Carlos Sainz de retour au volant de la Ferrari ce week-end en Australie

L’Espagnol Carlos Sainz sera bien au volant de sa Ferrari ce week-end pour le Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, après avoir fait l’impasse sur la course précédente en raison d’une opération de l’appendicite.

Lors de la dernière manche de la saison disputée en Arabie Saoudite, Carlos Sainz a dû faire l’impasse sur les EL3, les qualifications et la course à Djeddah après que le médecin de l’équipe ait diagnostiqué une appendicite.

Remplacé à la hâte par le jeune Oliver Bearman pour le reste du week-end, Sainz a dû se contenter de regarder la course depuis l’hospitalité Ferrari.

Mais après quelques jours de repos, Carlos Sainz a pu prendre l’avion pour se diriger vers l’Australie où il est arrivé en fin de semaine dernière et l’Espagnol sera bien au volant de sa monoplace ce week-end dès les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie programmés ce vendredi 22 mars à Melbourne.

« Carlos est ici à Melbourne depuis deux jours et il va bien. Nous nous attendons à ce qu’il pilote. » a déclaré un porte parole de la Scuderia Ferrari à la veille du Grand Prix d’Australie.

Si jamais Carlos Sainz ne pouvait pas piloter, Ferrari pourrait toujours faire appel à Oliver Bearman qui est lui aussi présent à Melbourne ce week-end pour participer à la manche australienne du championnat de Formule 2. 

La Scuderia Ferrari va adopter une « approche agressive » en Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, pense que son équipe sera en mesure de se battre aux avant-postes ce week-end au Grand Prix d’Australie sur un tracé de l’Albert Park devenu depuis quelques années quasiment aussi rapide que celui de Djeddah en Arabie Saoudite où Ferrari a bien performé.

Compte tenu des caractéristiques de la piste australienne, la Scuderia Ferrari s’attend à ce que la SF-24 se montre compétitive, et l’écurie de Maranello aborde donc cette troisième manche de l’année avec la ferme intention de mettre Red Bull – qui a remporté les deux premières courses – sous pression.

« Le circuit d’Albert Park est l’un des favoris des pilotes et Ferrari a toujours bénéficié d’un grand soutien ici. » a déclaré Frederic Vasseur à la veille du GP d’Australie.

« Nous nous attendons à être aux avant-postes sur cette piste qui pourrait produire une hiérarchie similaire à celle observée à Djeddah. »

« Nous comptons adopter une approche agressive dans le but de mettre la pression sur l’équipe qui a remporté les deux premières courses [Red Bull Racing, ndlr]. »

Au cours des deux premières manches de l’année, Ferrari a décroché deux podiums : le premier à Bahreïn avec la troisième place de Carlos Sainz et le deuxième à Djeddah avec la troisième place de Charles Leclerc.

L’an dernier en Australie, Charles Leclerc avait abandonné après un accrochage au premier tour de course, alors que son coéquipier Carlos Sainz a été classé douzième après avoir écopé d’une pénalité de cinq secondes en raison d’une collision.

Avant le Grand Prix d’Australie 2024, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points inscrits, soit 38 de moins que Red Bull Racing. 

Guenther Steiner estime que Bearman a sa place en F1

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, ne tarit pas d’éloge sur le jeune Oliver Bearman après sa pige au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite où il a franchi la ligne d’arrivée à la septième place.

Oliver Bearman – actuellement engagé dans le championnat de Formule 2 – a particulièrement impressionné par sa performance au volant de la Ferrari à Djeddah lorsque l’équipe italienne a fait appel à lui pour remplacer à la hâte Carlos Sainz pour le reste du week-end.

Après seulement 60 minutes d’essais libres pour s’adapter à la Ferrari SF-24 sur l’un des circuits les plus difficiles du calendrier, Bearman s’est retrouvé en qualifications où il a échoué à entrer en Q3 pour seulement 36 millièmes, alors qu’en course le lendemain il franchira la ligne d’arrivée à la septième place, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1 à l’âge de 18 ans.

Pour Guenther Steiner – qui connaît Bearman puisque le Britannique a roulé pour l’équipe Haas l’an dernier lors de séances d’essais libres – le jeune homme mérite largement sa place sur la grille de la Formule 1 et l’a une nouvelle fois prouvé après sa performance à Djeddah au volant de la Ferrari SF-24. 

« Ollie Bearman a fait un très bon travail en remplaçant Carlos Sainz chez Ferrari à Djeddah, tout comme il l’a fait lorsqu’il a piloté pour Haas en EL1 au Mexique et à Abou Dhabi l’année dernière. » confie Guenther Steiner dans sa chronique pour le site de la F1.

« Remplacer Carlos à la dernière minute, c’était beaucoup de pression pour lui. N’oublions pas qu’il était en pole pour la course de F2 – il était déjà excité à ce sujet – et puis apprendre qu’il devait remplacer Carlos le lendemain a dû être très difficile à gérer. »

« Djeddah est l’un des circuits les plus difficiles du calendrier, ce n’est pas facile là-bas. Si vous faites une erreur, cela coûte généralement très cher. Il a fait du bon travail – et évidemment les équipes l’ont regardé. »

« Lorsqu’il a piloté pour nous lors des EL1, je n’ai jamais eu peur qu’il fasse quelque chose auquel on ne s’attendrait pas. Il avait toujours le contrôle. »

« Il a fait la même chose en Arabie Saoudite. Ai-je été surpris par ce qu’il a fait à Djeddah ? Non, j’avais confiance qu’il pouvait faire ça. Je pense qu’il a un bel avenir dans le sport. Il a juste besoin de rester calme et je n’ai aucun doute qu’il le fera. »

Guenther Steiner admet qu’il a été vraiment très impressionné par le calme et l’intelligence de Bearman lorsque ce dernier a roulé pour Haas l’an dernier au Mexique et à Abou Dhabi : « Avant qu’Ollie ne conduise, je me suis assis avec lui, mais pas longtemps – nous avions peut-être 10 minutes. En gros, je lui ait dit de ne pas trop en faire. »

« Je n’ai jamais eu peur qu’il fasse quelque chose de stupide en essayant d’impressionner. Il est intelligent. En discutant avec lui, j’ai très vite eu le sentiment qu’il savait ce qu’il devait faire. Ce n’était clairement pas le genre de personne à qui on lui demande quelque chose, il dit « oui » et pense quelque chose de différent. »

