Ben Sulayem et les élections FIA : « La compétition est toujours une bonne chose »

Mohammed Ben Sulayem, dont le règne à la Présidence de la FIA a jusqu’à présent été marqué par de nombreuses controverses, notamment des modifications des statuts qui, selon ses détracteurs, rendent plus difficile la tâche de ses rivaux, a défendu son bilan.

« Avez-vous déjà lu un article dans lequel je parle négativement d’une seule personne ? Ce n’est pas mon genre », a-t-il déclaré.

Rappelant qu’il avait déclaré à Reuters en mai avoir « nettoyé la maison de la FIA » et l’avoir débarrassée des ennemis qui voulaient le poignarder dans le dos, Ben Sulayem a souri : « Ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas me poignarder, c’est parce qu’il n’y a plus de place. Les chiffres ne mentent pas… Ils (les membres) sont plus heureux, ils voient que l’argent est réinvesti. Et tout est régi par une bonne gouvernance. »

Au sujet de l’élection, l’ancien pilote de rallye s’est dit prêt, ajoutant : « C’est comme remettre son casque et ses gants. Cela me rappelle vraiment les compétitions, et la compétition est toujours une bonne chose. Nous avons des directives si claires qu’il est désormais impossible de tricher, et cela n’arrivera jamais, pas sous mon règne. »

Mayer, 59 ans, est le fils de l’ancien directeur de l’écurie McLaren Teddy Mayer. Il a précédemment occupé les fonctions de commissaire bénévole, de membre de la commission de la FIA et de représentant de l’association nationale des États-Unis.

Il a également été vice-président senior des opérations de course chez IndyCar/Champ Car de 1998 à 2003 et directeur des opérations de l’IMSA et de l’American Le Mans Sports Car Series de 2004 à 2009.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Sondage : En tête à mi-saison, Oscar Piastri est-il le favori pour remporter le titre mondial ?

Avec douze Grands Prix disputés et autant à venir, Oscar Piastri occupe la tête du championnat du monde de Formule 1 2025. Le pilote australien, victorieux lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, n’a depuis jamais quitté la première place du classement, devenant le premier représentant de son pays à mener le championnat depuis son manager, Mark Webber, en 2010.

À mi-parcours, l’écart reste toutefois assez mince : seulement huit points le séparent de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Tous deux sont engagés dans une lutte serrée pour tenter d’offrir à l’écurie de Woking son premier titre pilote depuis Lewis Hamilton en 2008.

L’histoire joue en faveur de Piastri : sur les 75 saisons précédentes, le pilote en tête à la mi-saison a été sacré à 56 reprises. Mais certains contre-exemples notables nuancent cette tendance. Lewis Hamilton détient le record du nombre de championnats menés à mi-course sans titre à la clé — quatre fois, notamment en 2007, 2010, 2016 et 2021. Il partage ce record avec Alain Prost, autre quadruple champion, qui a vu le titre lui échapper en tête à mi-saison à quatre reprises également.

D’autres grands noms comme Jim Clark, Niki Lauda, Fernando Alonso, Nico Rosberg et Sebastian Vettel ont également connu cette mésaventure. Et en 1997, Michael Schumacher avait mené jusqu’à mi-parcours avant de devenir le seul pilote de l’histoire à être exclu d’un championnat, à la suite de son accrochage controversé avec Jacques Villeneuve à Jerez.

Si les statistiques sont encourageantes pour Piastri, elles rappellent aussi que la seconde moitié de saison peut encore tout changer.

Carlos Sainz place Nico Hülkenberg parmi les cinq meilleurs pilotes de la grille

Carlos Sainz n’a pas tari d’éloges à l’égard de Nico Hülkenberg après que ce dernier a décroché son tout premier podium en Formule 1 lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, saluant la performance du pilote allemand qu’il considère comme l’un des « cinq meilleurs » du plateau actuel.

Profitant de conditions météorologiques changeantes et d’une stratégie efficace, Hülkenberg est remonté de la 19e position sur la grille pour franchir la ligne en troisième place, mettant fin à une série de 203 départs sans podium — un record en F1.

