Monaco 2019 – Quand la F1 disait adieu à l’icone Niki Lauda

Il était arrivé le dernier en conférence de presse, visiblement vidé, lessivé, tout habillé de noir, avec un brassard de deuil sur le bras gauche. Et avait longuement parlé de Niki Lauda…

Lewis Hamilton avait choisi ses mots, il était tête nue, il ne s’abritait pas sous une casquette aux couleurs de son équipe. En deuil, il venait de terminer en tête d’une séance de qualification à suspense, une de plus, alors il a souhaité faire de sa 85e pole position en F1, mais la deuxième seulement en Principauté, un hommage à Niki Lauda, décédé quelques jours auparavant.

Sur la Mercedes de Hamilton, le seigneur de la F1, un halo tout rouge, avec cette inscription très sobre: « Niki, tu nous manques », et l’apparition d’une étoile rouge sur le capot moteur, devenue une empreinte bienveillante restée sur les machines du team de Brackley depuis.

« C’est une semaine très dure, pour toute notre équipe. Mercredi, tout le monde postait des hommages, des photos, sur les réseaux sociaux, et je ne me sentais pas de parler, Toto (Wolff) non plus. Alors cette pole veut dire beaucoup pour nous tous, il a fallu aller la chercher tous ensemble, au plus profond de nous-même », avait déclaré Hamilton dans un souffle, après la pole.

« Ma voiture n’était pas aussi facile à piloter qu’ en essais libres. C’était un peu comme tenter de tenir un taureau par les cornes, et je dois avouer que j’ai failli perdre le contrôle, j’ai dû toucher deux fois le rail dans mon dernier tour lancé. Je me suis battu, car Niki nous disait toujours de tout donner, de ne rien regretter, pour réussir quelque chose de spécial. C’était un vrai combattant. Mais je n’ai pas réussi ce tour parfait que j’espérais, sur cette piste si difficile qui ne m’a pas souvent réussi par le passé ».

Lewis avait envie de parler de Niki, alors il a continué, et ça valait le déplacement, car c’était sincère. « Cette semaine, je me suis souvenu de son premier coup de fil, quand il a commencé à me parler du projet Mercedes. »

« Ross Brawn a été très persuasif, mais c’est Niki qui m’a convaincu. Il a participé au processus de changement de ma vie: sans lui, je serais encore chez McLaren, avec un titre mondial et une vingtaine de victoires à mon palmarès »

« Il a vraiment été mon ‘partner in crime’. Niki cherchait toujours à négocier des améliorations sur la voiture, à se demander ce qu’on pouvait faire de mieux, puis il allait à l’usine pour montrer ses muscles, comme il avait l’habitude de plaisanter ». Lewis a parlé de Niki Lauda et les bon souvenirs sont remontés à la surface, comme souvent quand on est en deuil. « Pendant ces huit derniers mois, j’ai souvent été en contact avec lui, au téléphone. On s’envoyait des vidéos. Il y a des jours où il allait mieux, où il se sentait à nouveau d’attaque, et d’autres où ça allait moins bien. »

« Mais je sais qu’il aurait apprécié notre séance de qualification aujourd’hui, et que demain (dimanche) on va essayer de réussir quelque chose de spécial ».

Le lendemain fut en effet spécial : Lewis  Hamilton s’imposa  en  1:43:28.437, un peu plus de deux secondes devant la Ferrari de Sebastian Vettel.

Christian Horner affirme que Red Bull a repris l’avantage face à McLaren

Christian Horner estime que Red Bull a retrouvé l’avantage dans sa lutte acharnée face à McLaren pour le championnat du monde de Formule 1, à la faveur des récentes évolutions techniques apportées à la RB21.

Après un début de saison en demi-teinte, l’écurie autrichienne a signé à Imola sa deuxième victoire de l’année, Max Verstappen s’imposant devant les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri. Ce succès marque, selon Horner, un tournant dans la dynamique du championnat.

Bien que Piastri conserve une avance de 22 points sur Verstappen au classement des pilotes, le directeur de Red Bull considère que les progrès réalisés ces dernières semaines, notamment depuis les ajustements apportés à Djeddah, Miami et plus récemment Imola, ont permis de redonner de la compétitivité à la monoplace.

La RB21, jugée délicate à exploiter jusque-là, semble désormais plus en phase avec les attentes de l’équipe. « Nous avons finalement trouvé une direction qui fonctionne », a confié Horner, convaincu que Red Bull est en mesure de reprendre la main dans cette saison 2025 particulièrement disputée.

