Verstappen persuadé que Mercedes a caché son jeu aux essais hivernaux

Le pilote Red Bull, Max Verstappen, reste persuadé que l’équipe Mercedes a caché son jeu pendant les essais hivernaux et que les champions du monde en titre seront bien au rendez-vous pour la première course de la saison 2021.

Aux essais hivernaux, Mercedes a connu de rares problèmes de fiabilité dès la première sortie de la W12 en piste (boîte de vitesses), tandis que les deux pilotes semblaient vraiment en difficulté avec le train arrière « baladeur » de leur monoplace durant les deux premières journées, alors que le septuple champion du monde Lewis Hamilton a planté sa F1 dans le bac à graviers après avoir perdu le contrôle de celle-ci au virage 13.

Mais pour Max Verstappen, les conditions de piste (beaucoup de vent) sont très certainement la source des problèmes d’instabilité constatés sur la W12 et le Néerlandais rappelle que son équipe peut très bien voir ce qu’ont fait les rivaux en scrutant les différentes données.

« Le vent a tourné à 180 degrés par rapport à la veille, et dans ce virage, il était de dos. » souligne Verstappen au micro de Ziggo Sport au sujet de la sortie de piste de Lewis Hamilton.

« En plus, on a toujours un peu plus de survirage à cet endroit (virage 13). Je pense aussi qu’ils étaient en pneus usés, donc quelque chose comme ça peut survenir très vite. J’en ai moi-même fait l’expérience pendant les essais hivernaux. »

« En fait, ils sont rapides. Nous pouvons voir ce qu’ils font dans les données. Ils ont fait leur meilleur tour avec moins de puissance, puis deux tours plus calmes, et ensuite un tour avec une demi-seconde de plus grâce à la puissance moteur. Ils sont rapides, cela ne fait aucun doute. »

« Vu que les choses ont été un peu plus difficiles pour eux au début, ils tentent maintenant de nous faire passer pour les favoris et quand ils seront de nouveau devant, ce sera du génie. »

De plus, Max Verstappen suggére que le fait que Mercedes ait fait rouler sa monoplace sur le tracé de Bahreïn après les essais hivernaux dans le cadre d’une journée de tournage va inévitablement profiter à l’écurie du constructeur allemand, qui détenait déjà beaucoup de données avant cette journée de tournage.

« Peut-être que Mercedes était un peu perdue avec la configuration le premier jour, mais le dernier jour, ils semblaient beaucoup plus stables. Ils ont également prévu une journée de tournage à Bahreïn avant le premier Grand Prix. »

« Quand on a été aussi dominateur le sept dernières années et que l’on a une voiture aussi dominatrice…même avec le pire fond plat sous la voiture, ça reste bon et je vois toujours Mercedes comme le favori. »

Pour savoir si Max Verstappen dit vrai, il faudra attendre la séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn programmée le samedi 27 mars.

Chez McLaren, les pilotes seront au même niveau cette année

Le directeur de l’écurie McLaren, Andreas Seidl, a insisté sur le fait que ses deux pilotes seront traités à égalité durant cette saison 2021 de F1.

Cette année, McLaren fait partie des équipes disposant d’un tout nouveau duo de pilotes avec l’arrivée cet hiver à Woking de l’Australien Daniel Ricciardo, qui a quitté l’équipe Renault après deux saisons passées à Enstone.

Bien que Ricciardo ait déjà remporté des courses dans le passé lorsqu’il pilotait pour Red Bull et qu’il a désormais une solide expérience en Formule 1, Seidl souligne qu’il ne sera pas avantagé par rapport à son jeune coéquipier Lando Norris.

« Nous devons nous assurer d’offrir aux deux les mêmes opportunités de négocier équitablement les choses sur la piste. Nous avons réussi à le faire ces dernières années, et nous le ferons encore cette année. » explique Andreas Seidl au micro du diffuseur allemand RTL.

« Daniel [Ricciardo] est une excellente référence pour Lando [Norris]. Il a déjà prouvé ces dernières années qu’il pouvait gagner avec le bon matériel. Cela aidera Lando à passer à l’étape suivante. Il ne faut pas oublier non plus qu’il est un jeune pilote [Lando Norris]. »

S’attardant un peu plus sur le rythme global de la McLaren MCL35M durant les trois journées d’essais hivernaux, Seidl indique que ses pilotes ont simulé une séance de qualifications et que le rythme de la monoplace 2021 semble vraiment prometteur.

« Évidemment, nous ne rentrerons pas dans les détails par rapport à nos limites. Il est très difficile de lire où tout le monde est. »

« Je pense juste que nous sommes bien préparés et que nous serons de nouveau dans une bataille très serrée. »

L’année dernière, l’équipe McLaren a terminé le championnat du monde des constructeurs à la troisième position, devançant de peu Racing Point (désormais Aston Martin) et Renault (désormais Alpine).

Les horaires (heure française) de chaque GP de F1 en 2021

Ça y est nous y sommes ! La saison 2021 de F1 va enfin débuter après plusieurs mois d’une attente toujours jugée trop longue par les fans, bien que la trêve hivernale a été l’une des plus courtes cette année.

Ce vendredi 26 mars, la saison 2021 de Formule 1 débute avec la première manche de l’année qui se dispute à Bahreïn sur le même circuit emprunté par les pilotes lors des traditionnels  essais hivernaux qui se sont déroulés du 12 au 14 mars.

En 2021, la Formule 1 a planifié de disputer 23 Grands Prix entre mars et décembre, ce qui serait un véritable record si la situation sanitaire mondiale permet effectivement à la F1 de disputer toutes les courses programmées.

La saison 2021 débutera donc à Bahreïn et se terminera dans les pays du Golfe avec le Grand Prix d’Abou Dhabi, alors qu’un petit nouveau fait son entrée au calendrier cette année, il s’agit de l’Arabie Saoudite dont la course est programmée du 3 au 5 décembre (avant dernière manche).

Dans le tableau ci-dessous, vous retrouverez tous les horaires de départ de chaque Grand Prix de cette saison 2021 (heure de Paris), ainsi que les dates de chaque événement.

Petite nouveauté cette année au niveau des heures de départ des Grands Prix, puisque la F1 a décidé de revenir à l’heure pile, ce qui veut dire que les courses ne débuteront plus avec les fameuses dix minutes de décalage (ex: 15h10, 16h10, 17h10…)

Il est également bon de noter que la Formule 1 se réserve le droit de modifier les heures de départ des courses, voire d’annuler certaines épreuves ou de les décaler en fonction de l’évolution de l’épidémie de coronavirus et des différentes restrictions qui seraient alors mises en place dans les différents pays visités.