Réagissant à cet exploit, Sainz a confié à la presse son admiration pour le pilote Stake F1 : « Je suis très heureux pour lui. Pour moi, Nico fait partie des cinq meilleurs pilotes de la grille. »

« Félicitations, il a dû faire une course très solide pour terminer troisième. Honnêtement, le fait que les gens continuent de critiquer son absence de podiums n’avait aucune importance à mes yeux. Pour moi, il a toujours été l’un des cinq meilleurs pilotes du plateau chaque fois qu’il a couru en F1, et son talent et sa maîtrise en course sont incroyables. »

Hulkenberg n’a jamais couru pour une écurie « de pointe », son meilleur résultat en championnat étant une septième place en 2018 avec Renault. Au cours de cette saison, Sainz était le coéquipier de Hulkenberg dans l’écurie basée à Enstone et a pu observer de près les talents du pilote allemand.

« J’ai été son coéquipier pendant un certain temps et le fait qu’il n’ait pas monté sur le podium était simplement dû aux circonstances et aux écuries pour lesquelles il a couru », a ajouté Sainz. « Je suis heureux qu’il ait enfin obtenu ce podium pour faire taire tous ceux qui doutaient de lui. Pour ma part, je n’ai jamais douté de lui et je savais qu’un jour, il monterait sur le podium. »

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Vidéo – Mr Beast fait se confronter une Formule E à un guépard

Le Youtuber au plus grand nombre d’abonnés au monde a réalisé une série de vidéos en partenariat avec la Formule E dans le but de permettre à la discipline de toucher une audience habituellement peu sensible aux sports mécaniques mais avide de spectacle. C’est dans cet esprit que Mr Beast, le renommé Youtuber américain, a été contacté par les équipes marketing du championnat 100% électrique, et l’on a déjà vu une paire de vidéos émerger dans le cadre de cette collaboration d’importance pour la série.

La dernière vidéo proposée par Mr Beast mettait en scène celui-ci au volant-même de la machine, qu’il allait finalement heurter à basse vitesse contre un muret de sécurité lors de ses premiers mètres de démo.

Cette fois, Mr Beast propose une mise en scène quelque peu téléphonée pour les amateurs de sports mécaniques mais qui touchera certainement une audience moins éduquée et soucieuse de la compétition en elle-même : on s’attache donc à chercher à savoir si l’animal le plus rapide du monde accélère plus ou moins vite qu’une monoplace de Formule E.

La réponse se trouve dans la vidéo que nous vous proposons de regarder ci-dessous, et dont le titre sera modestement (et discutablement) « l’auto la plus rapide au monde contre un guépard ». Les vrais fans devront aussi ignorer dès la miniature de la vidéo le fait que l’auto dans laquelle Mr Beast a été collé au montage…n’est pas une Formule E !

 

Antonelli serein sur son avenir chez Mercedes malgré les spéculations autour de Verstappen

Alors que l’avenir des pilotes Mercedes suscite de nombreuses interrogations, Kimi Antonelli a réagi aux rumeurs concernant une possible arrivée de Max Verstappen, assurant faire confiance à l’équipe pour « prendre la meilleure décision pour l’avenir ».

Le jeune Italien, promu cette saison en remplacement de Lewis Hamilton, dispose d’un contrat d’un an avec l’écurie allemande. Son coéquipier George Russell est également en fin de contrat, et plusieurs observateurs considèrent que ce dernier pourrait faire les frais d’un éventuel recrutement de Verstappen, actuellement courtisé par Mercedes.

Interrogé sur la possibilité qu’il soit lui-même remplacé si le quadruple champion du monde quittait Red Bull, Antonelli s’est montré philosophe : « Je suis sûr que Mercedes fera ce qui est le mieux pour l’avenir », a-t-il déclaré, sans afficher d’inquiétude quant à son propre sort.

« Évidemment, il se passe beaucoup de choses », a déclaré Antonelli lorsqu’il a été interrogé sur les garanties qu’il avait reçues pour rester chez Mercedes jusqu’en 2026.« Mais je suis sûr que l’équipe fait de son mieux pour assurer l’avenir, car elle ne se concentre évidemment pas uniquement sur l’année prochaine, mais aussi sur l’avenir. Il y a beaucoup de discussions en cours, mais mon objectif est simplement d’essayer de faire de mon mieux, quoi qu’il arrive. »

L’Italien a également confirmé qu’aucune discussion n’était en cours avec une autre équipe et s’est dit confiant que l’équipe « avait confiance » en lui après une première moitié de saison mitigée pour sa première année.

Piastri justifie sa réticence à adopter la nouvelle suspension avant de McLaren

Oscar Piastri a expliqué pourquoi il avait choisi de ne pas suivre immédiatement son coéquipier Lando Norris en adoptant la nouvelle suspension avant introduite par McLaren lors du Grand Prix du Canada.

