La FFSA ne croit pas à un GP de France F1 avec des tribunes vides

Le Président de la FFSA, Nicolas Deschaux, admet qu’un Grand Prix de France de F1 à huis clos serait difficilement envisageable.

A la suite de l’allocution du Président de la république française Emmanuel Macron, qui a confirmé que les grands événements et les festivals avec un public nombreux ne pourraient se tenir au moins jusqu’à mi-juillet, la tenue du GP de France est plus qu’incertaine.

Programmé du 26 au 28 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet, l’édition 2020 du Grand Prix de France pourrait bien être la prochaine manche à être officiellement reportée en raison de la pandémie du Covid-19.

Mais une solution autre que le report ou l’annulation pourrait être envisagée par les promoteurs du Grand Prix de France : celle d’organiser leur course à huis clos.

Mais cette solution ne semble pas convenir au Président de la FFSA Nicolas Deschaux, qui considère au micro d’Europe 1 que la vente issue de la billetterie est primordiale pour la bonne tenue du Grand Prix.

« Bien évidemment, à partir du moment où le Grand Prix ne se tiendrait pas il y a une perte d’image. » explique Nicolas Deschaux.

« Aujourd’hui, on est bien évidemment en relation avec le promoteur – la fédération étant organisateur sportif du Grand Prix – et aujourd’hui, on est en stade d’évaluation et de différents scénario possibles, mais aussi en attente de précisions des mesures gouvernementales qui ont été annoncées. »

« Pour le promoteur – en occurrence le GIP qui est promoteur du Grand Prix de France de Formule 1 – l’assise même des recettes est dans le contrat que le promoteur signe avec le promoteur du championnat du monde – la FOM – et l’assise principale des recettes c’est la billetterie. »

« Donc, on voit mal, sauf à revoir le modèle, qu’un Grand Prix puisse se tenir à huis clos pour un promoteur local. »

Des remboursements prévus en cas d’annulation

De façon à rassurer les spectateurs qui auraient déjà réservé des place ou qui s’apprêtent à le faire, le directeur général du Grand Prix de France, Eric Boullier, a déjà fait savoir que ces personnes seraient remboursées en cas d’annulation, de huis-clos ou de report de l’épreuve.

« Les spectateurs pourront se faire rembourser leur titre d’accés au Grand Prix, ainsi que des produits et services annexes tels que le camping, les navettes ou le parking. » a déclaré Eric Boullier.

Gasly admet que sa relation est toujours tendue avec Ocon

Pierre Gasly admet que sa relation avec le pilote Renault Esteban Ocon ne s’est pas améliorée au fil des années.

Les deux pilotes français Pierre Gasly et Esteban Ocon se sont lentement mais sûrement éloignés au fil des années après de multiples accrochages en Karting.

Les deux Normands se connaissent depuis leur enfance et ont tous les deux évolué ensemble en Karting mais, bien que très proches, plusieurs accrochages en piste les ont finalement éloignés, à tel point qu’ils ne sont plus amis désormais.

Lorsque GQ lui demande si ses contacts avec Esteban Ocon se sont améliorés ces derniers mois, Pierre Gasly ne cache pas que sa relation n’est pas au beau fixe avec le pilote Renault.

« C’est toujours plat. Il y a une rivalité avec des antécédents qui font que la situation est telle qu’elle est. C’est dommage, mais je ne suis pas là pour être sa baby-sitter ou faire en sorte que tout se passe bien. » explique Pierre Gasly.

« Je fais mon bonhomme de chemin, il fait le sien aussi. Différentes expériences font que la relation s’est ternie. »

Rouler pour Renault un jour ?

Désormais, les deux hommes vont devoir se côtoyer à nouveau sur les grille de départ [lorsque la saison 2020 débutera enfin], chacun roulant pour une écurie différente, alors que Ocon défendra les couleurs de la France chez Renault F1.

Interrogé pour savoir s’il aimerait un jour piloter pour l’équipe du constructeur français, Pierre Gasly admet que ça ne lui déplaira pas, bien au contraire.

« C’est sûr que ce doit être excitant pour un pilote français d’être dans une écurie comme Renault, championne du monde avec Fernando Alonso (en 2005 et 2006), et avec tellement de victoires en F1. » souligne Pierre Gasly à GQ.

« Après, ce sont des choix de carrière, des opportunités. Je ne regarde pas la situation des autres, j’essaie de faire en sorte que la mienne soit la meilleure possible. Red Bull est venue me chercher quand j’avais 17 ans. Ils m’ont amené en F1, je leur suis reconnaissant pour ça. »

« Pour l’instant, je suis 100% concentré avec eux. Après, en étant Français, ce serait excitant d’être dans une écurie française, surtout si elle se bagarre pour un titre de champion du monde. »

Kubica : « le Esport ne remplacera jamais la réalité »

Robert Kubica estime que les courses de F1 virtuelles ne pourront jamais remplacer les vraies courses automobiles.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1, plusieurs pilotes se sont mis au Esport en attendant une reprise éventuelle du championnat du monde 2020.

L’engouement pour les courses virtuelles est bien réel en cette période de confinement, mais pour Robert Kubica, rien ne remplacera jamais les vraies courses.

« Aucun pilote ne peut piloter et se détendre en même temps. De temps en temps, je peux le faire, bien que personnellement j’espère le faire le moins possible, car cela signifierait que nous sommes de retour aux vraies courses. » explique Robert Kubica à Przeglad Sportowy.