« Il a compris qu’il lui fallait juste faire du bon travail, ressentir la voiture et la ramener à la maison – et c’est tout. Il a réalisé que sa carrière ne dépendait pas de ces EL1. Il avait un projet plus grand. »

« J’ai été vraiment impressionné par son calme. Il se donne du temps, il n’est pas pressé. Cela doit venir de son passé et de la façon dont il a été élevé par sa famille. Ils ont dû l’aider à y parvenir – et ils ont fait un travail fantastique. Parce qu’il est si jeune – 18 ans, ce n’est rien – il a le temps de son côté. Il fait partie de la Ferrari Driver Academy et il sait que s’il fait du bon travail, il a un bel avenir en F1. »

Bearman a sa place en F1 

Sur la base des performances du jeune britannique, Steiner n’hésiterait pas à le placer dans un baquet en tant que titulaire, bien qu’il admette que personne ne peut savoir s’il s’en sortirait sur une saison complète : « Sur la base de sa performance à Djeddah, après ce que j’ai vu de lui chez Haas, je le mettrais dans un baquet de course. » poursuit l’italien.

« Évidemment, cela dépend des circonstances et des places disponibles. Il faut voir l’ensemble du paysage, mais il serait candidat. »

« Évidemment, ce n’est pas sûr à 100 % qu’il réussira. C’est toujours un risque. Mais la façon dont il s’est comporté lors des qualifications et de la course à Djeddah, après seulement une heure d’essais libres, suggère que le risque est bien moindre. »

« Pour les employeurs potentiels, cette motivation aura dissipé de nombreux doutes sur ce qu’il est capable de faire. Il est en bonne position car à la fin de cette année, il y a beaucoup de contrats en cours [qui prennent fin] avec les pilotes, donc il peut se mettre en bonne position. Il ne peut pas aller où il veut, mais je crois qu’il y a plus d’une opportunité qui s’offre à lui. »

« Il a un contrat avec Ferrari, je ne sais pas combien de temps il dure. S’il vous intéresse [en tant qu’équipe], vous iriez parler avec Ferrari pour voir ce qu’ils veulent faire et voir si quelque chose peut être réalisé. Il faut bien sûr voir ce qui se passe dans votre équipe avec les pilotes. Est-ce que vous le voulez ou êtes-vous content de ce que vous avez ? »

« Je pense que beaucoup d’équipes le regarderont de manière proactive après sa performance le week-end dernier. Si je vois du potentiel, d’autres personnes le verront aussi, donc je pense qu’il y a de bonnes chances pour qu’il obtienne un baquet l’année prochaine. »

Elkann sur l’arrivée d’Hamilton chez Ferrari : « Lewis reconnaît notre potentiel »

Présent à Djeddah en Arabie Saoudite où s’est disputée la deuxième course de la saison 2024 de F1, le président de Ferrari, John Elkann, a parlé pour la première fois de la signature de Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari l’an prochain en remplacement direct de l’Espagnol Carlos Sainz.

John Elkann estime que la décision du septuple champion du monde prouve à quel point le Britannique – qui pilote pour Mercedes depuis 2013 – croit au projet de Ferrari sur du plus ou moins long terme. 

« Je n’ai jamais caché à quel point je pense que Lewis est un pilote fabuleux. Il a fait beaucoup pour la Formule 1. » a déclaré John Elkann au micro de Sky Sports.

« Son arrivée chez Ferrari est un signe important de sa conviction de pouvoir réaliser de grandes choses avec nous. Lewis reconnaît évidemment notre potentiel et est confiant dans nos projets pour les années à venir. »

Un bon début de saison pour Ferrari

Concernant les performances de la Scuderia Ferrari pour ce début de saison 2024, John Elkann se montre plutôt optimiste après un début de campagne positif avec deux podiums décrochés en deux courses : « Nous sommes plus compétitifs qu’il a un an. Ce qui est important maintenant, c’est de bâtir sur cette base de façon continuer. » a-t-il ajouté.

« Nous avons fait une bonne course à Dejddah. Charles [Leclerc] est monté sur le podium à la troisième place et a réalisé le meilleur tour de la course. »

« Oliver Bearman [qui a remplacé Carlos Sainz en Arabie Saoudite] a fait des débuts fantastiques et a terminé septième lors de son premier Grand Prix. Un nouveau venu n’a jamais été aussi jeune lors de la première course avec nous. »

« J’étais également très heureux de l’esprit d’équipe dont Carlos Sainz a fait preuve. Il se trouvait dans les stands Ferrari un jour seulement après son appendicectomie. »

Avant le Grand Prix d’Australie – troisième manche de la saison 2024 de Formule 1 – l’équipe Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points inscrits.

Carlos Sainz devient parrain de la Karting Academy en Espagne

Le pilote Ferrari Carlos Sainz – qui a lancé récemment sa propre marque de karting [CS55 Racing] – a annoncé un partenariat avec la Karting Academy en Espagne et fournira le matériel qui sera utilisé par les jeunes pilotes tout au long de l’année.

En février dernier, Sainz annonçait la création d’une nouvelle marque, CS55 Racing, avec l’aide du célèbre constructeur OTK, une marque italienne avec laquelle le madrilène était lié dans ses années de karting. Grâce à cette collaboration technique et à l’intérêt de Carlos Sainz de soutenir de manière décisive le karting espagnol, CS55 Racing sera la marque utilisée par les pilotes entre 6 et 8 ans qui concourront dans la catégorie Karting Academy, dans le cadre du championnat d’Espagne de karting à partir de cette année 2024.

Le pilote espagnol, qui pratique toujours le karting en préparation de sa saison de F1, a reconnu à plusieurs reprises que se lancer dans un kart n’est pas seulement un entraînement, mais aussi une passion qu’il entretient depuis qu’il est enfant.

La catégorie CS55 Racing Karting Academy est la meilleure opportunité d’introduction au monde de la course au niveau national pour les jeunes pilotes et présente des coûts extrêmement bas dans le but de donner aux plus petits une opportunité abordable de s’initier à cette discipline.

« Je suis ravi de pouvoir partager cette nouvelle. A partir de cette année je collaborerai, avec la Fédération Espagnole de l’Automobile et ma marque CS55 Racing dans la catégorie CS55 Racing Karting Academy pour les enfants entre 6 et 8 ans ! » a annoncé le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Je suis très enthousiasmé par ce projet puisque j’ai également commencé la compétition en kart et je vais désormais pouvoir suivre de près les nouveaux talents du futur ! »

Le championnat d’Espagne de Karting débutera cette saison le week-end du 19 au 21 avril à Campillos à Malaga, où les pilotes due la CS55 Racing Karting Academy feront leurs débuts avec le matériel et les couleurs susmentionnés.

