Les chefs d’équipe inquiets de l’arrivée de nouvelles écuries en F1

Avec la probable arrivée d’Andretti en 2024 en tant que 11ème équipe du plateau, ainsi que l’intérêt du groupe Volkswagen à travers ses marques Audi et Porsche qui souhaitent rejoindre la Formule 1 à partir de 2026, la F1 pourrait se retrouver d’ici quelques années avec une grille composée de plus de dix écuries.

Bien que l’engouement du public est au rendez-vous depuis quelques années, notamment avec le marché américain de plus en plus friand de Formule 1, certains directeurs d’équipe ne voient pas forcément d’un bon œil l’arrivée de nouvelles écuries, notamment parce qu’il faudra partager avec plus de monde les revenus. Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, s’inquiète donc du modèle économique actuel qui risque d’être bousculé : « Eh bien, évidemment, vous savez naturellement que pour les signataires actuels de l’accord Concorde, il est tout à fait logique de dire que les dix équipes ou les dix franchises ont une valeur intrinsèque et que vous la diluez en augmentant le nombre d’équipes ».

« Vous savez, théoriquement, ce devrait être un problème à résoudre pour Liberty Media s’ils veulent que de nouvelles équipes arrivent. Et si l’on augmente le nombre d’équipes au-delà de dix, sur le plan fiscal, la question se posera toujours de savoir comment cela affectera la distribution des revenus. Donc, l’argent sera finalement un facteur important. »

« En fin de compte, je pense que c’est une question qui concerne le promoteur, car s’il veut plus d’équipes, il devra évidemment diminuer sa part de revenus, car il serait injuste d’attendre des autres équipes qu’elles paient indirectement pour les nouveaux arrivants. Il y aura donc toujours un conflit. »

Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Roméo vient compléter les propos de Christian Horner. Le Français n’est en effet pas opposé à la venue d’une équipe à condition qu’il s’agisse d’un projet durable : « Si nous avons une nouvelle équipe qui arrive, avec une méga valeur ajoutée pour le championnat, cela pourrait avoir du sens. Mais comme Christian l’a déjà dit, nous n’avons pas besoin d’accueillir une nouvelle équipe, pour mettre en danger deux ou trois équipes sur la grille. Je pense que par l’accord Concorde, nous touchons ces points, et à terme, ce sera à la FOM de décider ce qu’ils veulent faire. Je pense que nous avons assez de possibilités pour trouver un partenariat avec une équipe existante sur la grille, plutôt que d’en accueillir une autre. » a déclaré Vasseur.

Enfin, Guenther Steiner, le directeur de l’équipe Haas, est lui aussi sur la même longueur d’onde que ses homologues, l’Italien s’appuyant sur sa propre expérience avec une écurie Haas qui est apparue en 2016 après la liquidation judiciaire de Manor Marussia F1 Team.

« Je pense que Christian et Fred l’ont très bien expliqué. Et juste pour compléter sur ce point, en tant qu’entreprise, je pense que, tout d’abord, nous avons actuellement dix équipes stables, ce qui pendant longtemps n’était pas possible en F1, ou ne se produisait pas en F1. Maintenant, depuis cinq ans, tout est assez stable. C’est très bien. » a déclaré Steiner.

« Et pourquoi l’équipe numéro 10 dirait-elle « nous diluons notre valeur pour amener quelqu’un de nouveau », en quoi ça nous rapporterait quelque chose ? Vous savez, nous sommes ici depuis longtemps. Donc, comme ils l’ont dit, si la FOM veut distribuer plus d’argent ou quelque chose comme ça, c’est une autre discussion… mais juste pour avoir plus d’équipes, plus ne signifie pas être meilleur. Je suis donc tout à fait d’accord avec ce que Fred et Christian ont dit. »

Pour rappel les accords Concorde, créés en 1981 et régulièrement revus, sont un ensemble de contrats et règlements définissant la structure économique, administrative, commerciale et réglementaire convenus entre la FIA, la F1 et les écuries.

Charles Leclerc tape le rail avec la Ferrari de Lauda à Monaco

Le Monégasque Charles Leclerc a connu une petite mésaventure ce dimanche au Grand Prix de Monaco Historique en allant percuter le rail à la Rascasse au volant d’une Ferrari 312 B3 de la saison 1974 pilotée par Niki Lauda (voir vidéo au bas de l’article).

Le pilote Ferrari a participé à un run de démonstration ce dimanche dans les rues de la Principauté où se déroule depuis vendredi le Grand Prix Historique de Monaco, mais malheureusement, sa démonstration a coupé court puisqu’il a perdu les freins au virage de la Rascasse et est allé percuter le rail en marche arrière. Fort heureusement, le pilote Ferrari va bien, ce qui n’est pas le cas de la Ferrari 312 B3 ex-Lauda dont l’arrière a été endommagé dans le choc.

Peu après, Charles Leclerc a rapidement réagi sur les réseaux sociaux en ironisant la situation et rappelant la malchance qui le touche à chaque fois qu’il roule sur ses terres au volant d’une Formule 1 : « Quand tu pensais avoir déjà eu toute la malchance du monde à Monaco et que tu perds les freins dans la rascasse avec l’une des Ferrari de Formule 1 les plus emblématiques de l’histoire. » a t-il écrit sur son compte Twitter.

Pour rappel, à Monaco Charles Leclerc n’a jamais vu l’arrivée de l’épreuve lors de ses trois participations en Formule 1, puisqu’en 2018 avec Sauber et 2019 avec Ferrari le Monégasque a dû abandonner, tandis que l’an dernier avec Ferrari, l’actuel leader du championnat du monde de F1 n’a pas pu prendre le départ de la course le dimanche en raison d’un problème mécanique consécutif à un crash survenu la veille en qualifications.

https://twitter.com/i/status/1525803135666638848

McLaren reprend l’équipe Mercedes en Formule E à partir de la saison 9

McLaren Racing ouvrira la prochaine phase de son parcours dans le sport automobile électrique en débutant dans le championnat de Formule E 2022/23 à partir de la saison 9 qui marquera le début de la Génération 3 de monoplaces 100% électriques.

