Honda US impliqué dans le développement des moteurs F1 2026

Honda a annoncé en cette fin d’année que sa branche américaine récemment rebaptisée Honda Racing Corporation USA (anciennement Honda Performance Development) jouera un rôle accru dans les activités mondiales de sport automobile de Honda, y compris dans le programme de développement de groupes motopropulseurs de Formule 1 avec l’écurie Aston Martin à partir de 2026.

Collaborant en tant qu’entité mondiale, les deux branches de course indépendantes de Honda – HRC Japan et HRC US – combineront leur expertise et leurs ressources uniques pour renforcer les capacités globales de Honda en matière de sport automobile. Créé au Japon en 1982 en tant que branche de course de motos de Honda, HRC a accumulé plus de 40 ans de succès en championnat dans des catégories de course mondiales de pointe telles que le WGP/MotoGP, le Superbike, le Motocross, le World Trial et le rallye Paris Dakar.

En 2022, HRC a ajouté à ses responsabilités la course automobile, y compris le programme F1 de Honda, avec le centre de Sakura au Japon, un centre entièrement dédié à la course automobile, ainsi que le centre Asaka axé sur les courses de motos.

Le HPD (qui est donc remplacé par le HRC) a été créé par l’américain Honda Motor Co Inc. en 1993, en tant que branche de course distincte pour participer à la série IndyCar. Depuis 30 ans, HPD a participé à diverses séries de courses, notamment IndyCar, IMSA, Baja Off-Road, Touring Cars et Formula Regional America.

Grâce à HPD, Honda compte 280 victoires sur 510 courses en compétition IndyCar, dont 180 victoires sur 410 événements avec compétition multi-constructeurs. Aux 500 milles d’Indianapolis, Honda a gagné 15 fois, dont neuf avec une compétition multi-constructeurs. Honda a remporté 13 championnats des pilotes et 10 championnats des constructeurs au cours des années avec une compétition multi-constructeurs. HPD a également mené la marque Acura à trois victoires consécutives aux Rolex 24 à Daytona et à trois championnats IMSA des constructeurs, des pilotes et des équipes depuis 2018.

Avec Aston Martin en F1 dès 2026

Le centre de développement de course automobile du HRC au Japon soutient actuellement Red Bull Powertrains et joue un rôle essentiel dans les victoires de l’équipe de Milton Keynes en championnat du monde de F1.

À partir de 2026, HRC s’associera à l’équipe Aston Martin en tant que fournisseur de moteurs officiel de l’équipe. Avec trois courses de F1 désormais aux États-Unis, le nouveau HRC US sera donc impliqué dans le développement des groupes motopropulseurs de Formule 1 et dans le soutien aux courses à partir de 2026.

« L’équipe et moi ici au HRC US sommes ravis et honorés de nous lancer dans cette prochaine aventure de course. » a déclaré David Salters, président de HRC US.

« L’héritage automobile de Honda est exceptionnel. Je reviens tout juste de l’activité annuelle « Thanksgiving Day » de Honda sur le circuit Twin Ring Motegi où il y avait Moto GP, Formule 1, Indycar, Motocross, Dakar endurance, Trial, Touring Car, Super GT, le tout démontré au plus haut niveau par un paddock plein de champions du monde. Seul Honda fait ça. »

« Nous nous mettons au défi et divertissons nos incroyables fans de Honda Racing à travers toutes les courses de pointe, sur deux et quatre roues. »

« Ajoutez à cela la culture automobile et moto de Honda, la technologie de pointe et les véhicules superbes et vous ne pouvez que vous sentir immensément fier de rejoindre nos entreprises et nos personnes extraordinaires pour créer une organisation de course mondiale, HRC Honda Racing. C’est vraiment le pouvoir des rêves [rapport au slogan de Honda], et en plus, nous pouvons réaliser nos rêves. »

Pour rappel, Honda fournira ses unités de puissance à l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026 de Formule 1 lorsque la nouvelle réglementation moteur qui fera la part belle à l’électrique sera introduite.

Alpine F1 : Gasly sait qu’il n’y aura « aucune excuse » en 2024

Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.

Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.

« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »

« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »

« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.

« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »

Des vacances et départ pour Dubaï…

Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.

« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.

« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »

« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »

« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »

Max Verstappen pense avoir accompli sa mission en F1

A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.

Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.

« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »

De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »

« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.

« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »

Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans

Max Verstappen
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023

Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »

« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »

« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.

« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »

« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.

Perez ou Ricciardo chez Red Bull en 2025, « tout est ouvert » affirme Horner

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a admis que « tout est encore ouvert » concernant le duo de pilotes pour la saison 2025, le Britannique confirmant que Sergio Perez et Daniel Ricciardo étaient tous les deux en lice pour être aux côtés de Max Verstappen dont le contrat expire en 2028.

