Horner : « Aucune clause moteur dans le contrat de Verstappen »

Le constructeur Honda a annoncé la semaine dernière qu’il quitterait la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et, depuis lors, les rumeurs suggérant le départ de Max Verstappen de l’équipe Red Bull n’ont cessé de fleurir sur la toile.

Bien qu’il ait déjà dit qu’il était « certain à 100% » que Max Verstappen resterait chez Red Bull en 2021, le directeur de l’équipe de Milton Keynes, Christian Horner, a une nouvelle fois réaffirmé que le Néerlandais ne comptait pas quitter l’équipe à la suite de l’annonce de Honda.

« Les contrats entre le pilote et l’équipe sont privés, mais il n’y a certainement aucune clause liée au moteur dans le contrat de Max. » insiste Christian Horner sur ServusTV.

« Il est compétitif, il est très à l’aise avec l’équipe et il croit fermement au programme Honda. Je pense qu’il voit également que Honda a fait progresser le moteur et il est également très optimiste quant aux progrès réalisés par Red Bull pour l’avenir. »

« C’est bien-sûr quelque chose d’encourageant. En conséquence, nous sommes censés pouvoir faire un autre pas en avant l’année prochaine. Il est ravi et il reste encore un long chemin à parcourir jusqu’en 2022. »

Pour rappel, le contrat de Max Verstappen a été reconduit jusqu’en 2023 inclus et, bien qu’il y ait toujours une clause de performance dans les contrats des pilotes, il n’y a, selon les dires de Horner, aucune clause de sortie en cas de changement de motoriste.

McLaren continuera à pousser jusqu’à la fin de la saison

Le dernier Grand Prix, en Russie, a été le premier de la saison lors duquel aucun des deux pilotes McLaren n’est entré dans les points.

L’équipe britannique ne veut pas s’attarder sur cette déception et compte inverser la tendance dès ce week-end en Allemagne : « Nous sommes partis de Russie sans points au championnat, ce qui est une première pour nous cette saison. » nous confie Andreas Seidl, le team Principal de l’écurie.

« Nous avons eu la chance de repartir à zéro, de nous préparer et de nous concentrer sur notre prochaine course en Allemagne. »

« En tant qu’équipe, nous sommes déterminés à revenir plus forts, mais nous savons que nos rivaux seront aussi présents pour marquer des gros points. »

McLaren ne baisse donc pas les bras et va continuer à aller de l’avant d’ici à la fin de la saison : « L’équipe sur piste et à l’usine a fait un travail incroyable jusqu’à présent cette saison, mais il reste encore sept courses à disputer. »

« À la suite des mises à niveau déployées en Russie, nous continuerons à améliorer la voiture et viserons à améliorer les performances pendant le reste de la saison. »

« Nous devons continuer à consolider nos forces, à améliorer nos faiblesses, à être résilients mentalement et à pousser comme une équipe unifiée dans la lutte pour les points. »

D’un point de vue de personnel, Seidl est très enthousiaste à l’idée de participer à ce week-end dans son pays natal : « Voyager dans mon pays d’origine pour faire de la course est toujours un moment spécial pour moi. »

« Ce sera également formidable de voir les supporters allemands de retour dans les tribunes […] J’espère que nous pourrons offrir la course que les fans méritent. »

« Courir au Nürburgring pour la première fois en F1 depuis 2013 est passionnant pour le sport. » conclut l’Allemand.

 

Ricciardo évoque la possibilité d’une « course folle » au Nürburgring

S’il n’a plus couru au Nürburgring depuis 2013, le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo revient sur le légendaire circuit avec l’objectif de continuer sa belle série de résultats après une cinquième place acquise au Grand Prix de Russie.

Ricciardo estime que les conditions météo attendues ce week-end au Nürburging pourraient faire en sorte que le Grand Prix de l’Eifel nous offre un spectacle fou.

« Cela fait un moment que je n’ai pas roulé au Nürburgring puisque ma dernière expérience remonte à 2013. » nous explique l’Australien.

« J’ai toutefois hâte de retrouver ce circuit. Au niveau de la piste, la dernière chicane est assez plaisante, car on l’aborde rapidement pour sauter sur les vibreurs, d’où une sortie du virage assez violente. »

« Cela sera très rapide avec les F1 actuelles, donc cela devrait être amusant et nous nous y rendons en voulant poursuivre sur notre dynamique positive. »

« Je n’y ai pas souvent piloté durant ma carrière, mais je m’étais qualifié sixième en 2013 en ayant un dernier secteur « violet » en Q2. »

« J’étais encore relativement novice en F1, donc j’étais plutôt content ! J’ai également couru ici dans quelques formules de promotion. »

« J’ai fini deuxième en 2011 dans ce que l’on appelait alors les World Series by Renault. J’y ai aussi disputé ma première course de F3 en 2008. J’étais toujours en Formule Renault 2.0 à l’époque, mais on m’a donné ma chance lors d’un week-end de repos. »

