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Ce vendredi, les F1 sont en piste à Spielberg pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Styrie, seconde manche de la saison 2020.

La première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Styrie est programmée à 11h00 (heure de Paris), tandis que la seconde séance d’essais libres [EL2] se disputera à partir de 15h00 (heure de Paris).

Ce samedi 11 juillet, les pilotes prendront la piste pour la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Styrie à 12h00 (heure de Paris), alors que les qualifications se disputeront à partir de 15h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Styrie 2020 sera donné ce dimanche 12 juillet à 15h10 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours.

Pour connaître les prévisions météo du Grand Prix de Styrie, vous pouvez cliquer sur ce lien et suivre en temps réel l’évolution de la situation au dessus du tracé de Spielberg.

Daniel Ricciardo a digéré son abandon lors de la première course de l’année en Autriche la semaine dernière.

Le pilote Renault a dû abandonner au Grand Prix d’Autriche en raison d’un problème de refroidissement moteur sur sa monoplace et a donc perdu une occasion de marquer des points au cours d’une course animée avec un taux d’abandon élevé.

« Nous étions tous tellement impatients de reprendre et c’était agréable de recommencer à batailler pour des positions en piste. » nous explique Ricciardo.

« C’était une de ces courses où il faut voir le drapeau à damier et qui sait où nous aurions pu terminer… Je pense qu’il y a de nombreux points positifs à souligner. »

« Notre rythme en qualifications était là et je suis certain que nous aurions pu être plus haut sur la grille avec un tour propre. C’est donc le but cette semaine. »

« Je crois aussi que les essais libres pourraient être différents puisque nous connaissons déjà les pneus et tous les petits détails du circuit. »

« Nous chercherons à affiner certains domaines clés afin d’être prêts pour les qualifications et la course. Je suis impatient d’y être, car tout peut arriver en Formule 1 et nous voulons être en mesure d’exploiter la moindre occasion. »

« Je suis resté en Autriche cette semaine pour quelques jours de repos. Ces trois premières courses s’annoncent intenses, donc il est très important de trouver du temps pour se ressourcer. »

« C’est un endroit magnifique avec des paysages incroyables. J’en profite, tout simplement. Nous avons fait de la randonnée, contemplé le panorama et mangé quelques schnitzels. »

Valtteri Bottas a admis qu’il pourrait devoir modifier son style de pilotage ce week-end pour faire en sorte d’éviter de nouveau les problèmes de capteurs rencontrés la semaine dernière en course.

Le week-end dernier, bien que Valtteri Bottas a gagné le Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes Mercedes ont reçu la consigne de s’éloigner le plus possible des vibreurs en course en raison d’un problème de « bruits électriques » dans la boîte de vitesses de la W11.

Pour le Grand Prix de Styrie de ce week-end, Mercedes pense avoir résolu le problème, mais les pilotes devront tout de même être très prudents.

« Je suis assez confiant que l’équipe a déjà essayé de faire les choses pour y remédier ce week-end. De toute évidence, la réglementation limite ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire lorsqu’il s’agit de boîte de vitesses, mais nous avons localisé le problème et je suis convaincu que nous allons le résoudre. » nous explique le vainqueur du Grand Prix d’Autriche ce jeudi à Spielberg.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pourrait devoir adapter son pilotage au Grand Prix de Styrie pour gérer le problème, ayant reçu l’ordre de rester loin des vibreurs lors de la course de la semaine dernière, Bottas a répondu: « Vendredi, je pense que nous aurons des capteurs pour surveiller ce qui se passe et voir si le problème réapparaîtra, mais si c’est le cas, oui, bien sûr, nous devrons être prudents. »

« Nous voulons évidemment terminer les courses et obtenir le maximum de points que nous pouvons, mais c’est quelque chose que nous allons surveiller après vendredi pour voir comment les choses se passent. Mais nous pourrions potentiellement avoir à conduire différemment. Nous verrons. »

