Chez Alpine, la patience de Briatore pour Colapinto est décidemment testée

Silverstone a été un autre week-end contrasté pour les deux pilotes Alpine.

Pierre Gasly a réalisé une performance méritant d’être assi remarquée que celle de Nico Hülkenberg, s’étant qualifié 10e et ayant terminé 6e sur un circuit où Alpine s’attendait à voir ses deux voitures sortir en Q1.

Mais malheureusement, son coéquipier Franco Colapinto était aux abonnés absents. En fait, il n’a pas pris part à ce Grand Prix après avoir perdu sa place lors d’un arrêt au stand à la fin du tour de formation, ayant pris le risque de chausser des pneus slicks alors qu’il devait de toute façon prendre le départ dans la voie des stands.

Ce départ depuis la voie des stands était nécessaire car Colapinto avait raté sa qualification en effectuant un tête-à-queue et un accident évitables en Q1, qui avaient endommagé sa voiture et mis fin à sa séance. Alpine a opté pour un départ depuis la voie des stands après avoir changé tous les composants du moteur.

Le problème rencontré lors de la reprise après son arrêt aux stands était peut-être également de son fait. Cela ressemblait beaucoup à ce qui s’était passé en Espagne, où Colapinto avait cassé quelque chose en n’engageant pas l’embrayage à temps (même si, cette fois-ci, c’était peut-être en essayant de repartir en deuxième vitesse).

Alpine a pris soin de ne pas laisser Colapinto exposé. Flavio Briatore, conseiller exécutif, a déclaré : « C’est dommage pour Franco, dont la course s’est terminée avant même d’avoir commencé à cause d’un problème de transmission. »

Mais la formulation de son problème de « transmission » est à la fois très précise et très vague, ce qui, combiné à ce que l’on peut voir et entendre sur sa caméra embarquée, conduit à la conclusion assez ferme qu’il a commis une erreur.

Si tel est le cas, cela ne fait qu’ajouter au cauchemar de Colapinto. L’Argentin était déjà déçu de ne pas avoir réussi à convertir son rythme honorable lors des essais en une victoire sur Gasly lors des qualifications. Et il met vraiment à l’épreuve la patience d’Alpine.

L’arrivée d’un nouveau sponsor latino-américain avant le week-end devrait lui permettre de conserver son poste pour l’instant, et Colapinto mérite qu’on lui laisse du temps, étant donné qu’il a été propulsé en pleine saison dans une nouvelle voiture et une situation difficile.

Mais Colapinto a vraiment besoin d’un répit et doit cesser de se compliquer la vie.

Flavio Briatore : Le départ de Luca de Meo « ne change absolument rien » pour Alpine

Le départ de Luca De Meo en qualité de PDG du Groupe Renault, propriétaire d’Alpine, ne change rien pour l’écurie Alpine Formule 1 du constructeur automobile français, a déclaré dimanche Flavio Briatore, directeur par intérim de l’équipe, à l’agence de presse Reuters.

Briatore, ancien patron des écuries Benetton et Renault F1, a fait son retour en Formule 1 il y a un an en tant que conseiller exécutif de De Meo et dirige l’écurie depuis la démission d’Oliver Oakes.

Briatore a nié avoir été chargé d’améliorer les performances de l’équipe avant sa vente. Alpine est actuellement dernière des dix équipes du championnat.

« Rien, absolument rien », a déclaré Briatore lorsqu’on lui a demandé après le Grand Prix du Canada à Montréal ce que le départ de De Meo changeait pour l’équipe.

« Rien n’a changé pour moi. Ni pour moi, ni pour l’équipe. Et félicitations à Luca pour son nouveau poste », a-t-il ajouté.

Alpine utilisera les moteurs Mercedes la saison prochaine, après que Renault a décidé en septembre dernier de mettre fin à la production de moteurs dans son usine de Viry-Chatillon, près de Paris.

L’équipe, qui compte parmi ses investisseurs l’acteur hollywoodien Ryan Reynolds et les stars de la NFL Patrick Mahomes et Travis Kelce, est actuellement la seule à utiliser des moteurs Renault.

De Meo a déclaré en octobre dernier que Renault dépensait jusqu’à 250 millions d’euros (289 millions de dollars) par an pour la production de moteurs, alors que l’achat auprès d’un autre constructeur coûterait moins de 20 millions de dollars.

F1 – Flavio Briatore entretient le flou autour d’une possible arrivée de Mick Schumacher chez Alpine

Flavio Briatore, récemment revenu sur le devant de la scène chez Alpine, a refusé de commenter l’éventualité d’un retour en Formule 1 de Mick Schumacher sous les couleurs de l’écurie d’Enstone.

L’ancien patron de Renault, désormais conseiller exécutif au sein de l’équipe, joue un rôle de plus en plus influent en coulisses, notamment sur la stratégie liée à la composition des pilotes. Depuis le départ d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe le mois dernier, Briatore assure la gestion temporaire de l’écurie française.

La question du coéquipier idéal pour Pierre Gasly demeure centrale. Après six Grands Prix, Jack Doohan a été écarté au profit de Franco Colapinto. Mais les débuts du jeune Argentin n’ont pas été à la hauteur des attentes. Un accident en qualifications à Imola, suivi de deux performances discrètes à Monaco et à Barcelone, ont ravivé les doutes quant à son avenir immédiat dans l’équipe.

Colapinto devait initialement bénéficier de cinq courses pour faire ses preuves, la dernière étant programmée au Red Bull Ring. Pourtant, Briatore, interrogé lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, avait affirmé que le pilote bénéficierait de tout le temps nécessaire pour s’imposer. Il avait cependant fixé trois critères clairs : être rapide, éviter les accidents et inscrire des points.

