Vidéo Villeneuve : « Hamilton ne m’a jamais dit merci », Jerez 1997, etc…

Canal + aime innover en matière de programmes liés aux sports mécaniques et met sur le grill dans un format « détective » certaines personalités du monde des sports mécaniques, soumis au détecteur de mensonges et à l’accumulation de questions délicates.

Pour ce numéro récent qui a retenu notre attention, c’est le consultant de la chaine française Jacques Villeneuve, champion du monde de F1 1997, qui s’est prêté au jeu en répondant aux questions de Laurent Dupin, avec qui il revient notamment sur la création de l’équipe BAR, devenue Brawn GP puis Mercedes, ou encore le fameux coup de volant de Michael Schumacher sur sa Williams en 1997, à Jérez.

La vidéo, dans laquelle l’on retrouve également Margot Laffite du côté des inspecteurs, est à regarder en intégralité ci-dessous.

 

Qui sont ces pilotes a avoir remporté à la fois un Grand Prix de F1 et les 24 Heures du Mans ?

Les pilotes ayant gagner au moins une course en F1 ainsi que les 24 Heures du Mans

Pilote Victoire en F1 Victoire au Mans
Jose Frolian Gonzalez 2 1954
Maurice Trintignant 2 1954
Mike Hawthorn 3 1955
Phil Hill 3 1958, 1961, 1962
Lorenzo Bandini 1 1963
Jochen Rindt 6 1965
Bruce McLaren 4 1966
Dan Gurney 4 1967
Pedro Rodriguez 2 1968
Jacky Ickx 8 1969, 1975, 1976, 1977, 1981, 1982
Graham Hill 14 1972
Didier Pironi 3 1978
Johnny Herbert 3 1991
Fernando Alonso 32 2018, 2019
Robert Kubica 1 2025

Des dissidents à Ben Sulayem soulignent le risque « d’érosion de la réputation de la FIA »

Des modifications controversées des statuts de la FIA, l’instance dirigeante de la Formule 1 ont été adoptées par ses membres malgré un avertissement selon lequel l’organisation traverse une « période sombre de recul démocratique ».

Le club automobile national autrichien, l’OAMTC, a critiqué ces modifications dans une lettre adressée avant le GP du Canada de Formule 1 au Conseil mondial de la mobilité et du tourisme automobile (WCAMT) de la FIA, avant le vote de jeudi dernier lors de l’Assemblée générale de la FIA à Macao.

Il a dénoncé la direction du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, et a exhorté les membres à ne pas voter en faveur des modifications proposées par M. Ben Sulayem – et révélées par BBC Sport le mois dernier – au motif qu’elles « risquent de contribuer davantage à l’érosion de la réputation de la FIA en matière de gouvernance compétente et transparente ». Cependant, les membres ont voté en faveur des modifications par 83,35 % contre 16,65 %.

Le premier mandat de Ben Sulayem prend fin en décembre prochain et il est pour l’instant le seul candidat à avoir confirmé sa candidature. La légende du rallye Carlos Sainz a déclaré qu’il envisageait de se présenter, mais n’a pas encore pris de décision définitive.

Les dissidents aux mesures récentes de Ben Sulayem l’accudent d’être revenu sur ses promesses faites lors de sa campagne électorale en 2021, qui visaient à garantir que « les structures de gouvernance soient conformes aux meilleures pratiques ».

Ils affirment également qu’il n’a mis en œuvre aucune des « changements essentiels » recommandés par un examen et un audit de la structure de gouvernance de la FIA commandés à McKinsey en 2022, soulignant qu’une série de changements ont eux  érodé la responsabilité au sein de la FIA, notamment via la limitation du pouvoir du comité d’éthique, affirmant que « les enquêtes éthiques peuvent, dans les faits, être supprimées » en raison de la concentration du pouvoir de contrôle entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

Par ailleurs, ce qui passe mal auprès de nombreux membres est la suppression du poste de responsable de la conformité à la suite du licenciement de Paolo Basarri de cette fonction l’année dernière, résultant en une centralisation du pouvoir décisionnel entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

L’imposition de contrats obligeant le personnel de la FIA à payer une amende de 50’000 euros en cas de violation des clauses de confidentialité, et le pouvoir de la direction de déterminer seule si cette amende doit être payée et pourquoi, « sans audience, sans délai, sans droit de recours et sans définition de ce que signifie la confidentialité » finit de brosser dans le mauvais sens du poil tous les adeptes de la transparence au sein d’une institution qui ne fait que se refermer sur elle-même.

Fernando Alonso salue la performance de Robert Kubica après sa victoire au Mans : « Une légende du sport automobile »

Fernando Alonso n’a pas hésité à saluer la performance de Robert Kubica après la victoire du pilote polonais aux 24 Heures du Mans, qualifiant son ancien rival de « légende du sport automobile ».

Kubica s’est imposé au volant de la Ferrari 499P n°83 sur le circuit de la Sarthe, signant ainsi un succès historique. Il devient le deuxième pilote de Formule 1 à avoir remporté à la fois un Grand Prix et les 24 Heures du Mans au XXIe siècle, suivant ainsi les traces d’Alonso lui-même.

