Raikkonen a une vie de famille « très chargée » depuis qu’il a quitté la F1

Le champion du monde de F1, Kimi Raikkonen, a fait un retour remarqué dans le paddock de la Formule 1 à Monza où se disputait le Grand Prix d’Italie après deux ans d’absence depuis son départ en retraite fin 2021.

Après avoir débuté sa carrière en Formule 1 en 2001, le pilote finlandais a décroché son seul et unique titre mondial avec la Scuderia Ferrari en 2007, avant de prendre deux ans plus tard deux saisons sabbatiques. Raikkonen reviendra ensuite en 2012 et mettra un terme définitif à sa carrière de pilote de F1 à la fin de la campagne 2021 après avoir disputé 350 Grands Prix.

De retour pour la première fois depuis 2021 dans le paddock de la F1 à l’occasion du Grand Prix d’Italie, Iceman était accompagné de sa femme et de ses enfants et a pu assister à la course en tant que VIP dans le garage Stake (sa dernière équipe en carrière) et s’est même payé le luxe de visiter d’autres garages dont celui de Mercedes. 

Interrogé pour savoir ce qu’il a pu faire depuis son départ en retraite, Kimi Raikkonen a expliqué que sa vie est désormais tout aussi remplie qu’auparavant mais pour d’autres raisons. 

« J’ai eu une vie de famille très chargée. » a déclaré Raikkonen au site de la F1 à propos de sa vie au cours des deux dernières années écoulées depuis son départ en retraite.

« Nous avons déménagé en Italie, et je suis mécanicien pour Robin [son fils qui fait du karting]. Rianna [sa fille] fait de la gymnastique et nous avons une petite fille [Grace], donc la vie de famille est bien remplie, mais c’est génial ! »

Lorsqu’on lui demande s’il garde toujours un œil sur la Formule 1 malgré sa nouvelle vie de père de famille très occupé, le Finlandais a répondu : « Pas vraiment, car nous faisons toujours quelque chose avec les enfants et la famille. »

« Quand nous sommes à la maison et que ça passe à la télévision, je regarde, je m’y intéresse toujours, mais je ne sais plus tout comme avant évidemment. »

« Mais c’est bien, c’est toujours intéressant de voir comment ça se passe. On dirait que les choses se rapprochent maintenant en course, donc c’est bien pour la F1 et pour tous les fans. »

Wolff admet que les erreurs d’Antonelli seront plus visibles en débutant chez Mercedes

Toto Wolff a admis que placer Andrea Kimi Antonelli chez Mercedes pour sa toute première saison en Formule 1 signifie que les erreurs commises par le jeune homme âgé de seulement 18 ans seront « plus visibles » qu’elles ne l’étaient pour George Russell lorsque ce dernier a débuté sa carrière chez Williams.

Kimi Antonelli a fait ses débuts en F1 lors des EL1 du Grand Prix d’Italie, où, malgré ses premiers tours impressionnants, sa séance a rapidement pris fin après avoir envoyé la Mercedes W15 dans le décor après seulement dix minutes de roulage. Cette erreur n’a toutefois pas empêché Mercedes de confirmer dès le lendemain que l’italien sera le coéquipier de George Russell à partir de la saison 2025.

Tout comme Russell avant lui, Antonelli fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes, cependant, la différence entre les deux pilotes est que George Russell a débord débuté sa carrière en Formule 1 dans une équipe de fond de grille chez Williams, tandis que Antonelli sera plongé dans le grand bain au sein de l’une des équipes les plus performantes l’an prochain.

Selon Toto Wolff, le fait que Russell ait débuté sa carrière chez Williams signifie que le Britannique a pu commettre des erreurs qui étaient moins visibles, ce qui ne sera pas le cas pour Antonelli en 2025 lorsque tous les médias scruteront les performances du jeune homme chez Mercedes.

« Evidemment, nous avons peut-être retenu la leçon. George [Russell] est peut-être resté trop longtemps chez Williams. » a d’abord admis Toto Wolff pour expliquer la titularisation d’Antonelli directement chez Mercedes. 

« Il [Russell] a commis certaines erreurs chez Williams où il n’était pas si visible. Maintenant que nous avons accéléré [la promotion] de Kimi, les erreurs seront plus visibles parce qu’il [Antonelli] sera dans une Mercedes. »

« Mais nous sommes absolument prêts à investir dans ce projet, et c’est formidable de voir deux pilotes juniors Mercedes désormais en Formule 1. Cela témoigne du travail de l’équipe junior, en regardant les minis d’aujourd’hui, les moins de dix ans qui courent en karting. »

Présent aux côtés de son patron et de Kimi Antonelli lors de ce point presse qui s’est déroulé à Monza, George Russell a également apporté son soutien à son futur coéquipier, le Britannique étant convaincu qu’Antonelli apprendra vite de ses erreurs.

« Quand je repense à mes 18 ans, je me rends compte qu’il y a encore beaucoup à apprendre. » a déclaré George Russell.

« Mais je pense qu’en tant que pilote, on a la vitesse ou on ne l’a pas, et je suis convaincu que Kimi a la vitesse. Je pense que tout le monde fait des erreurs au cours de son parcours, et cela fait partie de la vie et de ce sport. »

« Je suis convaincu que Kimi va apprendre [de son erreur lors des EL1 à Monza]. Il a définitivement la vitesse nécéssaire pour aider Mercedes à revenir en tête de la grille pour l’année prochaine, et c’est exactement pourquoi il sera dans la voiture à mes côtés l’année prochaine. »

Binotto a vécu 18 mois « très longs et très difficiles » loin de la F1

Absent du paddock de la Formule 1 depuis plus d’un an, Mattia Binotto a fait sa toute première apparition en public à Monza au sein de l’équipe Sauber, future écurie d’usine d’Audi, et l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari ne cachait pas son immense joie de retrouver des visages familiers.

Depuis qu’il a quitté la Scuderia Ferrari fin 2022, Mattia Binotto n’était plus revenu dans le paddock de la Formule 1 où il avait pourtant passé une grande partie de sa vie avant d’être remercié par l’équipe de Maranello.  Désormais de retour en tant que chef du projet Audi, le Suisse – âgé de 54 ans – ne cachait pas sa joie de retrouver un univers familier.

« C’est très étrange, je dois le dire, de porter un maillot différent. » a déclaré Mattia Binotto dans un entretien accordé au site du championnat le week-end dernier à Monza.