La décision d’entrer en Formule E fait suite à la signature par McLaren Racing d’une option en janvier 2021 pour participer à la saison neuf et à une période d’évaluation, au cours de laquelle l’équipe est entrée dans la série tout-terrain tout électrique Extreme E. Le passage à la Formule E reflète non seulement l’engagement de McLaren envers le sport automobile électrique, mais également l’objectif d’accélérer le parcours de développement durable de McLaren Racing et d’atteindre un nouveau public mondial plus diversifié.

L’équipe de Formule E McLaren sera formée par l’acquisition de l’équipe de Formule E Mercedes-EQ, qui quittera la catégorie plus tard cette année et qui verra l’équipe championne en titre faire partie de la famille McLaren Racing. Ian James continuera à diriger l’équipe, permettant une transition en douceur vers McLaren après la fin de la saison en cours.

« McLaren Racing cherche toujours à rivaliser avec les meilleurs et à la pointe de la technologie, offrant à nos fans, partenaires et personnes de nouvelles façons d’être excités, divertis et inspirés. La Formule E, comme toutes nos séries de courses, remplit tous ces critères.«  a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Comme pour toutes les formes de sport auxquelles nous participons, la Formule E a la course au centre, mais sera stratégiquement, commercialement et techniquement complémentaire à McLaren Racing dans son ensemble. Il est également satisfaisant d’accueillir l’équipe de Formule E leader de sa catégorie que Mercedes a construite, qui deviendra une partie à part entière de la famille McLaren Racing. Bien qu’elle soit gérée séparément par nos équipes de F1 et d’IndyCar, la Formule E complète et développe notre programme de course de véhicules électriques aux côtés d’Extreme E. »

« Je crois fermement que la Formule E donnera à McLaren Racing un avantage concurrentiel grâce à une meilleure compréhension des courses de véhicules électriques, tout en offrant un point de différence à nos fans, partenaires et personnes, et en continuant à nous conduire sur la voie de la durabilité. »

De plus amples détails sur le programme McLaren Formula E Team, y compris sa composition de pilotes, son fournisseur de groupes motopropulseurs et ses partenaires commerciaux, seront annoncés en temps voulu.

Red Bull va faire la chasse aux kilos sur sa F1

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a admis que la RB18 de Max Verstappen et Sergio Perez a besoin d’une petite cure d’amincissement pour trouver encore un peu plus de performance face à Ferrari.

Depuis le début de la saison 2022, toutes les équipes de la grille – hormis peut-être Alfa Romeo – sont concernées par un surpoids de leurs monoplaces, ce qui a évidemment un impact significatif sur les performances de ces dernières. A l’avant de la grille, la bataille entre Ferrari et Red Bull se joue à quelques petits détails et c’est donc en toute logique que l’économie de poids sur la RB18 est devenue désormais une priorité pour les ingénieurs de Milton Keynes.

« Vous avez vu à Imola à quelle vitesse les choses peuvent bouger et je pense que nous avons des courses intéressantes à venir. La voiture marche bien. Nous avons des développements à venir, espérons-le, plus tard cet été, qui aideront également. Nous devons gagner un peu de poids. » reconnait Christian Horner.

« Nous pouvons toujours nous améliorer partout. Nous devons améliorer les virages lents, et nous devons perdre quelques kilos sur la voiture, la dégradation des pneus est le résultat du surpoids, donc ce sont tous ces petits gains supplémentaires que vous recherchez toujours. »

En ce qui concerne le calendrier des mises à jour sur la RB18, Horner a admis que le plafond budgétaire mis en place cette saison et l’inflation actuelle due à l’invasion de l’Ukraine par la Russie font que la guerre du développement est devenue « brutale » cette saison.

« Avec un plafond budgétaire cette année, il est difficile d’apporter un développement continu. Vous devez donc choisir quand vous voulez introduire vos composants, car surtout avec l’inflation telle qu’elle est, c’est brutal. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, Red Bull occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec six points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Doohan et Piastri en piste au Qatar pour Alpine F1

Jack Doohan va goûter pour la première fois au pilotage d’une Formule 1 ce week-end – le dimanche 15 mai – à Doha, au qatar. Il prendra pour l’occasion le volant de la A521 de 2021 de l’équipe Alpine, alors que l’Australien Oscar Piastri a déjà roulé à Losail cette semaine.

Jack Doohan rejoint le pilote de réserve d’Alpine, Oscar Piastri, pour les trois jours d’essais au programme de la semaine sur le circuit international de Losail. Oscar PIastri, qui a pu prendre le volant de la monoplace vue en compétition en 2021 mercredi 11 et jeudi 12 mai dans la capitale qatarie, avait lui découvert l’A521 à Austin (Etats-Unis), en avril. Âgé de 19 ans, Jack Doohan a rejoint l’Alpine Academy en janvier, et connaît depuis des hauts et des bas pour sa première saison dans le championnat de Formule 2 de la FIA.

Parti depuis la pole position pour ses débuts à Bahreïn, il s’est à nouveau invité sur la première ligne en Arabie saoudite, avant de s’offrir une troisième place sur la grille à Imola. Jack Doohan a maintenant pour objectif de transformer en points ce rythme prometteur qui est le sien dès la reprise de la campagne de Formule 2, à Barcelone, la semaine prochaine.

Le week-end dernier, à Miami, Oscar Piastri a pour sa part accompli sa mission de réserviste, rôle qu’il jouera à nouveau auprès de l’équipe F1 lors des événements à venir, à Barcelone puis Monaco. Après quoi le natif de Melbourne se rendra à Spielberg, en Autriche, pour la troisième session de roulage au menu de son intensif programme d’essais.

« Ces deux jours d’essais au Qatar, durant lesquels j’ai continué à me familiariser avec la Formule 1 A521, ont été prolifiques. » a déclaré Piastri.