Ce triomphe couronne un parcours hors du commun. Gravement blessé lors d’un accident de rallye en 2011, Kubica avait vu sa carrière brutalement interrompue. Malgré les séquelles, il avait effectué un retour en Formule 1 en 2019 avec Williams, bien loin toutefois du niveau qui l’avait vu triompher au Grand Prix du Canada en 2008.

En 2010, il avait réalisé une saison solide et était pressenti pour rejoindre Ferrari aux côtés d’Alonso en 2012. Ce projet avait été abandonné après son accident. À l’annonce de la victoire mancelle du Polonais, Alonso s’est montré particulièrement élogieux, saluant la ténacité et le talent d’un pilote qu’il considère comme l’un des grands noms du sport automobile.

« Je suis très heureux pour lui, nous avons discuté à plusieurs reprises de la particularité de cette course et il le mérite », a déclaré Alonso aux médias. « C’est une légende de notre sport, et il l’est encore plus maintenant après avoir remporté Le Mans et après la douleur qu’il a endurée lors de son accident. Je pense que c’est un jour très heureux pour le sport automobile. Il aurait probablement dû gagner il y a quelques années, lorsqu’il a connu une défaillance en LMP2, donc je suis heureux pour lui. Je vais l’appeler, je ne voulais pas le déranger aujourd’hui, je vais faire la fête, je suis extrêmement heureux et fier de lui. »

Williams et Honda réunis à nouveau au Festival of Speed de Goodwood

L’écurie Williams a confirmé qu’elle renouerait avec Honda à l’occasion du prochain Goodwood Festival of Speed, prévu du 10 au 13 juillet. Cet événement emblématique célèbrera plusieurs machines légendaires du sport automobile, dont la Williams FW11, témoin d’une époque marquante de la Formule 1.

La FW11, propulsée par un moteur Honda, avait été pilotée par Nigel Mansell lors de la saison 1986. Cette année-là, le Britannique avait frôlé le titre mondial avant qu’une crevaison en fin de Grand Prix ne permette à Alain Prost de coiffer la couronne.

Près de quatre décennies plus tard, Mansell reprendra le volant de cette monoplace mythique, restaurée pour l’occasion par l’équipe Williams. Il s’agira également du premier événement commun entre Williams et Honda depuis leur partenariat dans les années 1980, une période qui reste l’une des plus compétitives de l’histoire de l’écurie britannique.

« C’est un immense privilège de célébrer la riche histoire de Williams à Goodwood en présentant deux des voitures les plus emblématiques de l’écurie », a déclaré James Vowles, directeur de l’écurie Williams. « La FW11 restaurée symbolise la collaboration historique entre Atlassian Williams Racing et Honda Motor Co., Ltd, un partenariat qui a marqué une époque d’excellence technique et de succès en championnat. Aux côtés de la légendaire FW14B, voir ces voitures réunies à Goodwood est un rappel puissant de notre riche héritage en matière de course automobile. Cet événement rend parfaitement hommage à l’héritage et à l’innovation qui continuent d’inspirer notre équipe aujourd’hui. »

Mansell ne sera pas le seul pilote à prendre le volant : les vainqueurs de courses de F1 pour Williams, Thierry Boutsen et Riccardo Patrese, auront également leur tour, tout comme l’ancien pilote de F1 Karun Chandhok.

F1 – Le Grand Prix du Canada prolongé jusqu’en 2035

La Formule 1 a officialisé la prolongation de son partenariat avec le Grand Prix du Canada, assurant la présence de l’épreuve à Montréal jusqu’en 2035 au minimum.

Inscrit au calendrier depuis 1978, le circuit Gilles-Villeneuve demeure une étape incontournable de la saison, à l’exception de quelques interruptions : en 1987 en raison d’un litige commercial, en 2009 pour des désaccords liés au calendrier, puis en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de COVID-19.

Épreuve historique, le Grand Prix du Canada est la plus ancienne course de Formule 1 organisée hors d’Europe. Inaugurée en 1967 au Mosport Park, elle a été transférée sur l’île Notre-Dame en 1978. Cette année-là, Gilles Villeneuve, idole locale, y remportait sa première victoire en F1, donnant son nom au circuit par la suite.

Alors que l’actuel contrat courait jusqu’en 2031, l’annonce de cette prolongation est intervenue peu après l’édition 2025, remportée par George Russell (Mercedes), confirmant la pérennité de l’épreuve dans la métropole québécoise.

« Alors que la Formule 1 célèbre son 75e anniversaire, il est tout à fait approprié que nous annoncions la prolongation du Grand Prix du Canada, une course qui a une histoire incroyable dans notre sport et qui porte le nom d’une véritable légende, Gilles Villeneuve », a déclaré Stefano Domenicali, PDG et président de la F1. « Montréal est une ville incroyable, pleine d’énergie et de fans passionnés, et je suis ravi de confirmer que nous continuerons à courir ici jusqu’à la saison 2035, et que notre accord sur les droits médiatiques avec Bell Media est également prolongé à long terme. Je tiens à remercier le promoteur, Octane Racing Group, pour ses efforts continus visant à moderniser ce site emblématique ces dernières années, ainsi que tous les acteurs politiques locaux, régionaux et nationaux qui ont travaillé en étroite collaboration pour faire de cet événement ce qu’il est aujourd’hui. Je tiens également à remercier nos incroyables fans canadiens. Je me réjouis de créer avec vous d’autres moments inoubliables à Montréal au cours des dix prochaines années. »

Au cours des dernières années, Octane Racing Group a supervisé d’importants travaux de rénovation des installations, notamment la construction d’un nouveau garage et de nouvelles tribunes.