En 2024, Sergio Perez verra son actuel contrat avec Red Bull arriver à son terme à la fin de la saison et déjà les rumeurs sur son potentiel remplacement vont bon train depuis quelques mois, notamment parce qu’il a connu une campagne 2023 très compliquée. En effet, le Mexicain a subi une baisse de forme à partir du Grand Prix de Miami en mai et s’est très vite retrouvé dans une spirale négative de laquelle il a eu le plus grand mal à sortir malgré ses efforts.

Il aura finalement fallu attendre la deuxième partie de saison pour voir un Sergio Perez revenir là où Red Bull l’attendait et le Mexicain a réussi à terminer sa campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde [avec tout de même 290 points de retard sur son coéquipier], permettant à son équipe de décrocher le tout premier doublé de son histoire.

Dans ce contexte, et alors que l’ancien pilote Red Bull Daniel Ricciardo a fait son retour en F1 chez AlphaTauri en 2023, l’avenir de Sergio Perez  au sein de l’écurie de Milton Keynes est loin d’être assuré une fois son contrat arrivé à son terme à la fin de la saison 2024 et les récents propos de Christian Horner qui indique que « tout est encore ouvert » pour 2025 ne font qu’ajouter une certaine pression sur les épaules du Mexicain.

« En tant qu’équipe, vous souhaitez aligner le duo de pilotes le plus compétitif possible et vous voulez une bonne dynamique dans l’équipe. » a expliqué Christian Horner à Sky Sports.

« Max et Checo [Perez] forment un duo extrêmement réussi. Checo, au cours de ses trois années avec nous, a terminé quatrième, troisième et deuxième, donc il est sur une bonne trajectoire. »

« Nous connaissons bien Daniel [Ricciardo] également – c’est formidable de l’avoir de nouveau dans le giron Red Bull – et bien sûr, tout est ouvert pour 2025. Pour nous, avoir des options en interne et en externe n’est finalement pas une mauvaise chose. »

Récemment, Christian Horner a expliqué dans quel domaine Sergio Perez devrait s’améliorer en vue de la saison 2024. Le Britannique ayant déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. » a déclaré Horner après la dernière course de la saison 2023.

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Max Verstappen utilisera le numéro 1 en F1 en 2024

Tout comme en 2022 et 2023, le pilote Red Bull, Max Verstappen, a choisi de conserver le numéro 1 – réservé au champion du monde en titre – sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.

Depuis la saison 2014, les pilotes portent tous des numéros permanents en Formule 1, mais le champion du monde en titre peut s’il le souhaite porter le numéro 1 lors de la saison suivante et c’est ce que Max Verstappen a choisi de faire en 2024 pour la troisième année consécutive depuis son premier titre mondial décroché en 2021.

Le pilote Red Bull – qui a décroché son troisième titre en F1 en 2023 – a toujours souhaité porter ce numéro 1 sur sa monoplace depuis qu’il est devenu champion pour la première fois de sa carrière en 2021. Le Néerlandais avait alors expliqué aux médias à cette époque pourquoi il avait choisi de troquer son numéro permanent (le 33) contre le #1 réservé au champion du monde en titre.

« Combien de fois a-t-on l’opportunité de piloter avec le numéro 1? Et puis en plus, c’est bon pour le merchandising, donc c’est intelligent de le faire. » avait déclaré Verstappen fin 2021 lorsqu’on lui avait demandé s’il comptait porter le #1 en 2022.

Avant que Max Verstappen ne décroche ses trois titres consécutifs en F1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui pouvait choisir ou pas de porter le #1. Mais le septuple champion du monde – titré consécutivement en 2017,2018,2019 et 2020 – a toujours choisi de conserver son numéro permanent, le fameux #44.

La seule fois où l’on a pu voir la Mercedes de Lewis Hamilton affichant le fameux numéro 1 réservé au champion du monde en titre fut lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en 2018. Le Britannique avait alors « accepté » de porter ce numéro durant les essais pour que son équipe puisse faire des photos de sa monoplace avec le fameux numéro à des fins purement commerciales.

Après ce roulage, Hamilton a immédiatement récupéré son numéro 44 et a expliqué pourquoi il n’a jamais souhaité conserver le #1 : « Personnellement, je n’aime pas ça. » a déclaré Hamilton.