Horaires français des GP de F1 en 2021

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McLaren : Vettel sera un adversaire coriace pour nous

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, ne se fait aucun souci pour son compatriote Sebastian Vettel, qui a connu des essais hivernaux compliqués avec sa nouvelle équipe Aston Martin.

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a rejoint l’équipe Aston Martin cette saison après six années passées chez Ferrari, mais ses premiers essais officiels avec sa nouvelle écurie se sont plutôt mal passés à Bahreïn, puisque le pilote allemand a connu divers problèmes mécaniques à chaque fois qu’il était derrière le volant de l’AMR21.

Au total donc, Vettel n’a pu parcourir qu’une centaine de tours au cours des trois journées d’essais qui se sont déroulés à Bahreïn cette année.

Mais malgré ce manque de roulage pour le pilote allemand, le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, dit que Sebastian Vettel pourra compter sur son expérience et sera bel et bien au rendez-vous dès les premières courses de la saison.

« Vous n’avez pas à vous sentir désolé pour Sebastian, parce qu’il est quadruple champion du monde et il est très expérimenté. » explique Seidl à la chaîne allemande RTL.

« Je pense qu’il peut supporter la malchance qu’il a eue grâce à son expérience. Je suppose qu’Aston Martin sera très, très compétitive avec Sebastian dès la première course et sera un adversaire coriace pour nous. »

Seidl voit son équipe dans une lutte acharnée pour la troisième place du championnat du monde des constructeurs en 2021, tout comme ce fut déjà le cas l’an dernier.

« Je pense que Red Bull et Mercedes répondront à la question tout de suite. Ce sera très proche. J’espère que nous pourrons nous battre pour la troisième place entre nous, Ferrari, Alpine, AlphaTauri et Aston Martin. »

« Il y aura également Alfa Romeo dans la lutte parce qu’ils semblent avoir fait du bon travail pendant l’hiver. Ce sera extrêmement serré et extrêmement excitant au milieu de peloton. »

Au terme des essais hivernaux, Sebastian Vettel pour sa part a admis qu’il lui manquait au moins une centaine de tours, mais qu’au final, rien ne sert de paniquer.

« Il y a dix ans de cela, j’aurais probablement paniqué, mais est-ce que paniquer maintenant m’aiderait ? Probablement pas. » a déclaré le pilote Aston Martin.

« Nous essayons simplement de faire nos choses et d’utiliser le temps dont nous disposons maintenant et pour moi c’était super utile. »

« Cela pourrait être mieux, mais cela pourrait aussi être pire. Je pense donc qu’il s’agit de rester calme, de faire les choses les unes après les autres, et d’avance quand il est temps de le faire. »

« La voiture semble prometteuse, même s’il reste encore beaucoup de choses auxquelles je dois m’habituer. C’est un nouvel environnement, avec des nouvelles personnes et une nouvelle façon de faire les choses. »

« J’ai besoin de m’adapter, d’apprendre, mais cela prend du temps et plus vous avez de temps, mieux c’est. La seule seule journée et demie en test que nous avons est cruciale mais…il est tout à fait normal que cela prenne plus d’un jour et demi pour trouver le rythme et tout le reste . »

Stefano Domenicali : « la F1 est sur la bonne voie »

À la veille de la saison de Formule 1 2021, le nouveau président-directeur général de la F1, Stefano Domenicali, parle de ses premiers mois de travail et de la façon dont il voit l’avenir du championnat prendre forme …

L’Italien a pris ses fonctions à la tête de la Formule 1 en début d’année en remplacement direct de l’Américain Chase Carey, avec qui il continue de travailler.

Très actif depuis le 1er janvier, Domenicali était évidement à Bahreïn la semaine dernière pour les essais hivernaux de la F1 et a pu rencontrer et discuter avec tous les acteurs du sport, y compris les pilotes.

Avant d’attaquer cette saison 2021, qui comporte pas moins de 23 Grands Prix cette année –  un véritable record depuis la création du championnat du monde de Formule 1 en 1950 – Stefano Domenicali a tenu à rappeler que la liste des choses à faire pour améliorer le sport est encore longue mais que la Formule 1 est bel et bien sur la bonne voie.

« La liste des choses à faire est assez longue. La première chose, bien sûr, est de commencer cette saison à Bahreïn. Cela n’est pas pris pour acquis. Dans cette situation, avec la Covid-19, nous devons suivre l’évolution de la pandémie. » nous explique Stefano Domenicali, le PDG de la F1.

« C’est formidable qu’avec les protocoles en place, il soit possible de faire le tour du monde et de faire les courses. C’est le premier point. La seconde chose est que nous devons nous assurer que nous regardons vers l’avenir. »

« Nous avons une nouvelle voiture révolutionnaire à venir l’année prochaine, nous discutons de la nouvelle étape du groupe motopropulseur pour 2025 et au-delà et avons des objectifs très clairs. Ensuite, de l’autre côté, nous devons travailler sur notre plate-forme « We Race As One ». C’est important et nous voulons y participer et jouer un rôle actif. »

« Vous pouvez voir qu’il y a beaucoup de bonnes vibrations entre les équipes en ce moment…Le championnat de cette année sera spécial. »

« L’arrivée d’Aston Martin est le signe que la Formule 1 est au centre de l’attention des constructeurs. Ceux qui sont ici avec nous depuis longtemps le savent. »

« L’installation du plafond budgétaire signifie également que les équipes peuvent être stables et la nouvelle voiture est une bonne vision pour l’avenir. »

« Avoir Williams comme marque emblématique de la F1 et avoir une plate-forme stable pour l’avenir, c’est génial. »

« Le mélange entre les équipes traditionnelles et les marques traditionnelles, les nouvelles marques, l’arrivée de nouveaux constructeurs, avec ce nombre incroyable de pilotes, va nous faire vibrer. »

« Ce que nous faisons, c’est nous assurer que la plate-forme soit stable, durable et solide pour un avenir meilleur. La Formule 1 est sur la bonne voie. »

Nico Rosberg : ce n’est pas facile d’être « le fils de »

L’ancien pilote Mercedes, Nico Rosberg (lui-même fils de Keke Rosberg), rappelle qu’il n’est jamais facile d’être considéré comme le « fils de » et espère que son compatriote, Mick Schumacher, arrivera pour sa première année en F1 à faire abstraction de la pression des médias après les nombreux succès remportés par son père en catégorie reine dans le passé.

Pour ceux et celles qui ne le savent pas (il ne doit pas y avoir beaucoup), Mick Schumacher est le fils du septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher.

