Ocon veut être « au sommet de son art » cette saison avec Alpine

Le Français Esteban Ocon se dit « extrêmement impatient » d’en découdre en piste au volant de son Alpine A524 fraîchement dévoilée par l’écurie du constructeur français ce mercredi depuis sa base d’Enstone au Royaume-Uni.

Esteban Ocon entame sa cinquième saison au sein de l’écurie Alpine (anciennement Renault) et compte bien être « au sommet de son art » lors de chaque séance de roulage cette année afin de saisir chaque opportunité et n’avoir absolument aucun regret à la fin de la saison 2024 : « Je suis extrêmement impatient que la saison commence. Il me tarde de remonter dans la voiture et de retrouver le volant. » a déclaré Esteban Ocon.

« Cette période de l’année est passionnante, car c’est là où nous découvrons le fruit du labeur de l’équipe. J’ai vu des dessins, j’ai été au simulateur, mais je n’ai pas encore observé ni essayé le résultat final et complet. »

« Cela attendra le shakedown, mais c’est un moment agréable pour l’écurie puisque c’est l’aboutissement de milliers d’heures de travail acharné. En tant que pilote, vous avez toujours la chair de poule lorsque vous montez pour la première fois dans une nouvelle monoplace et relâchez le limiteur de vitesse à la sortie de la voie de stands. Cet instant approche avec l’A524 et j’ai vraiment hâte d’y être. »

Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs personnels pour cette nouvelle campagne, Esteban Ocon répond : « Avec vingt-quatre courses, l’année 2024 sera longue pour tout le monde en Formule 1. »

« Mon but est d’être au sommet de mon art à chaque séance dans la voiture. Je veux savourer cette saison pour n’avoir aucun regret à la fin. Nous devons extraire le potentiel maximal du matériel à notre disposition dès que nous sommes en piste. »

« C’est ce que je souhaite faire. Je suis un pilote expérimenté et je pense que tout est en place pour y arriver. Nos efforts collectifs comptent jour après jour, que ce soit sur les circuits ou aux usines dans le cadre de notre préparation. Je suis clairement prêt à relever le défi. »

« C’est ma cinquième saison en tant que pilote de course à plein temps au sein de l’écurie, et bien plus avec celles de ma carrière en formules de promotion ! Il y a une excellente confiance mutuelle entre l’équipe et moi et je suis bien intégré depuis longtemps maintenant. »

« Cette continuité est ce que nous recherchions et c’est formidable de poursuivre le travail, d’avoir nos automatismes et de valoriser les relations construites entre nous. Tout cela ne nous rendra que plus forts dans les bons moments et, probablement plus important encore, dans les mauvais. »

« J’ai hâte de prolonger cette connexion et de viser de belles choses ensemble cette année. Bien sûr, des moments comme notre podium l’an dernier à Monaco sont une superbe récompense pour tous les membres de l’écurie et l’objectif sera naturellement de signer plus de performances de ce calibre. »

En 2023, Esteban Ocon a terminé à la douzième place au championnat du monde des pilotes et a décroché un podium à Monaco comme meilleur résultat. 

Alpine a développé une F1 2024 complétement nouvelle

Matt Harman, le directeur technique d’Alpine F1, a insisté sur le fait que l’A524 de la saison 2024 dévoilée ce mercredi lors d’un événement organisé à Enstone est « totalement nouvelle » par rapport à la monoplace de la saison précédente.

En 2023, Alpine n’a pas réussi à faire mieux qu’une sixième place au championnat du monde des constructeurs, notamment à cause de nombreux abandons au cours de l’année et d’une monoplace à la fenêtre d’exploitation bien trop étroite pour être efficace sur toutes les pistes du calendrier. 

En 2024, la situation devrait être nettement différente puisque les ingénieurs d’Alpine ont complétement repensé l’A524 qui est une toute nouvelle monoplace et n’a plus rien en commun avec l’A523 de la saison passée. « Nous avons maximisé le potentiel de l’A523, donc l’A524 est complètement nouvelle de l’avant à l’arrière. » nous confie Matt Harman, directeur technique d’Alpine.

« Nous avons analysé rigoureusement les concepts aérodynamiques clés vers lesquels nous souhaitions évoluer pour explorer davantage de libertés aérodynamiques et exploiter pleinement ces concepts sur cette voiture. »

« Nous avons constaté que l’A523 fonctionnait dans une fenêtre très étroite, une faiblesse nous limitant sur son exploitation. Elle avait des caractéristiques très spécifiques dans les domaines où elle brillait et ceux où ce n’était pas le cas. Nous voulions élargir cette fenêtre autant que possible avec l’A524 pour nous donner de meilleures chances d’en extraire tout le potentiel. »

« Nous avons complètement redessiné le châssis, nous avons un nouveau système de suspension arrière, nous avons optimisé la suspension avant et nous avons intégré un nouveau système de rejet de chaleur pour pouvoir être plus efficients sur chaque course. »

« De plus, nous avons réalisé un gros travail sur notre système de freinage, notamment sur la gestion thermique des freins comme il y a de la performance à prendre sur la transmission de chaleur. »

« Bien entendu, le plancher constitue un facteur important de différenciation des performances pour ces voitures et nous avons opté pour une approche agressive de développement pour couvrir plusieurs concepts différents et véritablement nous exprimer à cet égard. »

« Nous avons également modifié l’aileron avant et le nez pour gérer le flux d’air à l’avant de la monoplace. En appliquant ces changements, nous nous offrons une bien plus grande marge de manœuvre pour améliorer les performances au cours des deux prochaines années, même s’il y a eu des compromis pour atteindre certains objectifs poussés à l’extrême de notre côté. Nous devons continuer à tout donner dans ce développement dynamique, et ce dans tous les domaines de l’équipe. »

Matt Harman a expliqué que le concept 2024 a commencé à être étudié dès la fin de la saison 2022, l’équipe ayant testé différents éléments sur la piste au cours de la saison 2023.

« Ce projet a débuté dès la fin de la saison 2022. Nous avons commencé à faire des expérimentations sur la voiture lors de certaines courses en 2023. » a ajouté Harman.

« Cela nous a permis de mettre en évidence les aspects où nous cherchons à améliorer l’aérodynamisme et la dynamique du véhicule. Plus récemment, nous avons réalisé un premier démarrage très fluide en janvier avec un bel effort collectif entre Viry et Enstone. »

« Cette collaboration s’est poursuivie pour préparer Bahreïn aux bancs d’essais virtuels et s’assurer de l’opérationnalité de tous les systèmes. »

« Notre but est d’être prêts pour les essais de Bahreïn en février. Nous pourrons ainsi nous concentrer sur le travail autour des réglages plutôt que sur la validation des systèmes. Nous sommes bien placés pour atteindre ces objectifs importants grâce à l’excellent travail accompli entre nos deux usines. »

Une approche agressive

Alpine a adopté pour cette A524 une approche très agressive en termes de développement avec certains éléments poussés jusqu’à leurs limites, voire au delà.

« L’approche de l’A524 a été délibérément agressive, dans le sens où nous créons un champ plus large pour y apporter plus de performances. » a ajouté Matt Harman.

