Perez admet que ce serait « un coup dur » si Verstappen quittait Red Bull

Sergio Perez n’a pas souhaité commenter les spéculations à propos d’un éventuel départ de l’équipe de son coéquipier Max Verstappen, bien que le Néerlandais est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la saison 2028.

Ces derniers jours, des rumeurs ont émergé selon lesquelles Max Verstappen pourrait chercher à quitter Red Bull en activant une clause dans son contrat qui lui permettrait de rompre définitivement ses liens avec l’écurie de Milton Keynes.

Interrogé ce jeudi à Melbourne où se dispute le Grand Prix d’Australie ce week-end pour savoir s’il existe vraiment des clauses de sortie dans les contrats Red Bull, le coéquipier de Max Verstappen n’a pas souhaité s’étendre sur ce sujet car il ne s’agit pour lui que de simples spéculations non fondées.

« Je ne sais pas quelle clause Max a dans son contrat, et je pense qu’il vaut mieux lui demander directement. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi à Melbourne.

« Je pense que Max, pour autant que je sache, a un contrat avec l’équipe et est pleinement engagé avec l’équipe. Le reste…je pense que ce n’est pas à moi de commenter, cela n’a rien à voir avec moi. Je me concentre sur mes propres décisions et sur ce que je dois faire. Que nous parlions d’autres pilotes alors que nous ne connaissons aucun fait…je ne vois pas l’intérêt de le faire. »

Lorsqu’on lui demande comment pourrait être la dynamique en interne chez Red Bull si jamais Max Verstappen venait à partir, Perez a ajouté qu’il s’agirait évidemment d’un coup dur pour l’équipe : « Je pense que l’équipe est dans une position très forte. Avec les résultats que nous obtenons actuellement, l’harmonie qu’il y a dans l’équipe, je pense que pour y parvenir, cela prend beaucoup d’années. »

« En ce moment, la dynamique, tout le monde dans l’équipe travaille très bien ensemble, tout le groupe d’ingénierie est vraiment soudé. Cela peut se voir à l’aune de notre efficacité au cours des dernières années. Je ne vois donc aucune raison de changer cela, mais ce serait évidemment un coup dur pour l’équipe si Max devait partir. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points de retard sur son coéquipier Max Verstappen. Interrogé sur ses performances, le Mexicain estime qu’il y a encore plus à venir de sa part.

« Je pense que je suis dans une bien meilleure position en termes de compréhension [par rapport à l’an dernier à pareille époque]. Je pense que lorsqu’un week-end ne se passe pas comme on le souhaite, nous arrivons à comprendre ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, et je pense donc que je suis bien meilleur à cet égard. »

« Nous avons beaucoup exploré, surtout vers la fin de l’année dernière, nous avons exploré les réglages de la voiture et nous sommes arrivés à un point où je pense que nous savons à présent dans quelle direction aller. Je suis dans une bien meilleure position. »

« De plus, je commence bien mieux mes week-ends, et je fais beaucoup plus de progrès pendant le week-end, donc dans l’ensemble, je me sens plus en harmonie avec la voiture, avec l’équipe, par rapport à l’année dernière. »

Météo GP d’Australie : les conditions attendues ce week-end à Melbourne

Après les deux premières courses disputées au Moyen Orient, la Formule 1 s’installe à Melbourne ce week-end. Depuis son introduction en 1996, le circuit de l’Albert Park est devenu un rendez-vous incontournable du calendrier, suscitant l’enthousiasme des fans de F1. A l’aube de cette nouvelle course, voyons les conditions atmosphériques attendues pour ce week-end.

En ce début de saison, les écuries et les pilotes arrivent à Melbourne avec un fort désir de marquer le maximum de points. Les Red Bull, dominantes jusqu’à présent, vont devoir défendre leur position face à aux autres écuries de pointe et les équipes plus modestes vont chercher à surprendre et à obtenir des résultats inattendus. Ces rivalités laissent entrevoir une course ouverte et exaltante.

Long de 5,278 kilomètres, le circuit de l’Albert Park, avec son tracé urbain rapide et fluide, offre un défi unique aux équipes et aux pilotes. Les virages serrés, les 4 zones DRS et les longues lignes droites testent les limites des monoplaces, tandis que le décor pittoresque du parc contribue à l’ambiance électrisante de l’événement.

Situation générale

Alors que l’été touche à sa fin dans l’hémisphère sud, le temps est encore bien agréable dans la baie de Melbourne. Une zone de haute pression (1037 hPa) située au sud de l’Australie maintient à distance les intempéries. L’anticyclone se comble progressivement durant le week-end et favorise un flux de Sud à Sud-Ouest instaurant un temps sec mais de plus en plus nuageux pour les trois prochains jours.

Vendredi 22 mars – EL1 et EL2

C’est une journée bien ensoleillée qui est attendue vendredi au-dessus de l’Albert Park. La température atteint un maximum de 22 °C dans l’après-midi avec un index UV de 7. Pendant l’après-midi, il souffle une petite brise (15 à 30 km/h) du Sud. Quelques nuages inoffensifs sont attendus en toute fin de journée et en début de soirée.

Samedi 23 mars – EL3 et qualifications

Après une nuit fraîche (13°C), la journée de samedi débutera sous un ciel très nuageux. En après-midi et pendant la séance d’essais libres 3 (12h30 heure locale) et les qualifications (16h00 heure locale), les nuages se feront plus discrets et le soleil dominera. Le mercure oscillera entre 19°C et 21°C. Côté vent, une bonne brise (entre 15 et 30 km/h) soufflant du Sud est prévue.

Avec l’index UV important, la température de la piste pourrait facilement dépasser 40°C et il sera particulièrement intéressant de suivre le comportement des pneumatiques. Rappelons que ce week-end sera la toute première course de la saison disputée avec les gommes les plus tendres mises à disposition par Pirelli (à savoir les C3, C4 et C5).

Dimanche 24 mars – La course

Les conditions météorologiques pour dimanche à Melbourne seront similaires à la veille. Pour cette première course de la saison, disputée entièrement de jour (départ à 16h00 heure locale), le temps sera sec avec un ciel nuageux et un mercure de 21°C.