« Chaque week-end de course est différent. Bien sûr, vous devez profiter de chaque gros résultat et surtout d’une victoire, mais dans ce sport, vous n’avez pas le temps de profiter trop longtemps car il y aura toujours une prochaine course. »

« Bien sûr, j’ai aussi travaillé avec l’équipe, regardant toutes les choses que je peux faire mieux ce week-end, que nous pouvons faire ensemble, et l’objectif principal est de le considérer comme un week-end de course complètement nouveau et sans me souvenir de rien à propos du week-end dernier – sauf les choses que nous pouvons faire mieux. »

Malgré l’arrivée de nouveautés techniques sur la Ferrari ce week-end pour le Grand Prix de Styrie, Charles Leclerc minimise les chances de son équipe pour la course de dimanche.

Leclerc a profité de plusieurs abandons clés et de trois périodes de voitures de sécurité pour sceller la deuxième place dimanche, mais ce résultat ne pouvait pas cacher le fait que Ferrari avait du mal à suivre le rythme – en particulier en qualifications, lorsque Sebastian Vettel a été éliminé en Q2.

En réponse, l’équipe a annoncé cette semaine qu’elle présenterait une partie d’un package de mise à niveau initialement prévu pour la manche du Hungaroring le 19 juillet au Grand Prix de Styrie ce week-end.

Ces nouveautés [aileron avant et fond plat] sont bien arrivées en Autriche et Ferrari pourra les tester dès ce vendredi lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Styrie.

Mais Leclerc était réaliste ce jeudi en conférence de presse quant à l’impact des nouvelles mises à jour, lorsqu’on lui a demandé s’il aurait besoin d’une autre voiture de sécurité pour sécuriser un deuxième podium successif.

« Nous apportons quelques mises à jour dans la voiture, nous ne savons pas combien on gagnera et si cela nous mettra en lice pour le podium. » a confié Leclerc.

« Mais en réalité, ça va être très difficile parce que Red Bull et Mercedes sont très, très rapides. »

Leclerc a insisté sur le fait qu’il était plus important que les améliorations montrent des progrès en termes de développement de la voiture.

« Eh bien, je pense qu’il sera important que ces mises à jour fonctionnent correctement et que nous puissions faire un pas qui montrera que nous avons travaillé dans la bonne direction. »

« Sinon, ce sera un mauvais signe. Mais je suis convaincu que ces mises à jour apporteront des performances dans la voiture – à partir de là, nous verrons combien nous avons gagné sur la piste. »

Daniel Ricciardo ne compte absolument pas prêter sa Renault à Fernando Alonso cette année dans le cadre de séances d’essais libres.

Le double champion du monde Fernando Alonso reviendra en F1 l’an prochain avec Renault où il remplacera directement l’Australien Daniel Ricciardo – qui a signé avec McLaren à partir de 2021.

Lorsqu’on lui a demandé en conférence de presse s’il était prêt à laisser son volant à Fernando Alonso cette saison lors de quelques séances d’essais libres afin qu’il reprenne ses marques, Ricciardo a répondu : « Non! »

« J’ai entendu les mots « aider Fernando Alonso », mais il n’a besoin d’aucune aide! » a lâché Daniel Ricciardo avec un grand sourire caché derrière son masque.

« Il ne semble pas avoir ralenti du tout avec l’âge. Sa dernière saison en F1 [en 2018] a été assez forte d’après tout ce que j’ai entendu et vu. »

« Évidemment, les résultats n’étaient pas toujours là, mais pour ce qui est de tirer le meilleur parti de la voiture, je pense que c’était assez évident qu’il l’était, donc je ne pense pas qu’il ait besoin d’aide. »

« Ça va être super pour le sport. » a ajouté l’Australien à propos du retour d’Alonso. « Il est un tel nom dans le sport et il l’est depuis tant d’années, donc pour revenir avec l’équipe et la marque qui lui ont valu ses titres, je pense que c’est un bon choix. »

« Et je suis excité de courir contre lui à nouveau. Personnellement, nous avons eu de bonnes batailles en cours de route, mais j’ai toujours ressenti un très bon niveau de respect en tant que coureur avec lui, donc c’est cool. »

Esteban Ocon ne pouvait pas cacher sa joie à l’idée de savoir qu’il allait rouler aux côtés du double champion du monde Fernando Alonso l’an prochain chez Renault.