« Nous nous sommes vraiment concentrés sur l’apprentissage et les leçons à en tirer, plus que sur les résultats. Le projet a été audacieux là où nous nous sommes focalisés sur la réalisation de concepts, ce que nous souhaitons ajouter à la voiture. »

« Nous avons construit une plateforme solide pour améliorer les performances lorsque nous le pouvons et nos objectifs pour les atteindre sont fixés. Nous avons poussé certains éléments jusqu’à leurs limites et, dans certains cas, au-delà. »

« Tout cela est conforme à notre approche et exactement tout ce que nous avons décidé pour l’amener au meilleur niveau possible. »

Concernant les objectifs de l’équipe, Bruno Famin, Team Principal d’Alpine, a insisté sur la fait qu’il ne fixerait « aucun objectif chiffré » en ce début de saison (c’est à lire ici).

Alpine F1 n’a aucun objectif chiffré pour la saison 2024

Bruno Famin, Team Principal de l’équipe Alpine en Formule 1, a insisté sur le fait qu’il ne souhaite pas fixer un objectif précis à son équipe pour la saison 2024, mais le Français veut voir Alpine à « un stade supérieur » par rapport à la saison précédente. 

Ce mercredi, l’équipe Alpine a dévoilé sa nouvelle monoplace pour la saison 2024 lors d’un événement organisé à Enstone au Royaume-Uni. Lors de la présentation, Bruno Famin – qui sera toujours le Team Principal d’Alpine en 2024 – a fixé le cap pour cette nouvelle campagne qui débute le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

« La saison 2023 a été de toute évidence mouvementée pour l’équipe. Cependant, elle nous a surtout permis de reprendre conscience du fait que nous devions améliorer la dynamique générale de notre écurie. » nous confie Bruno Famin à la veille de la campagne 2024.

« Nos modifications apportées pour la seconde moitié de saison, notamment dans le fonctionnement opérationnel de l’équipe en piste, ont produit des résultats immédiats et tangibles. Le but est désormais d’étendre cette dynamique à l’ensemble d’Alpine Racing et nous souhaitons commencer 2024 sur de bonnes bases en ce qui concerne l’exigence et le maintien de l’excellence opérationnelle. »

« Nous en avons les ressources et nous avons amorcé une nouvelle phase de modernisation pour certains secteurs de nos installations. Plus important encore, nous disposons d’une richesse et d’une diversité de talents que nous devons exploiter au maximum sur nos sites. »

Lorsqu’on lui demande justement quels ont été ces changements mis en œuvre au cours de l’hiver, Bruno Famin répond  : « Nous reprendrons là où nous nous sommes arrêtés en 2023 sur le plan de l’organisation et de la structure générale de l’équipe. »

« Nous devons libérer la créativité des nombreux talents à notre disposition dans nos rangs à Enstone et Viry. Nous devons chercher à gagner en rapidité et en précision dans notre exécution pour améliorer notre efficacité et notre performance globale. Nous avons consacré beaucoup de temps à aligner la direction de l’écurie et à améliorer tous les processus à tous les niveaux. »

Pas d’objectif chiffré pour 2024

Concernant les objectifs de l’équipe Alpine pour la saison 2024, le Team Principal veut voir son équipe atteindre « un stade supérieur » après avoir terminé la campagne 2023 à une lointaine sixième place au championnat du monde des constructeurs. Cependant, le Français ne veut annoncer aucun objectif chiffré. 

« Nous devons poursuivre la progression de l’équipe pour l’emmener à un stade supérieur. » a ajouté Bruno Famin.

« Nous savons tous que la progression n’est jamais linéaire. Voilà pourquoi nous n’annoncerons aucun objectif chiffré. Nous nous concentrons sur nous-mêmes et sur les progrès dans plusieurs domaines différents pour pouvoir faire preuve d’une plus grande compétitivité. »

« La lutte sera disputée et acharnée en piste, mais aussi dans les usines avec la course au développement, et nous avons l’intention d’en faire partie. »

2024 sera également la deuxième année avec le même duo de pilotes pour Alpine avec Esteban Ocon et Pierre Gasly au volant de l’A524. Famin s’attend à ce que leur relation soit toujours aussi bonne que l’an dernier et qu’ils travaillent pour l’équipe avant tout.

« Nos pilotes sont parmi les meilleurs de la grille et nous attendons d’eux qu’ils continuent à travailler en collaboration avec l’équipe pour améliorer la dynamique générale. »

« Esteban et Pierre jouent un rôle clé sur les circuits et en dehors. Nous sommes impatients de travailler dur avec eux deux. En 2023, ils ont tous deux signé un podium chacun, et ces résultats sont un excellent indicateur de leur talent, mais également de celui de l’écurie dans l’exécution de courses véritablement solides. »

« Il s’agit d’une saison importante et nous comptons sur notre duo pour qu’il poursuive sur sa lancée, tant à travers ses performances en piste qu’en poussant l’équipe avec de précieuses contributions au simulateur pour appuyer le développement futur de la voiture. »

Alpine F1 présente sa monoplace pour la saison 2024 et ses deux livrées

L’écurie Alpine a lancé sa saison 2024 de sport automobile ce mercredi 07 février au Royaume-Uni à Enstone avec la présentation simultanée de sa monoplace A524 pour le championnat du monde de Formule 1, ainsi que son Hypercar A424 qui participe cette année au championnat du monde d’Endurance. 

Avec cette A524 – qui sera pilotée cette année par Esteban Ocon et Pierre Gasly – Alpine compte bien faire mieux que la saison passée après avoir terminé à une lointaine sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 120 points inscrits en 22 Grands Prix au terme d’une campagne marquée par de nombreux abandons et une restructuration en interne ayant eu lieu avant la pause estivale.

Cette A524 « à l’approche audacieuse » selon le Team Principal Bruno Famin est une « toute nouvelle » monoplace, alors que la livrée a été dessinée par l’artiste Felipe Pantone.

Alpine a d’ailleurs dévoilé une deuxième livrée, rose cette fois-ci, cette dernière sera utilisée lors de huit Grands Prix durant la saison 2024. Cette livrée rose est en rapport avec le sponsor titre de l’écurie, la société BWT.

Notez que la monoplace présentée ce mercredi par Alpine est la « vraie » Formule 1 qui participera au championnat du monde 2024 (il ne s’agit pas d’un show car). Il est également bon de noter que la peinture a presque disparu cette saison, les monoplaces étant désormais à la limite en termes de poids réglementaire. Alpine a donc décidé de suivre la « mode » en dévoilant une monoplace à la livrée qui n’est pas entièrement peinte histoire de gagner un peu de poids.

En 2024, les deux pilotes titulaires, Pierre Gasly et Esteban Ocon, seront soutenus par le pilote de réserve Jack Doohan dont le travail consistera à développer la monoplace tout au long de l’année dans le simulateur à Enstone. Si vous n’avez pas pu regarder la présentation en direct, veuillez cliquer sur ce lien pour revivre l’événement en rediffusion. 

Revivez la présentation de l’Alpine A524

C’est ce mercredi 07 février que l’équipe Alpine a levé le voile sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1, ainsi que sur son A424 qui participera cette année au championnat du monde d’Endurance. Nous vous proposons de revivre cet événement.

La présentation de l’A524 et de l’A424 était programmée ce mercredi 07 février à partir de 14h30 (heure de Paris), l’événement se déroulait à Enstone au Royaume-Uni. 

Evidemment, vous pourrez retrouver toutes les images de l’A524 de Pierre Gasly et Esteban Ocon sur notre site à cette adresse, ainsi que les différentes réactions des pilotes et du management d’Alpine. 