« Cela faisait très longtemps que je n’étais plus ici. Etre de retour est une bonne chose pour moi. Je suis très heureux de ce nouveau défi. Toute ma vie passée s’est déroulée chez Ferrari – 28 ans, c’est long. J’ai commencé là-bas en tant que diplômé et c’est devenu ma famille, mais maintenant c’est du passé. »

« Je reviens dans le paddock avec un nouveau maillot et j’envisage ce nouveau défi avec beaucoup d’enthousiasme, de motivation et d’énergie. C’est génial de retrouver des visages, des amis. C’est un moment agréable. On n’est pas là en tant que spectateur, on est là pour diriger une équipe, pour mener un projet. C’est passionnant pour moi, c’est un grand moment. »

Loin des paddocks de la Formule 1 depuis la fin de la saison 2022, Mattia Binotto a dû s’adapter un style de vie bien différent avec un rythme moins intense. Le Suisse reconnaît que sa « nouvelle vie » n’as pas été simple à accepter.

« Les 18 mois ont été très longs et très difficiles. Les premiers jours, les premières semaines, les premiers mois ont été particulièrement difficiles parce qu’on est habitué à travailler très dur, à 120%. On savait à quelle heure on partait le matin, mais pas à quelle heure on finissait le soir. » a expliqué Binotto.

« Le travail, c’est ta vie. Arrêter brusquement n’est pas facile. Tu peux tondre la pelouse le premier jour, faire quelques courses le deuxième et le troisième, mais après tu ne sais plus quoi faire. Tu dois trouver un moyen d’occuper ta vie. »

« J’ai une passion pour le vin, donc j’ai pu au moins m’en occuper un peu plus et passer plus de temps avec la famille et faire ce que je ne pouvais pas faire par le passé parce que j’étais occupé par la F1. Il y a certainement eu des moments importants au cours des 18 mois. »

« Mais quand on aime ce métier, qu’on le porte dans la passion et dans le sang, on a hâte d’y retourner car il faut vivre avec. Cela fait partie de ma vie. »

Concernant son retour en Formule 1, Mattia Binotto a insisté sur le fait que Audi a été la seule équipe avec laquelle il souhaitait travailler : « Après Ferrari, je ne voulais accepter qu’un véritable défi. » a ajouté Binotto.

« Honnêtement, Audi était la seule équipe que j’espérais rejoindre, en raison du défi, de l’ambition, car c’est la toute première fois pour Audi en F1. J’ai eu de la chance qu’ils m’appellent. C’est arrivé soudainement. En quelques jours, nous avons pris une décision. »

« C’était simple. L’opportunité était d’être autonome pour l’ensemble du projet, de disposer de toutes les ressources nécessaires, et c’est ce que je recherchais. Je suis très reconnaissant pour cette offre, mais je suis également très conscient de tout ce qu’il y a à faire. »

« Nous savons combien il est difficile de transformer une équipe normale en équipe gagnante et combien cela prendra de temps. il s’agit d’une transformation de l’entreprise, il s’agit de personnes, de processus, de méthodologies, de compétences, d’état d’esprit, d’installations – il s’agit d’un tout. »

« Si vous regardez le temps qu’il faut à une équipe pour devenir gagnante, c’est une question de saisons, pas d’une seule saison. Cela peut prendre plusieurs années. Nous savons à quel point le défi est grand, mais nous sommes très ambitieux. »

« L’équipe à l’usine est fascinée et déborde d’énergie. Nous voulons tous y arriver. Nous devons être conscients de la difficulté de la tâche et de l’ampleur du défi. L’écart est très grand pour une équipe gagnante, mais nous avons les ressources, nous avons le soutien d’Audi et je pense que nous avons tout ce qu’il faut pour y parvenir. »

Face à l’ampleur de la tâche – alors que l’équipe Sauber est actuellement dernière du championnat du monde des constructeurs 2024 et n’a toujours pas marqué le moindre point – Mattia Binotto ne se cache pas et veut être tout à fait honnête.

« Nous devons être honnêtes et ne pas nous cacher. Si vous regardez à Zandvoort, nous étions avant-derniers et derniers. C’est de là que nous partons. Nous savons que les derniers dixièmes sont les plus difficiles à obtenir. Donc oui, nous pouvons nous améliorer d’une manière ou d’une autre dans les prochains mois et les prochaines saisons pour devenir compétitifs, mais il s’agit d’être les meilleurs. »

« Il n’y a pas grand-chose à faire. Il y a plus à faire. Mais ce n’est pas seulement parce qu’ils n’ont pas été assez bons, c’est simplement parce qu’ils ont fait ce qui leur était possible de faire en termes de budget et de capacité globale. Les gars là-bas sont formidables et peuvent faire plus. C’est une question de ressources, nous les avons maintenant. Il faut juste les mettre en place. »

Mattia Binotto a officiellement pris ses nouvelles fonctions le 1er août dernier et sa priorité absolue au cours des prochaines semaines sera de trouver le futur coéquipier de Nico Hülkenberg. 

La F1 et Lenovo renforcent leur partenariat

La Formule 1 et Lenovo ont annoncé l’extension de leur partenariat qui verra le géant de la technologie élevé au rang de partenaire mondial dans le cadre d’un renouvellement pluriannuel à partir du début de 2025. Dans le cadre de cet accord, Motorola, une filiale du groupe Lenovo, deviendra le partenaire mondial de la F1 pour les smartphones.

Depuis 2022, la technologie Lenovo est au cœur des opérations de la F1 en tant que partenaire officiel. L’entreprise chinoise aide la Formule 1 à déployer la diffusion des Grands Prix auprès des fans grâce à des solutions de calcul haute performance, des serveurs dédiés et des périphériques fournis à la F1.

En tant que partenaire mondial de la Formule 1, Lenovo continuera de fournir à la F1 des appareils, des solutions et des services technologiques de pointe pour appuyer la tenue des Grands Prix sur la piste et à distance. Dans le cadre de ce partenariat, Lenovo sera le sponsor titre de deux courses par saison, de plus, Lenovo et Motorola bénéficieront d’une plus grande visibilité en piste lors des week-ends de Grand prix.

