Valtteri Bottas : « Ce sera encore une fois très proche avec Red Bull »

Relégués à seulement quelques millièmes de la Red Bull de Max Verstappen ce vendredi à Spa-Francorchamps, les deux pilotes Mercedes s’attendent à un Grand Prix de Belgique très serré et vont devoir faire preuve d’une grande prudence ce soir pour trouver le petit réglage qui leur permettra de trouver l’équilibre parfait ce samedi en qualifications tout en gardant en tête que la pluie est annoncée pour la suite du week-end.

Au terme de cette première journée d’essais, Valtteri Bottas a terminé les EL2 à seulement 41 millièmes de la Red Bull de Max Verstappen, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a terminé à 72 millièmes derrière son rival au championnat du monde.

« Tout s’est plutôt bien passé aujourd’hui comme nous avons pu le voir sur la feuille des temps, mais ce sera encore une fois très proche avec Red Bull, nous examinerons donc les détails ce soir et verrons quels gains marginaux nous pouvons trouver.«  nous explique Valtteri Bottas après cette journée de vendredi.

« Le rythme sur courts et longs relais était plutôt correct. Il est toujours difficile de comparer en détail les séances d’essais, mais au moins les sensations sont bonnes, c’est donc un début de week-end positif. Nous semblons aussi assez rapides dans les lignes droites avec le niveau d’aileron que nous avons, et ce sera important pour moi d’être rapide dans les secteurs un et trois, pour faire les dépassements. »

« Mais s’il pleut, vous voulez plus d’appui. Donc, session par session, nous devons voir à quoi cela va ressembler. Cette décision sera déterminante pour les qualifications. »

De l’autre côté du garage, Lewis Hamilton a admis qu’il n’a pas réussi à trouver l’équilibre parfait avec sa monoplace ce vendredi et qu’il faudra être très prudent pour la suite du week-end, puisqu’il faudra arriver à trouver un compromis entre vitesse dans les lignes droites et suffisamment d’appuis pour être compétitif dans le secteur deux ou bien sur une piste humide en cas de pluie.

« Trouver le bon équilibre ici est un grand défi. En EL1, nous avons essayé une direction, puis nous l’avons changé cet après-midi. Le rythme était assez similaire – vous essayez une option et vous êtes plus rapide dans les premier et troisième secteurs, mais plus lent au milieu. » nous explique le septuple champion du monde.

« Et puis vous essayez l’autre option et c’est le contraire. Donc, trouver le bon équilibre est vraiment délicat. Il est également difficile d’acquérir des connaissances au cours de ces courtes sessions, mais nous y naviguons du mieux que nous pouvons et au moins c’était sec pendant la majeure partie de la séance. Dans l’ensemble, c’était une bonne journée, mais je n’avais pas tout à fait la voiture en main, donc nous avons du travail à faire ce soir pour comprendre cela. »

« La météo va également jouer un grand rôle. S’il pleut, vous voulez évidemment plus d’appui, mais s’il ne pleut pas, vous êtes très lent sur les lignes droites. Nous devons donc être très prudents avec les changements que nous apportons. »

Classement des EL2 à Spa

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Malgré son crash, Verstappen a connu un vendredi positif à Spa

Bien qu’il ait terminé sa journée de vendredi dans les barrières après avoir perdu le contrôle de sa Red Bull au virage 6 lors des EL2, Max Verstappen a décrit son vendredi comme un début de week-end positif, notamment parce que le Néerlandais a signé le meilleur temps du jour.

Après avoir terminé les EL1 à la deuxième place derrière la Mercedes de Valtteri Bottas en matinée, Verstappen s’est octroyé le meilleur temps des EL2  avec seulement 41 millièmes d’avance sur Bottas et 72 millièmes sur l’autre Mercedes pilotée par Lewis Hamilton.

En fin de séance, Max Verstappen a chaussé les pneus Mediums pour débuter un travail sur les longs relais, mais une petite erreur de sa part a envoyé sa monoplace en travers dans le virage 6 à peine quelque minutes après que le pilote Ferrari Charles Leclerc a lui aussi perdu le contrôle de sa monoplace au même endroit et alors qu’il ne restait que quelques minutes avant la fin de la session.

Interrogé après la séance pour connaître la cause de cet accident, Verstappen a répondu : « Je ne sais pas, j’ai juste perdu l’arrière. J’ai un peu trop sur-viré pour corriger et malheureusement j’ai heurté le mur. »

Malgré cet accident, le Néerlandais préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide : « C’était tout de même bien, je pense que tout au long de la journée nous étions assez heureux. Bien-sûr, il y avait quelques petites choses à peaufiner entre les EL1 et EL2, mais dans l’ensemble, nous étions très heureux. Je pense certainement que c’est un début [de week-end] positif. »

« Je n’ai pas eu besoin de modifier les réglages sur les ailerons de ma voiture, car j’étais plutôt heureux de ce que j’avais. Mais bien-sûr, il y a quelques éléments à prendre en considération, comme la météo aussi. »

En parlant de météo justement, les prévisions restent incertaines pour le reste du week-end à Spa. La séance de qualifications pourrait bien se dérouler sur une piste détrempée, tandis que la course programmée dimanche a également de grandes chances d’être disputée sous la pluie.

