.

« Honnêtement, ce sont des petites choses, des petits détails. » nous a expliqué Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, le week-end dernier à Suzuka.

« Si vous regardez à Sotchi, avec Antonio nous étions P13 en qualifications, mais nous n’avions que deux dixièmes de retard par rapport à P7 en Q2, c’est vraiment très serré. »

« Il faut prendre soin lorsqu’on fait l’analyse, mais il est également vrai de dire que nous avons fait beaucoup d’erreurs au cours des trois ou quatre derniers week-ends de course – équipe, pilote, tout le monde dans le même panier. »

« Au final, nous devons nous réveiller un peu et revenir dans le rythme et essayer de marquer le plus de points lors des quatre dernières courses. »

Kimi Raikkonen reste calme

Interrogé pour savoir comment réagissait Kimi Raikkonen en interne face à la situation, Fred Vasseur assure que le Finlandais reste fidèle à lui-même : « Il reste calme, ce n’est pas un grand nerveux. »

« Je pense que c’est aussi bien pour nous de rester concentrés sur le vrai problème et de ne pas commencer à essayer d’aller dans tous les sens. »

« Nous savons ce qui n’a pas été lors des deux ou trois derniers événements et nous allons juste essayer de corriger tout cela pour les dernières courses. »

Le nouvel aileron avant testé par Williams a du potentiel selon Kubica

Robert Kubica assure que le nouvel aileron avant testé à Suzuka a du potentiel pour l’année prochaine.

Le pilote Williams a pu tester un aileron avant expérimental vendredi dernier lors des essais libres du Grand Prix du Japon et se montrait assez optimiste à la suite de ces essais.

« Nous avons pu tester une nouvelle pièce qui était un nouvel aileron avant, mais honnêtement, le plan a consisté davantage à évaluer l’aileron pour l’année prochaine. » a déclaré Robert Kubica vendredi dernier à Suzuka après les essais libres du Grand Prix du Japon.

« Il devrait offrir de meilleures performances sur la monoplace actuelle, mais il doit également libérer du potentiel pour la voiture de l’année prochaine. »

« Bien que je ne serai pas là [l’année prochaine], je suis heureux de pouvoir aider. J’essaie juste de donner des retours précis pour le rendre meilleur l’année prochaine. »

Des changements de pièces non prévus !

L’optimisme de Robert Kubica a cependant laissé place à une certaine frustration dimanche soir après la course lorsque le Polonais a révélé que l’équipe Williams avait changé l’aileron sur sa monoplace avant les qualifications et le départ de la course pour remonter une ancienne spécification.

« J’ai pu tester quelques pièces qui ont très bien fonctionné, mais j’ai découvert ce matin [dimanche] que je n’allais pas être en mesure de les utiliser. »

« Je pense qu’après le week-end décevant en Russie – où l’équipe a demandé à Robert Kubica d’abandonner pour préserver certaines pièces – j’ai eu l’impression d’être un peu malmené, sans être tenu au courant de certaines choses. »

« Je suis simplement déçu et malheureusement, j’ai commis une erreur [en qualifications à Suzuka], mais parfois il faut réaliser que ce n’est pas un sport facile dans ces conditions et que la confiance du pilote est une chose très importante et je pense que nous aurions pu mieux gérer certaines décision et situations. »

Vidéo : Dans les coulisses de l’usine Renault F1 à Enstone

Découvrez en vidéo les coulisses de l’équipe Renault F1 Team dans son usine d’Enstone en Angleterre.

Seuls dans leur monoplace, les pilotes sont pourtant membres d’une grande famille. Pendant et en dehors des Grand Prix, au quotidien, tous les collaborateurs de Renault Sport Racing, à Viry-Châtillon comme à Enstone, partagent la même passion : innover et collaborer pour exceller.

Renault Sport Racing est implanté sur deux sites. Le développement et la conception des moteurs de F1 sont réalisés en France à Viry-Châtillon. La conception, l’assemblage et la mise au point des monoplaces sont effectués en Angleterre, à Enstone.

Kayleigh Robson, collaboratrice Renault au Royaume-Uni, vous fait découvrir cette usine de Formule 1 à Enstone, une occasion rare de découvrir les coulisses de l’aventure Renault en F1.