« Je crois que l’un de mes anciens équipiers allemands avait gagné… Un certain Nico quelque chose ! Je suis sûr que c’est l’un de ces circuits classiques que la plupart des pilotes ont déjà affronté au moins une fois. »

« Les prévisions font état d’un temps assez froid et humide, donc cela s’annonce très différent des derniers rendez-vous où il faisait chaud. »

« Il sera intéressant de voir comment la voiture se comporte dans ces conditions. Dans l’ensemble, compte tenu de la saison, le week-end pourrait être assez imprévisible et nous pourrions connaître une course folle. Attendons de voir ce qu’il se passe, mais je serai prêt, quel que soit la météo ! »

Sainz et Norris vont découvrir le Nürburgring au volant d’une F1

Absent du calendrier de la Formule 1 depuis 2014, le circuit du Nürburgring fait son retour cette année dans le cadre du Grand Prix de L’Eifel.

De ce fait, de nombreux jeunes pilotes n’ont jamais eu l’occasion de rouler sur la piste allemande derrière le volant d’une Formule 1, à l’instar de Carlos Sainz, plutôt excité à l’idée d’aborder ce mythique circuit : « J’ai couru ici avant 2014, mais jamais dans une voiture de Formule 1, donc j’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire avec ces voitures. « 

« La dernière fois en Allemagne, j’ai réussi à terminer en 5ème position dans des conditions difficiles. Cependant, courir au Nürburgring cette année à la place d’Hockenheim présente un tout autre défi.  »

« Nous nous attendons à ce que les conditions soient similaires à celles de la course de l’an dernier en Allemagne avec un temps froid et potentiellement humide. » précise encore l’Espagnol.

Son voisin de garage, Lando Norris, bien que novice en Formule 1 sur cette piste, a une expérience plus récente du Nürburgring : « J’ai hâte de courir sur le Nürburgring ce week-end car c’est une piste sympa sur laquelle j’ai aimé piloté en F3 et F4. »

« C’est formidable de la voir inscrite au calendrier cette année. J’ai gagné la dernière fois que j’ai couru là-bas, en 2017, dans des conditions météorologiques difficiles, alors j’espère que mon expérience précédente m’aidera à rentrer dans le rythme dès le vendredi. » ajoute le Britannique.

D’autant plus que l’équipe McLaren voudra faire oublier son week-end décevant en Russie, sans aucun point récolté : « Nous avons eu un week-end difficile en Russie mais, avec le recul, nous savons où nous devons nous améliorer pour l’Allemagne. »

« Nos rivaux sont sur nos talons, mais nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et exploiter au mieux nos capacités en piste. » conclut Norris.

Pierre Gasly est triste de voir Honda quitter la F1

Dernier pilote en date à avoir offert une victoire à Honda en F1 [c’était au Grand Prix d’Italie 2020], le Français Pierre Gasly se dit triste de voir le constructeur japonais stopper son programme en Formule 1 à la fin de la saison prochaine.

C’est LA grosse annonce de ces derniers jours, Honda quittera la F1 à la fin de la saison 2021 et laissera Red Bull Racing et AlphaTauri sans moteur à partir de cette date, ce qui oblige l’équipe de Milton Keynes à rechercher activement un nouveau fournisseur pour ses deux équipes.

De son côté, Pierre Gasly – qui a décroché sa première victoire en F1 au Grand Prix d’Italie cette saison avec un moteur Honda monté à l’arrière de sa monoplace – a toujours eu des liens très forts avec le constructeur japonais dans sa carrière, notamment lorsqu’il s’est retrouvé en Super Formula au Japon en 2017 avant de rejoindre ensuite l’équipe Toro Rosso en F1.

« Je dois admettre que je suis triste que Honda quitte la Formule 1 après les expériences que nous avons partagées ensemble au cours des quatre dernières années. » nous explique le pilote français.

« Les gens de Honda ont joué un rôle important dans ma carrière et j’ai toujours aimé travailler avec. »

« Mais nous serons toujours ensemble jusqu’à la fin de l’année prochaine et j’espère donc que nous pourrons essayer de nous battre pour plus de victoires ensemble avant cette date, et que Honda sera en mesure de se battre pour le titre de champion. »

Lors de l’annonce de son retrait qui sera effectif à la fin de la saison 2021, Honda a assuré qu’il fournira à Red Bull Racing et AlphaTauri un moteur évolué pour sa dernière saison en tant que motoriste en catégorie reine.

Renault F1 prévoit encore « une ou deux » évolutions sur la RS20

Après de bons points marqués à Sotchi, l’équipe Renault F1 se rend désormais en Allemagne pour le Grand Prix de l’Eifel au Nürburgring [du 9 au 11 octobre].