« Il a fait très chaud, mais c’est une bonne chose pour la préparation physique. Le circuit n’ayant pas été utilisé depuis longtemps, il y avait différents niveaux d’adhérence, et nous avons dû composer avec la poussière et le vent. Ce fut par moments un défi, mais il était aussi important pour moi d’apprendre à piloter l’auto dans différentes conditions. J’ai hâte de rejoindre à nouveau l’équipe de F1 à Barcelone et à Monaco avant ma prochaine journée d’essais privés en juin. »

Doohan, qui prendra le volant d’une Formule 1 pour la première fois ce week-end, est pour sa part très impatient de faire ses premiers tours de roues avec l’A521 : « Je suis très enthousiaste à l’idée de piloter une Formule 1 pour la première fois. C’est quelque chose pour lequel je travaille depuis mes débuts en karting, et je suis conscient qu’il s’agit d’un moment privilégié qu’il me faudra savourer. » a déclaré Doohan.

« Je suis très reconnaissant envers Alpine de m’offrir cette opportunité et j’ai hâte de donner le meilleur de moi-même durant cette journée d’essais. J’ai eu la chance de pouvoir observer depuis les coulisses certaines séances d’essais privés et je me suis beaucoup préparé dans le simulateur, à Enstone. Je me sens donc prêt à relever ce défi. Je vais m’appuyer sur tout cela le jour J, tout en prenant du plaisir et en espérant apprendre le plus possible aux côtés de l’équipe. »

Avec le Grand Prix de Miami, la F1 tient son « Super Bowl »

Le manager sportif de la F1, le Britannique Ross Brawn, estime que la Formule 1 est en passe de remporter son pari qui était de faire de la catégorie reine du sport automobile un « Super Bowl » version Formule 1 aux Etats-Unis.

Après le tout premier Grand Prix de Miami disputé le week-end dernier en Floride et remporté par Max Verstappen, la Formule 1 dresse un premier bilan très positif de cet événement qui était très attendu outre atlantique. Les stars se sont données rendez-vous à Miami le week-end dernier pour assister à cette première épreuve sur le tracé du Hard Rock Stadium et les fans étaient également au rendez-vous avec des tribunes pleines à craquer et des audiences TV battant des records.

Pour Ross Brawn, le Grand Prix de Miami a été clairement un succès pour la Formule 1, le Britannique estimant que la catégorie reine se rapproche désormais d’événement tel que le Super Bowl, du moins en Amérique : « Nous avons toujours eu cette ambition d’imiter le Super Bowl, en particulier en Amérique, et je pense que nous nous rapprochons maintenant. » a déclaré Ross Brawn à SpeedCity Broadcasting après le Grand Prix de Miami.

« Bien sûr, notre événement se déroule sur plusieurs jours, mais c’est fabuleux. il est clair que ce n’est pas une approche qui fonctionnera dans tous les pays, sur toutes les pistes et dans tous les environnements, mais c’est un excellent modèle pour ce type d’événement et juste pour voir les gens s’amuser autant. Ils ont une course à regarder et toutes les autres activités sont tout simplement sensationnelles. »

Ross Brawn estime que la Formule 1 est désormais capable de s’adapter à chaque marché, notamment parce que la catégorie reine du sport automobile s’est impliquée dans plusieurs domaines pour faire en sorte d’avoir un sport plus spectaculaire et attrayant : « Il n’ s’agissait pas seulement d’exploiter le modèle commercial. Si vous prenez l’exemple des voitures, les voitures avec lesquelles nous courons maintenant sont des voitures dont nous avons beaucoup contribué à la conception parce que nous voulons avoir des voitures de course – l’indice est dans le nom ! Maintenant, ce sont des voitures de course, car les anciennes voitures ne pouvaient pas s’affronter parce que l’aérodynamisme était si extrême qu’il était impossible d’avoir une bonne course. »

« Nous sommes aussi impliqués dans tous les aspects. Nous sommes impliqués dans la conception de la piste, nous sommes impliqués dans la conception de la voiture, nous sommes impliqués dans le format de course – nous avons introduit le format Sprint qui était une nouvelle initiative – donc nous sommes beaucoup plus impliqués dans tout l’événement et en veillant à ce que l’événement plaise aux fans et à tous les promoteurs et à tous nos partenaires. »

Après le Grand Prix de Miami disputé le 8 mai, la F1 reviendra aux Etats-Unis en octobre pour une course disputée sur le circuit d’Austin au Texas dans une ambiance un peu plus « classique », tandis que la catégorie reine débarquera à partir de 2023 à Las Vegas pour une troisième course sur le sol américain.

Colton Herta impatient de participer à son test en F1 avec McLaren

L’Américain Colton Herta a indiqué qu’il était impatient de prendre le volant d’une Formule 1 de l’équipe McLaren plus tard cette année dans le cadre de tests privés avec une monoplace d’ancienne génération.

Colton Herta est devenu le plus jeune vainqueur de l’histoire de l’IndyCar en 2019 lorsqu’il a remporté la victoire sur le Circuit des Amériques à Austin. Depuis lors, l’Américain de 21 ans a remporté six victoires et sept pole positions dans le championnat américain. Cette année, Herta effectuera des essais pour l’équipe McLaren F1 dans le cadre de son programme d’essais des jeunes pilotes sur la MCL35M de la saison 2021. Bien qu’aucune date n’a encore été révélée par l’équipe britannique, Herta se dit très impatient de participer à ce test et confirme qu’il se rendra à Woking en juin.

« Je pourrais probablement vous dire la date mais je risque d’avoir des ennuis, donc je ne vais pas le faire. Mais ce sera plus tard cette année. Je peux vous dire que je vais en juin à Woking [l’usine de McLaren au Royaume-Uni] pour un ajustement de baquet, puis quelques trucs dans le simulateur. » a révélé Herta dans le podcast F1 Nation.

« J’ai juste hâte d’y être, la dernière fois que j’y était c’était en 2019…je pense avoir fait une journée dans le simulateur. Je n’ai pas vraiment pu voir l’usine, donc j’espère pouvoir faire une belle visite [cette fois-ci]. Je sais qu’ils sont très discrets sur tout, alors j’espère que je pourrais voir tous les détails, mais oui, ce sera la première étape, puis évidemment, les tests plus tard dans l’année, ce qui va être fantastique, j’ai vraiment hâte d’y être. »

« Vous savez, je veux être en F1 à un moment donné de ma carrière, et évidemment le temps est essentiel pour cela, donc ce sera très important de faire du bon travail dans les tests et, espérons-le, d’ouvrir des portes. J’espère que si cela ne mène à rien avec McLaren, cela fera parler un peu les gens. Peut-être que cela ouvrira une porte si je peux aller assez vite dans la voiture. »

Alpine F1 a du mal à accepter la pénalité d’Alonso à Miami

Les dirigeants de l’équipe Alpine F1 vont très certainement avoir une conversation avec la FIA le week-end prochain au Grand Prix d’Espagne – sixième manche du championnat du monde 2022 – après un Grand Prix de Miami durant lequel Fernando Alonso a écopé d’une pénalité jugée « décevante » pour avoir coupé un virage en course et gagné un avantage.