Après la présentation d’Alpine ce mercredi, ce sera au tour de Visa Cash App RB le jeudi 08 février de dévoiler sa nouvelle monoplace, puis Aston Martin le 12 février, Ferrari le 13 février, Mercedes et McLaren le 14 février et enfin Red Bull le 15 février.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

A quelle heure Alpine dévoile sa F1 2024 ce mercredi ?

Après Haas, Williams et Stake F1, c’est désormais au tour de l’écurie du constructeur français Alpine de dévoiler sa monoplace pour le championnat du monde 2024 ce mercredi 07 février. 

Alpine dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2024 [la A524] ce mercredi 07 février lors d’un événement organisé à Enstone au Royaume-Uni et durant lequel le constructeur français dévoilera également son hypercar A424 qui participera au championnat du monde d’Endurance.

La présentation de l’A524 et de l’A424 est programmée ce mercredi 07 février à partir de 14h30 (heure de Paris) et sera à suivre en direct vidéo à cette adresse.

Evidemment, vous pourrez retrouver ce mercredi 07 février toutes les images de l’A524 de Pierre Gasly et Esteban Ocon sur notre site dans la foulée de la présentation, ainsi que les différentes réactions des pilotes et du management d’Alpine. 

Après la présentation d’Alpine ce mercredi, ce sera au tour de Visa Cash App RB le jeudi 08 février de dévoiler sa nouvelle monoplace, puis Aston Martin le 12 février, Ferrari le 13 février, Mercedes et McLaren le 14 février et enfin Red Bull le 15 février.

Dates présentation F1 2024 

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Alpine présentera sa F1 2024 depuis Enstone au Royaume-Uni

L’équipe Alpine a donné un peu plus de détails concernant la présentation à venir de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1, notamment le lieu et l’heure.

Alpine dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2024 [la A524] ce mercredi 07 février lors d’un événement organisé à Enstone au Royaume-Uni et durant lequel le constructeur français dévoilera également l’hypercar A424 qui participera au championnat du monde d’Endurance.

La présentation de l’A524 et de l’A424 est programmée ce mercredi 07 février à partir de 14h30 (heure de Paris) et sera à suivre en direct via les différents canaux de communication d’Alpine, notamment sa chaine YouTube et le site web d’Alpine.

Evidemment, vous pourrez retrouver ce mercredi 07 février toutes les images de l’A524 de Pierre Gasly et Esteban Ocon sur notre site dans la foulée de la présentation, ainsi que les différentes réactions des pilotes et du management d’Alpine. 

Après la présentation d’Alpine ce mercredi, ce sera au tour de Visa Cash App RB le jeudi 08 février de dévoiler sa nouvelle monoplace, puis Aston Martin le 12 février, Ferrari le 13 février, Mercedes et McLaren le 14 février et enfin Red Bull le 15 février.

Dates présentation F1 2024

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Otmar Szafnauer n’écarte pas un retour en F1 avec Andretti

L’ancien Team Principal de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Américain Otmar Szafnauer, a confirmé avoir eu des discussions avec Michael Andretti pour éventuellement diriger son équipe si jamais elle décroche son entrée en catégorie reine.

En octobre 2023, la FIA a approuvé la candidature d’Andretti Global pour devenir la onzième équipe de la grille en F1, tandis que General Motors a confirmé en novembre son intention de devenir un fournisseur de groupes motopropulseurs en F1 à partir de 2028. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun accord avec la Formula One Management (FOM) qui permettrait à Andretti de rejoindre la catégorie reine du sport automobile en tant que nouvelle équipe, son intention est d’être sur la grille en 2025 ou en 2026.

Récemment, l’équipe Andretti a publié des photos d’une maquette de Formule 1 en soufflerie, tandis que du personnel travaille déjà au développement de nombreuses pièces bien qu’aucun accord officiel n’a encore été annoncé par la Formule 1.

En attendant que les discussions avec la FOM aboutissent, Andretti poursuit son travail de recrutement et a déjà eu quelques discussions avec l’ancien Team Principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, licencié par l’écurie du constructeur français en juillet 2023.

« J’ai eu quelques discussions avec Michael Andretti. » a confirmé Szafnauer au site web Motor Sport Magazine.

« Il m’avait appelé avant même que je ne parte de chez Alpine et je lui ai dit que j’adorerais l’aider. Mais ils doivent d’abord s’inscrire en F1, car sans inscription, comment pourrais je l’aider ? S’ils sont acceptés [en Formule 1], je pourrais alors discuter de leur implication et de leur démarrage. »

Otmar Szafnauer pense avoir les compétences nécessaires pour diriger une nouvelle équipe en F1, lui qui a dirigé durant de nombreuses années Force India [devenue ensuite Aston Martin], avant de devenir Team Principal de l’écurie Alpine.

« J’aimerais continuer, mais je dois être dans une position où mes compétences et mon expérience peuvent être mises à profit. Je pense qu’il me reste encore cinq ou sept ans. » a ajouté Szafnauer.

« J’ai peut-être une trop haute opinion de moi-même, mais je crois que je possède toujours les compétences nécessaires pour me permettre de constituer une bonne équipe pour être compétitif en F1. C’est donc ce que je veux faire. »

« En ce moment, j’en ai envie, mais j’attends mon heure car je ne peux pas m’engager en raison des dispositions de mon congés de jardinage [période durant laquelle il ne peut pas aller travailler dans une équipe concurrente d’Alpine]. J’espère pouvoir revenir très bientôt, le problème c’est que je suis un peu impatient. »

Alpine F1 investit massivement dans ses infrastructures pour 2026

Le directeur technique d’Alpine, Matt Harman, a confirmé que l’écurie du constructeur français investit massivement dans de nouvelles infrastructures avant que la nouvelle règlementation moteur ne soit introduite en Formule 1 en 2026. 

En 2024 et 2025, les règlementations resteront stables en Formule 1, avant une véritable révolution à partir de la saison 2026 avec notamment l’introduction de nouvelles unités de puissance qui auront des performances similaires aux conceptions actuelles, utilisant des moteurs à combustion interne V6 à haute puissance et à haut régime et évitant une différenciation excessive des performances pour permettre une meilleure aptitude à la course.

Récemment, un accord a été conclu pour augmenter le plafond des dépenses en capital dont le montant dépend du classement d’une équipe au championnat du monde. L’écurie Alpine faisant partie du groupe intermédiaire, cette dernière dispose donc de 13 millions de dollars supplémentaires pour investir dans l’amélioration de ses infrastructures, y compris la construction d’un tout nouveau simulateur.

« Vous avez pu voir que certains sujets de péréquation CapEx ont été abordés par la FIA. Nous avons donc tout le financement pour y parvenir. » assure Matt Harman dans un entretien publié par le site du championnat.

« Nous allons mettre en place tous ces équipements, ils seront en fonction pour la règlementation 2026 et serviront également aux voitures avant cela. Nous nous concentrons sur nos outils de simulation, nous devons être plus précis, nous devons être meilleurs pour obtenir plus rapidement les bonnes réponses à des questions difficiles. »

« Le plan que nous avions au cours des trois dernières années est, de mon point de vue, inchangé : nous ne faisons qu’accélérer. Nous sommes bien financés, nous avons suffisamment de personnel et il s’agit simplement de baisser la tête et de continuer. »

« Le simulateur sera mis en service en prévision de 2026. Il sera installé l’année prochaine. Il sera installé dans un immense bâtiment qui abritera d’autres développements interessants, donc de mon côté, je suis enthousiasmé par ce projet. »

« Celui dont nous disposons actuellement est un très bon outil, mais sa bande passante et sa résolution ne sont pas tout à fait au niveau, et je pense que cela va donner aux pilotes un autre niveau de confiance dans la corrélation de la simulation, qui pour 2026, sera très importante. »

L’équipe Alpine dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2024 le 07 février prochain (voir toutes les dates de présentation ici).