« Elles [les courses virtuelles] sont de plus en plus haut niveau et peuvent nous occuper durant notre temps d’attente, mais cela ne remplacera jamais la réalité. »

« Si c’était le cas, nous aurions déjà d’autres champions. Les personnes en concurrence dans les simulateurs sont des spécialistes qui s’entraînent plusieurs heures par jour et pendant de nombreuses années. Il n’y a donc aucune possibilité de courir avec eux. »

« Courir chez soi n’a rien à voir avec le vrai pilotage. C’est amusant, mais il est clair que les courses en ligne et les sports électroniques en général ne peuvent pas remplacer un vrai championnat de F1. »

Sticchi Damiani sur le GP d’Italie : « difficile de faire des prévisions »

Les organisateurs du Grand Prix d’Italie n’ont pas encore pris de décision officielle pour leur course programmée au mois de septembre à Monza.

L’Italie, comme les autres pays qui accueillent une manche du championnat du monde de F1, continue de suivre l’évolution de la situation sanitaire dans le monde.

Le Grand Prix d’Italie est prévu au mois de septembre à Monza, mais sa tenue n’est absolument pas assurée à l’heure actuelle, notamment parce qu’on ne sait pas si la F1 arrivera à mettre en place un calendrier digne de ce nom en raison des différents reports.

« Les paddocks durant l’ère du coronavirus seront moins encombrés, avec une réduction de 30 ou 40% des gens à l’intérieur. » estime Angelo Sticchi Damiani.

« Pour élaborer un protocole, en plus d’avoir un groupe de travail médical, nous nous sommes tournés vers un virologue réputé. Il nous assistera lors de cette période préparatoire et nous fournira toutes les informations pour accueillir le Grand Prix d’Italie. »

« Maintenant, il est très difficile de faire des prévisions. Nous aimerions attendre encore quelques semaines avant de prendre une décision officielle. Nous devons comprendre quelle sera la situation en septembre. »

« Evidemment, nous sommes toujours prêts à renégocier notre relation avec Liberty Media [les détenteurs des droits commerciaux de la F1]. »

Quant à une course qui se disputerait sans public, Angelo Sticchi Damiani ne veut pas encore y penser : « Une course sans public nous poserait un problème. »

« Pour le moment, je préfère éviter cette hypothèse. J’espère au plus profond de mon cœur qu’un tel scénario ne se produira pas. »

Les événements sportifs aux Pays-Bas suspendus jusqu’en septembre

Les grands événements sportifs aux Pays-Bas ne pourront pas avoir lieu avant le mois de septembre au moins.

Ce mardi, le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a annoncé que les rassemblements publics seraient désormais interdits jusqu’au 1er septembre 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.

La Formule 1 devait faire son grand retour aux Pays-Bas cette année après 35 années d’absence au calendrier, mais le Grand Prix F1 [qui devait se dérouler le 3 mai] a été reporté en raison de la crise sanitaire.

Il a alors été suggéré que la course pourrait être reprogrammée au mois d’août, juste avant que la F1 ne se rende à Spa pour le Grand Prix de Belgique, mais ces espoirs sont partis en fumée ce mardi après l’annonce du premier ministre, qui a interdit les rassemblements publics jusqu’en septembre.

La semaine dernière, le conseil de sécurité national belge a également interdit les rassemblements de masse jusqu’au mois de septembre, ce qui veut dire que le Grand Prix de Belgique est lui aussi en sursis. Une annonce officielle d’un report, voire d’une annulation de ces deux courses est attendue dans les prochains jours.

Récemment, les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ont admis que la tenue de leur course cette année semblait de plus en plus compromise au vue de la situation.

La F1 rediffuse le chaotique GP du Japon 1994

La F1 rediffusera le Grand Prix du Japon 1994 ce mercredi 22 avril sur ses différents canaux de communication.

Le Grand Prix du Japon 1994 est l’une de ces courses mythiques de la F1, alors que ce Grand Prix s’est disputé sous des pluies diluviennes sur le tracé de Suzuka.

Contexte : La mission de Damon Hill était simple pour ce Grand Prix du Japon 1994, puisque le pilote Williams devait impérativement battre Michael Schumacher avec sa Benetton s’il voulait encore avoir une chance de se battre pour le titre cette année-là.

Malgré son interdiction de deux courses pour avoir ignoré les drapeaux noirs lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, ainsi que deux autres disqualifications, Michael Schumacher est toujours en tête du classement lorsque le Grand cirque de la F1 arrive au Japon, avec huit victoires contre cinq pour Damon Hill.

Damon Hill n’avait donc pas d’autre choix que de remporter ce Grand Prix du Japon 94, ou tout du moins, terminer devant Michael Schumacher.

Des conditions difficiles

La Williams-Renault pilotée par Damon Hill part favorite sur le tracé de Suzuka, mais c’est bien la Benetton-Ford-Cosworth de Michael Schumacher qui s’élancera depuis la pole position sur la grille de départ déterminée par la séance qualificative du vendredi, car les conditions météo se sont détériorées le lendemain, ce qui a rendu impossible toute amélioration des temps.

Le dimanche matin, il pleut à verse sur le circuit de Suzuka, et alors que les prévisionnistes tablaient sur de nettes améliorations pour l’heure du départ, la pluie a finalement redoublé d’intensité.