« Nous avons réussi à améliorer les performances de la voiture et à la mettre dans une meilleure fenêtre. Dès que vous éliminez le patinage, vous pouvez beaucoup mieux gérer la température », a déclaré Horner. « C’est vraiment encourageant. Je veux dire, les McLaren semblaient très rapides vendredi [à Imola] sur les longs relais, mais pour avoir le rythme que nous avons eu en course, je dirais que c’est probablement depuis le Brésil l’année dernière, qui était évidemment une course sous la pluie, que c’est la première fois depuis longtemps que je me souvienne que nous avons eu le rythme pour vraiment nous échapper et devancer les McLaren. C’est donc très encourageant et un excellent résultat pour tous les efforts fournis. Je pense que, d’une manière générale, nous avons plus d’adhérence et une meilleure compréhension. Ce fut un week-end très positif, et je pense que nous progressons, que nous prenons un peu d’élan, ce qui est important à ce stade du championnat. »

Verstappen décline l’invitation à l’avant-première du film F1 à Monaco

Max Verstappen n’a pas assisté à la projection privée du prochain film sur la Formule 1, organisée à la veille du Grand Prix de Monaco. Le quadruple champion du monde faisait partie des deux seuls pilotes absents de l’événement, aux côtés de Lance Stroll.

Le film, intitulé F1: The Movie, a été présenté en avant-première exclusive au paddock monégasque. Il met en scène Brad Pitt et Damson Idris dans les rôles principaux, et est réalisé par Joseph Kosinski, connu pour son travail sur Top Gun: Maverick.

Lewis Hamilton, septuple champion du monde, est impliqué dans la production en tant que consultant et coproducteur, veillant à l’authenticité de la représentation de la discipline.

La projection visait à offrir aux acteurs du paddock un aperçu de ce projet cinématographique très attendu, qui mêle fiction et immersion dans le monde réel de la F1.

S’exprimant avant le Grand Prix de Monaco de ce week-end, Verstappen a insisté sur le fait qu’il comptait voir le film à un moment donné, mais qu’il souhaitait profiter au maximum de son « temps libre » pendant cette période chargée de l’année.

« J’ai informé la FOM de mon absence, ils savaient donc que je ne serais pas présent », a déclaré Verstappen. « Je voulais passer plus de temps en privé, car après tout, c’est mon temps libre, le soir aussi. Je crois que le film sort en juin ? Je le téléchargerai sur Apple. Bien sûr, je vais le voir. J’avais l’occasion de le voir, mais que ce soit maintenant ou dans trois ou quatre semaines, ça m’est égal. J’ai entendu beaucoup de bien du film, donc je suis sûr qu’il sera passionnant. »

Villeneuve met en garde Alpine : Colapinto, un talent rapide mais imprévisible

Jacques Villeneuve a exprimé ses réserves quant à l’avenir de Franco Colapinto chez Alpine, estimant que le pilote argentin adopte un style de conduite trop risqué, ce qui pourrait compromettre ses perspectives à long terme au sein de l’écurie française.

Engagé en remplacement de Jack Doohan pour une série de cinq Grands Prix, jusqu’à l’épreuve d’Autriche, Colapinto partage actuellement le garage avec Pierre Gasly. S’il a démontré une pointe de vitesse certaine lors de son passage chez Williams — où il a marqué cinq points en neuf courses après avoir pris la relève de Logan Sargeant —, le jeune pilote s’est également illustré par plusieurs accidents spectaculaires.

Parmi les incidents notables : une sortie de piste en essais libres à Bakou, un crash sur piste mouillée à Interlagos, un énorme accident en qualifications à Las Vegas, et plus récemment une violente sortie de piste à Imola avec sa nouvelle Alpine.

Villeneuve reconnaît le potentiel de Colapinto, mais souligne que son style agressif pourrait jouer contre lui : « Il est rapide, mais on ne sait pas encore si cela suffira. C’est du 50-50. » Un avertissement clair pour un pilote encore à la recherche de stabilité.

« Il est rapide, mais il est aussi un pilote qui a tendance à avoir des accidents, alors quel Franco allons-nous avoir ? », s’est interrogé Villeneuve sur Sky Sports F1. « C’est comme quand on lance des dés, on ne sait jamais. Sera-t-il capable d’être aussi rapide sans accident, ou devra-t-il ralentir pour ne pas casser la monoplace ? C’est la grande question. Mais nous le saurons, car il a eu une année pour digérer la saison dernière. Il bénéficie d’un soutien, donc il apporte déjà quelque chose que le pilote précédent n’avait pas. »

Esteban Ocon spoile quelques détails sur le film « F1 » après une projection privée à Monaco

À l’issue d’une projection privée du prochain film consacré à la Formule 1, Esteban Ocon a laissé filtrer quelques informations, malgré la clause de confidentialité imposée aux pilotes. Organisée mercredi soir à Monaco, cette avant-première exclusive a réuni les pilotes de la grille, leurs proches et des responsables d’écurie.

Le long-métrage, réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer, met en vedette Brad Pitt. Lewis Hamilton, engagé en tant que coproducteur et consultant, a contribué à garantir le réalisme des scènes de course.

Bien que tous les participants aient signé un accord de non-divulgation avant la sortie officielle du film prévue pour la fin juin, Ocon s’est montré un peu trop bavard lorsqu’il a été interrogé à ce sujet, laissant échapper certains éléments du scénario. Ses propos, bien que limités, n’ont pas échappé à l’attention des médias alors que la production maintient un strict secret autour du projet, présenté comme un tournant dans la représentation cinématographique de la F1.

