Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Mick Schumacher fait partie de la liste des candidats pour épauler Nico Hülkenberg en 2025, a confirmé Mattia Binotto, chef des opérations du projet Audi F1.

L’écurie Sauber, qui deviendra Audi en 2026, est une des rares équipes à ne pas avoir confirmé ses deux pilotes pour l’année prochaine. À l’heure actuelle, seul l’expérimenté Nico Hülkenberg a été officialisé.

Le second baquet n’étant pas encore confirmé, plusieurs candidats crédibles ont été recensés ces dernières semaines. Valtteri Bottas, actuel pilote Sauber et vainqueur de 10 Grands Prix en F1, semble ainsi bien placé.

Au-delà du Finlandais, plusieurs jeunes pilotes sont candidats comme Gabriel Bortoleto, pilote junior McLaren et actuel leader de la F2, Théo Pourchaire, pilote de réserve de l’écurie et donc Mick Schumacher.

L’Allemand de 25 ans est désespérément à la recherche d’un baquet en F1 depuis son éviction de l’écurie Haas fin 2022. Le projet Audi F1 pourrait bien être sa dernière opportunité de revenir dans la discipline reine.

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Binotto : Schumacher est “l’un des noms que nous avons en tête

Mattia Binotto s’est ainsi exprimé sur le second pilote du projet Sauber/Audi en 2025, indiquant avoir le temps de choisir entre l’expérience et la jeunesse.

“Nous pouvons nous permettre le luxe de ne pas être pressés, car toutes les autres équipes ont décidé de leur équipe [sauf VCARB, ndlr]”, a déclaré Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il y a deux aspects essentiels : d’une part, l’expérience pour tracer la voie de la croissance. D’autre part, un jeune, talentueux, pour nous accompagner sur le chemin du sommet.”

L’ancien directeur de l’écurie Ferrari a par ailleurs confirmé que Mick Schumacher était une option pour son écurie, après avoir été questionné sur le sujet.

“Absolument, nous sommes en train de l’évaluer”, affirme Binotto. “Je l’ai rencontré et je lui ai parlé, je le connais depuis longtemps car j’ai fait partie de la Ferrari Driver Academy. Je connais ses mérites et ses avantages, c’est l’un des noms que nous avons en tête.”

Lire aussi : Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

Lire aussi : Kamala Harris, adversaire de Trump, révèle être une fan de F1 et d’Hamilton

Deux Français en lice pour remplacer Binotto chez Ferrari

Deux Français sont en lice pour remplacer Mattia Binotto chez Ferrari à partir de la saison prochaine en Formule 1. Il s’agit de Frederic Vasseur et Laurent Mekies.

Ce mardi, la Scuderia Ferrari a confirmé qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui occupe le poste de directeur de l’équipe italienne en Formule 1 depuis la saison 2019. L’ingénieur suisse quittera donc ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été annoncé du côté de Maranello.

Si plusieurs candidats sont envisagés chez Ferrari, deux Français sortent du lot avec tout d’abord l’actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur. En effet, le Français a déjà de l’expérience dans une grande organisation après avoir dirigé l’équipe Renault en F1 avant de devenir team principal de l’écurie Alfa Romeo. Avec plus de 25 ans d’expérience dans le sport automobile, les compétences managériales de Vasseur ne sont donc plus à démontrer, alors que le Français entretient également une excellente relation avec le pilote Ferrari Charles Leclerc après l’avoir fait débuter en F1 chez Sauber il y a quelques années.

Autre point important : après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber, le constructeur allemand Audi a récemment annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026. La firme d’Ingolstadt pourrait alors choisir de faire venir en F1 ses propres employés, ce qui veut dire que l’avenir de Vasseur au sein de l’équipe reste flou.

Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Laurent Mekies, un candidat sérieux

L’autre Français en lice pour remplacer Mattia Binotto chez Ferrari n’est autre que Laurent Mekies (sur la photo d’illustration), l’actuel directeur sportif de la Scuderia. Mekies, âgé de 45 ans, a lui aussi une solide expérience dans la Formule 1 puisqu’il a occupé le poste d’ingénieur chez Arrows, Minardi ou encore Toro Rosso avant de rejoindre la FIA pour y occuper le poste de responsable de la sécurité, puis directeur de course adjoint à partir de 2016.

En 2018, Laurent Mekies rejoint l’équipe technique de Ferrari dans un premier temps avant d’être promu directeur sportif de la Scuderia. Dans ce rôle, le Français a plus d’une fois assumé l’intérim sur le muret des stands lorsque Mattia Binotto ne pouvait pas se déplacer sur des Grands Prix, un rôle qu’il a parfaitement tenu et qui fait de lui le candidat le plus sérieux pour remplacer Binotto en 2023.