Face à cette situation, les spéculations sur l’identité du futur titulaire du deuxième baquet se multiplient. Paul Aron, pilote de réserve, est cité parmi les alternatives, tout comme Jack Doohan, voire Sergio Perez, dont le nom circule autour de plusieurs équipes. Celui de Mick Schumacher actif en endurance avec Alpine, a également été évoqué.

Interrogé à Imola sur une éventuelle titularisation de l’Allemand cette saison ou en 2026, Briatore s’est contenté d’éluder la question, entretenant un flou stratégique que l’équipe semble cultiver en pleine phase de transition.

« Eh bien, je ne sais pas pourquoi nous parlons de Schumacher maintenant », a-t-il déclaré. « Nous sommes en 2025. Je ne comprends pas. Que voulez-vous savoir ? »
Christian Horner, qui était assis à côté de lui lors de la conférence de presse de la FIA, a tenté d’apporter des éclaircissements en ajoutant : « Allez-vous signer Mick Schumacher ? » Ce à quoi Briatore a répondu : « Oui, bien sûr. Tout le monde le dit. Je ne pense pas que ce soit la question à poser ici, maintenant. Question suivante. »
Lorsque le journaliste a réitéré sa question, dans le but d’obtenir une réponse, l’Italien a déclaré : « Je ne veux pas en parler. »

Business – Qui possède et dirige l’équipe F1 Alpine ?

L’équipe BWT Alpine F1 Team est possédée conjointement par le Groupe Renault et le fonds d’investissement Otro Capital.

Si vous rêvez d’une écurie de F1 détenue par une star de cinéma et un quarterback de la NFL, Alpine est faite pour vous.

Si la majorité de l’écurie d’Enstone appartient toutefois au Groupe Renault (autrement dit, elle est aussi indirectement possédée par l’état français, actionnaire de Renault), la société française a cédé en juin 2023 24 % de ses parts au groupe d’investissement Otro Capital.

Ce groupe américain comprend notamment RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments, ainsi qu’un certain nombre d’investisseurs de renom.

Des athlètes tels qu’Anthony Joshua, Trent Alexander-Arnold, Rory McIlroy, Patrick Mahomes et Travis Kelce sont tous investisseurs, tout comme Ryan Reynolds et Rob McElhenney, propriétaires du Wrexham AFC.

Aux manettes, Flavio Briatore a désormais la charge de mener Alpine vers un renouveau sportif et organisationnel, le tout en y apposant une certaine efficacité financière, afin à la fois de créer de la valeur pour le projet dans son ensemble en cas de vente partielle ou majoritaire, ou tout simplement dans le but de verser des dividendes à ses investisseurs. Première décision choc de l’Italien : se séparer de l’entité de Viry-Châtillon et donc…de l’unité de puissance Renault, pour apposer dans les châssis Alpine à partir de 2026 des V6 hybrides de conception…Mercedes-Benz !

Flavio Briatore dément toute implication dans le « Crashgate » de 2008

Flavio Briatore a réaffirmé son innocence dans l’affaire dite du « Crashgate », scandale qui avait secoué la Formule 1 en 2009 et concernait le Grand Prix de Singapour 2008. Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, l’ancien directeur de l’écurie Renault a nié avoir donné pour instruction à Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident volontaire afin de favoriser la victoire de l’équipe.

L’affaire avait éclaté un an après les faits, à la suite du renvoi de Piquet par Renault en cours de saison 2009. Le pilote brésilien avait alors accusé Briatore, alors à la tête de l’écurie, de lui avoir suggéré de se crasher intentionnellement lors de la course de Singapour.

Au 15e tour, Piquet était sorti de piste, entraînant l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Cette neutralisation avait permis à Fernando Alonso, parti 15e, de tirer profit de la stratégie et de remporter la course – une première victoire pour Renault cette saison-là.

À l’issue d’une enquête de la FIA, Briatore et le directeur technique Pat Symonds avaient été sanctionnés : une interdiction à vie pour le premier, finalement annulée par la justice, et une suspension de cinq ans pour le second, qui a ensuite retrouvé un poste en F1 chez Williams.

Dans ses récentes déclarations, Briatore a été catégorique : il assure ne jamais avoir discuté avec Piquet à ce sujet lorsqu’il dirigeait l’équipe.

« Non, cela ne m’intéresse pas. Je ne lui parlais même pas beaucoup lorsqu’il courait pour moi », a-t-il déclaré. « Lui et moi ne nous sommes jamais parlé, et en fait, le tribunal français a annulé la suspension imposée par la FIA et m’a accordé une indemnisation symbolique. Curieusement, le président qui m’a suspendu, Mosley, est le même qui a disqualifié Schumacher. Quand je suis parti, j’étais fatigué : j’avais tout gagné, j’avais lancé de nouveaux pilotes. Ce n’était plus une activité qui me passionnait, c’était devenu un simple travail, et c’est là que j’ai cessé d’être efficace. De plus, mon fils Falco était sur le point de naître, et je voulais être près de ma femme. »

Briatore a récemment fait son retour en F1 en tant que directeur exécutif d’Alpine. À 75 ans, il joue un rôle clé dans toutes les décisions importantes prises par Alpine. Qu’il s’agisse des pilotes, comme la signature de Franco Colapinto, ou du fait de devenir une écurie cliente pour 2026. Le « Crashgate » continue d’avoir un impact durable, compte tenu de ses répercussions sur la course au titre de champion du monde de F1 2008 de Felipe Massa. La sortie imprévue de la voiture de sécurité suite à l’accident de Piquet avait sans doute coûté la victoire au Brésilien… et peut-être le titre mondial. 

Sergio Pérez choisira-t-il Alpine ?