Ecclestone voit un possible retour en F1 pour Schumacher après son passage chez Alpine

L’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Mick Schumacher aura la possibilité en 2024 avec Alpine de démontrer tout son talent au volant d’une voiture dans le championnat du monde d’Endurance, ce qui pourrait éventuellement l’aider à revenir en Formule 1 plus tard.

Le jeune Mick Schumacher – ancien membre de la Ferrari Driver Academy – a débuté en Formule 1 en tant que titulaire avec l’écurie Haas en 2021. L’Allemand a couru deux saisons pour l’équipe américaine, avant d’être remercié en raison d’un manque de résultats.

Sans baquet pour la saison 2023, Schumacher Jr a alors accepté l’offre faite par Mercedes pour devenir pilote de réserve de l’équipe du constructeur allemand, alors qu’en 2024 il combinera son rôle de réserviste en F1 à celui de pilote titulaire au sein du championnat d’Endurance avec Alpine.

Interrogé par le Bild pour savoir s’il pense que le passage de Mick Schumacher en Endurance peut offrir une opportunité de retour à l’Allemand en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche, Bernie Ecclestone a répondu : « C’est probablement la seule et la meilleure chose qu’il puisse faire pour le moment. »

« C’est bien car il pourra se montrer, idéalement avec de bonnes performances. Il se pourrait alors que certains responsables en F1 réfléchissent et se disent ‘Peut-être avons-nous commis une erreur. Nous pourrions réessayer’. »

Bernie Ecclestone estime que Mick Schumacher – qui a réussi à atteindre la Formule 1 avec l’aide de Ferrari – serait dans une toute autre situation aujourd’hui s’il avait fait partie du giron Red Bull : « Chez Red Bull, par exemple, je pense qu’il aurait été mieux compris. Ils l’auraient aidé et accompagné vers le sommet. » a ajouté le Britannique âgé désormais de 93 ans.

Retour en piste pour Schumacher

En 2024, Schumacher sera donc toujours pilote de réserve de l’équipe Mercedes en Formule 1 en parallèle de son poste de pilote titulaire pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance. Lorsqu’on lui a demandé si c’était important pour lui de revenir derrière le volant d’une voiture pour courir après une année en off, l’Allemand a répondu :  « Oui, très important. »

« Évidemment, après avoir été absent toute l’année, cela a été difficile. Et je suis juste excité d’être de retour dans une voiture, de faire une course et de relever un nouveau défi. »

« Je suis un pilote de course. Je n’ai pas arrêté de courir depuis 14 ans, donc c’était définitivement un choix clair et une direction claire que je voulais courir à nouveau l’année prochaine. Je vois cela [le championnat du monde d’Endurance] comme un défi. »

« Mais je le vois aussi comme quelque chose où je peux, en tant que pilote, me développer davantage, et j’espère aussi, si mon chemin me mène un jour à la Formule 1, que je pourrai transférer ce développement que j’ai réalisé dans cette série vers la Formule 1. »

L’équipe Alpine a développé une F1 2024 « complétement nouvelle »

En tant que directeur technique d’Alpine, Matt Harman explique comment l’équipe du constructeur français va tenter de renverser la situation cette année avec son A524 après une campagne 2023 compliquée au terme de laquelle Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde.

Avec seulement 120 points marqués en 22 Grands Prix, 2023 n’a pas été une saison facile pour Alpine qui – malgré les deux podiums décrochés par Esteban Ocon à Monaco et Pierre Gasly à Zandvoort – a laissé filer de gros points tout au long de l’année, notamment à cause de plusieurs abandons. 

Pour ne rien arranger, les performances pures de l’A523 n’étaient tout simplement pas au rendez-vous, d’autant que la fenêtre de fonctionnement était si étroite que ni les pilotes ni les ingénieurs n’auront réussi à exploiter tout le potentiel de cette machine.

« Je pense que nous avons été un peu dépassés sur le plan aérodynamique par certaines autres voitures. » confie Matt Harman dans un entretien accordé au site du championnat.

« Nous avons gagné du terrain en début de saison sur les personnes que nous ciblions, mais certaines équipes ont fait un pas plus important que nous. Cela est en partie lié à la charge pure sur la voiture, au développement pur, et à la quantité d’appui que nous sommes capables de mettre sur la voiture. »

« Cela provenait en partie de la compréhension d’extraire [la performance] de la voiture et la manière dont nous la pilotions. Des expériences ont été menées tout au long de l’année pour essayer d’aller au fond des choses. Une partie a été visible, d’autres ne l’ont pas été. Nous espérons utiliser cet apprentissage pour essayer d’obtenir un résultat plus positif cette année. »

« Nous n’avons pas vraiment maîtrisé la voiture avant la deuxième, troisième, voire quatrième épreuve. » poursuit Harman. « Cela ne nous ressemble pas du tout. Nous disposons d’une équipe d’ingénierie très compétente en bord de piste, et qui est en collaboration avec l’usine, mais il nous a fallu un certain temps pour comprendre. »

« Ce n’était pas parce que c’était difficile, c’était parce que la fenêtre [de fonctionnement de la voiture] était très étroite, il a donc fallu faire un compromis. C’est compliqué. Vous arrivez sur un circuit où le pilotage est important, mais nous ne pouvons pas pousser la voiture à cause de la perte de performances. »

« Nous n’avons pas fait aussi bien que sur l’A522 [de la saison 2022]. Nous avons connu une excellente année cette année-là. Chaque fois que nous abordions le développement de la voiture, nous augmentions la charge et nous enlevions beaucoup de poids à la voiture. Il y avait beaucoup de performances à la clé. »

« C’est devenu plus délicat [en 2023]. Il fallait entrer plus dans les détails et nous devions être prudents dans la manière dont nous investissions l’argent. Je ne pense pas que cette année [2023] a été aussi réussie qu’avec l’A522. »

Une A524 complétement nouvelle

Alpine F1 Abou Dhabi
Les deux Alpine dans la voie des stands à Abou Dhabi

Partant de ce constat, Alpine a pris la décision de repartir quasiment d’une feuille blanche en ce qui concerne le développement de l’A524 de la campagne 2024 et Matt Harman a insisté sur le fait que la différence sera visible lorsque cette dernière sera présentée le 07 février.

« La voiture [2024] est complétement nouvelle de l’avant à l’arrière. Vous allez pouvoir voir cela d’un bout à l’autre de la grille car la voiture doit durer quelques années, alors que nous regardons vers l’avenir [avec 2026 et la nouvelle règlementation en ligne de mire]. » a indiqué Harman.

Et côté moteur ?  

L’autre point noir de l’Alpine lors de la saison 2023 a été son manque de puissance moteur face à la concurrence, un déficit qui a coûté cher à l’écurie du constructeur français tout au long de la saison mais qui ne pourra malheureusement pas être réduit car le développement des unités de puissance en Formule 1 est gelé jusqu’en 2025. 

Alpine peut seulement apporter des mises à jour en lien avec la sécurité et la fiabilité du bloc Renault V6 Hybride, ce qui ne devrait pas suffire selon Harman : « Nous disposons de la technologie et la capacité nécessaires pour placer le groupe motopropulseur là où nous souhaitons qu’il soit. » insiste Matt Harman.