Ciaron Pilbeam, ingénieur de course en chef chez Renault F1, nous explique que les différentes nouveautés techniques introduites sur la RS20 au cours des dernières courses ont permis à l’équipe du constructeur français de faire un pas en avant en termes de performance.

A ce titre, et puisque le nouveau fond plat et le nouvel aileron avant introduits au Grand Prix de Russie fonctionnent parfaitement sur la RS20, Renault peut passer à l’étape suivante et introduire encore « une ou deux évolutions » avant la fin de cette saison 2020.

« Sotchi était à nouveau un bon week-end. La monoplace était performante et le nouveau fond plat ainsi que le nouvel aileron avant introduit en Russie nous ont permis de franchir un pas sur le plan des performances. » nous explique Pilbeam.

« Nous avons marqué de gros points et nous sommes désormais bien placés au Championnat Constructeurs. »

« Nous sommes bien entrés dans la seconde moitié de la saison et nous avons encore une ou deux évolutions à apporter. Nous en aurons besoin pour relever le défi, car nos concurrents ne lâcheront rien. »

Pour la prochaine course qui se tient ce week-end en Allemagne, Renault essaiera de capitaliser sur les quelques données disponibles depuis la dernière course disputée au Nürburgring en 2013.

« Le dernier Grand Prix au Nürburgring a eu lieu en 2013, soit plus récemment que notre dernière visite au Mugello avant la course du mois dernier. »

« Nous avons également des données sur la piste qui nous aideront dans nos préparatifs. Les monoplaces ont toutefois beaucoup changé depuis et nous devrons nous appuyer plus que d’habitude sur notre travail de simulation. »

« Le temps est normalement frais et parfois humide à cette période de l’année. Nous devons être prêts à mettre les pneus dans leur fenêtre d’opération s’il fait sec tout en réfléchissant à la manière et au moment où nous utiliserons notre quota limité de gommes pluie et intermédiaires si des averses sont prévues. »

« Nous avons récemment montré que notre voiture fonctionnait bien sur la plupart des circuits et qu’elle était compétitive sur piste mouillée. Nous serons prêts pour toutes les conditions. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Renault F1 occupe actuellement la cinquième place avec seulement sept points de retard sur McLaren troisième.

Nico Hülkenberg est triste de ne pas pouvoir rouler au Nürburgring

L’Allemand Nico Hülkenberg est triste de ne pas pouvoir rouler sur le circuit du Nûrburging cette année en F1.

La Formule 1 se rend cette semaine sur le tracé du Nürburging en Allemagne pour disputer le Grand Prix de l’Eifel, onzième manche du championnat du monde 2020.

Mais pour Nico Hülkenberg – qui a quitté la F1 à la fin de la saison 2019 après avoir été remercié par Renault – il faudra se contenter de regarder la course à la télévision, ce qui le rend bien triste.

« Je suis vraiment amer, je suis triste de ne pas pouvoir piloter cette année. » explique Nico Hülkenberg au magazine GQ.

« Je n’ai pas trop de souvenirs de la dernière fois que j’ai roulé [au Nürburgring] en Formule 1, mais j’aurais adoré y retourner. »

La grande particularité du Nürburging est évidemment la présence de la fameuse boucle nord du tracé, la ‘Nordschleife’, sur laquelle les F1 modernes ne peuvent pas rouler en raison des nombreux virages en devers et des nombreuses bosses.

Mais cette année, Nico Hülkenberg a eu l’occasion d’emprunter ce spectaculaire tracé de plus de 20 kilomètres au volant d’une Lamborghini dans le cadre d’une journée de relations publiques.

« J’y ai piloté à des fins de relations publiques. Mais je ne connaissais pas la piste, et si vous ne connaissez pas la piste, chaque virage se prend à l’aveugle. »

« On ne sait jamais à quel moment on doit tourner, ce qui fait que vous êtes perdu. C’est pour cette raison que je n’ai jamais vraiment pu accélérer. »

« Mais maintenant je le connais. Je l’ai vraiment appris, d’abord virtuellement, et puis lorsque j’y ai roulé. Nous avons passé quelques jours là-bas. »

« La Nordschleife est incroyable. C’est probablement la piste la plus folle du monde et aussi la piste la plus difficile au monde. »

« Elle est tellement dynamique. Beaucoup la connaissent sur la Playstation, mais quand vous y êtes avec votre voiture…la voiture est en permanence en mouvement, chaque pneu, chaque amortisseur, tout fonctionne en permanence. »

Alonso poursuit son travail de préparation chez Renault F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, poursuit ses travaux préparatoires en vue de rejoindre l’équipe Renault F1 [qui s’appellera Alpine F1 Team en 2021] pour son grand retour en catégorie reine.

Après avoir déjà rendu visite aux ingénieurs aux usines d’Enstone et de Viry-Châtillon il y a quelques jours, et après avoir moulé son baquet, le pilote espagnol est de retour chez Renault F1 cette semaine pour continuer son travail de préparation.

