Les caméras de casque deviennent obligatoires en F1

A partir de cette saison 2023, tous les pilotes de Formule 1 auront l’obligation d’utiliser des caméras de casque homologuées par la FIA.

Après avoir testé en 2022 lors de quelques événements du calendrier la dernière génération de caméras de casque, et face aux retours positifs de la part des équipes et des fans, la FIA a mis à jour le règlement technique de la F1 pour rendre obligatoire l’utilisation de ces fameuses caméras à partir de cette saison 2023.

« Après avoir testé la dernière génération de caméras de casque lors d’événements récents, elles se sont avérées être un grand succès, générant des retours positifs significatifs de la part des fans et un ajout précieux à la diffusion des Grands Prix. » indiquait la FIA en 2022.

« Par conséquent, il a été proposé et approuvé à l’unanimité de mettre à jour le règlement technique 2023, rendant obligatoire l’utilisation de ces caméras de casque pour tous les pilotes à partir de 2023. »

C’est la société Racing Force Group basée en Italie qui a conclu un accord avec la Formule 1 pour l’utilisation de ces caméras appelées « Driver’s Eye » en anglais. Il s’agit d’une micro caméra homologuée FIA (de 8 millimètres de diamètre et pesant 1,43 gramme) positionnée au niveau des yeux dans le rembourrage de protection à l’intérieur du casque du pilote.

A partir de cette année donc, les téléspectateurs pourront profiter des images très spectaculaires de ces petites caméras placées à l’intérieur du casque des pilotes de F1, en plus de celles déjà présentes sur le nez des monoplaces ou encore au dessus du cockpit (au dessus de l’entrée d’air).

La F1 condamne les propos « inacceptables » du président de la FIA

Les propriétaires de la Formule 1 n’ont visiblement pas beaucoup apprécié la sortie du président de la FIA sur les réseaux sociaux ce lundi, qui appelait – en réponse à des rumeurs de rachat – tout acheteur potentiel de la F1 à faire preuve de « bon sens ».

Le week-end dernier, le média Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fonds d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Mais dans un message posté sur les réseaux sociaux ce lundi soir, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, n’a pas hésité à dire que cette somme était « prétendument gonflée » et a invité tout acheteur potentiel à faire preuve de « bon sens » : « En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit le président de la Fédération sur son compte Twitter.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

La F1 n’aurait pas apprécié

Ce mardi, la BBC indique avoir eu accès à une lettre envoyée par la F1 et Liberty Media (propriétaires des droits commerciaux) à la FIA dans laquelle il est indiqué que les remarques de Ben Sulayem « outrepassent à la fois les limites à la fois du mandat de la FIA et de ses droits contractuels ».

Toujours selon la BBC, cette lettre aurait été co-écrite par la directrice juridique de la F1, Sacha Woodward Hill, et Renee Wilm, qui occupe le même poste pour le propriétaire de la F1, Liberty Media.

La lettre indique également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

Il est également souligné que les remarques de Mohammed Ben Sulayem « faites à partir du compte officiel du président de la FIA sur les réseaux sociaux, interfèrent avec nos droits de manière inacceptable. »

« Les circonstances dans lesquelles la FIA jouerait un rôle dans un changement de contrôle du groupe F1 sont très limitées. Toute suggestion ou implication contraire, ou que tout acheteur potentiel de l’activité F1 est tenu de consulter la FIA, est erroné. »

« Tout commentaire sur la valeur d’une entité cotée, en particulier en prétendant ou en impliquant la possession de connaissances privilégiées ce faisant, risque de causer des dommages substantiels aux actionnaires et investisseurs de cette entité, sans parler de l’exposition potentielle à de graves conséquences réglementaires. »

« Dans la mesure où ces commentaires nuisent à la valeur de Liberty Media Corporation, la FIA peut en être tenue responsable. La F1 et Liberty Media espèrent et sont convaincus qu’il ne sera pas nécessaire d’aborder à nouveau ce problème ».

Pour rappel, la FIA est tenue de rester à l’écart des questions commerciales au sein de la F1 par un accord conclu avec la Commission Européenne il y a plus de 20 ans.

Pas de titularisation en vue pour Ricciardo chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, espère que Daniel Ricciardo retrouvera avant tout sa passion pour la F1 en 2023, alors que l’Australien ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière avec son nouveau rôle de réserviste pour son ancienne écurie.

En 2023, Daniel Ricciardo ne sera pas sur la grille de la Formule 1 après avoir été remercié par l’écurie McLaren à la fin de la campagne 2022. Le pilote australien – qui n’avait que très peu d’options – a finalement décidé de rejoindre son ancienne équipe Red Bull au sein de laquelle il occupera cette année le poste de pilote d’essais et de réserve.

Lorsqu’on lui a demandé dans le dernier podcast KTM Summer Grill si Red Bull envisageait éventuellement d’offrir à Daniel Ricciardo un poste de titulaire à l’avenir, le patron de Red Bull, Christian Horner, a répondu avec beaucoup de franchise.

« Eh bien tout d’abord, je dois dire que nous avons été surpris de voir Daniel libre sur le marché. Donc pour nous, vu qu’il a grandi avec Red Bull, que nous l’avons nourri depuis qu’il était junior, il était logique pour nous de le ramener dans le giron, surtout pour un pilote avec tant d’expérience et un tel profil. » a expliqué le Britannique.

« Je pense que Daniel n’était plus amoureux de la Formule 1. Il a eu quelques saisons difficiles, en particulier en 2022. Donc lui offrir un rôle de soutien auprès des pilotes de course, en tant que notre troisième pilote, à la fois ici [sur la piste] et à l’usine et lors d’événements avec tous les partenaires commerciaux que nous avons – et alors qu’il est l’un des visages les plus reconnaissables actuellement dans et autour de la Formule 1 – pour nous, cela avait beaucoup de sens. »

« J’espère que dans ce processus Daniel redécouvrira sa passion pour la Formule 1. Mais nous n’avons certainement pas l’intention de l’utiliser autrement que dans ce rôle de troisième pilote, cela combiné aux activités commerciales qu’il fera. »

« Daniel assistera à certaines courses. Il sera notre pilote de réserve pour ces événements. Il fera probablement des tests de pneumatiques pour nous aider avec le programme Pirelli, il travaillera dans le simulateur. »

« Et bien sûr, avec la myriade de sponsors que nous avons, en particulier avec une présence plus accrue aux Etats-Unis, où Daniel est désormais principalement basé. Il y aura trois Grands Prix là-bas l’année prochaine, il va avoir un agenda chargé pour la saison à venir. »

L’équipe Red Bull présentera sa nouvelle monoplace (la RB19) le 3 février prochain lors d’un événement en direct de New-York aux Etats-Unis justement. Daniel Ricciardo devrait être présent lors de cette présentation, tout comme les deux pilotes titulaires, Sergio Perez et Max Verstappen.