La semaine dernière avant le Grand Prix d’Autriche, nous avions demandé à Ocon avec quel pilote, parmi les plus cités [Alonso, Vettel ou Bottas], il aimerait faire équipe l’an prochain chez Renault, le Normand avait répondu avec une grande franchise.

« On m’a souvent posé cette question pendant cette période de confinement, mais je réponds toujours honnêtement, et mon choix personnel n’a aucun rapport avec ce que l’équipe va faire, mais j’ai une excellente relation avec Fernando [Alonso]. » a déclaré Ocon jeudi dernier.

« Le casque que j’ai [dans sa chambre], est le seul échange que j’ai fait entre pilotes et c’était avec lui. C’était celui où il se battait avec Michael [Schumacher], vous savez, ses combats à l’époque, et cela m’a donné de l’amour pour le sport. »

S’exprimant avant le Grand Prix de Styrie de ce week-end, nous avons demandé à Ocon ce qu’il ressentait maintenant que l’annonce du retour de Fernando Alonso chez Renault en 2021 a été faite.

« C’est génial. Bien sûr, Fernando est très lié à la marque et si vous regardez le succès qu’il a eu avec l’équipe, c’est certainement fantastique, mais nous devons construire quelque chose de nouveau avec lui à venir maintenant. » a déclaré Esteban Ocon ce jeudi à Spielberg.

« Il a une grande expérience et je suis sûr qu’il peut apporter cela à l’équipe et faire évoluer la voiture, et il est très, très motivé. »

« J’ai eu un texto hier ou avant hier et il a très envie de revenir. Nous venons de discuter de l’opportunité qui se présente au cours des prochaines années et de la proximité du peloton en ce moment, donc je pense qu’il y a de bonnes chances de bien faire si nous travaillons bien. »

Afin de vous plonger encore un peu plus au cœur de la F1, F1only.fr vous propose cette année une petite nouveauté: le rapport du contrôle technique des monoplaces du jeudi.

C’est une obligation avant chaque Grand Prix, toutes les écuries de la grille doivent impérativement présenter leurs monoplaces au contrôle technique de la FIA, afin de permettre aux délégués techniques de vérifier la conformité de chacune d’entre elles.

A la veille de cette seconde manche de la saison 2020, seule la Red Bull d’Alex Albon a subi une modification technique, obligeant les mécaniciens à briser un sceau apposé par la FIA sur la boîte de vitesses de la RB16.

Les délégués techniques ont ainsi noté : « Un sceau a été brisé sur la boîte de vitesses de la voiture numéro 23 du pilote Alexander Albon afin d’inspecter et changer les paires de rapports et les anneaux associés en raison de dommages physiques et en conséquence de cette inspection, pour remplacer les 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e paires de rapports de changement de vitesse par de nouvelles spécifications identiques. Cela a été fait conformément à l’article 23.5d du Règlement Sportif de Formule 1 2020. »

On ne sait pas en revanche si les dommages cités ci-dessus ont un rapport avec l’accrochage ayant eu lieu entre Albon et Hamilton au Grand Prix d’Autriche dimanche dernier dans les derniers tours de course.

Le rapport technique

Sergio perez n’a pu que constater que les écarts sont extrêmement réduits cette année dans le peloton et le Mexicain s’attend donc à une lutte serrée tout au long de la saison avec McLaren et Ferrari.

Racing Point a fait sensation vendredi dernier en Autriche lorsque Perez a réalisé le troisième meilleur temps de la séance d’essais libres 2, qui donne un premier aperçu de la séance de qualifications.