Classement des EL2 à Spa

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Williams laisse entendre que Latifi sera bientôt confirmé pour 2022

Le PDG de Williams, Jost Capito, a laissé entendre que le Canadien Nicholas Latifi a toutes ses chances de conserver son baquet chez Williams la saison prochaine.

Ce jeudi à Spa, Latifi a déclaré qu’il se sentait prêt à assumer le rôle de leader au sein de son équipe l’an prochain si jamais son coéquipier George Russell quittait l’écurie à la fin de cette saison pour rejoindre Lewis Hamilton chez Mercedes.

Interrogé à son tour ce vendredi lors de la conférence de presse des chefs d’équipe, Capito était assez d’accord sur l’opinion exprimée par son pilote, laissant sous-entendre au passage que la confirmation de Latifi chez Williams pour la saison 2022 était plus que probable.

« Je suis d’accord avec lui. Je pense qu’il n’est peut-être pas encore prêt, mais il s’améliore course après course et je suis sûr qu’à la fin de la saison il sera prêt à le faire [à devenir leader dans l’équipe], en particulier grâce à sa personnalité, il est au bon endroit pour diriger l’équipe. » a déclaré Capito.

Lorsqu’on lui demande clairement si un contrat pour 2022 est en préparation pour retenir le Canadien, Jost Capito a répondu : « Oui, on dirait bien, je dirais. »

« Il travaille bien avec les ingénieurs, il est très motivant. Il est clair dans la direction dans laquelle il veut que la voiture se développe et il est apprécié par l’équipe et est très exigeant. Je pense aussi qu’il a beaucoup appris avec George [Russell], ils ont travaillé ensemble, ils ont passé beaucoup de temps sur et en dehors de la piste, donc c’est une relation fantastique. Donc, je suis sûr qu’à la fin de la saison Nicky sera en mesure de diriger l’équipe. »

Capito a également déclaré qu’il était pressé de savoir si Mercedes allait bien choisir George Russell pour la saison prochaine comme coéquipier de Lewis Hamilton, afin de pouvoir de son côté débuter des éventuelles discussions avec d’autres pilotes pour palier à l’éventuel départ de Russell.

« Pour le moment, nous ne sommes pas trop inquiets de notre situation. Je pense que Toto [Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes] prendra sa décision tôt ou tard – je pense même que ce sera tôt. Mais le baquet de Williams semble être un baquet très attrayant pour tout pilote qui n’a pas de baquet fixe pour l’année prochaine. Et comme la plupart des baquets ne sont pas encore fixés pour l’année prochaine, je pense que nous pouvons nous pencher en arrière et attendre quelle sera la décision [de Mercedes], nous pourrons alors entamer des discussions plus détaillées avec différents pilotes. » conclut Capito.

L’un des principaux prétendants pour le baquet de chez Williams en cas de départ de Russell reste évidemment Valtteri Bottas, qui pourrait alors signer son retour au sein de l’équipe avec laquelle il a débuté sa carrière avant de rejoindre Mercedes en 2017.

GP de Belgique – EL2 : Max Verstappen et Charles Leclerc à la faute

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique en 1,44.472 en pneus Tendres.

Le Néerlandais devance de seulement 41 millièmes la Mercedes de Valtteri Bottas (Tendres) et de 72 millièmes l’autre Mercedes pilotée par Lewis Hamilton (Tendres).

Derrière, Fernando Alonso (+0.481), Pierre Gasly (+0.493), Lance Stroll (+0.708), Esteban Ocon (+0.830), Sebastian Vettel (+0.864), Lando Norris (+0.914) et Sergio Perez (+0.932) complètent le top dix de cette séance dont le classement est bien plus représentatif que celui de la première séance disputée en matinée dans des conditions plus humides.

Leclerc crashe sa Ferrari

Dans les quinze dernières minutes de la séance, le Monégasque Charles Leclerc est allé fracasser sa monoplace dans les barrières de pneus à la sortie du virage numéro 5.

Le pilote Ferrari a perdu l’arrière de sa SF21 à l’accélération en sortie de virage. Leclerc va bien, mais sa monoplace a été endommagée au niveau du train avant, séance terminée pour lui.

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Verstappen lui aussi dans le mur

Quelques minutes après le crash de Leclerc, c’est au tour de Max Verstappen de partir à la faute au même virage. Le Néerlandais a lui aussi perdu l’arrière de sa monoplace, mais par chance, il n’a pas tapé trop fort la barrière de pneus.

La séance prendra donc fin à ce moment-là, puisque la direction de course a décidé de ne pas relancer la session suite à ce crash.

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Une nouvelle caméra embarquée !

Grosse surprise ce vendredi lorsque la FOM (Formula One Management) a dévoilé une toute nouvelle caméra embarquée dans le casque de Fernando Alonso.

Ce type de caméra a déjà été vu en F1 dans le passé, mais il s’agissait uniquement de tests et très peu d’images ont été diffusées (il s’agissait de tests avec Pierre Galsy à Monaco et Romain Grosjean au Canada).

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Perez confirmé chez Red Bull en 2022

Peu avant le début de la séance, l’équipe Red Bull Racing a confirmé à la veille du Grand Prix de Belgique que le Mexicain Sergio Perez serait toujours le coéquipier de Max Verstappen lors de la saison 2022 de F1.