Toto Wolff : « Ne tirez pas un trait sur nous »

Après une année 2022 difficile, Toto Wolff, le patron de Mercedes, met en garde les équipes rivales pour la saison à venir.

La dernière saison a marqué la pire performance des flèches d’argent depuis 2012 et depuis que Lewis Hamilton fait partie de l’équipe. Suite au changement de réglementation en 2022, l’équipe a lutté contre certains problèmes, notamment de marsouinage, et n’a pas été en mesure de se battre pour le titre.

Mercedes, qui a remporté huit championnats constructeurs d’affilée et sept titres pilotes entre 2014 et 2021, s’est tout de même progressivement améliorée au fur et à mesure des mois remportant son unique victoire 2022 à Sao Paulo, au Brésil. A l’aube de la nouvelle saison, tous les regards sont donc maintenant tournés vers l’équipe de Brackley.

Puisque Mercedes a passé du temps à résoudre ses problèmes avec la W13, Red Bull et Ferrari ont pu se concentrer sur 2023, mais Toto Wolff avertit ses concurrents pour la bataille du prochain championnat : « Ne tirez pas un trait sur nous », a déclaré le patron de Mercedes au Times. « Dans cette vie, tu n’arrêtes jamais de tout donner. »

L’Autrichien de 51 ans a admis qu’il s’était trompé en ce qui concerne le changement de réglementation pour la saison 2022 avec un trop grand accent placé sur la recherche de performances dans une voiture qui pourrait rouler très près du sol.

« Ce n’est pas un mythe », a déclaré Toto Wolff. « Nous avons mal interprété certains règlements. Nous avons trop mis l’accent sur la recherche de performances dans une voiture censée rouler au sol, très bas. »

« Mais on ne pouvait pas la faire rouler si bas, car il [le plancher de la voiture] frappait le sol. Nous avons donc dû la relever, ce qui a encore changé les choses. Cela ressemble à une explication triviale, mais c’est la réalité. »

« Nous avons eu la chance de remporter huit titres constructeurs d’affilée, ce qui est sans précédent », a déclaré le Team principal de Mercedes. « Et cela est dû au fait qu’ici, nous responsabilisons le personnel. Si je commençais à me mêler de décisions techniques après une telle série de succès, ce serait étrange. »

« Donc, à ce stade, je suis en mode observateur. J’essaie de guider d’un point de vue humain. Avons-nous besoin de ressources supplémentaires ? Cela dit, je suis responsable en tant que patron et copropriétaire. Et nous, en tant qu’équipe, nous nous sommes trompés. »

L’équipe du constructeur allemand présentera sa nouvelle W14 E-Performance le mercredi 15 février 2023 lors d’un événement organisé comme chaque année à Silverstone au Royaume-Uni.

Haas confirme son pilote de réserve

L’équipe Haas vient d’annoncer la prolongation de Pietro Fittipaldi comme pilote de réserve et d’essai pour la cinquième année consécutive.

Pietro Fittipaldi apportera donc son soutien à l’équipe américaine pour l’aider à développer la nouvelle VF-23. Le Brésilien avait déjà testé les VF-18 et VF-19 et on se souvient qu’il avait remplacé Romain Grosjean lors des deux derniers Grands Prix de la saison 2020 après son terrible accident à Bahreïn.

La saison dernière, il a effectué plusieurs sorties avec la VF-22, d’abord lors d’essais de pré-saison à Bahreïn, puis dans le cadre de deux séances d’essais libres à Mexico et à Abu Dhabi, avant de clôturer l’année lors des essais d’après-saison sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi.

Le pilote de 26 ans poursuit donc l’aventure avec l’équipe Haas en tant que réserviste pour la cinquième saison consécutive, ce qui lui permettra de jouer un rôle opérationnel sur la piste tout au long de la saison et de soutenir l’équipe dans le cadre d’activités  commerciales et digitales en dehors de la piste.

« Je suis très heureux de continuer avec Haas, une équipe que je considère comme une famille », a commenté Pietro Fittipaldi. « Ce sera ma cinquième saison en Formule 1 en tant que pilote de réserve et d’essai officiel pour l’équipe et je suis super excité d’aborder 2023 après une saison très compétitive. »

« L’année dernière, j’ai fait deux séances d’essais libres, les tests en début d’année et en fin de saison donc on a déjà pu essayer quelques trucs pour la nouvelle saison. Je suis ravi de voir la nouvelle voiture et les nouveaux développements, et j’espère que nous pourrons faire un pas en avant encore plus grand avec le VF-23. »

Le Team principal de l’équipe, Guenther Steiner a pour sa part déclaré : « J’ai déjà dit que la continuité et la cohérence sont la clé du succès en Formule 1 et que Pietro reste avec l’équipe pour 2023 me fait penser que nous avons des bases solides ».

« En Formule 1, vous devez être capable de réagir dans la plus petite des marges lors de n’importe quel scénario, et Pietro est un interprète confirmé et est prêt à intervenir à tout moment pour prendre le volant et piloter, comme il l’a fait à deux reprises en 2020. »

« La saison dernière, il a participé à des essais de pré-saison, à deux séances d’essais libres et à des essais d’après-saison dans le VF-22 et, étonnamment, contrairement à de nombreux pilotes sur la grille, il a déclaré que cette voiture convenait à son style agressif, ce qui résonne comme une douce musique dans mes oreilles alors que le temps de piste était si limité. Il est un atout pour notre équipe, donc j’ai hâte de voir sa ce qu’il pourra faire avec nous cette saison. »

Alpine veut des ingénieurs polyvalents plutôt que des spécialistes

Alors que les écuries de F1 doivent opérer sous un plafond des coûts désormais, Alpine a choisi de laisser ses ingénieurs travailler sur plusieurs domaines de la voiture au lieu d’être des spécialistes dans des domaines spécifiques.

Le fait d’être une équipe d’usine en F1 présente un certain nombre d’avantages : un nombre considérable de composants peuvent par exemple être produits en interne sans avoir besoin de faire appel à des sous-traitants. Il s’agit d’un modèle qui a fonctionné pour Ferrari depuis sa conception, pour Mercedes et également plus récemment pour Red Bull qui possède sa propre entité Red Bull Powertrains.