Tout au long des 58 tours, les nuages resteront présents et les pilotes devront composer avec un vent du Sud-Ouest faible à modéré (entre 15 et 30 km/h) et un taux d’hygrométrie de 50%.

Pour suivre l’évolution précise des conditions atmosphériques pour la région de Melbourne, les toutes dernières prévisions météo horaires sont à votre disposition sur le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant ici. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Sainz n’est pas à 100%, mais l’Espagnol est prêt à sauter dans sa Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz a fait le point sur sa convalescence avant le week-end du Grand Prix d’Australie, le pilote Ferrari s’apprêtant à reprendre le volant pour la première fois depuis qu’il a subi une opération pour une appendicite il y a quinze jours en Arabie Saoudite.

Carlos Sainz a été contraint de manquer le Grand Prix d’Arabie Saoudite en raison d’une appendicite, ce qui a permis au jeune Oliver Bearman de faire ses débuts en F1 au volant de la Ferrari ce week-end là en terminant à la septième place pour sa toute première course en catégorie reine.

Ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Australie, Ferrari a confirmé le retour de Carlos Sainz au volant de sa monoplace pour la troisième manche de l’année qui se dispute à Melbourne et, bien qu’il n’a pas pu suivre un entrainement physique digne de ce nom au cours des derniers jours, Sainz se dit prêt à sauter dans son baquet.

Lorsqu’on lui a demandé à quel point ce serait un défi de remonter dans sa voiture après ces quelques jours de repos forcé, l’Espagnol a répondu : « Je vous le ferai savoir demain quand je serai de retour dans la voiture et que les forces G me feront un peu bouger. » a déclaré l’Espagnol ce jeudi à Melbourne.

« Mais je me sens prêt. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour récupérer et vous ne pouvez pas imaginer les efforts et la logistique que j’ai déployés pour être en forme pour cette course. Il y a des progrès, je suis très content des progrès que j’ai réalisés et maintenant, comme je l’ai dit, il est temps de monter dans la voiture et de voir comment je me sens. »

Quant à savoir si Ferrari peut se battre contre Red Bull ce week-end à Melbourne s’il se sent en état de piloter, Sainz a ajouté : « Je vais essayer c’est sûr. »

« Ce n’est pas comme si j’étais à 100% parce que, évidemment, j’ai passé 10 jours au lit – pas 10 jours d’entrainement, au simulateur ou de préparation pour un week-end normal. Mais si je suis apte à courir et que je n’ai aucune douleur ni aucun symptôme désagréable, je peux passer un bon week-end et l’objectif sera de défier Red Bull. »

Ben Sulayem blanchi après une enquête de la FIA

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a été blanchi au terme d’une enquête lancée par le Comité d’Ethique de la FIA après avoir reçu un rapport dans lequel un lanceur d’alerte accusait Mohammed Ben Sulayem d’ingérence. 

Il y a de cela quelques semaines, un lanceur d’alerte a déclaré à la FIA dans un rapport que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, serait intervenu pour faire annuler une pénalité infligée au pilote Aston Martin Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 et « qu’a la demande du président de la FIA » il a été demandé de trouver un moyen pour ne pas homologuer le circuit urbain de Las Vegas en 2023 lorsque la Formule 1 a signé son grand retour dans le Nevada après plusieurs décennies d’absence. 

Suite à ces révélations, la FIA a confirmé qu’une enquête interne a été ouverte en indiquant que le responsable de la conformité avait bien reçu un rapport « détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres ».

A la veille du Grand Prix d’Australie qui se dispute du 22 au 24 mars à Melbourne, le Comité d’Ethique de la FIA indique n’avoir trouvé aucune preuve sur le fait que le président de la FIA ait tenté d’interférer avec le résultat du GP d’Arabie Saoudite 2023 ou avec l’approbation du circuit de Las Vegas.

« Après avoir examiné les résultats des enquêtes, le Comité d’Ethique a été unanime dans sa détermination qu’il n’y avait aucune preuve pour étayer les allégations d’ingérence de quelque nature que ce soit impliquant le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. »

« Les allégations contre le président n’étaient pas fondées et des preuves solides, au-delà de tout doute raisonnable, ont été présentées pour soutenir la décision du Comité d’Ethique de la FIA. »

« La coopération totale, la transparence et le respect du président tout au long du processus de cette enquête ont été grandement appréciés. »

L’affaire est donc classée du côté de la FIA…

Ricciardo ne veut pas être distrait par l’éventualité d’un baquet Red Bull

Daniel Ricciardo assure que le fait de savoir qu’il peut potentiellement obtenir un baquet chez Red Bull en 2025 ne sera pas « une distraction » pour lui cette saison en Formule 1.

Ricciardo – qui se prépare à disputer son Grand Prix à domicile en Australie ce week-end- fait partie des pilotes dont le contrat arrivera à son terme à la fin de cette campagne 2024 et, en tant que pilote de la famille Red Bull, il est naturellement un prétendant pour rejoindre Max Verstappen l’an prochain si jamais l’actuel locataire, Sergio Perez, devait quitter pour une raison ou une autre son baquet. 

Bien qu’il n’a jamais caché qu’il aimerait pouvoir terminer sa carrière chez Red Bull Racing, Daniel Ricciardo assure cependant que cela n’est pas une priorité dans sa tête qu’il ne sera pas distrait par cela tout au long de la saison 2024. 

« Cela ne sera pas une distraction. C’est quelque part dans ma tête, et ce serait évidemment la façon idéale de terminer ma carrière en Formule 1 et de boucler la boucle. » a déclaré l’Australien.