« Tout d’abord, j’ai dit à Lewis que les scènes où ils pilotent les voitures sont très immersives, et je trouve ça fantastique », a déclaré Ocon. « C’est quelque chose que nous n’avons jamais vu, et il y a de superbes courses, avec de belles batailles à l’intérieur et d’autres choses comme ça. À certains moments, il y avait des choses qui n’avaient pas vraiment de sens pour nous, en tant que pilotes, qui sommes dans le paddock et qui courons, mais je vois vraiment où Lewis a apporté sa touche et a essayé de rendre tout cela aussi réaliste que possible. Ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que lors de la dernière course, ils ne s’envolent pas soudainement pour gagner, mais à cause d’un événement qui se produit pendant la course, comme un drapeau rouge, le fait de ne pas être en Q3 ou d’avoir de nouveaux pneus… »

À ce stade, on a fait remarquer à Ocon que les médias n’avaient pas encore vu le film, seuls les pilotes, leurs partenaires et leurs patrons ayant été invités à la projection. Interrogé sur les aspects qu’il aurait aimé voir changer, Ocon a évoqué les « accidents ».

« Dans certaines parties, on sent vraiment que Lewis a poussé pour que ce soit super réaliste, mais dans d’autres, il aurait fallu que ce soit un peu plus hollywoodien », a-t-il déclaré. « Il faut que ça attire l’attention de tout le monde, et j’aurais aimé que certaines choses soient davantage axées sur la course, peut-être moins d’accidents et plus de course. Mais dans l’ensemble, c’est de loin le meilleur film de course automobile de tous les temps, et je pense qu’il va connaître un énorme succès. Je suis assez présent dans le film, mais je suis content de ne pas avoir eu trop d’incidents avec Sonny Hayes. »

« F1 : The Movie » met en vedette Brad Pitt et Damons Idris dans les rôles principaux. Il a été réalisé par Joseph Kosinski, qui a également réalisé le film « Top Gun : Maverick ».

Flavio Briatore met en garde contre la flambée des coûts des nouveaux carburants F1 2026

Flavio Briatore prévient que les essais au banc avec les nouveaux biocarburants constituent actuellement la partie la plus coûteuse de la préparation des moteurs de F1 pour 2026.

Une flambée des coûts

« J’espère que les éléments décisifs pour l’issue de la compétition resteront entre les mains des écuries. Je ne voudrais pas que le carburant ou la batterie fassent toute la différence. Ce risque existe. » C’est ainsi que le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, avait « anticipé » en juillet dernier les points de débat qui, à l’approche de 2026, émergent inévitablement, soulevant plus d’une inquiétude quant à ce qui se passera dans quelques mois, lorsque tout changera en F1.

La FIA a tenté de convaincre les équipes de remanier le jeu en présentant une proposition visant à réduire la puissance de la batterie pendant les courses (de 350 kW à 200 kW), mais pour l’instant, les règles de 2026, qui ont été établies en 2022, n’ont pas été modifiées. Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a souligné qu’il serait injuste de modifier le règlement avant même que les voitures de 2026 ne soient sur la piste, notamment parce que cela ne serait pas respectueux envers les constructeurs qui se sont engagés en F1 sur la base de ces règles techniques. « Honda s’est réengagé grâce à ce règlement, et Audi nous a rejoints. Nous ne sommes pas non plus intéressés par un changement de règlement à ce stade. Cependant, nous devons rester ouverts à toute modification si des plaintes sont formulées », a déclaré Toto Wolff, selon le magazine allemand Auto Motor und Sport.

La Fédération – ou du moins son président, Mohammed Ben Sulayem – souhaiterait promouvoir les moteurs V10 alimentés par des carburants synthétiques, et non par des biocarburants, qui représentent déjà une dépense importante pour les écuries de F1. « Le plus coûteux à l’heure actuelle, ce sont les essais au banc avec le nouveau carburant », a déclaré Flavio Briatore. À l’heure actuelle, le coût du biocarburant se situe dans une fourchette à trois chiffres, soit au moins 100 dollars le litre, ce qui pourrait porter la dépense totale en carburant à 20 millions de dollars par saison. Bien sûr, pour toutes les marques impliquées dans le développement des biocarburants, cette nouvelle frontière exige des investissements importants, qui ont naturellement un impact sur le coût du produit, comme l’avait déjà souligné Frédéric Vasseur il y a un an.

Sondage : La stratégie à deux arrêts obligatoires à Monaco améliorera-t-elle la course ?

Le Grand Prix de Monaco introduira ce week-end une mesure inédite, mise en place par la F1 et la FIA pour tenter d’insuffler du dynamisme à une course réputée pour son manque d’action en piste. À partir de cette édition 2025, les pilotes seront désormais contraints d’effectuer au minimum deux arrêts au stand durant la course, une décision motivée par la volonté d’éviter des scénarios figés comme celui de l’année précédente.

En 2024, l’intervention d’un drapeau rouge dès le premier tour – après un spectaculaire accident impliquant Sergio Perez et Kevin Magnussen – avait permis aux pilotes de changer de pneus avant le redémarrage. Nombre d’entre eux avaient alors parcouru les 77 tours restants sans le moindre arrêt, réduisant drastiquement les options stratégiques et l’intérêt sportif.