Alpine pour sa part a choisi une approche similaire dans cette nouvelle ère de plafonnement des coûts en F1 où l’effectif des équipes est beaucoup plus restreint qu’auparavant, mais cela apporte en réalité d’autres avantages à l’équipe.

Le directeur technique d’Alpine, Matt Harman, assume la responsabilité des performances et expérimentations en piste tout en structurant l’organisation et les processus techniques et en assurant le développement des talents et des différentes équipes en interne. Il explique comment Alpine permet à ses ingénieurs de ne pas se focaliser uniquement sur le développement d’une partie de la voiture. L’idée est qu’ils soient polyvalents et non pas des spécialistes dans des domaines spécifiques.

« Il y a deux raisons à cela : il y a bien entendu la diminution des ressources, mais également le fait que cela éloigne également l’entreprise des » spécialisations », a-t-il expliqué à nos confrères de RacingNews365.com.

« Au fil des années, les équipes de F1 sont devenues très spécialisées dans certains domaines, et cela fonctionne lorsque vous êtes en mesure d’absorber et d’investir plus d’argent dans le système. »

« Vous pouvez simplement dire : « D’accord, nous voulons nous spécialiser dans ce domaine », puis vous pouvez ajouter plus de personnes. Mais maintenant que notre effectif est quasiment fixe,  ce que nous avons décidé de faire, c’est presque de réduire un peu parce que nous voulons des gens plus multidisciplinaires. »

« Ainsi, dans le bureau d’ingénierie, par exemple, il y a une main-d’œuvre pluridisciplinaire. Ils ont leurs spécialités, mais ils sont également bons dans certains autres domaines de spécialisation. »

« Cela signifie que nous pouvons déplacer les gens et si nous décidons une semaine que nous voulons passer d’une mise à niveau de la suspension arrière à une mise à niveau de l’aileron avant, ces personnes peuvent se déplacer et être utiles dans ce domaine, alors qu’avant c’était très cloisonné .« 

Rumeurs de rachat de la F1 : la FIA en appelle au bon sens

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a appelé tout acheteur potentiel de la Formule 1 à faire preuve « de bon sens » en considérant avant tout le « bien du sport ».

Le week-end dernier, le spécialiste de l’information économique Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fond d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Depuis l’acquisition des droits commerciaux de la Formule 1 par les Américains de Liberty Media pour un peu plus de 4 milliards de dollars en 2017, la valeur de la catégorie reine du sport automobile a rapidement augmenté, notamment grâce à l’attrait mondial du documentaire de Netflix Drive To Survive, qui a attiré de nombreux nouveaux fans dans le sport ces dernières années.

Bien que l’information rapportée par Bloomberg n’a jamais été confirmée par la Formule 1 elle-même et ne dépasse donc pas le stade de la rumeur, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a tenu à réagir publiquement et a appelé les potentiels futurs acheteurs à la prudence et à faire preuve de bons sens, estimant que le bien du sport devra toujours primer sur l’argent.

« En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. » a écrit Ben Sulayem sur ses réseaux sociaux.

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

Miami augmente sa capacité d’accueil pour 2023

Les organisateurs du GP F1 de Miami ont augmenté la capacité d’accueil du circuit international de Miami pour l’événement 2023 en raison de la forte demande, avec des tribunes agrandies, de nouvelles suites d’accueil et un Campus Pass mis à jour. 

Compte tenu du succès de l’événement à guichets fermés de l’année dernière, les organisateurs avaient précédemment annoncé qu’il y aurait une augmentation de 3 000 places en tribune pour la course de cette année qui se dispute du 5 au 7 mai 2023, portant le nombre total à 56 000. En raison de la forte demande, les caractéristiques phares de 2022, telles que le Yacht Club de la marina et le Hard Rock Beach Club, se développent également. De plus, les organisateurs ont ajouté 61 nouvelles suites d’accueil et deux nouveaux espaces de club de luxe.

Comme annoncé il y a de cela quelques jours déjà (à lire ici), pour 2023, un tout nouveau bâtiment permanent du Paddock Club s’étendra sur plusieurs niveaux le long du Hard Rock Stadium, offrant une vue imprenable sur la voie des stands et la ligne droite de départ/d’arrivée et proposera des espaces d’accueil de luxe.

Un nouveau Pass Campus

Les organisateurs ont également annoncé la création d’un Pass campus d’admission générale de 3 jours amélioré, qui est mis en vente dès aujourd’hui. Ce Pass permettra à plus de fans de découvrir la Formule 1 et la culture de Miami grâce à l’accès à des endroits uniques autour du site. Cela comprend des plates-formes d’observation surélevées – situées entre les virages 8 et 10 et l’accès à la Fan Zone officielle de F1, y compris des simulateurs de course et diverses offres de nourriture et de boissons.

Les détenteurs de billets, y compris ceux ayant le Pass Campus d’admission générale, bénéficieront également d’une vue extérieure panoramique sur le circuit international de Miami à partir, ainsi que de la possibilité de parcourir de nombreuses parties emblématiques du campus.

Les détenteurs d’un Pass Campus d’admission générale pourront visiter la marina où se trouvent les yachts de luxe à l’intérieur des virages 6-7. D’ici, ils pourront dîner sur le pont du Yacht Club et profiter de diverses options de restauration et de boissons spécialisées dans la cuisine locale du sud de la Floride. L’admission au Pass Campus comprend également l’accès à The Fountains, situé du côté sud du stade, juste en face du podium où les fans pourront assister aux célébrations avec les trois meilleurs pilotes.

« Notre première course en mai dernier a été un succès à guichets fermés au cours duquel plus de 240 000 spectateurs ont visité le circuit international de Miami pour une expérience inoubliable. » a déclaré Tyler Epp, président du Grand Prix de Miami.

« En raison d’une demande écrasante, nous avons maximisé le site pour augmenter la capacité des tribunes, élargir l’hospitalité et améliorer l’expérience de nos détenteurs de billets d’admission générale Pass Campus, pour donner l’opportunité à encore plus de fans de découvrir l’incroyable spectacle de la Formule 1. »

« Dans tout ce que nous faisons, nous nous engageons à offrir une expérience inégalée aux fans pour garantir que Miami sera l’une des courses incontournables du calendrier de la Formule 1 pour la prochaine décennie. »

Pour acheter vos billets pour le prochain Grand Prix de Miami, cliquez sur ce lien qui vous redirigera vers la billetterie officielle de l’événement.

Une Mercedes-AMG aux couleurs de la F1 d’Hamilton et Russell

Afin de marquer comme il se doit la fin de la saison 2022 de Formule 1, Mercedes a présenté un modèle spécial de sa SL reflétant le look de la W13 pilotée l’an dernier par Lewis Hamilton et George Russell en catégorie reine du sport automobile.