C’est donc sur une piste totalement détrempée que les pilotes s’élancent pour le départ de la course et il n’aura pas fallu attendre bien longtemps avant que la course soit interrompue par une première voiture de sécurité envoyée en piste par la direction de course en raison des conditions complètement dantesques (les pilotes devaient franchir des murs d’eau).

Il faudra attendre plusieurs tours sous drapeau jaune avant que la course ne puisse reprendre, alors que la pluie redouble d’intensité au même moment. Aquaplanning pour l’un, glissade pour l’autre, les pilotes partent un à un à la faute, alors que la McLaren de Brundle percute un commissaire de piste obligeant une nouvelle fois la direction de course à interrompre le Grand Prix avec cette fois un drapeau rouge.

La suite, nous allons vous laisser la vivre ou la revivre (pour les plus anciens) ce mercredi soir à partir de 20h00 (heure de Paris). Le Grand Prix du Japon 1994 sera rediffusé sur la chaîne YouTube de la F1, la page Facebook et le site F1.com.

Onboard : les meilleurs moments du GP de Monaco Historique 2018

L’Automobile Club de Monaco [ACM] vous propose de revivre les meilleurs moments du Grand Prix de Monaco Historique 2018 en caméras embarquées.

En raison de la pandémie de Covid-19, l’Automobile Club de Monaco a pris la lourde décision d’annuler le Grand Prix de Monaco Historique 2020 et le Grand Prix F1 2020.

La Formule 1 ne se rendra donc pas en principauté cette année, et il vous faudra attendre jusqu’en 2021 pour pouvoir entendre de nouveau le son des moteurs modernes et anciens dans les rues étroites de la ville de Monaco.

Comme lot de consolation, l’ACM vous propose de revivre les meilleurs moments en caméra embarquée du Grand Prix Historique 2018. Attention, il y a trois vidéos à visionner [elles sont toutes alignées ci-dessous]

On Board GP Historique Monaco 2018 [part1]

https://youtu.be/k_vpDgIq4WQ

Onboard GP Historique Monaco 2018 [part 2]

Onboard GP Historique Monaco 2018 [part 3]

Pierre Gasly : « Ça va être intense ! »

Pierre Gasly s’attend à devoir suivre un rythme très intense lorsque la saison 2020 de F1 débutera pour de bon.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 dû à la pandémie de Covid-19, les dirigeants de la catégorie reine travaillent actuellement pour faire en sorte de publier un nouveau calendrier 2020 largement remanié.

Pour l’instant, il semblerait que la saison 2020, qui devrait être composée de 15 et 18 courses, puisse débuter au mois de juillet et se terminerait soit à la fin du mois de décembre, soit au mois de janvier 2021.

Avec un tel calendrier condensé, Pierre Gasly a donc décidé de tout miser sur la préparation physique pendant son confinement depuis la ville de Dubaï.

« Je suis quelqu’un de très optimiste et de positif. J’ai très hâte que ça reprenne, que la situation s’améliore. » explique Pierre Gasly au quotidien Vosges Matin.

« Après, c’est une question de sécurité pour tous les gens qui travaillent dans le milieu, qui voyagent. Il ne faut mettre personne en danger et c’est surtout ça qui va faire la différence. Tous les pilotes ont envie de retrouver les pistes, de courir, mais il y a d’autres problèmes aujourd’hui à régler. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la possibilité de disputer plusieurs, voire tous les Grands Prix, à huis clos, le pilote AlphaTauri pense que s’il s’agit de la meilleure solution pour pouvoir reprendre le championnat en toute sécurité, il faudra le faire.

« Si c’est la solution la plus « safe » pour tout le monde et que ça nous permet de reprendre le championnat plus tôt, je pense qu’il faut clairement le faire. »

« Mais ça va être bizarre. Avoir 300 000 personnes sur un week-end de Formule 1, ça rend l’atmosphère spéciale et incroyable. »

« Ça va être intense ! »

Avec probablement un calendrier avec des courses rapprochées dans le temps, la dimension physique devrait être plus importante que jamais lorsque la saison 2020 débutera pour de bon.

« Oui, c’est pour ça qu’on a voulu se concentrer sur la préparation physique avec mon coach. A la reprise, ça va être très intense. On n’aura pas d’intersaison, tout va s’enchaîner avec un rythme de trois courses tous les quatre week-ends. »

« On aura très peu de repos, de temps pour récupérer entre les Grands Prix. C’est pour ça que j’essaie de me préparer du mieux possible pour ne pas encaisser de fatigue sur les quatre, cinq mois de course qu’on aura. »

Romain Grosjean a appris à vivre avec les critiques et les insultes

Au fil des années, le Français Romain Grosjean a appris à vivre avec les critiques, parfois même les insultes, publiés à son égard sur les réseaux sociaux.

Depuis quelques années maintenant, nous avons effectivement pu constater qu’à chaque publication d’un article concernant de près ou de loin Romain Grosjean, les critiques, voire les insultes gratuites à son égard, sont devenues quasi automatiques sur les réseaux sociaux.

Bien conscient de cette situation, le pilote Haas a finalement appris à vivre avec ces critiques et souligne que son expérience de près de 170 Grands Prix parle désormais d’elle-même.