La performance de Bearman a prouvé l’importance des essais privés en F1

Jock Clear, le responsable de la Ferrari Driver Academy, est revenu sur l’importance des séances d’essais privés organisées pour les jeunes pilotes tout au long de l’année en Formule 1.

Lors de la dernière manche de la saison en Arabie Saoudite, le jeune Oliver Bearman a été appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz au volant de la SF-24 à partir de la troisième séance d’essais libres. 

Oliver Bearman – qui évolue en Formule 2 – a évidemment le talent nécéssaire pour piloter une monoplace de Formule 1, mais le Britannique n’avait encore jamais participé à un week-end complet en catégorie reine avec une seule séance d’essais libres avant de partir en qualifications et prendre le départ du Grand Prix le lendemain.

Dans ce contexte, les essais privés réalisés par les équipes avec des monoplaces d’ancienne spécification permettent aux jeunes pilotes de se préparer à toute éventualité, et le cas d’Oliver Bearman souligne à quel point ces tests sont d’une importance capitale.

« De nos jours, l’opportunité de faire des essais sur piste est très difficile et les règlementations sont telles que nous n’avons pas l’opportunité de donner à ces jeunes pilotes suffisamment de temps en piste. » nous explique Jock Clear, alors que Oliver Bearman a pu rouler pour Ferrari dans le cadre d’essais privés à Barcelone par exemple, tandis que le Britannique était de nouveau en piste cette semaine à Fiorano quelques jours après sa pige réussie à Djeddah.

« Il s’agit d’un grand pas entre une F2 et une F1 et Ollie [Bearman] a eu cette opportunité avec des voitures précédentes, nous l’avons déjà fait rouler à Barcelone, nous l’avons fait rouler à Fiorano. Il a aussi fait les tests de fin de saison à Abou Dhabi avec nous. »

« Il n’a pas passé énormément de temps dans la voiture, mais suffisamment pour qu’il se familiarise. Cela a été l’objectif de tous les tests sur piste que nous avons pu donner à Ollie au cours de la dernière année. »

« L’objectif est de s’assurer qu’il soit conscient de ce qui est important ce jour-là [le jour où le pilote est appelé à courir en F1]. Encore une fois, je pense que tout cela est justifié car les bases étaient là [en Arabie Saoudite]; le départ, l’arrêt au stand, les communications à la radio. »

« Vous avez déjà tous vu à quel point un volant de Formule 1 est complexe et Ollie a très bien géré cela. Il a pu acquérir ces bases lors des deux opportunités qu’il a pu avoir dans la voiture, que ce soit à Fiorano ou à Barcelone. »

« Conduire vite, c’est tout simplement naturel, c’est du talent. Il peut le faire tous les jours de la semaine, mais réussir à conduire une F1 dans le feu de l’action, je pense que c’est vraiment un témoignage de son éducation au cours des deux dernières années. »

Oliver Bearman sera présent à Melbourne la semaine prochaine pour participer à sa course en Formule 2, mais le Britannique pourrait très bien être appelé par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz de nouveau si besoin.

Oliver Bearman espère qu’une porte s’ouvrira en F1 pour lui en 2025

Oliver Bearman espère qu’une porte s’ouvrira pour lui en Formule 1 la saison prochaine après avoir prouvé au monde son talent au volant de la Ferrari le week-end dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Le jeune pilote de Formule 2 Oliver Bearman – membre de la Ferrari Driver Academy – a été appelé par Ferrari à la dernière minute pour remplacer le titulaire Carlos Sainz pour le reste du week-end à Djeddah, l’Espagnol ayant été opéré en urgence pour une appendicite.

Avec seulement 60 minutes d’essais libres pour se familiariser avec la Ferrari SF-24, Bearman s’est retrouvé catapulté en qualifications où il a décroché la onzième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite à seulement 36 millièmes d’une place en Q3.

Onzième donc au départ de la course le samedi, Oliver Bearman a impressionné beaucoup de monde par sa maturité et franchira finalement la ligne d’arrivée à Djeddah à la septième place, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1 à l’âge de 18 ans, alors qu’il n’a toujours pas marqué en F2 cette année.

Interrogé sur ses chances de pouvoir obtenir un baquet de titulaire en F1 l’an prochain après sa pige réussie réalisée au volant de la Ferrari à Djeddah, oliver Bearman a répondu : « Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre, parce que je ne pense pas être de nouveau en F1 pour le reste de l’année. »

« C’était donc mon objectif, faire une belle performance ce week-end. Je pense que j’ai fait un travail décent, donc ça me va et c’est tout ce que je peux faire. Je peux aussi continuer à pousser en F2 et croiser les doigts, c’est tout. »

En toute logique, s’il devait débuter en Formule 1, Oliver Bearman deviendrait pilote Haas pour qui le Britannique a déjà roulé l’an dernier en essais libres et devrait en faire davantage cette année avec plusieurs séances d’essais au programme pour lui. Autre point important, l’équipe américaine a une relation très étroite avec Ferrari, qui lui fournit des moteurs, des boîtes de vitesses et d’autres composants.

« J’ai beaucoup d’essais [au programme] avec Haas cette année, donc j’ai hâte de nouer une relation et d’avoir plus de kilomètres au volant de la voiture. Evidemment, j’espère qu’une porte pourra s’ouvrir [pour 2025], ce serait vraiment fantastique. » a ajouté Bearman.

En attendant peut-être un poste de titulaire en Formule 1 l’an prochain, Oliver Bearman va devoir se concentrer sur son championnat de F2, car après les deux premières manches de la saison, le Britannique occupe la dernière place du classement (il n’a pas marqué à Bahreïn et était absent à Djeddah pour rouler en F1).

Vasseur optimiste quant à un retour de Sainz pour le GP d’Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est dit « optimiste » quant à la capacité de Carlos Sainz à participer au Grand Prix d’Australie, bien que la décision finale ne sera prise qu’au dernier moment.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, Carlos Sainz ne semblait pas au top de sa forme dès son arrivée dans le paddock et la Scuderia Ferrari l’avait d’ailleurs autorisé à faire l’impasse sur la journée réservée aux médias le mercredi pour qu’il puisse se reposer et être en meilleure forme pour les premiers essais libres du week-end.