Ainsi,  la Mercedes SL 63 4MATIC+ « Motorsports Collectors Edition » s’habille d’une superbe robe avec une graduation des couleurs allant de l’argent high-tech métallisé au noir obsidienne métallisé, tout comme la W13 utilisée lors de la saison 2022 de Formule 1 par l’équipe du constructeur allemand. Il en va de même pour les motifs en étoile sur les flancs du véhicule et les contrastes de couleur Petronas (sponsor de Mercedes) : ceux-ci se retrouvent sur le tablier avant, les bas de caisse et le diffuseur arrière.

À cela s’ajoutent des jantes forgées AMG à doubles branches de 21 pouces en finition noir mat avec des rebords de jante couleur Petronas, alors que la capote électrique est en noir.

Le pack AMG Night et le pack AMG Night II améliorent l’aspect visuel de la « Motorsport Collectors Edition ». Avec le pack AMG Night, certaines caractéristiques extérieures sont finies en noir brillant : le séparateur avant, les panneaux de bas de caisse, les coques de rétroviseurs et la garniture décorative du diffuseur arrière.  À cela s’ajoutent des sorties d’échappement assombries.

Le pack AMG Night II ajoute d’autres finitions en chrome noir, notamment la calandre, la typographie et l’étoile Mercedes à l’arrière. De plus, les composants intérieurs des phares et des feux arrière sont assombris. Les étriers de frein du système de freinage composite hautes performances AMG sont également peints en noir. Le bouchon de réservoir AMG en chrome argenté avec inscription « AMG » souligne également le statut particulier de l’édition.

Les sièges Performance AMG de série sont disponibles avec deux revêtements : en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres rouges et emblème AMG en relief sur les appuie-tête ou en cuir Nappa noir/microfibre avec surpiqûres jaunes et emblème AMG en relief sur les appuie-tête. La garniture en fibre de carbone AMG s’harmonise également avec le volant chauffant équipé d’une jante en fibre de carbone.

Seulement 100 exemplaires de cette Mercedes SL 63 « Motorsports Collectors Edition » seront fabriqués et vendus, avec sous le capot un moteur V8 biturbo de 4 Litres développant quelques 585 chevaux. Le tarif et la date de commercialisation n’ont en revanche pas été communiqués par Mercedes.

Petrov : « Sans la Russie, les titres sportifs ne sont pas valables »

L’ancien pilote de F1, Vitaly Petrov, juge inacceptable la décision prise par la FIA en 2022 d’interdire aux athlètes russes de participer à des compétitions internationales sous la bannière russe.

En 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le CIO (Comité International Olympique) a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne pourraient pas participer à des compétitions internationales. Cependant, la FIA n’a pas suivi ces recommandations puisqu’elle a autorisé les pilotes russes à participer à des compétitions internationales à condition de courir sous bannière neutre.  De plus, la FIA a indiqué qu’aucune compétition internationale ne sera organisée en Russie et Biélorussie jusqu’à nouvel ordre.

Dans la foulée de cette annonce, la Fédération Automobile de Russie (RAF) a jugé cette décision « discriminatoire » et a tenu à rappeler à la FIA son obligation de neutralité : « La FIA doit promouvoir la protection des droits de l’homme et de la dignité humaine et s’abstiendra de toute discrimination fondée sur la race, la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique ou sociale, la langue, la religion, les convictions philosophiques ou politiques, l’état civil ou le handicap dans le cadre de ses activités et de prendre toute mesure à cet égard. » pouvait-on lire dans un communiqué de la RAF.

Suite aux décisions de la FIA, le seul pilote russe de la grille en F1 – Nikita Mazepin – avait donc été autorisé à concourir pour la saison 2022 à la seule condition que ce dernier court sous bannière neutre. Mais l’écurie Américaine Haas – pour laquelle Mazepin courait en Formule 1 – avait alors décidé de se séparer de son pilote avec effet immédiat, ainsi que de son sponsor principal, la société russe Uralkali appartenant au père de Mazepin.

« Haas F1 Team a choisi de mettre fin, avec effet immédiat, au partenariat en titre d’Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin. Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l’équipe est choquée et attristée par l’invasion de l’Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit. » avait indiqué l’équipe en février 2022 dans un court communiqué pour justifier son choix.

A l’époque, Nikita Mazepin a vivement critiqué l’exclusion des athlètes russes et a lui-même lancé une fondation pour venir en aide justement aux sportifs russes. Cette fondation – We Compete As One – fournit un soutien financier et non financier aux athlètes qui ne pourraient pas concourir à la suite de décisions politiques. Ce soutien inclut également une aide juridique ainsi qu’une aide psychologique.

Vitaly Petrov  – premier pilote russe en Formule 1 ayant couru pour les équipes Renault et Caterham – estime pour sa part que sans une représentation de la Russie dans le sport, certains des titres mondiaux ou olympiques ne sont tout simplement pas valables. L’ancien pilote Renault prend pour exemple le Rallye Dakar où l’équipe russe Kamaz a brillé par son absence lors de l’édition 2023 après avoir décidé de ne pas participer à la compétition, notamment parce que les pilotes auraient dû signer un document officiel de la FIA qui condamne l’opération militaire russe en Ukraine.

« Sans la Russie, je ne considère pas qu’un seul champion ou titre olympique soit valable. Surtout au Dakar. Combien de fois nos athlètes l’ont-ils remporté ?  Nous n’étions pas les derniers, c’est un euphémisme. 19 victoires ! » considère Vitaly Petrov dans un entretien accordé au site web russe Sport-Express.

« Mais je ne parle pas seulement du Dakar, mais de tous les sports. Nous devons cesser d’avoir peur et ramener la Russie dans le sport mondial. Pour moi ce n’est pas acceptable, je ne comprends pas du tout cette absurdité d’imposer certaines opinions aux gens. »

Petrov estime cependant que cet isolement international de la Russie pourra finalement profiter aux Russes car le niveau dans les différentes catégories du sport automobile du pays va inévitablement augmenter, tandis qu’il s’attend à ce que la situation se débloque un jour ou l’autre, dans quel cas, il faudra que la jeune génération soit prête.

« Bien sûr c’est triste. Mais si nous parlons de sport automobile en général, alors si tous les pilotes les plus forts concourent en Russie, cela augmentera considérablement la concurrence interne et le niveau général des courses. » ajoute l’ancien pilote Renault.