« Je suis ravi que Lenovo devienne un partenaire mondial de la Formule 1. Depuis son arrivée dans le sport, la créativité et la passion de Lenovo pour la technologie et l’innovation ont soutenu les ambitions de la F1 de créer plus de moments uniques pour les fans. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Aujourd’hui marque un nouveau chapitre dans un partenariat qui ne cessera de se renforcer. Je suis impatient de poursuivre notre travail avec Lenovo et de mettre à profit notre engagement commun en faveur de la précision, de l’innovation et de la durabilité pour faire en sorte que la F1 reste le sport le plus avancé au monde sur le plan technologique pour les années à venir. »

Yang Yuanqing, président-directeur général de Lenovo, a déclaré : « Nous sommes ravis d’élever notre partenariat à un niveau supérieur en devenant un partenaire mondial de la Formule 1. La vision de Lenovo est d’exploiter la puissance de l’IA pour créer un monde plus intelligent, plus inclusif et plus durable, accessible à tous. »

« Grâce à nos partenariats novateurs, comme celui avec la Formule 1, nous repoussons les limites de l’innovation et de la performance. Ensemble, nous ne façonnons pas seulement l’avenir de la technologie et du sport automobile, mais nous veillons également à ce que les avancées technologiques de pointe profitent à tous, en créant des expériences inoubliables, où que l’on se trouve dans le monde. »

Il y a quelques jours, la Formule 1 a également annoncé avoir signé un accord de partenariat avec la banque Santander qui devient partenaire officiel de la catégorie reine du sport automobile. 

Lando Norris ne se soucie guère des critiques

Deuxième du championnat du monde, Lando Norris est sous le feu des projecteurs cette année, mais le Britannique – qui en est à sa sixième année en catégorie reine – a appris à gérer la pression et l’image qu’il peut renvoyer de lui sans pour autant se soucier de ce que peuvent penser les autres.

Le Britannique âgé de 24 ans a décroché deux victoires cette année (ses premières) et bénéficie actuellement de la voiture à battre en ce milieu de saison. Ses bons résultats ont placé Norris en tant que challenger pour le titre mondial (il est à 62 points de Max Verstappen au classement pilotes), mais sa position le place inévitablement au devant de la scène et ses performances sont scrutées à la loupe par bon nombre d’observateurs.

Avec plusieurs départs ratés depuis la pole position et une compétition naissante en interne avec son coéquipier Oscar Piastri (qui est à 44 points de Norris au classement pilotes), Norris doit faire face à certaines critiques, mais le pilote McLaren assure qu’il arrive désormais à faire abstraction en comparaison avec ses débuts en F1 en 2019.

« Je pense qu’il est évident, et je le ressens en moi-même, que j’ai beaucoup changé depuis que je suis arrivé en Formule 1″ a reconnu Norris lors du week-end du Grand Prix d’Italie.

« Je pense qu’en fin de compte, l’essentiel est que je reste moi-même. Je suis heureux de décevoir les gens et de donner mon propre avis, qu’il soit bon ou mauvais parfois. » 

« Je m’en suis presque trop préoccupé, lorsque je suis arrivé en Formule 1, et ce n’est pas une mauvaise chose, mais je me suis plus préoccupé de l’opinion et des pensées des autres que de faire mes propres affaires et d’être moi-même. »

« J’ai juste l’impression qu’avec le temps et la pression, en me concentrant sur le travail que j’ai à faire, j’ai trouvé de meilleurs équilibres de vie et j’apprécie probablement plus mon temps en dehors de la piste maintenant. »

« Je suis ici pour travailler et je me concentre sur ce que je veux faire, c’est-à-dire gagner et faire le meilleur travail possible pour mon équipe. Et de retour à la maison, j’ai la possibilité de me déconnecter et de profiter de ma vie personnelle et des jours à la maison où je peux me détendre et faire quelque chose d’autre. »

Si vous suivez Lando Norris sur les réseaux sociaux, vous avez sans doute constaté que le pilote McLaren est relativement actif en dehors de la piste, notamment avec sa marque de vêtement « LN » et ses activités « gaming », une façon pour le Britannique de se « détacher » de son rôle de pilote de Formule 1 une fois de retour chez lui et loin des circuits.

« J’aime toujours ce que je fais, sinon je ne serais pas là, et je profite toujours de mon temps, mais je pense que c’est d’une autre manière. » a-t-il ajouté.

« Je partage davantage avec mon équipe, et j’ai juste appris à considérer la Formule 1 et mon travail comme une priorité, mais j’ai aussi appris à mieux me détacher quand je rentre chez moi. »

Le Britannique a commencé la F1 en 2019 chez McLaren, il totalise depuis le début de sa carrière deux victoires, vingt-trois podiums et cinq pole positions.

Steiner : Mattia Binotto est « la personne idéale » pour Audi F1

L’ancien Team Principal de l’écurie Haas Guenther Steiner – désormais consultant de luxe pour la TV dans le paddock de la F1 – estime que Mattia Binotto a suffisamment d’expérience en Formule 1 pour faire progresser la future équipe Audi.

Remercié par la Scuderia Ferrari fin 2022, Mattia Binotto a signé son grand retour dans le paddock de la Formule 1 le week-end dernier au Grand Prix d’Italie dans le garage de l’équipe Sauber/Audi où il occupe désormais depuis le 1er août le poste de Chief Operating Officer et Chief Technical Officer (COO et CTO) au sein de l’équipe de direction de Sauber Motorsport AG, avec la responsabilité de la gestion opérationnelle et du succès sportif de l’équipe de course Audi.

Steiner – qui est un très ami de Mattia Binotto – estime que la marque aux anneaux a fait le bon choix : « Je le connais depuis longtemps. Il a beaucoup de travail devant lui mais c’est normal pour un nouveau venu et il est prêt à relever le défi. Il voulait le vélo, maintenant il faut qu’il pédale ! » a déclaré Steiner à propos de Binotto dans sa chronique pour le site de la F1.

« C’est entre les mains de Mattia. Il l’a dit lui-même, Audi ne peut pas être là [dernier de la grille], mais il a l’expérience de ses 28 ans de travail chez Ferrari. »

« Il connaît toutes les structures et tous les processus d’une grande équipe comme Ferrari. Le défi consiste désormais à mettre cela en œuvre chez Sauber/Audi et je suis convaincu qu’il est la personne idéale pour les faire progresser. »

La priorité pour Mattia Binotto depuis qu’il a débuté dans son nouveau rôle est de trouver le futur coéquipier de Nico Hülkenberg chez Audi (à lire ici).

Leclerc revient sur l’impact de la méthode Vasseur chez Ferrari

Charles Leclerc a offert un aperçu de la façon dont Frederic Vasseur a fait la différence chez Ferrari en changeant certains aspects de la culture de l’équipe depuis son arrivée à Maranello en 2023.

Après le départ de l’ancien directeur de l’équipe, Mattia Binotto, à la fin de la campagne 2022, Frederic Vasseur a repris le rôle quelques semaines avant le début de la saison 2023. Le Français avait auparavant occupé un poste similaire chez Renault F1 et Sauber, ainsi que des postes de direction dans les catégories inférieures quelques années auparavant.