Le jeudi, Carlos Sainz était bien présent au volant de sa monoplace pour les essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, mais l’Espagnol ne semblait pas en meilleure forme que la veille. Il avait pourtant participé aux deux premières séances d’essais du week-end et a vécu « l’une des journées les plus difficiles de sa carrière ». 

Vendredi matin peu avant la dernière séance d’essais libres du week-end, la Scuderia Ferrari a annoncé que le médecin avait diagnostiqué une appendicite à Carlos Sainz et que l’Espagnol devait subir une intervention chirurgicale en urgence. Forfait pour le reste du week-end, l’Espagnol a donc été remplacé à la hâte par le pilote de réserve de Ferrari, le jeune Oliver Bearman.

Revenant sur le déroulement du week-end à Djeddah, Frederic Vasseur a expliqué que tout le monde était persuadé que Sainz souffrait d’un intoxication alimentaire, avant que le médecin ne diagnostique une appendicite.

« C’était une situation vraiment étrange. Au début du week-end, nous étions persuadés qu’il s’agissait d’une intoxication alimentaire. » a expliqué Vasseur.

« Il a beaucoup souffert jeudi lors des deux séances [d’essais libres] avec de la fièvre et des problèmes d’estomac et puis à la fin il était convaincu qu’il irait mieux le lendemain. »

« Le lendemain, il m’a appelé le matin pour me dire qu’il manquerait probablement les EL3 mais qu’il serait là pour les qualifications, que c’était sûr. Mais à 11h30, il était à l’hôpital, et il était clair que nous n’allions pas dans la bonne direction. »

Carlos Sainz a été opéré un urgence le vendredi matin à l’hôpital des forces armées King Fahad de Djeddah et l’Espagnol a très rapidement donné de ses nouvelles sur les réseaux sociaux en indiquant que l’opération s’était parfaitement déroulée. 

A peine 24 heures après son opération, Sainz était déjà de retour dans le paddock de Djeddah où il a pu assister à la course le samedi depuis les hospitalités Ferrari. Lorsqu’on a demandé à Vasseur combien de temps Carlos Sainz aura besoin pour revenir au top de sa forme, le Français a répondu : « Cela, je ne sais pas. Honnêtement, le fait qu’il ait pu venir aujourd’hui rejoindre l’équipe est un très bon signe et un très bon soutien pour nous. »

« Maintenant, nous allons rentrer, puis nous aurons une semaine de repos complet et nous déciderons ensuite s’il doit s’envoler pour Melbourne dans une semaine, mais je suis assez optimiste. »

Vasseur a également tenu à saluer l’acharnement de Carlos Sainz qui, malgré la douleur, a tenu à participer aux deux premières séances d’essais libres à Djeddah.

« Quand il est arrivé le jeudi matin, il ne se sentait vraiment pas bien. Mais il a dit qu’il allait essayer de faire quelques tours, et finalement il a fait la séance complète. L’après-midi, c’était exactement la même chose. »

« Pour moi, il a été incroyable parce qu’une demi-heure après la séance il était complétement détruit. Et si vous regardez les résultats des EL1 et EL2, il avait un rythme très correct. Il était même capable de faire des longs relais et ça c’est fort. »

« Désormais, nous nous concentrons sur l’avenir. Le plus important est de ne pas pousser. Il doit récupérer correctement, je ne veux pas me précipiter. C’est un adulte, il prendra la bonne décision. »

Si besoin, la Scuderia Ferrari n’hésitera pas à faire de nouveau appel à Oliver Bearman à Melbourne si jamais Carlos Sainz ne peut être présent au volant de sa monoplace. 

Felipe Massa attaque la F1, la FIA et Bernie Ecclestone en justice

L’ancien pilote Ferrari, Felipe Massa, a intenté une action devant la Haute Cour de Londres contre la Formule 1, l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière.

En 2008, Felipe Massa a perdu le titre de champion du monde de F1 pour un point face au Britannique Lewis Hamilton, mais l’ancien pilote Ferrari estime avoir été floué par la F1 et la FIA, affirmant qu’il a été victime d’un complot qui lui aurait coûté le championnat cette année-là.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait alors pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a marqué aucun point lors de cette course après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne d’envoyer sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du  « crashgate » et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Dans ce contexte, Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite….quinze ans après la saison 2008.

En 2023, les avocats de Felipe Massa ont octroyé un délai supplémentaire à la Formule 1 et à la Fédération internationale de l’automobile (FIA) pour répondre aux menaces de poursuites judiciaires concernant le championnat du monde 2008, le délai initial ayant été rallongé jusqu’au 15 novembre afin de permettre à la F1 et à la FIA de terminer une enquête interne.

Désormais, le temps est venu pour Massa d’entamer des poursuites judiciaires pour obtenir gain de cause et le Brésilien attaque donc en justice la Formule 1, Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière pour des pertes financières présumées.

Dans un document fourni par les représentants de Felipe Massa, la perte financière présumée est estimée à 82 millions de dollars plus les intérêts. Cette somme correspondrait à la perte du titre pour un seul point et prend également en compte la différence de salaire pour le reste de sa carrière, ainsi qu’un bonus de 1,7 million de livres qu’il aurait reçu de Ferrari.

« J’ai toujours dit que je me battrais jusqu’au bout. Comme la FIA et la FOM ont décidé de ne rien faire, nous chercherons à corriger cette injustice historique devant les tribunaux. » a déclaré Felipe Massa.

« L’affaire est désormais entre les mains des avocats et ils sont pleinement autorisés à faire tout ce qui est nécéssaire pour que justice soit rendue pour le sport. »

Désormais, le clan Massa est lancé dans une très, très longue bataille contre la F1, la FIA et Bernie Ecclestone pour tenter d’obtenir gain de cause. 

Russell s’attend à voir Bearman sur la grille de la F1 dès 2025

Le pilote Mercedes, George Russell, a lui aussi fait l’éloge du jeune Oliver Bearman après son excellente prestation au Grand Prix d’Arabie Saoudite le week-end dernier au volant de la Ferrari.

Pour la deuxième manche de la saison 2024, Oliver Bearman a remplacé Carlos Sainz chez Ferrari, l’Espagnol ayant dû être opéré en urgence en raison d’une appendicite. Appelé à la dernière minute, Bearman a impressionné beaucoup de monde pour ses débuts en Formule 1, notamment en qualifications où il a échoué à entrer en Q3 pour seulement 36 millièmes et en course où il a franchi la ligne d’arrivée à la septième place en s’élançant depuis la onzième position sur la grille.