La question concernant le retour de Sergio Pérez en F1 n’est peut-être pas à formuler comme : « qui voudra de lui » mais plutôt « à qui voudra-t-il s’associer ? ». Car, ne l’oublions pas, le pilote Mexicain demeure extrêmement convoité en raison des dizaines de millions de dollars de partenariats commerciaux qu’il amène avec lui d’Amérique Latine.

Après une saison 2024 décevante pour Sergio Perez, le pilote de Formule 1 mexicain cherche à revenir sous les feux de la rampe et dispose de plusieurs options qui pourraient lui ouvrir la voie pour un retour en force sur les circuits.

Malgré les nombreuses rumeurs concernant la signature d’un contrat avec Cadillac, il ne semble pas y avoir eu beaucoup de mouvement ces dernières semaines. Au contraire, certaines suggestions laissent entendre que ce pilote talentueux pourrait faire équipe avec Alpine.

Des rumeurs circulent parmi les personnes ayant un intérêt direct dans la Formule 1, qui suggèrent qu’Alpine pourrait chercher à recruter Perez pour la saison 2026, après le remplacement de Jack Doohan par Franco Colapinto. Cette décision laisserait l’équipe sans pilote expérimenté pour épauler Pierre Gasly lors de la saison à venir, et avec Perez qui cherche à revenir dans le giron, cela pourrait être une combinaison idéale.

Cette nouvelle fait suite aux informations d’ESPN selon lesquelles Perez était sur le point de signer avec Cadillac. Son départ de Red Bull après la saison 2024 a laissé Perez sans contrat, et il a passé du temps à profiter de sa famille. Cependant, le Mexicain est impatient de revenir et a exprimé son intérêt pour un retour en F1 avec Cadillac. Le constructeur américain fera son entrée sur la grille en 2026 et voudra devenir un nouveau concurrent des favoris déjà bien établis tels que Red Bull, Mercedes et Ferrari.

Certaines sources suggèrent que Perez serait en négociations avancées avec Cadillac. Il semblerait que Perez ait fait valoir que sa riche expérience serait essentielle pour aider l’équipe à se mettre en place pour sa première saison. L’expérience est certainement quelque chose que l’équipe recherche et qui compléterait son effectif, qui compte déjà de nombreux talents tels que Colton Herta, mais qui manque peut-être d’expérience.

La longue liste d’expériences de Perez chez Sauber, Force India et Racing Point montre à quel point ce pilote talentueux est capable de tirer le meilleur parti de voitures qui ne sont pas toujours en tête du peloton. Ce niveau d’adaptabilité et d’intuition pourrait être crucial pour l’équipe Cadillac, qui vise à faire sensation dans ce sport dès ses débuts.

D’un point de vue personnel, Perez espère retrouver un peu de sa forme après la baisse de régime qui a conduit Red Bull à résilier son contrat en 2024. Ayant pris fin bien plus tôt que prévu et alors qu’il lui restait encore deux ans de contrat, le départ de Perez a été un coup dur, mais peut-être justifié par les géants de la course automobile. Sa série de résultats médiocres a marqué le début d’une période difficile, durant laquelle il n’a remporté aucune victoire et n’a décroché que quatre podiums, ce qui est tout simplement insuffisant pour un pilote de son calibre, comme il en était lui-même parfaitement conscient. Ce déclin significatif lui a valu d’être remplacé par Liam Lawson aux côtés de Max Verstappen dans l’écurie Red Bull.

Alors que Perez réfléchit à son avenir et passe du temps avec sa famille loin des circuits, il examine les opportunités qui s’offrent à lui et semble déterminé à trouver la meilleure option pour atteindre ses objectifs de carrière. Il a déclaré par le passé qu’il restait motivé et axé sur la réussite, ce qu’il souhaite retrouver chez son futur employeur.

Atout pour presque toutes les équipes, Perez est quelqu’un qui pourrait faire la différence sur les circuits de Formule 1 lors de la saison 2026 s’il parvient à retrouver la forme qui était la sienne par le passé. Son transfert devrait être confirmé dans les prochains mois.

Flavio Briatore met en garde contre la flambée des coûts des nouveaux carburants F1 2026

Flavio Briatore prévient que les essais au banc avec les nouveaux biocarburants constituent actuellement la partie la plus coûteuse de la préparation des moteurs de F1 pour 2026.

Une flambée des coûts

« J’espère que les éléments décisifs pour l’issue de la compétition resteront entre les mains des écuries. Je ne voudrais pas que le carburant ou la batterie fassent toute la différence. Ce risque existe. » C’est ainsi que le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, avait « anticipé » en juillet dernier les points de débat qui, à l’approche de 2026, émergent inévitablement, soulevant plus d’une inquiétude quant à ce qui se passera dans quelques mois, lorsque tout changera en F1.

La FIA a tenté de convaincre les équipes de remanier le jeu en présentant une proposition visant à réduire la puissance de la batterie pendant les courses (de 350 kW à 200 kW), mais pour l’instant, les règles de 2026, qui ont été établies en 2022, n’ont pas été modifiées. Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a souligné qu’il serait injuste de modifier le règlement avant même que les voitures de 2026 ne soient sur la piste, notamment parce que cela ne serait pas respectueux envers les constructeurs qui se sont engagés en F1 sur la base de ces règles techniques. « Honda s’est réengagé grâce à ce règlement, et Audi nous a rejoints. Nous ne sommes pas non plus intéressés par un changement de règlement à ce stade. Cependant, nous devons rester ouverts à toute modification si des plaintes sont formulées », a déclaré Toto Wolff, selon le magazine allemand Auto Motor und Sport.