Mais McLaren a riposté à la fois en qualifications et en course, Lando Norris terminant P3 sur la grille, par rapport à Perez en P6, tandis que les deux pilotes ont ensuite terminé la course dans ces positions, avec de solides performances de début de course de Perez compromises par une stratégie hasardeuse de la part de son équipe.

« Certes, la marge est extrêmement étroite. » a confié Sergio Perez ce jeudi dans le paddock de Spielberg avant le Grand Prix de Styrie.

« Un demi-dixième change complètement votre vie dans ce peloton. Je pense que nous avons été très malchanceux le week-end dernier avec tout ce qui s’est passé. »

« McLaren a maximisé le week-end plus que nous ne l’avons fait – et j’espère que ce week-end nous pourrons inverser la tendance. »

« Ils étaient en avance en qualifications. Je les ai dépassés dans la course… puis ils nous ont rattrapés, alors je dirai que c’est très égal. C’est aux pilotes pour l’instant de faire la différence. »

Perez a confirmé que l’équipe avait travaillé dur pendant les quelques jours qu’elle avait depuis la fin du Grand Prix d’Autriche pour essayer de franchir une nouvelle étape dans la performance.

« J’espère que nous avons encore une marge pour nous améliorer. La basse vitesse et la vitesse moyenne sont les faiblesses de notre voiture … mais à haute vitesse, elle a été relativement forte. »

« Nous sommes novices sur cette voiture, donc je pense que ce week-end sera aussi un très bon test pour nous. »

« Nous avons déjà eu quelques idées à essayer pendant le week-end et voir combien nous pouvons progresser, par rapport aux autres, parce que tout le monde va trouver des trucs du week-end dernier. »

« Je ne pense pas que quiconque ait maximisé le potentiel de sa voiture en tant que package. J’espère donc que ce week-end, nous pourrons franchir une nouvelle étape. »

Sebastian Vettel a réaffirmé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Styrie qu’il n’avait toujours pas pris sa décision concernant son avenir en F1, mais qu’il n’écartait aucune opportunité.

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel quittera la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison et, pour l’instant, personne ne peut prédire ce que fera le pilote allemand l’année prochaine.

Cette semaine, une autre porte s’est refermée pour Vettel avec l’annonce du retour de Fernando Alonso en F1 l’an prochain avec l’équipe Renault, alors que Vettel a révélé qu’il avait eu des discussions avec l’écurie du constructeur français, mais « rien de concret » selon ses propres mots.

« Je n’ai pas encore pris ma décision. Le retour de Fernando est bon pour la F1, mais il ne me met pas la pression. » a expliqué Vettel ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Styrie.

« J’ai besoin de temps pour prendre ma propre décision. Trouver une option, prendre une année de congé ou bien prendre ma retraite. Je voudrais en faire plus, pas seulement participer à des courses. »

Lorsqu’on lui demande si Red Bull, avec qui il a remporté ses quatre championats du monde,  pourrait être une équipe intéressante pour lui, l’Allemand a répondu: « Red Bull est une voiture gagnante, je suis ici pour courir, je suis ici pour gagner, donc je dirais probablement oui. Ce serait intéressant. »

« Je connais très bien cette équipe dans laquelle je suis déjà venu et bien sûr, j’ai encore des contacts avec beaucoup de gens – Christian [Horner, le team principal], Helmut [Marko, le consultant motorsport]. »

« Ils ont une voiture solide et c’est une équipe solide, c’est ce que j’ai pu constater dans le passé et non je n’aurais pas peur d’être à côté de Max [Verstappen]. »

Voilà un bel appel du pied de la part de Vettel, mais ce jeudi, Helmut Marko a justement confirmé à nos confrères allemands d’Auto Motor Und Sport qu’il n’y avait pas de place pour Vettel chez Red Bull.

Le quadruple champion du monde a également eu quelques mots concernant l’équipe Racing Point, qui pourrait bien être également une opportunité pour lui l’an prochain, bien que les deux pilotes ont déjà été confirmés, mais pas de façon officielle.