« S’ils me traitent de pilote de merde ? Et bien très bien…peut-être que je suis un pilote de merde, mais j’ai quand même participé à 169 Grands Prix. » répond Romain Grosjean.

« J’ai traversé différentes phases en fait. Parfois je regardais les commentaires [sur les réseaux sociaux] et c’était très douloureux. »

« Alors, j’ai arrêté de regarder et vous savez quoi ? Je suis arrivé à un point de me dire : « Je sais exactement ce que je fais, je sais ce que j’ai accompli en Formule 1, je sais ce que j’ai accompli dans ma vie  » – et si ces personnes décident d’être durs avec moi, je peux juste leur répondre d’une manière amusante. »

Cependant, malgré les quelques commentaires critiques à son égard, Romain Grosjean dit que l’interaction avec les fans fait partie intégrante des médias modernes.

« Parfois, leurs commentaires ne sont pas aussi bons que vous le souhaiteriez, il ne sont pas polis ou respectueux, mais je pense que cela fait partie des réseaux sociaux. »

« J’apprécie quand les gens laissent des commentaires, si cela va dans le bon sens lorsqu’ils disent que ce n’est pas bon, vous pouvez ensuite expliquer et parler. »

« Je suis plutôt heureux finalement que les gens s’intéressent à moi en bien ou en mal. Si vous avez le charisme d’une huître, les gens s’en moquent. »

Jean Todt espère « de 15 à 18 Grands Prix de F1 » en 2020

Le Président de la FIA Jean Todt espère que la F1 sera en mesure de disputer entre 15 et 18 Grands Prix en 2020.

Avec le report du début de la saison 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, personne ne peut dire à l’heure actuelle où et quand la saison pourra débuter.

La F1 et la FIA travaillent dur pour essayer de mettre en place un calendrier alternatif à celui publié l’an dernier, et Jean Todt espère que la Formule 1 pourra disputer entre 15 et 18 courses cette année.

« Cette saison, nous devions avoir 22 Grands Prix. Deux sont dores et déjà annulés : Monaco et l’Australie. J’espère que nous arriverons à en courir de 15 à 18 sur les 20 qui restent à disputer. » explique le Président de la FIA au Point.

« Nous sommes en train d’étudier avec le promoteur Formula 1 et les organisateurs nationaux les dates d’un nouveau calendrier. »

« A l’heure où je vous parle, nous pensons que les courses pourraient reprendre – peut-être à huis clos – en juillet. Pour une course de F1, un huis clos stricte impose tout de même la présence de 1500 à 2000 personnes. »

« Resteront à définir les lieux de ces courses. Il n’est pas exclu que certains promoteurs nationaux organisent deux Grands Prix. Mais au-delà de ces préoccupations immédiates, je veux initier un new deal pour le sport automobile. »

« La Formule 1 reste le pinacle de la compétition automobile. Je ne suis pas inquiet de sa pérennité, mais plus de ses dérives financières. »

« Nous allons donc plafonner les budgets afin de diminuer les écarts entre les équipes « pauvres » et les « riches ». Nous avions déjà engagés des discussions avant la crise, mais nous allons en profiter pour aller plus loin. Ce sera effectif dès 2021. »

Les FIA Motorsport Games reportés en 2021

La FIA a pris la décision de reporter d’une année la seconde édition des FIA Motorsport Games en raison de la pandémie de Covid-19.

Après une première édition qui s’est déroulée sur le circuit de Vallelunga, près de Rome, la seconde édition des FIA Motorsport Games se tiendra donc du 22 au 24 octobre 2021 dans la ville hôte de Marseille et sur le circuit Paul Ricard, comme prévu initialement.

Lors de la première mondiale des FIA Motorsport Games en 2019, les concurrents de six disciplines de course automobile ont fait le voyage jusqu’à Rome pour défendre les couleurs de leur drapeau national.

Les multiples rebondissements en piste ont été précédés d’une spectaculaire cérémonie d’ouverture au cœur de la capitale italienne, avec au programme une parade des voitures devant le Colisée, puis la présentation au monde entier des 192 pilotes issus de 49 pays et territoires dans l’enceinte historique du Circo Massimo.

Avec une année supplémentaire pour définir la forme de cette deuxième édition, la FIA et le SRO Motorsports Group espèrent ainsi mieux préparer ce rendez-vous du monde du sport automobile.

Les FIA Motorsport Games 2021 devraient voir l’introduction de nouvelles disciplines telles que le rallye et le sport automobile historique, ainsi que mettre davantage l’accent sur les catégories inférieures du sport automobile.

« Malheureusement, en raison de la crise de Covid 19, nous avons décidé de reporter les FIA  Motorsport Games 2020 à l’année prochaine. Ce sera l’occasion pour l’ASN, les équipes et notre promoteur SRO d’être mieux préparés. » a déclaré Jean Todt, le Président de la FIA.

« J’en profite pour souhaiter le meilleur au Circuit Paul Ricard qui a célébré son 50e anniversaire dimanche dernier et les remercier d’accueillir les prochains FIA Motorsport Games. »

Magnussen ne garde aucune rancune envers McLaren et Renault F1

Kevin Magnussen affirme n’avoir aucune rancune envers McLaren ou Renault F1, alors que le pilote danois a été remercié par ces deux équipes par le passé.

Kevin Magnussen a débuté sa carrière en Formule 1 en 2014 grâce à McLaren qui lui fait confiance et le place aux côtés de l’expérimenté Jenson Button.