Alors que la Scuderia Ferrari a connu des fortunes diverses au cours de la dernière décennie et qu’elle court toujours derrière un titre mondial [le dernier remontant à 2008], Vasseur s’est concentré sur la progression de l’équipe et, selon Charles Leclerc, son approche pour y parvenir s’avère bénéfique.

En réfléchissant sur la façon dont la culture de l’équipe a changé depuis l’arrivée de Vasseur, Leclerc a déclaré au podcast Beyond the Grid de la F1 : « C’est très différent. Ferrari est une équipe tellement énorme avec tellement d’histoire que ce n’est pas la tâche la plus facile de faire quelque chose comme ça. »

« Je pense qu’il y a certaines valeurs fondamentales qui ne changeront jamais et je pense qu’elles ne doivent jamais changer non plus, car la valeur de la passion est quelque chose que, dans une certaine mesure, vous ne trouverez que chez Ferrari et c’est quelque chose d’absolument incroyable. »

« En même temps, cela peut-être douloureux dans certains moments difficiles, car la passion signifie aussi l’émotion, et parfois, quand ça va très mal, cela peut affecter davantage les gens au sein de l’équipe, plus que dans n’importe quelle autre équipe. Mais cela amènera aussi les gens à se donner à 200% pour tout faire pour sortir de ces moments difficiles pour l’équipe. »

Frederic Vasseur Ferrari
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur

En ce qui concerne les domaines dans lesquels Vasseur a particulièrement apporté des changements, Leclerc a souligné sa capacité à comprendre comment tirer le meilleur parti de chaque individu impliqué, ainsi qu’à fournir une perspective équilibrée dans les bons comme dans les mauvais moments.

« Je pense que Fred a changé pas mal de choses, ce qui a fait une grosse différence. D’abord, il a essayé de comprendre chaque individu au sein de l’équipe, il a essayé de comprendre la situation et de les mettre dans les meilleures conditions possibles pour tirer le maximum de chacun. »

« C’est sans aucun doute l’une des plus grandes forces de Fred. L’autre chose est que j’ai l’impression qu’il agit toujours un peu comme un élément d’équilibre dans l’équipe. » a ajouté le Monégasque.

« Chaque fois que vous faites une très bonne course avec Ferrari, tout le monde se sent très bien, très heureux, et Fred est toujours là pour dire : « oui, c’est super, mais maintenant recentrons nous un peu parce que ce n’est qu’une course et nous avons beaucoup d’autres », et c’est exactement la même chose dans les mauvais moments où tout le monde se sent déprimé, Fred est toujours là pour nous donner du positif dans une situation difficile pour remotiver tout le monde. »

« Il est très calme émotionnellement et c’est une très bonne chose pour une équipe comme Ferrari. C’est ce dont Ferrari a besoin, donc je suis totalement confiant et j’ai entièrement confiance en ce que Fred fait. »

Après le Grand Prix d’Italie où Leclerc a décroché sa deuxième victoire de la saison – la troisième de l’équipe Ferrari – l’écurie italienne est troisième au championnat du monde des constructeurs avec 39 points de retard sur le leader Red Bull, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer cette saison. 

Le Marathon Jules Bianchi débute ce vendredi au Paul Ricard

C’est ce vendredi 6 septembre que le départ du Marathon Karting Jules Bianchi sera donné à 19h41 sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France.

Plus de 90 % des participants sont des entreprises, accompagnées de célébrités, de médias et de pilotes professionnels, créant un contexte unique et particulier sur une aussi longue durée.

Inspirée par une idée originale de Philippe Bianchi [le père du regretté Jules Bianchi], cette neuvième édition du Marathon a été organisée pour la première fois sur le circuit de Brignoles il y a plus de dix ans, et c’est la seconde fois qu’elle se déroule sur le circuit du Castellet.

Cette course unique qui se dispute sur 42 heures 19 minutes et 50 secondes débutera ce vendredi 6 septembre pour se terminer le dimanche 08 septembre à 14h00. C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui fera office de stater ce vendredi.

Des VIP tels que Benjamin Biolay, Tomer Sisley, Claudio Capeo, Paul et Victor Belmondo ou encore le pilote de F2 Isack Hadjar et l’ancien cycliste Richard Virenque sont attendus durant le week-end sur le circuit Paul Ricard. 

Notez qu’une chaîne YouTube retransmet tout au long du week-end des images de la course. Ci-dessous, retrouvez les horaires de diffusion ainsi que le lien vers la chaîne YouTube de l’événement.

Le 06/09/2024 de 15h à Minuit

Le 07/09/2024 de 9h à 13h et de 16h30 à 20h30

Le 08/09/2024 de 9h à 15h

McLaren a besoin de voir Norris et Piastri travailler en équipe

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, a souligné la nécessité de voir Lando Norris et Oscar Piastri continuer à travailler en équipe afin d’avoir les plus grandes chances de remporter les deux championnats du monde pilotes et constructeurs cette saison.

Depuis quelques courses, McLaren est devenue une véritable menace pour Red Bull dans la bataille des constructeurs cette saison en F1, l’avance des champions du monde en titre étant réduite à seulement huit points après le Grand Prix d’Italie.

En parallèle, Lando Norris est le plus proche rival de Max Verstappen au championnat pilotes, le Britannique ayant réduit l’écart avec le Néerlandais à 62 points, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer cette saison.

Si Lando Norris est le mieux placé pour tenter d’aller chercher le titre pilotes, son coéquipier Oscar Piastri – quatrième au classement – peut lui aussi prétendre au titre mondial avec 106 points de retard sur le leader Max Verstappen et 44 points de retard sur Lando Norris.

La situation est donc compliquée pour McLaren qui ne peut toujours pas définir un pilote numéro un tant que ses deux pilotes sont mathématiquement dans la course au titre comme le souligne Andrea Stella.

« Les deux pilotes sont mathématiquement en position [de remporter le titre], mais Lando est évidemment dans la meilleure position du point de vue des chiffres, et nous nous battons contre Max Verstappen, donc si nous devons apporter notre soutien à un pilote, nous devons choisir le pilote qui est dans la meilleure position. » a reconnu Stella après le Grand Prix d’Italie.