« Mais nous avons manqué de temps avec le RE22. Nous avons été très courageux avec ce moteur. Ok, nous sommes en retrait par rapport à ce que nous aurions souhaité, mais avant, nous étions loin. Nous avons fait un grand pas en avant, mais nous n’y sommes pas encore parvenus suffisamment. »

« Nous ne pouvions pas prendre plus de risques que ce que nous avons fait. Cela aurait été bien de le débloquer [en termes de puissance] un petit peu plus, mais au final, il est également important de noter que nous avons une autre unité de puissance à faire pour le moment [le moteur 2026]. C’est une priorité majeure pour l’équipe et c’est là que nous voyons notre avenir. »

« Nous avons finalement pris la décision de nous concentrer sur l’avenir, et nous nous occuperons de cette unité de puissance [celle de 2026] au cours des deux prochaines années en essayant d’éliminer certaines des pertes et en faisant tout ce que nous pouvons faire dans le cadre des règlementations. »

« Nous nous concentrons sur l’avenir et les règlements 2026, ainsi que sur les voitures que nous devons fabriquer d’ici là. Nous avons de grandes idées pour cela. Nous avons également un gros programme sur les deux sites [Viry et Enstone] pour améliorer les capacités et les fonctions. »

Même si l’accent est mis sur 2026, Alpine sait qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre de cette saison et de la suivante. Lorsqu’il est devenu clair que l’A523 n’était pas le bon modèle, les gars d’Enstone ont pris l’initiative de consacrer des ressources à la monoplace de cette saison – et espèrent ainsi pouvoir faire des progrès en 2024 après avoir terminé la saison dernière à la sixième place au championnat du monde des constructeurs.

Dans le monde du sport automobile, la stratégie et l’innovation sont aussi cruciales que dans le secteur des jeux d’argent comme le casino en ligne france. Alpine, confrontée à une saison difficile en 2023, a décidé de repartir d’une feuille blanche pour le développement de l’A524. Tout comme un joueur cherchant à améliorer sa stratégie pour maximiser ses gains, Alpine espère que ces changements radicaux lui permettront de faire un bond en avant dans les compétitions à venir.

Jack Doohan vise un baquet en F1 en 2025

Le pilote de réserve de l’équipe Alpine, l’Australien Jack Doohan, a admis qu’il visait une place de titulaire sur la grille de la Formule 1 pour la saison 2025.

Le pilote de 20 ans a participé à sa deuxième campagne complète de Formule 2 en 2023 en terminant troisième du championnat, avec trois victoires en course et cinq podiums au cours de l’année. Jack Doohan a également pris le volant de la F1 d’Alpine en participant aux EL1 du Grand Prix de Mexico et du Grand Prix d’Abou Dhabi, avant de reprendre la piste après la finale de la saison toujours à Abou Dhabi, dans le cadre des tests des jeunes pilotes.

En 2024 – pour la première fois de son histoire – la composition de la grille est strictement identique à celle de la saison passée sans aucun changement de pilote. La raison à cela est simple : de nombreux pilotes verront leur contrat arriver à expiration à la fin de la campagne 2024 (voir tous les contrats ici), ce qui veut dire que certaines équipes chercheront très certainement à embaucher de nouveaux venus pour 2025 et Jack Doohan espère bien saisir sa chance.

« Je veux être sur la grille en 2025. Donc, je vais rester [avec Alpine], continuer à travailler et m’assurer que lorsque je suis dans la voiture, je suis performant – que ce soit lors des EL1 ou lors des essais – pour me donner à moi-même la meilleure chance d’être dans ce paddock pendant une saison complète. » a expliqué Doohan, cité par le site du championnat.

Jack Doohan peut compter sur un soutien de poids puisque son père Mick Doohan – ancien pilote moto – est désormais pleinement investi dans la carrière de son fils en sport automobile, bien que Doohan Sr est bien conscient que le parcours est difficile avant de pouvoir arriver jusqu’en F1.

« La falaise est aussi abrupte qu’elle pourrait l’être à ce moment-là. » a déclaré l’ancien pilote moto dans le podcast Beyond The Grid de la F1.

« Il n’y a que 20 baquets, et à tout moment, il peut y avoir un ou deux baquets disponibles. Avec la fluidité des mouvements du paddock et son aspect commercial, il faut être au bon endroit et au bon moment avec la bonne affaire en place. C’est constamment en mouvement. »

« C’est le rêve de Jack d’atteindre le sommet. Si je peux aider d’une manière ou d’une autre, j’essaierai de le faire. C’est pourquoi je participe à la plupart des courses auxquelles il participe. »

Pat Fry regrette le manque de soutien de la direction chez Alpine F1

Le nouveau directeur technique de l’équipe Williams, Pat Fry, est revenu sur les circonstances de son départ de chez Alpine en 2023, le Britannique expliquant qu’il n’avait pas eu le soutien nécéssaire de la part de la direction du groupe Renault à l’époque pour mener à bien son projet au sein de l’écurie du constructeur français.

Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.

Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.

En 2010, Pat Fry a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.

Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs.

En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone et a contribué à guider Alpine jusqu’à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs en 2022.

Mais en 2023, Pat Fry a pris la décision de quitter Alpine pour rejoindre Williams, le Britannique expliquant que la direction de Renault (à qui appartient Alpine) ne lui a pas laissé suffisamment de temps pour mener à bien son projet qui était de faire d’Alpine une équipe gagnante en Formule 1.

« Les trois premières années ont été formidables, tout le monde à Enstone devrait être fier de ce que nous avons réussi à réaliser. » explique Fry dans un entretien accordé au site de la Formule 1.

« Nous étions cinquième, mais année après année, nous avons conçu et développé une meilleure voiture et nous avons terminé à la quatrième place [en 2022]. Je voulais faire plus, je voulais finir par bâtir une autre équipe gagnante. Mais nous n’étions pas vraiment assez engagés pour dépasser la quatrième place. »

« Nous aurions pu dire que nous pouvions le faire, mais nous n’avons jamais eu l’adhésion de la direction pour aller plus loin, alors en mars [2023], j’ai décidé que j’étais allé aussi loin que possible et que je chercherais autre chose. James [Vowles, Team Principal de Williams, ndlr] me harcelait depuis un moment et c’est une opportunité fantastique. »

L’arrivé chez Williams

Pat Fry Williams
Le directeur technique de Williams, Pat Fry

Après avoir quitté Alpine en juillet 2023, Pat Fry a observé une période de jardinage obligatoire, ce qui veut dire qu’il n’a pas pu rejoindre Williams avant le mois de novembre 2023. Lors des deux derniers mois de l’année 2023, Fry a d’abord fait un « état des lieux » de sa nouvelle équipe, avant de commencer à mettre en place des changements.

« J’ai essayé de comprendre comment nous travaillons, ce qui est nécéssaire et dans quoi nous excellons. » a expliqué Fry à propos de ses premiers travaux chez Williams.