Tout au long du week-end, plusieurs pilotes de la grille – dont Charles Leclerc – n’ont pas tari d’éloges sur Oliver Bearman et certains – comme le pilote Mercedes George Russell – pensent que le jeune Britannique sera bientôt sur la grille en tant que titulaire.

« Il a fait un travail incroyable. Arriver sur un circuit comme celui de Djeddah est très difficile, et il a dépassé les attentes de tout le monde. » a déclaré Russell qui a terminé le Grand Prix d’Arabie Saoudite une place devant Bearman.

« Je l’ai suivi brièvement dans le passé, mais je pense qu’il a surpris beaucoup de gens. Il avait clairement confiance dès le départ, il a poussé la voiture à ses limites. Donc oui, il faut respecter son travail accompli, et je m’attends vraiment à le voir sur la grille l’année prochaine ou l’année suivante. »

Engagé dans le championnat de Formule 2 cette année, Oliver Bearman n’avait marqué aucun point lors de la première manche à Bahreïn et a dû faire l’impasse sur la deuxième course en Arabie Saoudite pour faire ses débuts avec Ferrari en Formule 1. Le Britannique occupe actuellement la dernière place au classement des pilotes en F2.

Concernant ses chances d’arriver en F1, Bearman fait partie de la Ferrari Driver Academy et est donc soutenu par Ferrari. Sa pige réussie réalisée en Arabie Saoudite devrait très certainement l’aider dans sa démarche pour obtenir un baquet en catégorie reine, et il n’est pas impossible de le voir débarquer au sein de l’écurie cliente de Ferrari, chez Haas.

Leclerc sur Bearman : « Qu’une question de temps » avant de le voir en F1

Charles Leclerc estime que ce n’est « qu’une question de temps » avant de voir arriver en F1 le jeune Oliver Bearman qui a impressionné beaucoup de monde le week-end dernier pour sa première course en catégorie reine au volant de la Ferrari.

Appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz pour le reste du week-end en Arabie Saoudite, Oliver Bearman s’est retrouvé en quelques heures catapulté dans l’une des plus grandes écuries de Formule 1 au volant d’une monoplace qu’il connaissait à peine sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier.

Bearman a débuté le week-end au volant de la Ferrari lors de la troisième et dernière séance d’essais libres, avant de participer à sa toute première séance de qualifications en F1 où il a terminé onzième à seulement 36 millièmes de la Q3. Le lendemain, le Britannique a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

Tout au long du week-end, Charles Leclerc n’a pas tari d’éloges au sujet de son coéquipier d’un jour et le Monégasque pense que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne puisse se retrouver sur la grille de la Formule 1 en tant que titulaire.

« Je pense que tout le monde a pu le voir, mais évidemment, l’avoir dans le même garage, voir comment il travaillait et comment il a abordé tout cette situation avec autant de calme a été très impressionnant. » a déclaré Charles Leclerc à Djeddah samedi soir.

« C’était vraiment impressionnant, je pense qu’il a montré à tout le paddock de quoi il était capable et je pense qu’après une performance comme celle-là, ce n’est qu’une question de temps avant de le voir définitivement dans le paddock de la Formule 1. »

« Il a fait un travail exceptionnel en montant dans la voiture en EL3, alors que tous les pilotes ont participé aux EL1 et EL2. Lui ne connaissait pas la voiture et le circuit est l’un des plus exigeants de la saison, mais il y est arrivé. Il a fait trois premiers tours en EL3 et était tout de suite dans le rythme et a poussé la voiture dans ses derniers retranchements. »

« C’était super impressionnant de le voir si rapide aussi vite. C’est aussi agréable de le voir si heureux tout le week-end et si excité comme il l’était. Il a juste fait un travail incroyable. »

Concernant l’avenir d’Oliver Bearman, le jeune britannique pourrait faire ses débuts en tant que titulaire au sein de l’équipe Haas, alors que Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen en sont dans leur dernière année de contrat avec l’équipe américaine.

Oliver Bearman après sa première course en F1 : « Je peux être fier »

Le Britannique Oliver Bearman avait bien du mal à cacher ses émotions ce samedi soir à Djeddah où il a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite à la septième place pour sa toute première course en Formule 1.

Le jeune Oliver Bearman a été appelé à la rescousse par Ferrari à la dernière minute jeudi pour remplacer le titulaire Carlos Sainz au volant de la SF-24, l’Espagnol ayant été opéré en urgence de l’appendicite, ce qui l’a obligé à déclarer forfait pour le reste du week-end en Arabie Saoudite.

Onzième sur la grille de départ, Oliver Bearman a disputé une course très propre au volant de la Ferrari et passera finalement la ligne d’arrivée à la septième place, le Britannique inscrivant ainsi ses premiers points en F1, alors qu’il a également été élu « pilote du jour ».

« Ce fut des jours un peu fous, avec tout ce qui s’est produit, je peux être très fier. J’avais très peu de préparation, donc au final je suis satisfait de ma performance. » a déclaré Oliver Bearman au micro de Canal+ après l’arrivée du Grand Prix d’Arrivée Saoudite.

« Le plus difficile a été le relais en pneus Durs, le fait qu’il a fallu attaquer longtemps avec ces pneus. Je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation [en F2], c’était des tours de qualifications durant toute la course. »

« Cette piste demande beaucoup d’engagement, la voiture bougeait un peu par moment, j’avais des voitures qui revenaient sur moi vers la fin, j’ai eu beaucoup de choses à gérer pendant cette course aujourd’hui. »

Lorrsqu’on lui demande comment était son rythme cardiaque au départ de sa première course en Formule 1, le Britannique a répondu : « Avant la course, j’étais un peu moins nerveux que prévu. On a plutôt bien géré. »

« J’ai eu quelques moments chauds, des dépassements, notamment avec Yuki [Tsunoda] au départ et Nico [Hülkenberg] un peu plus tard. Mais globalement, j’ai réussi à rester calme et discipliné et c’était vraiment sympa de la part de Lewis [Hamilton] de venir me féliciter [au Parc Fermé]. »

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Oliver Bearman occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits, soit deux de moins que Lewis Hamilton. 

Leclerc « bluffé » par la performance de Bearman au volant de la Ferrari

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a été impressionné par la performance du jeune Oliver Bearman ce vendredi en Arabie Saoudite où le Britannique a remplacé à la dernière minute l’Espagnol Carlos Sainz au volant de la Ferrari pour les EL3 et la séance de qualifications.