« Maintenant, mon objectif est de pousser ma voiture aussi fort que possible et d’essayer d’obtenir des résultats qui donnent le sourire aux gens et me font moi aussi sourire. Et si cela mène à cela [à un baquet chez Red Bull, ndlr], alors ce serait génial et merveilleux. »

« Mais ce n’est pas mon objectif, c’est une chose sur du long terme pour l’instant. Je me concentre ici [chez Visa Cash App RB] et j’essaie de faire de mon mieux avec cette voiture, cette équipe, et essayer de les amener dans les points. »

Daniel Ricciardo n’est cependant pas le seul pilote à lorgner sur le baquet actuellement occupé par le Mexicain Sergio Perez car, en plus des autres pilotes de la grille dont le contrat arrivera à terme à la fin de cette saison, l’Australien est également en concurrence avec son propre coéquipier, le Japonais Yuki Tsunoda.

« C’est bien d’être comme ça et d’avoir le même objectif pour nous deux, c’est naturel. » estime Daniel Ricciardo à propose du fait que lui et Tsunoda visent le même baquet l’an prochain.

« C’est bien que nous ayons cela quelque part à l’arrière de notre tête, cela pourrait faire ressortir les meilleurs concurrents en nous et, espérons-le, nous poussera un peu plus loin. »

« Mais, est-ce que je m’aligne sur la grille en pensant que si je fais une bonne course je serai dans ce baquet [celui de la Red Bull] ? Non, c’est là comme un objectif, mais je ne suis pas concentré pleinement là-dessus. »

Après un week-end de course, Verstappen coupe les ponts avec la F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a admis qu’il ne ressent pas le besoin d’être connecté 24/24 à la Formule 1 et apprécie le fait de couper les ponts avec le sport lorsqu’il n’est plus dans sa monoplace. 

Bien que les pilotes de Formule 1 bénéficient d’une forte exposition médiatique depuis quelques années – notamment depuis l’arrivée de l’internet et des réseaux sociaux – certains comme Max Verstappen ne souhaitent pas étaler leur vie privée sur la toile et apprécient le fait de se retrouver dans leur bulle à la maison en famille une fois le casque et les gants déposés après un week-end de course.

A la maison justement, Max Verstappen admet qu’il fait tout pour ne plus être en lien direct avec la Formule 1, que cela passe par les réseaux sociaux ou bien l’actualité de la F1 qu’il suit sur son site préféré F1only.fr (humour) En agissant ainsi, le pilote Red Bull pense être moins vulnérable en restant à l’écart.

« Je pense aussi que ce que je fais en privé n’est pas vraiment l’affaire des autres. » insiste-t-il auprès de Formule1.nl lorsqu’on lui demande pour quelle raison il n’est pas très actif sur les réseaux sociaux.

« Je ne suis pas vraiment beaucoup de comptes ou de personnes liés à la Formule 1. J’ignore beaucoup d’actualités concernant la Formule 1, donc elles n’apparaissent pas vraiment dans mon journal. »

« Pour être honnête, je ne suis vraiment d’autres sports et athlètes que pour avoir un peu d’équilibre dans ma vie. Quand je suis à la maison, je ne veux pas tout savoir de ce qu’il se passe dans le paddock. »

« C’est la même chose quand je suis au Brésil pour rendre visite à ma famille, quand je vois mon beau-père (le triple champion du monde Nelson Piquet). »

« Nous ne parlons vraiment pas de course. Il en a assez parlé au cours de sa vie. Il arrive un moment où on ne veut plus en discuter. Je comprends bien; il y a plus que cela dans la vie. »

Désormais âgé de 26 ans, Max Verstappen a débuté sa carrière en catégorie reine à l’âge de 17 ans et a toujours baigné dans le sport automobile depuis sa plus tendre enfance avec son père Jos Verstappen, lui-même pilote de Formule 1 entre 1994 et 2003.

Après Madrid et Vienne, l’expo de la F1 fait escale à Toronto au Canada

L’exposition de la Formule 1 qui plonge les fans au cœur du monde de la F1, fera ses débuts en Amérique du Nord lors de son ouverture à Toronto au Lighthouse ArtSpace le 3 mai 2024.

Toronto est la troisième destination de l’exposition de la F1, après une première mondiale réussie à Madrid, en Espagne, où il est rapidement devenu le salon temporaire le plus vendu du pays en 2023, suivi d’une ouverture record à Vienne, en Autriche, en février.

Prochaine destination donc pour cette exposition : le Canada qui possède un riche héritage en matière de sport automobile, le Grand Prix étant un incontournable du calendrier de la F1 depuis 1967, alors que le pays peut se targuer d’avoir eu des pilotes talentueux en Formule 1, dont Gilles et Jacques Villeneuve.

Les fans de F1 à Toronto auront droit à une expérience immersive dans six salles spécialement conçues, réparties sur 20 000 mètres carrés, qui présentent des interviews exclusives des équipes et des personnalités les plus légendaires du sport ainsi que des voitures emblématiques de Formule 1, des artefacts historiques et des archives vidéo.

Nouveauté à Toronto, les visiteurs pourront s’essayer aux courses d’une voiture de F1 sur des simulateurs de pointe en utilisant des équipements de jeu F1 officiels.

« L’exposition F1 a connu un énorme succès lors de ses visites à Madrid et à Vienne et, compte tenu de l’histoire et de la passion du Canada envers notre sport, nous nous attendons à ce qu’elle soit populaire auprès des fans nouveaux et existants lors de son ouverture en mai à Toronto. » a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1.

« L’expérience a montré que c’est un excellent moyen pour eux de se connecter au sport sous un format différent en dehors d’un week-end de course. »

« Cette première exposition de la F1 en Amérique du Nord reflète l’incroyable croissance que le sport a connue dans la région ces dernières années et montre notre engagement continu à créer de nouvelles façons interactives pour les fans d’apprécier l’histoire de la Formule 1. »

L’exposition de la F1 ouvrira ses portes à Toronto le 03 mai 2024, soit un mois avant que le grand cirque de la Formule 1 ne débarque à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada.

Ferrari satisfait de la courbe de progression de la SF-24

Chez Ferrari, la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la monoplace de la saison dernière semble satisfaire les ingénieurs après les deux premières courses de la saison, bien que beaucoup de travail reste encore à faire pour espérer rattraper une équipe Red Bull toujours aussi dominante.

