Sondage – Quel pilote remportera le GP des Pays-Bas F1 2025 ?

Après une pause bien méritée, la F1 fait elle aussi sa rentrée des classes, aux Pays-Bas.

C’est à Zandvoort que les 20 pilotes et les 10 écuries de F1 vont retrouver leurs habitudes. Sur les terres de Max Verstappen, les McLaren orange, couleur si chère aux yeux des Néerlandais, vont-elles une nouvelle fois écraser la concurrence, ou une autre écurie va-t-elle créer la surprise ? 

La grille F1 2026 : le plateau actuel et toutes les rumeurs

La situation contractuelle actuelle de chaque pilote de F1 – et toutes les rumeurs sur ce qui pourrait se passer ensuite

Écurie

Pilote

Fin de contrat

McLaren

Lando Norris

« Long terme »

 

Oscar Piastri

2026

Ferrari

Lewis Hamilton

Plusieurs années

 

Charles Leclerc

Plusieurs années

Red Bull

Max Verstappen

2028

 

Yuki Tsunoda

2025

Mercedes

George Russell

2025

 

Kimi Antonelli

2025

Aston Martin

Fernando Alonso

2026

 

Lance Stroll

« 2025 et au-delà »

Alpine

Pierre Gasly

« Long terme »

 

Franco Colapinto

2025

Haas

Esteban Ocon

Contrat pluriannuel

 

Oliver Bearman

Contrat pluriannuel

Williams

Alex Albon

2025

 

Carlos Sainz

« Au-delà de 2026 »

Racing Bulls

Liam Lawson

2025

 

Isack Hadjar

2025

Audi (Sauber)

Nico Hulkenberg

Contrat pluriannuel

 

Gabriel Bortoleto

Contrat pluriannuel

Cadillac

À confirmer

À confirmer

 

À confirmer

À confirmer

 

F1 – Leclerc insiste sur le bon départ de Ferrari pour 2026

Charles Leclerc a souligné qu’il était crucial pour Ferrari de débuter la prochaine ère de la F1 sur de bonnes bases, sous peine de connaître de nouveaux résultats décevants.

Le règlement technique sera profondément modifié l’an prochain, avec des changements majeurs affectant à la fois le châssis et le groupe motopropulseur.

Ayant passé la majorité de sa carrière chez Ferrari, Leclerc n’a jamais pu réellement se battre pour le titre mondial au cours de ses sept saisons avec l’équipe italienne. Néanmoins, il s’est engagé sur le long terme et reste déterminé à mettre fin à la disette de Ferrari, qui n’a plus décroché le championnat des pilotes depuis 2008.

La prolongation du contrat du directeur d’équipe Fred Vasseur a été, selon Leclerc, un élément clé pour assurer la stabilité et le succès futur de l’écurie.

« Fred en fait certainement partie, mais le plus important est de voir comment l’équipe fonctionne », a déclaré Leclerc aux médias, lorsqu’il a été interrogé sur sa confiance en l’avenir de Ferrari. « Je suis sûr que nous travaillons dans la bonne direction. »

À l’approche de la nouvelle ère de ce sport, les équipes s’affairent à mettre en œuvre leurs propres interprétations du règlement, ce qui pourrait creuser davantage les écarts dans la hiérarchie. Leclerc a insisté sur le fait qu’il sera essentiel de commencer la saison 2026 en tant que prétendant au titre, car le programme de développement de toutes les équipes battra alors son plein.

« L’année prochaine sera un tournant important pour nous, car ce sera une nouvelle ère pour les voitures », a-t-il déclaré.« Chaque fois que vous entamez une nouvelle ère, si vous ne partez pas du bon pied, il est toujours plus difficile de revenir, car les autres équipes cherchent également à s’améliorer. Il est très difficile de combler l’écart. Nous devrons partir du bon pied, puis nous verrons bien. Pour l’instant, je me consacre entièrement à redonner à Ferrari sa grandeur et à remporter à nouveau des courses. »

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Zak Brown prend la défense de Leclerc et son faible taux de victoires après une pole

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a volé au secours de Charles Leclerc concernant son taux de conversion des poles en victoires, particulièrement bas en F1. Depuis 2019, le Monégasque n’a transformé que cinq de ses 27 poles en succès, soit seulement 18,5 %.