« Je pense que Racing Point [future Aston Martin] a laissé une très forte impression, ils sont certainement au bon endroit pour cette année. »

« Je connais beaucoup de membres de l’équipe de mon passé. C’est évidemment une bonne opportunité pour eux cette année, d’avoir une bonne voiture pour combattre et essayer de s’améliorer à partir de là. »

Alex Albon a révélé qu’il n’avait pas parlé à Lewis Hamilton depuis leur accrochage au GP d’Autriche dimanche dernier et qu’il ne comptait absolument pas changer son approche de la course à partir de maintenant.

Le week-end dernier pour la première course de la saison 2020 en Autriche, Alex Albon et Lewis Hamilton ont eu un contact en course dans une lutte pour la seconde position.

Le pilote Red Bull venait de doubler le pilote Mercedes par l’extérieur avec des pneus Tendres bien plus rapides, mais la Mercedes pilotée par Hamilton s’est déportée sur la Red Bull d’Albon, envoyant le Thaïlandais dans le décor.

Albon a ensuite pu revenir en piste, mais quelques minutes plus tard il devra abandonner sur défaillance mécanique.

Hamilton pour sa part a été jugé responsable de cet accrochage et a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui fait que le sextuple champion du monde de F1 a été classé quatrième à l’arrivée de l’épreuve.

Interrogé ce jeudi avant le Grand Prix de Styrie, Alex Albon a expliqué qu’il n’avait pas ressenti le besoin d’aller discuter avec Lewis Hamilton pour ce qu’il considère lui-même comme un fait de course.

« Non, nous n’avons pas discuté. » a révélé Alex Albon ce jeudi à Spielberg. « Il n’y avait vraiment rien à dire, je suis certain qu’il n’y avait aucune intention de la part de Lewis.

« Bien-sûr, nous étions frustrés, et nous pensons que nous avons perdus plus que ce que nous souhaitions à la suite de cet incident. »

« Je pense que nous aurions eu notre mot à dire pour la victoire avec notre stratégie agressive, lorsque nous sommes passés en pneus Tendres. »

Lorsqu’on lui demande s’il va changer sa façon de piloter à l’avenir afin de ne plus se retrouver dans une telle situation, Albon a répondu : « Non, pas du tout. Ce sont simplement des circonstances malheureuses qui ont conduit au contact. »

« Désormais, nous sommes de nouveau sur le Red Bull Ring, ce qui est bon pour nous, parce qu’en termes de réglages, nous avons trouvés quelques domaines dans lesquels nous pouvons faire mieux lors du second week-end. »

Après avoir signé son premier podium en F1 le week-end dernier au GP d’Autriche avec une troisième place, le pilote McLaren Lando Norris prévient: « Ferrari a un meilleur package. »

Le jeune britannique, qui débute sa seconde saison avec l’équipe McLaren cette année, pense que Ferrari reviendra très vite à l’avant de la grille et qu’il sera alors difficile pour son équipe d’aller se battre de façon régulière pour des podiums cette année.

« C’était un bon début de saison, on ne peut pas le nier, mais nous devons regarder les courses une à une. » explique Lando Norris ce jeudi à Spielberg.

« La densité de performances en milieu de peloton est vraiment très élevée. Ferrari a de nombreux atouts qui n’ont pas encore été révélés. Mais je pense qu’ils vont apparaître au cours de la saison. »

« Je pense que nous venons de prendre un bon départ, mais Ferrari a un meilleur package global que nous. »

« Je ne pense pas que nous nous battrons régulièrement pour des podiums. Nous devons juste continuer à nous concentrer sur nous-mêmes et progresser. »

« Lorsque nous arrivons à atteindre le podium, la quatrième ou la cinquième place, c’est que nous avons bien fait notre travail. Mais je ne pense pas que nous ayons le package pour combattre souvent les trois premiers sur un pied d’égalité. »

Le Britannique George Russell estime que son avenir immédiat en Formule 1 est entre les mains de sa patronne, Claire Williams.