Dimanche dernier au Grand Prix de Miami, le pilote Alpine Fernando Alonso a écopé d’une première pénalité de cinq secondes pour avoir percuté involontairement l’AlphaTauri de Pierre Gasly en course, ce qui a fait perdre une position au double champion du monde qui avait initialement franchi la ligne d’arrivée à la huitième place. Quelques heures après l’arrivée de l’épreuve, les commissaires ont infligé une deuxième pénalité de cinq secondes à l’Espagnol pour avoir franchi les limites de la piste en course et gagné un avantage.

Cette seconde pénalité a fait sortir Fernando Alonso du top dix, ce qui veut dire que le pilote Alpine n’a marqué aucun point au Grand Prix de Miami et sera finalement classé onzième. Si la première pénalité (infligée suite au contact avec l’AlphaTauri de Gasly) n’est pas contestée par l’équipe Alpine, la deuxième en revanche est jugée décevante par Laurent Rossi, qui estime que Alpine n’a pas eu l’opportunité de se défendre à Miami et d’apporter les preuves que Fernando Alonso a bien levé le pied pour rendre le temps gagné après avoir franchi les limites de la piste.

« Le week-end du Grand Prix de Miami n’a pas déçu et c’était formidable de vivre un nouvel événement avec une atmosphère aussi vibrante. C’était tout aussi agréable d’organiser une course à la hauteur de l’anticipation et, du point de vue de l’équipe, c’était satisfaisant de voir nos deux voitures franchir la ligne d’arrivée dans le top dix après une qualification compromise pour diverses raisons. » a déclaré Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

« Ces scénarios ont finalement façonné notre week-end : Esteban a malheureusement raté les qualifications [en raison d’un crash en EL3], bien qu’avec des mesures de sécurité suffisantes en place, il est probable que la voiture aurait été bonne [pour participer aux qualifications], tandis que Fernando a eu du trafic dans un tour rapide. »

« De plus, une pénalité d’après-course décevante pour Fernando pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage signifie que nos six points au drapeau à damier se sont transformés en quatre points et cela nous a coûté un doublé bien mérité. Celle-ci [la deuxième pénalité] est certainement difficile à accepter puisque Fernando a rendu le temps pendant le tour et nous n’avons pas été en mesure de présenter les preuves pour clarifier la situation particulière avant que la pénalité ne soit infligée. »

« Avec l’opportunité de s’expliquer, nous étions très confiants que Fernando aurait conservé sa neuvième place. Nous y retournerons le week-end prochain en Espagne où nous sommes déterminés à reconstituer un week-end de course beaucoup plus lisse et plus équitable et à démontrer le véritable potentiel de notre package. » conclut Laurent Rossi.

Après le Grand Prix de Miami, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points de retard sur Alfa Romeo.

Écologie et F1 : Sebastian Vettel sait qu’il n’est pas « un saint »

Le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, a déclaré jeudi que le changement climatique l’avait amené à remettre en question son travail de pilote parcourant le monde pour participer à des courses de voitures.

S’exprimant ce jeudi soir dans un talk show de la BBC, Question Time, une émission télévisée mêlant politiciens et célébrités, on a demandé à Sebastian Vettel si sa position sur l’environnement ne faisait pas de lui un hypocrite étant donné qu’il faisait partie d’un sport polluant : « C’est vrai, c’est vrai, vous avez raison. Il y a des questions que je me pose tous les jours, je ne suis pas un saint. » a répondu le pilote Aston Martin.

« Certaines choses sont sous mon contrôle et certaines choses ne le sont pas. C’est ma passion de conduire une voiture, j’adore ça et chaque fois que je monte dans la voiture, j’adore ça. Quand je sors de la voiture, bien sûr, je pense aussi ‘est-ce quelque chose que nous devrions faire, parcourir le monde, gaspiller des ressources ?' »

« Il y a des choses que je fais parce que je sens que je peux mieux les faire. Dois-je prendre l’avion à chaque fois ? Non, pas quand je peux prendre la voiture. » a ajouté le pilote Aston Martin.

Durant cette émission, Vettel a également donné ses opinions sur le Brexit, la guerre en Ukraine, si la Finlande devrait rejoindre l’OTAN, la dépendance énergétique et l’implication du Premier ministre britannique Boris Johnson dans le scandale du « partygate » en pleine pandémie de COVID-19.

C’est le Grand Prix F1 Historique de Monaco ce week-end !

A partir de ce vendredi 13 mai débute le Grand Prix F1 Historique de Monaco, une épreuve qui regroupe près de 200 voitures réparties en huit séries, qui vont s’affronter lors de véritables courses dans le cadre du circuit mythique de Monaco.

Cette 13e édition du Grand Prix Historique de Monaco marque avant tout l’entrée en lice d’un plateau de Formule 1 plus moderne (Série G), avec des monoplaces qui entre 1981 et 1985 ont notamment marqué la fin de l’iconique moteur Cosworth DFV V8 né en 1967. L’histoire retiendra que Michele Alboreto, sur la Tyrrell 011, a remporté en 1982 et 1983 les deux derniers Grand Prix avec le robuste moteur anglais,  pourtant concurrencé puis ensuite débordé par le moteur turbo introduit par Renault en 1977. C’est également à cette époque que Alain Prost remporte les deux premières de ses 4 victoires à Monaco, et le premier de ses 4 titres mondiaux. C’est aussi la période qui marque l’éclosion en Formule 1 et dans les rues de la Principauté d’Ayrton Senna, impérial sous la pluie, avec sa Toleman en 1984.