Vettel : « La mise à jour de Singapour m’a aidé à résoudre mes problèmes »

Sebastian Vettel estime que la mise à jour introduite par la Scuderia Ferrari à Singapour a été cruciale pour lui cette saison.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 a décroché sa toute première victoire de l’année au Grand Prix de Singapour au terme d’une course polémique où Charles Leclerc s’est senti défavorisé par rapport à son coéquipier.

La Scuderia Ferrari a en effet décidé d’arrêter Sebastian Vettel en premier dans les stands et a donc avantagé l’Allemand par rapport à Charles Leclerc, ce qui a permis à Sebastian Vettel de remporter le Grand Prix de Singapour.

Outre cette polémique, Sebastian Vettel considère que le nouvel aileron avant, le nouveau fond plat et le nouveau diffuseur montés sur sa monoplace lui ont permis de trouver une certaine confiance en sa monoplace sur le circuit tortueux de Singapour.

« La mise à jour avec laquelle nous sommes arrivés à Singapour nous a beaucoup aidés et m’a peut-être aidé dans certains domaines où j’avais des problèmes. » a déclaré Sebastian Vettel.

Après le Grand Prix de Singapour, Sebastian Vettel s’est montré très rapide sur le tracé de Sotchi en Russie où il menait la course avant de devoir abandonner, alors qu’à Suzuka, le pilote allemand a décroché la pole position et a terminé à la seconde place.

Rappelons que le depuis le début de la saison 2019, Sebastian Vettel a toujours déclaré qu’il ne se sentait pas à l’aise au volant de la SF90.

Pour Ralf Schumacher, le (potentiel) système utilisé par Renault serait un énorme avantage

Ralf Schumacher estime que le système de polarisation automatique du freinage qu’utiliserait Renault pourrait être un avantage considérable.

Après le Grand Prix du Japon, l’équipe Racing Point a déposé une réclamation auprès de la FIA au sujet du système de freinage de la Renault, estimant que les pilotes utilisaient un système automatique pour effectuer la balance de freins.

Pour Ralf Schumacher, posséder un tel système sur une monoplace de Formule 1 moderne serait un énorme avantage en piste.

« En tant qu’équipe d’usine, ce serait vraiment très discutable. Ils devraient tout repenser. » a déclaré Ralph Schumacher.

« Le pilote est normalement responsable du réglage de l’équilibre des freins, mais si cela se produit de façon automatique, alors vous pouvez freiner plus tard et utiliser plus de vitesse dans chaque virage. »

« Ce serait un avantage considérable, parce qu’un système automatique contrôlé électroniquement pourrait fonctionner beaucoup mieux et plus rapidement qu’un pilote qui le ferait de façon manuelle. »

Ralf Schumacher estime que le risque est grand pour Renault d’être reconnu coupable : « Les soupçons doivent être justifiés, car vous n’accuseriez pas une autre équipe à moins d’être certain à 100% »

« S’ils ont raison, ce serait une catastrophe pour Renault et ce ne serait pas la première fois qu’ils attirent l’attention sur eux. » souligne l’Allemand en faisant référence au Crash Gate de Singapour en 2008.

Rappelons que les volants des deux RS19 de l’équipe Renault, ainsi que les calculateurs, ont été placés sous scellés par la FIA. Renault doit désormais préparer sa défense, alors que Racing Point a déposé un dossier long de douze pages auprès des commissaires de la FIA.

Nico Rosberg sur l’accrochage Verstappen/Leclerc à Suzuka : « Leclerc est coupable à 100% »

Nico Rosberg est d’accord avec la décision des commissaires de course du Grand Prix du Japon concernant l’incident survenu au premier virage entre Charles Leclerc et Max Verstappen.

Au Grand Prix du Japon, Charles Leclerc a percuté la Red Bull de Max Verstappen dès le premier virage au départ de la course, endommageant sévèrement le fond plat de la monoplace du Néerlandais, qui n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner.