« Je n’aime pas du tout, parce que cela fait six ans que je suis ici, et je me souviens lorsque l’équipe avait le numéro 1 quand Jenson [Button] a remporté le titre [en 2009 sur la Brawn, qui est devenue Mercedes]. »

« Il est alors allé chez McLaren et a pris le numéro avec lui, cela faisait étrange de voir la McLaren avec le numéro 1. »

« Donc, depuis que nous sommes champions du monde, nous n’avons jamais eu le numéro 1 et je pense que c’est cool. »

Avant Lewis Hamilton, l’Allemand Nico Rosberg – champion du monde en 2016 avec Mercedes – n’a quant à lui jamais eu le temps de se poser la question de porter le numéro 1 ou non puisqu’il a immédiatement pris sa retraite du sport une fois son seul et unique titre décroché. 

Liste des engagés en F1 en 2024

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Fernando Alonso ne regrette pas d’avoir tout sacrifié pour la F1

Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.

En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons  de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.

Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.

Trop beau pour être vrai… 

Fernando Alonso Aston Martin
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn

En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »

« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »

Un choix payant 

Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »

« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.

« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »

« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »

Un reset en 2019

Fernando Alonso
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020

En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.

« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. » 

« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »

De gros sacrifices

Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.

« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.

« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »

« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »

En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.

Sauber F1 dévoilera son identité officielle le 1er janvier 2024

Sauber (anciennement Alfa Romeo) a indiqué qu’une nouvelle annonce « excitante » concernant la nouvelle identité de l’équipe pour la prochaine saison de Formule 1 serait faite le jour du nouvel an, soit le 1er janvier.

Il y a quelques jours, la liste officielle des engagés pour la saison 2024 de Formule 1 publiée par la FIA (à voir ici) révélait que l’écurie basée en Suisse a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025. La marque Kick.com étant déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023.

Cependant, l’équipe a publié ce mardi 19 décembre une déclaration intrigante sur ses différents réseaux sociaux précisant que d’autres projets sont en préparation, des projets qui seront divulgués le 1er janvier 2024.

« Si vous pensez le savoir déjà, détrompez-vous…Il semble que le nom de notre équipe récemment publié ait retenu beaucoup d’attention. » peut-on lire dans un message publié par Sauber.

« Même si nous ne sommes pas encore prêts à dévoiler le résultat final, nous sommes conscients des enjeux. Rassurez-vous, nous avons pour mission de dévoiler l’identité de l’équipe la plus excitante que cette équipe ait jamais vue. Fini le temps du court et du doux. Nous préparons un festin. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Cependant, Alessandro Alunni Bravi – représentant de l’écurie – a annoncé récemment que la marque Audi ne figurerait pas sur les monoplaces en 2024. Rendez-vous donc le 1er janvier pour en savoir un peu plus sur cette grande annonce…

Fin de F1 TV Pro pour la France et Monaco !

Les abonnés français au service F1 TV Pro ont reçu ce lundi 18 décembre 2023 un courriel leur annonçant que F1 TV Pro ne sera désormais plus disponible pour les nouveaux abonnés et que seuls ceux possédant un abonnement annuel au service pourront continuer à regarder les week-ends de Grand Prix en direct en 2024.

L’annonce peut paraître assez brutale pour les fans de F1 ayant souscrit à un abonnement mensuel à F1 TV Pro, car ils ne peuvent plus depuis ce 18 décembre s’abonner de nouveau au service. La Formule 1 a en effet choisi de couper net le signal pour la France où seuls les personnes ayant souscrit un abonnement annuel pourront encore le renouveler à la date anniversaire.

« Nous apportons des modifications à la manière dont F1 TV est proposée en France. » peut-on lire dans le courriel envoyé ce lundi soir par F1 TV à ses abonnés.

« À partir du 18/12/2023, F1 TV Pro ne sera plus disponible pour les nouveaux abonnés. Vous disposez actuellement d’un abonnement F1 TV Pro qui arrive à échéance le [date anniversaire]. »

« Le paiement de votre prochain abonnement sera prélevé à la date indiquée ci-dessus. Si vous le souhaitez, vous pourrez ensuite renouveler votre abonnement à cette même date. »

En d’autres termes, les fans de Formule 1 basés en France et à Monaco qui n’ont pas souscrit à un abonnement annuel de F1 TV Pro n’auront pas d’autre choix que de passer par un autre diffuseur pour pouvoir regarder la F1 en direct à partir de la saison 2024. Pour la France (et Monaco), c’est le groupe Canal+ qui diffuse l’intégralité de la saison de Formule 1 depuis 2013 (mais vous pouvez également vous abonner à d’autres diffuseurs étrangers via le satellite ou le câble).

Si F1 TV Pro n’est désormais plus accessible aux nouveaux abonnés, sachez que vous pourrez tout de même vous abonner à F1 TV Access qui permet d’accéder aux données de télémétrie en direct, au meilleur de la radio des équipes, aux replays des courses ainsi qu’à toutes les archives de la F1 (pas de course en direct sur cette version).