Le jeune allemand, qui a remporté le titre en Formule 2 la saison passée, débarque donc cette année en Formule 1 où il roulera pour l’écurie américaine Haas aux côtés du Russe Nikita Mazepin.

Déjà très sollicité par les médias depuis le début de sa carrière en sport automobile, Mick Schumacher devrait donc en toute logique attirer encore plus l’attention des médias sur lui en Formule 1 cette saison et devra donc veiller à ne pas être déconcentré selon Nico Rosberg.

« Ce n’est pas facile d’être le « fils de » et avec Mick ce sera dix fois plus difficile parce que l’ère de Michael n’est pas si lointaine et il a connu beaucoup de succès. » estime le champion du monde 2016, Nico Rosberg, dans des propos relayés par Sport 1.

« L’attention médiatique sera grande au début, probablement encore plus élevée que pour Lewis Hamilton. »

« J’espère juste que Mick pourra mettre ça de côté [la pression des médias] et se concentrer sur son travail parce que les médias ne lui laisseront pas le temps, mais il devra le prendre, où sinon cela va certainement lui ôter beaucoup de plaisir. »

« Il faut du temps et de la patience, après tout, j’ai moi-même du attendre sept ans avant de remporter ma première course et onze ans pour décrocher mon premier titre de champion du monde. Il faudra garder cela à l’esprit pour évaluer Mick Schumacher cette année. »

La F1 devrait avoir des circuits « joker » cette année si besoin

A moyen terme, la Formule 1 n’exclut pas la rotation de certains circuits du calendrier à raison de deux ou trois épreuves par an, tandis que pour cette saison 2021, deux circuits pourraient faire office de « joker » en cas d’annulation d’une ou plusieurs manches.

La saison dernière en raison de la crise sanitaire, de nouveaux tracés (ou plutôt d’anciens tracés comme le Nürburgring, Istanbul ou encore Imola) sont apparus au calendrier de la F1 pour venir combler le vide laissé par les manches finalement annulées en raison de l’épidémie de coronavirus.

Pour cette saison 2021 – qui sera probablement la plus longue de l’histoire de la Formule 1 avec 23 courses programmées – la catégorie reine du sport automobile réfléchit déjà au remplacement de certains courses qui seraient éventuellement annulées à la dernière minute en raison des différentes restrictions qui seraient mises en places dans plusieurs pays.

Si des courses devaient être annulées cette année, les circuits du Nürburgring et d’Hockeheim en Allemagne pourraient alors prendre le relais comme le rapportent nos confrères allemands d’AMUS, qui confirment que des responsables des deux circuits ont déjà débuté des discussions avec le patron de la F1, Stefano Domenicali.

Une rotation à partir de 2022 ?

En outre, ces discussions porteraient également sur une possibilité de voir ces deux tracés historiques réintégrer le calendrier de façon plus permanente ou bien par rotation à partir de 2022.

En effet, Ross Brawn; le manager sportif de la F1, n’exclut pas une rotation entre certains circuits à raison de deux à trois épreuves par an, surtout ceux qui ne voudraient payer les frais d’inscription exorbitants que tous les deux ans.

Cela permettrait non seulement d’économiser de l’argent, mais également de relancer l’intérêt auprès des fans en retournant sur des tracés que la Formule 1 a décidé de délaisser en faveur de circuits plus modernes et plus spectaculaires visuellement.

Pirelli incapable d’établir une hiérarchie avant la première course de l’année

Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, admet ne pas être en mesure d’établir une hiérarchie claire après les essais hivernaux 2021 disputés à Bahreïn du 12 au 14 mars, notamment parce que les trois journées de tests se sont toutes déroulées dans des conditions totalement différentes.

« Non seulement il y a moins d’informations que tout le monde en avait auparavant, avec seulement trois jours de roulage, mais ce sont aussi des informations moins représentatives, car le premier jour a été presque anéanti par une tempête de sable. » nous explique Pirelli.

« Ensuite, il y avait des vents constamment changeants, qui ont un effet énorme sur une voiture de Formule 1 moderne. »

« Les temps montrent que Red Bull est en tête, mais il y a rarement eu une corrélation directe entre qui va le plus vite aux essais et qui remporte le championnat. »

« Et il est très peu probable que Mercedes ait perdu une grande partie de son rythme auparavant dominant. »

« Cela rend donc plus difficile que jamais de déterminer qui a un réel avantage. La vérité ne sortira que samedi dans un peu plus d’une semaine, lors de la première séance de qualifications de l’année [pour le Grand Prix de Bahreïn]. »

En revanche, Pirelli est en mesure de confirmer que ses pneumatiques 2021 sont plus simples à aborder et en veut pour preuve le second meilleur temps des essais signés cette année par le rookie Yuki Tsunoda, qui roulera en 2021 pour l’équipe AlphaTauri.

« Pour preuve, regardez la performance exceptionnelle du rookie japonais d’AlphaTauri, Yuki Tsunoda. Il n’avait aucune expérience réelle de la Formule 1, mais a été rapidement capable de s’adapter à l’ensemble de la voiture et des pneus – quel que soit le nouveau composé qu’il utilisait – au point qu’il a réalisé un remarquable deuxième temps dimanche, bien qu’il ait dû le faire lorsqu’il réalisait des simulations de course. »

« Il a même déclaré qu’il trouvait la transition de la Formule 2 à la Formule 1 et la compréhension des nouveaux pneus assez simples, malgré le fait qu’il y avait beaucoup de choses à faire. »

Le Grand Prix de Bahreïn – première manche de la saison 2021 de Formule 1 – est programmé du 26 au 28 mars.

Résumé des essais hivernaux

Pour Alpine, il n’y aura pas de « midfield » en F1 cette année

Après des essais hivernaux 2021 qui se sont relativement bien passés pour l’équipe Alpine, le directeur exécutif de l’écurie du constructeur français admet avoir bien du mal à situer son équipe dans la hiérarchie avant le début de la saison.

Jusqu’à l’année dernière, l’équipe Alpine [anciennement Renault] se battait en piste dans ce que l’ancien team principal de l’équipe [il a quitté l’équipe au cours de l’hiver], Cyril Abiteboul, aimait appeler « le midfield » allias le milieu de peloton.

Pour cette année donc, on s’attend légitimement à ce que l’équipe Alpine continue de se battre dans ce « midfield », mais selon Marcin Budkowski, hormis Mercedes et Red Bull, toutes les autres équipes de la grille semblent avoir le même niveau cette année et il n’y aura donc plus de midfield, mais bel et bien un seul et unique peloton formé de huit équipes.