La Fédération – ou du moins son président, Mohammed Ben Sulayem – souhaiterait promouvoir les moteurs V10 alimentés par des carburants synthétiques, et non par des biocarburants, qui représentent déjà une dépense importante pour les écuries de F1. « Le plus coûteux à l’heure actuelle, ce sont les essais au banc avec le nouveau carburant », a déclaré Flavio Briatore. À l’heure actuelle, le coût du biocarburant se situe dans une fourchette à trois chiffres, soit au moins 100 dollars le litre, ce qui pourrait porter la dépense totale en carburant à 20 millions de dollars par saison. Bien sûr, pour toutes les marques impliquées dans le développement des biocarburants, cette nouvelle frontière exige des investissements importants, qui ont naturellement un impact sur le coût du produit, comme l’avait déjà souligné Frédéric Vasseur il y a un an.

Les débutants en F1 critiques du traitement réservé à Jack Doohan par Alpine

« Il a couru comme s’il avait une arme pointée sur la tempe ». Plusieurs débutants, dont Hadjar et Bearman, critiquent Alpine pour avoir remplacé Jack Doohan.

La veille du Grand Prix d’Émilie-Romagne à Imola a été marquée par des turbulences chez Alpine, d’abord avec la démission du directeur de l’équipe Oliver Oakes, puis avec un changement de line-up, Franco Colapinto étant appelé à prendre le volant d’une Formule 1 à la place de Jack Doohan.

Cette annonce n’était pas vraiment une surprise, car elle était dans l’air depuis un certain temps, avant même le début de la saison, depuis que l’Argentin avait rejoint l’équipe Alpine, initialement en tant que pilote de réserve après avoir conclu un accord avec Williams, l’équipe avec laquelle il était précédemment sous contrat.

En fait, le sentiment général était déjà que le passage de Doohan chez Alpine ne durerait que quelques courses, et le changement de line-up pour Imola n’a pas été un choc, à tel point que les sponsors avaient déjà préparé du contenu promotionnel pour l’annonce.

S’il est vrai que l’Australien n’a pas impressionné et a malheureusement été impliqué dans quelques incidents de trop, comme celui de la FP2 à Suzuka, il est également vrai que la pression, présente dès le début, pesait lourdement sur ses épaules. Doohan était pleinement conscient qu’il avait peu de chances de prouver son potentiel.

Lors de certains Grands Prix, il a montré des éclairs de talent et aurait probablement pu faire mieux sans quelques épisodes malheureux, notamment des interventions de la voiture de sécurité ou des erreurs stratégiques d’Alpine. Cependant, les multiples incidents et le sentiment que son sort était déjà scellé ont influencé la décision de l’équipe de promouvoir Franco Colapinto.

Au-delà des performances de l’Australien, plusieurs autres débutants ont exprimé leur soutien à Doohan, soulignant à quel point il est difficile de bien performer lorsqu’on est soumis à une pression aussi intense, tant à l’extérieur qu’au sein de l’équipe.

Il ne fait aucun doute que la F1 est un environnement impitoyable, où les pilotes ont désormais très peu de temps pour impressionner. Mais dans ce cas précis, l’environnement n’a certainement pas aidé. Isack Hadjar, qui fait ses débuts cette année avec Racing Bulls, a été témoin d’un changement de pilote encore plus brutal, son coéquipier actuel Liam Lawson ayant été rétrogradé de Red Bull après seulement deux courses.

« Même avant le début de la saison, la situation semblait déjà un peu tendue », a déclaré Hadjar, faisant référence au cas de Jack Doohan. « Il a commencé avec beaucoup de pression et de grandes attentes. Ce n’était pas un environnement idéal et cela semble plutôt injuste, car avec seulement six courses, il n’a pas eu beaucoup de temps pour montrer sa valeur, et ce n’est pas comme s’il avait une voiture capable de remporter le titre. C’était un traitement assez dur. »

Comme tous les débutants, Hadjar a également subi la pression des débuts, mais il est certain que cela n’était pas comparable à ce qu’a vécu Jack Doohan lors de ses six premières courses, même si le Français a également connu des moments difficiles : « Je n’avais pas un pistolet pointé sur la tête avant le début de la saison ! Cela aide beaucoup. J’ai été bien soutenu dès le premier jour. Cela fait toute la différence. »

Hadjar n’était pas le seul à critiquer l’approche d’Alpine. Oliver Bearman a également souligné à quel point il est difficile d’être plongé dans le feu de l’action en sachant que votre sort est déjà scellé avant même le début de la saison.

« Je pense qu’il est très difficile, dans une telle situation, de gérer la pression qui pèse sur vous dès la première course. Je ne peux qu’imaginer que c’est une situation horrible, et je pense que le traitement qu’il a reçu était très injuste », a déclaré Bearman.

« Étant dans la même situation, étant également un rookie, c’est vraiment difficile, surtout au premier quart de la saison. Sur les six courses disputées jusqu’à présent, nous avons roulé sur quatre circuits qui étaient nouveaux pour nous, les rookies. Nous avons eu deux épreuves de sprint, qui sont encore plus difficiles pour nous. »

« Et avant même d’arriver en Europe, sur des circuits qu’il connaissait, il avait déjà été écarté. Donc oui, je pense que c’était incroyablement dur. Je trouve que cette tendance à se débarrasser immédiatement des gens est un peu excessive. Surtout pour un rookie, un gars qui a peu d’expérience : six courses, c’est vraiment un gros défi. »

Bien qu’il ne soit pas un débutant, Alex Albon, qui a fait son retour en F1 après une année d’absence lorsque Red Bull l’a licencié à la fin de 2020, a également exprimé sa sympathie pour Jack Doohan, estimant que l’Australien méritait plus de temps pour montrer ce dont il était capable.