On sait que des discussions sont actuellement en cours, mais Mattia Binotto restera en place jusqu’à la fin du mois de décembre. Une annonce de la part de Ferrari concernant le remplaçant de Binotto n’est donc pas attendue avant le début de l’année prochaine au minimum…

Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Ce mardi 29 novembre, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait accepté la démission de Mattia Binotto, qui quittera donc l’entreprise le 31 décembre 2022 après avoir occupé le poste de directeur de la gestion sportive pendant quatre années.

Si le grand public ne connaît Mattia Binotto que depuis 2019 – date à laquelle il a été nommé directeur de la Scuderia Ferrari – les fans plus expérimentés connaissent cet ingénieur suisse depuis de nombreuses années déjà puisqu’il a débuté sa carrière chez Ferrari en 1995 en tant que stagiaire au département des moteurs, puis est devenu directeur technique en 2016 avant d’accepter le rôle de team principal.

Depuis sa prise de fonction en 2019, Binotto a eu la lourde tâche de redresser l’équipe de Formule 1 du constructeur italien après des années sans titre mondial [le dernier remonte à 2007], mais c’est dans un contexte bien particulier que le Suisse a débuté à ce poste, puisque l’équipe de Maranello était pointée du doigt par ses principaux rivaux pour avoir « triché » avec un débit de carburant permettant d’obtenir plus de puissance moteur.

Après une longue enquête lancée par la FIA, Ferrari et l’instance dirigeante ont convenu d’un « accord secret » à la veille de la saison 2020, année durant laquelle Ferrari connaîtra – coïncidence ou pas – sa pire campagne depuis 1980 en terminant sixième du championnat du monde des constructeurs.

En 2021, Ferrari retrouvera des couleurs en terminant à la troisième place du championnat du monde, mais toujours assez loin de Red Bull et Mercedes.

Pour cette saison 2022, l’écurie italienne a clairement gagné en compétitivité, mais de multiples erreurs de stratégies, combiné à des erreurs de pilotage, ne permettront pas à Ferrari de se battre pour le titre mondial face à une équipe Red Bull intraitable. La Scuderia termine donc cette saison à la deuxième place au classement des constructeurs.

En quatre ans donc, Mattia Binotto n’aura jamais réussi à ramener Ferrari au sommet, principalement pour les raisons évoquées ci-dessus, et le Suisse quittera donc l’équipe fin décembre après avoir remis sa démission. Concernant son remplaçant, Ferrari a indiqué que le processus pour identifier un nouveau team principal est en cours et devrait être finalisé au cours de la nouvelle année.

Et vous, que pensez-vous du départ de Mattia Binotto ? Vous pouvez voter via le module ci-dessous et également argumenter votre avis plus bas dans la section des commentaires.


Officiel : Mattia Binotto quitte la Scuderia Ferrari

La Scuderia Ferrari a annoncé ce mardi avoir accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions le 31 décembre 2022.

Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs suggéraient un départ imminent de Mattia Binotto et il s’agit désormais d’une information officielle publiée par l’équipe italienne, qui indique qu’un processus est en cours pour identifier le nouveau directeur de Ferrari à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débutera en mars prochain.

« Avec le regret que cela entraîne, j’ai décidé de conclure ma collaboration avec Ferrari. » a indiqué Mattia Binotto dans un communiqué officiel.

« Je quitte une entreprise que j’aime, dont je fais partie depuis 28 ans, avec la sérénité qui vient de la conviction que j’ai tout mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. »

« Je laisse une équipe soudée et grandissante. Une équipe solide, prête, j’en suis sûr, à atteindre les objectifs les plus élevés, à qui je souhaite le meilleur pour l’avenir. »

« Je pense qu’il est juste de franchir cette étape en ce moment aussi difficile que cette décision l’a été pour moi. Je tiens à remercier toutes les personnes de la Gestione Sportiva qui ont partagé avec moi ce parcours, fait de difficultés mais aussi de grande satisfaction. »

Sondage : que pensez-vous du départ de Binotto de chez Ferrari ?

