Charles Leclerc frustré par le trafic au Canada : « La pole était à portée »

Charles Leclerc n’a pas caché sa frustration après les qualifications du Grand Prix du Canada 2025, estimant qu’il avait le potentiel pour décrocher la pole position sans la gêne rencontré en piste.

Auteur d’un excellent premier secteur lors de sa dernière tentative en Q3 sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote Ferrari a vu ses espoirs s’envoler en abordant le virage 6, où une trajectoire trop large a compromis ses espoirs. S’en est suivi un survirage à la sortie du virage 7, alors qu’il se rapprochait d’Isack Hadjar, en tour de sortie.

Bien que le pilote Racing Bulls n’ait pas directement gêné la Ferrari, Leclerc a pointé du doigt l’effet des turbulences aérodynamiques générées par la monoplace devant lui, qu’il estime avoir perturbé son tour.

Incapable d’améliorer malgré des pneus neufs, le Monégasque devra s’élancer depuis la huitième position sur la grille. Interrogé par Sky Sports, Leclerc s’est dit « très déçu » du résultat, convaincu que le rythme était suffisant pour viser bien mieux.

« Je suis très déçu car je ne pense pas que la journée d’hier ait eu un impact sur ma mauvaise performance d’aujourd’hui », a déclaré Leclerc. « Je pense que j’étais très à l’aise en FP3 dès les premiers tours. En qualifications, j’étais également très à l’aise avec la voiture. Nous sommes restés avec les pneus usés de la Q1 jusqu’au milieu de la Q2. Nous étions probablement les seuls à faire autant de tours avec ces pneus et nous étions performants. En Q3, j’allais enfin tout mettre en place. »

« Tout allait bien jusqu’aux virages 6 et 7, où je me suis retrouvé avec Isack, 100 ou 150 mètres devant moi, ce qui n’est pas gênant en soi, mais sur un circuit comme celui-ci, avec des murs si proches, le vent turbulent fait perdre beaucoup. J’ai perdu l’arrière. Je suis très déçu. J’y croyais aujourd’hui. Je pensais que la voiture avait le rythme pour décrocher la pole aujourd’hui. Je ne sais pas si le choix des pneus nous a finalement coûté la pole aujourd’hui, mais ça aurait été serré, donc je suis très déçu. »

Leclerc a assumé l’entière responsabilité de son positionnement sur la piste, révélant qu’il voulait prendre la piste tôt.

« C’était mon choix. Je voulais partir tôt », a ajouté Leclerc. « Je vais y repenser. C’est le genre de chose qui, si Isack avait été 400 mètres devant et m’avait laissé passer entre les virages 7 et 8, nous n’en parlerions même pas. Je ne sais pas. Parfois, ça se passe comme ça. Je garde tout de même beaucoup d’espoir pour la course. Nous nous compliquons beaucoup la tâche pour dimanche », a-t-il déclaré.

La grille de départ du Grand Prix de Canada ajustée après plusieurs pénalités

George Russell partira en pole position du Grand Prix du Canada, tandis que les pénalités infligées à Isack Hadjar et Yuki Tsunoda ont modifié la grille de départ.

Hadjar s’était qualifié en neuvième position, mais il partira en douzième position après avoir écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1, tandis que Tsunoda a reçu une pénalité de dix places sur la grille pour avoir enfreint le drapeau rouge lors de la troisième séance d’essais libres.

En conséquence, Tsunoda partira en dernière position, puisqu’il n’a réussi à se qualifier qu’en 11e position et a été éliminé en Q2.

Max Verstappen (deuxième) sera accompagné de Russell en première ligne, tandis qu’Oscar Piastri et Kimi Antonelli (Mercedes) complètent la deuxième ligne. Lando Norris partira d’une décevante septième place.

Position Pilote Écurie
1 George Russell Mercedes
2 Max Verstappen Red Bull
3 Oscar Piastri McLaren
4 Kimi Antonelli Mercedes
5 Lewis Hamilton Ferrari
6 Fernando Alonso Aston Martin
7 Lando Norris McLaren
8 Charles Leclerc Ferrari
9 Alex Albon Williams
10 Franco Colapinto Alpine
11 Nico Hulkenberg Stake
12 Isack Hadjar – PÉNALITÉ Racing Bulls
13 Ollie Bearman Haas
14 Esteban Ocon Haas
15 Gabriel Bortoleto Stake
16 Carlos Sainz Williams
17 Lance Stroll Aston Martin
18 Liam Lawson Racing Bulls
19 Pierre Gasly Alpine
20 Yuki Tsunoda – PÉNALITÉ Red Bull

George Russell s’offre une magnifique pole au Canada, devant Verstappen et Piastri

George Russell a signé une grande performance lors des qualifications du Grand Prix du Canada, s’offrant une pole position retentissante pour Mercedes sur le circuit Gilles-Villeneuve. Avec un tour en 1:10.899, le Britannique a devancé Max Verstappen (Red Bull) de 60 millièmes et décroché ainsi la sixième pole de sa carrière.