Mais pour Brown, ce bilan ne reflète pas le talent du pilote Ferrari. Selon lui, la majorité de ces occasions manquées sont dues à une monoplace exigeante avec ses pneus ou à des choix stratégiques discutables du mur des stands. Interrogé par Racer, il a insisté sur le fait que ce faible pourcentage de victoires n’était « en rien de sa faute ».

« Il y a une autre statistique concernant [Charles Leclerc], dont je suis un grand fan, qui n’a pas remporté beaucoup de courses en pole position, et je ne pense pas que cela soit de sa faute », a-t-il déclaré à Racer. « Je pense que c’est ce qui fait son génie sur un tour et qu’il est peut-être capable de mener une voiture qui n’a pas le rythme idéal pour la course. Je ne cherche donc pas du tout à le dénigrer. Je pense qu’il a un talent énorme. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est une bonne histoire, et quand cette histoire disparaît, personne ne s’en soucie vraiment, c’est comme si la rétractation était toujours reléguée en dernière page. Et je pense que Lando est dans une excellente position. »

Avant de défendre Leclerc, Brown a déclaré : « Je pense que le Lando d’il y a un an aurait peut-être été plus critique envers lui-même [après les qualifications en Hongrie]. Il fait un travail formidable. Donc, non, je pense que c’est un peu comme le fait qu’il ne peut pas gagner depuis la pole position. Maintenant qu’il a remporté quatre ou cinq courses depuis la pole, personne ne semble en parler. »

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Classement des constructeurs 2025 vs 2024 – McLaren en tête, Red Bull en net recul

La Formule 1 profite actuellement de sa pause estivale, offrant aux équipes et aux pilotes un répit avant la dernière ligne droite de la saison. Après 14 courses, McLaren s’affirme comme la grande révélation de l’année, avec 11 victoires à son actif et 193 points de plus que sur la même période en 2024. L’écurie de Woking domine ainsi largement le classement par rapport à ses rivaux.

À l’inverse, Red Bull connaît une chute spectaculaire. Après avoir marqué 214 points de moins que l’an dernier, l’écurie de Milton Keynes fait face à une baisse de performance significative, contrastant fortement avec ses succès passés.

Ferrari, Mercedes et Aston Martin accusent également un léger recul par rapport à 2024, mais les écarts restent relativement limités en comparaison de celui de Red Bull.

Du côté des équipes émergentes, Williams et Stake affichent une progression notable. Williams a accumulé 66 points supplémentaires par rapport à la même période l’an dernier, tandis que Stake, qui n’avait encore aucun point à ce stade de la saison précédente, totalise désormais 51 unités.

Cette pause estivale permet de mesurer les forces en présence et de constater le renversement de tendance qui marque la saison. McLaren s’impose comme la référence actuelle, tandis que Red Bull doit rapidement trouver des solutions pour limiter la perte de terrain avant la reprise. Ferrari, Mercedes et Aston Martin restent dans la course, mais devront se battre pour réduire l’écart. Quant aux outsiders, Williams et Stake prouvent qu’ils peuvent peser dans le championnat et surprendre lors des prochaines manches.

Découvrez ci-dessous qui a le plus progressé et qui a le plus régressé depuis 1 an. 

2025 vs 2024 les points après 14 courses

Équipe

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

McLaren

559

336

+193

Williams

70

4

+66

Stake

51

0

+51

Racing Bulls

45

34

+11

Alpine

20

11

+9

Haas

35

27

+8

Aston Martin

52

73

-21

Mercedes

236

266

-30

Ferrari

260

345

-85

Red Bull

194

408

-214

Fred Vasseur, « l’autre » Français à qui l’on a confié le prestigieux navire Ferrari

Après Jean Todt, un autre Français s’est trouvé à la tête de la direction de l’équipe Ferrari en Formule 1.

Frédéric Vasseur est né à Draveil, en France, le 28 mai 1968. En 1995, il obtient son diplôme d’ingénieur aéronautique à l’ESTACA (École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile) à Paris.