Le patron de Ferrari, Benedetto Vigna, a ajouté :  « Je tiens à remercier Mattia pour ses nombreuses et formidables contributions au cours des 28 années passées chez Ferrari et en particulier pour avoir ramené l’équipe à une position compétitive au cours de l’année écoulée. »

« En conséquence, nous sommes en position de force pour renouveler notre défi, surtout pour nos incroyables fans du monde entier, pour remporter le prix ultime du sport automobile. Tout le monde ici à la Scuderia et dans la communauté Ferrari au sens large souhaite bonne chance à Mattia pour l’avenir. »

Mattia Binotto quitte une Scuderia Ferrari qui a terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs en 2022. Le nom du remplaçant de Binotto sera connu « au cours de la nouvelle année » indique Ferrari.

Binotto pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pense que Mercedes aurait pu remporter plus de victoires en 2022 car l’équipe du constructeur allemand avait selon lui en fin de saison la voiture la plus rapide de la grille.

Après un début d’année très compliqué pour Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a réussi à remonter le pente au cours de la saison et a fait un très grand pas en avant en termes de performances en introduisant sur la W13 un package de mises à jour important au Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet.

Depuis-lors, la W13 s’est montrée bien plus compétitive sur la piste et les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ont pu marquer des points de façon régulière, alors que Russell a pu décrocher sa première pole position à Budapest en Hongrie peu avant la pause estivale.

Après la trêve, Mercedes a poursuivi le développement de sa monoplace et a apporté une autre grande mise à jour sur la W13 au Grand Prix des Etats-Unis en octobre. A partir de ce moment-là, la W13 a clairement gagné en performance, ce qui mènera finalement Mercedes au succès deux courses plus tard lorsque George Russell et Lewis Hamilton signeront le premier doublé de l’équipe en 2022 au Grand Prix du Brésil.

Pour le directeur de Ferrari, ce résultat n’était pas surprenant car selon lui Mercedes aurait même pu remporter d’autres Grands Prix en fin de saison s’ils avaient fait les bons choix en termes de stratégies.

« Ce n’est pas surprenant, parce que si je regarde les dernières courses [avant Abou Dhabi], peut-être qu’avec un choix de pneus différent, ils auraient déjà gagné des courses. Je pense qu’ils n’ont tout simplement pas gagné parce qu’ils n’ont pas fait le bon choix de pneus. » a estimé Binotto, interrogé juste avant la dernière course de l’année.

« Leurs voitures étaient les plus rapides, du moins lors des dernières courses, donc ce n’était pas surprenant d’y arriver au Brésil. Ils ont apporté un nouveau package à Austin qui, je pense, a bien fonctionné, et ils ont pu capitaliser là-dessus. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a stoppé le développement de sa monoplace bien avant Mercedes et n’a plus apporté de mises à jour en piste lors des dernières courses quand Mercedes a poursuivi le développement de la W13 jusque très tard dans la saison.

Lorsqu’on demande à Binotto si ce n’était pas un risque pris par son équipe de ne plus développer la F1-75, le Suisse a répondu : « Ce n’était pas un choix, nous étions simplement à la limite du plafond budgétaire. »

« Nous étions au plafond, il n’y avait plus aucune opportunité de développer la voiture, donc, nous sommes simplement resté là où nous étions. »

« Mais nous n’avons pas compromis le développement de la voiture de l’année prochaine. Nous avons décidé d’arrêter [le développement] de l’actuelle, car en plus du développement normal, vous devez aussi produire des pièces pour les mettre sur la piste et c’était des coûts supplémentaires que nous ne pouvions pas nous permettre. »

A la fin de cette campagne 2022, la Scuderia Ferrari a réussi à conserver sa deuxième place au championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que le Monégasque Charles Leclerc termine vice champion du monde 2022.

Binotto sera absent lors de plusieurs courses cette saison chez Ferrari

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé qu’il serait absent lors de plusieurs Grands Prix cette année, tout comme il l’a déjà fait l’an dernier.

Afin d’aider son équipe à basculer vers 2022 (introduction de nouvelles règles), Mattia Binotto va passer plus de temps à l’usine de Maranello cette année, la Scuderia ayant un double défi avec d’un côté le développement d’une nouvelle monoplace et de l’autre le développement d’une toute nouvelle unité de puissance.

« Il y a un certain nombre de défis qui nous attendent cette année. » a déclaré Mattia Binotto ce vendredi à Imola.

« C’est la première saison où le budget est plafonné, lorsque nous devons également développer une toute nouvelle voiture, et avec une unité motrice qui devra durer au moins trois ans [à partir de 2022]. »

« Il y a tant à faire et c’est crucial que je gère mon temps de la manière la plus efficace. Je sais que je dirige une équipe très efficace, une machine bien huilée qui fonctionne presque toute seule. »

« Cela dit, je vais toujours assister à de nombreuses courses et pour celles où je ne suis pas sur la piste, je serai dans le garage isolé de Maranello, ce qui est pratiquement comme être sur le mur des stands. »

Lorsque Binotto ne sera pas sur la piste avec ses hommes, c’est le Français Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia, qui prendra le relais aux commandes de l’écurie.