Présentée comme une évolution majeure, cette suspension n’a été montée que sur la monoplace de Norris, tandis que Piastri a préféré conserver la version précédente. Une décision mûrement réfléchie, alors que Norris avait lui-même souligné, plus tôt dans la saison, ses difficultés à trouver le bon ressenti avec l’avant de la voiture.

La modification apportée à Montréal semble toutefois avoir porté ses fruits pour le Britannique, qui a depuis enchaîné deux victoires consécutives, en Autriche puis à Silverstone, réduisant l’écart avec Piastri à seulement huit points au classement général.

Malgré ce succès, Norris a relativisé l’impact de cette mise à jour, estimant que l’écart entre les deux versions n’était pas aussi significatif qu’il n’y paraît. De son côté, Piastri a indiqué que cette perception faisait partie des raisons qui ont motivé sa décision de conserver l’ancienne configuration, soulignant l’importance de préserver un équilibre avec lequel il se sent en confiance.

« Je ne l’ai jamais utilisée », a déclaré Piastri aux médias. « Pour moi, ce n’est pas une amélioration, c’est juste quelque chose de différent, qui peut potentiellement améliorer certaines choses. Cela rend certaines choses un peu moins bonnes, et si cela n’avait que des avantages, je l’installerais sur la voiture sans hésiter. Mais pour moi, je n’ai pas eu de problème avec cette sensation particulière ; l’année se passe plutôt bien. Je préfère garder la voiture constante et me concentrer sur la manière de tirer le meilleur parti des réglages et des autres améliorations plutôt que de changer la suspension. »

Vidéo – Ferrari 296 GT3 Evo, la machine de guerre GT qui impressionne même Lewis Hamilton

Perfectionnée au cours de deux années de compétition avec la Ferrari 296GT3, conçue dans un souci de fiabilité et de maniabilité, avec une sensibilité aérodynamique améliorée, une plage de réglages plus large est préparée pour l’avenir sur les circuits en 2026.

Née pour gagner, conçue pour surprendre. La nouvelle Ferrari 296 GT3 qui représente le futur de Ferrari dans les compétitions Gran Turismo, celles qui permettent la relation la plus étroite avec le client et le transfert le plus consistant des innovations technologiques sur les modèles de série.

Ferrari dit avoir conçu la 296 GT3 autour des besoins des équipes, des pilotes professionnels et des gentlemen drivers, qui ont toujours été au centre de l’attention du programme Corse Clienti. Maranello a pour ce faire méticuleusement étudié chaque détail, selon les exigences du nouveau règlement GT3, pour reprendre le flambeau victorieux de la 488 GT3, afin d’écrire de nouvelles pages dans l’histoire du Cheval cabré en sport automobile. 

La machine sera surtout le ger de lance de Ferrari pour les 24 Heures du Mans, alors que le programme hypercar est déjà un franc succès avec la victoire acquise lors des trois dernières éditions, dont celle du centenaire, et celle de cette année, qui a été emportée par la structure cliente.

 

 

James Vowles réalise un rêve en pilotant la légendaire FW14B au Festival de Goodwood

Présent au Festival of Speed de Goodwood, le patron de l’écurie Williams, James Vowles, a confié avoir vécu un moment fort en prenant le volant de la mythique FW14B, qualifiant l’expérience de « rêve devenu réalité » et la monoplace de « bête ».

S’il s’est surtout illustré en tant que stratège chez Mercedes avant de prendre la direction de Williams, Vowles possède également une solide expérience de pilote amateur. Il a notamment participé à des compétitions de voitures de tourisme, ainsi qu’aux séries GT4 et GT3, et a disputé la saison 2022 de l’Asian Le Mans Series au volant d’une McLaren 720S GT3.

Déjà familier des modèles historiques de la marque britannique – il avait eu l’occasion d’essayer la FW08 championne du monde en 1982 avec Keke Rosberg – Vowles a cette fois eu l’opportunité de conduire la FW14B, victorieuse du championnat 1992 avec Nigel Mansell. Une expérience marquante pour l’actuel dirigeant de Grove, au volant de l’une des monoplaces les plus emblématiques de l’histoire de la Formule 1.