« Certaines choses sont meilleures que là où j’ai été et il y a certaines choses, enfin pas mal de choses, que nous devons corriger et comprendre. Mais il s’agit avant tout d’essayer de construire ces premières impressions, puis d’essayer de fixer un objectif global pour l’équipe. »

« J’essaie toujours d’écrire autant que possible au cours des deux premières semaines suivant mes premières impressions. Souvent, quand on creuse, la première impression est la bonne mais je dois comprendre les raisons pour lesquelles cela s’est produit. Je peux facilement énumérer cinq, 10, 20, 30 choses qui ne sont pas bonnes. »

« Ensuite, il faut s’attaquer à la cause profonde, et bon nombre de ces causes profondes sont des choses que nous devons traiter dans le cadre d’un plan à long terme. Mais c’est impressionnant de voir à quel point Williams a réussi [en 2023]. Certes, l’année dernière, il y a eu une meilleure collaboration entre les différents groupes – l’ingénierie et l’aéro – et cela semble prometteur. »

« Toutes ces choses dépendent évidemment de toutes les autres, mais ils ont débloqué une partie de la performance, ce qui est une bonne étape. »

Plus de moyens que chez Alpine

Williams ayant désormais son directeur technique avec Pat Fry, James Vowles a récemment déclaré qu’il était à la recherche d’un responsable de l’aéro et qu’il comptait sur l’aide de Pat Fry pour trouver la perle rare. Pat Fry pour sa part insiste sur le fait qu’il faut du temps en Formule 1 pour recruter les bonnes personnes et surtout le soutien de la part de la direction : « Il faut de la patience. Les gens ont des délais de préavis de six mois, certains durent un an. » a-t-il ajouté.

« Je pense que le projet que nous avons ici est passionnant. Il s’agit donc d’essayer d’inspirer d’autres personnes à rejoindre ce projet. Les choses qui nous limitaient chez Alpine ne sont pas un problème ici. Le conseil d’administration est derrière nous, ils veulent investir. Ils veulent faire toutes les bonnes choses. L’opportunité est donc là. Nous franchirons une nouvelle étape l’année prochaine [en 2024], mais mon regard est tourné vers les choses à plus long terme. »

« Nous avons besoin d’une vision sur trois ou cinq ans. Donc, pour trouver les bonnes personnes, nous allons attendre un an ou un an et demi peu importe, mais il s’agit avant tout de placer les personnes clés aux bons endroits et de changer l’état d’esprit que nous avons en tant qu’entreprise. »

« Nous ne devrions pas avoir peur des décisions, nous ne devrions pas avoir peur des risques. » insiste Pat Fry.

« Nous devons être courageux. La différence entre le premier et le deuxième réside souvent dans votre courage dans les décisions que vous prenez, que ce soit dans la soufflerie, dans le bureau d’ingénierie, ou dans la rapidité avec laquelle vous prenez les choses. Il faut un environnement dans lequel nous sommes prêts à prendre des risques et où l’échec n’est pas un problème. »

« Vous apprenez de vos échecs, vous apprenez davantage en poussant et en échouant, car vous savez à quel point à quel point vous avez été conservateur. C’est cet environnement qui prendra du temps, mais c’est là que nous devons arriver – là où l’équipe n’a pas peur de prendre des risques. »

En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs et certains estiment que l’écurie britannique poursuivra son ascension cette saison.

Otmar Szafnauer estime que les dirigeants d’Alpine ont été « naïfs »

L’ancien Team Principal de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Américain Otmar Szafnauer, estime que les dirigeants de l’écurie du constructeur français ont été très naïfs de croire qu’il serait possible de remporter des courses très rapidement. 

En 2023, Alpine a fait le grand ménage dans son équipe de Formule 1 avec les départs simultanés de Laurent Rossi (ex PDG d’Alpine), du Team Principal Otmar Szafnauer, d’Alan Permane – qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone – et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique, ce dernier ayant signé un contrat chez Williams (à lire ici).

Depuis son retour en F1 en 2016 en tant qu’équipe d’usine, d’abord connue sous le nom de Renault avant de devenir Alpine, les différents dirigeants de l’écurie du constructeur français n’ont cessé de revoir leurs objectifs, le dernier en date ayant été fixé par Laurent Rossi qui avait laissé 100 courses à son équipe avant d’être en mesure de se battre pour un championnat du monde. 

Mais en 2023, face au manque de résultats en début de saison, Luca de Meo – PDG du Groupe Renault – a tapé du poing sur la table et a réalisé un grand ménage en interne à la veille du Grand Prix de Belgique où l’on apprenait justement les départs de Szafnauer, Permane et Fry, quelque jours seulement après le départ de Laurent Rossi annoncé avant le Grand Prix de Hongrie.

Revenant sur ce moment précis de sa carrière, Otmar Szafnauer estime que les dirigeants d’Alpine ont été très naïfs de penser que les résultats auraient dû arriver plus rapidement : « Je suis surtout déçu que nous ayons eu des délais différents pour réussir. »

« On m’a donné 100 courses, ce que je pensais suffisant, car avec 25 courses par saison, 100 courses représentent environ quatre saisons. » a expliqué Otmar Szafnauer dans un entretien accordé à Peter Windsor sur sa chaîne YouTube.

« A 20 [courses] par saison, cela fait cinq ans. C’était donc entre quatre et cinq saisons…J’étais là pendant 38 courses, et puis l’annonce est arrivée que nous ne progressions pas assez vite et qu’ils voulaient changer des choses. »

L’exemple d’Aston Martin

En 2023, l’écurie Aston Martin a fait un bon spectaculaire en avant en décrochant pas moins de huit podiums, alors qu’elle se battait même en début d’année pour la deuxième place au championnat constructeurs. Mais pour Szafnauer, les progrès de l’ancienne écurie qu’il dirigeait avant de rejoindre Alpine ne sont pas arrivés du jour au lendemain.

« Je sais ce que signifie changer la culture et les performances d’une équipe de Formule 1. Cela prend du temps, et je l’ai déjà dit dans le passé. Les gens ont alors regardé Aston Martin et ont dit : ‘ils l’ont fait d’une année à l’autre, ils étaient la septième équipe et au début de 2023, ils étaient la deuxième équipe la plus rapide. Comment cela a-t-il pu arriver en un an ?' »

« Mais non, cela ne s’est pas produit en un an. Tout cela a pris du temps et c’est en arrière plan que tout s’est passé [avec des embauches]. Il faut aussi se rappeler que Lawrence [Stroll, propriétaire d’Aston Martin] a acheté l’équipe en 2018, et ils avaient une voiture rapide en 2023 c’est vrai, mais cela a pris cinq ans d’après mes calculs… » 

« Si on prend le cas de Mercedes, ils ont racheté Brawn, qui était une équipe gagnante. Ils n’ont pas acheté une équipe du milieu de grille. Ils ont acheté Brawn qui a remporté le championnat du monde [2009, ndlr] pour les raisons dont nous nous souvenons tous avec le double diffuseur et avec un moteur Mercedes et d’autres choses. Néanmoins, ils avaient les capacités et ils savaient qu’ils gagneraient, ils leur a fallu cinq années supplémentaires pour gagner à nouveau. »

« Red Bull a racheté l’équipe du milieu de grille Jaguar, et Red Bull a aussi mis cinq ans pour gagner avec Adrian [Newey, directeur technique de Red Bull, ndlr]. Il faut juste du temps. Penser que vous pouvez le faire en un an ou deux est naïf. Cela ne peut tout simplement pas être fait, mais je peux moi aussi me tromper. »

Finalement, malgré le gros ménage réalisé en interne, l’équipe Alpine a terminé la saison 2023 à une lointaine sixième place au championnat du monde des constructeurs.