Dans un premier temps, les commissaires ont estimé qu’il s’agissait d’un simple fait de course et n’ont pas lancé d’enquête, mais quelques minutes plus tard, ils sont revenus sur leur décision et ont finalement déclaré qu’il allaient traiter le dossier après l’arrivée de l’épreuve.

Une fois la ligne d’arrivée franchie, la sanction est tombée pour Charles Leclerc, qui a été jugé responsable de cet accrochage et qui a écopé d’une pénalité de 15 secondes et de deux points sur sa super licence.

Pour le champion du monde 2016, Nico Rosberg, cela ne fait aucun doute que Charles Leclerc était le seul responsable dans cet accrochage qui a obligé Max Verstappen à abandonner.

« Il s’agissait d’un accident de départ typique de Suzuka. » explique Rosberg. « Chaque année, nous avons à peu près la même chose. »

« Le pilote à l’intérieur du virage perd l’adhérence, parce qu’il a beaucoup moins d’appui en raison des voitures qui précédent. Cela lui donne du sous-virage, alors que la monoplace à l’extérieur du virage a plus d’adhérence, ce qui entraîne une collision. »

« Je pense qu’il est très clair ici de savoir qui est le coupable. Verstappen était à l’extérieur, Leclerc à l’intérieur. Leclerc est donc responsable à 100%. »

La FIA a fait une exception pour permettre à Yamamoto de rouler à Suzuka

La FIA a fait une exception pour permettre à Naoki Yamamoto de participer aux essais libres du Grand Prix du Japon au volant de la Toro Rosso vendredi dernier à Suzuka.

Le pilote japonais soutenu par Honda ne disposait pas de suffisamment de points sur sa super licence, sésame obligatoire pour pouvoir participer à une séance d’essais en Formule 1.

Cependant, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que le conseil mondial du sport automobile avait jugé que le pilote japonais allait de tout façon obtenir tous ses points avant la fin de la saison et a donc décidé de faire une exception pour lui permettre de rouler en F1 devant son public au Japon.

« C’était une décision du conseil mondial du sport automobile, le seul organe capable de prendre une telle décision. » a déclaré Masi.

« La phase finale de la Super Formula [championnat dans lequel court Yamamoto] aura lieu dans deux semaines, et même s’il ne participe pas à la compétition, il a tout de même récolté suffisamment de points pour obtenir une super licence. »

« Ce timing de deux semaines a donc effectivement joué contre lui, en conséquence, le conseil mondial du sport automobile a décidé de lui attribuer une super licence pour cette raison. »

Naoki Yamamoto a particulièrement impressionné l’équipe Toro Rosso lors de son roulage à Suzuka, le Japonais ayant réussi à terminer à seulement un dixième de son coéquipier d’un jour, le Russe Daniil Kvyat.

La F1 signe un accord de principe avec le Hard Rock Stadium de Miami

Après plusieurs tentatives ratées au cours des derniers mois, il semblerait que la F1 ait réussi à trouver un accord avec la ville de Miami pour l’organisation d’un Grand Prix.

La Formule 1 a réussi à trouver un accord de principe avec le Hard Rock Stadium de Miami pour l’organisation d’un Grand Prix à partir de la saison 2021.

« Nous sommes ravis d’annoncer que la Formule 1 et le Hard Rock Stadium ont conclu un accord de principe pour l’organisation du tout premier Grand Prix de Formule 1 à Miami au Hard Rock Stadium. » peut-on lire dans un communiqué de presse publié par les organisateurs du Grand Prix de Miami.

« Avec un impact annuel estimé à plus de 400 millions de dollars et 35 000 nuitées, le Grand Prix de Formule 1 à Miami sera un véritable poids économique pour le sud de la Floride, chaque année. »

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« Nous sommes profondément reconnaissants à nos fans, à nos élus et à l’industrie touristique locale pour leur patience et leur soutien tout au long de ce processus. »

« Nous sommes impatients d’organiser pour la première fois le plus grand spectacle de course du monde dans l’une des régions les plus emblématiques et les plus glamour au monde. »

Il n’y a pas encore de date officielle, ni même de confirmation officielle de la part de la F1, mais désormais, tout laisse penser que la Formule 1 se rendra bien à Miami à partir de 2021.

Le projet de Miami en vidéo