Si regarder une course de Formule 1 en différé ne vous dérange pas, alors cette offre à F1 TV Access peut vous suffire, d’autant que l’abonnement ne coûte que 26,99 € par an ou 2,99 € par mois. Pour vous abonner à F1 TV Access, c’est par ici que ça se passe. 

La F1 gratuite sur F1only.fr !

Nous vous rappelons également que vous pouvez suivre l’intégralité de la saison 2024 de F1 en direct sur F1only.fr sur notre Live Center. Tout comme en 2023, vous aurez accès gratuitement à notre Live Texte agrémenté d’images tout au long de la saison.

Vous pourrez ainsi suivre en direct toutes les séances d’essais libres, les qualifications et les courses. De plus, comme chaque année, F1only.fr vous permettra de suivre en direct les essais de pré-saison programmés du 21 au 23 février à Bahreïn.

L’attitude d’Alonso et Stroll a épaté le directeur d’Aston Martin en 2023

Le team principal d’Aston Martin, Mike Krack, a tenu à souligner l’attitude des deux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll, pour la façon dont ils sont restés aux côtés de l’équipe lorsque la performance n’était pas au rendez-vous à certains moments de la saison en 2023.

Après avoir débuté la campagne en étant le plus proche rival de Red Bull lors des premières courses, l’équipe Aston Martin a connu une baisse de régime significative à partir du Grand Prix du Canada où une mise à jour majeure a été introduite sur l’AMR23. A partir de là, à mesure qu’Aston Martin perdait du terrain, d’autres équipes comme Mercedes, Ferrari ou encore McLaren ont se sont montrées de plus en plus performantes.

Après ce gros passage à vide, Aston Martin a finalement retrouvé un peu de performance en fin de saison, ce qui a permis à l’équipe basée à Silverstone de s’assurer la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, juste derrière McLaren. Mais bien que cette amélioration des performances a contribué à dynamiser l’équipe, Aston Martin n’a décroché « que » deux podiums en seconde moitié de saison contre six lors des huit premières courses de l’année.

Malgré la chute au classement par rapport au début d’année, la cinquième place d’Aston Martin représente toujours un gain significatif par rapport à la septième place décrochée la saison précédente, et Mike Krack ne tarit pas d’éloges sur la façon dont ses deux pilotes ont agi pendant la période difficile qu’a pu connaître l’équipe en 2023.

« J’ai beaucoup d’admiration pour les pilotes cette année. Ils ont fait de nous une meilleure équipe. » a expliqué le Luxembourgeois à propos de Fernando Alonso et Lance Stroll.

« Je pense qu’on a pu en apprendre davantage sur leur caractère lors des courses difficiles. Le Mexique a été un bon exemple [deux abandons]. Après cette courses, ils ont été constructifs lors des réunions et sont restés à nos côtés lors de leurs échanges avec les médias. Ils auraient pu être très négatifs dans la presse, et nous l’aurions mérité pour ne pas leur avoir donné une voiture compétitive ce week-end là. »

« Mais ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, tous deux ont exprimé leur confiance dans les objectifs à long terme et dans le voyage que nous entreprenons. Pour moi, c’est cela qui ressort. »

« Dans d’autres équipes, on voit souvent des pilotes s’adresser aux médias pour rejeter la responsabilité des mauvais résultats sur l’équipe. Lance et Fernando n’ont pas adopté cette mentalité. Il ne s’agit pas ici des pilotes et de l’équipe, mais les pilotes font partie de l’équipe. Je pense qu’à cet égard nous sommes un peu différents de nos concurrents. »

En 2023, Aston Martin a donc terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après avoir marqué 280 points, soit 225 points de plus que lors de la saison précédente.

La FIA présente à la COP28 à Dubaï

La Fédération Internationale de l’Automobile participe pour la toute première fois de son histoire à la COP28 qui se tient à Dubaï entre le 30 novembre et le 12 décembre 2023.

Avec comme objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2030, la FIA a déjà introduit l’unité de puissance hybride en Formule 1 en 2014 et créé la Formule E la même année (catégorie 100% électrique), mis en place une commission dédiée à l’environnement et au développement durable en 2017 présidée par l’ancien président du Mexique Felipe Calderón, et a rejoint le cadre d’action des Nations Unies pour le sport au service du climat (UNFCC) en 2019.

En 2020, la Fédération a approuvé un plan de stratégie environnementale ambitieux pour devenir neutre en carbone d’ici 2030. Basé sur un plan scientifique de réduction cible aligné sur l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris , l’engagement s’appuie sur les efforts croissants de la FIA pour réduire l’impact environnemental du sport automobile et de la mobilité en fixant des objectifs clairs pour accélérer ces progrès.