En 1992, alors qu’il est encore étudiant, il fonde RPM, qui prépare des moteurs de Formule 3 pour Renault. En 1996, il a créé l’écurie ASM, qui a couru en Formule 3. Il a dirigé l’écurie jusqu’en 2015, remportant divers titres, dont le titre français en 1998 avec David Saelens au volant, puis quatre titres européens entre 2004 et 2007, avec Jamie Green, Lewis Hamilton, Paul Di Resta et Romain Grosjean.

En 2004, il a créé une deuxième écurie, ART Grand Prix, qui a remporté huit championnats d’écuries en GP2 et GP3 et onze titres de pilotes, dont le titre GP3 en 2016 avec Charles Leclerc.

Son esprit curieux et sa volonté d’explorer de nouvelles voies ont conduit Vasseur à créer en 2010 AOTech, une société spécialisée dans les simulateurs de conduite et la conception CFD.

Deux ans plus tard, Spark Racing Technology a vu le jour, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes hybrides et électriques. La société a remporté le contrat pour la fourniture des châssis de Formule E, lorsque la catégorie des monoplaces entièrement électriques a été créée par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) en 2014. Frédéric a fait son apparition dans le paddock de la Formule 1 en 2016 en tant que directeur de l’équipe Renault.

L’année suivante, il est devenu directeur général du groupe Sauber, ainsi que directeur de l’équipe Alfa Romeo Sauber F1, qui est devenue Alfa Romeo Racing en 2019, équipée de moteurs Ferrari.

Après la saison 2022, il a été invité à occuper le poste de directeur de l’équipe Scuderia Ferrari et directeur général, qu’il a pris le 9 janvier 2023.

F1 2021 – Après les doutes, le retour de Ferrari dans le top 3 constructeurs

Après une saison 2020 difficile pour Ferrari, quelque chose a changé à Maranello, avec des progrès évidents au classement des pilotes et, surtout, au classement des constructeurs.

L’équipe a débuté la saison avec un nouveau visage au volant. Charles Leclerc a été rejoint par un nouveau coéquipier à la Scuderia, l’Espagnol Carlos Sainz, qui a remplacé Sebastian Vettel. Ce dernier n’a pas été retenu et a ensuite signé chez Aston Martin.

Le nouveau duo de pilotes avait à sa disposition la monoplace SF21. La nouvelle voiture arborait une livrée de couleur amaranth, rappelant les teintes de la première voiture Ferrari, la 125 S, produite en 1947. La même couleur avait été utilisée lors du Grand Prix du Mugello de la saison dernière, où Ferrari avait célébré sa 1 000e course de Formule 1.

Bien que 2021 ait été une année difficile pour la Scuderia Ferrari, elle a permis de faire plusieurs pas en avant par rapport à l’année précédente. La récompense a été une troisième place au classement des constructeurs, un retour sur le podium qui a boosté le moral de toute l’équipe et augure bien pour l’avenir.

Ce résultat est le fruit d’un impressionnant retour face à McLaren, aidé par le nouveau moteur adopté lors du Grand Prix de Russie à Sotchi, qui servira de base à ce que les fans verront en 2022. Son lancement précoce a permis d’obtenir des données précieuses et très prometteuses sur la piste.

Avec un peu plus de chance et de concentration, les résultats de la saison auraient pu être tout autres. Charles Leclerc a été la star incontestée, le Monégasque ayant frôlé à deux reprises la plus haute marche du podium. À Monte-Carlo, un accident lors des qualifications l’a contraint à abandonner la course, et à Silverstone, Lewis Hamilton ne l’a rattrapé qu’à l’arrivée.

Il conserve toutefois ses deux pole positions. De son côté, Carlos Sainz a livré une performance très convaincante. L’Espagnol a récolté le plus de points, avec quatre podiums, et s’est immédiatement adapté aux caractéristiques de la SF21, se révélant être un concurrent redoutable pour son coéquipier, même dans la première partie de la saison. Une belle fin de saison lui a permis de terminer cinquième au classement des pilotes.

Ces résultats sont très encourageants pour la saison à venir. La forme de Leclerc en début d’année et celle de Sainz en fin de saison laissent entrevoir toutes les possibilités.