Depuis le début de la saison 2024, Ferrari a réussi à décrocher deux troisièmes places à Bahreïn et à Djeddah sur deux tracés aux caractéristiques bien différentes, ce qui laisse penser au directeur technique de la Scuderia Ferrari que la SF-24 est une monoplace bien née capable de s’adapter à tout type de circuits.

« Avec deux podiums, on peut être satisfait de la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la voiture de l’an dernier. » nous confie Enrico Cardile, directeur technique châssis chez Ferrari.

« Dès les tests de pré-saison et lors des deux premières courses, nous avons vu des signes positifs par rapport au chemin de développement tracé depuis l’année dernière. »

« Bien sûr, nous voulons faire mieux que deux troisièmes places. Red Bull est toujours plus rapide que nous et même si nous avons surpassé les autres meilleures équipes, ce n’est toujours pas suffisant et il y a beaucoup de travail à faire ! »

« Les performances lors des premières épreuves ont montré une bonne corrélation avec les outils de simulation, ce qui est définitivement positif. Disons qu’il n’y a pas eu de surprises. »

Concernant les domaines dans lesquels Ferrari doit encore travailler pour rendre la SF-24 plus compétitive sont désormais connus et, sans surprise, il s’agit une fois de plus de la gestion des pneumatiques en course le dimanche : « Les limitations constatées en usine se sont confirmées en piste. A ce jour, nous avons une idée assez claire des points faibles de la voiture, à commencer par la gestion des pneumatiques et l’équilibre. »

« La Formule 1 est une question d’amélioration et de planification continues et les premiers événements ont confirmé les orientations à prendre en termes de développement ainsi que les priorités que nous nous étions fixées. »

« L’objectif de l’usine est donc de trouver rapidement des performances en soufflerie et de travailler dur pour apporter des mises à jour à la piste le plus rapidement possible, tout en tirant le meilleur parti du package dont nous disposons. »

Lorsqu’on lui demande si la hiérarchie après les deux premières courses de la saison est celle à laquelle il s’attendait, Enrico Cardile a répondu : « Avant la première séance d’essais libres de la saison, il est toujours difficile d’avoir une idée réaliste de la hiérarchie dans le peloton, car chaque équipe n’a conscience que de son propre travail. Cependant, nous ne sommes qu’au début d’une très longue saison et il sera vital d’améliorer la voiture à un bon rythme. »

« L’année dernière, nous avons vu comment la hiérarchie peut changer pour qu’une équipe puisse monter ou descendre. »

« Nous avons commencé comme quatrième meilleure équipe et avons fini par nous battre pour la deuxième place du championnat. Ainsi, au cours des prochains mois, notre seul objectif sera de rattraper le retard sur les leaders actuels. »

Avant le Grand Prix d’Australie programmé du 22 au 24 mars sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 38 points de retard sur Red Bull. 

Carlos Sainz de retour au volant de la Ferrari ce week-end en Australie

L’Espagnol Carlos Sainz sera bien au volant de sa Ferrari ce week-end pour le Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, après avoir fait l’impasse sur la course précédente en raison d’une opération de l’appendicite.

Lors de la dernière manche de la saison disputée en Arabie Saoudite, Carlos Sainz a dû faire l’impasse sur les EL3, les qualifications et la course à Djeddah après que le médecin de l’équipe ait diagnostiqué une appendicite.

Remplacé à la hâte par le jeune Oliver Bearman pour le reste du week-end, Sainz a dû se contenter de regarder la course depuis l’hospitalité Ferrari.

Mais après quelques jours de repos, Carlos Sainz a pu prendre l’avion pour se diriger vers l’Australie où il est arrivé en fin de semaine dernière et l’Espagnol sera bien au volant de sa monoplace ce week-end dès les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie programmés ce vendredi 22 mars à Melbourne.

« Carlos est ici à Melbourne depuis deux jours et il va bien. Nous nous attendons à ce qu’il pilote. » a déclaré un porte parole de la Scuderia Ferrari à la veille du Grand Prix d’Australie.

Si jamais Carlos Sainz ne pouvait pas piloter, Ferrari pourrait toujours faire appel à Oliver Bearman qui est lui aussi présent à Melbourne ce week-end pour participer à la manche australienne du championnat de Formule 2. 

La Scuderia Ferrari va adopter une « approche agressive » en Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, pense que son équipe sera en mesure de se battre aux avant-postes ce week-end au Grand Prix d’Australie sur un tracé de l’Albert Park devenu depuis quelques années quasiment aussi rapide que celui de Djeddah en Arabie Saoudite où Ferrari a bien performé.

Compte tenu des caractéristiques de la piste australienne, la Scuderia Ferrari s’attend à ce que la SF-24 se montre compétitive, et l’écurie de Maranello aborde donc cette troisième manche de l’année avec la ferme intention de mettre Red Bull – qui a remporté les deux premières courses – sous pression.

« Le circuit d’Albert Park est l’un des favoris des pilotes et Ferrari a toujours bénéficié d’un grand soutien ici. » a déclaré Frederic Vasseur à la veille du GP d’Australie.

« Nous nous attendons à être aux avant-postes sur cette piste qui pourrait produire une hiérarchie similaire à celle observée à Djeddah. »

« Nous comptons adopter une approche agressive dans le but de mettre la pression sur l’équipe qui a remporté les deux premières courses [Red Bull Racing, ndlr]. »

Au cours des deux premières manches de l’année, Ferrari a décroché deux podiums : le premier à Bahreïn avec la troisième place de Carlos Sainz et le deuxième à Djeddah avec la troisième place de Charles Leclerc.

L’an dernier en Australie, Charles Leclerc avait abandonné après un accrochage au premier tour de course, alors que son coéquipier Carlos Sainz a été classé douzième après avoir écopé d’une pénalité de cinq secondes en raison d’une collision.

Avant le Grand Prix d’Australie 2024, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points inscrits, soit 38 de moins que Red Bull Racing. 