Cette édition 2022 sera aussi et surtout l’occasion de célébrer indirectement deux anniversaires : Les 40 ans de la disparition de Colin Chapman, le concepteur des Lotus et les 70 ans du Grand Prix Automobile de Monaco disputé hors-championnat, réservé aux voitures de la catégorie « sport » et non aux monoplaces. En ce sens, c’est un plateau d’une rareté exceptionnelle qui attend le public ce week-end à Monaco avec huit grilles de départ toutes aussi différentes les unes que les autres.

Diffusion TV

Si vous ne pouvez pas vous déplacer à Monaco ce week-end (c’est bien dommage), vous pourrez suivre les qualifications et les différentes courses en direct sur la chaine YouTube de l’Automobile Club de Monaco. La première diffusion débutera ce samedi 14 mai à 08h00 avec les qualifications (lien ci-dessous), mais je vous invite à vous rendre directement sur la chaîne YouTube de l’ACM pour choisir la session qui vous intéresse.

Max Verstappen s’inquiète d’une fiabilité trop « aléatoire » sur sa F1 cette saison

Bien qu’il reconnait volontiers que sa monoplace est compétitive, le champion du monde de F1 2021, Max Verstappen, commence tout de même à s’inquiéter des problèmes de fiabilité qui touchent l’équipe de Milton Keynes depuis le début de l’année.

Depuis le début de la saison 2022, le manque de fiabilité chez Red Bull a déjà coûté deux abandons à Max Verstappen, tandis que son coéquipier Sergio Perez a lui aussi subi un abandon au Grand Prix de Bahreïn et perdu un potentiel podium dimanche dernier à Miami en raison d’une perte de puissance en course. A Miami justement, Max Verstappen a eu des problèmes sur sa RB18 lors de la deuxième séance d’essais libres le vendredi, ce qui a obligé son équipe à procéder au changement de la boîte de vitesses sur sa monoplace, tandis qu’un souci d’ordre hydraulique a aussi touché sa F1 une fois le Néerlandais en piste.

Au final, Verstappen n’a pas pu boucler le moindre tour chronométré le vendredi après-midi à Miami sur un circuit qu’il venait à peine de découvrir, ce qui ne l’aura pas empêché pas de remporter la victoire le dimanche devant le pilote Ferrari Charles Leclerc. Après l’arrivée de l’épreuve, le pilote Red Bull a insisté sur le fait que la fiabilité « aléatoire » pourrait devenir un gros problème en pleine bataille pour le championnat.

« J’ai eu beaucoup de problèmes le vendredi [lors des EL2], ce qui compromet votre week-end et surtout [les qualifications]. Bien-sûr, en course tout s’est bien passé, mais cela aurait pu être l’inverse. » a déclaré Max Verstappen après le Grand Prix de Miami.

« Je pense que nous devons vraiment nous organiser de façon à avoir un week-end positif, sans problème. Ce fut le cas à Imola [où il a également gagné], mais c’est un peu trop aléatoire. Nous devons juste nous assurer d’être plus fiables et plus au fait des choses. Après, la voiture est rapide, j’en suis content, donc être fiable mais lent n’est probablement pas une bonne chose non plus. »

Après le Grand Prix de Miami, Max Verstappen occupe la deuxième place au championnat des pilotes avec 19 points de retard sur Charles Leclerc, tandis que Red Bull est deuxième au championnat constructeurs avec six points de retard sur Ferrari.

Décrocher sa première victoire en F1 en Espagne serait « unique » pour Sainz

Carlos Sainz se prend à rêver d’une première victoire en Formule 1 cette année avec Ferrari sur ses terres devant son public pour le Grand Prix d’Espagne (du 20 au 22 mai).

Le pilote espagnol assure que personne ne veut plus que lui gagner le Grand Prix d’Espagne cette saison, maintenant qu’il est au volant d’une monoplace capable de se battre pour des victoires lors de chaque week-end, et cette année sera en effet la première réelle occasion pour le Madrilène d’aller chercher la victoire à domicile au volant d’une F1-75 très compétitive. Pour Sainz – qui cherche toujours à décrocher sa première victoire en Formule 1 – le fait d’y arriver chez lui en Espagne devant ses fans serait incontestablement un moment « unique » : « Ce serait unique, parce que ce serait la première et ce serait à la maison. » a déclaré Sainz lors d’un événement organisé à l’occasion du Grand Prix d’Espagne cette semaine à Barcelone.

« Pour cela, je travaille tous les jours, j’essaie d’y arriver le plus vite possible. Les fans le veulent, mais celui que le veut le plus, c’est bien moi. »

Le pilote espagnol courra le week-end prochain devant des tribunes pleines à craquer (tous les billets ont été vendus et les organisateurs ont dû « pousser les murs » pour pouvoir accueillir encore plus de monde face à la demande) : « Il faut qu’ils me soutiennent autant qu’ils le peuvent, car chaque petite chose qu’ils font est perceptible depuis la voiture. » a t-il insisté.

« A la maison, j’ai toujours fait mes meilleures courses et j’ai toujours marqué des points quand j’avais une voiture pour le faire. Cette année, nous avons une voiture pour un podium, et on va essayer de gagner. »

« Je me souviens être allé au Grand Prix d’Espagne en 2005 et 2006 avec des tribunes pleines lorsque Fernando [Alonso] gagnait des courses. En 2010 et 2013, c’était à nouveau bondé, et depuis, nous n’avons plus rien vu de tel. La parade des pilotes [le dimanche] sera sans doute un des meilleurs moments du Grand Prix. »

Le pilote de F1 Sebastian Vettel invité d’un talk show de la BBC

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel participera ce jeudi 12 mai au talk show de la BBC « Question Time », une émission télévisée britannique diffusée depuis 1979 chaque jeudi.

Chaque jeudi soir, l’émission Question Time diffusée sur la BBC permet à un public sélectionné pour représenter le plus fidèlement possible les Britanniques d’interroger cinq personnalités publiques – dont trois politiciens. Ce talk show qui existe depuis 1979 est une véritable institution outre manche. Ce jeudi 12 mai, Sebastian Vettel a été choisi pour participer à cette émission en raison de ses opinions bien arrêtées sur une variété de sujets sans rapport avec la Formule 1, tels que les droits des LGBT, le changement climatique, la durabilité et les droits de l’homme.