Le futur coéquipier d’Esteban Ocon peaufine tous les détails pour que son retour en catégorie reine soit le plus fluide possible au sein d’une équipe qu’il connaît bien pour y être déjà passé à deux reprises dans sa carrière.

Au cours des prochaines semaines, Alonso continuera son apprentissage dans le simulateur de Renault, tandis qu’un déplacement sur un Grand Prix est prévu [probablement à Imola], ainsi qu’une séance de roulage au volant d’une monoplace vieille de deux ans sur un tracé encore inconnu.

Quoi qu’il en soit, Fernando Alonso débutera officiellement en tant que pilote titulaire chez Renault F1 au lendemain de la dernière course de la saison 2020 programmée à Abou Dhabi, il remplacera directement l’Australien Daniel Ricciardo, qui rejoindra pour sa part l’équipe McLaren aux côtés du Britannique Lando Norris.

Dernier vainqueur en F1 au ‘Nürburg’, Vettel de retour sur un circuit ‘très spécial’

Dernier vainqueur en F1 sur le tracé du Nürburging [en 2013 avec Red Bull], Sebastian Vettel ne garde que de bons souvenirs de cette piste et est évidemment très heureux que la Formule 1 revienne ici pour la première fois depuis sept ans [du 9 au 11 octobre].

Le pilote allemand s’est offert en 2013 au volant d’une Red Bull sa première victoire dans son Grand Prix national, sa quatrième de la saison et la trentième de sa carrière en F1.

« Après la victoire, j’étais profondément soulagé. j’ai toujours voulu gagner en Allemagne au moins une fois. C’était une sensation formidable de remporter le GP au Nürburgring après plusieurs tentatives. » explique le quadruple champion du monde à nos confrères de RTL.

« Le Nürburgring est une piste très spéciale, même si en réalité sa légende ne vit que par la Nordschleife [l’ancien tracé]. »

« Malheureusement, nous ne roulerons pas là-bas, mais uniquement sur la piste du Grand Prix. Mais c’est toujours merveilleux de revenir ici. »

« Mon tout premier souvenir? C’est lorsque j’ai obtenu mon permis, j’ai pris ma voiture jusqu’à l’Eifel pour faire un tour sur la Nordschleife. C’était très drôle. Au moins jusqu’à la moitié. Parce qu’à un moment donné, les freins ont surchauffé et j’ai failli perdre la voiture. »

« J’aime repenser aux courses de Formule BMW / ADAC, qui faisaient partie du programme d’accompagnement de la Formule 1. À l’époque, c’était un moment fort pour les jeunes pilotes comme moi. »

Le quadruple champion du monde se souvient également de la première fois où il est entré dans le garage Ferrari grâce à Michael Schumacher, son idole.

« J’ai rencontré Michael dans le programme de soutien de la Formule 1. Nous étions chez BMW Juniors et nous avons également été admis dans le paddock. »

« Grâce à mes connaissances du circuit de Kerpen et donc aussi de Michael, j’ai eu la chance de pouvoir entrer dans le garage Ferrari. »

« J’avais 16 ou 17 ans, j’étais complètement fasciné quand j’ai vu tous les gens habillés en rouge travailler. »

« C’était tout simplement fantastique. La passion que Michael a suscité en Allemagne a ouvert la voie à ma génération. Cette année, nous sommes retournés au Nürburgring en raison de circonstances extraordinaires et j’en suis très heureux. »

Ce week-end, certains pilotes vont découvrir le tracé du Nürburging, tandis que les plus anciens comme Sebastian Vettel arriveront sur un terrain bien connu, malgré une absence de sept ans au calendrier.

Luca Corberi quitte définitivement le sport automobile

Après avoir littéralement pété les plombs ce dimanche lors de la finale du championnat de Karting sur la piste de Lonato en envoyant le parechoc de son Karting sur l’un de ses concurrents et après l’avoir molesté dans les stands après la course, Luca Corberi annonce ce lundi qu’il quitte le sport automobile.

Le jeune pilote italien – qui doit faire face depuis ce dimanche à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux de la part de fans, mais aussi de personnalités du sport automobile [dont Jenson Button] – a publié un message sur sa page Facebook ce lundi pour d’abord s’excuser, puis pour annoncer son retrait du sport.

« Je voudrais m’excuser auprès de la communauté du sport automobile pour ce que j’ai fait. Il n’y a aucune excuse pour expliquer pourquoi j’ai fait un acte aussi honteux, c’est quelque chose que je n’ai jamais fait au cours de mes 15 années de carrière, et j’espère vraiment que personne ne le verra à l’avenir. » a écrit Corberi sur sa page Facebook.