« Honnêtement, je ne sais pas. C’est un peu délicat, c’est difficile à nommer, je pense que ce n’est plus un milieu de peloton, mais c’est un peloton. » a déclaré Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine après les essais hivernaux.

« On attend toujours Mercedes à l’avant, même s’il est clair qu’ils ont eu quelques problèmes et qu’ils étaient probablement un peu plus en retrait au début des tests. Nous nous attendons toujours à ce que Red Bull soit fort aussi. »

« Derrière ceux-là, c’est un peloton et il est bien difficile de dire où nous nous trouvons. Je m’attends à ce que nous soyons compétitifs, mais McLaren est également bonne, ils semblent rapides. Aston Martin, lorsqu’ils courront vraiment, semble également rapide, quand au reste, je ne sais pas vraiment. »

Cependant, même s’il a du mal à situer Alpine dans la hiérarchie après les essais hivernaux, Budkowski s’attend à ce que son équipe tire parti de l’expérience du double champion du monde, Fernando Alonso, qui fait son grand retour en catégorie reine cette saison avec l’écurie du constructeur français et qui est, selon le Polonais, « au top de sa forme ».

« Il était au top. Lorsqu’il était dans la voiture, il était tout de suite rapide, fiable, donnant des retours incroyables aux ingénieurs. C’est ce que vous attendez de Fernando. »

« Heureusement, nous l’avons fait venir à quelques courses la saison dernière. Nous l’avons fait tester la voiture plus ancienne à plusieurs reprises et nous l’avons eu dans la voiture à Abou Dhabi en tant que jeune pilote. Donc, il était déjà bien intégré à l’équipe. »

« Il a aussi passé un peu de temps dans le simulateur durant l’hiver avec les ingénieurs et il était dans le coup. Et pour être honnête, il n’a aucune séquelle de son accident de vélo, il est au top de sa forme. »

Résumé des essais hivernaux

Alpine F1 et Hexis prolongent leur partenariat en 2021

Hexis et Alpine F1 Team signent une deuxième collaboration technique pour la fourniture de supports vinyles qui accompagneront la mise en œuvre de l’identité graphique d’Alpine F1 Team, aussi bien sur les circuits que sur les différents sites de l’écurie

Le laboratoire R&D d’Hexis développe une gamme de produits sur mesure, adaptés aux besoins de haute technicité du monde de la Formule 1, technicité qui réside notamment dans des films adhésifs de covering extrêmement fins permettant un gain de poids et qui s’interchangent facilement.

Grâce au réseau Hexis de transformateurs et de poseurs, Alpine F1 Team pourra opérer le déploiement et l’adaptation de son identité graphique tout au long de la saison 2021, pour une garantie de technicité et de flexibilité optimale.

« Alpine F1 Team peut compter sur le soutien de partenaires d’ingénierie de premier plan et nous sommes fiers de prolonger cet accord avec Hexis tant il apporte la touche finale à la manière dont ces efforts se présentent au monde. » nous explique  Antoine Magnan, directeur des partenariats stratégiques d’Alpine Racing.

« La capacité d’appliquer rapidement l’adhésif sur des surfaces complexes avec un niveau de finition irréprochable n’a pas de prix en Formule 1 et Hexis a amplement démontré sa capacité à relever ce défi en délivrant le résultat professionnel voulu par Alpine F1 Team et nos partenaires. »

Joe McNamara, Head of Paint and Graphics chez Alpine F1 Team, disposera cette année de l’ensemble du catalogue de produits D.A.O. et d’impression numérique Hexis afin de réaliser ou renouveler la signalétique dont l’écurie Alpine F1 Team a besoin.

Cette mise à disposition comprend également le marquage des différents supports logistiques roulants du team (soit 17 camions pour les besoins logistiques, d’ingénierie et d’hospitalité) et toute la signalétique du team pour ses déplacements autour du monde.

Fernando Alonso « très heureux » d’être de retour en F1

De retour en Formule 1 cette saison avec l’équipe Alpine après deux années d’absence, le double champion du monde Fernando Alonso souhaite avant tout profiter de chaque instant.

Après avoir quitté l’équipe McLaren à la fin de la saison 2018, Fernando Alonso s’est essayé à différentes catégories du sport automobile dont l’Endurance avec Toyota ou encore le Dakar toujours avec le constructeur japonais.

Jamais rassasié, l’Espagnol a souhaité faire son grand retour en Formule 1 en 2021 à l’âge de 39 ans (40 ans en juillet) avec l’équipe Alpine (anciennement Renault) avec laquelle il a décroché ses deux titres mondiaux en 2005 et 2006 et se dit extrêmement heureux de pouvoir remonter dans une Formule 1 dans le cadre d’un championnat du monde.

« Je me sens bien, très heureux d’être de retour dans le paddock et en Formule 1 de façon générale. » explique le double champion du monde au diffuseur espagnol DAZN.

« J’ai été un peu occupé ces dernières années et ce n’est pas comme si j’étais resté dans le canapé à la maison, donc cela m’a manqué de façon marginale parce que j’étais vraiment très occupé. »

« Mais c’est très agréable de retourner à l’entrainement, piloter ces voitures aussi sophistiquées, refaire des essais, l’excitation des premiers virages, tout le cadre stratégique qui existe lors d’une course tout en prenant soin des pneus. »

« Toutes ces variantes de la Formule qui la rendent très spéciale, je suis vraiment heureux d’être de retour et j’espère que ce sera une bonne année pour tout le monde et qu’il y aura de bonnes courses. »

« En F1, il y a un calendrier ambitieux avec 23 courses programmées et j’espère qu’elles pourront toutes se faire et, aussi, avec du public dans quelques mois, j’espère. »

Lorsqu’on lui demande comment se sont passés les essais hivernaux avec son équipe Alpine, le pilote espagnol insiste sur le fait que la priorité de l’écurie était de suivre son programme chargé durant ces tests et que le chrono n’était pas le plus important.