Mais après seulement une saison passée à Woking, Magnussen est remercié par McLaren, qui préférera titulariser le double champion du monde de F1 Fernando Alonso à partir de la saison 2015.

Durant l’année 2015, le pilote danois occupera le poste de troisième pilote McLaren, alors qu’il décidera finalement de mettre un terme à son contrat en octobre par manque de perspectives.

Au cours de l’hiver 2016, l’équipe d’usine Renault F1, qui fait son grand retour en catégorie reine, annonce l’arrivée de Kevin Magnussen en remplacement de Pastor Maldonado. Mais là encore, le contrat de Magnussen sera rompu à la fin de la première année.

En 2017, Kevin Magnussen rejoint l’équipe américaine Haas et signe un contrat de trois ans avec sa nouvelle écurie, ce qui lui assure de pouvoir rester en Formule 1 au moins jusqu’à la fin de la saison 2019 [il a été prolongé pour 2020].

Malgré ses contrats précaires chez McLaren et Renault, Magnussen assure qu’il ne garde aucune rancune et n’écarte pas l’idée de pouvoir un jour peut-être retourner dans l’une de ses deux anciennes équipes.

« Je suis ouvert à toutes les possibilités. Il est vrai que j’ai eu des périodes difficiles avec Renault et McLaren, mais j’ai beaucoup de respect pour ces deux équipes. » explique Magnussen au journal BT.

« McLaren m’a mis de côté après une année de course et c’était difficile, mais c’est aussi l’équipe qui m’a fait débuter en Formule 1 et je serai toujours reconnaissant. »

« Renault m’a offert une opportunité après une année passée en marge [de la F1] et je ne peux pas les remercier assez pour ça. »

« Que s’est-il passé ? C’est comme ça, les choses se passent comme ça. Je n’ai aucune rancune envers McLaren ou Renault, je suis désormais sous une autre gestion. »

Kimi Raikkonen sur le simracing : « Ça ne m’intéresse pas »

Kimi Raikkonen admet ne pas être attiré par le simracing, bien que la plupart de ses confrères jouent en ligne pendant cette période de confinement.

Depuis le début du confinement, bon nombre de pilotes de la grille se sont mis au simracing pour faire passer le temps, mais d’autres comme Kimi Raikkonen ne sont pas fans, le Finlandais préférant attendre sagement la reprise de la saison pour piloter sur une vraie piste.

« Ça ne m’intéresse pas, je préfère attendre jusqu’à ce que je puisse retrouver une vraie piste. » explique Kimi Raikkonen au Corriere Della Sera.

Lorsqu’on lui demande s’il n’aimait pas piloter dans le simulateur Ferrari lors de son passage au sein de l’écurie de Maranello, le Finlandais répond : « Ce n’est pas que je ne l’aimais pas, mais disons que voler jusqu’en Italie pour me mettre devant un simulateur n’était pas exactement la raison pour laquelle j’ai choisi ce métier. »

« Courir sur la piste c’est autre chose. De toute façon, ces simulateurs sont complétement différents et extrêmement plus complexes que ceux des courses en ligne. »

Interrogé pour savoir s’il pensait que la saison 2020 allait vraiment débute un jour, Kimi Raikkonen fait confiance aux instances dirigeantes qui prendront les bonnes décisions selon lui.

« Nous reprendrons lorsque la F1 et la FIA décideront qu’il est possible de le faire en toute sécurité. Ce n’est pas notre décision, je suis certain qu’ils évalueront le cadre avec beaucoup d’attention. Nous courrons lorsque ce sera le bon moment, même sans public. »

La F1 travaille très dur pour sortir de la crise selon Claire Williams

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a expliqué que la F1 travaillait très dur pour trouver la meilleure façon de sortir de la crise actuelle.

En pleine crise sanitaire, les équipes de Formule 1 doivent également faire face à une crise économique sans précédent avec aucun revenus depuis le début de l’année en raison du report du début de la saison 2020.

En 2008, après la crise boursière des subprimes, des constructeurs tels que Toyota ou Honda ont décidé de quitter la F1, mais l’impact de cette crise sur le championnat avait pu être limité grâce au Président de la FIA de l’époque, Max Mosley, qui avait promis d’imposer un plafond budgétaire afin de permettre à d’autres équipes de rejoindre la partie.

Mais l’idée d’instaurer un plafond budgétaire n’ayant finalement jamais été appliquée, les trois nouvelles écuries (Caterham, HRT et Virgin Racing) ont rapidement disparu.

Une décennie plus tard, la F1 doit faire face à une crise sanitaire majeure, alors que se profile en arrière plan l’une des pires crises économiques que n’a jamais connu la discipline reine du sport automobile.

« Nous tentons individuellement et collectivement de prendre les meilleures décisions pour sortir le moins meurtri possible de cette pandémie. » explique Claire Williams à Sky Sports.

« Nous sommes en gestion de crise, et nous travaillons tous extrêmement fort pour changer notre façon de faire afin d’être beaucoup mieux préparés la prochaine fois qu’une crise frappera. »

La patronne de l’équipe britannique admet qu’elle n’aimerait pas être à la place des dirigeants de la F1 actuellement, qui doivent tenter de reconstruire un calendrier 2020 compressé en raison du report du début de saison dû à la pandémie de Coronavirus.