Actuellement (avant le Grand Prix de Belgique), Sergio Perez occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec quatre points de retard sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

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Tableau des temps en élaboration…

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Revivez la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique 2021

Pour cette douzième manche de l’année, la Formule 1 débarque à Spa-Francorchamps pour y disputer le Grand Prix de Belgique.

Ce vendredi 27 août, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.

Les EL1 sont programmés à 11h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 15h00 (heure de Paris). ces deux séances seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et la course).

Les EL2 en direct à Spa-Francorchamps


Officiel : Sergio Perez confirmé chez Red Bull en 2022

Sans grande surprise, l’équipe Red Bull Racing a confirmé à la veille du Grand Prix de Belgique que le Mexicain Sergio Perez serait toujours le coéquipier de Max Verstappen lors de la saison 2022 de F1.

Après avoir terminé quatre fois parmi les cinq premiers au cours des cinq premières courses, Sergio Perez n’a pas tardé à démontrer son expérience et sa régularité en marquant des points réguliers avant de remporter sa première victoire pour l’équipe lors de sa sixième course au Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Perez a joué et continue de jouer un rôle clé dans la bataille serrée du championnat des constructeurs 2021 et c’est donc en toute logique que l’équipe Red Bull Racing a décidé de faire de nouveau confiance au Mexicain pour 2022.

« Je suis vraiment heureux de continuer avec une grande équipe comme Red Bull dans la nouvelle ère de la Formule 1 et c’est une grande opportunité pour moi. » a déclaré Perez.

« Tout le monde repart de zéro l’année prochaine avec le nouveau règlement, donc mon seul objectif est d’aller jusqu’au sommet avec Red Bull. Il faut toujours du temps pour maîtriser tout lorsque vous rejoignez une nouvelle équipe, mais les choses ont bien fonctionné cette saison et j’aime vraiment faire partie de la famille Red Bull. »

« Nous avons travaillé dur pour obtenir des résultats, c’est donc formidable de voir l’équipe avoir confiance en moi pour l’avenir. Nous avons tellement plus à accomplir ensemble et nous avons encore un grand défi à relever cette saison, alors j’espère vraiment que nous pourrons terminer l’année en beauté et poursuivre sur cette lancée en 2022. »

« Je tiens à remercier tous mes supporters à travers le monde et surtout ceux du Mexique. De mes sponsors à mes fans, ils sont tellement enthousiastes depuis que j’ai rejoint Red Bull, j’espère donc vraiment que nous pourrons les récompenser en atteignant le sommet et en remportant le titre. »

Actuellement (avant le Grand Prix de Belgique), Sergio Perez occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec quatre points de retard sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

GP de Belgique – EL1 : Bottas devant Verstappen et Pierre Gasly

C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique en 1,45.199 en Tendres.

Le Finlandais devance d’un peu plus d’un dixième la Red Bull de Max Verstappen (Tendres) et de cinq dixièmes l’AlphaTauri pilotée par le Français Pierre Gasly (Tendres).

Derrière, Charles Leclerc (+0.619), Carlos Sainz (+0.736), Sergio Perez (0+0.928), Sebastian Vettel (+0.978), Lando Norris (+1.137), Esteban Ocon (+1.298) et Fernando Alonso (+1.413) complètent le top dix de cette séance.

Le classement final de cette première séance d’essais du week-end n’est pas représentatif en raison de l’arrivée de la pluie à la fin de la session et qui a eu pour conséquence de ralentir plusieurs pilotes qui n’avaient pas encore signé un temps avec les pneus Tendres.

Une piste humide en début de séance

Les pilotes sont sortis en piste avec des pneus Intermédiaires chaussés sur leur monoplace en début de séance. Une averse tombée juste avant le début des EL1 a légèrement humidifié la piste par endroit, mais rapidement, les pilotes ont chaussé les pneus slicks avec le retour du soleil.

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Raikkonen tape le mur à l’entrée des stands

Le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen a commis une petite erreur à l’entrée de la voie des stands en allant toucher le mur de béton situé sur sa gauche.

La biellette de direction côté gauche sur sa monoplace a été endommagée, ainsi que l’aileron avant. Les mécaniciens de l’équipe ont immédiatement remplacé ces pièces pour permettre au Finlandais de reprendre la piste.

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Stroll et Bottas pénalisés

Pour rappel, Lance Stroll et Valtteri Bottas ont tous les deux été pénalisés sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2021 après avoir percuté d’autres monoplaces lors de la dernière course disputée en Hongrie.

Après la séance de qualifications programmée ce samedi à Spa, les deux hommes devront donc reculer de cinq positions sur la grille de départ.

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Le retour de la pluie en fin de séance

Dans les cinq dernières minutes de la séance, la pluie a fait son retour au dessus du tracé de Spa-Francorchamps. Quelques gouttes sont tombées au niveau des virages 2, 5 et 7 du circuit belge, ce qui a eu pour conséquence de faire ralentir sensiblement les pilotes dans ce secteur très glissant.

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Tableau des temps

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Pour ses débuts chez McLaren, « Tout n’a pas été rose » admet Daniel Ricciardo

Daniel Ricciardo – qui a remporté le Grand Prix de Belgique en 2014 avec Red Bull – entame son 200° week-end de Grand Prix avec un esprit ouvert après un début de saison plutôt compliqué pour lui chez McLaren.