Ce vendredi matin peu avant la dernière séance d’essais libres du week-end, la Scuderia Ferrari a annoncé que le médecin avait diagnostiqué une appendicite à Carlos Sainz et que l’Espagnol devait subir une intervention chirurgicale en urgence. Dans ce contexte, la Scuderia Ferrari a choisi de faire appel à son pilote de réserve Oliver Bearman – présent à Djeddah où il participait au championnat de Formule 2 – pour remplacer à la hâte Carlos Sainz pour le reste du week-end.

Le Britannique – âgé de seulement 18 ans – s’est donc retrouvé au volant de la SF-24 pour les EL3 sans aucune préparation, avant de participer quelques heures plus tard à sa première séance qualificative en Formule 1 au terme de laquelle il se classera onzième sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Interrogé ce vendredi soir sur la performance de Baerman, Charles Leclerc s’est dit particulièrement impressionné et même bluffé par ce qu’a accompli le jeune homme pour ses débuts au volant d’une Ferrari : « Ce qu’il a fait, c’était exceptionnel. Il a vraiment été impressionnant ! »

« Dès les trois premiers tours ce matin, je regardais et j’étais bluffé parce que sur un circuit comme celui-là c’est vraiment pas facile. » a déclaré Charles Leclerc au micro de la RTBF.

« Il a tout de suite trouvé la confiance dans la voiture, et il a envoyé, donc c’était cool à voir. En qualifications aussi, donc ça a vraiment été top. »

« De le voir en plus aussi heureux que ça ce matin quand il est arrivé sur la piste, ça fait bien sûr penser à mes débuts à moi, bien que c’était avec Alfa Romeo et que j’avais deux ou trois mois pour me préparer. » a ajouté le Monégasque.

« Lui, il a reçu un appel ce matin et il devait être sur la piste une heure après, chez Ferrari, donc j’imagine que ce sera une journée qu’il n’oubliera jamais. »

L’intervention chirurgicale de Carlos s’étant bien déroulée, l’Espagnol va désormais observer une période de repos de quelques semaines et devrait bien être présent au volant de sa Ferrari pour le Grand Prix d’Australie programmé à la fin du mois de mars à Melbourne.

Carlos Sainz se sent « beaucoup mieux » après son opération à Djeddah

Le pilote Ferrari Carlos Sainz se sent « beaucoup mieux » après avoir subi une intervention chirurgicale ce vendredi en Arabie Saoudite en raison d’une appendicite.

Dès son arrivée à Djeddah en début de semaine, Carlos Sainz ne semblait pas au top de sa forme et la Scuderia Ferrari l’a d’ailleurs autorisé à faire l’impasse sur la journée réservée aux médias mercredi pour qu’il puisse se reposer et être en meilleure forme pour les premiers essais libres du week-end.

Ce jeudi, Carlos Sainz était bien présent au volant de sa monoplace pour les essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, mais l’Espagnol ne semblait pas en meilleure forme que la veille. Il a pourtant participé aux deux premières séances d’essais du week-end et a vécu l’une des journées les plus difficiles de sa carrière a-t-il affirmé jeudi soir.

« J’ai eu ces dernières 24 heures très difficiles pour être honnête. Donc, je suis heureux d’avoir réussi à passer ce jeudi et de terminer le programme. » a déclaré Sainz après sa journée de roulage.

« C’était certainement ma journée la plus difficile dans une voiture de Formule 1 sur un circuit aussi exigeant avec des forces G élevées. Avoir des maux d’estomac et être malade n’est vraiment pas l’idéal. J’espère que pour demain [vendredi], ça ira mieux et j’espère être à 100% pour la course, mais j’ai besoin de repos maintenant. »

Une appendicite…

Vendredi matin peu avant la dernière séance d’essais libres du week-end, la Scuderia Ferrari a annoncé que le médecin avait diagnostiqué une appendicite à Carlos Sainz et que l’Espagnol devait subir une intervention chirurgicale en urgence. 

« Carlos Sainz a reçu un diagnostic d’appendicite et devra subir une intervention chirurgicale. » a indiqué l’écurie italienne dans un court communiqué.

« A partir des EL3 et pour le reste de ce week-end, il sera remplacé par le pilote de réserve Oliver Bearman. Oliver ne participera donc plus à cette manche du Championnat de F2. La famille Ferrari souhaite à Carlos un prompt rétablissement. »

En fin de journée, Ferrari a confirmé que Carlos Sainz a pu quitter le bloc opératoire après avoir subi une intervention qui s’est « bien passée ». 

Quelques heures plus tard, le pilote espagnol a donné de ses nouvelles sur ses réseaux sociaux, affirmant qu’il se sentait beaucoup mieux après cette intervention : « J’ai subi une opération sans problème aujourd’hui et je me sens beaucoup mieux. » a écrit Carlos Sainz sur son compte X (anciennement Twitter).

« Merci pour tous vos aimables messages et à tous ceux qui se sont occupés de moi ces jours-ci en Arabie Saoudite, notamment à l’hôpital des forces armées King Fahad. Merci. »

L’Espagnol a évidemment suivi avec attention la séance de qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite durant laquelle son remplaçant Oliver Bearman a particulièrement brillé en décrochant la onzième place sur la grille de départ pour sa toute première séance qualificative en Formule 1.

« Super qualifications de Oliver Bearman pour ses débuts précipités (ce n’était pas facile du tout), ainsi qu’à Lord Perceval (allias Charles Leclerc). Bonne chance pour demain [samedi] Ferrari. » a-t-il ajouté.

Carlos Sainz va désormais observer une période de repos et devrait être de retour dans le paddock de la Formule 1 lors de la prochaine manche du championnat du monde programmée en Australie sur le tracé de Melbourne du 22 au 24 mars.

Bearman revient sur sa journée incroyable au volant de la Ferrari à Djeddah

Oliver Bearman est revenu un peu plus en détail sur sa journée de vendredi à Djeddah où il a été appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz en Formule 1.

Le jeune Britannique s’apprêtait à disputer un week-end classique au volant de sa Formule 2 en Arabie Saoudite, mais la Scuderia Ferrari a fait appel à ses services ce vendredi juste avant la dernière séance d’essais libres pour remplacer un Carlos Sainz mal en point en raison d’une crise d’appendicite.

Ni une ni deux, le Britannique – pilote de réserve de la Scuderia – s’est retrouvé au volant de la Ferrari SF-24 pour disputer les EL3, avant de participer quelques heures plus tard à sa toute première séance de qualifications en Formule 1.