L’article sur l’équipe Alpine en Formule 1 met en lumière les défis auxquels les équipes peuvent être confrontées pour obtenir des résultats rapides dans un environnement aussi compétitif. Tout comme dans le monde des paris, où les joueurs cherchent souvent le meilleur casino en ligne France pour maximiser leurs chances de succès, les équipes de F1 doivent naviguer à travers des choix stratégiques complexes pour atteindre leurs objectifs. La patience et la stratégie sont essentielles, que ce soit sur la piste ou dans le monde des jeux en ligne.

Alpine démarre le moteur Renault E-Tech de l’A524 (vidéo)

L’écurie Alpine a démarré pour la première fois le moteur Renault E-Tech qui propulsera ses deux monoplaces durant la saison 2024 de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn.

Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.

Alors que le début de saison approche à grand pas (le 29 février à Bahreïn), les écuries de la grille sont sous pression pour terminer juste à temps leur monoplace pour les essais hivernaux de trois jours qui auront lieu une nouvelle fois cette année à Bahreïn du 21 au 23 février.

L’équipe Alpine pour sa part semble être dans les temps et a publié cette semaine une courte vidéo de la mise à feu de son moteur Renault E-Tech qui propulsera cette saison l’A524 de Pierre Gasly et Esteban Ocon en championnat du monde.

Pour rappel, l’écurie Alpine a terminé en 2023 à la sixième place au championnat du monde des constructeurs. 

Chez Alpine, Famin veut une meilleure cohésion entre Enstone et Viry

Le directeur d’Alpine, Bruno Famin, estime qu’une harmonie entre le personnel des deux usines d’Enstone (au Royaume-Uni) et de Viry Châtillon (en France) va permettre à l’équipe du constructeur français de progresser davantage et d’obtenir de bons résultats en piste.

Alpine (anciennement Renault) est l’une des rares équipes de la grille en F1 à travailler avec deux usines en parallèle : une à Enstone au Royaume-Uni pour tout ce qui se rapporte au châssis et l’autre en France à Viry Châtillon où sont développées les unités de puissance hybrides Renault e-Tech.

Depuis qu’il a pris ses fonctions chez Alpine, Bruno Famin – qui occupe le rôle de Team Principal depuis le départ d’Otmar Szafnauer en juillet 2023 –  a procédé à un remaniement interne qui, selon lui, a commencé à porter ses fruits, mais le Français a ajouté qu’il considère l’interaction entre les deux usines Alpine comme un domaine important qui peut conduire à des résultats plus forts en piste.

« Ce qui est certain, c’est que pour être performant avec un tel niveau de compétition, il faut utiliser le potentiel de chacun. » estime Bruno Famin, cité par Racer.

« Vous devez aligner les planètes, nous devons être bons dans l’extraction des performances de la voiture, nous devons être bons dans le développement de la voiture et dans le développement du moteur. Même si nous n’avons pas le meilleur moteur – et que nous n’avons pas la meilleure voiture – je pense que nous pouvons aligner les planètes pour avoir une très bonne voiture et obtenir de bons résultats. »

« Bien sûr, cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais il s’agit désormais d’aligner les planètes. Il y a bien sûr du potentiel d’amélioration entre Viry et Enstone, et pour moi, c’est une petite partie du projet de travail que nous devons faire. »

« Ce que nous devons faire, c’est de nous assurer que nos collaborateurs travaillent bien ensemble et que nous pouvons tirer le meilleur de chacun. Quelle que soit la nationalité, quel que soit le lieu de travail, nous devons pousser ensemble et libérer l’énergie et la créativité de chacun en termes de technique, mais aussi en termes de processus. »

« Je n’ai aucune idée du temps que cela prendra, je ne veux pas fixer un objectif qui ne sera pas atteint. L’objectif pour l’année prochaine [2024] sera de développer cette attitude, cet état d’esprit, tout en changeant la culture. »

« Encore une fois, ce n’est pas Viry contre Enstone, c’est un tout, et il faut continuer à développer la dynamique afin de créer une meilleure équipe, une meilleure entreprise, et d’être capable de développer une meilleure voiture, et alors les résultats viendront. »

« Combien de temps cela va-t-il prendre ? Je n’en ai aucune idée. Le plus tôt sera bien sûr le mieux, et je ferais de mon mieux avec tous mes collègues pour développer cela, tant du côté de Viry que d’Enstone. »

En 2023, l’équipe Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs. 

Szafnauer voit le moteur Renault en F1 à la traîne jusqu’en 2026

L’ancien team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, affirme que le moteur Renault monté à l’arrière des deux Alpine en F1 accusera toujours un certain retard au cours des deux prochaines saisons en termes de performances par rapport aux unités de puissance des autres constructeurs.

L’an dernier, une analyse lancée par la FIA a confirmé que le moteur Renault souffrait d’un déficit de puissance par rapport aux unités de puissance Ferrari, Honda et Mercedes. Ce déficit – évalué entre 20 et 35 chevaux – a également été confirmé par l’ancien team principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, qui affirmait à l’époque que le problème venait de la partie électrique de l’unité de puissance et non du moteur à combustion interne.

Cette situation a donné lieu à des discussions pour permettre à Renault de surmonter ce déficit de puissance par rapport à ses rivaux, mais Otmar Szafnauer – qui a été licencié de l’équipe Alpine en juillet 2023 – a révélé que les adversaires d’Alpine ont refusé à Renault la possibilité de rattraper son retard, l’Américain insistant sur le fait que l’équipe du constructeur français sera donc encore gênée par ce déficit de puissance durant les deux prochaines saisons, soit jusqu’en 2026 date à laquelle une nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur en Formule 1.

« La FIA dispose de toutes les données, et je pense que c’est lors de ma dernière réunion de la Commission Formule 1 que la FIA a mis cela à l’ordre du jour. » a expliqué Szafnauer dans un entretien accordé à Peter Windsor sur sa chaîne YouTube.

« Dans la règlementation moteur, nous devions geler le développement pour que Red Bull puisse utiliser un moteur Honda qui n’allait pas être développé – je n’étais pas là – mais il y a eu un ‘Gentleman’s Agreement’ qui stipulait que la puissance du groupe motopropulseur de tous les constructeurs était différente d’un certain pourcentage et qu’ils commenceraient à réfléchir à ce qu’il faut faire pour mettre tout le monde en conformité. »

« La FIA elle-même a dit : ‘Ecoutez, Renault est en dehors de la fenêtre de différence [en termes de puissance] du groupe motopropulseur, nous devons donc commencer à parler de ce que nous devrions faire pour aligner le moteur Renault sur celui des autres’. »

« Nous avons ensuite eu une réunion au cours de laquelle j’ai beaucoup argumenté au nom de Renault pour amener les autres motoristes à faire exactement ce qu’ils avaient promis lorsque le [développement du] moteur était gelé. Mais un Gentleman’s Agreement en Formule 1 en vaut parfois la peine et d’autres fois non. »

« Je pense donc que cet écart – uniquement parce qu’il est vraiment difficile de changer maintenant – persistera probablement jusqu’en 2026. Donc encore deux ans, 2024 et 2025. »

« Nous avons travaillé en tant qu’équipe, mais le problème est que le groupe motopropulseur est gelé. Même si vous voulez le changer, vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez apporter des modifications que pour des raisons de fiabilité et cela ne vous laisse pas beaucoup de latitude pour améliorer la puissance de sortie de l’unité. »

« En soi, c’est une lacune difficile à surmonter. Donc, pour être compétitif à l’avant de la grille, vous devez avoir un châssis, des pilotes et tout le reste bien meilleurs que tout le monde pour compenser le déficit du groupe motopropulseur – c’est impossible. » insiste l’Américain.