« Je sais que Jack est un travailleur acharné, j’ai vu les efforts qu’il a fournis l’année dernière dans le simulateur et lors des essais. Il a fait du bon travail. Il est très déterminé, je ne pense pas qu’il ait besoin de plus de motivation. Le plus important maintenant est de tenir bon, de rester dans le système et d’essayer de prouver sa valeur. C’est vraiment difficile, je sais bien ce que c’est que d’être dans une situation où l’on doit faire ses preuves sans avoir de volant », a déclaré le pilote Williams.

Nouvelle direction d’Alpine : Flavio Briatore et les autres

Flavio Briatore ne sera pas le directeur de l’écurie Alpine F1 : le poste revient à quelqu’un d’autre. Après le départ d’Oliver Oakes, il semblait que Flavio Briatore allait prendre la relève en tant que directeur de l’écurie Alpine.

Le départ surprise d’Oliver Oakes a laissé vacant le poste de directeur de l’écurie Alpine, et Flavio Briatore semblait prêt à prendre la relève, du moins officiellement. Cependant, le manager italien ne peut pas occuper ce poste car il ne dispose pas des documents nécessaires.

De nouveaux détails sur le poste de directeur de l’écurie ont été révélés.

Flavio Briatore n’est pas un employé officiel de l’équipe et ne détient pas la licence requise par la FIA. Pour cette raison, le nouveau directeur de l’équipe française sera Dave Greenwood, l’actuel directeur de course d’Alpine. Il s’agira très probablement d’une nomination purement formelle, tandis que Flavio Briatore occupera effectivement le poste laissé vacant par Oliver Oakes.

L’ancien directeur de l’équipe a démissionné quelques jours avant le week-end à Imola. Au départ, on pensait que des conflits internes avaient pu être à l’origine de ce départ, puisqu’il est intervenu quelques heures seulement après l’annonce d’un changement de line-up. À partir de ce week-end, Franco Colapinto rejoindra Pierre Gasly chez Alpine. Jack Doohan reviendra en tant que pilote de réserve au moins jusqu’à Silverstone. Ce n’est qu’au Grand Prix de Grande-Bretagne que Flavio Briatore décidera qui sera le deuxième pilote de l’équipe pour le reste de la saison. Franco Colapinto aura cinq courses pour prouver qu’il mérite le siège qui appartenait jusqu’à présent au pilote australien.

En ce qui concerne le départ du directeur de l’équipe, il semble que l’arrestation récente du frère d’Oliver, William, qui était directeur de l’équipe Hitech GP, une équipe appartenant à la famille Oakes, pourrait en être la raison. Cela aurait poussé Oliver à quitter le poste qu’il avait obtenu en août 2024 et qui lui avait apporté une grande satisfaction.

Au cours des 18 derniers mois, l’équipe française a réussi à réduire l’écart qui la séparait de ses rivaux, obtenant plusieurs résultats positifs.

Sondage – L’arrivée de Flavio Briatore aux commandes d’Alpine est-elle une bonne chose pour l’écurie ?

L’écurie Alpine F1 a officialisé le départ immédiat de son directeur d’équipe, Oliver Oakes, moins d’un an après son arrivée en août dernier. Le Britannique, alors plus jeune patron d’écurie du plateau, quitte ses fonctions quelques jours après le Grand Prix de Miami, sur fond de saison difficile pour Alpine. L’équipe, actuellement neuvième au championnat avec seulement sept points, traverse une période instable, marquée par de nombreuses spéculations autour de son duo de pilotes, notamment Jack Doohan. Flavio Briatore, conseiller exécutif, reprend temporairement les responsabilités d’Oakes, dont la démission n’a fait l’objet d’aucun commentaire supplémentaire.

 

Alpine : départ surprise d’Oliver Oakes, Flavio Briatore reprend les rênes

L’écurie Alpine F1 a annoncé ce lundi le départ inattendu de son directeur d’équipe, Oliver Oakes, moins d’un an après sa nomination. Arrivé en août dernier pour succéder à Bruno Famin, Oakes quitte ses fonctions avec effet immédiat, selon un communiqué officiel publié par l’équipe française.

À 37 ans, Oakes était le plus jeune directeur d’équipe du plateau. Il travaillait en étroite collaboration avec Flavio Briatore, conseiller exécutif de l’écurie, qui reprendra désormais ses responsabilités. « L’équipe BWT Alpine Formula One annonce qu’Oliver Oakes a démissionné de son poste de directeur de l’équipe », indique le communiqué. « L’équipe a accepté sa démission avec effet immédiat. »

L’écurie, qui traverse un début de saison difficile, a tenu à remercier Oakes pour sa contribution depuis son arrivée, notamment pour sa participation à la sixième place obtenue au championnat constructeurs 2024. Aucun commentaire supplémentaire n’a été fait quant aux raisons de ce départ.

Depuis le début de la saison 2025, Alpine n’a inscrit que sept points en six courses, un bilan modeste qui la place actuellement neuvième du classement des constructeurs. Par ailleurs, l’équipe reste au cœur de nombreuses spéculations, notamment autour de l’avenir incertain de son jeune pilote Jack Doohan.

Ce dernier serait sur un siège éjectable et devrait être remplacé par Franco Colapinto dès le prochain Grand Prix. Le jeune pilote australien paye un manque de résultat criant et une grosse erreur lors du week-end de course à Suzuka, ou il a complètement détruit sa monoplace.

Jack Doohan apprécie la franchise de Briatore : « Une icône, brutale, mais motivante » chez Alpine

Jack Doohan a salué la franchise de Flavio Briatore, dont l’arrivée chez Alpine a marqué un tournant pour l’écurie française. Interrogé sur les rumeurs concernant son avenir en Formule 1, le pilote australien a exprimé son respect pour l’approche directe du conseiller exécutif d’Alpine, nommé à ce poste l’an dernier pour aider l’équipe d’Enstone à retrouver le haut de la grille.