« Je n’envie pas Chase Carey [président du groupe Formula One] qui doit jongler avec plusieurs scénarios pour pouvoir disputer le plus de courses possible. »

« On ne sait pas quand les restrictions seront levées, et si elles le sont dans un pays, ça ne veut pas dire qu’elles le seront dans le pays voisin. Comment faire pour remettre sur pied un sport comme le nôtre dans lequel gravite autant de monde. »

Hamilton balaie la rumeur Ferrari : « Je suis avec mon équipe de rêve »

Le sextuple champion du monde Lewis Hamilton a fermement repoussé l’idée d’un transfert chez Ferrari dans un avenir immédiat.

Vendredi dernier, le tabloïd britannique The Sun a publié un article dans lequel il suggérait que les espoirs de Lewis Hamilton de rejoindre la Scuderia Ferrari étaient sur le point de s’envoler en raison des discussions positives entre Maranello et Sebastian Vettel au sujet d’un éventuel nouveau contrat pour l’Allemand.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a donc pris la peine de répondre directement aux journalistes du Sun sur le réseau social Instagram en précisant qu’il ne comptait pas quitter Mercedes, qui reste à l’heure actuelle son « équipe de rêve ».

« Tout d’abord, il n’y a pas de rêve d’aller dans une autre équipe. Je suis avec mon équipe de rêve. » a écrit le natif de Stevenage en réponse à la publication du Sun sur Instagram.

« Deuxièmement, il n’y a rien sur mon chemin, puisque je n’essaie pas de bouger. Je suis avec les gens qui ont toujours pris soin de moi depuis le 1er jour. Nous sommes la meilleure équipe. »

Les spéculations sur la possibilité que Hamilton passe chez Ferrari se sont intensifiées à l’époque du Grand Prix d’Abu Dhabi 2019, lorsque les rumeurs d’une réunion entre Hamilton et le président de Ferrari John Elkann ont commencé à circuler.

Et alors que Ferrari a concédé que les deux hommes s’étaient effectivement rencontrés, le PDG de la société, Louis Camilleri, a déclaré que les médias avaient « exagéré » le rendez-vous.

« C’était un événement social, qui a en quelque sorte été quelque peu disproportionné », a déclaré Camilleri aux journalistes lors d’un déjeuner de Noël avec Ferrari l’an dernier. « Ils ont des amis en commun. » a t-il souligné.

Rappelons que Lewis Hamilton est sous contrat avec l’équipe Mercedes jusqu’à la fin de cette saison 2020.

Vijay Mallyah perd son appel auprès de la Haute Cour à Londres

Le magnat des affaires Vijay Mallya [et ancien propriétaire de l’écurie Force India] a perdu lundi son appel auprès de la Haute Cour à Londres contre une décision de 2018 de l’extrader vers l’Inde

L’homme d’affaires indien Vijay Mallya a perdu lundi un appel devant la Haute Cour de Grande-Bretagne contre une décision de 2018 de l’extrader vers l’Inde pour faire face à des accusations de fraude résultant de l’effondrement de sa défunte compagnie Kingfisher Airlines.

Un consortium de banques du secteur public indien dirigé par la State Bank of India avait demandé une ordonnance de mise en faillite contre Mallya dans le cadre des efforts visant à récupérer environ 1,4 milliard de dollars de prêts impayés par Mallya.

L’ancien patron de Kingfisher Airlines, âgé de 64 ans, avait fait appel devant la Haute Cour contre son extradition vers l’Inde lors d’une audience en février de cette année.

Son avocat, Clare Montgomery, avait déclaré lors de cette audience que la décision d’extradition de 2018 rendue par la juge Emma Arbuthnot comportait « de multiples erreurs » car elle n’avait pas pris en compte tous les éléments de preuve concernant la situation financière de Kingfisher Airlines.

Mais ce lundi, la Haute Cour de Grande-Bretagne a rejeté l’appel de Mallyah dans un jugement rendu à distance en raison du confinement actuel en pleine pandémie de coronavirus.

« Nous avons jugé qu’il y avait une preuve prima facie à la fois de fausse déclaration et de complot, et donc il y a aussi une affaire prima facie de blanchiment d’argent. » a conclu la Haute Cour .

Steiner évoque la crise du coronavirus et l’impact sur son équipe de F1

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, nous explique un peu plus en détail comment la crise sanitaire actuelle affecte son équipe au quotidien.

Dans un entretien accordé à la F1, le patron de Romain Grosjean et Kevin Magnussen revient en détail sur les conséquences directes de la crise sanitaire, mais surtout économique, qui touche de plein fouet les équipes de F1.

« La vie est un peu différente. Je ne voyage plus, personne ne voyage plus, pour des raisons évidentes! Mais je suis occupé à essayer de trouver des solutions, à faire survivre l’entreprise. » explique le team principal de l’équipe Haas.

« Ce n’est pas facile en ces temps parce que vous ne savez pas ce qui va arriver. » souligne l’Italien.

Haas est l’une des plus petites équipes de Formule 1, fonctionnant avec l’un des budgets le plus bas. Steiner est également confronté un défi unique de gérer le personnel dans trois pays différents – le Royaume-Uni, l’Italie et les États-Unis – chacun ayant une approche très différente de la lutte contre le coronavirus et ses conséquences.