La nouvelle réglementation laisse une totale liberté aux équipes quant au moment des arrêts. Théoriquement, un pilote pourrait s’arrêter aux deux premiers tours et ensuite rouler jusqu’à l’arrivée. Reste à voir si cette initiative suffira à relancer le spectacle sur un tracé où les dépassements restent extrêmement rares. Le verdict tombera dimanche dans les rues étroites de la Principauté.

Sebastian Vettel soutient Mick Schumacher pour un retour en F1 avec Cadillac

En 2026, la grille de départ de la Formule 1 comptera à nouveau 11 équipes et 22 pilotes, une configuration qui n’avait plus été vue depuis 2016. Cadillac fera ses débuts en tant que constructeur, et dans un marché dominé par des contrats longs et de nombreux pilotes en lice pour quelques places, l’équipe américaine est particulièrement attrayante, quel que soit son niveau de compétitivité.

L’équipe, dirigée par le super-consultant Mario Andretti, est à la recherche de deux pilotes pour la saison prochaine. Comme on le sait, Andretti prévoit d’aligner Colton Herta (qui n’a toutefois pas encore obtenu sa super licence) et un pilote expérimenté (un rôle pour lequel Sergio Perez est le favori). Mais comme les plans en F1 peuvent facilement tomber à l’eau, toute une série de pilotes attendent un appel d’Andretti. Parmi eux, on trouve certainement Mick Schumacher, toujours impatient de revenir sur la grille après trois ans d’absence. Selon certaines sources, il aurait discuté avec la direction de Cadillac à Miami.

Les mots de Sebastian Vettel

Mick Schumacher, qui pilote actuellement dans le programme WEC d’Alpine, a reçu le soutien de Sebastian Vettel, son coéquipier lors des récentes épreuves de la Race of Champions. Pour le quadruple champion du monde, le n° 47 n’aurait aucun mal à suivre le rythme de la Formule 1 actuelle : « Je lui souhaite le meilleur. Nous sommes en contact et je sais comment les choses se sont passées pour lui en F1. Je croise les doigts pour qu’il ait une autre chance, car je suis convaincu qu’il peut tout à fait rivaliser avec les autres », a-t-il déclaré à sport.de.

« Pour lui, le rêve de la Formule 1 était difficile à réaliser chez Haas, il ne se sentait pas à l’aise là-bas », a poursuivi Sebastian Vettel. « Mick est maintenant dans une phase complètement différente et beaucoup plus mature. Et je pense qu’il fait un excellent travail avec Alpine dans le championnat du monde d’endurance. Ce serait bien s’il pouvait avoir une deuxième chance avec Cadillac. »

 

Le setup de simracing de Max Verstappen

Max Verstappen – Sim Racing Setup

Le quadruple champion du monde de Formule 1 est l’un des plus grands ambassadeurs du monde du simracing auprès d’une communauté élargie. Depuis toujours, celui que beaucoup de ses pairs et directeurs d’équipes considèrent comme le meilleur pilote en activité au monde a passé des centaines d’heures par an à pratiquer le simracing à un niveau professionnel.

Verstappen dispose d’une grande expérience des simulateurs et il est fréquent qu’il se mesure à d’autres pilotes et coéquipiers dans les simulateurs lorsqu’il ne peut pas conduire sa véritable voiture de course, y compris pendant certains week-ends de GP F1 ! Il est devenu un ambassadeur important pour le simracing puisque son nom apparaît souvent en haut des classements sur les plateformes de course.

Depuis que Verstappen est entré dans le monde de la course de haut niveau, il s’est donné pour priorité de compléter son entraînement et son apprentissage sur piste par la simulation. Bon nombre des techniques de conduite qu’il utilise dans son style proviennent de la pratique dans des simulateurs avec d’autres pilotes.

Verstappen comprend les avantages de la simulation et aime l’utiliser chaque fois que c’est possible, car il la trouve agréable. Il dispose d’un cockpit unique qui comprend un cockpit Playseat F1 Ultimate et un volant Sim Engineering avec un moteur et une base Leo Bodnar. Les pédales sont des Heusinkveld Ultimate et il utilise un ensemble de triples écrans incurvés Samsung de 32 pouces, avec un écran supplémentaire pour les informations sur la course.

Il complète son équipement avec un levier de vitesse et un frein à main Heusinkveld, des casques sans fil et un siège en fibre de carbone, probablement fabriqué sur commande.

On peut voir Verstappen participer à des événements spéciaux iRacing avec son équipe Team RedLine et à des courses officielles de toutes disciplines sous son nom ou celui de son père (son compte Schtroumpf). Tout dépend du calendrier de la F1 et de ses engagements.