« Après la course, une fois que j’ai été appelé par les juges sportifs, je leur ai demandé de retirer ma licence parce que j’étais pleinement conscient de mes erreurs irréparables, mais comme ils me l’ont montré, ils n’ont pas le pouvoir de le faire. »

« C’est écrit dans les règles internationales, alors s’il vous plaît, ne soyez pas contre eux [les commissaires], ils faisaient juste leur travail de la meilleure façon possible. »

« Pour cette raison, j’ai décidé de ne participer à aucune autre compétition de sport automobile pour le reste de ma vie, ce n’est pas une auto-justice, c’est simplement la bonne chose à faire. »

« Ma famille fait du karting depuis 1985, nous l’avons vu grandir, nous en avons vu le meilleur et le pire. Cet épisode restera dans les mémoires comme l’un des pires de notre sport et c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. »

« Je ne demande aucune indulgence, car je ne le mérite pas. Je serai totalement d’accord avec les punitions requises. »

« J’écris aujourd’hui pour m’excuser même si cela ne suffit pas, car après toutes les mauvaises choses qui se sont produites lors de cet événement, la pire chose qui n’a jamais été faite par moi, un gars qui aime ce sport et après le pire jour de sa vie se souvient encore de ses bons souvenirs de course. »

« Je vous remercie. »

 

Steiner considère Magnussen comme le meilleur partant sur la grille

Depuis le début de la saison, le pilote Haas Kevin Magnussen réalise des départs remarquables en Grand Prix et le Danois a récidivé lors de la dernière course à Sotchi.

Dix-huitième sur la grille de départ au Grand Prix de Russie, Kevin Magnussen s’est retrouvé dans le top dix avant la fin du premier tour – bien aidé il est vrai par les crashs de Carlos Sainz et Lance Stroll.

Interrogé sur cette force de la part de son pilote, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, explique qu’il n’est malheureusement pas possible de prendre en compte dans la stratégie le fait que Magnussen puisse prendre un excellent départ le dimanche.

« Je ne dirais pas que vous pouvez l’intégrer dans votre stratégie. Je pense que Kevin a montré qu’il était l’un des meilleurs partants, sinon le meilleur sur la grille. » déclaré Steiner.

« C’est assez incroyable ce qu’il a réussi à faire cette année avec ses départs. Vous l’espérez toujours, mais il y a tellement d’inconnus dans les départs que vous ne pouvez pas vraiment les utiliser de manière stratégique. »

« Nous espérons toujours le meilleur [départ], mais cela ne fait pas partie de notre planification stratégique. »

Au final, Kevin Magnussen a réussi à terminer à la douzième place au Grand Prix de Russie, devant la Ferrari de Sebastian Vettel.

Callum Ilott a moulé son baquet chez Haas F1

Le jeune Callum Ilott a moulé son baquet chez Haas F1 Team en vue de son roulage programmé ce vendredi en EL1 au Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring en Allemagne.

Ce vendredi, Callum Ilott remplacera le Français Romain Grosjean lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, et le jeune pilote britannique est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.

« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team. » a commenté Ilott avant son roulage.

« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »

« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »

« Merci à Haas F1 Team et à la Ferrari Driver Academy de m’avoir offert une si belle opportunité. Cela devrait être vraiment amusant et excitant. J’ai l’intention d’en tirer le meilleur parti, j’ai vraiment hâte d’y être. »

Au même moment, le pilote allemand Mick Schumacher sera au volant de l’Alfa Romeo C39 pour sa première participation à une séance d’essais libres en F1.

Les équipes de F1 devront un peu improviser avec les pneus au Nürburging

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, s’attend à une course aux multiples variables ce week-end sur le Nürburging, notamment parce que les équipes n’ont aucune données récentes de ce tracé et que la météo jouera un rôle très important.

Pour la première fois depuis 2013, la Formule 1 se rendra ce week-end sur le tracé allemand du Nürburgring et, bien que la piste n’a que très peu changé depuis, il y a aura bien plusieurs éléments à prendre en compte pour optimiser les performances des monoplace, à commencer par la compréhension des pneumatiques.

« Le Nürburgring est pratiquement un «  nouveau  » circuit pour nous, donc l’approche de ce week-end sera la même que lorsque nous courons pour la première fois sur une piste, même si évidemment dans ce cas nous le connaissons déjà grâce à l’expérience acquise dans d’autres compétitions. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Nous avons choisi d’apporter les C2, C3 et C4 car ce sont les composés qui correspondent le mieux aux différents besoins de cette piste. »

« Le facteur le plus important du week-end sera probablement la météo, avec des températures basses et des intempéries assez fréquentes à cette période de l’année. »

« En conséquence, les équipes peuvent devoir faire face à des circonstances plutôt inhabituelles et sur une piste avec laquelle elles ne sont pas familières. »

« Ce Grand Prix favorisera probablement les pilotes et les équipes capables de faire face à des situations en évolution rapide. »

« Je pense qu’il est juste de dire que nous devrions nous attendre à une course avec de nombreuses variables, où nous pourrions voir tous les composés en action au cours du week-end, y compris les composés humides. »

Il est bon de noter également qu’il n’y aura pas de course de F2 au Nürburgring et que le championnat F3 s’est terminé au Mugello il y a quelques semaines, ce qui veut dire que la piste ne sera pas gommée comme il se doit.