« Nous avons eu de bonnes séances d’essais. Au final, vous vous concentrez beaucoup sur votre programme. Il y a une quantité infinie de choses à essayer, donc vous n’apportez pas beaucoup d’importance à votre chrono ou à celui de vos rivaux, parce que vous ne savez pas ce qu’ils font à ce moment-là. »

« Je pense qu’il nous a manqué un peu de temps et nous devons encore comprendre certaines choses sur la voiture, en essayant toujours de trouver les bonnes. Des caractéristiques que nous pouvons voir à l’usine, et que nous devons encore peut-être déverrouiller sur la piste, mais nous y allons pas à pas. »

« Je suis heureux et quoi qu’il arrive dans ces premières courses, je vais en profiter, profiter à chaque tour, également au niveau des sensations autant à l’intérieur de la voiture qu’à l’extérieur. »

« J’arrive disons avec une attitude très détendue et avec une envie de profiter de chaque instant. »

Cette saison, Fernando Alonso fera équipe avec le jeune français Esteban Ocon chez Alpine F1 Team. La saison 2021 débute le 26 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Le résumé des essais hivernaux

La saison 3 de Drive To Survive disponible ce vendredi sur Netflix

La troisième saison de Drive To Survive [pilotes de leur destin en Français], tournée lors de la saison 2020 de Formule 1, est disponible depuis ce vendredi 19 mars sur Netflix.

Dans cette nouvelle saison de Drive To Survive, les fans seront amenés dans les coulisses de la Formule 1 pour voir de l’intérieur comment s’affrontent les pilotes et les équipes durant le championnat du monde de F1 2020.

Batailles intenses, rivalités féroces, podiums inattendus et septième titre mondial pour Lewis Hamilton font de cette nouvelle saison l’une des plus riches en termes d’action depuis que Netflix a débuté ses tournages pour sa série Drive To Survive, alors que la pandémie de Covid-19 sera bien évidemment traitée au cours de ces dix épisodes.

A partir de ce vendredi 19 mars 09h01, vous pourrez donc regarder les dix épisodes de la saison 3 de Drive To Survive et vivre ou revivre la victoire de Pierre Gasly au Grand Prix d’Italie 2020 ou encore le terrible accident dont a été victime le Français Romain Grosjean à la fin de la saison au Grand Prix de Bahreïn.

Évidemment, il vous faudra être abonné à Netflix pour pouvoir regarder Drive To Survive saison 3 (c’est par ici que ça se passe si vous souhaitez vous abonner).

https://twitter.com/i/status/1362748779091292161

Mercedes : encore beaucoup d’inconnues après les essais hivernaux

L’équipe Mercedes n’a pas débuté l’année de la meilleure des façons avec des problèmes de fiabilité rencontrés dès le premier jour des essais hivernaux (boîte de vitesses) et un manque de stabilité évident sur le train arrière de sa monoplace.

Bien que la saison 2021 n’a pas encore débuté et que Mercedes dispose encore de quelques jours pour essayer de régler ses problèmes, le directeur de la stratégie de l’équipe championne du monde en titre admet que Red Bull a fait forte impression lors de ces essais hivernaux et s’attend donc à ce que l’écurie de Milton Keynes soit un sérieux adversaire cette année.

« Il y a encore beaucoup d’inconnues, personne dans le paddock ne peut déterminer où il se trouve exactement. » explique James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes.

« Mais il y a des tendances qui ont été révélées. Je dirais que Red Bull est en avance en termes de performance. Ils sont très bon dans ce qu’ils font. »

« Est-ce que nous allons assister à une saison serrée? Je dirais que oui. Red Bull est un adversaire féroce, ils ont un package solide et ils vont clairement très, très vite. Je suis certain que pendant la saison, en fonction du type de piste, nous allons soit reculer, soit avancer par rapport à eux. »

« Mais je ne pense pas que nous allons débuter en ayant trouvé toute la performance que nous avons perdue par rapport à eux. »

Alors que la Mercedes W12 a semblé très instable du train arrière tout au long des essais hivernaux, la Red Bull RB16B elle était comme collée au sol avec un Max Verstappen ayant signé le meilleur temps des tests la dernière journée.

Du côté de chez Mercedes, on a évidemment remarqué à quel point la Red Bull s’était améliorée en termes de tenue de route depuis la saison dernière, notamment dans le dernier secteur du circuit de Bahreïn, là où se trouve les virages à haute vitesse.

« Notre voiture se comportait mal, et au contraire, la Red Bull était comme « collée ». C’était une voiture très stable, surtout dans le dernier secteur. C’était vraiment évident de l’extérieur et je dirais que les temps au tour reflétaient cela aussi. »

Pour sa part, Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, a insisté sur le fait que l’équipe championne du monde en titre est déjà au travail pour essayer de résoudre les problèmes de stabilité de la W12 avant la première course de l’année programmée à Bahreïn le 28 mars.

« Il est important de constater que certains de nos rivaux n’avaient pas les mêmes problèmes que nous. Nous devons donc nous concentrer sur la compréhension de la raison pour laquelle l’arrière était si faible. Nous devons comprendre comment la rendre plus stable, et ce travail a déjà débuté. »

Le Paul Ricard anticipe les évolutions de la réglementation

Les équipes du circuit Paul Ricard – qui accueillera le Grand Prix de France du 25 au 27 juin 2021 – ont profité d’une trêve hivernale plus longue qu’à l’accoutumée pour anticiper les évolutions de la réglementation FIA et FIM des circuits de F1 et MotoGP.

De nouveaux feux de signalisation et de départ

Le Circuit Paul Ricard et la société barcelonaise Alkamel Systems (AKS), se sont associés pour l’installation d’une toute nouvelle solution digitale de sécurité. Après plusieurs mois de développement et de tests, conjointement avec les experts en LED pour les sports mécaniques Pixelcom, AKS a développé un dispositif complet de signalisation pour les futurs circuits homologués Grade 1.

L’étroite collaboration entre les techniciens espagnols d’une part, et les services opérationnels et IT du circuit d’autre part, a permis la conception et installation d’un procédé « référence » en termes de systèmes de sécurité sur circuit.

Vingt panneaux LED (dimension : 768 x 768 cm ; luminosité max : 60 000 cd/m²) ont été disposés sur les différentes portions de la piste varoise aux 247 configurations. Ces panneaux peuvent être pilotés directement par les commissaires en bord de piste ou par une gestion centralisée depuis le PC piste. 

Un nouvel ensemble de feux de départ FIA Grade 1, d’une hauteur de 1,6 m, avec répéteur en milieu de grille a été installé sur les portiques. Un grand écran de 4 m² LED R/V permet de diffuser les messages de la direction de course aux concurrents en piste.

Trois feux répéteurs visibles en pré-grille et depuis les garages permettent à tous les intervenants de connaître le statut de la piste.  En sortie des stands : un feu bleu asservi à une caméra permet de prévenir les pilotes de l’arrivée d’un véhicule dans la ligne droite.

Un nouveau système de tracking

Avec son partenaire historique MYLAPS, le Circuit Paul Ricard s’est équipé de sept nouvelles antennes GPS autour du circuit. Grâce au système X2-Link et aux balises embarquées dans les véhicules d’intervention, la direction de course suit leur position en temps réel, permettant de visualiser les déplacements. Cette avancée fournira aux directeurs de courses une vision concrète du dispositif de sécurité autour de la piste grâce à un affichage en temps réel au PC course.