Charles Leclerc fait marche arrière après ses critiques envers Ferrari en Hongrie

Après un Grand Prix de Hongrie frustrant, Charles Leclerc est revenu sur ses déclarations critiques à l’égard de son équipe, admettant avoir « eu tort » concernant les causes de sa contre-performance.

Parti en pole position sur le Hungaroring, le pilote Ferrari avait parfaitement lancé sa course, menant les premiers tours avec autorité. Cependant, les choses se sont rapidement détériorées après la première salve d’arrêts aux stands, entraînant une chute progressive au classement. Ce nouvel échec porte à une seule sa conversion de pole position en victoire sur ses 16 dernières tentatives.

Agacé par le déroulement de la course et les décisions stratégiques du mur des stands, Leclerc n’avait pas caché son mécontentement en course. Mais au terme des 70 tours, le Monégasque de 27 ans a reconnu auprès de ViaPlay que ses reproches n’étaient pas fondés, après avoir appris qu’un problème technique sur le châssis de sa SF-25 — et non un souci moteur comme il le pensait initialement — avait compromis sa performance.

Ce dysfonctionnement, identifié après l’arrivée, explique la perte de rythme qu’il avait ressentie tout au long de l’épreuve et son recul progressif au classement, malgré un début de Grand Prix prometteur.

S’il avait semblé pointer du doigt la stratégie de son équipe dans un premier temps, Leclerc a ainsi modéré ses propos après coup, réaffirmant sa confiance envers Ferrari.

« Tout d’abord, je dois revenir sur les propos que j’ai tenus à la radio, car je pensais que cela venait d’une seule chose », a déclaré Leclerc aux médias. « Mais j’ai obtenu beaucoup plus de détails depuis que je suis sorti de la voiture, et il s’agissait en fait d’un problème lié au châssis, et nous n’aurions rien pu faire différemment. J’ai commencé à ressentir le problème au 40e tour, ou quelque chose comme ça, puis cela a empiré tour après tour. Vers la fin, nous avions deux secondes de retard et la voiture était tout simplement impossible à piloter. »

Classement du championnat de F1 2025 après le Grand Prix de Belgique

Comment le Grand Prix de Hongrie de F1 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren324
2L. NorrisMcLaren293
3M. VerstappenRed Bull230
4G. RussellMercedes194
5C. LeclercFerrari163
6L. HamiltonFerrari117
7A. AlbonWilliams70
8K. AntonelliMercedes66
9I. HadjarVCARB38
10N. HülkenbergSauber37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16G. BortoletoSauber18
17O. Bearman Haas16
18C. SainzWilliams16
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 617
2Ferrari280
3Mercedes260
4Red Bull 239
5Williams86
6Aston Martin62
7Racing Bulls61
8Sauber55
9Haas44
10Alpine20

F1 – GP de Hongrie : Leclerc signe une pole de haute volée devant Piastri et Norris

Charles Leclerc a décroché la pole position au Grand Prix de Hongrie au terme d’une séance intense, devançant Oscar Piastri pour seulement 26 millièmes de seconde. Le pilote Ferrari a signé un chrono de 1:15.372 sur le Hungaroring, espérant briser la malédiction du poleman, jamais vainqueur à Budapest depuis 2020.

Derrière lui, la deuxième ligne sera occupée par Lando Norris et George Russell, tandis qu’Aston Martin s’est offert la surprise du jour en verrouillant la troisième ligne, avec Fernando Alonso devant Lance Stroll.

Côté déceptions, Yuki Tsunoda a vécu une nouvelle séance difficile, éliminé dès la Q1 pour la quatrième fois en huit courses. Il sera rejoint en fond de grille par Pierre Gasly, battu par son coéquipier Franco Colapinto, également en difficulté.

Mais le coup de théâtre est venu de Lewis Hamilton, qui a été éliminé dès la Q2. Le septuple champion du monde, qui n’avait jamais manqué la Q3 à Budapest sur le plan du rythme pur, a signé sa pire qualification sur ce circuit.

Q1 : Ocon, Gasly et Tsunoda à la trappe

La première partie des qualifications a démarré sous un ciel menaçant avec un léger risque de pluie. Alors que Carlos Sainz et Alex Albon lançaient les hostilités, les McLaren ont rapidement pris le dessus, Piastri dominant Norris avec près de quatre dixièmes d’avance.