Depuis le retour de l’ancien dirigeant de Renault F1, certains progrès ont été constatés, bien que Briatore ne puisse pas tout maîtriser au sein de la structure. Connu pour son style tranchant et sa personnalité flamboyante, l’Italien continue de diviser, mais Doohan voit en lui une force motrice.

Loin d’être rebuté par la manière de faire du vétéran du paddock, le jeune pilote affirme au contraire en tirer de la motivation, soulignant son admiration pour la détermination et la rigueur de celui qui a déjà mené deux écuries à des titres mondiaux.

« C’est incroyable, c’est sûr », a déclaré Doohan à propos de la personnalité de Briatore. « Je pense que c’est une icône, quelqu’un que j’admire depuis très, très longtemps. Et j’aime son côté brutal et direct, il ne raconte pas de conneries, il ne tourne pas autour du pot, on sait très vite où il en est. Je préfère ça de loin aux rumeurs. »

Chez Alpine, la gestion des pilotes est un secteur clé désormais supervisé par Flavio Briatore. Le baquet de Jack Doohan a récemment été l’objet de nombreuses spéculations, notamment en lien avec Franco Colapinto. Dans ce contexte, des échanges ont eu lieu entre Doohan et le conseiller exécutif, au cours desquels ce dernier lui a prodigué des conseils déterminants pour l’avenir de sa carrière.

« Oui, bien sûr. Les choses étaient claires et je savais ce qui se passait. Il voulait juste que je réussisse, que tout se passe pour le mieux et que j’oublie le bruit, que j’oublie ce qui se passe, que je fasse simplement de mon mieux. Les choses n’arrivent jamais par hasard, rien ne fuite par erreur. Je pense donc qu’il faut garder la tête baissée, faire son travail et savoir distinguer le vrai du faux. »

Briatore sur la controverse Horner : « Il faut être prudent même dans un ascenseur »

Dans une longue interview accordée le 5 avril, Flavio Briatore a largement évoqué son retour en Formule 1 avec les journalistes de La Stampa.

Depuis l’année dernière, l’Italien est conseiller exécutif d’Alpine, qu’il est en train de restructurer afin d’obtenir des résultats significatifs : « Nous sommes partis de loin ; ce n’est qu’en 2026 que nous aurons l’ensemble complet de Mercedes – moteur et boîte de vitesses », rappelle-t-il.

Avec les changements réglementaires qui se profilent à l’horizon, Flavio Briatore voit une chance de ramener l’équipe au sommet : « Nous devons avoir les mêmes méthodes que celles utilisées chez Renault. En 2026, nous devons être compétitifs ; en 2027, l’objectif est le titre.

Un regard vaste sur la Formule 1 contemporaine

Comme chacun sait, Flavio Briatore a été en Formule 1 de 1988 à 1997, puis de 2001 à 2009, et peut donc comparer l’ère Ecclestone avec la gestion de Liberty Media : « Stefano (Domenicali a créé un spectacle que nous n’avions jamais vu auparavant. A mon époque, nous faisions des courses dans des parkings d’hôtels en Amérique et tout le monde s’en fichait. Aujourd’hui, le public est incroyable. »

En ce qui concerne les pilotes d’aujourd’hui, le manager piémontais a commenté : « Qui me rappelle Michael Schumacher ? Max Verstappen. Il fait des choses extraordinaires. Et Lewis Hamilton. Les autres sont des champions, mais il est peut-être la seule vraie star comme l’était Senna. Franco Colapinto? On verra, la priorité maintenant est d’avoir une voiture compétitive. »

L’Italien a été également amené à faire une remarque à propos de Christian Horner, pris dans la tempête médiatique qu’a été le scandale à connotation comportementale l’an dernier : « La Formule 1 est désormais très médiatisée. De nos jours, si vous prenez l’ascenseur avec une femme, vous devez être prudent. En ce qui concerne les abus, nous sommes passés d’un extrême à l’autre. Je ne dis pas que les choses étaient mieux avant, mais il devrait y avoir quelque chose d’équitable, de juste », a souligné Flavio Briatore, se distinguant ainsi nettement dans son point de vue de ceux donnés sur ce sujet par Toto Wolff ou encore Zak Brown.

Briatore : Nous devons commencer à gagner des courses en 2026

Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine, a fixé la saison 2026 comme objectif pour que l’équipe française de Formule 1 commence à gagner des courses.

Briatore n’a pas chômé depuis qu’il a été appelé par Luca de Meo, PDG de Renault, pour l’aider à ramener Alpine à la compétitivité.

Il a depuis fait venir un nouveau directeur d’équipe en la personne d’Oliver Oakes, qui a remplacé Bruno Famin, et a abandonné l’unité de puissance Renault pour la remplacer par Mercedes à partir de 2026.

Bien que le flamboyant homme d’affaires ait précédemment fixé à 2027 l’année où Alpine deviendrait un prétendant au titre, il pense que la victoire peut venir, ou doit venir plus tôt.

C’est ainsi qu’il a déclaré à l’abord de cette nouvelle saison de F1 : « Cette saison est importante parce que nous devons nous préparer pour 2026, lorsque nous devrons commencer à gagner des courses. En 2026, nous aurons le moteur Mercedes et, entre-temps, nous devons intégrer plus de personnes expérimentées dans notre équipe », cité par Motorsport.com.