L’une des étapes les plus importantes pour atteindre cet objectif a été la recherche, le développement et la production par le Département Technique de la FIA d’un carburant 100 % durable, développé selon les spécifications strictes de la F1. Ce carburant deviendra la norme en Formule 1 à partir de 2026, date à laquelle les nouvelles unités de puissance seront introduites.

En 2022, la FIA a indiqué avoir réduit son empreinte carbone de 6%, dépassant ainsi l’objectif de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris lors de la COP21.

Durant cette conférence sur les changements climatiques qui se déroule à Dubaï cette année, la FIA organisera certains événements dont l’un de déroulant dans la Zone Verte lors de la Journée des Transports le 6 décembre et réunissant des experts du monde de la mobilité et du sport automobile pour discuter de la transition juste vers un avenir de mobilité sûr, durable, inclusif et accessible.

Revivez le Grand Prix d’Espagne 2023 de F1

Ce dimanche, les pilotes ont participé au Grand Prix d’Espagne, septième manche de la saison 2023, dont le départ était donné à 15h00 (heure de Paris).

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élançait depuis la pole position au Grand Prix d’Espagne ce samedi en signant un 1,12.272. Le Néerlandais devançait de quatre dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz et de cinq dixièmes la McLaren de Lando Norris.

Derrière, Lewis Hamilton, Lance Stroll, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Oscar Piastri et Pierre Gasly complétaient le top dix sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne (voir la grille complète ici)

Nous vous rappelons que vous pouvez suivre en direct toutes les séances de roulage lors de chaque week-end de Grand Prix tout au long de l’année via notre Live Center sur notre site à cette adresse. 

Revivez le GP d’Espagne 2023

Revivez la première séance d’essais libres du GP d’Espagne

Ce vendredi 02 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Espagne était programmée à 13h30 (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris). 

Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche de l’année.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct toutes les séances de roulage du Grand Prix d’Espagne, rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse…

Revivez les EL1

GP F1 d’Espagne : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 02 juin, les pilotes de F1 sont en piste pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, septième manche du championnat du monde 2023.

La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne [EL1] est programmée à 13h30 (heure de Paris) ce vendredi, alors que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end en Catalogne est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche du championnat du monde.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 02 juin pour suivre les premiers essais libres du GP d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

Fernando Alonso minimise les attentes pour sa course à domicile

Le double champion du monde Fernando Alonso a minimisé les attentes ce week-end concernant une potentielle première victoire cette saison avec son équipe Aston Martin, lui qui a récemment déclaré qu’il visait désormais la plus haute marche du podium après avoir décroché cinq podiums en six courses depuis le début de la saison 2023.

Alors que l’Espagnol s’apprête à disputer sa course à domicile, il n’a jamais été au cours des dernières années en aussi bonne position au championnat du monde en arrivant en Espagne. Depuis le début de l’année, Alonso fait preuve d’une incroyable régularité, le pilote Aston Martin n’ayant jamais terminé en dessous d’une quatrième place jusqu’à présent.

Concernant une éventuelle première victoire avec sa nouvelle équipe, Fernando Alonso s’est montré très prudent à la veille du Grand Prix d’Espagne, alors qu’il n’a plus gagné en Formule 1 depuis la saison 2013 lorsqu’il pilotait pour la Scuderia Ferrari à l’époque.

« Je ne pense pas que nous puissions nous battre pour la victoire, soyons clairs. » a déclaré Fernando Alonso ce jeudi à Barcelone.

« Red Bull a été très dominant tout au long de la saison et je ne vois aucune raison pour laquelle, à Barcelone, ils ne devraient pas viser un doublé. Mais nous verrons ce que nous pouvons faire. »

« En arrivant dans n’importe quelle course, je me bat toujours pour n’importe quelle position en ayant à l’esprit d’y arriver. Parfois c’est pour une septième place, parfois c’est pour un podium. »

« Je sais qu’en Formule 1 cela fait déjà quelques années [qu’il n’a plus remporté de course], depuis l’époque de Ferrari, mais en Endurance [avec Toyota] je participais à toutes les courses, et j’ai remporté des courses et le championnat du monde, donc, c’était il n’y a pas si longtemps. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec douze points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

Mercedes a reçu beaucoup d’images de la Red Bull dans les airs à Monaco

Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, a confirmé avoir reçu de nombreuses images du dessous de la Red Bull RB19 accidentée de Sergio Perez le week-end dernier à Monaco lorsque le Mexicain a envoyé sa monoplace dans le rail en qualifications.