Le circuit de Kyalami en Afrique du Sud fait un grand pas vers un retour au calendrier de la F1

La FIA a officiellement validé le projet de réhabilitation du circuit de Kyalami, en Afrique du Sud, en vue d’obtenir de nouveau l’homologation Grade 1, indispensable pour accueillir un Grand Prix de Formule 1.

Cette approbation relance concrètement les ambitions de faire revenir la F1 sur le continent africain, plus de trois décennies après la dernière course disputée à Kyalami. Le circuit avait alors accueilli le Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993, remporté par Alain Prost au volant d’une Williams. L’année précédente, c’est Nigel Mansell, également chez Williams, qui s’était imposé.

Ces deux éditions marquaient un bref retour de la F1 sur une piste déjà emblématique, qui avait accueilli l’épreuve sud-africaine de façon régulière entre 1967 et 1985. Le retour potentiel de la discipline reine du sport automobile à Kyalami serait un événement majeur, symbolisant la réintégration de l’Afrique dans le calendrier mondial.

Lors d’une conférence de presse au circuit du Grand Prix de Kyalami, qui est actuellement une installation de catégorie 2 de la FIA, le propriétaire du circuit, Toby Venter, a déclaré : « C’est un moment décisif pour le sport automobile sud-africain. Lorsque nous avons acquis Kyalami en 2014, nous nous sommes engagés à le restaurer, non seulement pour en faire un site de classe mondiale, mais aussi pour en faire un phare du sport automobile sur tout le continent africain. L’acceptation de notre projet de certification de niveau 1 par la FIA est une étape importante dans cette démarche. »

Les modifications proposées pour ramener le circuit à son niveau de certification antérieur ne nécessiteront aucun changement de tracé. L’accent sera plutôt mis sur la mise aux normes des zones de dégagement, des systèmes de barrières, des clôtures de protection et du drainage.

Clive Bowen, fondateur et directeur britannique d’Apex Circuit Design, qui a largement participé au projet, a ajouté : « Il s’agit d’une mise à niveau mineure sur le plan technique, mais qui permettra d’améliorer les normes déjà excellentes du circuit afin de répondre aux exigences modernes de la catégorie 1. » Avec l’accord de l’instance dirigeante du sport automobile, Kyalami dispose de trois ans pour réaliser les travaux nécessaires. « Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre audacieux pour Kyalami. Nous sommes prêts pour le retour de la Formule 1 sur le sol africain », a conclu M. Venter.

Nico Hülkenberg, un gros poids dans la Silly Season F1 ?

Nico Hulkenberg pourrait bien se retrouver sous les feux de la rampe lors d’une prochaine édition de la « silly season » des pilotes de Formule 1.

La carrière en F1 du pilote allemand de 35 ans semblait terminée lorsqu’il a perdu son siège chez Renault à la fin de l’année 2019. Il a ensuite été pilote remplaçant à temps partiel entre 2020 et 2022, avant de revenir à temps plein chez Haas en 2023 et 2024.

Chez Haas, Hulkenberg a impressionné Audi, le nouveau propriétaire de l’écurie Sauber, qui a annoncé que le pilote, qui n’a jamais remporté de victoire, avait signé un « contrat pluriannuel ».

Avant le changement de nom d’Audi, Sauber occupe actuellement l’avant-dernière place du classement, mais Hulkenberg a récemment impressionné en terminant cinquième à Barcelone et de nouveau huitième au Canada.

Il a été applaudi dans toute la voie des stands en Espagne, et le Dr Helmut Marko a même admis que Hulkenberg avait autrefois été en lice pour un siège chez Red Bull.

L’ancien pilote de F1 et compatriote allemand Ralf Schumacher a déclaré que Hulkenberg avait fait preuve d’une « vitesse exceptionnelle » lors du Grand Prix d’Espagne.

« En ce qui concerne Audi en particulier, cela signifie qu’ils ont au moins une direction à suivre pour le développement de la nouvelle voiture pour 2026 », a-t-il déclaré à Sky Deutschland.

Schumacher pense même que Hulkenberg pourrait encore jouer un rôle dans les prochains rebondissements de la fameuse « silly season », la période de transfert des pilotes de Formule 1.

« Tout dépendra un peu de la suite des événements. Que va-t-il advenir de ces débutants ? vont-ils tous rester où ils sont ? Que mijote Flavio Briatore ? Je pense toutefois qu’il recherche probablement quelqu’un de plus jeune. »

Schumacher a poursuivi : « Mais la dynamique du marché des pilotes est parfois difficile à expliquer. Et s’il continue à obtenir de tels résultats, il restera certainement encore un certain temps. Il a toujours la vitesse. »

Robert Kubica savoure la victoire aux 24H du Mans, 4 ans après le déchirement du dernier tour

Robert Kubica a mené la Ferrari n° 83 à la victoire finale des 24 Heures du Mans 2025. Le pilote polonais a qualifié de « parfaite » sa victoire aux 24 Heures du Mans, quatre ans après sa déception en LMP2.