Briatore estime qu’Alpine deviendra attrayante pour les talents de la F1 une fois qu’elle aura fait des progrès. « C’est la même chose qu’à Benetton, les gens disaient que c’était une blague parce que nous étions un fabricant de t-shirts. Mais lorsque nous avons commencé à gagner des courses, tout le monde voulait venir dans l’équipe, les gens ont commencé à s’intéresser à nous. C’est la même chose que pour Renault. »

« Si tout le monde travaille ensemble, je pense qu’en 2026, il est possible de gagner des courses et de se battre pour le championnat en 2027 », conclut-il.

Alpine alignera une nouvelle équipe de pilotes en 2025, le débutant Jack Doohan remplaçant Esteban Ocon aux côtés de Pierre Gasly.

Franco Colapinto est l’un des nombreux pilotes de réserve auxquels l’équipe aura accès en cas de défaillance de Doohan.

Johnny Herbert affirme que Jack Doohan est sous pression avec Flavio Briatore

L’ancien pilote de F1 Johnny Herbert pense que la présence de Franco Colapinto dans le garage Alpine au début de la saison 2025 ne fera qu’amplifier la pression et les doutes qui entourent Jack Doohan.

Doohan se retrouve immédiatement sous pression pour conserver son volant chez Alpine suite à l’arrivée de Franco Colapinto en tant que pilote d’essai et de réserve.
L’Australien n’a pris part qu’à une seule course dans sa carrière, lors du Grand Prix d’Abu Dhabi 2024.

Cependant, avant même ses débuts, les spéculations allaient bon train sur l’intérêt d’Alpine pour Colapinto.

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Flavio Briatore, qui est le conseiller exécutif d’Alpine, a dit publiquement à quel point il appréciait l’Argentin.

Herbert, que Briatore a brutalement licencié au cours de sa propre carrière en F1 aux côtés de Michael Schumacher chez Benetton, pense que Doohan est déjà « en sursis ».

Je pense que Jack Doohan va croire qu’il est déjà en sursis, quand je parle aux gens, ils pensent exactement la même chose ”, a déclaré Herbert.

Doohan doit être à la hauteur, et s’il ne l’est pas contre Pierre Gasly, je connais très bien Flavio Briatore, Doohan sera exclu. Il sera éliminé aussi vite qu’il cligne des yeux. La pression est donc sur ses épaules maintenant pour qu’il soit performant.

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Une vidéo de Flavio Briatore a peut-être dévoilé la livrée 2025 d’Alpine

Une vidéo postée sur le compte Instagram de Flavio Briatore semble avoir dévoilé la livrée de la monoplace 2025 d’Alpine. Publiée en story, elle n’est désormais plus accessible.

Le conseiller exécutif d’Alpine assistait à une réunion avec l’équipe marketing, et des images d’une monoplace aux couleurs bleu et rose étaient visibles sur la table. Il reste toutefois incertain s’il s’agit de la livrée définitive ou d’un concept.

Si cette fuite s’avère authentique, elle marquerait un changement par rapport à 2024, où Alpine avait largement opté pour du carbone apparent afin d’alléger sa monoplace. La réponse définitive viendra mi-février lors de la présentation officielle de l’équipe.

 

Depuis son retour à Enstone, Briatore joue un rôle clé dans la gestion d’Alpine, aux côtés du directeur d’équipe Oliver Oakes. Il a notamment joué un rôle crucial dans le départ anticipé d’Esteban Ocon et facilité les débuts de Jack Doohan à Abou Dhabi. Son arrivée a coïncidé avec un net regain de forme pour l’écurie, qui a terminé sixième du championnat des constructeurs. Il a également œuvré en coulisse pour recruter le jeune pilote Williams, Franco Colapinto.

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La saison 2024 d’Alpine a clairement ressemblé à des montagnes russes, oscillant entre grandes déceptions, par contre-performance jusqu’au double podium du Grand Prix du Brésil. À Sao Paulo, la firme française a véritablement sauvé sa saison en permettant à Esteban Ocon et à Pierre Gasly de terminer en seconde et troisième position de la course, juste derrière un certain Max Verstappen.

Briatore était plus déterminé que Red Bull à signer Colapinto, assure son management

L’un des managers de Franco Colapinto a admis que le jeune pilote Argentin avait eu des discussions avec Red Bull avant que ne soit déterminé le choix de placer Liam Lawson aux côtés de Sergio Pérez chez Red Bull, et Isack Hadjar aux côtés de Yuki Tsunoda chez Racing Bulls en 2025.

Finalement, c’est un Flavio Briatore déterminé chez Alpine qui aurait payé la somme astronomique de 20 millions de dollars à Williams pour un prêt de cinq ans du pilote de 21 ans.

« Il était la première partie intéressée », a déclaré la co-gérante Maria Catarineu au Corazon de F1. « En fait, plus ou moins en même temps que Red Bull. »

« Mais Flavio a dit ‘je le veux, et je le veux comme ceci et comme cela’. Mais c’était très compliqué parce qu’il y avait Franco en tant que pilote, sa société de management, Williams en tant qu’équipe de Franco, et les autres équipes intéressées. Mais c’est là que tout a commencé. Et Flavio n’a jamais perdu son intérêt ».

Christian Horner, chez Red Bull, a finalement décidé de ne pas payer pour s’adjuger les services de Colapinto, compte tenu notamment du fait qu’il lui a déjà fallu continuer à payer Sergio Pérez pour que celui-ci libère son baquet. Catarineu explique : « Il est clair que Christian a montré de l’intérêt pour Franco. »

« Cela aurait pu être pour Red Bull en tant que coéquipier de Max [Verstappen], ou pour la deuxième équipe Red Bull », a-t-elle ajouté. « Et il y avait aussi d’autres équipes. Mais Christian voulait savoir quelle était la situation chez Williams et avoir une discussion avec James (Vowles). »

« Finalement, la voie Red Bull, pour différentes raisons, n’a pas pu être retenue. Tout d’abord, parce que Red Bull a beaucoup d’éléments, elle a une académie très puissante avec des pilotes qui étaient déjà en attente et, bien, cela n’a pas fonctionné ».