« Les gens essaieront différentes catégories, de nouvelles voitures seront amenées, un nouveau public apparaîtra. Nous pouvons utiliser la situation actuelle comme une impulsion pour le développement du sport automobile. Former les jeunes afin de les guider davantage dans le futur. Après tout, l’isolement ne durera pas éternellement. »

« Personne ne doit abandonner. Je comprends que la situation est difficile, moi-même j’ai fais de la Formule 1 toute ma vie, je voulais disputer les courses automobiles les plus prestigieuses. Je comprends donc très bien les jeunes pilotes. Mais il faut être patient, s’entraîner et croire au meilleur, pour que lorsqu’il y aura de nouveau ces opportunités, nous soyons tous prêts. »

Actuellement, le Russe Robert Shwartzman est pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en Formule 1, mais le jeune homme court sous licence israélienne.

Mercedes voit beaucoup de potentiel dans sa W14

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il espérait que son équipe puisse développer sa monoplace 2023 à un rythme plus soutenu que ses rivaux Red Bull et Ferrari. 

En 2022, l’équipe Mercedes a pris une mauvaise direction dans le développement de sa monoplace au moment où la Formule 1 a introduit une toute nouvelle réglementation technique. Mercedes a connu un début de saison très compliqué avec une W13 capricieuse, mais l’écurie du constructeur allemand a su réagir en introduisant une série de mises à jour ayant porté leurs fruits tout au long de l’année.

Lors de la deuxième partie de saison, Mercedes a même réussi à décrocher une victoire en Grand Prix grâce à George Russell au Brésil, la performance du pilote britannique confirmant ainsi les sérieux progrès réalisés par l’écurie de Brackley en vue de la saison 2023.

Alors que les premiers essais de l’année débutent fin février à Bahreïn, Toto Wolff espère que Mercedes aura réussi à débloquer au cours de l’hiver tout le potentiel de la W14 afin de commencer la campagne 2023 sur de bons rails, mais l’Autrichien insiste également sur le fait que la courbe de développement de cette nouvelle monoplace sera très raide au cours des prochains mois.

« Il n’y a aucun doute sur le fait que si vous débutez la saison avec une demi-seconde de retard, il sera très difficile de rattraper les grandes organisations comme Red Bull et Ferrari. » conçoit Toto Wolff.

« Cela dit, nous sommes très déterminés à y arriver, bien que nous devons définir nos attente à des niveaux réalistes. Mais si nous performons comme nous l’espérons, alors nous aimerions faire partie de la bataille aux premiers rangs. »

« Je pense que ce serait un bon point de départ, mais nous ne tenons pas cela pour acquis, car il se pourrait bien que les écarts soient les mêmes qu’à la fin de la saison dernière. »

« Mais je pense qu’il y a encore beaucoup de potentiel dans notre voiture, dans le concept, dans la façon dont nous la pilotons…et peut-être que notre courbe de développement pourrait être plus raide dans les mois à venir. »

« Nous avons compris où se situent nos lacunes et nous travaillons dur pour régler tout cela. Mais nous ne verrons qu’au début des essais [hivernaux] si nous avons débloqué le potentiel de la voiture. »

Plus de temps en soufflerie pour Mercedes

Alors que Wolff estime que le potentiel de la W14 est grand, il ne faut pas non plus oublier que Mercedes – qui a terminé troisième du championnat du monde en 2022 – aura également un avantage en termes de développement par rapport à Red Bull.

En effet, les champions du monde en titre (Red Bull) reçoivent automatiquement le moins de temps d’essais en soufflerie en raison de l’échelle mobile dictée par les résultats de la saison précédente [le dernier a plus de temps en soufflerie et le premier moins]. Ces restrictions sont élaborées à deux moments chaque année : en prenant les positions finales de la saison précédente et en fonction des positions au 30 juin de l’année en cours.

De plus, Red Bull a également reçu une sanction avec une réduction de 10% supplémentaire du temps passé en soufflerie pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021. En 2023, l’équipe Mercedes se retrouve donc avec 17% de temps de tests aérodynamiques en plus par rapport à Red Bull, ce qui devrait être un sérieux avantage pour l’écurie du constructeur allemand cette année.

Mercedes dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février prochain en direct depuis Silverstone au Royaume-Uni.

Alonso va aider Aston Martin à passer « au niveau supérieur »

Du côté de chez Aston Martin, l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso en 2023 devrait aider l’équipe du constructeur britannique à « passer au niveau supérieur » selon le directeur technique adjoint.

Cette saison, l’Espagnol Fernando Alonso ouvrira un nouveau chapitre dans sa carrière en travaillant pour l’équipe Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’ancien pilote Alpine – fort de son expérience de champion du monde – devrait aider l’écurie britannique à s’améliorer après une campagne 2022 décevante où Aston Martin a terminé septième au championnat du monde des constructeurs.

Lorsqu’on demande à Eric Blandin ce que va apporter Fernando Alonso – avec qui il a travaillé chez Ferrari dans le passé – le Français a répondu : « Fernando est un pilote exceptionnel. Il n’y a pas beaucoup de pilotes de son calibre sur la grille, vous pouvez les compter sur une main. »

« Il est tellement passionné, tellement motivé… extrêmement motivé. Après tout ce qu’il a accompli, il a toujours cette soif incessante de gagner. » nous explique Blandin.

« La signature de Fernando a été énorme pour l’équipe. Il va beaucoup nous pousser et nous aider à passer au niveau supérieur. Il poussera Lance [Stroll] aussi. Ils se compléteront et il fera ressortir le meilleur de lui. Nous avons un duo de pilotes très solide, et c’est à nous de leur donner une voiture compétitive. »

« Nous pouvons avoir le meilleur duo de pilotes sur la grille, mais cela ne comptera pas beaucoup si nous ne leur donnons pas une voiture rapide. Nous leur devons cela. »

Fernando Alonso a déjà pu piloter l’Aston Martin AMR22 de la saison dernière lors d’une journée de tests à Abou Dhabi fin 2022 et l’Espagnol a immédiatement donné son ressenti par rapport à l’Alpine qu’il a pu piloter tout au long de la campagne 2022.

Les commentaires du double champion du monde ont été évidemment très précieux et ont permis à l’écurie du constructeur britannique d’identifier quelques axes d’amélioration : « Les retours de Fernando sont extrêmement précis. Il a clairement communiqué ce qu’il attend de la voiture et a immédiatement identifié quelques éléments que nous avons pu intégrer à la conception de l’AMR23. » ajoute Blandin.

« La saison dernière, Fernando a piloté une voiture assez différente de la nôtre, et plus compétitive. Après avoir piloté l’AMR22, il a rapidement pu comparer les deux voitures et dire : ‘C’est clairement mieux, c’est clairement pire, et c’est sur cela que nous devrions nous concentrer.' »

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Les objectifs pour 2023 ?