« Je me suis réveillé en me préparant et en pensant mentalement à ma course de F2, puis j’ai été jeté dans le grand bain pour les EL3 de F1 et les qualifications. » a expliqué Bearman ce vendredi soir à Djeddah au micro de Sky Sports.

« Bien sûr, ce n’est pas la situation idéale et je suis désolé pour Carlos [Sainz] et je lui souhaite le meilleur, mais c’est une opportunité fantastique. Je suis un peu déçu de tout mais c’était une journée amusante. »

Lorsqu’on lui demande quelles sont selon lui les plus grandes différences entre la F2 et la Formule 1, le Britannique a répondu : « Le fait que la piste évolue tellement. Nous avons fait les qualifications en F2 assez tôt ce week-end et la piste a beaucoup évolué. »

« Le niveau d’adhérence aussi est tout simplement incroyable. Après mon premier tour, j’ai été choqué. En F2, vous conduisez à la limite de la voiture. En F1, c’est à la limite du pilote et ce que le pilote est prêt à faire. C’est une sensation formidable, mais il faut un certain temps pour s’y habituer. »

Concernant sa performance en qualifications où il a signé le onzième temps sur la grille de départ, Oliver Bearman n’a pas caché qu’il n’était pas satisfait de son résultat car il sait que la Ferrari aurait pu facilement rentrer en Q3.

« Pour le moment, je ne suis pas si fier, le pilote en moi sait que la voiture était assez rapide pour être en Q3, donc je suis un peu déçu de ça. » a ajouté Bearman.

« Mais je sais que quand j’y repenserai dans quelques jours, je serai assez fier de ce que j’ai réussi à faire aujourd’hui. L’objectif était de faire le plus de tours possible. Surtout la nuit, j’ai raté les EL2, ce qui n’est pas idéal. C’était l’objectif. »

« Les pneus tendres durent assez bien, ils sont assez durables, alors j’ai juste essayé de faire autant de tours en Q1. La Q2 a été un peu plus compliquée, avec quelques erreurs de ma part, donc c’est là que je suis déçu. »

Malade, Sainz a souffert au volant de sa Ferrari ce jeudi à Djeddah

Mise à jour de cet article le 08/03/24 à 12h31 : Le pilote Ferrari Carlos Sainz ne sera pas au volant de sa monoplace pour le reste du week-end en Arabie Saoudite a confirmé son équipe ce vendredi à la veille de la dernière séance d’essais libres (à lire ici).

Le pilote Ferrari Carlos Sainz a expliqué à quel point les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite ont été difficiles pour lui en raison de maux d’estomac depuis son arrivée dans le pays. 

Malade dès son arrivée en Arabie Saoudite, Carlos Sainz a dû faire l’impasse sur la journée réservée aux médias ce mercredi afin de prendre du repos à son hôtel avant que les monoplaces ne commencent à rouler en essais libres ce jeudi. Bien présent au volant de sa Ferrari pour les premiers essais ce jeudi, Sainz a toutefois connu une journée difficile.

« J’ai eu ces dernières 24 heures très difficiles pour être honnête. Donc, je suis heureux d’avoir réussi à passer ce jeudi et de terminer le programme. » a déclaré Carlos Sainz après sa journée de travail.

« C’était certainement ma journée la plus difficile dans une voiture de Formule 1 sur un circuit aussi exigeant avec des forces G élevées. Avoir des maux d’estomac et être malade n’est vraiment pas l’idéal. J’espère que pour demain [ce vendredi], ça ira mieux et j’espère être à 100% pour la course, mais j’ai besoin de repos maintenant. »

« C’était difficile en EL1 et en EL2, surtout sur les longs runs où l’on fait des tours en continu. Mon estomac n’aimait pas vraiment ça, mais au moins j’ai eu une première sensation avec la voiture, même si je ne pouvais pas pousser à la limite absolue. »

« Au moins, j’ai eu de bonnes sensations et j’ai pu faire part de mes commentaires aux ingénieurs. Cela me donnera une base décente sur laquelle travailler et j’espère que demain [ce vendredi] je me sentirai mieux. »

Auteur du septième temps lors des EL2 avec un peu plus de six dixièmes de retard sur le meilleur chrono de la séance signé par Fernando Alonso, Carlos Sainz estime cependant avoir fait du bon travail compte tenu de son état de santé mais admet que Red Bull est encore loin devant. 

« Red Bull continue d’être fort sur cette piste… Aston Martin semble avoir fait un bon pas en avant sur ce genre de piste comme ils l’ont fait l’année dernière et c’est encore très, très serré avec les Mercedes, les McLaren aussi donc c’est là encore un groupe de cinq équipes où nous sommes tous très, très proches les uns des autres. » a ajouté l’Espagnol.

« C’est une piste sur laquelle il difficile de tenir durant tout le tour, surtout avec les pneus tendres qui donnent une sensation étrange sur un tour, donc j’espère que nous pourrons être parmi ces cinq équipes et réussir demain. »

Vasseur tire un bilan positif de la course de Ferrari à Bahreïn

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, reste convaincu que Ferrari pourra mettre davantage Red Bull sous pression cette année après un Grand Prix de Bahreïn satisfaisant pour le manager français avec la troisième place de Carlos Sainz et une quatrième place pour Charles Leclerc.

En course à Bahreïn ce samedi, Carlos Sainz a été plus rapide que son coéquipier Charles Leclerc, notamment parce que le Monégasque a rencontré dès le départ de l’épreuve des problèmes de freins sur sa monoplace. 

Après une grosse bataille entre coéquipiers, Carlos Sainz a finalement réussi à de défaire de Leclerc et a ensuite pu faire sa course pour remonter jusque sur la troisième marche du podium à l’arrivée, derrière les deux pilotes Red Bull.

S’exprimant après l’arrivée, Frederic Vasseur se montrait plutôt satisfait des progrès réalisés par son équipe au cours de l’hiver, le Français estimant que Ferrari a une « bonne base » pour débuter cette campagne 2024.

« Nous espérions un meilleur résultat mais nous avons eu un problème de freins pendant la course avec Charles, donc dans l’ensemble nous avons maximisé le résultat en piste. » a déclaré Vasseur ce samedi soir après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn.