En 2023, l’équipe Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 120 points marqués en 22 Grands Prix disputés.

Renault pourrait motoriser Andretti

Récemment, Bruno Famin – directeur de l’équipe Alpine par intérim – a indiqué que Renault serait prêt à motoriser Andretti dans le cas où la candidature de l’écurie américaine est acceptée par la FOM. Si tel est le cas, Andretti pourrait alors viser une arrivée en F1 en 2025, mais il lui faudrait alors un moteur puisque Géneral Motors – qui s’est inscrit en F1 en tant que motoriste – ne débutera pas avant la saison 2028.

Mais si les propos d’Otmar Szafnauer s’avèrent exacts au sujet du moteur Renault, Andretti pourrait alors choisir un autre fournisseur moteur pour faire ses débuts en Formule 1…

Alpine F1 : Gasly sait qu’il n’y aura « aucune excuse » en 2024

Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.

Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.

« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »

« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »

« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.

« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »

Des vacances et départ pour Dubaï…

Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.

« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.

« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »

« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »

« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »

Avec son podium, Ocon espère avoir amorcé une belle série pour Alpine F1

Avec sa troisième place sensationnelle à Monaco, Esteban Ocon a désormais visité toutes les marches du podium en Formule 1. Le Français revient sur son dimanche magique de Monaco et nous livre un premier aperçu de ce nouveau week-end à Barcelone.

« J’ai savouré les derniers jours. C’est le rêve de tout pilote de monter sur le podium de lemblématique Grand Prix de Monaco, donc cest vraiment génial de pouvoir dire que nous lavons fait. Je commence vraiment à réaliser et prendre conscience. » nous confie le Français à la veille de la septième manche du championnat en Espagne.

« Tout le week-end a démontré le travail acharné de l’écurie, à la fois en piste, à Enstone et à Viry, et de notre conviction quun tel résultat était possible. »

« Nous poursuivrons nos efforts, car nous sommes conscients que le chemin est encore long pour atteindre les objectifs ambitieux qui sont les nôtres. Et bien sûr, il ny a pas eu beaucoup de temps pour se reposer puisque notre attention s’est rapidement tournée vers le Grand Prix dEspagne. »

Lorsqu’on lui demande si cet excellent résultat obtenu à Monaco peut amorcer une belle série pour Alpine après un début de saison compliqué, Esteban Ocon a répondu : « Nous lespérons. Nous avons toujours cru en notre monoplace, mais certains aspects ne nous ont pas souri sur certaines courses du début dannée. »

« À Miami et à Monaco, nous avons toutefois terminé avec les deux voitures dans les points et nous avons affiché un bon rythme. »

« Nous devons continuer à travailler pour rivaliser avec les écuries devant nous au championnat, mais les deux derniers rendez-vous montrent que nous pouvons être très performants et compétitifs. »

« La saison est encore longue et il reste de nombreuses courses au calendrier, donc la priorité sera de prendre le maximum de points chaque week-end. »

Ce week-end en Espagne, Alpine cherchera à évaluer ses évolutions apportées lors des courses précédentes sur un tracé plus conventionnel comme nous l’expliquait Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, après le Grand Prix de Monaco.

« Ces dernières semaines, nous avons apporté des évolutions qui fonctionnent très bien sur la monoplace et nous devrions avoir une nouvelle validation de ces améliorations ce week-end en Espagne, sur une piste plus conventionnelle que les deux précédentes à Miami et Monaco. » a déclaré Szafnauer.

« Nous travaillons tous d’arrache-pied pour récidiver, mais nous restons également réalistes. Nous devons poursuivre le développement de la voiture, continuer à exécuter des week-ends propres et veiller à ce que nos pilotes soient toujours à leur meilleur niveau. Notre objectif immédiat est de préparer le Grand Prix dEspagne, où nous viserons une nouvelle fois une belle prestation. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points d’avance sur McLaren.

En Espagne, Alpine souhaite valider ses évolutions

Après un excellent résultat obtenu dimanche dernier dans les rues de la Principauté de Monaco avec la troisième place du Français Esteban Ocon et la septième place de son coéquipier Pierre Gasly, l’équipe Alpine se dirige vers l’Espagne pour la septième manche de l’année sur un tracé plus conventionnel et surtout plus exigeant.

 A Monaco le week-end dernier, les ingénieurs d’Alpine étaient très satisfaits des performances de l’A523 dès les premiers essais libres et ont validé les nouvelles pièces introduites, dont les nouveaux pontons qui étaient montés sur les deux monoplaces.

Dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté, l’Alpine A523 a fonctionné à merveille, Esteban Ocon se payant même le luxe de terminer la séance de qualifications à seulement un dixième du poleman Max Verstappen.

« C’est toujours hors du commun de monter sur le podium en Formule 1 et il ny a pas dendroit plus spécial que Monaco compte tenu de son histoire et de son prestige. C’était donc tout simplement un exploit fantastique pour lécurie et Esteban. » nous confie Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, à la veille du Grand Prix d’Espagne.

« Je suis ravi pour Esteban, qui a prouvé à maintes reprises sa capacité à être performant sous haute pression. Il le méritait vraiment après un pilotage parfait au millimètre. »

« Pierre [Gasly] a également très bien roulé toute la semaine pour cimenter cette belle prestation collective avec vingt-et-un points à notre actif. Félicitations encore à tout le monde à Enstone et Viry-Châtillon pour leur travail acharné et leur contribution dans ce résultat. »

« Nous pouvons tous tirer une grande satisfaction de ce résultat et cela démontre tout simplement ce dont nous sommes capables. »

Mais ce week-end à Barcelone, les caractéristiques de la piste espagnole sont bien différentes de celles de Monaco, et Alpine cherchera donc dans un premier temps à valider ses évolutions sur un tracé plus représentatif.

« Ces dernières semaines, nous avons apporté des évolutions qui fonctionnent très bien sur la monoplace et nous devrions avoir une nouvelle validation de ces améliorations ce week-end en Espagne, sur une piste plus conventionnelle que les deux précédentes à Miami et Monaco. » ajoute l’Américain.

« Nous travaillons tous d’arrache-pied pour récidiver, mais nous restons également réalistes. Nous devons poursuivre le développement de la voiture, continuer à exécuter des week-ends propres et veiller à ce que nos pilotes soient toujours à leur meilleur niveau. Notre objectif immédiat est de préparer le Grand Prix dEspagne, où nous viserons une nouvelle fois une belle prestation. »

« Barcelone est un circuit que nous connaissons tous très bien comme il a souvent accueilli les essais de pré-saison. Cest un bon tracé avec quelques dénivelés et un échantillon de tous les types de virages possibles. »

« Jaimerais revoir un week-end solide avec un programme productif le vendredi pour continuer à valider nos évolutions et en apprendre davantage sur la façon dextraire le potentiel maximal de notre A523. »

Concernant l’objectif du week-end en termes de résultats à Barcelone, Szafnauer se veut plutôt prudent et estime qu’un résultat similaire à celui de Monaco sera plus difficile à obtenir en Catalogne.

« Cela serait formidable de répéter notre performance de Monaco, mais nous savons que lEspagne offre un défi complètement différent. »

« Cest une nouvelle semaine de course, avec de nouvelles opportunités, donc nous nous concentrerons sur notre travail jour après jour avant de voir ce que nous pouvons accomplir dimanche après-midi. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points d’avance sur McLaren.