Ferrari espère que son moteur deviendra « la référence » en 2022

Après la première course de l’année qui s’est disputée à Bahreïn, Ferrari a pu constater la différence de performance entre son moteur 2020 et celui introduit cette saison à l’arrière de la SF21.

Lors des qualifications du Grand Prix de Bahreïn 2020, les deux pilotes Ferrari s’étaient qualifiés à 1,9 seconde de la pole position. Mais lors des qualifications du Grand Prix de Bahreïn 2021, Charles Leclerc a réussi sur le même tracé à se qualifier à seulement 0,681 s du poleman Max Verstappen, ce qui démontre les nets progrès réalisés par les ingénieurs de Maranello au cours de l’hiver.

« Le groupe motopropulseur s’est définitivement amélioré, et je suis heureux de voir qu’Alfa Romeo et Haas ont également progressé. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat du monde.

« Je pense que notre côté nous avons progressé dans tous les domaines possibles. L’aérodynamique est certainement meilleure en termes de comportement et de corrélation, mais le groupe motopropulseur, et la voiture dans son ensemble, partout où il était possible d’apporter des améliorations, nous avons essayé de le faire. »

« Il s’agit d’un package complet, je ne le diviserais pas vraiment en zones, c’est le package entier qui est désormais meilleur et c’est suffisant. »

Cependant, malgré les progrès réalisés par Ferrari entre 2020 et 2021, Binotto insiste sur le fait qu’il reste encore beaucoup à faire – l’équipe de Maranello s’apprêtant à introduire une nouvelle unité de puissance en 2022 lorsque les nouvelles règles seront introduites en F1.

« Je dirais qu’il nous en manque un peu dans tous les domaines. » a répondu Binotto lorsqu’on lui demande quelles améliorations il aimerait voir arriver en premier pour 2022.

« Je pense que nous manquons encore un peu de moteur, même si c’est moins qu’auparavant certainement et que l’écart s’est resserré et que je pense que nous sommes en train de converger. »

« J’espère que l’année prochaine, lorsque nous aurons une nouvelle unité motrice, nous pourrons rattraper le retard ou être une référence pour les autres. Je pense aussi à l’aéro avec des appuis à moyenne et haute vitesse – je pense que ce sera un nouveau package complet. »

« Mais maintenant, les écart sont très serrés. Plus important encore, je pense que nous travaillons dans la bonne direction avec les bons outils et cela nous rendra plus forts à l’avenir. »

Mattia Binotto persuadé que Ferrari reviendra au sommet

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, pense que le travail fournit par chaque employé et le soutien des Tifosi permettra à l’écurie basée à Maranello de revenir au sommet après plusieurs années compliquées.

L’équipe Ferrari n’a plus remporté de championnat constructeurs depuis 2008 en F1 et la sixième place obtenue l’an dernier reste à l’heure actuelle le pire résultat de l’écurie italienne depuis la saison 1980.

A la tête de la gestion sportive de Ferrari depuis 2019, Mattia Binotto explique que Ferrari renouera tôt ou tard avec le succès, mais rappelle que la Formule 1 actuelle est devenue très complexe.

« C’était une équipe qui venait d’une période très difficile, mais qui a su regarder vers l’avenir à la fois en renforçant son personnel et en investissant dans de nombreux jeunes. » explique Mattia Binotto à la Gazzetta Dello Sport.

« C’est un programme de longue haleine, qui a demandé du temps et de la patience mais qui a finalement abouti à la plus longue série de succès de l’histoire de la Scuderia, avec 14 titres mondiaux en 10 saisons.« 

« Dans un certain sens, c’est un chemin que nous empruntons aujourd’hui, même s’il y a des conditions extérieures qui ont beaucoup changé. »

« La Formule 1 est devenue un sport beaucoup plus complexe, d’un point de vue technologique et organisationnel, avec des coûts qui ont augmenté de façon exponentielle. Il suffit de penser à la taille de la masse salariale, qui, il y a vingt ans, était inférieure à la moitié des employés actuels. »

« A cette époque, un directeur technique suffisait pour guider la conception et le développement, aujourd’hui ce modèle n’est plus viable, il faut une plus grande spécialisation. C’est l’une des raisons pour lesquelles le processus de construction d’un nouveau cycle est très compliqué. »