Neuvième au championnat du monde des pilotes avant le Grand Prix de Belgique avec « seulement » 50 points inscrits en onze courses, Daniel Ricciardo a rencontré des difficultés pour adapter son style de pilotage à la McLaren équipée d’un moteur Mercedes cette saison.

Bien qu’il admet être déçu de ses performances jusqu’à présent, l’Australien souhaite tout de même prendre les courses une à une cette année pour ce qui est une saison de transition pour lui après avoir passé deux années chez Renault entre 2019 et 2020.

« Tout n’a pas été rose. » a admis Daniel Ricciardo ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Belgique.

« Les résultats n’ont pas été ce que j’aurais souhaité. Ce week-end, je ne regarde pas vraiment vers l’avenir, savoir quel résultat nous allons obtenir, est-ce que nous allons être sur le podium, ceci ou cela…Je pense que je vais arriver à chaque course juste excité. »

« Spa est une piste géniale, c’est l’une des rares pistes qui soit géniale le samedi et le dimanche. C’est une vraie piste de course sur laquelle on peut dépasser. Si vous avez une bonne voiture, vous pouvez vraiment faire une bonne course. »

« Donc, je suis juste excité et j’espère pouvoir faire une bonne course et obtenir un bon résultat. Mais je vais juste prendre chaque jour comme il vient et apprécier le fait d’être sur l’un des circuits les plus cools. »

Pour tenter d’aider au mieux son pilote lors de la deuxième partie de saison, l’équipe McLaren devrait mettre à disposition de Daniel Ricciardo un nouveau châssis. Il s’agira d’un échange avec celui de son coéquipier Lando Norris, mais on ne sait pas encore durant quel week-end cet échange aura lieu.

Revivez la première séance d’essais libres du GP de Belgique 2021

Pour cette douzième manche de l’année, la Formule 1 débarque à Spa-Francorchamps pour y disputer le Grand Prix de Belgique.

Ce vendredi 27 août, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.

Les EL1 sont programmés à 11h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 15h00 (heure de Paris). ces deux séances seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et la course).

Les EL1 en direct à Spa-Francorchamps


GP de Belgique : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Les pilotes de F1 seront en piste ce vendredi 27 août pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique 2021, douzième manche de la saison de Formule 1.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 11h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] aura lieu à 15h00 (heure de Paris).

Ce samedi 28 août, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique [EL3] à 12h00 (heure de Paris) avant de participer à la séance de qualifications programmée à 15h00 (heure de Paris).

Enfin, ce dimanche 29 août, le départ du Grand Prix de Belgique 2021 sera donné à 15h00 (heure de Paris).

Nous vous rappelons que vous pourrez suivre toutes les séances d’essais [EL1, EL2, EL3 et qualifications], ainsi que la course en direct sur F1only.fr.

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, cliquez ici pour accéder au live.

Pour suivre la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, cliquez ici pour accéder au live.

Horaires GP de Belgique

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Latifi prêt à assumer le rôle de leader chez Williams si Russell rejoint Mercedes

Si jamais George Russell – pressenti pour rejoindre l’équipe Mercedes en 2022 – devait partir à la fin de cette saison, le Canadien Nicholas Latifi se dit prêt à assumer le rôle de chef d’équipe chez Williams.

L’équipe Williams n’a pas encore confirmé son duo de pilotes pour la saison prochaine, et il faudra très probablement attendre l’annonce de Mercedes avant de connaître les noms des deux pilotes Williams en 2022, bien que Latifi soit quasiment certain de rester à Grove.

« Oui à 100%. Si George partait et que je restais, je me sentirais certainement prêt. » a répondu Latifi ce jeudi à Spa à la veille du Grand Prix de Belgique.

« Après les deux années d’expérience, ce n’est peut-être aussi idéal que vous le voudriez, mais le fait d’avoir cette continuité au sein de l’équipe, savoir comment les gars et les filles travaillent sur la piste, je me sentirais à l’aise dans ce rôle. »

Mais pour l’instant, l’avenir de Latifi chez Williams n’a pas encore été gravé dans le marbre et lorsqu’on lui demande si sa septième position au Grand Prix de Hongrie l’aiderait à conserver son baquet l’année prochaine, le Canadien a répondu : « Je pense vraiment que le résultat de Budapest ne nuira pas à mon cas, mais ce n’est pas vraiment à moi de décider. »

« Je pense que l’équipe sait ce que je suis capable de fournir et on pourrait dire, sans doute, parce que nous ne sommes pas dans ces positions pour capitaliser sur beaucoup de choses, que Budapest était une situation unique. J’ai montré que j’étais capable de capitaliser lorsque l’opportunité s’est présentée, ce qui est très important en Formule 1… »

« Ce n’est encore qu’une course, il me reste encore beaucoup de courses de mon côté pour continuer à montrer à l’équipe pourquoi je veux rester avec cette équipe. » a-t-il conclu.

Coup dur pour Verstappen qui a atteint son quota moteur

Les deux pilotes Red Bull, Max Verstappen et Sergio Perez, subiront très probablement une pénalité de grille à un moment donné durant la deuxième moitié de saison après avoir reçu une troisième unité de puissance neuve à l’arrière de leur monoplace.