Russell, qui a rejoint Williams en 2019 après avoir remporté le championnat F2 2018, a un contrat avec l’équipe Grove jusqu’à la fin de 2021, mais fait également partie de l’écurie des jeunes pilotes Mercedes.

Mais avec Valtteri Bottas et Lewis Hamilton tous deux hors contrat à la fin de l’année, le jeune Britannique a révélé qu’il était en pourparlers constants avec l’équipe championne du monde actuelle.

« Vous savez, évidemment, Mercedes sont mes managers – nous avons été en pourparlers – nous sommes toujours en pourparlers, sur une base hebdomadaire, presque quotidienne, au cours des deux dernières années. » a t-il expliqué.

« Et ces discussions ont, vous le savez, augmenté, alors que je fais pression pour mon avenir. Mais comme je l’ai dit, je sais ce que je dois faire, c’est-à-dire effectuer mon maximum sur la piste. »

« J’ai un contrat pour l’année prochaine avec Williams, donc vous savez qu’en fin de compte, c’est potentiellement entre les mains de Claire [Williams, la patronne de l’équipe] que réside mon avenir. »

Quand on lui demande s’il pourrait envisager une autre baquet qu’un de ceux gérés par Mercedes, Russell se dit ouvert, mais rappelle que ce n’est pas à lui que revient la décision finale.

« Comme je l’ai mentionné, j’ai un contrat avec Williams l’année prochaine, je suis pilote junior Mercedes. Donc, comme je le dis, je ne pense pas que Claire me permettrait d’aller ailleurs potentiellement autre que Mercedes, mais qui sait? Comme je le dis, ce n’est pas entre mes mains, c’est entre ses mains. »

Lorsqu’on interroge Russell sur le retour de Fernando Alonso qui a été annoncé cette semaine par Renault, le jeune britannique a répondu : « Vous savez qu’il y a des arguments selon lesquels les gens ont l’impression qu’il prive les jeunes pilotes d’une opportunité, mais je pense que, dans l’état actuel des choses, cela a du sens pour Renault, pour Fernando, et je pense que quand il reviendra il fera un excellent travail »

Esteban Ocon éprouve de la satisfaction à avoir marqué ses tous premiers points pour son équipe Renault dès sa première course en Autriche la semaine dernière.

Le Français, qui était devenu pilote de réserve de l’équipe Mercedes pendant une année après avoir été remercié par Racing Point, fait son grand retour cette saison en catégorie reine avec Renault F1.

Pour sa première course avec l’équipe du constructeur français, Ocon a terminé huitième au Grand Prix d’Autriche.

« C’est vraiment satisfaisant d’être dans les points dès ma première course avec l’équipe. Ce sont les premiers de Renault en Autriche depuis son retour en F1, donc cela fait plaisir tout en démontrant le travail effectué par tout le monde. » nous explique Esteban Ocon.

« Cela faisait un moment que je ne m’étais pas placé sur la grille, donc je suis ravi de conclure ma reprise avec une petite récompense en poche. »

« Mon départ n’était pas idéal, mais nous avons évité les soucis, nous sommes restés dans la course et nous avons réussi à remonter dans les huit premiers. Nous savons qu’il y a des détails sur lesquels progresser, mais nous avons une chance de faire encore mieux cette semaine. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il a pu apprendre de son premier Grand Prix avec Renault, le Normand nous explique que la RS20 a fait de grands progrès depuis les essais hivernaux de Barcelone, notamment parce que Renault a introduit le week-end dernier une triple mise à jour sur sa monoplace.