La crainte de voir disparaître l’équipe Haas

Cette situation unique a conduit l’équipe américaine à suivre McLaren, Williams, Racing Point et Renault en plaçant plusieurs de ses employés basés au Royaume-Uni au chômage partiel.

« Ce n’est jamais plaisant d’entendre cela [le chômage partiel], mais la plupart de nos employés comprennent pourquoi nous le faisons. » explique Steiner.

« Ce n’est pas pour les licencier, c’est pour s’assurer qu’ils ont un travail à l’avenir. Il n’y a rien de malveillant, nous ne sommes pas rentables et nous essayons de ne pas perdre trop d’argent. »

« Nous essayons de faire de notre mieux. Il y a beaucoup de gens qui ont perdu leur emploi. [dans d’autres industries]. Tant que nous pouvons conserver les emplois, c’est ce que nous essayons de faire. »

« Nous avons des revenus très limités [en raison de l’absence de courses]. La FOM essaie de nous aider, mais nous ne savons pas si nous recommencerons à courir. Personnellement, je pense que nous le ferons, mais vous devez toujours prévoir le pire, comme n’avoir aucun revenu de la FOM. »

« Et si nous n’avons aucun revenu, quelqu’un doit payer – et ces fonds sont limités. Il ne serait pas juste de payer si rien ne s’est passé. »

« Il est certain qu’il y a une menace [de voir disparaître l’équipe] s’il n’y a pas de revenus, s’il n’y a pas de courses cette année, si nous ne sommes pas payés pour cela. »

« Nous devons simplement être conscients de ce que nous faisons et nous assurer que nous faisons de notre mieux et espérons que nous irons en course le plus tôt possible et que nous pourrons transformer cela en un résultat positif. »

Gene Haas va devoir prendre une décision

Gene Haas, le propriétaire de l’écurie Haas, avait prévu d’utiliser la première partie de la campagne 2020 – leur cinquième en F1 – pour décider de l’avenir de l’équipe qui porte son nom.

Steiner explique que son patron patiente depuis quelques semaines maintenant, mais qu’il ne pourra pas se permettre d’attendre trop longtemps.

« Comme nous tous, il ne sait pas ce qui va arriver dans un proche avenir, et si nous aurons ou non des courses [cette année]. »

« Il n’est pas contre le fait d’attendre longtemps, mais comme tout homme d’affaires, vous ne voulez pas attendre éternellement.  Espérons qu’au cours des prochains mois, nous aurons une meilleure vision du proche avenir, j’espère que la situation ne restera pas aussi fluide qu’aujourd’hui. »

« Il n’y a personne à blâmer, c’est juste les circonstances. Pour le moment, il peut rester calme mais à un moment donné, il doit prendre une décision. »

Le monde d’après

Avec la fermeture estivale reportée au printemps et prolongée par la suite à cinq semaines, les équipes de F1 ont gelé tous les développements en cours.

Lorsque cette restriction sera levée, les plans de développement seront tout simplement impossibles à mettre en place, car il ne serait tout simplement pas possible de produire des pièces et d’introduire des développements comme les équipes l’avaient précédemment prévu avec un calendrier 2020 compressé.

Steiner souligne également que la prise de risques n’est pas une approche sensée dans cette situation car si vous rencontrez un problème, vous souffrirez plus que d’habitude en raison de la succession rapide des courses, il sera donc difficile de trouver et d’introduire une solution rapidement.

« L’approche de tout le monde va changer. Vous ne pouvez pas simplement développer et mettre à niveau la voiture. Si nous avons 15 courses en six mois, c’est un sacré boulot. Vous devez vous simplifier la vie, mais la simplifier pour ne pas faire d’erreurs. »

« Si vous rendez les choses difficiles et que vous ouvrez la possibilité de faire des erreurs, il n’y a que des inconvénients. Vous dépensez de l’argent pour le faire et essayer de découvrir ce qui a mal tourné, et vous n’avez aucun résultat, ce qui n’est pas bon. »

Haas en faveur d’un plafond budgétaire plus bas

La F1, la FIA et certaines équipes souhaitent que le plafond budgétaire soit encore réduit, tandis que certaines équipes sont contre une telle décision. En tant qu’équipe disposant du budget le plus bas, il ne sera peut-être pas surprenant d’apprendre dans quel camp se trouve Haas.

« Il faut que ça descende. Je respecte les grandes équipes et leur défi de passer d’un grand nombre de personnes à un plus petit nombre. Il y a un dicton qui dit: « Ce n’est jamais agréable de sauter dans une piscine froide, mais à un moment donné, vous devez le faire, sinon vous ne serez plus là. Il fera froid et ce sera désagréable mais quand vous l’avez fait, vous l’avez fait. »

« Cette crise nous offre une opportunité. Nous devons faire survivre le sport. Ce n’est pas bon si les trois équipes les plus riches restent campées sur leur position. Si McLaren et Renault veulent descendre [le plafond budgétaire], cela signifie quelque chose. »

« Ce sont des constructeurs automobiles. Ce sont de grandes équipes à mon avis. Ils réalisent où va le monde. Continuer comme ça n’a pas beaucoup de sens. »

« La F1 va changer, j’espère pour le mieux. J’espère toujours que nous aurons 10 équipes, qui pourront concourir pour les podiums, ce qui est peut-être un peu trop optimiste je sais, mais au moins si nous pouvons fair en sorte que la moitié de la grille puisse concourir pour le podium, ce serait bien, comme nous l’avions il n’y a pas si longtemps. »

« J’espère que nous ne reviendrons pas à celui qui a le plus gros portefeuille est le champion du monde, mais plutôt celui qui fait le meilleur effort d’équipe est champion du monde. J’espère que cette crise nous pousse dans cette direction. Mais évidemment, je ne sais pas si cela se produira. »

Ricciardo n’écarte pas l’idée d’un retour chez Red Bull un jour

Le pilote Renault Daniel Ricciardo a admis qu’il pourrait envisager un retour dans son ancienne écurie Red Bull Racing.