Honda a confirmé que le moteur qui était monté à l’arrière de la monoplace de Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne lorsque le Néerlandais s’est crashé ne pouvait pas être réparé et a donc monté un moteur neuf sur sa Red Bull, le troisième et dernier moteur autorisé avant d’écoper d’une pénalité comme le stipule la règlementation.

Le coéquipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Perez, est dans la même situation que le Néerlandais et les deux hommes devraient donc écoper d’une pénalité tôt ou tard avant la fin de la saison car il semble impossible qu’ils puissent disputer encore douze courses sans monter une quatrième unité de puissance.

« Nous avons perdu une unité motrice pour chaque pilote de l’équipe Red Bull Racing et il semble que nous aurons actuellement environ 22-23 courses, nous devons donc penser notre stratégie PU en conséquence. » a déclaré Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda, ce jeudi à Spa.

La situation signifie que Verstappen et Perez n’ont effectivement qu’un seul moteur pour faire la moitié de la saison, lorsque chaque groupe motopropulseur est conçu pour pouvoir supporter un kilométrage équivalent à environ un tiers du championnat.

C’est donc un coup dur pour Max Verstappen qui se bat actuellement contre Lewis Hamilton au championnat du monde. Avant le Grand Prix de Belgique, Verstappen accuse un retard de huit points sur son rival de chez Mercedes.

Comme prévu, Ferrari n’aura pas de moteur évolué à Spa

Charles Leclerc a confirmé que la mise à jour moteur que Ferrari a prévu d’introduire avant la fin de la saison ne sera pas disponible ce week-end au Grand Prix de Belgique, mais un peu plus tard comme prévu initialement.

Il y a quelques semaines, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé qu’une ultime mise à jour moteur planifiée déjà depuis le début de la saison 2021 serait introduite très probablement à partir du Grand Prix d’Italie à Monza, mais des rumeurs ont suggéré cette semaine que cette MAJ serait disponible dès ce week-end à Spa-Francorchamps.

Interrogé sur ce sujet ce jeudi en conférence de presse, Charles Leclerc a insisté sur le fait qu’aucune mise à jour moteur n’était prévue pour ce week-end pour la douzième manche de la saison, alors que le coéquipier de Carlos Sainz a tout de même reçu un moteur neuf (ancienne spec) après que celui monté sur sa monoplace à Budapest a subi de gros dégâts lorsque l’Aston Martin de Lance Stroll l’a percuté au premier virage.

« Le moteur mis à jour arrivera plus tard cette année, nous ne savons pas encore quand, mais cela devrait être une étape positive. » a déclaré le Monégasque qui a ajouté qu’il s’agirait d’une évolution concernant la partie hybride.

« Ce ne sera pas une révolution, mais je pense qu’il s’agira d’une étape importante. Donc, j’espère que nous pourrons en profiter une fois qu’il sera dans la voiture. »

Concernant le moteur neuf monté sur sa voiture : « Ce sera l’unité de puissance habituelle. Ce ne sera pas le moteur mis à jour, ce sera juste un nouveau et de même spécification que la Hongrie. »

Ce week-end au Grand Prix de Belgique, Ferrari s’attend pourtant à être un difficulté sur un tracé typé moteur, comme l’expliquait Mattia Binotto il y a quelques jours : « En Belgique, après la pause, ce sera difficile. »

« Nous payons 60% du retard sur les meilleurs à cause du moteur et à Spa la puissance compte. Il y aura une évolution du groupe motopropulseur, mais pas avant Monza. Le règlement a permis d’homologuer un nouveau moteur au début de la saison, alors que nous n’avons changé que quelques pièces. Par conséquent, nous pouvons introduire des changements qui nous aideront de manière significative et serviront de préfiguration de l’unité de puissance 2022. »

Choix stratégique donc pour Ferrari, qui préfère attendre sa course à domicile pour introduire son ultime évolution moteur quitte à être en difficulté ce week-end à Spa-Francorchamps. A moins que l’écurie italienne ne mise tout sur la météo qui s’annonce très dégradée pour tout le week-end.

Norris veut rebondir à Spa après son abandon en Hongrie

Lando Norris a à cœur de marquer de gros points ce week-end en Belgique après avoir été éliminé dès le premier tour de course en Hongrie lorsque Valtteri Bottas a percuté l’arrière de sa McLaren au freinage du premier virage.

Malgré son abandon en Hongrie, Norris occupe toujours la troisième place au championnat du monde avant le Grand Prix de Belgique, le Britannique cherchera donc à marquer de gros points ce week-end pour creuser un peu plus l’écart avec ses poursuivants.

« Après une première moitié de saison presque parfaite, cela s’est terminé comme ça. Je n’ai rien pu faire. » a déclaré Norris ce jeudi à Spa.

« J’ai bien fait mon travail, j’ai eu de bonnes qualifications, un bon départ, mais ça ne s’est pas terminé comme nous le voulions. Nous allons réessayer ce week-end. »

« Nous avons eu une très bonne première moitié de saison et nous sommes capables de marquer de bons points de temps en temps en capitalisant sur les erreurs des Red Bull et des Mercedes devant nous. » a ajouté Norris, dont l’équipe McLaren est à égalité de points avec Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

« Mais il y a beaucoup de voitures très rapides derrière aussi, la Ferrari étant l’une d’entre-elles et l’AlphaTauri et aussi l’Alpine [Renault en 2020, ndlr] étaient très rapides ici l’année dernière. »

« Nous allons bien voir ce week-end, mais la météo pourrait jouer un grand rôle. J’espère un peu de pluie, ce sera excitant. »

Verstappen ne pense pas que l’expérience donnera l’avantage à Hamilton

Max Verstappen – qui s’apprête à disputer le Grand Prix de Belgique en ayant huit points de retard sur Lewis Hamilton au championnat du monde – ne pense pas que l’expérience du septuple champion du monde jouera un grand rôle dans la deuxième partie de saison.