Doohan « impatient » de partager la piste avec son père Mick à Melbourne

Ce week-end à Melbourne, le pilote de réserve de l’équipe Alpine Jack Doohan, ne participera pas au Grand Prix d’Australie mais sera tout de même en piste devant son public dans le cadre d’une démonstration organisée par l’écurie du constructeur français pour célébrer le trentième anniversaire du premier des cinq titres consécutifs de champion du monde de vitesse moto 500 cm3 de son père Mick Doohan.

L’Australien participera tout au long du week-end à la « Démonstration Doohan », où il pilotera une Benetton F1 B200 de 2000 tout en partageant la piste de l’Albert Park de Melbourne avec son père Mick. Les tours de démonstration sont programmés samedi 23 mars et dimanche 24 mars.

A la veille de ce moment très spécial pour lui, Jack Doohan ne peut cacher son impatience de partager pour la première fois de sa carrière la piste avec son paternel : « Je suis tellement impatient de partager la piste avec mon père à l’Albert Park durant le week-end du Grand Prix d’Australie. » a déclaré Jack Doohan.

« Ce sera la première fois que nous serons sur le même tracé, lui au guidon d’une moto et moi au volant d’une monoplace, donc cela s’annonce incroyablement spécial. C’est une superbe occasion de célébrer son palmarès devant les fans australiens. »

« De mon côté, c’est une opportunité unique de piloter une Formule 1 sur un circuit si emblématique. J’espère que ce sera la vraie l’an prochain. C’est mon objectif et je travaille dur pour atteindre mon rêve ultime ! »

La Benetton à moteur V10 que Jack Doohan pilotera sur le circuit de l’Albert Park était la monoplace de l’équipe basée à Enstone lors de la saison 2000 de Formule 1 avec Alex Wurz et Giancarlo Fisichella comme pilotes.

Vowles rappelle qu’il faudra du temps à Williams pour gravir les échelons

James Vowles, le Team Principal de Williams, a de nouveau insisté sur le fait qu’il faudra du temps à son équipe avant d’arriver à gravir les échelons et revenir à l’avant du peloton en Formule 1.

Désormais à la tête de l’écurie Williams depuis plus d’un an, James Vowles a réussi à guider l’équipe de Grove vers la septième place au championnat du monde des constructeurs en 2023, mais malgré cette belle progression, Vowles a insisté sur le fait que son approche et celle de son équipe est axée sur le moyen et le long terme, l’objectif final étant de ramener Williams au niveau qu’elle occupait dans les années 80 et 90.

Pour réussir à atteindre un tel objectif, James Vowles rappelle qu’il faudra du temps, beaucoup de temps même, puisque le Britannique estime que d’importants changements en interne sont indispensables pour faire avancer l’équipe.

« Le changement qui se produira ne se fera pas dans 12, 24 ou 36 mois, il faudra des années et des années pour découvrir là où nous sommes forts et où nous ne le sommes pas. » a reconnu James Vowles lors d’un entretien avec le site de la Formule 1.

« Il s’agit d’extraire tous les éléments qui ne sont pas solides dans l’organisation, qui sont pour la plupart des infrastructures vieilles de 20 ans, et il faut du temps pour les remplacer. Ces machines ne sont pas disponibles dans le commerce, elles sont fabriquées sur mesure pour nos besoins et nos exigences. Cela inclut des solutions logicielles et matérielles. »

« Donc, le temps sera toujours votre ami. Cependant, si je regarde où nous en étions il y a 12 mois…et c’est quelque chose que je demande fréquemment à l’organisation de faire : ‘regardez en arrière et rappelez vous où vous étiez il y a douze mois, puis regardez avec fierté où vous en êtes aujourd’hui’, car c’est un énorme changement en si peu de temps. »

« Nous aspirons à gravir les échelons, mais c’est un voyage que nous entreprenons et qui prendra beaucoup de temps, mais c’est un voyage passionnant. »

Le Britannique a insisté sur le fait que son équipe – qui a terminé septième au championnat du monde en 2023 – vise mieux dans les années à venir, et 2024 et 2025 ne seront que des années de transition avant d’arriver à atteindre l’objectif qui est de revenir au sommet : « Nous avons pris des risques. » a-t-il ajouté.

« Nous avons terminé septième au championnat [en 2023], mais la dernière course aurait pu se dérouler autrement et nous aurions pu être huitièmes. Il y a eu des moments, sans aucun doute, lors des dernières courses de l’année dernière, où je me suis dit : ‘Cela va être terriblement serré’. »

« Mais la bonne décision a été prise car nous avons finalement terminé septièmes, le meilleur que nous aurions pu faire l’année dernière…certes de justesse, mais nous y sommes arrivés. Je n’ai donc aucun doute sur la décision que nous avons prise, mais même si nous avions terminé huitièmes, je n’en débattrais toujours pas. »

« Mais il ne s’agit pas que d’une année, et d’ailleurs, il ne s’agit pas non plus de 2024 ou de 2025, et je ne veut pas paraitre défaitiste, cela montre plutôt à tout le monde que nous aspirons à continuer à gravir les échelons. Nous sommes prêts à sacrifier les années en cours pour y parvenir. »

« Il s’agit d’un changement de philosophie important et c’est un changement de philosophie difficile, mais je suis convaincu que c’est le bon. Nous ne sommes pas ici pour nous battre pour la septième ou la huitième place, ni d’ailleurs pour la cinquième place, nous sommes ici pour commencer à nous battre pour de vraies positions. »

« Si nous voulons faire cela, nous devons accepter que nous allons détruire les infrastructures, briser les systèmes, nous réaménager et ne rien laisser au hasard. C’est difficile pour les organisations, mais c’est la voie sur laquelle nous sommes. »

Avant le Grand Prix d’Australie 2024 programmé du 22 au 24 mars, l’équipe Williams n’a pas encore ouvert son compteur de points au championnat du monde.

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Australie 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 d’Australie 2024, troisième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 22 au 24 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne dans l’état du Victoria.