Un an après avoir égalé Verstappen au millième près sur ce même tracé, Russell s’impose cette fois nettement face à la concurrence. Oscar Piastri, solide leader du championnat, complète le top 3 sur la grille, tandis que son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, devra se contenter de la septième position après une erreur lors de sa première tentative en Q3.

Mercedes a confirmé ses progrès avec la quatrième place de Kimi Antonelli, qui s’élancera aux côtés de son coéquipier Lewis Hamilton, cinquième sur la grille. Fernando Alonso (Aston Martin) occupera la sixième place.

Du côté de Ferrari, Charles Leclerc n’a pas pu concrétiser son potentiel après une erreur dans son deuxième tour rapide, qui le relègue derrière Norris. Isack Hadjar, impressionnant avec Racing Bulls, s’est hissé en neuvième position, mais pourrait être rétrogradé de trois places pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1. Alex Albon (Williams) complète le top 10, malgré un drapeau rouge provoqué en Q1 par un élément de carrosserie s’étant détaché de sa monoplace.

Tensions en Q1 : Sainz écarté, Gasly OUT

La première phase des qualifications a été mouvementée. Un drapeau rouge causé par Albon a resserré les écarts, forçant une ruée en piste à cinq minutes de la fin. Norris, alors en danger, a terminé la séance avec le meilleur temps, devant Piastri et Hamilton.

Classement de qualifications du Grand Prix du Canada 

Carlos Sainz, en revanche, a vu sa tentative compromise par Hadjar, ce qui l’a empêché de progresser en Q2. L’Espagnol, visiblement furieux, échoue à la 17e place, à seulement 0,020 seconde de la qualification. Il est devancé de justesse par Gabriel Bortoleto (Stake), qui rate également la Q2 pour huit millièmes. Lance Stroll (Aston Martin) n’a pas brillé devant son public, se classant 18e, suivi de Liam Lawson (Racing Bulls) et Pierre Gasly (Alpine).

Colapinto en embuscade lors de la Q2

En Q2, George Russell a de nouveau dominé avec un tour en 1:11.570. Yuki Tsunoda n’a pu faire mieux que 11e, mais partira dernier en raison d’une pénalité de 10 places pour avoir dépassé sous drapeau rouge lors des essais. Franco Colapinto (Alpine) en profite pour gagner une position, devançant son coéquipier Pierre Gasly pour la première fois depuis son arrivée dans l’écurie.

Nico Hülkenberg (Stake), Oliver Bearman (Haas) et Esteban Ocon (Haas) ont également été éliminés en Q2.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

Consultez les résultats complets des qualifications du Grand Prix du Canada, qui s’est déroulé sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.899 M
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.059 M
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.120 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:11.391 M
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.526 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.586 M
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.625 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.682 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.867 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.907 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.102 S
12
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.142 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.183 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.340 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:12.634 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.385 S
17
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.398 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.517 M
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.525 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.667 S

Norris rebondit et signe le meilleur temps des EL3 à Montréal

Lando Norris a parfaitement réagi après une journée difficile vendredi en s’adjugeant le meilleur temps de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada. Auteur d’un tour en 1:11.799, le pilote McLaren a devancé Charles Leclerc (Ferrari) de 78 millièmes lors d’une FP3 animée sur le circuit Gilles-Villeneuve.

La veille, Norris n’avait pas caché sa frustration, qualifiant le vendredi de McLaren de « pire de l’année ». Mais le Britannique a retrouvé le rythme au moment opportun, confirmant la compétitivité de sa monoplace avant les qualifications.

Derrière lui, la hiérarchie est restée serrée : George Russell (Mercedes), Lewis Hamilton (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) se sont tous tenus dans un mouchoir de poche, à moins de trois dixièmes du leader.

Le classement des EL3 du GP du Canada 

La séance a également été marquée par plusieurs incidents au légendaire « mur des champions ». Oscar Piastri a légèrement endommagé sa McLaren après y avoir touché l’arrière droit, déclenchant une crevaison. Nico Hülkenberg (Stake) a, lui, évité de peu un accident plus grave après un tête-à-queue à cet endroit. Quelques instants plus tard, Oliver Bearman (Haas) a également tapé ce même mur, mais sans conséquence sérieuse.