Ce système de « tracking » permet aussi de rejouer les mouvements. Une fois complété avec les enregistrements vidéo et audio, les équipes peuvent ainsi procéder à un débriefing complet et améliorer leurs délais et techniques d’interventions.

« Le Circuit Paul Ricard a toujours démontré sa capacité à évoluer et rester en première ligne en matière de développement technologique et de sécurité. » nous explique Stéphane Clair, directeur du circuit Paul Ricard.

« Je ne peux m’empêcher de rappeler que les run-offs caractéristiques de notre tracé sont désormais déclinés ailleurs dans le monde avec le même succès en terme de sûreté. »

« Aujourd’hui, je me félicite du travail accompli à l’inter-saison. En cette époque chamboulée dans le monde, la mise en place d’innovations technologiques, d’équipements de pointe, et de procédures élaborées, pouvait paraître osée en termes d’investissements. »

« La sécurité se plaçant au cœur de nos préoccupations, nous avons fait le choix de maintenir ces travaux. »

« La conception de ce dispositif global en partenariat avec des acteurs réputés des sports mécaniques permet au Circuit Paul Ricard d’être aujourd’hui une nouvelle référence mondiale. »

« Nos équipes d’ingénierie travaillent dès à présent pour pouvoir déployer cette solution sur d’autres circuits. »

Perez : « le pilotage de la RB16B est très différent de la Racing Point »

Le Mexicain Sergio Perez a confirmé qu’il devra adapter son style de pilotage en 2021 pour tirer le meilleur parti de la Red Bull RB16B.

Sergio Perez se prépare pour sa toute première saison chez Red Bull après avoir passé sept années au sein de l’écurie Racing Point au volant d’une monoplace équipée d’un moteur Mercedes.

Après ses premiers essais hivernaux disputés avec Red Bull le week-end dernier, le pilote mexicain a admis que la RB16B à moteur Honda requiert un style de pilotage bien différent de celui auquel il était habitué depuis plusieurs années chez Racing Point.

« La configuration de la voiture, mécaniquement, est totalement différente de la Racing Point. Vous devez aller chercher le chrono d’une manière différente, le pilotage que requiert la voiture est très différent de la Racing Point. » a expliqué Perez dans le podcast de la F1 Beyond The Grid.

« Elles fonctionnent différemment. Les suspensions sont totalement différentes, l’équilibre, la différence en termes d’aérodynamique aussi, tout est différent. »

Désormais intégré dans sa nouvelle équipe depuis quelques mois, Sergio Perez a pu également remarquer une grande différence de mentalité entre Racing Point et Red Bull.

« Lorsque j’étais chez Racing Point, c’était un peu différent, parce que nous n’avions pas…une telle voiture. »

« Donc, l’état d’esprit [de l’équipe] est différent, parce que vous êtes là pour maximiser le résultat, et ici, maximiser le résultat signifie gagner. »

« Et c’est quelque chose de vraiment bien, et tout le monde est très motivé. Au final, c’est toujours une équipe de Formule 1, tout le monde est sous pression, tout le monde cherche à performer dès le premier jour. »

Sergio Perez participera à sa première course pour l’équipe Red Bull Racing le 28 mars prochain au Grand Prix de Bahreïn.

Pour Red Bull, Mercedes reste le favori en 2021

Bien que Mercedes ait connu des essais hivernaux compliqués avec des soucis de fiabilité et une monoplace clairement moins stable que son prédécesseur, du côté de chez Red Bull la méfiance est de mise et on ne veut surtout pas enterrer l’équipe championne du monde en titre avant le début de la saison.

Le pilote Red Bull Max Verstappen, qui a terminé tout en haut de la feuille des temps lors de la dernière journée des essais hivernaux, estime pour sa part que Mercedes reste ultra favori cette saison, rappelant au passage que l’écurie du constructeur allemand a fait main basse sur la F1 lors des dernières saisons en remportant sept fois les titres pilotes et constructeurs depuis 2014.

« Je ne pense pas que nous soyons les favoris. Si Mercedes remporte autant de championnat d’affilée, je pense qu’il sont toujours à la même position qu’avant les tests. » a déclaré Max Verstappen après les essais hivernaux.

Christian Horner est en parfait accord avec les propos de son pilote et estime lui aussi que Mercedes sera une nouvelle fois l’équipe à battre dès la première course de la saison et ne veut surtout pas prendre en compte les « mauvais » essais hivernaux qu’a pu connaître Mercedes à Bahreïn.

« Ils ont été si forts au cours des six, sept dernières années et c’est la même voiture que l’année dernière, plus ou moins, juste une version mise à jour.«  a ajouté le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner.

« Il y a un changement dans les règlements techniques qui, de toute évidence, peut avoir un effet sur certaines choses, mais je ne pense pas que vous puissiez en lire trop dans leurs tests. »

« C’est une équipe de qualité et il reste encore quelques semaines avant la première course. Nous avons vu Mercedes lutter il y a quelques années lors des tests de pré-saison, puis ils nous ont écrasés lors de la première course à Melbourne. » souligne le Britannique.

Le résumé des essais hivernaux 2021 est disponible ci-dessous sur notre chaîne YouTube nouvellement créée (n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne).

Résumé des essais hivernaux

Racisme : Hamilton espère que la F1 agira davantage cette année

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, se dit encouragé par l’attitude de Stefano Domenicali, le patron de la F1, qui s’est engagé à améliorer la diversité au sein de la catégorie reine dans les prochains mois et s’attend donc à plus d’actions en 2021.

En tant que seul pilote noir de la grille en F1, Lewis Hamilton a fait de la lutte contre le racisme un combat personnel ces dernières années et le Britannique a déjà appelé à plusieurs reprises la Formule 1 à en faire davantage pour une grande diversité dans le sport.

Depuis l’an dernier, certains pilotes de la grille ont pris pour habitude de poser un genou à terre avant chaque départ de course et ont porté un T-shirt « End Racism » pour montrer qu’ils étaient solidaires du combat porté par Lewis Hamilton.

La Formule 1 de son côté n’est pas restée sans rien faire, puisque depuis la saison 2020, le slogan « WeRaceAsOne » est largement diffusé sur les monoplaces et les différents supports sur tous les circuits visités.