Contrairement aux deux premières courses de la saison 2024 qui étaient exceptionnellement programmées un samedi en raison du Ramadan, le programme du Grand Prix d’Australie est plus « classique » avec deux séances d’essais libres programmées le vendredi, des qualifications le samedi et le départ de la course le dimanche.

Attention toutefois au décalage horaire de dix heures avec la France, il vous faudra donc vous lever tôt (ou bien vous coucher très tard) si vous êtes basés en Europe pour suivre les séances tout au long du week-end à Melbourne.

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie 2024 [EL1] sont programmés le vendredi 22 mars à 02h30 du matin (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée le même jour à 06h00 du matin (heure de Paris).

Le samedi 23 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie [EL3] à 02h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de cette troisième manche de la saison est programmée à 06h00 du matin (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Australie 2024 sera donné ce dimanche 24 mars à 05h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 22 mars pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Australie 2024 (heure de Paris)

Vendredi 22 mars : les EL1 à 02h30/EL2 à 06h00

Samedi 23 mars : les EL3 02h30/Qualifications à 06h00

Dimanche 24 mars : le départ du GP d’Australie à 05h00

Newey explique l’absence d’une Red Bull RB17 en F1

Adrian Newey, le chef du département technique de l’équipe Red Bull, a révélé les raisons pour lesquelles Red Bull n’a jamais développé une RB17 en Formule 1, l’écurie de Milton Keynes ayant décidé de passer directement de la RB16 de la saison 2020 à la RB16B l’année suivante.

Depuis ses débuts en Formule 1 en 2005, l’écurie Red Bull a toujours suivi le même processus de dénomination de ses monoplaces avec d’abord les deux lettres de Red Bull [RB] puis un numéro de châssis – la première étant la RB1 jusqu’à la RB20 en 2024.

Cependant, cette séquence a été interrompue en 2021 lorsque la RB16 de l’année précédente est devenue la RB16B en raison du retard de l’introduction des nouvelles règlementations techniques en Formule 1, et lorsque ces dernières ont finalement été introduites en 2022, l’écurie de Milton Keynes est passée directement à la RB18.

« Nous avons dû piloter la voiture de 2020 sous une forme modifiée pour 2021, donc la RB17 en tant que voiture de Formule 1 n’a jamais été construite, car lorsque nous avons fait la voiture 2022, elle a été baptisée RB18. Donc, le 17 est toujours un numéro manquant. » a expliqué Newey dans le podcast Talking Bulls.

RB17 réservé pour une hypercar Red Bull

Le 17 n’ayant donc jamais été utilisé en F1, Red Bull a permis à Red Bull Advanced Technologies – la branche d’ingénierie hautes performances de Red Bull Racing Group – d’utiliser ce chiffre pour nommer la future hypercar qui devrait voir le jour l’an prochain.

Créée par Adrian Newey, la RB17 est une hypercar à deux places optimisée pour une expérience de conduite sur piste. Seulement 50 exemplaires de cette RB17 seront fabriqués au Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, la production devant commencer en 2025.

Propulsée par un moteur hybride V8 développant plus de 1 100 ch, la RB17 sera également dotée de l’ensemble à effet de sol le plus avancé disponible dans une voiture de série. Les détails techniques complets de la RB17 seront d’ailleurs publiés en temps voulu.

« A partir du moment où j’ai fait le premier croquis [de l’hypercar], et lorsque les gars d’Advanced Technologies ont eu le projet et ont commencé à faire leur travail, chronologiquement, cela s’accordait parfaitement, donc cela semblait logique [de l’appeler RB17]. Cela me semblait juste de combler cette lacune. » a ajouté Newey.

Adrian Newey a indiqué que la RB17 – sur laquelle il travaille parallèlement à ses fonctions de directeur technique en Formule 1 – devrait être testée sur le banc d’essais tout au long de l’année 2024, avant de prendre la piste pour la toute première fois en 2025, puis d’être fabriquée pour de riches clients pour 2026.

En Australie, Stake F1 veut « inverser la tendance » avec des améliorations

Après les deux premières courses de la saison 2024, l’équipe Stake F1 n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde et compte bien inverser la tendance ce week-end au Grand Prix d’Australie où des améliorations seront introduites sur la C44.

Si la C44 est loin d’offrir les performances espérées sur l’exercice du tour rapide en qualifications, le rythme de course en revanche permet aux deux pilotes de se battre dans la zone des points comme ce fut le cas pour Guanyu Zhou en Arabie Saoudite. Cependant, l’équipe basée à Hinwil sait que ce n’est pas suffisant car le peloton est incroyablement serré cette année en Formule 1.

Dans ce contexte, l’équipe Stake va introduire dès ce week-end à Melbourne quelques « améliorations » sur sa monoplace, ce qui devrait permettre aux pilotes d’extraire plus de performance durant la séance de qualifications, le point faible de la C44 : « Nous nous dirigeons vers Melbourne motivés pour inverser rapidement la tendance après un week-end difficile en Arabie Saoudite. » déclare Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Stake.

« De retour à Hinwil après Djeddah, nous nous sommes regroupés et avons repris le travail pour analyser ce qui n’avait pas fonctionné pour nous jusqu’à présent et comment nous améliorer à partir de là. »

« Le point positif que nous avons ramené du double programme au Moyen-Orient est que notre voiture est capable d’offrir un rythme de course solide. »

« Nous visons également à améliorer notre rythme sur un seul tour, pour nous permettre de revendiquer des places plus élevées sur la grille – et les améliorations que nous apportons en Australie sont destinées à nous aider dans cette quête. »

« Nous avons vu à quel point le peloton était serré lors des deux premières courses et nous sommes conscients que nous devons extraire 100 % de notre performance pour bien faire. Nous sommes prêts à participer au match et sommes prêts à tout donner. »

L’équipe Stake n’a pas souhaité entrer dans les détails concernant ces nouvelles pièces introduites ce week-end en Australie et il faudra donc attendre les premiers essais libres ce vendredi pour les découvrir.