La direction de course a brièvement interrompu la séance pour nettoyer les débris en piste. À la reprise, Norris a frappé fort avec son meilleur chrono, juste devant Russell, avant que Leclerc ne s’intercale dans les dernières minutes grâce à un dernier tour rapide, effaçant une partie des frustrations liées à sa journée tronquée de vendredi.

Max Verstappen a terminé cinquième, suivi de Fernando Alonso (Aston Martin) et du jeune Kimi Antonelli (Mercedes). Piastri, malgré sa mésaventure, a signé le huitième temps devant les deux Williams de Carlos Sainz et Alex Albon.

Yuki Tsunoda a connu une séance difficile, ralenti par des problèmes de freins sur sa Red Bull. Le Japonais n’a pris la piste qu’en toute fin de séance, terminant dernier à près de deux secondes de Norris.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

Lando Norris juge le vendredi canadien comme le pire de la saison de McLaren

Malgré une performance solide en fin de journée, Lando Norris a estimé que McLaren avait vécu son « pire vendredi de l’année » lors des essais libres du Grand Prix du Canada. Deuxième de la séance d’après-midi, le Britannique a échoué à seulement 0,028 seconde de George Russell, auteur du meilleur temps au volant de sa Mercedes.

Leader des deux championnats, McLaren s’est montrée compétitive sur tous les circuits depuis le début de la saison, nourrissant à chaque course des ambitions élevées. Toutefois, Norris a souligné que l’équipe avait rencontré des difficultés inhabituelles dans la mise au point de la monoplace sur le tracé du circuit Gilles Villeneuve, malgré un bon rythme sur un tour.

« Je pense que nous devons améliorer la voiture », a déclaré Norris. « Cela a été notre journée la plus difficile et tout le monde est dans le même bateau sur la piste. La piste est difficile, mais c’est sans aucun doute notre pire vendredi de l’année, je dirais jusqu’à présent. Pas le pire en termes de rythme, mais le plus difficile à mettre en place et le plus délicat. Nous ne sommes pas à des kilomètres, nous devons juste rendre la voiture un peu plus facile à piloter. »

Si le pilote de 25 ans est convaincu qu’il sera dans la course tout au long du week-end, il estime que Mercedes détient actuellement l’avantage après la performance de Russell en FP2.

« Je pense que nous sommes toujours en bonne position, mais c’est serré, toutes les équipes sont là », a-t-il déclaré. « Mercedes semble très, très rapide, tout comme l’année dernière ici, où elle était clairement la meilleure. Nous nous attendions à ce qu’elle soit rapide, et elle l’a prouvé aujourd’hui. Mais je me plains de ne pas être premier ! Nous sommes toujours dans le coup, nous essayons simplement de simplifier un peu les choses, de rendre la voiture un peu plus facile à piloter. Nous serons dans le coup, pour l’instant je ne dirais pas que nous sommes les plus rapides, mais on ne sait jamais. »

Ferrari – Fred Vasseur réagit fermement aux rumeurs de son limogeage

Mis en cause par plusieurs médias italiens, Frédéric Vasseur a tenu à rétablir sa position avec vigueur. À la tête de la Scuderia Ferrari depuis début 2023, le directeur d’équipe a vivement réagi aux spéculations relayées en amont du Grand Prix du Canada, laissant entendre qu’il pourrait être remplacé en raison d’un début de saison jugé décevant.

Interrogé pour la première fois à ce sujet lors de la conférence de presse de la FIA vendredi, Vasseur n’a pas mâché ses mots. Qualifiant ces rumeurs d’« irrespectueuses », le Français a fustigé les auteurs de ces articles, pointant du doigt leur manque de rigueur.

Avant lui, Lewis Hamilton avait qualifié ces allégations de « non-sens », tandis que Ferrari avait fermement démenti les informations. Charles Leclerc, lui aussi interrogé, s’est également montré solidaire de son directeur d’équipe.

Face à une pression médiatique croissante, Vasseur a donc choisi de répondre frontalement, refusant de laisser planer le doute sur son avenir à Maranello.

« Je dois d’abord rester calme, car je vais devoir rendre visite aux commissaires ! », a plaisanté Vasseur. « Il s’agit de certains médias italiens, pas de tous. Ce n’est pas moi qui suis visé, car je peux gérer cela, mais plutôt les membres de l’équipe. « Citer leurs noms de cette manière, je trouve cela irrespectueux envers eux et leurs familles. Nous avons déjà connu cela l’année dernière avec le responsable de l’aérodynamique. Je ne comprends pas leur objectif. Peut-être est-ce pour nuire à l’équipe. Mais dans ce cas, je ne vois pas l’intérêt. C’est peut-être leur seule raison d’être. C’est probablement plutôt ça. Mais cela nuit vraiment à l’équipe.»