Les Red Bull, munies d’ailerons à forte déportance en prévision d’un possible changement météo, ont eu du mal à s’adapter. Verstappen s’est qualifié de justesse en 13e position, tandis que Tsunoda, en retrait, a été éliminé. Esteban Ocon, victime d’un souci avec un pneu a lui aussi été sorti dès la Q1.

Q2 : Hamilton en dehors du top 10

La Q2 a été brièvement retardée en raison de graviers dispersés sur la piste après la sortie du virage 12. La menace de pluie a précipité les tentatives rapides, bien que les conditions soient restées stables.

Norris a pris la tête avec un solide 1:14.890, devant Piastri et les Aston Martin. Leclerc a sécurisé sa place dans le top 10, mais Kimi Antonelli et Hamilton n’ont pas passé le cap. Le Britannique a échoué en 11e position, une première pour lui à Budapest en carrière, hors incident ou pénalité.

Q3 : Leclerc fait parler la poudre

Dans l’ultime segment, McLaren a d’abord semblé en mesure de verrouiller la première ligne. Piastri s’est installé provisoirement en tête, devant Norris. Mais Leclerc a profité de l’ultime tour pour claquer un chrono décisif, offrant à Ferrari sa première pole à Budapest depuis 2017.

Verstappen, cinquième derrière Alonso, n’a pu faire mieux avec des pneus tendres déjà usés. Le duo McLaren, lui, a manqué l’occasion de convertir sa domination des essais libres, incapable d’améliorer dans les dernières minutes.

Aston Martin complète une solide performance avec ses deux voitures en troisième ligne. Plus loin, la contre-performance de Verstappen et les difficultés d’Hamilton laissent entrevoir une course stratégique et ouverte ce dimanche.

Classement du championnat de F1 2025 après le Grand Prix de Belgique

Quel impact a eu le Grand Prix de Belgique de F1 2025 sur le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren324
2L. NorrisMcLaren293
3M. VerstappenRed Bull230
4G. RussellMercedes194
5C. LeclercFerrari163
6L. HamiltonFerrari117
7A. AlbonWilliams70
8K. AntonelliMercedes66
9I. HadjarVCARB38
10N. HülkenbergSauber37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16G. BortoletoSauber18
17O. Bearman Haas16
18C. SainzWilliams16
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 617
2Ferrari280
3Mercedes260
4Red Bull 239
5Williams86
6Aston Martin62
7Racing Bulls61
8Sauber55
9Haas44
10Alpine20

Grand Prix de Belgique de Formule 1 2025 – le classement de la course

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Belgique de F1 2025 à Spa !

Classement du Grand Prix de Belgique

# Pilote Écurie Écart
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren Tour 44
2
 
Lando NORRIS
McLaren +3.415
3
 
Charles LECLERC
Ferrari +20.185
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +21.731
5
 
George RUSSELL
Mercedes +34.863
6
 
Alexander ALBON
Williams +39.926
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +40.679
8
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +52.033
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +56.434
10
 
Pierre GASLY
Alpine +72.714
11
 
Oliver BEARMAN
Haas +73.145
12
 
Nico HULKENBERG
Stake +73.628
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +75.395
14
 
Lance STROLL
Aston Martin +79.831
15
 
Esteban OCON
Haas +86.063
16
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +86.721
17
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +87.924
18
 
Carlos SAINZ
Williams +92.024
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine +95.250
20
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1 Tour

Leclerc tempère les attentes autour des évolutions Ferrari après sa 3e place à Spa

Charles Leclerc a relativisé l’impact des évolutions techniques apportées par Ferrari, estimant qu’elles sont souvent « très médiatisées », après s’être qualifié en troisième position pour le Grand Prix de Belgique.

La Scuderia a introduit une suspension arrière révisée à Spa-Francorchamps, présentée comme un élément clé pour redresser une saison 2025 jusqu’ici décevante.

Si cette mise à jour a permis quelques progrès, Leclerc souligne que l’écart avec McLaren reste conséquent. Le Monégasque a réussi à devancer de justesse Max Verstappen — pour 0,003 seconde — mais accuse plus de quatre dixièmes de retard sur Lando Norris, auteur de la pole position.