Sous contrat avec l’équipe Renault F1 depuis la saison 2019, l’Australien Daniel Ricciardo a choqué le monde de la F1 lorsqu’il a annoncé qu’il quittait Red Bull Racing à la fin de la saison 2018.

Daniel Ricciardo a remporté sept victoires en Grands Prix pour Red Bull Racing entre 2014 et 2018 – avec 30 podiums et trois pole positions – avant son transfert chez Renault F1 en 2019.

Interrogé par Sky Sports sur un éventuel retour au sein de l’écurie de Milton Keynes, le pilote australien n’a pas rejeté l’idée.

« Personne ne n’a vraiment posé cette question. Est-ce que j’exclurais de retourner chez Red Bull? Je suppose que je dirais pour répondre : vous savez, non. » a déclaré le pilote Renault.

Et à sa manière ironique, Ricciardo a expliqué pourquoi un retour dans l’équipe basée à Milton Keynes pourrait un jour se produire.

« L’une des choses que j’ai appris en grandissant dans la vie en général c’est de ne jamais dire jamais. Ne jamais négliger quelque chose – à moins que l’on parle d’aller en prison ou quelque chose dont vous ne voudriez vraiment pas. »

Avec la pandémie de coronavirus ayant reporté le début de la saison 2020, Daniel Ricciardo a déclaré qu’il n’y avait pour l’instant aucun résultat sur lesquels quelqu’un pourrait le juger et donc aucune possibilité de parler à d’autres équipes.

« Il ne faut jamais dire jamais, mais il est très difficile d’avoir des discussions en ce moment – parce que nous n’avons eu aucune course. Nous sommes dans une impasse et il ne s’est rien vraiment passé. »

« Normalement, les discussions débutent après quelques courses et quelques résultats, donc, il n’y a honnêtement pas grand chose à dire actuellement. »

Silverstone prêt à organiser plusieurs courses de F1

Le circuit de Silverstone se dit prêt à organiser plusieurs courses de F1 sur son tracé cette année.

La F1 a évoqué l’idée d’organiser plusieurs courses d’affilée sur des circuits du calendrier cette année afin de pouvoir avoir un championnat digne de ce nom suite au report du début de saison 2020 en pleine pandémie de Covid-19.

Si pour l’heure cette idée n’en ait qu’à ses débuts, le directeur du circuit de Silverstone pour sa part se dit totalement prêt à organiser plusieurs courses sur son tracé.

« Nous avons déjà discuté de toutes sortes de permutations, y compris l’organisation de deux courses sur un week-end et deux courses sur des week-ends consécutifs. » explique Stuart Pringle à The Gaurdian.

« J’ai confiance dans notre capacité à organiser ces événements. Nous avons suffisamment d’expérience, beaucoup de connaissances, et nous pourrions clairement réaliser cela. »

« La F1 a travaillé très dur pour essayer de trouver une solution pour le championnat, et nous avons été en contact régulier avec eux. »

« On nous a demandé si nous pouvions organiser une course ou deux, si elles pouvaient se tenir à huis clos. La réponse est absolument : nous sommes ouverts à tout. »

« Je pense que la F1 prendra une décision sur le calendrier au début du mois de mai. Ils ne peuvent rien annoncer à moins d’avoir une chance d’avoir quelque chose d’assez solide pour pouvoir lancer plusieurs courses. »

« Ce délai nous conviendrait si nous n’avions pas à mettre en place l’infrastructure pour accueillir le public. »

La Malaisie prête à accueillir de nouveau la F1 en cas de bonne offre

Le circuit international de Sepang (SIC) n’exclut pas la possibilité d’accueillir de nouveau la F1 à l’avenir.

Le président-directeur général du SIC, Azhan Shafriman Hanif, qui a récemment été nommé à ce poste, a toutefois révélé que de nombreux facteurs doivent être pris en compte, notamment le coût que devrait assumer le circuit, car accueillir la F1 n’est pas bon marché.

« Accueillir de nouveau la F1 n’est pas ma priorité pour le moment, mais si l’occasion se présente et que l’offre est bonne, je suis très favorable à cette idée, car cet événement apporte de la notoriété à la Malaisie. » a déclaré Hanif à l’agence de presse malaisienne Bernama.

« Disons que si nous acceptons d’accueillir une course de F1 pour une période plus longue, nous tiendrons une discussion avec le gouvernement car les frais d’hébergement ne sont pas bon marché et l’argent que nous dépensons doit l’être de façon utile. »

La Malaisie accueillait la Formule 1 depuis 1999 avant que le gouvernement ne décide de tout stopper en 2017 en raison d’une baisse importante des retours. C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est le dernier vainqueur sur le tracé de Sepang en F1.