Concernant les objectifs d’Aston Martin pour 2023, Eric Blandin rappelle qu’il faut généralement plusieurs années à une équipe pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1. A ce titre, Aston Martin cherchera avant tout à faire « un pas en avant » cette saison pour éventuellement se battre pour le championnat du monde d’ici « quelques années ».

« Tout se rassemble : la voiture, les gens, les ressources. Vous pouvez sentir l’énergie. Même si nous ne faisons pas les choses correctement cette année ou l’année prochaine, ou si nous ne faisons pas le pas en avant que nous visons, nous finirons par le faire. » insiste le Français.

« Il y a un fort sentiment, une conviction, que nous sommes sur la bonne voie. Il va falloir quelques années pour devenir des prétendants au championnat, mais bientôt nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour réussir. Il n’y aura pas d’excuses. »

L’écurie Aston Martin présentera sa monoplace 2023 le 13 février prochain en direct depuis son usine de Silverstone au Royaume-Uni.

Lando Norris : « Je ne croyais pas en moi »

A la veille de sa cinquième saison avec Mclaren, Lando Norris évoque les problèmes de santé mentale de façon générale et les difficultés qu’il a lui-même rencontrées.

Le jeune Britannique a décroché 122 points la saison dernière ; il est également le seul pilote à ne pas faire partie des trois top teams qui est monté sur le podium en 2022.

Le pilote de 23 ans a été salué non seulement pour son talent, mais aussi pour sa volonté de parler ouvertement de la santé mentale sur certaines plateformes. Dans une récente interview pour le magazine GQ, il a déclaré : « Je n’avais pas besoin de le faire [parler de santé mentale] mais c’était un choix, car j’ai pas mal lutté avec ça en 2019 et 2020. »

« Je ne savais tout simplement pas comment gérer cela. J’ai tout gardé à l’intérieur et cela a vraiment blessé ma confiance en moi et mon estime, qui étaient alors au plus bas. Je doutais de moi : « Suis-je assez bon pour être en Formule 1 ? Serais-je capable de revenir après ça ? ».

Lando Norris a expliqué qu’il fait toujours face aux commentaires négatifs sur les réseaux sociaux : « Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Il y a des gens qui vous soutiennent et d’autres qui ne le font pas… Je sais que je fais de mon mieux. »

Mais sa volonté de parler de santé mentale a manifestement eu un impact : « Quelques personnes ont dit que je leur avais sauvé la vie. Ca me touche énormément», a déclaré le Britannique.

McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace le 13 février à Woking en présence de ses deux pilotes : Lando Norris et le jeune Australien Oscar Piastri.

Alfa Romeo annonce la date de présentation de sa F1 2023

Alfa Romeo est l’avant-dernière équipe de la grille à annoncer la date (et l’heure) de présentation de sa monoplace 2023.

L’écurie suisse présentera sa nouvelle monoplace le mardi 7 février à 10h du matin en direct à Zurich, lendemain de la présentation de la nouvelle Williams. L’équipe basée à Hinwill est la neuvième de la grille à dévoiler sa date de lancement de saison après Aston Martin, Ferrari, AlphaTauri, McLaren, Mercedes, Alpine, Williams et Red Bull.

Les pilotes titularisés cette année chez Alfa Romeo sont Valtteri Bottas qui entame sa deuxième année dans l’écurie après plusieurs années passées chez Mercedes et le Chinois Guanyu Zhou qui s’apprête également à débuter sa deuxième saison pour Alfa Romeo Racing. On ne sait en revanche pas encore qui remplacera Fred Vasseur à la tête de l’équipe puisque celui-ci a pris le poste de Team principal chez Ferrari en tout début d’année.

L’équipe américaine Haas est donc la dernière équipe à ne pas encore avoir annoncé sa date de présentation.

Ci-dessous, retrouvez les dates de présentation des différentes équipes de la grille (le tableau est mis à jour en temps réel dès qu’une équipe fait une annonce).

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Horner revient sur le GP du Brésil et explique « le fond du problème »

Christian Horner estime que Max Verstappen et Sergio Perez ont tiré un trait sur l’épisode brésilien qui avait laissé apparaître des tensions entre les deux pilotes Red Bull en fin de saison dernière.

La saison 2022 quasi-parfaite de l’équipe Red Bull a tout de même été entachée par une tension évidente entre ses deux pilotes lors du Grand Prix du Brésil. Christian Horner, team principal de l’équipe de Milton Keynes explique néanmoins qu’ils ont tiré les enseignements de cet épisode et qu’il ne reste aucun ressentiment entre Max Verstappen et Sergio Perez à la veille de la nouvelle campagne.

Une fin de Grand Prix tendue au Brésil

Lors du dernier tour du Grand Prix à Sao Paulo de la saison dernière, Max Verstappen avait refusé de laisser son coéquipier Sergio Perez le dépasser pour la sixième place, bien que l’équipe lui ait demandé de le faire pour aider le Mexicain dans son combat pour la deuxième place du classement pilotes face à Charles Leclerc.

A l’issue de la course, Max Verstappen a été entendu à la radio : « Je vous l’ai déjà dit l’été dernier, ne me redemandez pas ça… J’ai donné mes raisons, et je m’y tiens« , tandis que Sergio Perez, frustré, déclarait : « Il montre qui il est vraiment. »

Mais Christian Horner estime que les pilotes et l’équipe ont tiré un trait sur cette affaire : « Je pense que le fond du problème était que nous n’avions jamais envisagé d’être dans une telle situation, d’être dans les derniers tours en sixième et septième place de ce Grand Prix« , a déclaré Horner, cité par le site du championnat.

« Et comme nous ne l’avions pas envisagé, nous n’en avions pas discuté avant la course, et je pense que c’était une erreur de notre part, nous aurions dû y réfléchir, essayer d’envisager chaque scénario. »

« Et donc, je pense que c’était une erreur en tant qu’équipe que nous n’en ayons pas discuté et que nous n’ayons pas élaboré un plan très clair. »

Des échanges clairs et honnêtes

« Évidemment, ce qui s’est passé est malheureux, mais cela a été rapidement discuté, ouvertement et en toute transparence. Et les deux pilotes ont été très clairs, ouverts et honnêtes l’un envers l’autre, et à partir de là, nous sommes passés à autre chose et la dynamique entre les pilotes est très bonne. »

Le patron de Red Bull a poursuivi : « Je pense que nous avons fait des erreurs au Brésil, nous avons appris de tout ça et, comme je l’ai dit, nous sommes passés à autre chose. Nous avons fait des choses incroyables. Ces deux pilotes se sont incroyablement bien comportés ensemble. »

« Ils sont la raison pour laquelle nous sommes dans la position dans laquelle nous sommes. La saison dernière, Max [était] sur une autre planète. Donc, nous n’allons pas laisser les événements de quelques tours au Brésil nous dicter cette nouvelle année. »

Une saison difficile pour Red Bull malgré les apparences

L’hégémonie de Red Bull en 2022 a semblé écrasante avec 17 victoires remportées sur les 22 Grands Prix de l’année. Christian Horner explique néanmoins que la saison a été plus difficile qu’on ne pouvait le penser.