« À un certain stade, c’est un manque de concentration, et quand on se bat pour le championnat, chaque détail compte. Depuis le début du week-end, nous ne parlons que de ça. Si leur objectif était de mettre l’équipe dans cette situation, ils l’ont atteint. Ce n’est pas comme ça que nous allons gagner le championnat, du moins pas avec ce genre de journalistes autour de nous. »

Verstappen minimise la menace McLaren avant le Grand Prix du Canada

À la veille du Grand Prix du Canada, Max Verstappen a balayé d’un revers de main la pression que pourrait exercer McLaren, déclarant que l’écurie britannique « n’est même pas dans [sa] tête ».

Le pilote Red Bull, sous le feu des projecteurs après son accrochage avec George Russell en Espagne — incident qui lui a valu un point de pénalité, le rapprochant dangereusement d’une suspension —, semble déterminé à se recentrer sur la compétition.

À Montréal, le Néerlandais arrive avec la confiance que lui confère un palmarès sans faute ces trois dernières saisons sur le circuit Gilles-Villeneuve. L’an passé, il avait su tirer profit de conditions météorologiques changeantes et d’une mauvaise décision stratégique de Lando Norris pour s’imposer.

Cependant, Verstappen reste conscient que le contexte a évolué depuis l’édition précédente, alors que McLaren a gagné en compétitivité. Malgré tout, le quadruple champion du monde préfère se concentrer sur sa propre performance plutôt que sur celle de ses rivaux.

Interrogé sur ses attentes pour le week-end, il a déclaré aux médias : « Oui, je veux dire, c’est un peu différent cette fois-ci.
Si nous pouvons nous battre pour le podium, face à Ferrari et Mercedes, ce serait une belle réussite. »

Mercedes a créé la surprise au Canada la saison dernière, Russell étant en lice pour la victoire après avoir décroché la pole position.
Le Britannique a été le plus rapide lors des essais libres du vendredi, tandis que Verstappen n’était que neuvième, après avoir changé de réglages entre la première et la deuxième séance. Il devrait revenir aux réglages qui lui ont permis d’être le plus rapide à l’issue de la FP1, la première fois cette saison qu’il termine en tête d’une séance d’essais libres.

Verstappen se soucie davantage de Mercedes que de McLaren, soulignant que « ils sont rapides partout ». Il a ajouté : « Je n’y pense même pas. Je me concentre davantage sur les autres équipes dont je sais que, l’année dernière, par exemple, Mercedes était très forte ici. Je pense que si l’on compare l’année dernière à cette année, ils seront peut-être encore plus compétitifs. Il sera donc déjà assez difficile de se battre pour le podium. »

Derek Warwick suspendu de ses fonctions de commissaire par la FIA

La FIA a décidé de suspendre Derek Warwick, commissaire de course en Formule 1, en raison de « commentaires non autorisés dans les médias », à la suite d’une interview qu’il a accordée à un site de paris sportifs après le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote y évoquait un incident survenu en fin de course entre Max Verstappen et George Russell, une manœuvre qui aurait pu valoir une suspension au quadruple champion du monde.

Warwick, initialement prévu parmi les commissaires pour le Grand Prix du Canada ce week-end, a été remplacé par Enrique Bernoldi, qui officiera à distance depuis le centre de contrôle de Genève. Dans un communiqué officiel, la FIA précise : « Derek reconnaît que ses commentaires étaient inappropriés dans le cadre de ses fonctions de commissaire de la FIA et a présenté ses excuses. Il retrouvera ses fonctions lors du Grand Prix d’Autriche. »

Cette affaire rappelle un précédent survenu plus tôt dans l’année, lorsque Johnny Herbert avait été écarté du corps des commissaires pour des raisons similaires. En janvier, la FIA avait mis fin à la collaboration avec l’ex-pilote britannique, estimant que son double rôle de commissaire et de commentateur pour les médias n’était pas compatible avec les exigences d’impartialité inhérentes à la fonction.

Herbert avait multiplié les interventions dans des médias liés aux paris, notamment autour de décisions controversées sur lesquelles il avait statué, ce qui avait alimenté des soupçons de conflit d’intérêts. Après le Grand Prix de Mexico, ses déclarations avaient déclenché une polémique avec Jos Verstappen, qui avait mis en doute l’objectivité de certains commissaires.

Contrairement à Herbert, Derek Warwick a fait preuve de coopération avec la FIA, ce qui a pesé en sa faveur. Sa suspension ne porte que sur le Grand Prix du Canada, et son retour est déjà prévu pour la prochaine manche du championnat.