« Voilà, ma journée à Goodwood est terminée, et quelle journée incroyable ! », a-t-il déclaré. « C’était mon rêve d’enfant de piloter la FW14B à Goodwood. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Voir la 14B et la toucher était déjà un rêve d’enfant. Mais aller au-delà et avoir la possibilité de la conduire à Goodwood devant des centaines de milliers de personnes, c’est un rêve devenu réalité. »

« La 14B est une véritable voiture de course. Il n’y a pas de doute là-dessus. Elle est très légère, très agile et extrêmement puissante. Et un endroit comme Goodwood est un cadre fantastique. Ce n’est encore qu’une route assez poussiéreuse, avec des bottes de foin tout autour. Il faut donc rester prudent tout en profitant du moment. »

Il ajoute : « C’est génial. Ce que j’aime, c’est que l’équipe chargée du patrimoine a fait un travail formidable. Tout est d’origine. C’est vraiment la voiture avec laquelle Nigel a remporté le championnat en 1992. Tout est unique dans cette voiture, je peux donc vous assurer que la seule chose qui vous passe par la tête, c’est « fais attention à tout ». Mais c’est une bête, elle vous pousse à aller toujours plus vite. »

Le premier defi de Laurent Mekies est-il de prolonger Max Verstappen ?

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Jolyon Palmer a exhorté Laurent Mekies, récemment nommé à la tête de l’écurie Red Bull, à faire de la prolongation de Max Verstappen sa priorité absolue.

Le quadruple champion du monde est actuellement lié à Red Bull jusqu’à fin 2028, mais plusieurs clauses présentes dans son contrat pourraient lui permettre de quitter l’écurie dès cet été. Des discussions récentes entre le Néerlandais, son manager Raymond Vermeulen et le patron de Mercedes, Toto Wolff, ont renforcé les rumeurs d’un possible transfert.

Verstappen a marqué à lui seul la quasi-totalité des points de Red Bull cette saison, n’étant devancé que de sept unités par l’ensemble du reste de l’équipe. Son rôle est donc central dans la compétitivité de la structure de Milton Keynes, encore en reconstruction après le départ de Christian Horner.

Dans ce contexte, Palmer estime que Mekies doit agir « immédiatement » pour garantir la présence du pilote néerlandais au-delà de 2025, afin de stabiliser l’équipe et préserver ses ambitions sportives.

Au sujet des premiers défis de Mekies chez Red Bull, Palmer a déclaré dans le podcast F1 Nation : « Il y a des choses très importantes dont il doit s’occuper immédiatement, et la composition du groupe de pilotes en fait évidemment partie. Le contrat de Max Verstappen et toutes les rumeurs coïncident avec le départ de Christian de l’équipe. Je pense donc que c’est une chose sur laquelle Laurent, avec la hiérarchie de Red Bull, doit s’atteler. Peuvent-ils garder leur pilote vedette ? Parce qu’à l’heure actuelle, Max semble être le ciment qui maintient toute cette équipe soudée. Si vous retirez Max de Red Bull, ils perdent toute leur ancienne direction. »

Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

Lire aussi : GP de France : Alesi pointe le manque de soutien du gouvernement

La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.

Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

Lire aussi : Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »

Licenciement de Christian Horner : les dessous d’une éviction surprise chez Red Bull

De nouveaux éléments viennent éclairer les circonstances du départ inattendu de Christian Horner, évincé la semaine dernière de son poste de directeur de l’écurie Red Bull après deux décennies à la tête de la structure de Milton Keynes.

Selon des informations du journal allemand ‘Bild’, Horner aurait été informé de son licenciement lors d’un entretien en personne à Londres, en présence du PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, et du conseiller sportif Helmut Marko. La réunion, organisée dans une suite d’hôtel, aurait pris Horner de court, bien que la décision aurait été mûrie dès la fin juin, à l’issue du Grand Prix d’Autriche.

Le changement de direction aurait été validé lors d’une réunion stratégique entre Mintzlaff et les actionnaires de Red Bull, Chalerm Yoovidhya et Mark Mateschitz, au siège de l’entreprise. Une semaine plus tard, la décision a été communiquée aux parties concernées via une conférence Zoom, marquant la fin de l’ère Horner.

Toujours d’après ‘Bild’, Horner aurait perdu le soutien de Yoovidhya, son allié de longue date, notamment à la suite du scandale médiatique qui a entaché son début de saison. L’homme d’affaires thaïlandais aurait également été contrarié par l’influence croissante exercée par Horner au sein de la structure, et son refus présumé de déléguer certaines responsabilités clés, notamment en matière de marketing, de technique et de groupe motopropulseur.