« Déjà dans notre conversation avant même la course ici [à Monza], nous avons reconnu que Lando est dans la meilleure position du point de vue du championnat des pilotes. »

« Nous avons des conversations avec Oscar, avec Lando, et ensemble, nous définissons nos règles d’engagement. Nous devons regarder le premier tour [du GP d’Italie, lorsque Piastri a dépassé Norris], mais cela doit être fait de façon compétente, détaillée, spécifique, en tenant compte des vidéos, des attentes des pilotes…. »

« Ensuite, nous verrons ce que nous pouvons apprendre de cette situation pour ajuster les situations futures, sauf que nous voulons tenter notre chance avec le championnat avec Lando dès maintenant. »

Interrogé sur le fait de savoir si cela signifie que McLaren a déjà choisi son pilote numéro un, Stella a ajouté : « Eh bien, le numéro un fonctionne comme le titre, je ne suis pas sûr que cela fonctionne dans le monde réel. »

« Par exemple, disons que nous arrivons à prouver que Lando a freiné trop tôt dans le virage 4 [au premier tour du GP d’Italie] et que Oscar a naturellement eu la possibilité de prendre la tête. Que faire si vous êtes numéro un ? Echanger les positions le tour d’après ? C’est très difficile à mettre en œuvre de manière conditionnelle dans le monde réel. »

« Je pense qu’il est préférable de continuer à travailler en équipe, d’avoir l’avis des deux pilotes et de travailler ensemble pour, comme je le dis, essayer de poursuivre cet objectif dans les deux championnats, car il semble maintenant que les deux championnats soient possibles. »

« Nous étions un peu prudents avant Monza, mais nous voyons que McLaren peut désormais rivaliser sur des circuits où nous n’étions pas compétitifs l’an dernier. Nous avons donc un package très compétitif dans l’ensemble, et cela pourrait être très important pour Lando en particulier dans sa quête du championnat. »

Pour rappel, l’équipe McLaren n’a plus remporté le championnat du monde des constructeurs en Formule 1 depuis 1998, lorsque Mika Hakkinen et David Coulthard roulaient pour l’écurie britannique. Le dernier championnat pilotes pour McLaren a été remporté en 2008 par le Britannique Lewis Hamilton.

Horner salue « la grande maturité » de Verstappen dans un moment difficile

Christian Horner a félicité Max Verstappen pour la façon dont il a régi à la récente baisse de forme de Red Bull, le Britannique saluant son pilote pour avoir fait preuve d’une « grande maturité » dans son approche de la situation.

Après un début de saison dominant, l’équipe Red Bull a vu son avance au championnat du monde des constructeurs fondre comme neige au soleil en raison de difficultés pour ses pilotes à exploiter le plein potentiel d’une RB20 mal équilibrée.

Les dernières courses se sont révélées particulièrement difficiles pour l’équipe de Milton Keynes, alors que Max Verstappen n’a plus gagné de course depuis sa dernière victoire au Grand Prix d’Espagne en juin dernier. Lors de la dernière manche disputée à Monza, le triple champion du monde a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place et a déclaré après l’épreuve qu’il y avait « presque tout à changer » sur sa monoplace tant elle manque de rythme.

Malgré ses frustrations, Max Verstappen a reconnu que la situation fait partie de la course et, s’exprimant juste après le Grand Prix d’Italie, Christian Horner a salué la maturité dont fait preuve son pilote dans ce moment difficile.

« Ce qui m’a vraiment impressionné chez Max, c’est la façon dont il s’implique vraiment dans le processus. Il ne panique pas, il travaille avec les ingénieurs, il explique clairement où se trouvent les problèmes, il y a consacre du temps et des efforts. » a expliqué Horner.

« Il était là tôt ce matin [le dimanche de la course à Monza], il a participé à des appels Zoom la semaine dernière, il sera dans le simulateur avant la prochaine course, et il travaille dur là-dessus. Je pense qu’il a montré une grande maturité en tant que champion du monde, dans la façon dont il travaille avec le groupe d’ingénieurs. »

« Personne n’aime la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, personne n’est content et nous devons travailler très dur pour renverser la situation. Mais ce que cette équipe a, c’est de la force et de la profondeur dans le talent, et nous reviendrons. »

Max Verstappen a vu son avance au championnat du monde des pilotes se réduire à 62 points sur son plus proche rival Lando Norris, tandis que Red Bull n’a plus que huit points d’avance sur McLaren au championnat des constructeurs.

Christian Horner a admis après le week-end de course à Monza que son équipe devra travailler dur pour retrouver le niveau de performance d’antan de la RB20 afin de remporter les deux championnats cette année.

« Au vu des performances d’aujourd’hui, on peut dire que les deux championnats sont sous pression. Nous étions la quatrième voiture la plus rapide aujourd’hui et c’est la réalité. Nous devons inverser la tendance, si nous voulons être sûrs de remporter les deux titres, nous devons améliorer la performance de la voiture. » a-t-il ajouté.

La prochaine course du championnat du monde se déroule sur le circuit urbain de Bakou où le pilote Red Bull Sergio Perez a remporté l’édition 2023 du Grand Prix d’Azerbaïdjan. 

Officiel : Bearman remplace Magnussen au Grand Prix d’Azerbaïdjan

En toute logique, l’équipe Haas a confirmé que son pilote de réserve Oliver Bearman remplacera le Danois Kevin Magnussen lors de la prochaine manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroulera sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan du 13 au 15 septembre.

Après avoir reçu une pénalité et deux points sur sa Superlicence pour avoir provoqué un contact avec l’Alpine de Pierre Gasly au Grand Prix d’Italie, le pilote Haas Kevin Magnussen a atteint le nombre maximum de douze points, ce qui signifie que le Danois écopé d’une suspension d’une course comme le stipule la réglementation en F1.

Dans ce contexte, l’équipe Haas n’avait pas d’autre choix que de trouver un remplaçant à Magnussen, et c’est en toute logique que l’écurie américaine a choisi son pilote de réserve – et futur titulaire à partir de 2025 – le Britannique Oliver Bearman.

Actuellement engagé dans le championnat de F2, Oliver Bearman manquera donc les courses Sprint et Feature de la F2 à Bakou afin d’assumer son rôle au volant de la Haas VF-24 de Kevin Magnussen durant tout le week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« C’est certainement plus un défi de courir en tant que pilote de réserve, avec un temps de préparation limité, mais j’ai la chance de l’avoir fait plus tôt dans l’année avec la Scuderia Ferrari, donc je peux au moins m’appuyer sur cette expérience. » a déclaré Bearman qui a effectivement roulé pour Ferrari en remplacement de Carlos Sainz en Arabie Saoudite.

« J’ai déjà effectué quatre séances d’EL1 avec Haas sur la VF-24 cette saison, donc cela s’avérera sans aucun doute utile pour aborder le week-end de course complet à Bakou. »

« L’équipe est en bonne forme en ce moment et je ferai de mon mieux pour être prêt avec le temps dont nous disposons. L’objectif est de partir sur le circuit et de faire un bon week-end en Azerbaïdjan. »

Kevin Magnussen pour sa part devrait retrouver son baquet lors de la manche suivante à Singapour, il ne restera alors que sept Grands Prix à disputer pour le Danois avant de quitter définitivement l’équipe.