Famin admet un début de saison plus difficile que prévu pour Alpine F1

Bien que très transparent dès les essais hivernaux en indiquant qu’Alpine ne débutait pas la saison 2024 de la meilleure des façons, le Team Principal de l’équipe, Bruno Famin, admet après les deux premières courses de l’année que le début de campagne est finalement encore « plus difficile » que prévu.

Lors des deux premières manches de la saison disputées à Bahreïn et en Arabie Saoudite, l’équipe Alpine a particulièrement souffert sur ces deux tracés et les pilotes n’ont jamais été en mesure de passer le stade de la Q1 en qualifications, ni de se battre pour des points en course.

De toute évidence, l’A524 est une monoplace mal née et Alpine n’a pas d’autre choix que de développer rapidement des améliorations techniques pour faire évoluer cette base et permettre à Pierre Gasly et Esteban Ocon d’avoir entre les mains une F1 plus performante.

« Cela a été un début de saison difficile. Et en fait, cela a été plus difficile que ce à quoi nous nous attendions. » nous confie Bruno Famin à la veille du Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2024.

« Nous devons continuer à progresser et à améliorer notre compréhension pour savoir pourquoi nous manquons de performances et, en fin de compte, comment nous pouvons améliorer le package. »

« De toute évidence, nous avons des problèmes à résoudre rapidement et à ce titre c’était génial d’avoir les deux pilotes à Enstone la semaine dernière. »

« Parallèlement à leurs tâches sur le simulateur en préparation des deux courses suivantes, les deux pilotes ont passé du temps avec l’équipe pour donner leur avis et leur ressenti au volant et donner des indications sur la façon de gérer la situation actuelle. »

« Tout le monde travaille dur et cela continuera sans aucun doute pour que nous puissions améliorer notre position. » a ajouté Bruno Famin.

Selon nos informations, les premières améliorations techniques devraient être introduites à partir du Grand Prix du Japon sur l’A524, soit la course programmée après le Grand Prix d’Australie.

Mercedes cherche à rendre sa F1 plus stable avant le GP d’Australie

L’équipe Mercedes travaille d’arrache pied pour essayer de comprendre ce qui ne va pas avec la W15 avant la troisième manche de la saison 2024 programmé du 22 au 24 mars en Australie.

Après les deux premières manches de l’année, l’équipe Mercedes semble toujours en difficulté par rapport à ses concurrents avec une W15 au train arrière capricieux et qui ne donne pas la confiance nécessaire aux deux pilotes. 

Lors de la dernière course disputée sur le très rapide circuit de Djeddah en Arabie Saoudite, Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas caché qu’ils n’arrivaient pas à extraire tout le potentiel de leur machine en raison de ce train arrière baladeur, et alors que les murs sont extrêmement proches de la piste à Djeddah.

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite où George Russell a franchi la ligne d’arrivée sixième et Lewis Hamilton neuvième, l’équipe du constructeur allemand s’est lancée dans un vaste chantier d’analyse des données pour faire en sorte de trouver des solutions avant le Grand Prix d’Australie qui se dispute sur un tracé de Melbourne tout aussi rapide que celui visité précédemment.

« Il y a certainement des données que nous pouvons récupérer de Djeddah, mais nous examinons aussi les données de la course à Bahreïn, ainsi que des essais [hivernaux] de Bahreïn. A partir de là, nous proposerons un plan sur la façon dont nous abordons les essais libres à Melbourne. » explique Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie chez Mercedes.

« Mais cela ne se base pas uniquement sur ce que nous avons pu faire à Djeddah. Il y a beaucoup de travail en cours au sein du département aérodynamique et du département de la dynamique des véhicules. »

« Nous essayons de faire des expériences qui, espérons le, nous donneront une direction favorable pour la performance. L’équilibre n’était pas génial [à Djeddah] et dans ces virages très rapides, les murs ne sont pas particulièrement loin. »

« Donc, le pilote veut beaucoup de confiance, et bien souvent, nous avions tendance à survirer lorsque [la voiture] était en appui sur les pneus. Vous pouvez facilement imaginer à quel point c’est déstabilisant pour le pilote et c’est désormais un facteur pendant les qualifications et la course. »

« En qualifications, nous souffrions aussi d’un peu de rebonds, bien que ce soit moins un problème en course parce qu’il y a plus de carburant dans la voiture, donc vous roulez un peu plus lentement. Mais cela a semblé se calmer et ce n’était pas vraiment un problème. »

« Le plus important, c’est que nous n’avions pas assez d’adhérence là-bas [à Djeddah]. C’est donc l’une des choses sur lesquelles nous travaillons dur cette semaine parce que Melbourne a des virages de nature similaire. »

« Nous faisons donc beaucoup de travail pour essayer de comprendre pourquoi nous ne semblons pas avoir autant de grip que certains de nos proches concurrents. »

Avant le Grand Prix d’Australie, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur McLaren.

Laurent Mekies veut voir Tsunoda « franchir la prochaine étape » en 2024

Laurent Mekies, le Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, admet que l’écurie basée à Faenza en Italie (et qui déménagera prochainement au Royaume-Uni) espère que le Japonais Yuki Tsunoda sera en mesure de franchir une étape cette saison en Formule 1.

Yuki Tsunoda a débuté cette année sa quatrième saison en Formule 1, après avoir fait ses débuts en catégorie reine avec AlphaTauri (devenue Visa Cash App RB) en 2021, le Japonais ayant été largement soutenu par le constructeur Honda qui fournit ses moteurs à Red Bull et VCARB.

Cette année, Tsunoda fait de nouveau équipe avec l’expérimenté Daniel Ricciardo et Laurent Mekies admet que VCARB attend désormais que le pilote japonais franchisse une étape en termes de performance, alors que le marché des pilotes devrait être largement secoué en fin d’année avec plusieurs baquets disponibles sur la grille.

« C’est fantastique dans la façon dont nous évaluons Yuki, parce que nous essayons de le faire grandir. » a expliqué Laurent Mekies dans le podcast Beyond The Grid.