Un autre signe révélateur de l’isolement croissant de Horner aurait été l’absence remarquée de Yoovidhya et de Max Verstappen à un événement privé organisé par le Britannique, quelques jours avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dans ce contexte tendu, l’avenir de Verstappen chez Red Bull demeure incertain. Le quadruple champion du monde aurait récemment rencontré Toto Wolff, le patron de Mercedes, qui ne cache plus son intérêt pour le Néerlandais. Le contrat actuel de Verstappen inclurait des clauses de performance lui permettant de quitter Red Bull dès 2026.

Martin Brundle accuse l’entourage de Verstappen de semer la discorde chez Red Bull

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Martin Brundle a pointé du doigt l’entourage de Max Verstappen, qu’il accuse d’avoir « lancé des grenades » au sein de l’écurie Red Bull à la suite du départ soudain de Christian Horner. Après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, Horner a quitté ses fonctions de directeur et de PDG la semaine dernière, alimentant un flot de spéculations quant aux raisons de cette séparation inattendue.

Parmi les hypothèses évoquées figure celle d’un licenciement stratégique visant à retenir Verstappen, quadruple champion du monde, dans l’écurie jusqu’en 2026, au détriment d’un éventuel transfert vers Mercedes. Si aucune explication officielle n’a été donnée par Red Bull, Brundle reste prudent quant à une implication directe du clan Verstappen, tout en soulignant son rôle perturbateur.

Selon lui, certaines déclarations publiques, notamment celles de Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, ont contribué à fragiliser l’autorité de Horner. Ce dernier a, à plusieurs reprises, critiqué ouvertement la direction de l’équipe, remettant en cause la légitimité de l’ancien patron à poursuivre son mandat.

Interrogé sur le rôle éventuel du camp Verstappen dans le départ de Horner, Brundle a déclaré au podcast Sky F1 : « Je ne sais pas, mais ce qui est absolument clair, c’est que le camp Verstappen lance des grenades depuis plusieurs mois maintenant, et certaines ont explosé. Ils ont été assez implacables à cet égard. Et je pense que parfois, le père de Max, Jos, a clairement fait savoir qu’il pensait que Christian ne devrait pas diriger l’entreprise et l’équipe.»

« Je dirais donc que oui, ils ont joué un rôle clé dans le départ de Christian. Mais à moins d’être dans le bureau derrière des portes closes, on ne peut pas en être certain. Cependant, il y a certaines choses que je sais, et certaines choses que j’ai vues et entendues qui me font penser qu’ils ont été très impliqués dans cette décision. »

Ferrari mise sur un meilleur équilibre pour la SF-25 après des progrès encourageants

Ferrari a identifié l’équilibre de sa SF-25 comme priorité pour les prochaines évolutions techniques, après un Grand Prix d’Autriche encourageant marqué par des performances en nette amélioration. Sur le Red Bull Ring, la Scuderia a introduit des mises à jour significatives, notamment sur le plancher et le diffuseur, qui ont permis à Charles Leclerc et Carlos Sainz de décrocher respectivement les troisième et quatrième places, signant ainsi le meilleur résultat collectif de l’équipe cette saison.

Malgré cette progression, Leclerc a coupé la ligne d’arrivée à près de 20 secondes du duo McLaren, mené par Lando Norris, illustrant le chemin restant à parcourir pour rivaliser sur la durée d’une course.

Du côté de l’équipe, le directeur adjoint Jérôme D’Ambrosio a souligné que la priorité désormais portait sur l’amélioration de la constance de l’équilibre aérodynamique de la monoplace. Ce domaine, également mentionné par Lewis Hamilton dans sa quête d’un premier podium avec sa nouvelle équipe, sera au cœur du prochain paquet de mises à jour attendu dans les semaines à venir. Ferrari espère ainsi continuer à combler l’écart avec les équipes de tête.