GP du Canada – George Russell en tête des EL2, Piastri en retrait et Leclerc hors-jeu

George Russell a brillé lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, signant le meilleur temps et laissant entrevoir une possible deuxième pole position consécutive sur le circuit Gilles Villeneuve. Pendant ce temps, Oscar Piastri, leader du championnat, a connu une séance plus discrète, hors du top 3 pour la première fois cette saison en EL2.

La journée a été difficile pour Ferrari. Charles Leclerc, victime d’un accident en EL1, n’a pas pu prendre part à la deuxième séance en raison d’un châssis endommagé, contraignant l’équipe à procéder à son remplacement. Il a donc assisté depuis les stands aux essais de ses 19 concurrents.

Russell, déjà poleman à Montréal l’an dernier, a établi un chrono de 1:12.123 avec des pneus mediums, devançant Lando Norris de seulement 0”028, alors que ce dernier roulait en gommes tendres. Mercedes confirme sa compétitivité, avec Kimi Antonelli troisième à 0”288 sur tendres. Alexander Albon (Williams) poursuit également sur sa lancée de la matinée, terminant quatrième, juste devant Fernando Alonso (Aston Martin).

Piastri, qui n’avait jamais quitté le top 3 des EL2 cette saison, a dû se contenter de la sixième place, à plus de quatre dixièmes de son coéquipier Norris. Un vendredi inhabituel pour McLaren, qui a mené des tests techniques variés : un nouvel aileron avant sur la voiture de Piastri en EL1, puis une nouvelle suspension pour Norris en EL2. Ces changements ont visiblement modifié la hiérarchie interne pour cette journée.

Le classement des EL2 

La séance a été interrompue brièvement après la sortie de piste de Lance Stroll. Le Canadien a effleuré le mur au virage 7, brisant sa suspension avant gauche. Malgré sa volonté de rentrer aux stands, son équipe lui a ordonné de s’arrêter, par sécurité. Il a quitté la séance sans avoir enregistré de temps.

Verstappen, pourtant dominateur lors de la première séance, n’a pas pu réitérer sa performance. Il a terminé neuvième, derrière Lewis Hamilton et Carlos Sainz, ce dernier confirmant sa bonne adaptation chez Williams ce week-end. Racing Bulls a placé Liam Lawson et Isack Hadjar en dixième et onzième positions, tandis que Yuki Tsunoda, en difficulté, a terminé quinzième.

Parmi les rookies, Franco Colapinto a de nouveau commis une erreur similaire à celle du matin : un tête-à-queue au virage 1, suivi d’un arrêt entre les virages 1 et 2. Il clôture le classement des 18 pilotes ayant signé un chrono, avec un retard de 1”775 sur le meilleur temps.

À noter que Russell, avec son tour en 1:12.123, se rapproche de la pole de l’an dernier (1:12.000), signée par lui-même et égalée par Verstappen. Avec les nouveaux pneus C6, les plus tendres de la gamme Pirelli, la barre pourrait être abaissée lors des qualifications.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix du Canada 

Découvrez tous les résultats des essais libres 2 du Grand Prix de Canada 2025 de Formule 1.

Résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix du Canada 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
GeorgeRUSSELL
Mercedes 1:12.123 M
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.151 M
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.411 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.445 S
5
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.458 S
6
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.562 M
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.631 S
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.653 S
9
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.666 M
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.751 M
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.799 M
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.874 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.896 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.914 S
15
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.939 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.080 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:13.175 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.898 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin   S
20
 
Charles LECLERC
Ferrari  

Verstappen en tête des EL1 au Canada, Leclerc victime d’un accident spectaculaire

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, devançant de justesse Alexander Albon et Carlos Sainz, tandis que Charles Leclerc a été victime d’un impressionnant accident avec sa Ferrari.

Le pilote monégasque a violemment endommagé sa SF-25 après seulement quinze minutes, perdant le contrôle en remontant vers le virage 3. Trop rapide à l’entrée du virage, Leclerc a freiné tardivement, heurtant la barrière avec la roue avant gauche, puis l’arrière. Malgré cet incident, il a tout de même terminé la séance à la 10e place.

De son côté, Verstappen a réalisé un tour en 1:13.193, devançant Albon de 0”039 et Sainz de 0”082. C’est la première fois cette saison que le Néerlandais domine une séance d’essais. George Russell, Lewis Hamilton et Isack Hadjar complètent le top 6, devant Lando Norris, Liam Lawson, Pierre Gasly et Leclerc.

McLaren a poursuivi son programme de développement, avec Oscar Piastri testant un nouvel aileron avant surnommé « queues de sirène », tandis que Norris utilisait une spécification plus ancienne. Les deux pilotes ont terminé respectivement 14e et 7e.