« Tout d’abord, la voiture s’est bien comportée tout au long du week-end et les évolutions ont fonctionné comme l’équipe le prévoyait. »

« C’est un bon pas en avant depuis les essais et nous allons assurément dans la bonne direction. Nous avons perdu un peu de temps de piste vendredi et à nouveau samedi. Nous n’avons donc pas eu la meilleure des préparations pour les qualifications. »

« Il était important d’être un peu plus haut sur la grille, mais nous avons trouvé des choses à améliorer dans certains domaines. Ce vendredi, les essais nous donnent la chance de travailler sur ces petits détails qui devraient faire une différence. »

Le Grand Prix de Styrie sera la seconde des trois courses d’affilée prévues ce mois-ci en F1. Esteban Ocon a donc profité de cette semaine pour se reposer et faire un peu d’excercice.

« Je me suis entraîné toute la semaine tout en me reposant un peu. Mon corps doit encore se réhabituer aux défis physiques de la course ! »

« Il nous reste deux Grands Prix à disputer dans cette première triplette en ouverture de saison, donc le repos et la récupération sont plus importants qu’auparavant. Je vais probablement admirer le paysage avant qu’il ne soit temps de se focaliser sur la piste. »

Kimi Raikkonen doute que la relation entre Sebastian Vettel et Ferrari en Formule 1 soit aussi mauvaise que certains le pensent.

Sebastian Vettel quittera Ferrari à la fin de l’année après que l’équipe ait choisi de ne pas lui offrir un nouveau contrat au-delà de 2020, en signant Carlos Sainz Jr pour le remplacer.

Vettel a révélé le week-end dernier en Autriche qu’il avait été « surpris » de ne pas recevoir d’offre de Ferrari, sa version contredisant l’explication initiale donnée par l’équipe concernant son départ.

Mais pour Kimi Raikkonen, qui a couru aux côtés de Vettel chez Ferrari entre 2015 et 2018 avant d’être remercié et de rejoindre Alfa Romeo, son ancien coéquipier doit être traité de la même manière que Charles Leclerc cette saison chez Ferrari.

« Non, absolument pas. Je suis certain qu’ils reçoivent exactement le même traitement, tous les deux. » a déclaré Raikkonen, cité par Autosport.

« Il est dans leur intérêt d’essayer d’obtenir le meilleur résultat sur les deux voitures, donc je ne vois pas pourquoi ils feraient autre chose. »

« Je ne sais pas ce qui se passe là-bas, ce ne sont pas mes affaires., mais je pense qu’il est injuste de dire si quelqu’un est maltraité ou non, parce que je ne sais pas ce qui se passe. »

Le week-end dernier au Grand Prix d’Autriche, Kimi Raikkonen a dû abandonner en raison de la perte d’une roue quelques minutes après avoir effectué un arrêt au stand.

Pour la seconde manche de la saison 2020, les équipes rouleront de nouveau sur le Red Bull Ring de Spielberg ce week-end pour le Grand Prix de Styrie.

Ce week-end présente la singularité d’offrir un deuxième Grand Prix sur le même tracé que dimanche dernier. L’ingénieur en chef chez Renault F1 Ciaron Pilbeam nous explique en quoi cela diffère du format traditionnel et pourquoi les essais du vendredi seront très différents.

« Cela sera très différent. Lors d’un vendredi normal, toutes les équipes suivent un programme similaire visant à couvrir trois aspects principaux : comprendre les pneumatiques sur les relais courts et longs, travailler sur les réglages de la voiture et évaluer les évolutions que l’on pourrait avoir sur la voiture. » nous explique Pilbeam.

« Cette semaine, nous avons déjà une bonne compréhension des pneus et il n’y aura pas de gros développement comme les courses ne sont séparées que de quelques jours. »

« Cela nous permet de nous concentrer sur les réglages, ce que nous ne pouvons pas faire en temps normal. »

« Nos priorités évolueront un peu et seront tournées vers des choses plus spécifiques que nous voulons améliorer. Ce sera comme des tests supplémentaires, mais avec moins de pneus disponibles ! »

« La semaine dernière, nous avons choisi de ne pas explorer certaines pistes comme il s’agissait de la première course. Nous aurons donc ce week-end davantage l’occasion de suivre ces idées et c’est une occasion unique comme nous n’avons jamais eu deux courses en huit jours sur le même circuit. »

« À l’avenir, les deux courses de Silverstone seront un peu différentes comme les composés pneumatiques ne seront pas les mêmes sur les deux rendez-vous. »

Le week-end dernier au Grand Prix d’Autriche, Renault F1 n’a marqué des points qu’avec la monoplace d’Esteban Ocon [huitième] et alors que Daniel Ricciardo a dû abandonner sur défaillance mécanique.