Interrogé pour savoir quel type de sujets il souhaite aborder lors de cette émission, le pilote Aston Martin a répondu : « Je ne sais pas, je suis assez ouvert. Je pense que c’est un format difficile…pas difficile, différent. » a déclaré l’Allemand.

« J’ai hâte d’y être, je pense que je peux apprendre beaucoup de choses, et évidemment j’ai mon avis, même si je ne dis pas que c’est toujours vrai ou faux. Mais je pense que ce sera interessant parce que ce sera un cadre très différent [de la F1] et il y aura probablement différents types de questions ou de sujets à aborder. »

« Donc oui, je suis assez ouvert à ce stade et je pense que c’est une opportunité interessante ou pas parce que c’est très différent, mais j’ai hâte d’y être. »

Ce jeudi 12 mai, Sebastian Vettel apparaitra aux côtés de Suella Braverman du parti conservateur, Shabana Mahmood du parti travailliste, l’économiste Miatta Fahnbulleh et le comédien Geoff Norcott.

Mario Andretti au volant d’une F1 McLaren au GP des Etats-Unis

Le champion du monde 1978, Mario Andretti, aura l’opportunité de piloter une monoplace de Formule 1 McLaren avant le Grand Prix des États-Unis de cette année sur le circuit des Amériques d’Austin, a annoncé le PDG de McLaren.

Andretti – qui a assisté au Grand Prix de Miami le week-end dernier – pilotera un modèle McLaren de la génération précédente avant la course d’Austin au mois d’octobre prochain, bien que Zak Brown, PDG de McLaren, n’ait pas encore confirmé avec quel modèle il prendrait la piste : « J’ai conclu un accord avec Mario pour cocher quelque chose sur sa liste de vœux. » a écrit Brown sur son compte Twitter après le Grand Prix de Miami disputé dimanche dernier.

« Il pilotera une monoplace McLaren d’une génération précédente au Grand Prix des Etats-Unis de cette année à Austin. »

Mario Andretti, âgé désormais de 82 ans, a remporté douze Grands Prix de F1 dans sa carrière, mais l’Américain n’a jamais couru pour l’équipe de Woking lors de ses 128 départs en catégorie reine. Andretti a toutefois un palmarès impressionnant puisqu’il a remporté le championnat du monde de F1 1978, les 500 miles d’Indianapolis en 1969, les 500 miles de Dayton en 1967 et quatre championnats d’Indycar en 1965, 1966, 1969 et en 1984. Il a également remporté plusieurs courses de Midget-Cars, de sprints-cars et de Dragster.

Horner s’attend à une lutte pour le titre F1 2022 jusqu’à Abou Dhabi

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il s’attend à ce que la bataille pour le titre en F1 cette année se poursuive jusqu’à la dernière manche de la saison à Abou Dhabi.

Bien qu’il espérait ne pas revivre une saison comme celle de l’an dernier avec la bataille Verstappen/Hamilton jusqu’au dernier tour de la dernière course, Christian Horner ne peut que constater que la lutte pour le championnat cette année s’annonce tout aussi serrée qu’en 2021, bien que Red Bull se bat en 2022 contre Ferrari et non plus contre Mercedes. Après la cinquième manche de la saison disputée à Miami et remportée par Max Verstappen, la Scuderia Ferrari mène le championnat constructeurs avec seulement six points d’avance sur Red Bull, tandis qu’au championnat pilotes Charles Leclerc devance Max Verstappen de 19 points.

Dans ce contexte, et alors que Red Bull semble avoir pris le dessus sur Ferrari depuis deux courses maintenant, le directeur de l’équipe Red Bull pense que la lutte entre les deux écuries continuera d’être aussi serrée jusqu’à la fin de la saison et pourrait même durer jusqu’à la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

« Il y a encore un long, long chemin à parcourir et je pense que ce sera très serré avec Ferrari, parce que nous avons déjà eu de belles courses. Il y a un grand respect entre Charles et Max, ils aiment courir l’un contre l’autre et ça se voit. » a déclaré Christian Horner.

« Mais honnêtement, j’espérais plutôt ne pas avoir une année compétitive comme l’année dernière, mais il semble que celle-ci se disputera aussi jusqu’au bout [lors de la dernière manche à Abou Dhabi]. »

Bien que Red Bull a gagné les deux dernières courses à Imola et Miami, Horner pense que l’avantage basculera peut-être du côté de chez Ferrari la semaine prochaine pour le Grand Prix d’Espagne : « Barcelone sera un tout autre défi, avec des virages à haute vitesse et nous savons que Ferrari est forte dans ce domaine. »

A l’inverse, le Grand Prix de Monaco (qui se dispute dans la foulée du GP d’Espagne) devrait plus convenir à Red Bull avec des virages à basse vitesse sur un tracé urbain sinueux et lent…

La F1 pourra bientôt décider d’utiliser ou non la chicane à Barcelone

La chicane du troisième secteur du tracé de Barcelone (qui fait couler beaucoup d’encre depuis son installation il y a quelques années déjà) pourrait disparaitre pour laisser place à l’ancien tracé s’il l’on en croit les dirigeants du circuit de Catalogne.

Depuis quelques années maintenant, le circuit de Barcelone a introduit une chicane dans le dernier secteur en remplacement d’un virage ultra rapide, mais cette dernière – outre le fait de ralentir considérablement le rythme des F1 sur un tour – n’offre pas beaucoup, voire aucune, opportunité de dépassement pour les pilotes. En ce sens, quasiment tous les pilotes de la grille souhaitent voir disparaitre cette chicane pour revenir à l’ancien tracé avec une courbe bien plus rapide.

Ces derniers mois, les responsables de circuit espagnol ont exprimé leur intérêt pour récupérer l’ancienne version du tracé en supprimant cette chicane. En février dernier, le directeur du circuit expliquait d’ailleurs vouloir profiter des essais de pré-saison de la Formule 1 pour voir la vitesse en virage des nouvelles monoplaces et ainsi effectuer des calculs pertinents pour rendre possible la modification. Trois mois plus tard, et alors que la Formule 1 s’apprête à faire son retour en Europe sur le tracé de Barcelone après une escale aux Etats-Unis, le directeur du circuit de Catalogne a indiqué qu’une demande auprès de la FIA a été faite afin d’homologuer le circuit en Grade 1 avec et sans la chicane, les organisateurs auraient alors la possibilité d’utiliser l’une ou l’autre version du tracé.