« J’ai eu la chance de rencontrer de nombreuses personnes extraordinaires: certaines connues – de Michael Schumacher à Jean Todt et Louis Camilleri – d’autres inconnues qui m’ont enrichi professionnellement et humainement, et m’ont fait grandir en termes de responsabilité, sans changer ces valeurs d’humilité et la détermination qui m’appartiennent. »

« Pour ma part, cependant, je crois que je suis resté la même personne qu’en 1995, animé par une grande passion et la fierté d’appartenir à cette fantastique Scuderia. »

« Je suis fier de diriger un groupe de personnes extraordinaires. Je crois que le travail est un outil pour atteindre les objectifs. »

« Le championnat du monde viendra lorsque nous pourrons devenir la meilleure équipe de toutes, grâce au travail de chacun de nous et le soutien que nous recevons. Quand? Je ne sais pas, mais je suis sûr que cela viendra. »

Lorsqu’on lui demande quelle décision il ne prendra jamais plus ou bien qu’il aurait aimé prendre avec un peu de recul, Binotto répond : « Il est inutile de s’attarder sur le passé.« 

« Ce qui compte, c’est d’apprendre, des bonnes décisions comme des mauvaises. Le travail vous place toujours devant des décisions à prendre et je crois que personne ne peut dire si elles ont toujours été bonnes. »

« Le plus important est de savoir que vous les prenez en plaçant en premier l’intérêt de l’équipe plutôt que celui de l’individu: je l’ai toujours fait et je continuerai à le faire. »

Binotto : « les données suggèrent que Ferrari a retrouvé beaucoup de vitesse »

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué que les dernières données récoltées par la Scuderia suggèrent qu’ils « ont récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites ».

Mêlée à une sombre affaire de « tricherie » en 2019, l’équipe Ferrari est passée du groupe propulseur le plus puissant de la grille à un moteur totalement « bridé » l’an dernier suite à un accord secret passé entre la FIA et l’équipe italienne en début d’année.


Petit retour en arrière : Après avoir conclu une longue enquête sur une possible violation de la réglementation autour de l’unité de puissance de l’écurie italienne lors de la saison 2019, la FIA a annoncé le dernier jour des essais hivernaux 2020 avoir passé un accord secret avec Ferrari.

A la suite de son enquête, la FIA a admis ne pas avoir suffisamment d’éléments à charge pour prouver que Ferrari a utilisé son moteur de façon illégale en 2019 et a donc trouvé un accord dont les termes resteront secret.

Après cette annonce, les sept équipes de la grille non motorisées par Ferrari ont décidé de contre-attaquer en publiant un communiqué dans lequel elles se disaient « choquées » par cet accord.

Les sept équipes non motorisées par Ferrari avaient alors organisé une réunion de crise à Melbourne lors de la première manche de l’année. Mais en raison de l’annulation de l’épreuve, cette réunion n’a jamais eu lieu.


Tout au long de la saison 2020 donc, les pilotes Ferrari [ainsi que les équipes propulsées par le moteur de Maranello] ont été contraints de lutter avec un moteur sensiblement moins puissant que les autres unités motrices, ce qui a eu pour conséquence directe une sixième place au championnat du monde des constructeurs 2020, le pire résultat de l’équipe depuis 1980.

Soucieux d’éviter la répétition d’une telle situation en 2021, Ferrari a donc investi dans un tout nouveau moteur cette année, et si les résultats des bancs d’essais se traduisent sur la piste, l’équipe basée à Maranello pourrait de nouveau être un sérieux adversaire à l’avant de la grille, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Mattia Binotto ce vendredi lors de la présentation de l’équipe.

« Nous avons beaucoup travaillé des deux côtés, le bloc moteur et l’aérodynamique de la voiture, pour réduire la trainée de la voiture. » a expliqué Binotto.

« D’après nos simulations, et sur la base de ce que nous voyons en terme de puissance en sortie du banc, mais également des données de la soufflerie, je pense que nous avons récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites. »

« Je m’attends donc à ce que la vitesse ne soit pas un problème. Nous espérons être compétitifs, mais nous ne le saurons que lorsque nous serons à Bahreïn, parce que je pense que c’est toujours relatif à ce que font les autres. »

« Mais nous pensons que notre voiture est certainement plus efficace que celle que nous avions l’an dernier et quand je dis efficace, encore une fois, c’est à la fois du point de vue aérodynamique et du point de vue du groupe motopropulseur. »

La monoplace 2021 de la Scuderia Ferrari sera présentée le 10 mars prochain, soit deux jours avant le début des essais hivernaux à Bahreïn (du 12 au 14 mars).