Depuis le début de l’année, le titre pilotes se joue entre Lewis Hamilton et Max Verstappen et les deux hommes nous ont déjà offert de belles batailles en piste, dont la plus spectaculaire s’est terminée dans les barrières de sécurité pour le pilote Red Bull à Silverstone.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que l’expérience d’un septuple champion du monde de F1 fera la différence lors de la deuxième partie de saison, Verstappen a répondu : « Personnellement, je ne pense pas. Le seul avantage que vous pouvez vraiment avoir, je pense que c’est juste si vous avez une voiture plus rapide. »

« Dans ce sport, c’est tellement dominant quand on a une bonne voiture. Il y a tellement de pilotes dans ce sport qui n’ont pas la possibilité de se battre aux avant-postes. » a déclaré Verstappen ce jeudi à Spa.

« Donc si vous avez sept titres ou un ou zéro, à la fin de la journée quand vous avez passé quelques années en F1, surtout plus vers l’avant, comme les cinq premiers, vous savez que vous devez essayer de finir chaque course. »

« Vous devez essayer de marquer le plus de points disponibles chaque week-end et je pense que nous tous, nous essayons toujours de faire de notre mieux et de courir de la meilleure façon possible. Donc je ne vois pas vraiment cela comme un avantage. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir battre Mercedes ce week-end sur un tracé plus favorable aux caractéristiques de la W12, le Néerlandais a répondu : « C’est sûr qu’ils seront très rapides ici. »

« Traditionnellement, cette piste n’a pas été la meilleure pour nous, à cause des longues lignes droites. Je sais que nous avons certainement un peu réduit l’écart en termes de vitesse de pointe, mais nous n’y sommes toujours pas. Mais je pense que par rapport à l’année dernière, notre voiture est bien meilleure, notre vitesse de pointe est meilleure. »

« Mais à quel point ça va être suffisant contre eux? C’est difficile à dire. Quoi qu’il en soit, le temps n’est pas au beau fixe pour tout le week-end ; ça va être un peu pluvieux. Je pense pluvieux puis un peu sec. Donc, nous devons attendre et voir comment nous allons faire. »

Verstappen n’a jamais terminé mieux que troisième au Grand Prix de Belgique et la dernière victoire de Red Bull ici fut avec Daniel Ricciardo en 2014.

Malgré cette statistique et le fait que Red Bull n’a marqué que cinq points lors des deux dernières courses, Verstappen assure que le moral est au beau fixe au sein de l’équipe.

« Je pense que nous sommes très positifs. Nous avons eu beaucoup de bonnes courses – seules les deux dernières ne se sont pas déroulées dans notre sens, un peu hors de notre contrôle. » a déclaré le Néerlandais.

« Oui, je suis très positif, l’équipe a hâte de recommencer et il reste bien sûr encore beaucoup de courses à disputer. Alors, voyons comment ça se passe. »

Disqualifié en Hongrie, Vettel garde une certaine amertume

Disqualifié des résultats du Grand Prix de Hongrie pour une irrégularité avec le carburant, Sebastian Vettel a admis qu’il s’agissait pour lui d’une décision amer après avoir terminé deuxième à Budapest.

Bien que son équipe a décidé de faire appel de la décision de la FIA dans un premier temps, l’équipe Aston Martin a ensuite décidé de jeter l’éponge dans cette affaire et le quadruple champion du monde a donc bien été disqualifié du GP de Hongrie, perdant au passage les 18 points qu’il avait marqué.

« C’est très amer, parce que je pense tout d’abord que nous n’avions pris aucun avantage. » a expliqué Vettel ce jeudi à Spa-Francorchamps en conférence de presse du Grand Prix de Belgique.

« Deuxièmement, il n’y avait aucune intention de notre part, ou aucun moyen que nous puissions réellement expliquer pourquoi il y avait si peu de carburant dans la voiture. Quelque chose s’est passé au cours de la course, je ne sais pas, une fuite, ou une chose du genre, et le carburant n’était tout simplement plus là. »

« Je pense que c’était dans le dernier tour, nous avons découvert que quelque chose n’allait pas et nous avons été surpris de voir qu’il n’y avait pas assez de carburant dans la voiture. C’est très amer, mais ce sont les règles. Nous devons accepter et continuer. »

« C’était une grosse journée et aussi de gros points pour nous, mais il nous reste évidemment encore beaucoup de courses et nous allons essayer de gagner des points ici [en Belgique]. »

Lorsqu’on lui a demandé si c’était la première fois qu’il vivait une telle situation dans sa carrière, l’Allemand a répondu : « Probablement oui. Je ne me souviens pas… »

« Je veux dire, pour moi, j’étais sur le podium, il y avait tout le battage médiatique de la course, mais juste après, tu n’as plus le droit de prendre ta récompense, comme le trophée, les points. Je pense que c’était une grosse deception, même si sur le moment j’étais là et j’ai eu de belles émotions et c’était une belle journée. »

« En regardant en arrière, vous gardez les bons souvenirs, mais il reste un peu d’amertume en sachant que vous avez été disqualifié. »

La perte des 18 points inscrits par Vettel en Hongrie a nui aux chances de l’équipe Aston Martin de terminer cinquième au championnat du monde des constructeurs, l’écurie britannique ayant désormais 20 points de retard sur AlphaTauri. Mais Sebastian Vettel espère que lui et son coéquipier Lance Stroll auront plus de chance de marquer de gros points lors des douze prochaines courses de la saison.