La particularité du circuit de Monaco est qu’en raison de son étroitesse les grues servant à dépanner les monoplaces accidentées doivent d’abord élever la voiture très haut dans le ciel, avant de la déposer derrière le rail de sécurité. 

Ainsi le week-end dernier à Monte Carlo, les fans (mais aussi toutes les équipes de la grille) ont eu le temps d’observer en détail le dessous de la Mercedes de Lewis Hamilton lorsque le Britannique a tapé le rail à Mirabeau, alors que les photographes positionnés non loin ont également pu mitrailler la W14 avant d’envoyer toutes les images aux concurrents de Mercedes, moyennant finance évidemment.

Mais du côté de chez Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a pu prendre sa revanche dans l’après-midi lorsque Sergio Perez est allé frapper à son tour le rail au virage de Ste Devote, obligeant une nouvelle fois les commissaires à faire appel à la grue pour dégager la RB19 accidentée.

La Red Bull du pilote mexicain s’est alors retrouvée dans les airs et, tout comme avec Mercedes plus tôt, les photographes présents sur les lieux ont mitraillé le dessous de la monoplace actuellement en tête des deux championnats du monde, avant d’envoyer les images aux concurrents de l’écurie de Milton Keynes.

Lorsqu’on demande à James Allison si les équipes peuvent vraiment apprendre quelque chose de ces images, le Britannique a répondu : « Il y a toujours beaucoup d’intérêt et il y a toujours une bousculade avec les photographes de l’équipe, parce qu’on ne peut pas seulement se fier aux images de la télévision qui sont souvent de moins bonne qualité. » explique James Allison.

« Les photographes eux sont positionnés à des endroits stratégiques de la piste où il est probable que les grues soulèvent les monoplaces en l’air. Ils sont donc là en train de « cliquer » furieusement. »

« Ensuite, notre boîte de réception est pleine d’images haute définition d’autres monoplaces, malheureusement, notre propre monoplace a également fait un voyage dans les airs [celle d’Hamilton] ce week-end [à Monaco] et il y aura donc beaucoup d’images dans la boîte de réception de nos concurrents. »

« Mais oui, nous avons obtenu une belle poignée d’images de la Red Bull et c’est toujours une bonne chose pour nos aérodynamiciens de regarder si nous pouvons choisir des détails qui nous intéresseront dans notre programme de tests. »

Depuis le week-end dernier, Mercedes préfère s’amuser de la situation et n’hésite pas à poster des Tweets dans lesquels on peut voir la W14 dans les airs…(voir ci-dessous).

Avec son podium, Ocon espère avoir amorcé une belle série pour Alpine F1

Avec sa troisième place sensationnelle à Monaco, Esteban Ocon a désormais visité toutes les marches du podium en Formule 1. Le Français revient sur son dimanche magique de Monaco et nous livre un premier aperçu de ce nouveau week-end à Barcelone.

« J’ai savouré les derniers jours. C’est le rêve de tout pilote de monter sur le podium de lemblématique Grand Prix de Monaco, donc cest vraiment génial de pouvoir dire que nous lavons fait. Je commence vraiment à réaliser et prendre conscience. » nous confie le Français à la veille de la septième manche du championnat en Espagne.

« Tout le week-end a démontré le travail acharné de l’écurie, à la fois en piste, à Enstone et à Viry, et de notre conviction quun tel résultat était possible. »

« Nous poursuivrons nos efforts, car nous sommes conscients que le chemin est encore long pour atteindre les objectifs ambitieux qui sont les nôtres. Et bien sûr, il ny a pas eu beaucoup de temps pour se reposer puisque notre attention s’est rapidement tournée vers le Grand Prix dEspagne. »

Lorsqu’on lui demande si cet excellent résultat obtenu à Monaco peut amorcer une belle série pour Alpine après un début de saison compliqué, Esteban Ocon a répondu : « Nous lespérons. Nous avons toujours cru en notre monoplace, mais certains aspects ne nous ont pas souri sur certaines courses du début dannée. »

« À Miami et à Monaco, nous avons toutefois terminé avec les deux voitures dans les points et nous avons affiché un bon rythme. »

« Nous devons continuer à travailler pour rivaliser avec les écuries devant nous au championnat, mais les deux derniers rendez-vous montrent que nous pouvons être très performants et compétitifs. »

« La saison est encore longue et il reste de nombreuses courses au calendrier, donc la priorité sera de prendre le maximum de points chaque week-end. »

Ce week-end en Espagne, Alpine cherchera à évaluer ses évolutions apportées lors des courses précédentes sur un tracé plus conventionnel comme nous l’expliquait Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, après le Grand Prix de Monaco.