Enfin, Catarineu a de nouveau laissé entendre qu’une partie du nouvel accord avec Alpine pourrait inclure la promesse que Colapinto remplacera Jack Doohan à un moment donné en 2025.

« Il est très, très heureux », a-t-elle déclaré. « Il faut savoir qu’il y a encore quelques mois, nous ne savions pas si nous allions un jour faire de la Formule 1. Et puis les neuf courses avec Williams sont arrivées. »

« Mais il y avait aussi l’incertitude et son angoisse, parce qu’il n’y avait pas de place chez Williams. Et maintenant, il est heureux. Très heureux. »

Flavio Briatore a été surpris et séduit par les performances en F1 de Franco Colapinto

Flavio Briatore a exprimé sa “surprise” face aux performances de Franco Colapinto en Formule 1 lors de la fin de la saison 2024. C’est pour cette raison que l’ancien directeur d’écurie a fait le forcing pour signer la jeune pépite argentine.

Alpine a donc décidé de l’intégrer à son équipe, bien que son rôle chez Alpine, similaire à celui qu’il occupait chez Williams, soit celui de pilote d’essai et de réserve.

Toutefois, la signature d’un contrat pluriannuel avec Alpine témoigne de l’ambition de l’équipe de placer le jeune pilote de 21 ans dans un baquet de course dans un avenir plus ou moins proche.

Bien que l’équipe ait déjà établi un duo de pilotes pour commencer la saison avec Pierre Gasly et Jack Doohan, l’arrivée de Franco Colapinto dans l’équipe met une pression supplémentaire sur le jeune Australien.

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Malgré une fin de saison difficile, marquée par de lourds accidents à São Paulo et Las Vegas, Franco Colapinto a montré son potentiel en signant de beaux résultats au volant d’une modeste Williams. Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine, reste convaincu qu’il sera une future star de la discipline.

Il est clair que Franco fait partie des meilleurs jeunes talents du sport automobile à l’heure actuelle.”

“Il est juste de dire que son apparition sur la grille de départ de la Formule 1 l’année dernière en a surpris plus d’un, moi y compris, et que ses performances ont été très impressionnantes pour un pilote débutant.”

“Nous avons un œil sur notre avenir et sa signature signifie que nous disposons d’un grand nombre de jeunes pilotes sur lesquels nous pouvons compter et avec lesquels nous pouvons travailler pour développer l’équipe en vue de ses succès futurs”, a conclu Flavio Briatore.

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Flavio Briatore laisse planer le doute sur l’avenir de Jack Doohan chez Alpine F1

Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine F1, entretient les doutes autour de l’avenir de Jack Doohan au sein de l’écurie française. Malgré ses débuts en Formule 1 lors du Grand Prix d’Abu Dhabi en fin de saison dernière, l’Australien reste sous le feu des spéculations.

La montée en puissance de Franco Colapinto a suscité des rumeurs selon lesquelles Alpine, sous l’impulsion de Flavio Briatore, aurait envisagé de recruter l’Argentin. Cependant, les contraintes financières liées à la résiliation du contrat de Colapinto avec Williams, combinées à ses performances décevantes en fin de saison, ont mis un frein à cette éventualité.

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Jack Doohan devrait donc bien débuter la saison 2025 aux côtés de Pierre Gasly chez Alpine. Néanmoins, si sa présence est garantie pour l’ouverture du championnat, son avenir à long terme au sein de l’écurie reste incertain. S’adressant au journal Le Parisien, Briatore était loin de vouloir s’engager.

La seule chose certaine, c’est la mort”, a déclaré Briatore. “Nous commençons l’année avec Pierre et Jack, je le garantis. Après, on verra au cours de la saison. Je dois aider l’équipe à atteindre une situation qui lui permette d’obtenir des résultats.”

“Le pilote est celui qui doit terminer le travail des presque mille personnes qui sont derrière lui. Tout le monde travaille pour deux personnes seulement. Et s’il y a un pilote qui ne progresse pas, qui n’apporte pas de résultats, il sera alors remplacé« , a conclu l’Italien.

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Flavio Briatore, le “faiseur de miracles”, relancera-t-il Alpine en F1 ?

Flavio Briatore, surnommé le “faiseur de miracles”, a fait son retour dans le monde de la Formule 1 pour redynamiser l’écurie Alpine. Banni du sport en 2008 pour son rôle dans le scandale du “crashgate”, l’ancien patron de Benetton et Renault a été réintégré à la mi-2024 par Luca de Meo, PDG de Renault.

Nommé conseiller exécutif, Briatore collabore étroitement avec le nouveau directeur de l’équipe, Ollie Oakes. Ce duo semble avoir redonné un souffle à l’équipe d’Enstone, qui a terminé la saison à une encourageante sixième place après un début d’année désastreux.

Luca di Montezemolo, ancien président de Ferrari et contemporain de Briatore, estime que ce dernier est le profil idéal pour relancer Alpine, saluant son expérience et son flair stratégique. Une mission ambitieuse attend Briatore pour replacer Alpine parmi les écuries dominantes.

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Flavio était un homme riche, mais personne ne doit oublier que Flavio a fait des miracles avec Benetton”, a-t-il déclaré à la Gazetta dello Sport.

Luca De Meo a fait le bon choix en le prenant chez Alpine, je suis heureux pour lui, même si le chemin vers la victoire sera long.”

“J’ai vu quelques bonnes courses de [Pierre] Gasly, mais ce n’est pas suffisant. Je pense cependant qu’ils s’amélioreront l’année prochaine”, a conclu l’Italien.

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