Kimi Antonelli a choisi son numéro permanent en Formule 1

Le futur coéquipier de George Russell chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli, a choisi le numéro permanent qu’il utilisera en Formule 1 tout au long de sa carrière, sous réserve d’approbation de la FIA bien entendu.

Lors du Grand Prix d’Italie, Mercedes a confirmé la titularisation du jeune Andrea Kimi Antonelli à partir de la saison 2025, ce qui signifie que l’Italien deviendra le coéquipier de George Russell au sein de l’écurie du constructeur allemand. 

Répondant à une multitude de questions des médias lors d’un point presse organisé par Mercedes à Monza, Antonelli a indiqué avec quel numéro permanent il souhaite faire carrière en Formule 1 à partir de l’année prochaine, l’Italien ayant choisi de conserver le numéro 12 qu’il utilise depuis ses débuts en sport automobile.

« J’ai beaucoup de numéros que j’aime, mais le 12 est un numéro spécial. Je l’utilise depuis la F4 et ça s’est toujours bien passé, donc il n’y aucune raison de le changer pour l’année prochaine. » a déclaré Antonelli.

Antonelli deviendra officiellement pilote titulaire pour Mercedes à la fin de l’année (probablement lors des tests privés d’Abou Dhabi). Mais d’ici là, le jeune Italien devrait pouvoir participer à d’autre séances d’essais libres du vendredi au volant de la W15, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ayant déjà annoncé qu’il roulerait « probablement » à Mexico lors des EL1.

Trouver un deuxième pilote Audi est une priorité pour Binotto

Mattia Binotto, le nouveau patron de la future équipe Audi en F1, a déclaré que choisir le futur coéquipier de Nico Hülkenberg était pour lui « une priorité » mais que l’équipe prendra son temps.

L’écurie Sauber qui deviendra Audi a très rapidement sécurisé un premier baquet cette année en nommant l’Allemand Nico Hülkenberg qui rejoindra l’équipe dès la fin de cette campagne 2024. Mais alors que le marché des pilotes a été très mouvementé cette saison, l’écurie basée en Suisse n’a toujours pas choisi le futur coéquipier d’Hülkenberg.

Sauber/Audi dispose d’une liste de nombreux candidats potentiels pour occuper le deuxième baquet, mais comme l’a rappelé Mattia Binotto, il n’y a aucune urgence même si trouver un deuxième pilote reste une priorité absolue.

« C’est certainement une priorité absolue car nous devons décider le plus tôt possible, mais nous devons également faire le bon choix. » a déclaré Mattia Binotto au site de la F1.

« C’est une priorité. Pourquoi est-ce que je dis qu’il n’y a pas d’urgence ? Nous avons maintenant une liste de pilotes disponibles et nous pouvons certainement prendre notre temps pour discuter avec chacun d’eux, pour les écouter et pour faire le meilleur pour Sauber et Audi. »

« Notre voyage se tourne vers les années à venir, pas seulement vers 2025. par conséquent, lorsque nous évaluerons le choix, nous devons examiner ce qui est le mieux en sachant ce que nous devons accomplir à l’avenir. »

« Valtteri [Bottas] se porte bien, j’ai déjà eu quelques discussions avec lui. C’est une bonne première impression mais, cela dit, il y a beaucoup de pilotes sur la liste et nous devons, en tant qu’Audi, prendre notre temps pour évaluer ce qui est le mieux. J’espère que nous parviendrons bientôt à une décision. »

L’équipe pourrait choisir de placer un autre pilote expérimenté aux côtés de Nico Hülkenberg ou bien choisir un jeune débutant avec plusieurs pilotes disponibles comme Gabriel Bortoleto, Robert Shwartzman, Zane Maloney ou encore Theo Pourchaire.

« L’idéal serait d’avoir un débutant très talentueux et expérimenté, mais cela ne fonctionne pas. » a ajouté Binotto.

« Il faut donc prendre une décision qui soit un compromis entre les exigences et les nécessités. Mais je ne pense pas que ce soit une décision si difficile à prendre au final. Nous devons simplement nous assurer que nous sommes pleinement convaincus de ce que nous faisons. Vous devez soutenir votre choix. »

« S’entendre avec le pilote est également très important car il s’agit de piloter, certes, mais il s’agit d’être ensemble, de diriger et de soutenir le projet. Ce n’est pas seulement que lorsqu’un pilote est sur une piste de course, il est simplement dans sa monoplace et pilote, il s’agit également de ce qui est exigé à l’usine et de soutenir l’équipe. »

Vous l’aurez compris, cela pourrait prendre un certain temps avant que Sauber/Audi ne choisisse son deuxième pilote, alors que les options sont nombreuses.

Vowles estime qu’il aurait été « injuste » pour Sargeant de continuer en F1

James Vowles s’est exprimé sur la décision de remplacer Logan Sargeant en milieu de saison par l’Argentin Franco Colapinto, le patron de l’équipe Williams estimant qu’il aurait été « presque injuste » de garder l’Américain dans un baquet de course compte tenu de ses performances.

Alors qu’il était à peine à mi-chemin de sa deuxième saison en Formule 1, Logan Sargeant a vu sa carrière en catégorie reine être stoppée brutalement après un énième crash lors des essais libres du Grand Prix des Pays-Bas qui lui a très certainement coûté sa place.

En effet, dès le lendemain du GP à Zandvoort, Williams a annoncé le remplacement avec effet immédiat de Logan Sargeant par Franco Colapinto – membre de la Williams Académie. Le jeune Argentin a été nommé titulaire pour les neuf courses restantes cette saison, avant que l’Espagnol Carlos Sainz ne rejoigne l’équipe en fin d’année.

S’exprimant devant les médias à Monza où s’est disputé le Grand Prix d’Italie, James Vowles a expliqué pourquoi il pensait qu’un changement était nécéssaire et pourquoi il avait eu lieu en plein milieu de saison.

« Si vous parlez à tous les directeurs d’équipe dans la voie des stands, personne ne veut changer de pilote en cours de saison, c’est horrible. » a déclaré Vowles le week-end dernier à Monza.