Kubica a mené la Ferrari 499 Hypercar n° 83 de l’écurie AF Corse à la victoire finale au Mans, aux côtés de ses coéquipiers Yifei Ye et Phil Hanson. Kubica est le premier pilote polonais à remporter la course au classement général, tandis que Ye est le premier pilote chinois à monter sur la plus haute marche du podium.

Ancien vainqueur d’un unique Grand Prix de F1 (au Canada, en 2008), Kubica participait pour la première fois à la catégorie Hypercar après trois tentatives en LMP2.

Lors de ses débuts en 2021, sa voiture était en tête dans le dernier tour lorsqu’elle est tombée en panne et a dû abandonner en raison d’un problème d’accélérateur.

Pendant des années, le vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 a repensé à sa plus grande victoire depuis ce jour à Montréal, il y a 17 ans.

« Gagner Le Mans est spécial, c’est l’une des courses les plus difficiles », a expliqué Kubica. « J’étais très proche il y a quelques années en LMP2 lors de mon premier Le Mans, où nous avons perdu la course dans le dernier tour, mais cette fois-ci, tout a fonctionné à la perfection et remporter la victoire au classement général est encore mieux qu’en LMP2. La semaine a été exigeante, mais heureusement, nous avons rendu tout cela possible. Nous avons gardé la tête baissée quand il le fallait, nous avons poussé quand il le fallait, et quand ce n’était pas nécessaire, nous avons pris soin de la voiture et des pneus. Je suis heureux pour moi-même, pour mes coéquipiers, pour AF Corse et pour Ferrari qui remporte trois victoires consécutives avec des équipages différents. Je pense donc qu’on ne pouvait pas rêver mieux. »

Flavio Briatore : Le départ de Luca de Meo « ne change absolument rien » pour Alpine

Le départ de Luca De Meo en qualité de PDG du Groupe Renault, propriétaire d’Alpine, ne change rien pour l’écurie Alpine Formule 1 du constructeur automobile français, a déclaré dimanche Flavio Briatore, directeur par intérim de l’équipe, à l’agence de presse Reuters.

Briatore, ancien patron des écuries Benetton et Renault F1, a fait son retour en Formule 1 il y a un an en tant que conseiller exécutif de De Meo et dirige l’écurie depuis la démission d’Oliver Oakes.

Briatore a nié avoir été chargé d’améliorer les performances de l’équipe avant sa vente. Alpine est actuellement dernière des dix équipes du championnat.

« Rien, absolument rien », a déclaré Briatore lorsqu’on lui a demandé après le Grand Prix du Canada à Montréal ce que le départ de De Meo changeait pour l’équipe.

« Rien n’a changé pour moi. Ni pour moi, ni pour l’équipe. Et félicitations à Luca pour son nouveau poste », a-t-il ajouté.

Alpine utilisera les moteurs Mercedes la saison prochaine, après que Renault a décidé en septembre dernier de mettre fin à la production de moteurs dans son usine de Viry-Chatillon, près de Paris.

L’équipe, qui compte parmi ses investisseurs l’acteur hollywoodien Ryan Reynolds et les stars de la NFL Patrick Mahomes et Travis Kelce, est actuellement la seule à utiliser des moteurs Renault.

De Meo a déclaré en octobre dernier que Renault dépensait jusqu’à 250 millions d’euros (289 millions de dollars) par an pour la production de moteurs, alors que l’achat auprès d’un autre constructeur coûterait moins de 20 millions de dollars.

Andrea Stella : « Nous ne voulons jamais voir deux McLaren se toucher »

Dans les derniers instants du Grand Prix du Canada, un Lando Norris en manque de lucidité a tenté par tous les moyens de dépasser son équipier et principal rival pour le titre 2025 Oscar Piastri. C’est néanmoins par un accrochage par l’arrière en pleine ligne droite des stands que la course du Britannique s’est achevée avec fracas, alors que celui qu’il tentait de placer sous pression a pu rallier l’arrivée sans dégâts et récolter une inespérée avance accrus aux commandes du championnat. Pour le pilote réputé tendre et en manque de sel control dans les situations chaudes contre ses rivaux, cette nouvelle mauvaise lecture des conditions de piste face à son propre équipier marque un vrai point important dans ce championnat 2025, face à un Piastri froid comme la glace et demeurant en contrôle.

Le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, a souligné qu’il s’agissait d’une erreur innocente de la part de Norris et a admis que la collision entre ses voitures était inacceptable.