« Nous avons travaillé pour homologuer l’ancien tracé sans chicane en tant que Grade 1. Nous avons déjà la solution pour ce tracé, qui est d’augmenter la sécurité avec des barrières de Tecpro. Nous allons donc homologuer cette piste et ce sera aux promoteurs des courses de choisir s’ils veulent utiliser une piste ou une autre. » a déclaré José Luis Santamaria, le directeur du circuit de Barcelone, lors de la présentation à la presse du Grand Prix d’Espagne et cité par le média espagnol Soymotor.

« L’idée est qu’avec ces nouvelles mesures de sécurité, le circuit puisse être homologué de niveau Grade 1 avec les deux variantes. »

Cette modification n’impliquerait aucun gros travaux sur le tracé puisque l’ancienne courbe rapide utilisée avant que la chicane ne soit introduite est toujours présente sur le circuit. Il est également bon de noter que dans le cas d’une homologation Grade 1 du tracé sans la chicane, cette version ne pourrait être utilisée qu’à partir de 2023 (la chicane sera donc présente pour cette édition 2022).

Daniel Ricciardo espère que Barcelone sera plus adapté à sa F1

Daniel Ricciardo espère que le tracé de Barcelone sur lequel se disputera la sixième manche du championnat du monde 2022 (du 20 au 22 mai) conviendra un peu plus aux caractéristiques de sa monoplace après un Grand Prix de Miami compliqué pour l’écurie de Woking.

A Miami, aucun des deux pilotes McLaren n’a pu marquer de point avec un abandon pour Lando Norris suite à un accrochage avec Pierre Gasly, tandis que Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la onzième place avant d’être pénalisé de cinq secondes après l’arrivée de l’épreuve pour avoir franchi les limites de la piste et gagné un avantage. L’Australien sera finalement classé treizième d’un Grand Prix compliqué durant lequel il n’aura jamais été en mesure d’aller se battre pour des points à la régulière.

« Malheureusement, cette piste a joué un peu plus sur nos faiblesses que sur nos forces. Mais nous devons continuer, il y a encore beaucoup de choses à voir, à régler, et nous devons regarder vers l’avant. » a déclaré Ricciardo.

« Cette piste a vraiment joué sur nos faiblesses avec des virages longs, beaucoup de longues lignes droites, donc nous devons encore travailler là-dessus. C’est dur quand on fait une longue course comme celle-ci et qu’on ne rentre pas dans les points, mais ce qui est fait est fait et nous allons continuer à travailler. »

« A Barcelone [la prochaine manche du championnat du monde], tout le monde aura quelques mises à jour et j’espère que les nôtres nous donneront un peu plus de performance et que nous reviendrons. Je pense que Barcelone devrait un peu plus nous convenir, donc j’ai hâte d’y être. »

Après le Grand Prix de Miami, Daniel Ricciardo occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec 11 points inscrits depuis le début de l’année.

Audience TV : carton plein pour le GP F1 de Miami aux Etats-Unis

La diffusion du tout premier Grand Prix de Miami remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen le week-end dernier a attiré grand nombre de téléspectateurs aux Etats-Unis avec en moyenne 2,6 millions de fans devant leur écran a annoncé le diffuseur ESPN.

ESPN, le diffuseur officiel de la Formule 1 aux Etats-Unis (il y a également ABC qui diffuse 3 courses par an), a indiqué avoir battu un record pour cette saison le week-end dernier avec la diffusion du Grand Prix de Miami, avec une audience moyenne de 2,6 millions de téléspectateurs et un pic ayant culminé à 2,9 millions de téléspectateurs à un moment donné durant la course. ESPN a déclaré que le nombre moyen de visionnages au cours des cinq premières courses de la saison 2022 de Formule 1 était en hausse de 53% par rapport à celui de la même période en 2021, qui était le championnat de F1 le plus regardé à ce jour à la télévision américaine.

La diffusion différée le jour même du Grand Prix de Monaco 2002, qui a suivi les 500 miles d’Indianapolis, a attiré en moyenne 2,784 millions de téléspectateurs et est à ce jour l’émission télévisée retransmettant de la Formule 1 la plus regardée de l’histoire de la télévision américaine.

On attribue évidemment cet engouement de la part du public américain à la diffusion de la série à succès de Netflix « Drive to Survive » qui cartonne outre atlantique et qui a donc le mérite d’avoir alimenté la popularité croissante de la Formule 1 aux États-Unis, un marché que le sport avait auparavant eu du mal à percer et alors qu’une deuxième course est programmée cette année sur le sol américain à Austin en octobre et qu’une troisième course sera programmée l’an prochain avec l’arrivée de Las Vegas au calendrier, en plus d’Austin et Miami.

Quand Red Bull et BMC développent le vélo le plus rapide au monde

Après presque quatre ans de recherches intensives, Red Bull Advanced Technology et le fabricant suisse de vélos de pointe BMC présentent les résultats d’un projet commun visant à développer le vélo de course le plus rapide au monde.

Red Bull Advanced Technology, la division de performance high-tech de Red Bull Technology, a conclu un premier partenariat avec le constructeur vainqueur du Tour de France BMC Suisse en 2018, dans le but de mettre à profit les outils développés pour améliorer les performances en Formule 1 et la conception et le développement de vélos hautes performances.

En utilisant ses capacités avancées de simulation et de modélisation, l’équipe aérodynamique de Red Bull Advanced Technology a développé des outils pour fournir des simulations détaillées du comportement du vélo basées sur les données des modèles CFD (Computational Fluid Dynamics). Et avec l’accès à des caractéristiques de performance modélisées avec précision, les ingénieurs de l’entreprise ont pu aider BMC à prendre des décisions de conception qui optimisent la puissance, la vitesse et la qualité de conduite.