« C’est incroyablement dur pour le pilote, c’est dur pour l’équipe et c’est perturbant, c’est le moins que l’on puisse dire. »

« Pourquoi changer maintenant ? Le moment le plus clair pour le faire aurait été au début de l’année. Logan, comme je l’ai dit dès le début, à la fin de l’année dernière, commençait à se rapprocher d’Alex [Albon], à être proche, et c’était bien de voir sa progression. »

« Si cette progression se poursuivait, nous aurions eu un pilote, je pense, en très bonne position cette année. Cela ne nous a pas semblé être le bon moment pour couper les ponts, rompre les liens, à cause de cela. »

« La raison désormais est simple. Nous avons suffisamment d’expérience pour savoir qu’il a atteint la limite de ce qu’il est capable d’accomplir. »

« Cela aurait été presque injuste envers lui de continuer. Quand vous regardez son visage quand il sort de la voiture, on voit qu’il a donné tout ce qu’il pouvait, et ce n’est pas suffisant. »

« D’un point de vue humain, il n’a jamais fait autre chose que de se donner à 100 % de ce qu’il était capable de faire, mais il s’est rendu compte très clairement de ses limites maintenant, et c’est clair pour tout le monde. »

Alors que Logan Sargeant savait pertinemment qu’il ne roulerait pas pour Williams en 2025 compte tenu du contrat signé par Carlos Sainz au cours de l’été, James Vowles craignait que les relations entre le pilote américain et l’équipe ne se détériorent lors des neuf dernières manches de la saison, ce qui aurait été contre productif.

« La relation ne peut que devenir de plus en plus difficile au cours des neuf dernières courses, vers la fin de l’année, car il sait ce que son avenir lui réserve, qui n’est plus de faire partie de la F1. » a ajouté le Britannique.

« En fait, une rupture nette à ce stade semble être la bonne décision pour toutes les parties. Cela semble juste pour Logan. Il ne le pensera pas aujourd’hui, mais j’espère qu’il y réfléchira à l’avenir et qu’il se dira que c’est juste envers lui à cet égard. »

Depuis son éviction, Logan Sargeant est resté silencieux et personne ne sait ce que l’Américain fera l’année prochaine. 

Doohan revient sur son test avec Alpine avant d’être titularisé

Jack Doohan a admis que c’était un sentiment « étrange » de partager une journée d’essais avec Mick Schumacher plus tôt cette année, alors que l’équipe Alpine réfléchissait à ses options concernant le remplaçant d’Esteban Ocon pour la saison prochaine.

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne disputé en juillet, Jack Doohan et Mick Schumacher se sont tous les deux rendus sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France pour participer à un test pour Alpine au volant d’une monoplace de la saison 2022.

Quelques mois après ce test, Alpine a annoncé que son pilote de réserve, Jack Doohan, était promu au poste de titulaire à partir de la saison 2025 aux côtés du Français Pierre Gasly.

Interrogé pour savoir ce qu’il a ressenti d’être directement confronté à Mick Schumacher lors de ce test privé au Paul Ricard, Doohan a expliqué : « C’était étrange. Pour ma part, j’ai gardé ça pour moi. »

« Je ne pensais pas à autre chose qu’à la fin de la journée où je monterais simplement dans la voiture et que je piloterais aussi vite que possible. » a expliqué Doohan à propos de son test pour Alpine, cité par le site du championnat.

« Peu importe qui était à côté de moi. Cela ne veut pas dire que je serai différent en dehors de la voiture. Mais quand je monte à bord, j’ai cet état d’esprit d’être aussi rapide que possible. »

« Quel que soit le résultat, je pense que je me suis positionné de manière à être sûr d’être le premier à obtenir le baquet, peu importe qui était à côté de moi. »

Mis à part ce test, Jack Doohan a expliqué à quel moment de l’année il a cru pour la première fois qu’il avait une réelle chance de devenir titulaire pour Alpine.

« Après le premier trimestre de l’année, je savais qu’il y avait…disons, un lapin à chasser, une possibilité que je puisse me battre pour cela. » a ajouté l’Australien.

« Il n’y avait pas de tâche précise. Il y avait évidemment beaucoup de gens qui n’avaient pas encore de contrat et il se passait tellement de choses, donc j’ai dû être très patient, prendre mon temps, et vraiment nourrir mon dossier, m’assurer de maximiser chaque fois que je prenais le volant. Je suis reconnaissant que ma patience a porté ses fruits. »

Jack Doohan débutera son travail en tant que pilote titulaire avec Alpine à la fin de l’année, probablement lors des tests privés programmés à Abou Dhabi après la dernière course de la saison. 

George Russell impatient de travailler avec Antonelli chez Mercedes

George Russell se dit impatient de pouvoir aider Andrea Kimi Antonelli à faire ses débuts en Formule 1 en tant que titulaire, le Britannique insistant sur le fait que la promotion au sein de l’équipe Mercedes du jeune Italien est « méritée ».

Alors que la Formule 1 était à Monza pour y disputer le Grand Prix d’Italie, Mercedes a annoncé la titularisation de l’Italien Andrea Kimi Antonelli dans son équipe de F1 à partir de la saison 2025. Le jeune homme – âgé de seulement 18 ans – deviendra donc le coéquipier de George Russell dès l’an prochain.

Interrogé pour connaître son avis sur l’arrivée imminente d’Antonelli au sein de l’équipe, Russell s’est dit « ravi » de travailler avec un jeune aussi talentueux et a hâte d’utiliser son expérience pour l’aider à faire ses débuts en catégorie reine.

« Je suis vraiment ravi de m’associer à Kimi pour 2025. Son palmarès en formule junior est formidable et sa promotion est vraiment méritée. » a déclaré George Russell à propos de son futur coéquipier.

« C’est un jeune talent fantastique et un autre diplômé de notre programme junior. J’ai hâte d’utiliser l’expérience que j’ai acquise au cours de mon propre parcours pour guider Kimi dans son passage en F1. »

« Je sais à quel point Lewis m’a soutenu tout au long de mon parcours en tant que pilote junior et depuis que je suis son coéquipier. J’ai beaucoup appris de lui et j’espère jouer un rôle similaire pour Kimi. »

« En tant qu’équipe, nous sommes sur une lancée positive pour l’année prochaine. Nous continuons à progresser sur la bonne voie et travaillons dur pour mettre en place tous les éléments nécessaires pour nous battre pour les championnats du monde. »

« C’est un voyage vraiment passionnant que nous entreprenons ; je suis convaincu que Kimi et moi pouvons continuer à faire avancer l’équipe et à contribuer à tenir nos promesses. »

En toute logique, Antonelli devrait faire ses débuts avec l’équipe Mercedes dès les tests privés d’Abou Dhabi après la dernière course de la saison 2024.

Williams ressort la livrée Gulf pour un show au Brésil

Le 29 septembre 2024, le pilote Williams Alex Albon participera à un show run dans les rues de São Paulo où le Thaïlandais sera au volant de la monoplace FW45 de la saison 2023 arborant la fameuse livrée Gulf.