Horner aurait bien voulu voir ce que vaut Da Costa au volant d’une F1

Le programme de pilotes juniors de Red Bull est un élément clé de l’activité en sport automobile de la marque, l’idée étant d’attirer les meilleurs jeunes talents, puis de les développer jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour aller en F1 chez AlphaTauri ou chez Red Bull Racing.

Mais pour chaque pilote réussissant à grimper jusqu’en F1 comme Sebastian Vettel ou Max Verstappen, d’autres ont eu plus de mal et n’ont jamais eu l’opportunité de démontrer leur talent au volant d’une monoplace de Formule 1.

Parmi ces jeunes pilotes, on peut notamment retrouver Antonio Felix Da Costa, qui évolue désormais en Formule E ou en endurance, et de l’aveu-même de Christian Horner, il est dommage de ne pas avoir pu voir ce que valait vraiment le pilote portugais au volant d’une F1.

Lorsqu’on lui demande ce que cela lui procure comme sensation de voir ses anciens pilotes courir et gagner au Mans en endurance, Horner répond: « Je pense que la grande chose à ce sujet est que Red Bull a donné cette opportunité à tant de gars là-bas. »

« Que ce soit Jean-Eric Vergne, da Costa, Sébastien Buemi – c’est fantastique de les voir gagner la course et en effet, ils [Da Costa] ont toujours été soutenu par Red Bull. »

« Ce sont tous des pilotes qui n’auraient pas eu cette opportunité sans le soutien et le patronage de Red Bull dans leurs premiers jours de carrière. »

« Mais je ne pense pas qu’il y ait de réels regrets…La crème monte toujours au sommet. »

« Je pense qu’il aurait peut-être été intéressant de voir ce que da Costa aurait pu faire dans une voiture de Formule 1, mais cette opportunité ne s’est jamais vraiment présentée. »

Les fans ne sont plus autorisés à venir au GP de Turquie de F1

Le Grand Prix de Turquie 2020 de F1 (du 13 au 15 novembre) se déroulera sans spectateurs en raison de l’épidémie de coronavirus, a rapporté ce lundi la chaîne de télévision d’État TRT, citant le bureau du gouverneur d’Istanbul.

La F1 sera de retour en Turquie cette année après une décennie d’absence au calendrier et les organisateurs avaient prévu d’accueillir environ 100 000 spectateurs.

Mais au milieu des préoccupations croissantes en Europe concernant l’augmentation des infections au coronavirus, il a maintenant été décidé que le public ne sera pas autorisé à entrer sur l’Istanbul Park.

Le gouverneur d’Istanbul a annoncé que, « dans le but d’aider à contrôler la propagation du virus », une décision a été prise lundi matin selon laquelle la course ne devrait se dérouler qu’à huis clos.

« Dans le cadre des efforts de lutte contre l’épidémie de coronavirus, et conformément à la recommandation du Comité provincial de pandémie d’Istanbul, le Grand Prix de F1 de Turquie se déroulera sans spectateurs. » a annoncé le gouvernement.

L’intérêt des fans pour assister au Grand Prix de Turquie était élevé, plus de 40 000 billets ayant été vendus quelques heures après l’ouverture de la billetterie en ligne.

Le récent Grand Prix de Russie disputé il y a dix jours à Sotchi a attiré environ 30 000 spectateurs chaque jour, alors que les prochains événements au Nürburgring, Portimao et Imola sont tous ouverts aux fans (pour le moment).

Ricciardo ne regrette pas de quitter une équipe Renault F1 en progrés

Daniel Ricciardo assure qu’il ne regrette pas son choix de quitter une équipe Renault F1 en progression pour rejoindre l’an prochain McLaren.

Le pilote australien a rejoint l’équipe du constructeur français en 2019, mais avant même le début de la saison 2020, Ricciardo a annoncé qu’il quitterait l’équipe pour rejoindre McLaren à partir de 2021.

Depuis cette annonce, Renault F1 a fait de sérieux progrès avec sa monoplace et occupe actuellement la cinquième place au championnat constructeurs avec seulement sept points de retard sur Mclaren troisième.

Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas son choix de quitter une équipe ayant signé l’une des plus belles progressions de la grille, Daniel Ricciardo répond: « Evidemment, je ne manquerai pas de respect envers Renault où je suis actuellement, mais non je ne le regrette pas. » a déclaré l’Australien, cité par Autosport.