« Nous nous attendions à être en P4, mais avec un écart important devant nous. Au final, l’écart est toujours important, mais un peu moins que ce que nous avions initialement prévu, donc je pense que c’est positif », a déclaré Leclerc. « Nous avons apporté des améliorations ce week-end, qui ont fonctionné dès le début, mais nous avons dû procéder à quelques réglages entre hier et aujourd’hui et cela va dans la bonne direction, donc je suis très heureux. Je pense que c’était aussi un très, très bon tour, donc je ne pense pas avoir laissé beaucoup de choses au compteur avec le potentiel que nous avions aujourd’hui. Donc, pour cela, je suis également content. Cependant, ce n’est que la troisième place, donc nous verrons bien ce que nous pouvons faire demain. »

GP de Belgique – La grille de départ de la course sprint

Découvrez la grille de départ de la course Sprint à Spa-Francorchamps.

La grille de départ de la course sprint du GP de Belgique 

# Pilote Écurie
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull
3
 
Lando NORRIS
McLaren
4
 
Charles LECLERC
Ferrari
5
 
Esteban OCON
Haas
6
 
Carlos SAINZ
Williams
7
 
Oliver BEARMAN
Haas
8
 
Pierre GASLY
Alpine
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls
10
 
Gabriel BORTOLETO
Stake
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull
13
 
George RUSSELL
Mercedes
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin
15
 
Lance STROLL
Aston Martin
16
 
Alexander ALBON
Williams
17
 
Nico HULKENBERG
Stake
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes

Charles Leclerc – « Je ne suis pas satisfait de mon niveau en qualifications »

Longtemps considéré comme l’un des spécialistes de l’exercice, Charles Leclerc s’interroge sur le recul de ses performances en qualifications cette saison. Fort de 26 pole positions en carrière – un record pour un pilote sans titre mondial et le 12e total de l’histoire à égalité avec Mika Häkkinen – le Monégasque peine à retrouver son niveau habituel.

En 2025, sa moyenne en qualifications est tombée à une modeste 6,3e place, et il n’a signé qu’une seule pole position sur les 21 dernières courses, à Bakou en 2024. Un contraste saisissant pour celui que beaucoup considéraient comme le plus rapide sur un tour.

Face à lui, Lewis Hamilton a pris l’ascendant lors de trois des quatre derniers Grands Prix. À Silverstone, Leclerc a exprimé sa frustration après une sixième place sur la grille, évoquant un dernier tour raté et une perte de repères qu’il ne parvient pas à expliquer.

« Je ne fais pas le travail, et depuis le début de la saison, j’ai très bien performé en course », a déclaré Leclerc aux médias. « Il n’y a pas beaucoup de courses où je reviendrais en arrière pour changer quelque chose que j’ai fait dans la voiture, mais malheureusement, quand je repense aux qualifications, qui étaient mon point fort, il y a beaucoup de choses que je changerais. Chaque fois que j’arrive en Q3, ça ne fonctionne pas. Nous avons eu de bonnes qualifications, mais pas d’excellentes, alors que c’était mon point fort. Je ne suis donc pas satisfait de mon niveau en qualifications. Nous avons des problèmes. »

Interrogé sur la nature de ces problèmes, Leclerc est resté évasif, mais a donné quelques indices.

« Ce n’est pas un problème d’équilibre, ni d’adhérence », a-t-il déclaré. « Je ne veux pas entrer dans les détails, mais c’est juste quelque chose d’étrange auquel nous devons faire face dans la voiture, et quand on roule à grande vitesse, cela rend les choses encore plus difficiles, mais j’espère que nous pourrons résoudre ce problème. »

Charles Leclerc évoque rend hommage à Jules Bianchi, dix ans après sa disparition

Nous venons de passer le dixième anniversaire de la disparition de Jules Bianchi, survenue le 17 juillet 2015, à cette occasion, Charles Leclerc a livré un témoignage poignant sur la relation qu’il entretenait avec son parrain.

Bianchi, décédé des suites de blessures subies lors du Grand Prix du Japon 2014, disputait alors sa deuxième saison en Formule 1 sous les couleurs de l’écurie Marussia.