COMPOSANTS MATÉRIELS

Base SimSteering Ultimate

Roue Ascher Racing McLaren Artura Ultimate

Volant alternatif d’Asetek Volant Forte Formula d’Asetek

Roue de base alternative d’Asetek Empattement direct de l’Invicta d’Asetek 27Nm

Roue de base alternative par Fanatec Fanatec ClubSport DD+

Pédales HE Ultimate

Shifter Shifter Sequential MagShift Heusinkveld

Frein à main Heusinkveld Frein à main

Moniteur HP OMEN 34c

Glacière de cockpit Master Dyn X

Siège inclus

PC May 2024 Sim Racing PC Build

Casques Logitech G ASTRO A50 X

Clavier et souris Logitech MK470

 

Max Verstappen accoste à Monaco avec son nouveau yacht de luxe

À l’approche du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen a fait sensation en amarrant son tout nouveau yacht de 33 mètres dans la principauté. Le quadruple champion du monde de Formule 1 est désormais propriétaire d’un Mangusta GranSport 33, commandé il y a deux ans, dont la valeur est estimée à plus de 12 millions d’euros, selon La Gazzetta dello Sport.

Le pilote Red Bull aurait pris livraison de l’embarcation plus tôt cette année dans le port de Viareggio, en Italie, en compagnie de sa compagne Kelly Piquet. Il aurait baptisé le yacht Unleash the Lion — un clin d’œil à son surnom et à son tempérament en piste.

Ce nouveau bien de prestige s’ajoute à l’impressionnant patrimoine personnel de Verstappen, qui possède également un jet privé Dassault Falcon 900EX. L’appareil, acquis auprès de Sir Richard Branson pour environ 15 millions de dollars, se distingue par son autonomie longue distance et sa capacité à accueillir jusqu’à 12 passagers. Contrairement à certaines rumeurs persistantes, ce jet n’est pas équipé d’un simulateur de course.

Le luxe discret du Néerlandais s’affiche ainsi à Monaco, théâtre de l’un des rendez-vous les plus prestigieux du calendrier de la F1.

En 2023, Verstappen a clarifié la situation en déclarant : « Je pense que c’est Helmut qui a dit cela, mais je pense qu’il a mal compris, car je lui en ai parlé l’année dernière. Je suis en train de construire un nouveau motorhome pour voyager à travers l’Europe afin d’assister aux courses de F1 et j’ai dit que j’allais en installer un, car cela me permettra de continuer à conduire quand je rentrerai le soir. J’aime ça, c’est en quelque sorte mon hobby, et ça permet de rester alerte. Je pense donc qu’il a mal compris et qu’il a dit « avion » ! Je n’en installerai donc pas dans mon avion. Je pense que ce serait un peu absurde. »

Max Verstappen peut certainement se permettre un tel luxe. Il gagnera 78 millions de dollars en 2025, selon Forbes.

La FIA renoue avec les bénéfices et affiche ses meilleurs résultats financiers depuis une décennie

La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a annoncé un bénéfice d’exploitation de 4,7 millions d’euros pour l’exercice 2024-2025, sur un chiffre d’affaires total de 182 millions d’euros. Ce redressement marque un tournant pour l’instance dirigeante du sport automobile, qui avait enregistré des pertes durant cinq exercices consécutifs.

Entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, la FIA a amélioré son résultat d’exploitation de 26,7 millions d’euros par rapport à l’année précédente, soit une progression annuelle de 17 %. L’organisation a également précisé qu’elle ne disposait d’aucune dette à la clôture de cet exercice.

Dans un communiqué, la fédération a souligné qu’elle avait subi une perte de 24 millions d’euros en 2021, dernière année du mandat de Jean Todt, avant l’arrivée à la présidence de Mohammed Ben Sulayem. Ces résultats constituent la meilleure performance financière de la FIA depuis près de dix ans.

L’excédent généré sera réinvesti dans les compétitions sous sa gouvernance, notamment la Formule 1, ainsi que dans des initiatives de sécurité routière et de soutien aux disciplines amateurs. Le rapport financier complet sera publié en mai, avant l’Assemblée générale prévue en juin.

« Lors de mon élection à la présidence de la FIA, je me suis engagé à garantir une exploitation rentable », a déclaré Ben Sulayem. « Aujourd’hui, je suis extrêmement fier de montrer que nous avons accompli cette mission, en présentant les meilleurs résultats financiers depuis huit ans. L’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la santé financière de la FIA était au cœur de mon programme électoral, et je continuerai à travailler avec toutes les parties prenantes internes et externes afin d’apporter des changements positifs au sein de la FIA, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats pour nos clubs membres, nos collaborateurs et pour tous. »

Verstappen reste prudent sur ses chance de remporter un cinquième titre en F1

Vainqueur pour la deuxième fois cette saison, Max Verstappen est revenu sur ses chances dans la course au titre mondial après son succès au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Grâce à un dépassement décisif sur Oscar Piastri dès le premier virage, le pilote Red Bull s’est imposé avec autorité à Imola, malgré une domination globale de McLaren sur ce début de saison.

Si la performance du Néerlandais dimanche nous a rappelé ces moments où il dominait le reste du peloton de la tête et des épaules, il reste à 22 points de Piastri au classement général après sept manches disputées. Verstappen poursuit ainsi sa quête d’un cinquième sacre consécutif, un objectif qui lui permettrait d’égaler Michael Schumacher, seul pilote à avoir remporté cinq titres d’affilée.