La semaine dernière à Bahreïn, les pilotes ont pu rencontrer Stefano Domenicali, PDG de la F1, pour discuter des plans mis en place par la catégorie avant chaque course cette année, y compris les gestes de soutien à la lutte contre le racisme que les pilotes pourront pratiquer.

Bien que Lewis Hamilton a tenu à souligner les efforts entrepris par la Formule 1 depuis l’an dernier, le pilote Mercedes espère que cette années les actions concrètes remplaceront les simples slogans.

« Stefano a pris le temps de s’assoir avec nous tous et a été ouvert pour avoir cette discussion sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour améliorer le sport. » a déclaré Hamilton, cité par le magazine britannique Autosport.

« Nous n’avons pas vraiment eu beaucoup de discussions là-dessus [le message d’avant la course]. Ils nous ont juste expliqué leurs plans et nous pourrons y revenir. »

« Il ne s’agissait pas de tout faire sur place, mais ils sont en train de faire quelques ajustements, ce qui, je pense, est positif. »

« L’année dernière il y avait beaucoup de slogans « WeRaceAsOne », mais il faut agir cette année. C’est une chose dont nous avons parlé et qu’il a exprimé. »

« Nous devons vraiment nous assurer d’avoir cette discussion et nous assurer que des mesures soient prises cette année, alors que nous continuons à faire pression pour une meilleure diversité dans le sport. »

« Je pense que nous sommes tous alignés sur cet objectif et nous devons l’atteindre ensemble. »

Des brebis sur le circuit Paul Ricard

Dans le cadre de sa politique de développement durable, la direction du Circuit Paul Ricard a débuté ce mois-ci une nouvelle expérience inédite pour un circuit français : l’éco pâturage.

L’objectif ? Entretenir naturellement les espaces verts du circuit pendant 4 semaines. Outre l’avantage lié à l’empreinte carbone, l’éco pâturage permet aussi d’éviter la pénibilité du travail dans certaines zones difficiles d’accès, par exemple en contrebas des buttes ou sous les tribunes qui accueillent habituellement le public.

Encadrées par 2 bergers de Mazaugues, 400 brebis sont arrivées par la porte Mistral située au nord du circuit pour rejoindre dans un premier temps la butte dans le virage du Double droite du Beausset.

Les zones traitées durant les 4 semaines sont la butte de Signes, la zone verte au nord de la ligne droite du Mistral et sous les tribunes du Double droite du Beausset. Le berger se rend sur site une à deux fois par jour pour le ravitaillement en eau des brebis.

Une fois leur tâche effectuée, les quadrupèdes quitteront le circuit le 5 avril pour rejoindre les montagnes de Grenoble.

Cette expérience inédite sur un circuit français vient compléter les nombreuses actions menées depuis plus de 10 ans par le Circuit Paul Ricard, situé au cœur du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume : tri et recyclage des déchets, réutilisation des eaux de pluie pour arrosage, apivigilance (analyse de l’environnement par les abeilles), 20 000 m² d’ombrières photovoltaïques, mesure des émissions sonores, traitement des bio-déchets (compostage) etc.

Cette année, le circuit Paul Ricard accueillera le Grand Prix de France 2021 du 25 au 27 juin.

Tout savoir sur le circuit de Jeddah en Arabie Saoudite

La Formule 1, qui a dévoilé ce jeudi le tracé urbain de Jeddah qui accueillera en fin d’année le Grand Prix d’Arabie Saoudite, est revenue un peu plus en détail sur le développement du projet et sur l’organisation d’une course de F1 en Arabie Saoudite.

Lorsqu’il est devenu clair que l’Arabie Saoudite voulait accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1, l’équipe en charge du développement des nouvelles courses s’est immédiatement mise au travail a été invitée à étudier la faisabilité de la construction d’une piste urbaine à Djeddah, la deuxième plus grande ville du Royaume en termes de population.

Pour les équipes de la F1, tout a commencé sur Google Earth, l’équipe ayant passé plusieurs jours sur l’outil de cartographie par imagerie satellite avant de mettre au point quelques concepts initiaux pour créer des modèles de simulation avant une visite du site.

La Formule 1 a ensuite envoyé une délégation en Arabie saoudite en janvier 2020, pour reconnaître un certain nombre de sites potentiels, et un favori clair est apparu très rapidement: celui de la Corniche de Jeddah au bord de la mer Rouge.

« Le site de la Corniche à Djeddah s’est démarqué. » explique Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1, sur le site du championnat du monde.

« C’est sur la côte, donc nous avons un superbe panorama, mais plus important encore, nous avons pu construire un circuit urbain vraiment passionnant. »

La zone de la Corniche sur la mer Rouge est située à 12 km au nord du centre de Djeddah. C’est une étroite bande côtière qui est un mélange de parkings en asphalte, d’espaces ouverts et de lagunes et fournira une toile de fond magnifique pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

L’un des aspects attrayants de la région est la présence de routes longues et rapides qui, selon l’équipe en charge du développement de la course, pourraient être mobilisées pour créer un circuit urbain unique dans un court laps de temps, avec une piste prête pour une course à la fin de l’année 2021.

Un circuit made in Hermann Tilke

Hermann Tilke, l’architecte officiel de la Formule 1, à qui l’on doit des circuits tels que Yas Marina à Abou Dhabi ou encore celui de Turquie, a été sélectionné pour ce projet et a combiné ses propres concepts avec ceux de la F1 dans un tracé finalisé dont les deux parties étaient satisfaites.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec Tilke. » indique Ross Brawn. « Ce que nous voulons voir, c’est un circuit de course. Nous ne voulons pas de circuits Mickey Mouse. »

« Nous ne voulons pas de ces vieux circuits urbains classiques avec des virages à 90 degrés. Nous voulons des circuits rapides, des circuits qui vont défier les pilotes – et ils vont adorer – et nous voulons des circuits où nous pouvons avoir des courses roue contre roue. »

« C’est un circuit qui utilise une partie de l’infrastructure existante, mais nous avons eu de la chance car il y a eu des domaines où nous avons pu construire à partir de zéro, donc nous avons pu construire des parties vraiment passionnantes du circuit. »

Des compromis à faire

Alors que la construction d’un circuit permanent signifie qu’un concepteur peut partir d’une feuille totalement blanche, celle d’un tracé urbain demande une plus grande adaptation et les concepteurs doivent quelques fois faire des compromis pour travailler dans les limites des infrastructures déjà existantes.

« Le plus grand défi consistait à trouver un concept de piste dans ce qui est une bande de terre assez étroite, qui avait encore des sections de virage décentes avec une large gamme de virages rapides et pas seulement une disposition d’épingles à cheveux, des virages serrés et lignes droites «  explique Craig Wilson, responsable de la performance des véhicules à la F1.