« Cela n’aurait pas dû se produire », a-t-il déclaré, ayant vu la le plus grand cauchemar de tout directeur d’équipe. « Nous ne voulons jamais voir une McLaren impliquée dans un accident et nous ne voulons certainement pas voir deux McLaren se toucher. »

« C’est quelque chose que nous devons absolument revoir, car c’est un principe très clair. En même temps, c’est un contact qui s’est produit à cause d’une erreur de jugement. »

« Lando a mal évalué la distance qui le séparait de la voiture devant lui et il n’y avait donc aucune intention malveillante », a insisté l’Italien. « Lando a immédiatement reconnu sa faute et en a pris la responsabilité, mais c’est certainement quelque chose dont il faut discuter et revoir. Nos principes sont déjà en place, nos pilotes auront des leçons à tirer et nous reprendrons la compétition. »

Villeneuve tacle Piastri après son accrochage avec Norris à Montréal

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix du Canada. Sur les réseaux sociaux, le champion du monde 1997 a estimé qu’Oscar Piastri avait été « un peu méchant » dans son duel avec Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.

L’incident s’est produit au 67e tour sur le circuit Gilles-Villeneuve, alors que les deux pilotes se disputaient la quatrième place derrière la Mercedes de Kimi Antonelli. Dans la ligne droite principale, Norris a tenté de se déporter à gauche pour dépasser Piastri à l’intérieur du virage n°1. Mais le pilote australien a fermé la porte, entraînant un contact à l’arrière de sa monoplace. Conséquence : Norris a été contraint à l’abandon.

Le Britannique a aussitôt présenté ses excuses par radio, et les deux hommes ont ensuite échangé brièvement en zone mixte après la course. Jacques Villeneuve, observateur attentif du week-end montréalais, est revenu sur cet accrochage sur son compte Instagram, livrant une analyse sans détour du comportement de Piastri.

« Le Grand Prix de Montréal est terminé et Antonelli a décroché un superbe podium », a-t-il déclaré. « Il en avait besoin après trois courses difficiles. Il va maintenant gagner un peu plus de confiance, ce qui sera excellent pour lui. Ce qui aurait pu être une course passionnante s’est transformé en une course moins passionnante.
De plus, à la fin de la course, le règlement autorise un drapeau rouge afin de permettre un nouveau départ pour un sprint de deux tours, ce qui est toujours passionnant, mais ils ont décidé d’opter pour une fin de course ennuyeuse avec la voiture de sécurité, c’est dommage. C’était essentiellement une course d’usure des pneus, tous les pilotes ont ménagé leurs pneus au lieu de pousser à fond. »

« Sainz a marqué un point, une bonne remontée, mais ensuite, il y a eu la collision entre les deux pilotes McLaren, [il était] facile de pointer du doigt Norris. Il s’est rendu compte trop tard que Piastri se déplaçait vers la gauche parce qu’il avait le nez dans la boîte de vitesses de Piastri, il ne s’en est pas rendu compte et Piastri se déplaçait progressivement vers la gauche. Il n’était pas censé faire ça, c’était un peu méchant, donc il y aura des discussions plus tard au sein de l’équipe. »

Lewis Hamilton fataliste sur les limites actuelles de Ferrari : « Beaucoup de choses doivent changer »

Lewis Hamilton a admis avec réalisme qu’il ne lutterait pas pour la victoire cette saison au volant de la Ferrari, estimant que « beaucoup de choses doivent changer » pour espérer inverser la tendance.

Après des débuts encourageants marqués par une victoire lors de la course sprint en Chine, le septuple champion du monde et la Scuderia ont rapidement perdu le rythme. La double disqualification survenue à Shanghai a marqué un tournant difficile, et depuis, la SF-25 peine à convaincre. Malgré des arrivées régulières dans les points, Hamilton ne parvient pas à trouver la confiance nécessaire dans sa monoplace. Rares sont les occasions où il a pu se battre pour le podium, et la perspective d’une victoire semble, pour l’heure, hors de portée.

À 40 ans, le Britannique reconnaît que son aventure avec Ferrari s’inscrit dans un processus de construction, et que le succès nécessitera du temps et des ajustements en profondeur.

« Ce que vous ne voyez pas, c’est ce qui se passe en coulisses, et il se passe beaucoup de choses », a déclaré Hamilton aux médias. « Il y a beaucoup à améliorer. Beaucoup de choses doivent changer. Pour moi, je sais que nous ne nous battons pas pour la victoire cette année, je sais que nous ne sommes pas dans la course au championnat, ce qui n’est pas très agréable. Je sais aussi que je suis en train de m’habituer à travailler avec l’équipe, de poser les bases et d’essayer de les orienter vers les changements nécessaires pour que l’année prochaine, nous ayons une voiture capable de gagner, que nous puissions nous battre, être constants et avoir une stratégie, et toutes ces choses différentes. Donc, dans cette optique, ça me va, mais évidemment, je veux gagner, et quand on n’est pas en tête, qu’on ne se bat pas pour le podium, c’est forcément un peu décevant. J’espérais [à Montréal] me battre pour le podium, mais apparemment, nous n’avions pas les performances nécessaires. J’espère qu’avec une mise à niveau, peut-être à un moment donné, nous serons un peu plus compétitifs. »

Du mieux en Autriche pour Ferrari ? 