« Évidemment c’est un gros coup, parce que nous avons désormais 20 points de retard sur les gars de devant. Mais nous verrons, on ne sait jamais quand la prochaine opportunité se présentera et nous devrons être là pour la saisir. »

« Je pense qu’il reste beaucoup de courses encore cette année, on ne sait pas combien [à cause de la crise sanitaire], mais je pense qu’il y en aura beaucoup. Nous aurons donc nos chances et j’espère que nous pourrons en profiter. »

Alonso n’a pas eu besoin de réfléchir pour signer avec Alpine pour 2022

Sans grande surprise, l’équipe Alpine a annoncé ce jeudi à la veille du Grand Prix de Belgique la prolongation de contrat pour une année supplémentaire de Fernando Alonso, qui roulera donc aux côtés d’Esteban Ocon jusqu’à la fin de la saison 2022.

Lorsqu’on demande au double champion du monde s’il a hésité avant de signer un nouveau contrat avec l’équipe du constructeur français, le pilote Alpine a expliqué que tout était prévu dans sa tête depuis bien longtemps et qu’il ne lui a fallu qu’une minute pour réfléchir.

« Dans ma tête tout était déjà prévu pour 2022, avec le nouveau règlement, et c’est probablement la raison pour laquelle je suis revenu dans ce sport. » a répondu Alonso ce jeudi à Spa.

« Donc, cela ne faisait aucun doute. Le contrat était un plus un [jusqu’à la fin 2021 plus une option pour 2022], donc à un moment donné, nous avons dû nous mettre d’accord pour 2022. Je suis très content de l’équipe, je suis très content de mon retour, et j’attends avec impatience l’année prochaine. »

« Apparemment, l’équipe est également satisfaite de mon travail, cela nous a donc demandé une minute pour prendre la décision. »

Étant donné que son contrat n’était pas figé pour la saison prochaine, il a été demandé à Alonso s’il avait eu des discussions avec d’autres équipes pour 2022, mais l’Espagnol a répondu : « Non, uniquement avec Alpine. »

Enfin, lorsqu’il lui a demandé s’il avait abandonné son objectif d’obtenir la triple couronne (Le Mans, Monaco et l’Indy 500), Alonso a répondu : « Pour le moment, mon objectif principal est la F1. »

« Mon dévouement total est au projet F1, en particulier avec les nouvelles règles et tout le travail que nous devons faire pour l’année prochaine. A l’avenir, je verrai. »

« Pour le moment, je profite de ce retour et je pense que je performe à un niveau dont je suis satisfait depuis Bakou, puis à Silverstone et bien-sûr la Hongrie. j’espère juste montrer et prouver un peu plus de choses lors de la seconde moitié de saison et l’année prochaine. »

« Donc, l’avenir, je verrai si c’est toujours liè à la F1 ou ailleurs. C’est certain, tous les défis que j’ai tenté en dehors de la Formule 1 n’ont pas été complétés. L’indy sera donc toujours sur la liste des souhaits. Pour le moment, je me consacre entièrement à la F1. »

Hamilton prédit un combat encore plus difficile avec Verstappen

Lewis Hamilton entame la douzième manche de l’année à Spa-Francorchamps en tant que leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur le pilote Red Bull Max Verstappen.

Relégué à la deuxième place du championnat durant une courte période, Hamilton doit faire face à un Max Verstappen extrêmement compétitif cette année et certaines des batailles entre les deux hommes ont déjà été controversées depuis le début de l’année, notamment à Silverstone où Hamilton a été jugé coupable d’avoir envoyé son rival dans les barrières avant la fin du premier tour.

Lorsqu’on a demandé à Hamilton s’il s’attendait à une deuxième partie de saison tout aussi disputée et s’il serait plus méfiant désormais en piste, le septuple champion du monde a répondu sans hésiter : « Je n’ai pas l’impression d’être plus méfiant qu’au début de l’année. »

« Nous savions évidemment à quel point Red Bull serait fort en début d’année. » a expliqué Hamilton ce jeudi à Spa.

« Bien-sûr, au fur et à mesure que nous avançons dans la saison, ils sont devenus de plus en plus forts et cela a été de plus en plus difficile pour nous au fur et à mesure que nous avancions. Nous avons eu une période un peu difficile, mais nous avons réussi à fonctionner de nouveau comme nous le faisions dans le passé. »

« Mais ça va être serré, ça va être difficile cette deuxième moitié de saison. » insiste le pilote Mercedes.