« Suis-je heureux de nous voir progresser? Absolument. Si cela signifie que nous aurons Renault comme concurrent l’année prochaine pour pousser McLaren plus haut, alors je pense que c’est bon pour tout le monde. Donc non, je ne le regrette pas. »

« Mais je ne suis pas non plus mécontent des progrès. Je veux courir aux avant-postes, et évidemment chaque course en F1 est si importante. »

« Je suis heureux que nous progressions, et j’en endosse une part [de responsabilité]. C’est important aussi pour moi, c’est une progression en tant que pilote. »

Le pilote australien révèle que Renault F1 ne l’a pas encore « écarté » et reste totalement ouverte sur les discussions techniques malgré le fait qu’il rejoindra l’an prochain une équipe concurente, bien que la situation devrait logiquement évoluer dans les prochaines semaines.

« L’équipe ne m’a exclu de rien. J’ai fait du simulateur et tout ça. Donc, c’est vraiment bien de travailler avec eux. »

« Les gars savent évidemment que je ne peux pas continuer après cette année. Mais je vais leur donner des coups de fouet jusqu’au dernier jour. »

Alonso pense qu’il est l’un des pilotes les plus complets en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, signera son grand retour en catégorie reine en 2021 avec l’équipe Alpine F1 Team [actuellement Renault F1].

Alonso – dont l’arrivée chez Alpine F1 a été annoncée au mois de juillet – s’est exprimé lors d’une conférence de presse donnée à l’occasion de la sortie d’un documentaire sur Amazon Prime intitulé « Fernando » et lorsqu’on a demandé à l’Espagnol s’il était d’accord avec la déclaration selon laquelle il était l’un des pilotes les plus complets en F1, l’ancien pilote McLaren a répondu: « Je ne peux qu’être d’accord. »

« Je me considère comme un pilote assez complet. » a expliqué Fernando Alonso.

« Peut-être que j’ai neuf en tout [sur dix]. Peut-être qu’il y a un pilote plus rapide dans des conditions humides ou le samedi [en qualifications] ou sur la grille de départ, un meilleur que moi… »

« Mais je pense que je suis proche du sommet dans de nombreuses circonstances et catégories, et dans un championnat, c’est une bonne chose à avoir. »

« C’est comme si vous étiez un athlète de haut niveau performant dans chaque catégorie, et à la fin vous gagnez. »

« Tout au long de ma carrière, lorsque les moteurs étaient des V10 ou des V8, nous étions là tout le temps, avec Michelin, Pirelli, nous étions toujours là aux premières places. »

« Les conditions humides ont toujours été bonnes pour moi, et maintenant que je suis allé dans d’autres catégories, au Rallye Dakar et que j’ai été parmi les cinq premiers, cela a été une bonne surprise pour moi. »

« Sauter dans une voiture et…être en tête à l’Indy 500 a également été une bonne surprise pour moi. »

« C’est comme cela que vous pouvez voir comment un pilote peut s’adapter à n’importe quelle voiture, circonstance ou catégorie et vous commencez à l’exploiter à votre avantage. »

« Vous connaissez vos limites, vous essayez de les cacher pour ne donner aucune ouverture à vos rivaux ou adversaires. Mais vous essayez de mettre en valeur vos qualités. »

« Et c’est ce que j’ai l’intention de faire – j’essaie de les mettre en valeur mieux que les autres. » conclut le double champion du monde de F1.

Au cours de sa carrière, Fernando Alonso a roulé en F1, en WEC, en Indycar ou encore au Dakar.

En Formule 1, le pilote espagnol a roulé pour Minardi, Jaguar [lors d’un test], Renault [avec qui il a décroché ses deux titres], McLaren et Ferrari.

En 2021, il s’agira de son troisième passage chez Renault F1 après y être venu pour la première fois entre 2003 et 2006, puis une seconde fois entre 2008 et 2009.

Steiner : la pluie et les nombreuses inconnues vont rendre la course intéressante au Nürburging

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, espère que le Grand Prix de l’Eifel – qui se disputera ce week-end sur le tracé du Nürburging – nous offrira une course imprévisible comme ce fut le cas il y a quelques semaines au Mugello.

Sur le papier, tous les ingrédients pour nous offrir une course folle sont réunis, puisque la F1 ne s’est pas rendue au Nürburgring depuis 2013 et la météo attendue pour ce week-end de ce côté de l’Allemagne est hivernale selon les dernières prévisions.

« J’espère que nous pourrons avoir une course comme au Mugello. C’était intéressant pour toutes les équipes, tous les spectateurs, en gros c’était génial pour toutes les personnes impliquées. » nous explique Steiner.

« Il y avait beaucoup d’inconnues, et nous espérons que la même chose se produira ce week-end au Nürburgring. »

« La pluie est prévue ce week-end en Allemagne, et cela devrait rendre les choses encore plus intéressantes. »

« La meilleure chose serait de connaître une bonne course, grâce à toutes ces variables, et de notre point de vue, revenir à la maison avec des points, car c’est une chose que nous n’avons pas beaucoup accompli cette année. »

Notez que ce vendredi lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, le Français Romain Grosjean ne sera pas dans sa monoplace.