Parti en cinquième position sur la grille, Hamilton a vu ses chances de terminer dans le top 3 s’envoler au 12e tour lorsqu’il a roulé sur une marmotte, endommageant sa monoplace et perdant 20 points d’appui aérodynamique, soit une demi-seconde par tour. En ce qui concerne ses progrès cette saison, Hamilton estime que ce sera moins une question d’adaptation de la voiture à son style de pilotage que d’adaptation de son style de pilotage à la voiture.

Pour Hamilton, le circuit Gilles-Villeneuve « a mis en évidence les faiblesses de la voiture. Je n’ai jamais eu une voiture qui sous-vire autant à basse vitesse ici », a-t-il déclaré. « Elle ne voulait tout simplement pas tourner dans les virages 2 et 10, ce n’était donc certainement pas mon week-end préféré. J’espère que le prochain [en Autriche] sera meilleur. Tout est en moyenne et haute vitesse, donc je pense que nous serons un peu meilleurs. Je pense que la voiture est plutôt bonne en haute vitesse, donc j’espère que nous serons un peu plus forts. Je ne pense pas que nous serons au niveau des McLaren, et les Red Bull sont également très rapides en haute vitesse, mais j’espère que nous serons toujours dans le coup. »

Vidéos – Revivez les moments forts du week-end du GP du Canada F1 2025

En dépit de l’accrochage ayant impliqué les équipiers McLaren Lando Norris et Oscar Piastri en toute fin de Grand Prix, l’équipe anglaise est paradoxalement repartie de Montréal dans une situation confortée au championnat du monde de Formule 1, du côté du leader australien. Jouissant désormais d’un petit avantage mathématique non négligeable, Piastri peut aborder l’été dans une situation enviable aux commandes, tandis que Norris brûle ses jokers les uns derrière les autres et se montre encore tendre dans le combat roues contre roues contre un nombre d’adversaires croissant. 

Les grands vainqueurs du week-end canadien demeurent néanmoins les pilotes Mercedes, George Russell ayant remporté le GP depuis la pole position signée la veille. Son jeune équipe Andrea Kimi Antonelli a de son côté signé le premier podium de sa jeune carrière en F1. 

Revivez ici les moments forts du week-end canadien en vidéo, avec les résumés des qualifications et de la course.

 


De grandes émotions pour Antonelli sur son premier podium en F1

Kimi Antonelli s’est adjugé son premier podium en Formule 1 à l’issue du Grand Prix du Canada 2025, au volant de sa Mercedes, et au terme d’une course remportée par son équipier George Russell. La fête était donc totale pour l’équipe de Toto Wolff, qui mise sur ses pilotes issus de sa propre filière de développement depuis le début de cette saisone et le départ de Lewis Hamilton chez Ferrari.

Antonelli est déjà le plus jeune pilote à avoir décroché une pole position (pour une séance de qualifications Sprint), à mener une course et à signer le tour le plus rapide.

« Pour être honnête, j’espérais juste que la course se termine », a déclaré Antonelli à propos de cet après-midi canadien où il a ravi la troisième place au leader du championnat McLaren, Oscar Piastri, dès le premier tour, avant de la conserver. « Je regardais même l’écran géant pour compter les tours, car c’était très stressant », a-t-il révélé.

Antonelli a déclaré que les derniers tours avaient été difficiles, Piastri se rapprochant de plus en plus, mais une voiture de sécurité est intervenue tardivement après une collision entre Piastri et son coéquipier Lando Norris, ce qui a relâché la pression.

Monter sur le podium de Montréal et entendre la foule dans un circuit nommé en l’honneur du grand pilote Ferrari Gilles Villeneuve, dans une ville où la communauté italienne est importante, a été mieux que ce qu’il avait imaginé.

« J’avais la chair de poule. C’est sans aucun doute un moment dont je me souviendrai très longtemps. Cela vous donne un coup de fouet : des résultats comme celui-ci et ce sentiment, ça n’a pas de prix », a déclaré le « Pilote du jour » élu par les fans.

« C’est un sentiment incroyable et on en veut encore plus. Maintenant, mon prochain objectif est de gagner, de ramener l’Italie au sommet. Ce résultat était nécessaire. C’est aussi pour tous les tifosi (fans) italiens.

Imola (sa première course à domicile) a été un week-end incroyable pour moi en termes de soutien. Ça ne s’est pas aussi bien passé que je l’aurais voulu, mais c’est génial de voir autant de soutien dès le début. Ce résultat est donc aussi pour eux », a conclu Antonelli.

Christian Horner balaye les rumeurs d’un départ chez Ferrari

Christian Horner a soigneusement esquivé les questions sur une possible rencontre avec John Elkann, président de Ferrari, dans le cadre d’un éventuel transfert à la tête de la Scuderia. Interrogé sur le sujet, le directeur de Red Bull Racing a fermement réfuté les spéculations, réaffirmant son engagement envers l’écurie de Milton Keynes.

Sous contrat jusqu’en 2029 voire 2030, Horner reste néanmoins au cœur des rumeurs alors que la pression s’accentue sur Frédéric Vasseur. Le Français, à la tête de Ferrari depuis 2023, fait face à des critiques croissantes en raison des performances décevantes de la Scuderia depuis le début de la saison.