« Ces dernières semaines, nous avons apporté des évolutions qui fonctionnent très bien sur la monoplace et nous devrions avoir une nouvelle validation de ces améliorations ce week-end en Espagne, sur une piste plus conventionnelle que les deux précédentes à Miami et Monaco. » a déclaré Szafnauer.

« Nous travaillons tous d’arrache-pied pour récidiver, mais nous restons également réalistes. Nous devons poursuivre le développement de la voiture, continuer à exécuter des week-ends propres et veiller à ce que nos pilotes soient toujours à leur meilleur niveau. Notre objectif immédiat est de préparer le Grand Prix dEspagne, où nous viserons une nouvelle fois une belle prestation. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points d’avance sur McLaren.

Mercedes F1 n’a pas pu évaluer ses évolutions à Monaco

L’équipe Mercedes – qui a introduit à Monaco un package de mises à jour sur sa W14 – n’a pas été en mesure d’évaluer de façon détaillée ces nouvelles pièces (plancher, pontons et suspension avant) sur un tracé atypique et compte donc sur le retour de la F1 sur un tracé plus conventionnel ce week-end en Espagne pour avoir enfin des réponses.

Ce week-end, la Formule 1 fait son retour sur un circuit non urbain (le premier depuis cinq Grands Prix), ce qui va permettre à toutes les écuries de la grille d’évaluer avec plus de précision les dernières nouveautés introduites sur les monoplaces au cours des récentes courses.

Du côté de chez Mercedes, on attend avec impatience de mettre la W14 sur le tracé de Barcelone, une piste bien connue des équipes et sur laquelle de nombreuses données ont déjà été récoltées lors des nombreux roulages dans le passé. De plus, le circuit de Catalogne offre une telle variété de virages (lents, moyens et rapides) qu’il reste encore à l’heure actuelle LA référence pour les écuries, bien que cette année la dernière chicane du secteur 3 a été supprimée et que les essais hivernaux n’ont pas été disputés en Espagne (c’était à Bahreïn).

« Il est impossible d’évaluer nos évolutions sur un circuit comme Monaco, mais au moins nous n’avons pas eu de mauvaises surprises. » nous confie Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes , à la veille du GP d’Espagne.

« L’Espagne nous fournira l’opportunité d’établir une nouvelle ligne de base avec la W14. C’est une piste que nous connaissons bien, même si la suppression de la dernière chicane en fera un tour beaucoup plus rapide. »

« Ce tracé comprend une large gamme de virages ; ce qui nous offre une bonne occasion d’en savoir plus sur le nouveau package. »

« Nous ne nous attendons pas à voir un changement radical dans les performances, mais nous espérons que cela nous fournira une plate-forme plus stable. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement un point de retard sur Aston Martin et 130 points sur le leader Red Bull.

Leclerc vend sa combinaison blanche pour les sinistrés d’Emilie-Romagne

Afin d’aider les personnes touchées par les inondations en Emilie-Romagne, le pilote Ferrari Charles Leclerc a mis en vente quatre lots comprenant son casque, sa combinaison de course, ses gants et ses bottines portés pour le Grand Prix de Monaco 2023.

Les fonds récoltés lors de cette vente aux enchères seront directement reversés à la municipalité d’Imola pour tous les territoires et villes les plus touchés qui ont été dévastés par les inondations qui ont frappé une vaste zone de la région d’Émilie-Romagne en Italie, avec une attention particulière pour les familles avec enfants qui ont malheureusement perdu leur maison.

Les inondations ont frappé cette région de l’Italie un peu plus tôt en mai 2023 et on estime que 20 000 personnes auraient été déplacées. Cette catastrophe a d’ailleurs obligé la Formule 1 à renoncer à disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé sur le tracé d’Imola.

« Après les récentes inondations en Emilie-Romagne, j’ai décidé de vendre aux enchères tout mon kit de course du week-end du Grand Prix de Monaco. » a expliqué le pilote monégasque dans une courte vidéo postée sur ses réseaux sociaux.

« J’espère que nous pourrons récolter le plus d’argent possible pour les personnes qui en ont vraiment besoin en cette période difficile. La vente aux enchères organisée par Sotheby’s sera en direct à partir du vendredi 02 juin 10h00 jusqu’au mardi 06 juin 17h00. »

Lors du Grand Prix de Monaco 2023 où il a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place, Charles Leclerc portait un ensemble combinaison/gants/casque/bottines au design spécial de couleur blanche. Si vous souhaitez enchérir pour remporter ces articles, c’est ici que ça se passe.

https://twitter.com/i/status/1663979554665316357

Bulletin météo GP F1 d’Espagne : risque d’averses pour ce week-end

Situé à Montmeló, à seulement quelques kilomètres au nord de Barcelone, le circuit de Catalunya est un circuit complet et parfaitement connu des pilotes. Véritable piste laboratoire (jusqu’à récemment les écuries venaient à Barcelone pour les tests hivernaux), le tracé, d’une longueur de 4,657 kilomètres, offre un mélange de courbes rapides, de gros freinages, de lignes droites et aussi beaucoup d’opportunités de dépassements. C’est un tracé conventionnel et technique qui demande un bon équilibre dynamique entre les secteurs lents et rapides.