« Il s’agit évidemment de la corrélation avec la soufflerie, et il y a différentes couches à prendre en compte », a déclaré M. D’Ambrosio aux médias. « Vous avez la CFD [dynamique des fluides computationnelle], puis vous essayez de transposer cela dans la soufflerie et vous passez par différentes étapes de validation et de corrélation, puis, bien sûr, la dernière étape consiste à mettre tout cela en pratique sur la piste. Vous obtenez vos chiffres dans la soufflerie, puis vous mettez [la voiture] sur la piste et vous espérez voir ce que vous attendiez, et c’est ce qui s’est passé pour nous [en Autriche], donc c’est une bonne chose. Nous essayons vraiment d’améliorer l’équilibre de la voiture pour aider les pilotes, et cela a un impact sur les performances, mais il est parfois difficile de prédire le gain de performance que cela apportera sur la piste. Certains aspects de l’équilibre de la voiture dépendent également des préférences du pilote, de son confort, de son style de conduite, etc. Tous ces éléments sont pris en compte pour améliorer la voiture, mais dans l’ensemble, on ne tient pas compte d’un pilote en particulier. On essaie simplement d’améliorer l’équilibre de la voiture, et il y a un objectif qui permettra d’améliorer les performances de l’équipe. Au final, nous avons des mesures objectives et des objectifs objectifs pour améliorer les performances de la voiture. »

La Red Bull de Sebastian Vettel termine dans une botte de paille au FoS 2025

La Red Bull RB8, voiture championne du monde en 2012, a été impliquée dans un drôle d’accident lors du Goodwood Festival of Speed 2025. Aux commandes de la monoplace se trouvait Sebastian Job, pilote e-sport officiel de Red Bull, remplaçant exceptionnel de Sebastian Vettel, sacré au volant de cette F1.

Alors qu’il s’apprêtait à s’élancer sur la célèbre montée de Goodwood, Job a perdu le contrôle de la monoplace, incapable de tourner à droite. La RB8 a alors percuté des bottes de foin, provoquant des dégâts mineurs à l’avant de la voiture. L’accident s’est produit à faible vitesse, et aucun blessé n’est à déplorer.

L’incident s’est déroulé dans le cadre d’une édition anniversaire du Festival célébrant les 75 ans du championnat du monde de Formule 1. Plusieurs légendes de la discipline étaient présentes, dont Nigel Mansell, Sir Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi, Mario Andretti et Jacques Villeneuve. Des pilotes actuels comme Esteban Ocon et Ollie Bearman ont également pris part à l’événement, marquant le lien entre les générations au cœur de ce rendez-vous incontournable du sport automobile.

F1 2026 – Cadillac a « 67 % de son équipe en place » avant ses débuts en F1 en 2026

L’écurie américaine vise à employer environ 600 personnes d’ici le Grand Prix d’Australie en mars 2026.

Graeme Lowdon, directeur de l’écurie Cadillac Formula One, a révélé qu’environ 67 % du personnel nécessaire était déjà en place avant les débuts de l’équipe la saison prochaine.

Bien que l’entrée en lice, soutenue par General Motors (GM) et TWG Global, n’ait été officiellement approuvée qu’en mars dernier, des progrès significatifs ont déjà été réalisés dans la mise en place des fondations de l’équipe. Cadillac a notamment pris livraison en janvier de son premier étage conforme aux spécifications 2026.

« Nous en sommes à 109 jours dans ce processus, il nous reste environ 250 jours avant la première course [à Melbourne], nous avons donc déjà parcouru environ un tiers du chemin », a déclaré M. Lowdon. « Et pourtant, nous avons déjà recruté environ 67 % des membres de l’équipe. »

Cadillac vise à employer environ 600 personnes d’ici le début des courses en Australie, début mars. Avec environ deux tiers de cet objectif déjà atteint, l’écurie américaine ne devrait pas être la plus petite de la grille.

Le recrutement de personnel expérimenté a entraîné le départ de membres des équipes existantes, ce qui pourrait irriter davantage les autres écuries de Formule 1, d’autant plus qu’elles avaient précédemment tenté de bloquer l’entrée de Cadillac.

« Nous voulons des gens qui veulent travailler ici », a déclaré Lowdon. « Mais je ne vois aucun inconvénient à ce que la Formule 1 offre davantage. Ce sont des emplois très bien rémunérés, tant ici qu’aux États-Unis, donc pour moi, il n’y a aucun inconvénient. Nous perdrons également des collaborateurs au profit d’autres équipes, car toutes les équipes sont différentes. Certaines personnes n’apprécient peut-être pas ce que nous offrons, mais pour l’instant, nous trouvons beaucoup de gens qui apprécient. »

 

Jeremy Clarkson apporte son soutien à Christian Horner après son éviction de Red Bull

Le présentateur britannique Jeremy Clarkson a révélé avoir adressé un message de soutien à Christian Horner, récemment évincé de son poste de directeur d’équipe et PDG de Red Bull Racing. Cette prise de parole intervient quelques jours après l’annonce du départ de Horner, mettant un terme à deux décennies à la tête de l’écurie basée à Milton Keynes.