Des bruits de paddock évoquent même un éventuel remplacement de Vasseur, avec Horner en tête de liste pour reprendre le flambeau à Maranello. Ces spéculations interviennent après une période agitée pour le Britannique, dont la position chez Red Bull a été fragilisée par 18 mois de turbulences internes.

Malgré ce contexte, Horner, 51 ans, a réaffirmé sa loyauté envers Red Bull lorsqu’il a été interrogé par Martin Brundle sur Sky Sports F1, assurant qu’il ne cherchait pas à explorer d’autres options.

« Bon sang ! » a répondu Horner lorsqu’on lui a demandé s’il avait rencontré Elkann. « Martin, vous connaissez ce milieu et les couloirs des stands. Il y a tellement de rumeurs. Je ne vais nulle part. Je suis pleinement engagé auprès de Red Bull. Nous avons tellement de bonnes choses en préparation ; nous sommes sur le point de lancer notre propre moteur pour 2026, ce qui a été un projet et une entreprise colossaux. »

Horner n’a pas manqué l’occasion de tourner le sujet en dérision, plaisantant sur le fait qu’il ne rejoindrait même pas Alpine après des rumeurs suggérant que Flavio Briatore pourrait être intéressé par le faire partir de Red Bull.

« Bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes, en particulier à des équipes comme Ferrari. Mais non, je ne vais nulle part, pas même chez Alpine ! », a déclaré Horner. « Comme je l’ai dit, les spéculations vont bon train dans ce paddock », a-t-il ajouté. « Mais je suis ici depuis quoi, 21 ans, et je n’ai aucune intention d’aller ailleurs. »

Lewis Hamilton « dévasté » par le fait d’avoir percuté une marmotte

Lewis Hamilton dit s’êre senti « dévasté » après avoir appris que les dommages causés à sa voiture étaient dus à une collision avec une marmotte lors du GP du Canada.

Au début de la course, le Britannique a été informé que sa voiture avait subi des dommages qui lui faisaient perdre environ 20 points d’appui aérodynamique. À partir de là, l’après-midi s’est transformé en un véritable calvaire pour le septuple champion du monde, qui a ensuite été gêné par un problème de frein.

Ce n’est toutefois qu’après la course qu’il a appris la cause des dégâts subis par le plancher de sa voiture.

« J’ai pris un bon départ, j’ai conservé ma position, je restais dans le peloton et je gérais bien mes pneus, donc j’étais optimiste », a-t-il déclaré à Sky Sports. « Puis, sans que je m’en rende compte, j’ai entendu que j’avais percuté une marmotte », a-t-il révélé.

« C’est terrible, a-t-il poursuivi. J’adore les animaux et c’est vraiment très triste. Cela ne m’était jamais arrivé ici auparavant. Le plancher, du côté droit, est troué et toutes les ailettes ont disparu. »

Au fil des ans, les marmottes se sont avérées être un problème, tout comme les mouettes, Anthony Davidson et Romain Grosjean figurant parmi les pilotes qui ont rencontré ces rongeurs errants.

« Compte tenu de cela, nous avons également eu un problème de frein à mi-course, nous sommes probablement restés trop longtemps en piste après le premier arrêt et nous nous sommes retrouvés derrière le trafic, et les problèmes se sont enchaînés », a déclaré Hamilton. « Je suis donc heureux d’avoir pu terminer, surtout avec le problème de frein que j’ai eu.

Nous avons vraiment besoin d’une mise à niveau », a-t-il admis, « et beaucoup de choses doivent changer avant que nous puissions nous battre aux avant-postes. »

Russell vainqueur : « De bon augure » pour le reste de l’été

Reconnaissant que la pole position était cruciale, le vainqueur à Montréal, George Russell, salue également les conditions plus fraîches pendant la course.

Remporter sa première victoire depuis Las Vegas, et la première de Mercedes cette année, ce moment a été rendu encore plus spécial par la présence sur le podium de son coéquipier Kimi Antonelli. Tirant pleinement parti de sa pole position, Russell a pris un excellent départ et a mené le peloton dans le virage 1 et le virage 2 sans aucun des incidents que la plupart des médias avaient prédit.

Dans les premiers tours, Verstappen a continué à mettre la pression, espérant forcer Russell à commettre une erreur ou au moins à risquer ses pneus, mais en vain, et à mi-course, il conservait une avance de quatre secondes. Dans les derniers instants de la course, avant le moment de folie de Norris, alors que Verstappen commençait à nouveau à se rapprocher, Russell a sorti de nulle part un nouveau tour rapide, indiquant que, Safety Car ou pas, il avait la situation bien en main. « C’est incroyable d’être de retour sur la plus haute marche », a déclaré le Britannique à l’issue de la course. « Évidemment, la dernière fois pour nous, c’était à Las Vegas. J’ai eu l’impression l’année dernière d’avoir perdu la victoire », a-t-il ajouté, faisant référence à il y a douze mois, lorsqu’il avait été invité par Toto Wolff à « se concentrer » après avoir commis deux erreurs inutiles qui lui avaient coûté la victoire. « Et puis, évidemment, nous avons remporté la victoire aujourd’hui, probablement grâce à l’incroyable tour de qualification d’hier. Je suis très heureux de voir Kimi sur le podium également », a-t-il ajouté. « C’est donc une journée incroyable pour l’équipe. Merci à tout le monde dans les usines, qui a travaillé si dur pour nous permettre de revenir dans la lutte pour la victoire. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que les conditions avaient aidé, il a répondu : « Il fait un peu plus frais. Vous savez, nous l’avons vu l’année dernière au Canada. J’aimerais bien me faire des illusions, mais je pense que la force de notre voiture réside dans ces conditions plus fraîches », a-t-il admis. « Nous verrons bien lors des prochaines courses, mais pour l’instant, nous allons simplement profiter. » Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait pouvoir être compétitif en Autriche, il a répondu : « Seul le temps le dira. » « Je veux dire, nous avons gagné en Autriche l’année dernière », a-t-il ajouté, « c’est peut-être de bon augure, mais nous allons profiter du moment présent. »