« Avec Daniel [Ricciardo] à ses côtés, nous avons un point de référence fantastique et, par conséquent, pour nous, c’est aussi bien d’avoir cette expérience et la vitesse de Daniel, tout comme nous avons la vitesse brute et la jeunesse de Yuki. »

« Ce que nous attendons de Yuki, c’est qu’il franchisse la prochaine étape comme l’ont fait les meilleurs [de la grille]. Ils arrivent et comprennent les pneus, ils sont capables d’aller plus vite dans des situations données. »

« Leurs sentiments dans la voiture, la façon dont ils relient ce qu’ils ressentent dans la voiture avec ce qu’ils échangent avec les ingénieurs, la profondeur de la relation qu’ils peuvent construire avec l’équipe… »

« Si vous disposez des capacités nécessaires, votre compréhension de la voiture augmente. Si vous avez la capacité de l’utiliser lorsque vous pilotez, vous irez plus vite. Yuki augmente cette capacité année après année et c’est pourquoi il y a encore plus de rythme à venir. »

« Il surprend le monde de la F1 chaque année. Il en est à sa quatrième année. Va-t-il continuer à nous surprendre ? C’est LA question à laquelle nous devons répondre. »

Pour rappel, l’objectif de Yuki Tsunoda est toujours de rejoindre l’écurie mère de Visa Cash App RB, l’équipe Red Bull Racing.

Le pneu C5 utilisé pour la première fois cette année par les équipes à Melbourne

Bien qu’inchangé par rapport à 2023, le composé C5 (le plus Tendre de la gamme Pirelli) pourrait être une grande inconnue pour les équipes et les pilotes ce week-end en Australie où ce pneumatique fera ses débuts officiels en championnat du monde cette saison.

Depuis le début de la saison 2024, le pneumatique C5 n’a pas encore été utilisé par les équipes, que ce soit à Bahreïn ou à Djeddah. Il fera donc ses grands débuts ce week-end au Grand Prix d’Australie sur le tracé urbain de Melbourne et pourrait donc ajouter une véritable inconnue pour les équipes car ce composé n’a quasiment jamais été utilisé depuis le début de l’année, y compris durant les essais hivernaux de trois jours qui se sont disputés à Sakhir.

En effet, ce pneumatique C5 n’étant pas adapté à la piste très abrasive de Sakhir, les pilotes n’ont parcouru que 140 kilomètres au total avec cette gomme lors des essais hivernaux, avec un seul vrai run réalisé par Lewis Hamilton puis de nombreux tours de sortie et de rentrée réalisés par les pilotes Williams.

Il faut ajouter que seules deux autres équipes (Ferrari et Stake F1) avaient sélectionné ce composé inadapté à l’asphalte de Bahreïn. Cela ajoute donc une inconnue supplémentaire, quoique relative, en vue du Grand Prix d’Australie de ce week-end.

Bien que les équipes ne disposent que de très peu de données sur ce pneumatique C5 cette saison, le composé est exactement le même qu’en 2023, ce qui veut dire que des données antérieures existent et seront donc utilisées par les écuries à Melbourne.

Autre point important, la forme de la piste de l’Albert Park de Melbourne n’exerce pas de contraintes particulièrement élevées sur les pneus et la dégradation est un facteur davantage déterminé par l’usure que par des causes thermiques en Australie.

Les données Pirelli pour le GP d’Australie

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Esteban Ocon a entamé des discussions concernant son avenir en F1

Esteban Ocon sait que la saison 2024 est encore plus importante que les autres pour lui, notamment parce que le Français a débuté sa dernière année de contrat avec Alpine et qu’un baquet chez Mercedes – avec qui il a des liens très forts – est en jeu pour la saison prochaine.

L’annonce du départ de Lewis Hamilton de Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de 2025 a considérablement chamboulé le marché des transferts et l’équipe Mercedes doit désormais trouver un remplaçant à Lewis Hamilton.

Plusieurs noms circulent depuis quelques semaines dont celui d’Esteban Ocon qui est lié à Mercedes depuis quelques années maintenant, le Français ayant passé la saison 2019 en tant que pilote de réserve de l’équipe, alors que Toto Wolff, directeur de Mercedes, gère la carrière d’Ocon.

Bien qu’il reste totalement concentré sur son travail avec Alpine en 2024, Esteban Ocon doit évidemment penser à l’avenir et a donc déjà entamé des discussions, très certainement avec Mercedes, mais peut-être avec d’autres équipes également.

Lorsqu’on lui demande si 2024 est l’une des années les plus importantes de sa carrière, le Normand a répondu : « Chaque année est importante en Formule 1, c’est une réponse politique, mais c’est la réalité. »

« On doit toujours être aussi bon que lors de la dernière course, c’est ce qu’on dit en Formule 1. » a déclaré Ocon dans le podcast High Performance.

« Mais oui, c’est une année importante dans ma carrière, c’est sûr, et je veux faire de mon mieux, je ne veux pas avoir de regrets à la fin de l’année. »

« Cela va être beaucoup de travail, et en dehors de la piste, il va y avoir des discussions évidemment parce que je suis dans ma dernière année de contrat. J’ai déjà des discussions, les choses ont déjà commencé, mais c’est pour tout le monde pareil. »

A propos de ces discussions, le Français estime être dans une bien meilleure position qu’en 2019 puisqu’il a gagné un Grand Prix de Formule 1 depuis, a signé des podiums et bénéficie d’une bien plus grande expérience avec 135 Grands Prix disputés en F1 depuis le début de sa carrière. 

« Je ne suis pas un grand fan de ces discussions, mais je suis arrivé à un moment différent par rapport à 2019. J’en sais beaucoup plus sur ce sport, j’ai disputé beaucoup plus de courses, je suis un vainqueur de course [en Hongrie en 2021], je suis monté sur le podium [à trois reprises]. » a ajouté Esteban Ocon.

« Il y a plus d’arguments qui jouent en ma faveur, mais le plus important est le travail que vous faites sur la piste, et j’y crois. Je pense que le côté politique est secondaire et j’espère que ça le restera. »

Après les deux premières courses de la saison 2024, Esteban Ocon n’a pas encore marqué le moindre point au championnat du monde.