« La première partie de saison a certainement été l’une des plus difficiles et je m’attends à ce que ce soit à peu-près la même chose lors de la seconde partie de l’année, sinon plus difficile. »

Ce n’est pas la première fois que Lewis Hamilton se bat pour le titre en F1, mais lorsqu’on lui a demandé quelle était la différence entre se battre contre un coéquipier pour le championnat – comme il l’a fait récemment en 2016 avec Nico Rosberg – et se battre contre un pilote d’une autre équipe, le Britannique a répondu : « C’est exactement la même chose. Pour être honnête, que vous combattiez votre coéquipier ou une autre équipe, vous cherchez toujours à creuser l’écart. »

« Mais c’est un voyage différent tout de même quand c’est en interne, le voyage que vous faites contre un petit groupe de personnes au sein de votre propre équipe, par opposition à une équipe entière qui combat une autre équipe. C’est une bien meilleure dynamique, un voyage bien plus agréable. »

Russell et Bottas muets au sujet de leur avenir chez Mercedes

Bien que le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré il y a quelques semaines qu’une décision concernant le futur coéquipier de Lewis Hamilton en 2022 serait prise dans le courant de l’été, aucune annonce n’a encore été faite du côté du constructeur allemand.

Le second baquet chez Mercedes se joue entre Valtteri Bottas d’un côté et George Russell de l’autre, mais ni le Finlandais ni le Britannique n’ont souhaité divulguer la moindre information à ce sujet ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Belgique.

« Il n’y a pas encore de nouvelle à partager. » a déclaré Valtteri Bottas aux médias lorsqu’on lui a demandé si une décision avait été prise concernant son avenir.

« Peut-être que je sais quelque chose, peut-être que je ne sais rien, mais comme je l’ai dit, il n’y a pas de nouvelle à partager. »

George Russell, présent aux côtés de Bottas en conférence de presse ce jeudi, n’a pas été beaucoup plus bavard que son collègue finlandais : « Aucune nouvelle à partager à ce stade. » a insisté le pilote Williams.

« Il y a évidemment eu des discussions pendant les vacances d’été, mais il n’y a rien à annoncer d’une manière ou d’une autre ce week-end, et probablement pas le week-end prochain non plus pour être honnête, ce qui, je pense, n’est pas un problème. Il vaut mieux faire les choses correctement, plutôt que rapidement. »

« Je pense que nous sommes tous les deux chanceux d’être pris en charge par Mercedes et nous leur faisons tous les deux confiance pour s’occuper de notre avenir, d’une manière ou d’une autre. » souligne Russell.

« De mon côté, pour ma part, il n’y a pas de vrais problèmes, que ce soit demain ou après Abou Dhabi [la dernière course de la saison]. Je suppose qu’il faut juste faire confiance aux personnes qui veillent sur vous. »

Valtteri Bottas pour sa part est habitué à ce que son contrat soit renouvelé pour une seule année à chaque fois depuis qu’il a rejoint Mercedes en 2017 à la suite de l’annonce surprise du départ à la retraite de Nico Rosberg.

« De mon côté, ce n’est pas problématique, ce n’est pas nouveau pour moi et la situation dans l’ensemble me va complétement. Je garde la tête baissée et reste concentré pour le week-end et je suis presque sûr que les trois prochaines semaines vont passer très vite avec la triplette de courses [Belgique, Pays-Bas et Italie] et nous avons une bataille entre nos mains en tant qu’équipe et c’est l’objectif principal. Mais les choses finiront par s’arranger. »

Pour rappel, ce week-end à Spa Valtteri Bottas devra reculer de cinq positions sur la grille de départ après avoir été jugé coupable d’un carambolage au premier tour du Grand Prix de Hongrie avant la pause estivale.

Mick Schumacher dit que le documentaire sur son père sera « émouvant » pour les fans

Mick Schumacher, le fils du septuple champion du monde de F1, a exhorté les fans à regarder le prochain documentaire intitulé « Schumacher » produit et diffusé par Netflix et qui sera disponible dès le 15 septembre sur la plateforme de streaming.

S’exprimant ce jeudi à Spa avant sa première sortie en piste au volant d’une F1 presque 30 ans jour pour jour après que son père Michael a fait ses débuts en Formule 1 sur la même piste au volant d’une Jordan 191, Schumacher Jr a été interrogé sur le documentaire approuvé par la famille Schumacher et dont il est l’un des principaux protagonistes avec sa sœur et sa maman Corinna.

« Évidemment, je pense que ce sera un documentaire très émouvant pour beaucoup de fans.Netflix a ramené beaucoup de gens dans ce sport [avec la série Drive To Survive], mais pour beaucoup de gens, quand ils grandissaient, ils regardaient mon père, donc ce sera très émouvant de le voir. » a déclaré Mick Schumacher.

« La meilleure chose que je puisse dire c’est que tout le monde y jette un coup d’œil, qu’ils regardent et vivent par eux-mêmes, parce que je ne veux pas vraiment tout gâcher [en parlant trop]. »

Entièrement soutenu par la famille de Michael Schumacher, « Schumacher » présente de rares interviews et des images d’archives non divulguées auparavant et dresse un portrait très sensible mais critique du septuple champion du monde. Le documentaire explore les multiples facettes qui ont fait et définissent cet athlète complexe et l’accompagne dans son ascension fulgurante dans ce sport difficile et dangereux qu’est la Formule 1, et qui est suivi par des millions de personnes dans le monde.