La livrée spéciale « Bolder than Bold » choisie par les fans en 2023 ornera la FW45, après ses précédentes participations aux Grands Prix de Singapour, du Japon et du Qatar l’année dernière. Plus de 180 000 votes ont été exprimés lors du processus de sélection de la livrée, qui a été conçue pour célébrer l’esprit de deux marques emblématiques du sport automobile.

C’est dans le cadre du Gulf Speed ​​Festival que Alex Albon sillonnera les rues de São Paulo avec la FW45, tandis que la Formule 1 débarquera au Brésil quelques semaines plus tard pour y disputer le Grand Prix du Brésil (du 1er au 03 novembre) sur le tracé José Carlos Pace de São Paulo.

Pour rappel, la compagnie pétrolière Gulf fait partie des partenaires commerciaux de l’équipe Williams depuis la saison 2023. A ce titre, le logo Gulf est visible sur l’actuelle FW46 de la saison 2024, tandis qu’une livrée spéciale avant la fin de cette campagne n’est pas à exclure.

Loïc Serra nommé directeur technique châssis chez Ferrari

La Scuderia Ferrari annonce avoir confié le poste de directeur technique châssis à Loïc Serra. Comme annoncé précédemment, l’ingénieur français, né en 1972, rejoindra l’équipe le 1er octobre 2024.

Dans ce nouveau rôle, Loïc Serra sera directement rattaché au Team Principal, Frederic Vasseur. Serra sera donc responsable des départements suivants : Châssis, dirigé par Fabio Montecchi ; Performance des véhicules, dirigé par Marco Adurno ; Aérodynamique, dirigé par Diego Tondi ; Track Engineering, dirigé par Matteo Togninalli et Châssis Operations, dirigé par Diego Ioverno, qui conserve également le rôle de Directeur Sportif.

Le rôle de Directeur Technique Power Unit continue d’être attribué à Enrico Gualtieri, qui dépend directement de Frederic Vasseur.

L’arrivée de Loïc Serra a déjà été annoncée plus tôt cette année par Ferrari en même tant que l’annonce de l’arrivée de Jerôme D’Ambrosio, nommé directeur adjoint de l’équipe, le Belge rapportant directement à Frederic Vasseur.

L’arrivée des ces deux hommes a inévitablement un lien avec la future arrivée du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui quittera l’écurie Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Ferrari l’an prochain.

Pirelli boucle ses tests pneumatiques à Monza et Fiorano

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a bouclé son programme de tests sur deux journées cette semaine, ces derniers ayant au lieu sur deux tracés différents en Italie : Monza et Fiorano.

Mardi, les équipes Mercedes et Red Bull étaient au travail sur le tracé de Monza, tandis que ce mercredi Pirelli était épaulé par Visa Cash App RB, poursuivant le développement des pneus slicks. La pluie tombée pendant la nuit a laissé la piste humide pendant la première partie de la matinée, si bien que Liam Lawson a commencé sa journée de travail en pneus intermédiaires, avant de passer aux slicks une fois la surface sèche.

Malheureusement, le programme du Néo-Zélandais a été écourté en début d’après-midi, en raison d’un problème technique sur sa voiture. Avant cela, il avait bouclé 76 tours, dont le meilleur en 1’22 »530.

A un peu plus de 200 kilomètres au sud-est de Monza, Pirelli a profité de l’hospitalité et du soutien de la Scuderia Ferrari sur son circuit de Fiorano. Au volant d’une SF-24, Oliver Bearman a travaillé sur le développement de nouveaux pneus pluie et intermédiaires, en utilisant le système d’arrosage artificiel dont est équipée la piste appartenant à Ferrari.

Le Britannique a commencé par quelques tours sur le sec avant de se concentrer sur le programme conçu par les ingénieurs de Pirelli. Bearman a bouclé 167 tours.

Encore des tests

Le calendrier des essais Pirelli est encore chargé d’ici la fin de l’année, non seulement en vue de la saison prochaine, mais aussi de la suivante. Le prochain test aura lieu sur le circuit espagnol de Barcelone-Catalunya les 17 et 18 septembre.

A cette occasion, les premiers pneus prototypes 2026 feront leur apparition, toujours en 18 pouces mais légèrement plus étroits que la gamme actuelle. Pour ce test, Aston Martin fournira une voiture de génération actuelle, modifiée pour permettre l’utilisation de cette nouvelle taille de pneu.

Les essais pour 2025 reprendront ensuite à Magny-Cours, en France, les 1er et 2 octobre, avec le soutien de l’équipe Mercedes.

Pierre Gasly a connu un « très long après-midi » à Monza

Pierre Gasly ne pouvait cacher sa frustration de terminer loin du top dix et donc hors des points dimanche dernier à l’arrivée du Grand Prix d’Italie, le Français ayant connu une course très difficile au volant d’une Alpine A524 en proie à des problèmes de freins.

Quatorzième sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, Pierre Gasly a dû faire face à des problèmes de freins dès les qualifications le samedi et ces problèmes ont continué le dimanche en course, ce qui l’a obligé à laisser passer son coéquipier Esteban Ocon et à franchir la ligne d’arrivée en quinzième position.

Après ce qui a été pour lui « un long après-midi », Pierre Gasly a concédé qu’il reste encore beaucoup de travail à Alpine pour espérer se battre régulièrement pour les points : « C’était un très long après-midi. » a déclaré Gasly dimanche soir à Monza.

« Je suis très déçu car je pensais que les choses allaient s’améliorer en course par rapport à hier, et en fait c’était pire. Nous avons eu des problèmes de freins hier, découverts après les qualifications, et qui ont continué cet après-midi. »

« La voiture rebondissait beaucoup et nous n’avions aucune adhérence. Nous avons terminé à 30 secondes du top dix, je crois, ce qui n’est pas bon. »

« Il y a beaucoup de travail devant nous pour comprendre pourquoi…La semaine dernière [à Zandvoort], sur un circuit très différent, nous avions un bon rythme pour nous battre, aujourd’hui c’était impossible, donc je suis assez déçu. »

Interrogé pour savoir pour quelle raison selon lui le niveau de performance a autant changé d’un week-end à l’autre, le Français a répondu : « Les freins, nous devons régler ce problème, car surtout sur une piste comme celle-ci, cela rend la situation très, très difficile. »

« Nous n’avons pas eu beaucoup de rebonds lors des dernières épreuves, et il y a en a eu beaucoup ici. C’est évidemment une piste très spécifique avec l’aileron arrière que nous utilisons, mais il y a encore beaucoup de choses à revoir. »

Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe Alpine occupe toujours la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec quinze points de retard sur l’équipe américaine Haas.