« Nous avions de grandes attentes pour ce week-end, et tout s’est passé comme prévu, donc oui, c’est une bonne journée. »

F1 – Aston Martin lorgne sur George Russell en vue de 2026

Selon une source bien informée citée par Motorsport, Aston Martin envisagerait sérieusement de recruter George Russell pour mener son projet de F1 à partir de 2026, date à laquelle le sport connaîtra une importante refonte de sa réglementation technique.

Le contrat de Russell avec Mercedes arrive à échéance à la fin de la saison, et bien qu’une prolongation ait longtemps été perçue comme une formalité, aucun accord n’a encore été officialisé. Ce flou alimente les spéculations autour d’un possible changement de cap du pilote britannique.

Si une telle option se concrétisait, Aston Martin devrait alors réévaluer son duo de pilote actuel. Officiellement, Fernando Alonso et Lance Stroll sont engagés jusqu’en 2026. Cependant, la position de Stroll semble solidifiée par les liens familiaux – son père, Lawrence Stroll, étant propriétaire de l’équipe.

Quant à Alonso, sa présence remarquée dans le motorhome Alpine durant le Grand Prix du Canada a ravivé les rumeurs d’un éventuel retour dans l’écurie française, deux ans après l’avoir quittée. Le jeu des chaises musicales pourrait bien s’intensifier dans les mois à venir.

Mercedes peut-elle se passer de George Russell ? 

George Russell, qui est le seul pilote de renom sans contrat pour 2026, a insisté sur le fait qu’il ne discutait avec aucune autre équipe après sa victoire impressionnante sur Max Verstappen (Red Bull) au Canada.

« Non, je ne parle avec personne d’autre ni avec aucune équipe qui a manifesté son intérêt. J’ai toujours dit clairement que mon intention était de rester chez Mercedes. Cela a toujours été clair », a-t-il souligné. « Et, vous savez, je suis loyal envers Mercedes. Ils m’ont donné ma chance en Formule 1. Je n’ai aucune rancœur suite aux discussions qui ont eu lieu, en particulier autour de Max, car, comme je l’ai dit à maintes reprises, pourquoi les équipes ne s’intéresseraient-elles pas à Max si tout le monde le pouvait, si tous les pilotes étaient libres de tout contrat pour l’année prochaine ? Max serait le numéro un pour toutes les équipes. C’est compréhensible.
Mais au final, il n’y a que deux places dans chaque écurie et je savais que si je continuais à performer comme je le fais, ma position ne serait en aucun cas menacée. Je me sens donc bien. Nous ne sommes pas pressés de négocier mon contrat. »

Piastri : si Lando a assumé l’entière responsabilité, c’est comme ça

Oscar Piastri n’a pas accablé son équipier Lando Norris au terme du Grand Prix du Canada, après qu’une manoeuvre très maladroite de l’Anglais ait mené à un contact entre les deux McLaren dans les derniers kilomètres du Grand Prix. Sorti par chance de ce contact dans la ligne droite des stands sans dommages après le contact par l’arrière de Norris, Piastri n’a toutefois aucunement cherché à suggérer qu’il pouvait avoir la moindre responsabilité dans celui-ci.

C’est en ces termes que le leader du championnat du monde a décrit ces instants: « Ce n’est évidemment pas idéal pour personne, mais je n’ai pas vu l’incident, donc je ne sais pas exactement ce qui s’est passé.»

« Mais si Lando a assumé l’entière responsabilité, alors c’est comme ça, je suppose. C’était juste une course un peu délicate dans l’ensemble et une fin qui n’était pas idéale.»

« Je pense que oui », a répondu Piastri lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que la lutte avec son coéquipier avait été équitable jusqu’à l’accident.

« Il a fait une manœuvre assez importante dans le virage 10, j’ai tenu bon dans la chicane, et c’était clairement une bataille difficile, mais propre jusqu’à ce moment-là. »

« Encore une fois, je n’ai pas vu l’incident, mais je ne pense pas qu’il y ait eu de mauvaise intention, je pense que c’était juste malheureux. Je vais évidemment aller voir, mais nous nous battons tous les deux pour le championnat du monde et je suis très reconnaissant à l’équipe de nous permettre de courir.

Je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit à cet égard. Nous continuerons à courir tout au long de l’année », a conclu Piastri.