Malgré ce nouveau succès, le quadruple champion du monde reste mesuré sur ses chances de conserver sa couronne, dans un championnat qui s’annonce plus disputé que lors des saisons précédentes.

Lorsqu’on lui a demandé s’il se considérait en lice pour le titre, Verstappen a déclaré : « Je pense que cela dépend beaucoup du circuit. Chaque fois que nous avons été vraiment compétitifs, c’était sur des circuits rapides, avec des virages rapides. »

« Nous avons encore du travail à faire, mais je pense que ce week-end a été très positif pour nous. Bien sûr, nous avons apporté des améliorations. Je pense qu’elles ont fonctionné. Vendredi a encore été très difficile, mais je pense que nous avons trouvé un meilleur réglage pour samedi. J’espère juste que nous pourrons l’utiliser un peu plus souvent, car cela a clairement amélioré la voiture. Mais c’était ici. »

Alors qu’il espère continuer sur sa lancée, Verstappen a laissé entendre que les performances de Red Bull pourraient fluctuer à Monaco et à Barcelone.

« J’adore piloter à Monaco, mais ce n’est pas notre circuit le plus favorable avec la voiture dont nous disposons », a-t-il déclaré. « Mais nous verrons ce que nous pouvons faire. Ensuite, nous irons à Barcelone, où il y a normalement beaucoup de virages rapides, ce qui est génial. Il y a aussi beaucoup de dégradation des pneus, ce qui sera encore une fois crucial à maîtriser. Et je ne sais pas, bien sûr, comment cela va se passer pour nous pour le moment. Pour l’instant, je suis très content de ce week-end, et nous allons continuer sur cette lancée. »

Max Verstappen dépasse Sebastian Vettel au nombre de tours passés en tête d’un Grand Prix

Max Verstappen a franchi un nouveau cap en Formule 1 en dépassant Sebastian Vettel au nombre total de tours menés en carrière. À Imola, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote néerlandais a pris les commandes dès le premier virage et ne les a plus quittées, portant son total à 3 560 tours en tête. Il devance désormais Vettel (3 501) et s’installe en troisième position du classement historique, derrière Lewis Hamilton (5 487) et Michael Schumacher (5 111).

Avant le départ, il ne lui manquait que cinq tours pour dépasser son prédécesseur chez Red Bull. Sa domination à Imola lui a permis de franchir cette barre, tout en signant sa 65e victoire en Grand Prix, à seulement 26 unités du record de Schumacher (91). Il se rapproche également du record du plus grand nombre de tours menés pour une seule équipe, actuellement détenu par Schumacher avec Ferrari (4 388), contre 3 560 pour Verstappen chez Red Bull.

Cette victoire revêt une dimension historique pour Red Bull, qui célèbre sa 124e victoire en F1, dépassant ainsi le total de Ferrari au XXIe siècle (123). Depuis lors, elle n’a échoué à gagner qu’en 2015, tandis que Ferrari n’a remporté aucune victoire en 2014, 2016, 2020 et 2021. Par ailleurs, la victoire à Imola a fait de Red Bull la deuxième équipe à remporter son 400e Grand Prix, égalant ainsi Williams lors du Grand Prix de France 2001, remporté par Ralf Schumacher.

Quand Gasly annonçait dès 2020 que Verstappen était le meilleur pilote en F1

Nous sommes en février 2020, la nouvelle saison n’a même pas encore débuté, et Max Verstappen est peut-être déjà « le meilleur » pilote du plateau de Formule 1, selon son ancien coéquipier Pierre Gasly.

Gasly avait reçu un cruel rappel du niveau d’exigence du monde de la F1, l’année précédente, lorsqu’il a eu du mal à suivre Verstappen chez Red Bull Racing et s’était retrouvé rétrogradé chez Toro Rosso après seulement une demi-saison ; un processus de montée-descente que bien des pilotes de la filière connaissent bien, désormais.

Mais le Français n’avait aucune rancune à l’égard du pilote dont il évoquait alors la vitesse spectaculaire.

« C’est l’un des pilotes les plus talentueux, sinon le meilleur, du plateau », avait-t-il déclaré à Auto Bild. « Il a démontré à plusieurs reprises qu’il était capable de faire des choses que beaucoup d’autres ne peuvent pas faire. Je suis certain qu’il deviendra un jour champion du monde », avait ajouté Gasly.

« Je n’ai que deux ans d’expérience en Formule 1, mais je l’ai affronté plus d’une fois en karting. C’est maintenant à moi de prouver que je peux continuer à me battre contre lui à l’avenir, y compris pour le titre. »

La suite de l’Histoire, chacun la connait : Verstappen s’est emparé des titres 2021, 2022, 2023 et 2024 de Formule 1. La saison 2020 a marqué le dernier titre en Formule 1 de Lewis Hamilton. Pierre Gasly a de son côté pris la direction d’Alpine après ses années dans le giron du junior team Red Bull, et est devenu vainqueur de Grand Prix à Monza. 

Carlos Sainz critique les stratégies de Williams : « c’est toujours le chaos »

Carlos Sainz critique la stratégie de course de Williams après avoir terminé huitième à Imola.