Lorsqu’on lui demande si la RS20 est une meilleure monoplace que celle de l’an dernier, Pilbeam nous répond : « La voiture est considérablement meilleure que l’an dernier. »

« Ce circuit était un véritable défi pour notre monoplace l’an dernier et nous avons assurément fait des progrès. Nous devons capitaliser là-dessus. »

« Les qualifications étaient un peu décevantes comme les deux monoplaces auraient pu être mieux placées sur la grille. La hiérarchie entre les équipes a évolué depuis la fin de la saison passée et nous sommes face à plusieurs équipes dans la moitié supérieure du peloton. »

« Nous verrons comment la situation progresse et nous espérons que les améliorations vues ici seront également au rendez-vous sur d’autres circuits pour que nous puissions réaliser une saison compétitive. »

Le pilote Red Bull Max Verstappen portera un casque au design spécial [visible plus bas dans l’article] ce week-end pour le Grand Prix de Styrie, seconde manche de la saison 2020 de F1.

Après son abandon dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche à la suite d’un problème mécanique, le pilote néerlandais va essayer de marquer de gros points ce week-end pour la seconde épreuve de l’année.

« La course en Autriche est toujours une course spéciale pour moi, où j’ai toujours porté un casque spécial ces dernières années. » nous explique Verstappen.

« Ce n’est pas différent cette année. Contrairement au casque jaune que nous avons fabriqué avec Jumbo [son sponsor personnel] depuis deux ans, il s’agit désormais d’un casque rouge / blanc / bleu. »

« C’est aussi pour les nombreux fans néerlandais qui sont venus ici ces dernières années. Malheureusement, ils ne peuvent pas être là cette année. »

« Mais pour honorer les Pays-Bas, j’ai choisi un casque rouge / blanc / bleu. J’en suis content! Le casque est joli et se démarquera certainement. J’espère que ce sera un beau Grand Prix ce dimanche. »

Deze speciale #AustrianGP helm maakt me trots. De rood/wit/blauwe kleuren zijn ter ere van alle Nederlandse fans, die ik samen met @JumboSupermarkt wil bedanken voor alle support? #ProudSponsor #StyrianGP ?? ?? Voor het 1:2 schaalmodel van deze helm check https://t.co/w7TiUQZ2yR pic.twitter.com/YA7uixIbr0

— Max Verstappen (@Max33Verstappen) July 9, 2020

Le pilote Williams reçoit une nouvelle unité de puissance sur sa monoplace avant le Grand Prix de Styrie, seconde manche de la saison 2020 de F1.

La semaine dernière au Grand Prix d’Autriche, le Britannique George Russell a dû abandonner en raison d’un problème de pression sur le circuit de carburant de sa monoplace.

Après une première enquête des mécaniciens dans le garage Williams, il a été décidé de renvoyer l’unité de puissance chez Mercedes en Angleterre pour une enquête plus poussée et au cours de laquelle les ingénieurs ont pris la décision de procéder au remplacement du moteur par un neuf.

George Russell bénéficiera donc d’un moteur tout neuf ce week-end au Grand Prix de Styrie et n’écopera d’aucune pénalité sur la grille puisqu’il reste dans son quota de moteur autorisé.

Notez que ce vendredi matin lors des EL1, Russell sera remplacé au volant de la Williams par son compatriote et pilote de réserve de l’équipe Jack Aitken. Russell reprendra sa place pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Styrie vendredi après-midi.