Le projet a également été aidé par l’expertise humaine du médaillé olympique, multiple vainqueur d’étapes du Tour de France et ambassadeur BMC Fabian Cancellara. La légende du contre-la-montre a été impliquée à chaque étape du développement, fournissant des commentaires inestimables sur la conduite et les performances grâce au développement et au prototypage. Le résultat de la recherche est une philosophie de conception aérodynamique qui repousse les limites de la performance dans tous les aspects.

Le premier test du projet dans le feu de l’action a eu lieu il y a quelques jours lorsqu’il a fait ses débuts en compétition au Championnat du monde Ironman 2022 à St George dans l’Utah, monté par l’athlète Red Bull et membre de l’équipe BMC Pro Triathlon Patrik Nilsson.

Plus tôt cette année, Patrik Nilsson et Fabian Cancellara ont eu droit à un premier aperçu du vélo prototype au Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, où ils ont rencontré les ingénieurs et aérodynamiciens de Red Bull Advanced Technology qui ont travaillé sur le programme, et ont visité le campus pour voir comment chaque département avait appliqué la technologie de la Formule 1 à l’ADN de la vision de BMC.

Les cyclistes ont également eu la chance de suivre ce brin d’ADN jusqu’à la source à Silverstone lors de la journée de tournage de l’équipe Red Bull Racing avec la RB18, testant le vélo sur le circuit entre les runs de la RB18 entrepris par le champion du monde de Formule 1 Max Verstappen et son coéquipier Sergio Pérez.

« Notre mission est de construire le vélo le plus rapide au monde. La collaboration avec Red Bull Advanced Technology a débuté il y a près de quatre ans avec la claire intention de repousser les limites. Chez BMC, nous nous concentrons sur l’amélioration continue de nos performances, c’est vraiment un voyage sans fin pour développer continuellement et « Créer de la vitesse ». a déclaré David Zurcher, PDG de BMC Suisse.

« Les premiers résultats de cette collaboration technologique en cours démontrent vraiment comment nous avons réuni les capacités de simulation impressionnantes de Red Bull Advanced Technology et les capacités d’ingénierie avancées pour dynamiser la recherche et le développement de BMC. La haute performance est dans nos deux ADN, donc ce qui est vraiment incroyable, c’est que ce prototype est vraiment le premier vélo de Formule 1. »

Fabian Cancellara a ajouté : « Deux mondes de sports différents se sont réunis pour créer quelque chose que le cyclisme n’a jamais vu auparavant. Ce projet a ouvert de nouveaux angles et directions sur la façon dont vous pouvez construire un vélo. »

« Il a été important pour moi d’avoir été impliqué dans le projet dès ses débuts pour tester en permanence l’interface entre l’athlète et la machine. Faire partie du développement d’un vélo de pointe utilisant des principes radicaux et influencer ses performances du point de vue du cycliste a été incroyable. Le prototype est incroyable et j’attends avec impatience la suite. »

L’équipe d’Indycar Rahal offre un test au pilote de F1 Sebastian Vettel

L’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing du championnat américain d’Indycar a offert l’opportunité au quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel de tester sa monoplace en réponse au pilote allemand qui a récemment exprimé son désir de rouler sur le tracé de Road America.

Le week-end dernier au Grand Prix de Miami, le pilote Aston Martin Sebastian Vettel a donné son avis sur le nouveau tracé urbain de Miami et l’Allemand a admis qu’il aurait préféré courir sur une piste comme celle de Road America située dans l’État du Wisconsin aux États-Unis et qui accueille des épreuves de NASCAR ou en encore d’Indycar. Le quadruple champion du monde considère que non seulement cela aurait été moins cher d’y déplacer la course, mais cela aurait également offert plus de spectacle.

« Compte tenu de l’argent qu’ils ont dépensé pour construire cela, aller à Road America aurait été plus facile. Je pense que cela aurait été beaucoup plus excitant. » a déclaré Vettel le week-end dernier à Miami, cité par RaceFans.

Les propos de Sebastian Vettel ne sont pas passés inaperçus puisque Graham Rahal, pilote du championnat d’Indycar, a ouvert la porte au pilote allemand pour réaliser un test avec son équipe, le Rahal Letterman Lanigan Racing, sur le tracé de Road America.

« Sebastian Vettel, un vrai coureur ! Nous avons des pistes incroyables aux États-Unis, et je dois dire que je suis complètement d’accord.«  a écrit dans un premier temps Graham Rahal sur son compte Twitter.

« Je vais poursuivre et le dire, Seb si jamais tu veux tester une Indycar à Road America on le fera. Ce serait un honneur de t’avoir dans notre voiture du Rahal Letterman Lanigan Racing. » a t-il ajouté.

En réponse à ce Tweet, le père de Graham Rahal, Bobby Rahal, a lui aussi confirmé que Sebastian Vettel serait le bienvenu pour un test sur la piste de Road America : « Seb, c’est un accord si tu veux. » a t-il écrit.

Pour rappel, le contrat de Sebastian Vettel avec l’équipe Aston Martin arrive à son terme à la fin de cette campagne 2022, et jusqu’à présent,  le quadruple champion du monde n’a pas encore donné d’indication concernant son avenir en Formule 1. Interrogé à Imola il y a quelques semaines pour savoir s’il pensait continuer en Formule 1 l’an prochain, l’Allemand affirme qu’il prendra une décision sur son avenir en fonction de plusieurs critères : « Je suis toujours en activité, mon contrat court jusqu’à la fin de l’année et aucune décision n’a encore été prise. Cela dépend de la voiture, de l’évolution de l’équipe et du déroulement des courses. » a déclaré le quadruple champion du monde.

« Mais je n’ai pas à mentir, mon avenir est un problème qui se présente à moi. La vérité est que j’ai beaucoup d’idées et que je parle à beaucoup de gens et je suis facilement inspiré. Mais je ne me mets aucune pression pour créer ma prochaine carrière parfaite et je ne veux susciter aucune attente quant à ce qui pourrait être parfait pour moi. »

« J’ai trouvé un domaine avec la Formule 1 dans lequel je suis très bon, quelque chose où je peux rivaliser avec les meilleurs au monde, donc ce qui vient ensuite, seul le temps nous le dira. Actuellement je fais encore mon travail, j’ai dit il y a deux ans : « je piloterai encore deux ans », mais je prends plus la vie au jour le jour désormais. »