Dans une chronique publiée par « The Sun », Clarkson, figure emblématique de la télévision automobile, a expliqué avoir ressenti une certaine solidarité avec Horner, lui-même ayant vécu un épisode professionnel similaire. En 2015, le contrat de Clarkson avec la BBC n’avait pas été renouvelé après une altercation avec un producteur sur le tournage de « Top Gear », émission qu’il coanimait depuis des années.

Malgré cette rupture brutale, Clarkson a rebondi avec succès en lançant « The Grand Tour » sur Amazon Prime, aux côtés de Richard Hammond et James May. Fort de cette expérience, il a confié avoir écrit à Horner pour l’encourager à ne pas considérer son départ comme une fin de carrière, mais plutôt comme le début d’un nouveau chapitre.

« Je lui ai envoyé un SMS après l’annonce de son licenciement, lui faisant remarquer que j’avais été dans la même situation que lui par le passé », a-t-il écrit. « Je lui ai expliqué que lorsque vous vous réveillez le lendemain matin, il est facile de penser : ‘Bon, c’est fini’. Mais dans mon cas, ce n’était pas le cas. Je n’avais pas marché sur un serpent. J’avais marché sur une échelle. Et je parie qu’il en va de même pour lui. »

Clarkson avait passé du temps avec Horner quelques jours avant l’annonce choc, après avoir assisté au Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone le week-end dernier.

« J’ai passé un peu de temps avec Christian lors du Grand Prix [britannique] dimanche. Et il était évident qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver », a-t-il admis.

« Les parieurs avisés disent qu’il ira chez Alpine, mais l’année prochaine, ils auront des moteurs Mercedes, ce qui signifie que Christian devra travailler avec le patron des Flèches d’argent, Toto Wolff. Comme ces deux-là ne s’entendent vraiment pas, je ne vois pas cela arriver. »

Haas offrira ses premiers tours en F1 au champion de Super Formula sur le circuit Toyota de Fuji

L’écurie Haas F1 a officialisé la tenue d’un test TPC (Testing of Previous Cars) sur le circuit japonais de Fuji Speedway, les 6 et 7 août prochains. Ce roulage de deux jours, organisé sur l’ancien modèle VF-23, marquera notamment les débuts en Formule 1 de Sho Tsuboi, pilote Toyota et champion en titre de Super Formula.

Âgé de 30 ans, Tsuboi dispose d’un solide palmarès dans le sport automobile japonais, avec un titre en Super Formula et trois couronnes en catégorie GT500 du championnat Super GT. Il pilotera la monoplace américaine lors de la seconde journée d’essais.

La première journée sera confiée à Ryo Hirakawa, également pilote Toyota et réserviste chez Haas, qui retrouvera le volant de la VF-23 devant le public, la séance étant ouverte aux spectateurs. Le test reflète les liens techniques et sportifs entre Haas et Toyota, propriétaire du Fuji Speedway.

Ce circuit emblématique, dernier hôte du Grand Prix du Japon en 2008, servira donc de théâtre à une opération conjointe mettant en lumière les talents issus du championnat nippon, dans le cadre de la stratégie d’évaluation de Haas en vue de l’avenir.

« Je suis naturellement très enthousiaste à l’idée de pouvoir profiter de deux jours d’essais au Fuji Speedway au Japon lors de notre première saison avec le programme TPC de l’équipe », a déclaré Ayao Komatsu, directeur de l’équipe Haas. « Le fait de faire rouler notre voiture sur le circuit de Toyota, où nous avons annoncé notre partenariat avec TOYOTA GAZOO Racing en octobre dernier, revêt une signification particulière. Le fait que Sho Tsuboi puisse faire ses débuts au volant d’une Formule 1 est tout aussi satisfaisant compte tenu de son palmarès de multiple champion. Nous connaissons déjà bien les talents de Ryō et nous sommes impatients de bénéficier de ses commentaires sur notre programme. Le fait que nous roulions avec la VF-23 et que les essais soient ouverts aux fans est également une excellente chose. Nous connaissons la passion des fans japonais pour la Formule 1, et c’est fantastique de pouvoir rouler une deuxième fois dans ce pays cette année, après le Grand Prix du Japon en avril. »