« Ce fut une année très difficile », a déclaré le Britannique. « Quand vous regardez les statistiques, on dirait que nous l’avons totalement dominée. Mais, durant la première moitié de la saison, Ferrari avait ses chances et un package probablement plus rapide. Mais Max a été exceptionnel tout au long de l’année, en particulier durant la première partie de l’année. » a conclu Christian Horner.

Schumacher au bon endroit chez Mercedes pour un retour en F1

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Mick Schumacher est en bonne position chez Mercedes pour espérer revenir sur la grille de la F1 en 2024.

Alors que l’écurie Haas a décidé de ne pas renouveler le contrat de Schumacher pour la saison 2023 après deux années passées au sein de la formation américaine, le jeune Allemand a accepté un rôle de pilote de réserve chez Mercedes pour la campagne à venir.

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déjà indiqué qu’il espérait que ce poste de réserviste permettrait à Mick Schumacher de rebondir pour un éventuel retour sur la grille en 2024 de la même manière que le Néerlandais Nyck de Vries qui a trouvé un poste de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après avoir lui-même occupé le poste de réserviste chez Mercedes.

Pour Guenther Steiner – accessoirement ancien patron de Schumacher chez Haas – estime lui aussi que le jeune pilote se trouve au bon endroit pour espérer revenir sur la grille en tant que titulaire dans un avenir plus ou moins proche.

« Je pense qu’il est dans une bonne position chez Mercedes, parce que Mercedes a plusieurs équipes sœurs. » a déclaré Steiner à RTL.de.

« [De Vries] a sauté dans la Williams [lors d’une pige pour remplacer Albon en 2022 au GP d’Italie] et a obtenu un baquet de titulaire chez AlphaTauri par cette voie. »

« [Schumacher] est en bonne position. J’espère, pour le bien des pilotes [titulaires], qu’il n’aura pas à piloter, mais s’il y a une possibilité, Mick pourra s’asseoir et piloter. »

« Parfois, faire un pas en arrière signifie que l’on peut faire deux pas en avant. Il s’est mis en bonne position avec une équipe où il a les meilleures chances d’avoir un baquet de titulaire à l’avenir. »

Actuellement en Formule 1, le constructeur Mercedes motorise les équipes Williams, Aston Martin, McLaren et sa propre équipe d’usine.

Le marsouinage va-t-il disparaître en F1 en 2023 ?

Phénomène apparu en 2022 avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en F1, le marsouinage (rebonds) devrait encore être présent en 2023 bien que moins prononcé.

Avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en 2022 en F1, les équipes ont dû faire en sorte que les monoplaces soient très proches du sol pour maximiser les performances de l’effet de sol. Par conséquent, les monoplaces sont devenues extrêmement rigides et ont souffert d’un problème de rebonds [marsouinage – porpoising en anglais] dans les lignes droites. Ce problème a été amplifié sur certaines pistes comme à Bakou en Azerbaïdjan.

Au fil de la saison, le phénomène de marsouinage est devenu un vrai sujet dans le paddock et les pilotes ont exprimé leur inquiétude quant à savoir s’il s’agissait d’un problème de sécurité. Des discussions ont alors eu lieu entre la FIA et les équipes de F1 et une solution provisoire a été trouvée. A partir du Grand Prix de Belgique disputé fin août, la FIA a commencé à mesurer le phénomène de marsouinage et a modifié la flexibilité du plancher central des monoplaces pour le reste de la saison.

Pour lutter plus efficacement contre ce phénomène de marsouinage à l’avenir, la FIA a également approuvé différentes mesures dans le règlement technique 2023 et qui sont les suivantes :

  • Les bords du fond plat seront relevés de 15mm.
  • La hauteur de la gorge du diffuseur sera relevée, tout en prenant soin d’éviter tout impact sur la conception des composants mécaniques par les équipes.
  • La rigidité du bord du diffuseur sera augmentée.
  • Un capteur supplémentaire sera positionné pour surveiller plus efficacement le phénomène.

Le marsouinage va-t-il disparaître ?

Difficile de répondre à cette question avant même le début de la saison, mais lorsqu’on demande à Eric Blandin, directeur technique adjoint chez Aston Martin, si le phénomène de marsouinage va disparaître totalement cette année en Formule 1, le Français a été très clair et a répondu : « Il ne disparaîtra pas complétement. »

« C’est quelque chose qui est inhérent à cet ensemble de règlements. Vous avez de grands tunnels canalisant l’air sous une voiture qui roule très près du sol et qui a effectivement une jupe créée par le bord du plancher qui scelle l’air. Cette combinaison est ce qui rend la voiture sensible au marsouinage. »

« Chaque voiture subit un certain degré d’oscillation, mais avec la réglementation actuelle, en raison de la charge aérodynamique et de la variation de cette charge aérodynamique, cette oscillation est plus prononcée. »

L’an dernier, la plupart des équipes n’ont pas réussi à anticiper ce problème de marsouinage et ont été induites en erreur par les différents outils de simulation. Eric Blandin confie qu’il est bien difficile de reproduire le marsouinage avec un logiciel, et c’est donc pour cette raison que les équipes n’ont découvert le phénomène qu’une fois les monoplaces sur la piste lors des essais hivernaux.

« Simuler le problème est compliqué. » ajoute le Français. « Il n’y a pas beaucoup d’outils qui peuvent le faire. D’un point de vue informatique, vous ne pouvez pas le prédire avec un logiciel normal. »

« Il ne s’agit pas simplement de faire rouler la voiture dans la soufflerie pour voir si elle va marsouiner : ça ne marche pas comme ça, parce que c’est un problème dynamique – les charges aérodynamiques changent constamment. »

« Tout au long de la campagne 2022, nous avons approfondi notre compréhension de cette nouvelle génération de F1 dans plusieurs domaines, ce qui nous a permis d’identifier ce qui provoquait les rebonds. »

Septième au championnat du monde des constructeurs en 2022, l’équipe Aston Martin a utilisé l’AMR22 (la monoplace 2022) comme un laboratoire roulant et l’AMR23 – qui sera présentée le 13 février – disposera de plus de 90% de nouvelles pièces par rapport à l’ancienne monoplace. Cependant, il est impossible pour Aston Martin de savoir si le marsouinage aura totalement disparu tant que la monoplace n’aura pas pris la piste lors des tests de pré-saison fin février.