L’équipe Haas a en effet décidé de faire rouler le jeune Callum Ilott pour ce qui sera sa toute première séance d’essais dans le cadre d’un week-end de Grand Prix en F1.

Jenson Button demande une suspension à vie pour Luca Corberi

Lors de la finale du championnat du monde de Karting disputée ce dimanche en Italie sur le circuit de Lonato, les fans ont pu assister à une scène ahurissante lorsque l’un des concurrents [Luca Corberi] a envoyé le parechoc de son Karting sur un autre concurrent [Paolo Ippolito] en piste.

Le pilote italien de 23 ans a été filmé en direct par les caméras de la FIA et la vidéo est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, déclenchant la colère de nombreux fans de sport automobile, ainsi que de personnalités du monde de la F1 et d’autres catégories.

Pour aggraver son cas, Corberi en est venu aux mains après l’arrivée de l’épreuve, tandis que son père [propriétaire du circuit de Lonato] est également venu se mêler à la bagarre dans les stands.

De nombreuses personnes du sport automobile ont exprimé leur refus de voir de telles images – dont le champion du monde 2009 Jenson Button – qui demande une suspension à vie pour Luca Corberi et son père.

« Luca Corberi vient de détruire toute chance qu’il avait dans une carrière de course après son comportement dégoûtant aujourd’hui aux championnats du monde FIA Karting. » a écrit Button sur son compte Twitter.

« Son père est propriétaire du circuit et on le voit pousser le gars dans un mur, interdiction à vie pour ces deux idiots s’il vous plaît. »


L’ancien pilote de F1 Giedo Van der Garde a lui aussi été choqué par les images qu’il a pu voir ce dimanche: « J’apprends toujours aux enfants que je manage que le respect doit toujours être présent à l’esprit lors de la course. »

« J’ai beaucoup juré dans ma voiture, avec mon casque, mais nous devrions toujours garder notre calme. »

« Ceci est juste un exemple de comment un pilote ne devrait pas se comporter. Vraiment inacceptable, il devrait être interdit très longtemps. »

Mise à jour le 05/10 à 16h00 : La FIA, par le biais d’un communiqué de presse, a réagi aux événements survenus ce dimanche sur le tracé de Lonato et indique : « La FIA et l’ACI sont profondément préoccupées par les événements troublants survenus hier lors du Championnat du Monde FIA Karting KZ à Lonato, en Italie, impliquant des pilotes, des équipiers et des officiels de piste. La FIA a lancé une enquête immédiate sur les incidents. »

Mise à jour le 05/10 à 18h00 : Le Kartman Luca Corberi a annoncé son retrait du sport automobile à la suite de ce grave incident. A lire ci-dessous.

Luca Corberi quitte définitivement le sport automobile

Grosjean : le secteur 1 du Nürburging sera un vrai défi pour les F1 modernes

Romain Grosjean – qui devra laisser sa monoplace au jeune Callum Ilott pour les essais libres 1 du Grand Prix de l’Eifel ce vendredi – estime que le tracé du Nürburging sera un grand défi pour les Formule 1 modernes.

La F1 n’est plus revenue au Nürburgring depuis la saison 2013 (dernière année des moteurs V8) et depuis, les monoplaces ont sensiblement évolué, ce qui veut dire que les plus anciens pilotes de la grille qui ont connu le circuit allemand à l’époque des V8 n’auront pas forcément un avantage sur les jeunes qui n’ont jamais roulé ici.

C’est en tout cas ce que pense Romain Grosjean, qui est monté sur le podium en 2013 lors de la dernière visite de la F1 au Nürburging.

« Pour être honnête, 2013 était il y a très longtemps, donc je ne suis pas vraiment sûr que ce soit un avantage. » nous explique le pilote Haas.

« Je ne me souviens plus vraiment de la piste autant que ça. Alors, évidemment, ça va être un peu difficile de l’apprendre. »

« Je n’ai pas eu la chance de le faire sur le simulateur. Je devrai juste suivre ma mémoire. Je sais que c’est une méga piste. Le plus gros défi sera certainement la météo. »

« Je pense que le plus grand défi dans une voiture de Formule 1 moderne sera le secteur un, à cause du poids de la voiture et du carrossage, etc. »

« Au premier virage, il y a cette grosse bosse à la corde, puis le troisième virage est un long virage combiné au virage quatre. »

« C’est évidemment dur pour les pneus. Le deuxième secteur est beaucoup plus fluide avec des virages moyens à rapides. »

« L’épingle du bas, qui ressemble en fait à une ampoule, est vraiment méga parce qu’on remonte à fond. »

« Les deux derniers virages sont très importants pour le temps au tour, avec la chicane et le dernier virage, c’est assez ouvert et assez sauvage. Je pense que ce sera un endroit plutôt cool pour faire de la course. »

Le week-end de Romain Grosjean au Grand Prix de l’Eifel ne débutera pas avant le vendredi après-midi en El2.