« Il a donc fallu quelques schémas conceptuels différents pour commencer, mais une fois que nous avons évalué les résultats de la simulation, il a été possible de se prononcer rapidement sur un concept qui, selon nous, fonctionnerait. » 

Au fil des années, la conception des nouveaux circuits a bien changé, puisque désormais les équipes de la F1 disposent de tout un arsenal d’outils de simulation pour générer des données concrètes permettant de développer des concepts de circuits.

La stratégie a donc changé, et il ne s’agit plus simplement de placer les meilleurs virages de chaque circuit, mais plutôt d’utiliser la simulation pour voir comment les virages fonctionnent ensemble pour offrir un meilleur spectacle.

« Nous avons construit ces outils pour renforcer notre compréhension, notre modélisation et notre simulation. » a ajouté Brawn.

« Ce circuit va bénéficier de tout ce travail. Oui, il peut y avoir des similitudes avec d’autres circuits, mais nous l’avons examiné du point de vue des premiers principes. »

« Nous n’avons pas dit parce que ce virage fonctionne sur cette piste, alors peut-être devrions-nous le mettre ici. Ce qui est essentiel, c’est la combinaison des virages et la distance des lignes droites entre les virages et la façon dont vous vous dirigez vers les différentes parties de la piste. »

« Vous ne pouvez donc pas simplement copier et coller quelque chose d’une piste différente et le coller dans une situation différente car cela pourrait ne pas fonctionner. »

Un tracé très rapide

Il y avait une réelle volonté de la part de la F1 de s’éloigner d’un concept de circuit urbain qui impliquait des virages à 90 degrés, à faible vitesse, avec un caractère stop-start, vers un tracé rapide et fluide. Et cela a été réalisé, avec un tracé  de 27  virages et de 6,175 km à grande vitesse.

Cela fait du Jeddah Street Circuit le deuxième plus long du calendrier 2021, soit 0,829 km de moins que Spa. Et s’il s’agit du circuit urbain le plus rapide au monde avec une vitesse moyenne de 252,8 km / h, seulement plus lente que Monza selon le calendrier de cette année.

« À une extrémité, il y aura un virage à 180 degrés avec une quantité modérée d’inclinaison, donc ce sera une force G élevée et un stress élevé pour les pilotes. »

Une autre course de nuit

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite sera la quatrième course de nuit du calendrier de la Formule 1 après Singapour, Bahreïn et Abou Dhabi.

« La course de nuit ajoute une touche spéciale. » a déclaré SAR le prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et du sport automobile (SAMF).

« Nous pensons que c’est la meilleure option pour nous. Nous allons éclairer la mer Rouge et les lagunes autour de la piste – et faire des spectacles de lumière. Nous avons fait notre première course nocturne en Formule Électrique et ce fut un succès. »

« En Arabie saoudite, nous n’avons pas de temps frais, nous ne pouvons donc pas faire beaucoup de choses pendant la journée. Les habitants de notre région aiment donc sortir davantage la nuit. Nous voulons qu’ils assistent à la course et ensuite fassent la fête avec de bons repas et des concerts. »

Le spectacle au cœur du projet

Ross Brawn assure qu’avoir une course passionnante avec de nombreux dépassements a été au cœur du projet depuis les débuts, mais en mettant l’accent sur la qualité des dépassements plutôt que sur les dépassements faciles inspirés par le DRS.

« Vous voulez de belles courses, mais vous ne voulez pas simplement cocher la case où  il y a une longue ligne droite avec une épingle à cheveux à la fin et vous ouvrez le DRS et vous dépassez. » explique le Britannique.

« C’est effectivement un dépassement, mais cela ne nous excite pas. Ce que vous voulez, c’est de l’action roue contre roue. Vous voulez que le pilote de derrière se rapproche suffisamment pour qu’il puisse prendre l’aspiration. »

« Vous voulez des complexes de virages où un pilote peut entrer à l’intérieur d’un virage et forcer l’adversaire à sortir de la trajectoire, puis ils arrivent au virage suivant et se battent – c’est ça pour moi la course, un dépassement roue contre roue. »

« Nous faisons donc cette distinction entre les seules statistiques – qui ne sont pas vraiment l’essentiel – et la qualité de la course et la qualité des dépassements. Ce circuit a été conçu pour avoir une qualité de dépassement. »

Selon les premières simulations, il devrait y avoir trois zones de DRS consécutives pour augmenter les chances qu’une voiture poursuivante puisse suivre et réduire l’écart avec le pilote devant sans avoir besoin d’avoir un avantage en termes de performances.

Rendez-vous en décembre

Le tout premier Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite se tiendra du 3 au 5 décembre sur le tracé urbain de Jeddah et sera l’avant dernière manche de la saison 2021 de Formule 1.

https://twitter.com/i/status/1372510426286731264

La F1 présente le circuit de Jeddah en Arabie Saoudite

La Formule 1 a publié ce jeudi les détails du circuit urbain de Jeddah sur lequel se déroulera le tout premier Grand Prix d’Arabie Saoudite au mois de décembre 2021 (du 3 au 5 décembre).

Le tracé urbain, conçu en étroite collaboration avec l’architecte officiel de la Formule 1, Hermann Tilke, est situé sur la zone de la Corniche au bord de la Mer Rouge à environ 12 km géographiquement au nord du centre de Djeddah.

Le circuit sera long de 6,175 km, le deuxième plus long du calendrier de Formule 1, après Spa Francorchamps et ses 7,004 km. Il comportera pas moins de 27 virages et devrait offrir 3 zones de DRS aux pilotes en course.

Les vitesses moyennes sont estimées, en simulation, à environ 250 km / h et la disposition rapide avec esses et chicanes à grande vitesse, ainsi que de longues sections à plein régime, en fera le circuit urbain le plus rapide de la Formule 1 ainsi que l’un des circuits les plus rapides du calendrier, avec Monza le plus rapide à 264,4 km / h.

« C’est toujours très excitant de publier les détails d’un nouveau circuit et le circuit urbain d’Arabie saoudite n’est pas exception. » a déclaré Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de Tilke et avec le promoteur pour nous assurer d’avoir un piste qui offre des courses de roue à roue passionnantes pour nos fans et défie tous les pilotes. »

« La conception fait ressortir le meilleur d’un circuit urbain moderne, mais dispose également de zones rapides qui créeront rapidement vitesses et opportunités de dépassement. Le cadre est incroyable, sur la mer Rouge, et nous avons hâte de voir le voitures sur la piste en décembre. »

Présentation circuit de Jeddah