Il semblait à un moment donné que dimanche à Imola pourrait offrir un résultat sensationnel à l’équipe Williams, qui occupait même solidement la troisième place à certains moments avec Alex Albon.

Mais les choses se sont déroulées différemment pour la Williams de Carlos Sainz, qui s’est retrouvé coincé dans la bataille du milieu de peloton et derrière des voitures plus lentes, notamment en raison d’une stratégie à deux arrêts qui lui a fait perdre le groupe de tête. C’est aussi pourquoi l’Espagnol, malgré une huitième place loin d’être négligeable, s’est dit plutôt mécontent de la façon dont l’équipe a exécuté le plan stratégique, gaspillant ainsi un potentiel de performance bien plus élevé.

 « Je suis un peu mécontent », a déclaré l’ancien pilote Ferrari lors de l’interview d’après-course du Grand Prix d’Émilie-Romagne, « après un autre week-end où nous avions un rythme assez soutenu. Je pense que nous étions assez rapides en course pour viser le top 5. Nous étions plus forts que les Mercedes et les Ferrari, et honnêtement, je me suis senti très bien tout au long du week-end. Mais pour une raison quelconque, nous n’arrivons jamais à trouver notre rythme le dimanche et à exécuter correctement notre stratégie de course. »

Les raisons de ce résultat décevant sont une fois de plus à chercher dans une stratégie imparfaite, qui a conduit Sainz à s’arrêter tôt pour contrer l’attaque de son ancien coéquipier Charles Leclerc : « Au final, nous nous sommes clairement arrêtés trop tôt. Nous devons simplement continuer à progresser pour mieux nous comprendre pendant les courses, car cela nous coûte actuellement beaucoup de points. Si, à ce stade de la saison, nous affichons déjà ce niveau en termes de vitesse de la voiture et de sensations au volant, je sais que nous ne pouvons que nous améliorer à l’avenir. Mais je reste positif et je continue à pousser tout le monde pour que nous continuions à progresser en tant qu’équipe. »

Williams peut rivaliser avec Ferrari et Mercedes

« C’est étrange, car si vous m’aviez dit il y a quelques courses, ou même il y a un an, que nous serions en mesure de rivaliser avec Mercedes et Ferrari sur ces circuits et que je serais en colère après une huitième place, je ne vous aurais pas cru. Évidemment, cela ne me rend pas très heureux, car je sais que nous avons le potentiel et la vitesse pour battre ces équipes sur ce type de circuit, mais il semble que le dimanche, nous ne parvenons tout simplement pas à faire notre travail correctement. Cela signifie simplement qu’en tant qu’équipe, nous devons nous améliorer, mieux nous comprendre et veiller à ne pas nous compliquer trop la vie le dimanche. Aujourd’hui, je ne m’attendais pas à devoir remonter depuis la 15e place, ce qui m’a compliqué la tâche. Mais j’ai finalement réussi », a conclu Sainz.

 

 

Programme et horaires du Grand Prix de F1 de Monaco 2025

La Formule 1 débarque ce week-end à Monaco pour la huitième manche du championnat, du 23 au 25 mai.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Monaco pour ne rien manquer

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 13h30 – 14h30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 17h00 – 18h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 12H30 – 13H30 Canal+ Sport
  Qualifications 16h00 – 17h00 Canal+ Sport
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Christian Horner salue le départ Max Verstappen et la propreté de Piastri

Christian Horner salue le départ audacieux de Max Verstappen à Imola : « S’il y a un espace, il le prend, mais Piastri a joué franc jeu ».

Un chef-d’œuvre au départ

Max Verstappen s’est imposé à Imola, et peu de gens y croyaient à la veille du premier week-end européen de la saison, même après les essais libres de vendredi. Mais grâce à une qualification brillante, un départ magistral et un rythme de course qui a même stupéfié le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, le Néerlandais a remporté un nouveau trophée et n’est plus qu’à 22 points de la tête du championnat.

S’adressant à Sky Sport F1 après la course, le patron de Red Bull, Christian Horner, a d’abord rendu hommage à Max Verstappen, qui a une fois de plus réussi à renverser le cours du Grand Prix grâce à un moment de magie : « La manœuvre au départ ? C’est typique de Max : s’il voit une ouverture, il la saisit immédiatement et s’engage toujours à fond. Dans ce cas, c’était soit gagner la course, soit finir hors course ; c’était un virage fantastique. Je dois également féliciter Oscar », a ajouté Horner avec honnêteté, « car il lui a laissé suffisamment d’espace. Mais après cela, nous avons contrôlé la course. Le rythme était très soutenu. La stratégie et les arrêts aux stands se sont également très bien déroulés. » – a-t-il souligné.

Un rythme surprenant

« Surpris par notre rythme ? Nous avons également été surpris par notre vitesse en course », a admis Andra Stella, directeur de l’écurie britannique, sur le ton de la plaisanterie. « Voyons voir s’ils sont vraiment aussi redoutables. Mais ce dimanche, nous avons certainement fait notre meilleure course. Un revirement depuis vendredi ? Je pense que c’est la force de notre équipe. Nous travaillons tous ensemble. Nous sommes très unis et forts. Les ingénieurs, le personnel, tout le monde fait un excellent travail. Max est un pilote incroyable, et tout le monde travaille très dur pour obtenir des performances, tant à l’usine que sur la piste.