La séance a été marquée par plusieurs erreurs : Norris et Hamilton ont tous deux tiré tout droit, tandis que Russell a eu un moment difficile au virage 6. Franco Colapinto (Alpine) et Kimi Antonelli (Mercedes) ont connu des débuts compliqués, avec des sorties de piste précoces.

Verstappen, après avoir brièvement été battu par Russell, a repris l’avantage avec son meilleur chrono. Williams a confirmé son rythme, Albon se rapprochant très près du leader. Sainz, au volant d’une autre Williams dans ce week-end spécial, s’est également montré compétitif.

Derrière le top 10, on retrouve Yuki Tsunoda, Fernando Alonso, Antonelli, Colapinto et Nico Hülkenberg, ce dernier fermant la marche à 1”628 du temps de référence.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix du Canada 

Découvrez tous les résultats des essais libres 1 du Grand Prix de Canada 2025.

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix du Canada 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.193 S
2
 
Alexander ALBON
Williams 1:13.232 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.275 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.535 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.620 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.631 S
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.651 S
8
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.737 M
9
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.817 S
10
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.885 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.927 S
12
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.972 S
13
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:14.002 S
14
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:14.198 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:14.203 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:14.324 S
17
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.520 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.605 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.645 S
20
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:14.821 M

Lewis Hamilton défend Vasseur et balaie les rumeurs de crise chez Ferrari

Lewis Hamilton a vivement rejeté les spéculations évoquant un possible départ de Fred Vasseur de Ferrari, qualifiant ces rumeurs de « non-sens ». Le septuple champion du monde a tenu à rétablir les faits alors que certains médias italiens laissaient entendre que l’avenir du directeur d’équipe pourrait être compromis en raison des résultats décevants de la Scuderia.

Attendue comme une prétendante sérieuse au titre face à McLaren, Ferrari accuse aujourd’hui un retard de 197 points au championnat constructeurs. Leclerc et Hamilton peinent à suivre le rythme du duo McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, reléguant l’équipe italienne loin des ambitions initiales.

Face à ce contexte, certains titres de la presse transalpine ont suggéré que Vasseur pourrait être écarté si les performances ne s’amélioraient pas rapidement. Des spéculations balayées par Hamilton, qui a rappelé que sa décision de rejoindre Ferrari en 2025 reposait en grande partie sur sa confiance envers Vasseur, avec qui il entretient une relation de longue date.

« Je viens d’en prendre connaissance [les spéculations] juste avant d’arriver ici, donc je n’ai pas lu les articles », a déclaré Hamilton aux médias. « Ce n’est certainement pas agréable d’entendre de telles rumeurs. Tout d’abord, j’adore travailler avec Fred. Fred est la principale raison pour laquelle je suis dans cette équipe et j’ai eu l’opportunité d’être ici, ce dont je lui serai éternellement reconnaissant, et nous sommes tous dans le même bateau. »

« Nous travaillons dur en coulisses. Tout n’est pas parfait, mais comme je l’ai dit, je suis ici pour travailler avec l’équipe, mais aussi avec Fred. Je veux que Fred soit là. Je crois sincèrement que Fred est la personne qui nous mènera au sommet. Donc, en fin de compte, ce que les gens ont écrit n’a aucun sens. La plupart des gens ne savent pas ce qui se passe en coulisses et tout n’est pas facile. Tout ne se passe pas comme sur des roulettes. Nous devons apporter des changements et il y a beaucoup de travail à faire. »

« Il y a naturellement beaucoup de pression parce que nous voulons gagner, mais cela ne fait pas partie des discussions pour le moment. » Interrogé sur le caractère insensé d’un licenciement de Vasseur par Ferrari, Hamilton a ajouté : « Encore une fois, je ne pense pas que ce soit à l’ordre du jour, pour autant que je sache, et ce n’est certainement pas quelque chose que je soutiendrais. Intégrer de nouvelles personnes, du nouveau personnel, qu’il s’agisse de pilotes, d’ingénieurs ou de personnes qui dirigent une organisation, cela prend du temps et l’impact est considérable. Cela ne fait donc pas partie des discussions. Je suis ici pour gagner avec Fred, et il a tout mon soutien. »

Hamilton a réservé ses dernières critiques à ceux qui ont suggéré qu’il pourrait prendre sa retraite compte tenu des difficultés qu’il a rencontrées avec l’équipe.

« Et puis, à tous ceux qui écrivent des articles sur le fait que j’envisagerais de ne plus courir, je viens littéralement de commencer avec Ferrari », a insisté Hamilton. « Je suis ici pour plusieurs années. Je suis ici pour le long terme, donc il n’y a aucun doute sur mes intentions et sur ce que je souhaite accomplir avec cette équipe. Il n’y a aucun doute, alors arrêtez d’inventer des choses. »

Ferrari – Charles Leclerc dément toute envie de départ et défend Fred Vasseur

Charles Leclerc a balayé les récentes spéculations relayées par la presse italienne, niant fermement tout projet de départ de Ferrari ou remise en cause du poste de Fred Vasseur à la tête de la Scuderia.