Au-delà du pilote prometteur que le paddock connaissait, Jules Bianchi occupait une place particulière dans la vie du jeune Monégasque. Proche du frère aîné de Leclerc durant l’enfance, Bianchi était également son parrain, un rôle chargé d’affection et de repères dans la trajectoire personnelle et professionnelle du pilote Ferrari.

Si le talent et l’avenir prometteur de Bianchi en Formule 1 font l’unanimité parmi les observateurs du sport, les aspects plus intimes de sa vie restent moins souvent évoqués. À travers les mots de Leclerc, c’est une facette plus humaine et plus profonde de l’ancien pilote français qui resurgit à l’heure de cet hommage.

Évoquant sa relation avec Bianchi, Leclerc a déclaré à F1.com : « J’ai quelques anecdotes de cette époque, comme le premier film d’horreur que j’ai vu avec Jules. Il ne savait pas que je faisais semblant de dormir. Il essayait de s’assurer que je dormais parce qu’il voulait voir ce film avec mon frère aîné ! Jules était quelqu’un de vraiment gentil. Il était très drôle et avait ses moments de folie quand on le connaissait bien. Il était toujours prêt à aider et aimait beaucoup s’amuser. »

« Les souvenirs les plus marquants sont probablement ceux de mes six ou sept ans, lorsque j’ai pu piloter un kart de location avec lui et mon frère pour la première fois », ajoute Leclerc. « Normalement, les karts de location sont réservés aux adultes, mais son père gérait le circuit et nous laissait évidemment faire des choses qui n’étaient peut-être pas autorisées. Je l’admirais beaucoup, alors courir avec lui, avec mon frère aîné, avec son frère cadet et avec de nombreux autres pilotes de karting professionnels de l’époque était incroyable. Nous nous amusions tellement. Nous traînions ensemble et attendions que le circuit ferme au public pour pouvoir y entrer. Ensuite, nous nous déchaînions sur la piste pendant des heures et des heures. Ce sont probablement les souvenirs les plus précieux que j’ai. »

Charles Leclerc « vraiment nulle part » pendant le Grand Prix de Grande-Bretagne 

Conclu à une anonyme 14e position, le Grand Prix de Grande-Bretagne de Charles Leclerc a ressemblé à une catastrophe du début à la fin avec une stratégie ratée et une erreur de pilotage.

Sixième sur la grille de départ, Charles Leclerc a pris le pari de s’arrêter dès la fin du tour de formation pour passer les slicks sur une piste qui était séchante avec le retour du soleil. Un pari qui s’est avéré perdant puisque la pluie est rapidement revenue sur le tracé de Silverstone, repoussant le Monégasque loin dans la hiérarchie.

En fin de course, c’est une erreur à Stowe qui a coûté à Charles Leclerc une possible place dans les points, concluant un Grand Prix cauchemardesque. En descendant de voiture, le pilote Ferrari a tiré le positif en voyant la performance de son coéquipier Lewis Hamilton quatrième à l’arrivée.

« Je n’ai pas vu la course de Lewis, mais il était clairement beaucoup plus fort que moi », a indiqué Leclerc. « Le seul point positif, c’est que Lewis est dans la même voiture que moi. Et qu’il était beaucoup plus rapide que moi aujourd’hui. Il y a certainement des choses à retenir d’une journée comme celle-ci. Car lorsque vous rencontrez des difficultés en tant qu’équipe et que les deux pilotes sont en difficulté, il est plus difficile de savoir ce qui ne va pas. Nous avons là un exemple extrême dans les deux sens. »

« On était un peu nulle part pendant toute la course », a ajouté Leclerc. « Et quand je dis nulle part, c’est vraiment nulle part. J’étais à une seconde des temps, et en plus je faisais beaucoup d’erreurs. J’avais vraiment du mal à garder la voiture sur la piste. Ça a donc été une journée incroyablement difficile. Je dois analyser ce qui s’est passé. Qu’est-ce que j’ai fait en termes d’outils, de réglages, de pilotage qui a empiré les choses. Parce qu’aujourd’hui, c’était extrêmement difficile. »