L’un des virages les plus célèbres du Circuit de Catalunya est le long virage n°3, également connu sous le nom de « Virage Schumacher ». Ce virage à droite se prend à fond et nécessite une excellente stabilité de la voiture pour aborder le virage suivant, le virage n° 4, sans perte de vitesse.

Petite nouveauté pour l’édition 2023, le circuit change légèrement, puisqu’une chicane a été retirée dans le dernier secteur afin que le tracé soit plus coulant.

Situation générale

En ce début juin, le bassin méditerranéen est soumis à un régime bien perturbé et frais pour la saison. La Catalogne n’échappe pas à ces conditions et c’est un temps nuageux à couvert avec un risque d’averses qui se dessine au cours du week-end du Grand-Prix.

Vendredi 2 juin – Essais libres 1 & 2

La journée de vendredi débute avec un ciel dégagé mais les nuages font rapidement leur apparition en fin de matinée. Durant l’après-midi, l’alternance de nuages et de périodes ensoleillées se confirme et il souffle une brise du Sud-Est (15 à 25 km/h) avec des rafales pouvant dépasser 25 km/h.

Pendant les séances d’essais libres 1 et 2 (qui se déroulent respectivement à compter de 13h30 et 17h00), la température est agréable entre 23°C et 24°C, mais bien en dessous des normales de saison. Le risque de pluie est faible pour l’après-midi et la pression atmosphérique est en baisse.

Samedi 3 juin – Essais libres 3 et qualifications

La journée de samedi s’annonce la plus délicate au niveau des conditions atmosphériques. Le temps se couvre progressivement en matinée et le soleil parvient parfois à s’imposer. Un risque d’averses (de l’ordre de 40%) est présent au cours de l’après-midi entre la séance d’essais libre 3 et la qualification.

Le thermomètre indique 21°C et 23°C et il souffle une légère brise (entre 10 et 20 km/h) toujours du secteur Sud-Est. Occasionnellement, des rafales pourraient atteindre 25 km/h. Le taux d’hygrométrie avoisine 65%.

Dimanche 4 juin avril – La course

Avant l’aube dimanche le ciel est clair mais se charge au cours de la matinée. Au moment où le départ sera donné (15h00), la température sera de 24°C avec un ciel majoritairement couvert avec quelques timides percées de soleil.

La probabilité de précipitations est encore incertaine mais il n’est pas impossible de voir se développer quelques cellules orageuses durant les 66 tours de l’épreuve espagnole. Le vent sera toujours du secteur Sud-Est et soufflera entre 10 et 20 km/h.

Comme pour les autres courses, les prévisions horaires pour le Grand Prix d’Espagne sont disponibles sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Officiel : Schumacher au volant de la Mercedes W14 aux tests Pirelli à Barcelone

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, l’Allemand Mick Schumacher, aura l’opportunité de piloter la monoplace de la saison 2023 lors d’une journée de tests organisés par Pirelli à Barcelone dans la foulée du Grand Prix d’Espagne qui se déroule ce week-end du 02 au 04 juin en Catalogne.

Le jeune pilote allemand – qui a quitté à la fin de l’année dernière l’équipe Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons en tant que titulaire – a rejoint l’écurie Mercedes en début d’année en tant que pilote de réserve. A ce titre, Schumacher Jr joue un rôle important dans le développement de la W14 en effectuant un travail régulier dans le simulateur de l’équipe à Brackley.

Mais après plusieurs heures passées au simulateur, Mercedes a décidé de lui offrir l’opportunité de prendre les commandes de la monoplace 2023 pilotée par Lewis Hamilton et George Russell lors d’un test organisé après le Grand Prix d’Espagne par Pirelli, le manufacturier unique de la F1, le 7 juin plus précisément.

« Après le week-end du Grand Prix [d’Espagne], Mick aura également son premier aperçu du monde réel dans la W14 lors de la deuxième journée du test des pneus Pirelli. » confirme Toto Wolff, directeur de Mercedes, à la veille du GP d’Espagne.

« Il a fait un excellent travail avec l’équipe jusqu’à présent, travaillant dur dans le simulateur et apportant une contribution précieuse en piste. »

« Nous sommes impatients qu’il fasse ses premiers pas sur piste cette année, et cela l’aidera certainement dans son rôle de pilote de réserve. »