Selon Corriere della Sera, le pilote monégasque serait frustré par le manque de progrès de l’écurie et envisagerait un avenir loin de Maranello. De son côté, La Gazzetta dello Sport évoquait une possible pression sur Vasseur si les résultats ne s’amélioraient pas rapidement.

En poste depuis début 2023, le Français a permis à Ferrari de terminer à seulement 14 points de la tête du championnat constructeurs l’an passé. Toutefois, la SF-25 peine à égaler la compétitivité de sa devancière cette saison.

Interrogé après que son coéquipier Lewis Hamilton ait tourné ces rumeurs en dérision, Leclerc a fermement réfuté toute intention de quitter l’équipe et a apporté son soutien à Vasseur, mettant un terme aux spéculations.

« Je suis très surpris, je veux dire, je ne sais pas d’où cela vient », a répondu Leclerc lorsqu’il a été interrogé par les médias sur ce qu’il pensait de ces rumeurs. « Je préfère donc ignorer cela, et je n’ai jamais rien dit de tel lors des dernières courses. Au contraire, je répète sans cesse à quel point j’aime l’équipe et que je veux ramener Ferrari au sommet, donc j’ai été surpris. Nous avons tous les trois, Fred, Lewis et moi, une vision pour essayer de revenir à la victoire, et nous travaillons pour y parvenir. C’est notre plan, et nous allons nous y tenir. »

« Nous nous mettons déjà beaucoup de pression, et puis il y a ces rumeurs, qui ne sont bien sûr pas agréables à entendre, mais la pression est normale quand on travaille pour Ferrari. La deuxième place n’est pas suffisante, mais nous en sommes tous conscients, donc la pression extérieure n’a pas d’influence sur la pression que nous nous imposons. »

« L’équipe sait que ce n’est pas suffisant et que Ferrari devrait gagner, et c’est pour cela que nous mettons tous nos efforts en œuvre, pour essayer de ramener Ferrari au sommet. McLaren est plus forte pour le moment, et c’est à nous de réagir. Nous devons ignorer ce qui se dit autour de nous, même s’il y a évidemment des moments où les rumeurs sont plus nombreuses. La plupart des questions portent sur certains sujets, et ce n’est pas toujours agréable, mais je comprends, c’est comme ça que Ferrari fonctionne depuis toujours, il faut donc faire avec, mais je ne pense pas que cela nous affecte. »

Isack Hadjar prudent face à une promotion chez Red Bull : « je ne me sens pas prêt »

Isack Hadjar a exprimé sa réserve quant à une éventuelle montée chez Red Bull, affirmant qu’il ne se sentait « pas prêt » à faire équipe avec Max Verstappen, malgré l’intérêt croissant qui l’entoure.

Après son accident survenu lors du tour de formation en Australie, le jeune Français a impressionné .Il s’est en effet régulièrement invité en Q3 et a inscrit des points, éclipsant même Liam Lawson dans la hiérarchie de Red Bull.

Son ascension rapide alimente les spéculations, d’autant que les difficultés rencontrées par Yuki Tsunoda renforcent les interrogations sur l’identité du futur coéquipier de Max Verstappen.

Interrogé sur cette éventualité, Hadjar a reconnu être « curieux » à l’idée d’évoluer aux côtés du quadruple champion du monde, tout en estimant qu’une promotion dès 2025 pourrait nuire à sa progression. Une opinion partagée par l’ancien champion du monde Nico Rosberg, qui a récemment souligné les exigences extrêmes de la RB21.

« C’est juste de dire ça, car Liam et Yuki sont des pilotes de qualité, donc c’est normal de penser ça », a déclaré Hadjar. « Évidemment, je suis juste curieux. C’est le seul mot que je peux utiliser pour décrire le fait d’être aux côtés de Max, c’est tout ce que je peux dire. Mais je ne me sens pas prêt, c’est un fait. Je pense qu’il est bon d’acquérir de l’expérience là où je suis. Je profite pleinement de chaque week-end et j’apprends beaucoup. J’aime piloter cette voiture. Nous verrons bien ce que l’avenir nous réserve, mais en tant que pilote junior Red Bull, il est normal que je rejoigne Red Bull. »

Hadjar a rapidement gagné la confiance de Racing Bulls, le PDG Peter Bayer plaisantant même qu’il « menotterait » le pilote pour l’empêcher de partir, une remarque qui a beaucoup plu au jeune homme de 20 ans.