« L’AMR22 est devenue un laboratoire. Nous avons testé tellement de choses sur la piste pour approfondir notre compréhension et cette croissance de la compréhension a été soulignée par nos performances améliorées vers la fin de la saison dernière. » insiste Blandin.

« Nous avons pu repousser les limites des performances grâce à la façon dont nous utilisions la voiture. Cela n’aurait pas été possible avec le concept initial que nous avions au début de la saison. »

« Nous nous sommes concentrés sur l’apport des changements à la voiture de cette année qui empêcheront le marsouinage. Mais nous ne pouvons pas garantir que cela va fonctionner jusqu’à ce que nous testions la voiture en piste. Si nous souffrons du marsouinage, nous avons plusieurs outils dans notre arsenal pour le combattre. »

« Nous avons pris tous nos apprentissages de la voiture de l’année dernière et les avons appliqués à la voiture de cette année. Une grande partie de l’AMR23 est nouvelle, elle est complétement différente de l’AMR22. Nous avons changé plus de 90% des pièces et plus de 95% des surfaces aérodynamiques sont différentes. »

Vidéo : Williams démarre le moteur Mercedes de sa F1 2023

L’équipe Williams a démarré pour la première fois le moteur Mercedes de la FW45 qui sera pilotée cette saison par Alex Albon et Logan Sargeant. 

Moment toujours très attendu par les employés des équipes en début de saison, le démarrage du moteur d’une Formule 1 donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année.

La mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

Williams est la deuxième équipe après Mercedes à avoir démarré son moteur 2023 puisque déjà au mois de décembre dernier l’écurie Mercedes avait posté sur ses réseaux sociaux la vidéo de la mise à feu de son unité de puissance qui sera montée à l’arrière de la W14 de Lewis Hamilton et George Russell en 2023.

La Williams FW45 sera présentée aux fans le 6 février prochain, soit trois jours après la présentation de la Red Bull RB19 de l’équipe championne du monde en titre (ci-dessous, la vidéo du démarrage du moteur Mercedes).

https://twitter.com/i/status/1616118664742277120

Aston Martin va présenter sa vraie F1 2023

L’équipe Aston Martin a confirmé que la monoplace qui sera présentée le 13 février prochain sera la « vraie » AMR23 qui participera à la saison 2023 et non pas une F1 de démonstration. 

Ces dernières années, les équipes de Formule 1 ont pris la fâcheuse tendance de dévoiler ce que l’on appelle un show car lors de la présentation de leur monoplace en début d’année afin de ne pas dévoiler à la concurrence tous les concepts développés au cours de l’hiver, tandis que certaines sont tout simplement en retard et la version finale de leur monoplace n’apparaît qu’aux essais hivernaux.

Mais cette année la réglementation technique en Formule n’évolue que très peu par rapport à 2022 (voir ici les principaux changements techniques), ce qui veut dire que les équipes devraient être en mesure de dévoiler la version finale de leur monoplace 2023 en février prochain.

Du côté de chez Aston Martin en tout cas, le directeur technique adjoint, Eric Blandin, nous confirme que l’AMR23 qui sera dévoilée aux fans le 13 février sera bien la monoplace définitive qui sera mise en piste lors des tests de pré-saison à Bahreïn fin février (du 23 au 25).

« Nous dévoilerons la voiture réelle, tout comme nous l’avons fait l’année dernière. La voiture que nous dévoilerons dans notre nouvelle usine de Silverstone le 13 février (voir les dates de présentations ici) sera la véritable AMR23. Nous n’allons pas décevoir les fans. » confirme Eric Blandin.

« L’AMR23 est dans la cible. D’un point de vue aérodynamique, la voiture de lancement est complète. Toutes les surfaces aérodynamiques ont été transmises au bureau d’études qui a finalisé les derniers dessins pour la construction de la voiture. »

Concernant le concept de l’AMR23, Blandin explique que de nombreuses mises à jour ont été apportées à l’AMR22 de la saison dernière et pense qu’Aston Martin est sur la bonne voie pour 2023.

« Nous avons apporté de nombreuses mises à jour à l’AMR22 et les progrès que nous avons réalisés ont confirmé que nous étions sur la bonne trajectoire avec l’AMR23 qui s’appuie sur les enseignements de la voiture de l’année dernière. »

En 2023, l’équipe Aston Martin fera confiance à un nouveau duo de pilotes avec l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’an dernier, l’équipe du constructeur britannique a terminé à la septième place au championnat du monde, à égalité de points avec Alfa Romeo.

Ferrari confirme ses pilotes de réserve pour 2023

La Scuderia Ferrari a nommé un groupe de quatre pilotes de réserve et de développement qui apporteront tout au long de l’année leur soutien aux titulaires Charles Leclerc et Carlos Sainz.

L’ancien pilote de F1 Antonio Giovinazzi et le vice-champion de F2 2021 Robert Shwartzman – qui ont tous deux effectué plusieurs essais avec Ferrari – partageront le rôle de pilote de réserve en 2023, tout en travaillant dans le nouveau simulateur de Maranello lancé en 2021. À leurs côtés, travaillant également dans le simulateur en tant que pilotes de développement, Antonio Fuoco et Davide Rigon.

« Cette paire de pilotes a fait ses preuves en fournissant aux ingénieurs un retour précis et fiable, une compétence d’autant plus importante que les essais réels sur piste sont extrêmement limités. La simulation est donc désormais un outil essentiel, non seulement pour préparer chaque course, mais aussi en termes de développement. » précise Ferrari dans un court communiqué.

Afin de garder la main, les quatre pilotes se lanceront également dans un programme de course cette saison. Les deux Antonio piloteront la 499P Hypercar en WEC, Fuoco dans la voiture numéro 50 et Giovinazzi la 51. Robert Shwartzman pilotera pour sa part dans la série SRO GT World Challenge Europe et Davide  Rigon dans la série SRO ainsi qu’en WEC et les quatre manches de l’IMSA Endurance Cup.

La Scuderia Ferrrari – qui a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs en 2022 – présentera sa monoplace 2023 le 14 février prochain en direct de son usine de Maranello en Italie.