 

 

La formidable histoire de Brawn Grand Prix

L’histoire de Brawn GP est un véritable conte de fées. Tout a commencé avec Ken Tyrrell, fondateur de l’écurie Tyrrell F1. Celle-ci a participé au championnat de 1970 à 1998, puis a été vendue et rebaptisée BAR F1 en 1999. Honda a fait son retour en Formule 1 en fournissant des moteurs à l’écurie BAR de 2000 à 2005. Honda a ensuite racheté l’écurie et l’a rebaptisée Honda Racing F1. L’écurie Honda n’a pas connu beaucoup de succès et, après la crise financière de 2008, elle a été vendue pour 1 livre sterling à Ross Brawn, qui avait travaillé toute l’année sur la nouvelle voiture 2009.

Il était très incertain que l’équipe puisse courir en 2009, mais Ross Brawn a réussi à obtenir un moteur de Mercedes, qui fournissait également McLaren à l’époque, l’a installé dans la BGP001 et s’est rendu sur le circuit de Catalogne, près de Barcelone. La voiture n’était pas terminée avant le 3 mars 2008, mais Jenson Button et Rubens Barrichello étaient très heureux d’avoir encore un volant. Cette année-là, il y a eu d’énormes changements de règlement et les voitures étaient plus petites et avaient beaucoup moins d’appui aérodynamique en raison des ailerons arrière plus hauts.

Personne ne savait à quelle vitesse la voiture allait rouler. Jusqu’alors, la Toyota TF109 et la Red Bull RB5 avaient réalisé les meilleurs temps au tour sur le circuit de Catalogne. Lorsque Jenson Button a effectué ses premiers tours sur le circuit, il était presque une seconde plus rapide que les meilleurs temps réalisés jusqu’alors et tout le monde a été impressionné par la vitesse de cette équipe en difficulté. Tout le monde avait un immense respect pour Ross Brawn, qui avait connu une saison très réussie chez Benetton et Ferrari à l’époque de Michael Schumacher. Mais personne n’aurait imaginé que l’ancienne équipe Honda, qui avait terminé 9e du championnat des constructeurs en 2008, serait aussi rapide !

Le secret de la BGP001 résidait dans son énorme double diffuseur à l’arrière de la voiture. L’équipe avait très bien interprété les nouvelles règles et avait abordé la conception de sa voiture de manière très différente des autres équipes. La voiture a été homologuée et s’est avérée très performante jusqu’à ce que toutes les autres équipes copient son design.

L’équipe a remporté la première course de la saison avec un doublé ! Button a également remporté la deuxième course de la saison. Au total, la BGP001 a remporté 8 courses, 15 podiums, 5 pole positions et 4 tours les plus rapides. Jenson Button a remporté le titre de champion du monde des pilotes de F1 et Brawn GP a même remporté le titre des constructeurs en 2009.

L’équipe a été vendue à nouveau le 16 novembre 2009 à Daimler AG et a été rebaptisée Mercede GP depuis la saison 2010.

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Monaco 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à dans la célèbre principauté de Monaco, pour y disputer l’un des Grands Prix les plus mythiques du calendrier. Huitième manche du championnat, elle est la seconde à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Max Verstappen deux et Lando Norris une seule. La récente victoire du pilote Red Bull à Imola l’a fait revenir à 22 points de la tête du Championnat.

L’année passée, Charles Leclerc l’avait emporté au volant de sa Ferrari devant Oscar Piastri et Carlos Sainz.

Alpine dénonce la vague d’harcèlement en ligne visant Jack Doohan et sa famille

L’écurie Alpine a réagi fermement face à une vague de harcèlement en ligne ayant visé Jack Doohan et sa famille, consécutive à la diffusion d’une fausse publication sur les réseaux sociaux. Un compte parodique, connu pour ses contenus fictifs sur la Formule 1, a partagé une image truquée présentée comme provenant d’Instagram et attribuée à Mick Doohan, père de Jack. Celle-ci montrait la monoplace accidentée de Franco Colapinto à Imola, accompagnée d’un commentaire sarcastique et d’emojis moqueurs.

La « publication » montrait la voiture Alpine accidentée de Franco Colapinto, après son accident lors des qualifications à Imola, avec une légende en haut de l’image indiquant « très impressionnant »,

Ce montage, diffusé peu après que Jack Doohan a été écarté au profit de Colapinto pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, a déclenché un flot de messages haineux à l’encontre de la famille Doohan. Face à la situation, Jack a lui-même pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer les attaques.

Bien que l’auteur du contenu incriminé ait présenté ses excuses, Alpine a condamné ces comportements inacceptables. Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, est également intervenu pour dénoncer les insultes, notamment à caractère raciste, visant Yuki Tsunoda après un incident en essais libres avec Colapinto. Ce dernier a appelé, lui aussi, à la retenue et au respect.