« Je pense que c’est une bonne chose », a ajouté Hadjar. « Cela signifie simplement que je suis bien intégré dans l’équipe. Ils m’apprécient et je suis heureux là où je suis actuellement. Ils m’accordent beaucoup de valeur. Je ne peux donc qu’être reconnaissant et je suis très satisfait de la situation actuelle. C’est très bien pour un débutant. »

Villeneuve critique l’absence de sanction contre Russell après l’incident avec Verstappen en Espagne

Jacques Villeneuve a remis en question la décision des commissaires de course de ne pas sanctionner George Russell pour son rôle dans l’accrochage avec Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne.

Peu après le redémarrage de la course, Russell a contraint Verstappen à élargir dans le virage n°1. Red Bull a alors conseillé à son pilote de céder la position afin d’éviter toute sanction. Mais quelques virages plus tard, au virage n°5, Verstappen est entré en contact avec la Mercedes, ce qui lui a valu une pénalité de dix secondes et l’ajout de trois points sur sa super licence.

Ce nouvel accroc porte à 11 le total de points de pénalité du Néerlandais sur une période de 12 mois, le plaçant à un seul point d’une suspension automatique pour une course. De son côté, Russell n’a fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire.

Pour Villeneuve, champion du monde 1997, cette décision est contestable : il estime que Russell aurait dû être pénalisé dès le premier incident, pointant une incohérence dans l’application du règlement.

« Ce n’était pas intentionnel, c’est arrivé dans le feu de l’action », a déclaré Villeneuve. « Il voulait immédiatement reprendre sa position, mais il a complètement raté son coup, et les gens ont immédiatement crié qu’il l’avait fait exprès et qu’il voulait faire sortir Russell. Ce qui est fou, c’est que Russell méritait une pénalité. Il a touché Max à l’arrière en entrant dans le virage n°1. Selon le règlement, cela revient à provoquer une collision et à pousser un autre pilote hors de la piste. Alors pourquoi n’a-t-il pas été pénalisé pour cela ? S’il y a des règles, elles doivent s’appliquer à tout le monde. Russell méritait une pénalité. Verstappen a perdu beaucoup de points à cause de cette pénalité ; il n’a terminé que 10e. Il sait qu’il n’a pas la meilleure voiture, alors pour obtenir des résultats, il doit rouler à la limite, voire au-delà, et à un moment donné, cela conduit à des erreurs ou à des mauvais jugements, ce qui rend sa lutte pour le titre mondial beaucoup plus difficile. »

Fernando Alonso confirme qu’Aston Martin mise désormais sur 2026

Fernando Alonso a indiqué qu’Aston Martin orientait déjà ses efforts vers la saison prochaine, mettant en retrait ses ambitions pour le championnat actuel. L’Espagnol a souligné que l’équipe se projette résolument vers 2026, en prévision du bouleversement réglementaire majeur.

Ce virage stratégique intervient alors qu’Aston Martin s’apprête à entamer une nouvelle ère avec Honda en tant que motoriste officiel. La saison prochaine marquera également la première véritable influence d’Adrian Newey sur le développement de la monoplace, depuis son arrivée en provenance de Red Bull.

Après un début de campagne difficile, Alonso a inscrit ses premiers points de la saison lors du Grand Prix d’Espagne, mettant fin à une série de huit courses sans marquer. Malgré cela, Aston Martin poursuit l’introduction de nouveautés sur son AMR25. Selon Alonso, ces évolutions s’inscrivent dans un processus destiné à renforcer la dynamique technique de l’équipe en vue de concevoir une monoplace compétitive sous la future réglementation.

Aston Martin entend capitaliser sur cette période de transition pour justifier ses investissements et les choix stratégiques majeurs effectués en coulisses.

« Je pense que l’accent est mis sur 2026 », a déclaré Alonso aux médias avant le Grand Prix d’Espagne. « Mais pour être confiants et forts en 2026, il faut également créer une dynamique en 2025 et livrer sur la piste des pièces qui rendent la voiture plus rapide en 2025. Et cela donnera, je pense, un peu plus de confiance à l’équipe, de retour à Silverstone, ainsi qu’à nos outils, pour nous assurer que tout ce que nous développons pour 2026 a du sens, car nous allons sur la piste et cela répond aux attentes. Donc, oui, je pense qu’il y a encore un peu de travail à faire pour 2025, mais l’objectif principal et nos espoirs sont pour 2026. Nous comprenons la situation.
Nous savons où nous en sommes en 2025, et tout ce que nous apporterons sur la piste ne sera qu’un changement minime en termes de positions et d’ordre d’arrivée. Je pense que le plus grand pas en avant à cet égard ne pourra se faire qu’en 2026, où tous nos espoirs sont placés. »