« Carlos a réalisé une bonne course avec une remontée très intelligente après un départ pas parfait et il a pu se battre avec Perez jusqu’aux derniers tours. »

« Nous étions en pneus durs et Checo en pneus tendres et notre objectif était de mettre la Red Bull sous pression, ce que nous avons fait vers la fin mais ce n’était pas suffisant. »

« Charles a eu du mal pendant toute la course avec les freins et à cause de cela, lors du premier relais, ses pneus sont tombés, nous avons donc dû l’arrêter plus tôt que prévu. Nous devrons rechercher pourquoi les freins n’étaient pas à la bonne température. »

« Ce week-end, nos performances sur un tour lancé ont répondu à nos attentes, mais nous avons clairement un pas à franchir en termes de rythme de course car nous n’étions pas en lutte avec Red Bull. »

« Cela dit, je considère la course d’aujourd’hui comme une bonne base car nous avons pu réduire considérablement l’écart par rapport à l’année dernière. Nous poursuivrons notre développement et je suis convaincu que nous pourrons les affronter plus souvent. »

La Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Bahreïn avec dix-sept points de retard sur Red Bull.

Une course plombée par des problèmes de freins pour Leclerc à Bahreïn

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn, le pilote Ferrari Charles Leclerc ne pouvait cacher sa frustration ce samedi soir, alors que le Monégasque a rencontré pas mal de problèmes durant la course avec une monoplace mal équilibrée. 

Deuxième sur la grille de départ de la première manche de la saison 2024, Leclerc attendait ce moment depuis longtemps, mais le pilote Ferrari a très rapidement déchanté quand des problèmes de freins lui ont rendu la vie dure dans les premiers tours de l’épreuve.

« Cela a été une course frustrante. J’attendais cette course depuis longtemps. Je voulais montrer de quoi nous étions capables et au final nous n’avons rien pu montrer de mon côté car nous étions complètement hors course avec la balance des freins et l’équilibre de la voiture en général. » a déclaré Leclerc ce samedi soir à Bahreïn.

« La voiture n’était pas là où je voulais qu’elle soit. Nous devons analyser ce qui s’est mal passé pour que ce problème ne se reproduise plus. »

« J’ai perdu vraiment beaucoup de temps, je ne pouvais pas passer les virages neuf et dix pendant quelques tours [deux virages avec de gros freinages]. J’avais un équilibre fou à l’arrière, des blocages de roue à chaque tour, je n’arrêtais pas de faire des changements [sur son volant]. »

« C’est décevant parce qu’il s’agissait d’une opportunité pour prendre des points au championnat et on ne l’a pas fait, donc je suis très déçu. » a ajouté le Monégasque un peu plus tard au micro de Canal+.

Leclerc était d’autant plus déçu ce samedi parce qu’il pense que Red Bull – malgré l’avance énorme de Verstappen sur ses concurrents – est plus « prenable » que l’année dernière en course  : « J’ai l’impression qu’ils sont plus prenables comparé à l’année dernière. »

« J’étais assez confiant pour cette course, donc c’est pour ça que je suis aussi frustré parce qu’on avait tout fait pour se mettre dans de bonnes conditions pour la course. Même niveau réglages, j’avais essayé de me mettre plus du côté course, donc voilà, j’avais hâte de voir ce qu’on pouvait faire aujourd’hui, mais malheuresement, on ne le verra pas et on attendra Djeddah [la prochaine course]. »

Après le Grand Prix de Bahreïn, Charles Leclerc est quatrième du championnat du monde des pilotes avec douze points inscrits, le Monégasque accuse un retard de trois points sur son coéquipier Carlos Sainz. 

Les pilotes Ferrari impressionnés par le rythme de Mercedes

Les pilotes Ferrari ont admis leur surprise de voir Mercedes tout en haut de la feuille des temps ce jeudi après les premiers essais libres du Grand Prix de Bahreïn et s’attendent à voir l’équipe du constructeur allemand à la lutte pour les premières places ce week-end.

La Scuderia Ferrari a connu trois journées d’essais hivernaux productives à Bahreïn il y a une semaine, laissant penser à beaucoup que l’équipe italienne serait clairement la favorite pour aller chercher Red Bull cette année. 

Mais avec Lewis Hamilton auteur du meilleur temps des EL2 ce jeudi et son coéquipier Russell deuxième, les pilotes Ferrari ont admis avoir été très surpris en ce début de week-end, alors que Carlos Sainz a terminé quatrième et Leclerc neuvième.

« Cela montre simplement qu’on ne peut jamais rien prédire après des tests [hivernaux] car les gens ont tendance à ne pas montrer toutes leurs cartes. » a déclaré Carlos Sainz à propos de la performance de Mercedes ce jeudi en essais libres.

« Il est clair que Mercedes va être dans la lutte. Les Red Bull, sur les longs relais, ont été beaucoup plus rapides que sur les runs courts, mais je m’attends à ce qu’ils soient également forts demain et dimanche. »

De l’autre côté du garage, Charles Leclerc a fait écho aux commentaires de Sainz et pense lui aussi que Mercedes sera dans la lutte ce week-end à Bahreïn : « Mercedes a l’air forte, ce qui est un peu une surprise. » a reconnu le Monégasque.

« Mais nous ne savons pas quel niveau de carburant ils utilisaient, donc je pense que nous aurons toutes nos réponses demain. Au moins de notre côté, il n’y a pas de mauvaises surprises. » a-t-il ajouté.

« Pas de bonnes surprises non plus, exactement comme nous l’espérions. Nous avons donc parcouru notre programme. En EL2, c’était un peu plus… je veux dire, j’ai fait une petite erreur dans mon tour rapide, et comme c’est un pneu qui ne dure qu’un tour, c’était tout. Mais à part ça, tout tourne autour de demain maintenant, nous allons nous concentrer pour faire un pas en avant. »

Malgré le fait que Mercedes a l’air forte sur ce circuit de Sakhir, Leclerc pense que Ferrari pourra être dans la lutte pour les premières places et ne se retrouvera pas en fond de grille : « Je serais surpris si ce n’était pas le cas. » a ajouté Leclerc.

« Je m’attends à être là avec les autres. Le seul point d’interrogation est évidemment Red Bull, quelle est leur avance. Mais avec les autres, je serais surpris qu’on ne soit pas dans le mix, oui. »

« Je me sens plutôt bien avec la voiture et c’est un bien meilleur départ par rapport à l’année dernière, où nous sommes arrivés à la première course et il était très difficile de savoir quelle était exactement la bonne fenêtre où nous pourrions optimiser notre voiture. »

« Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, nous savons que nous sommes dans la bonne fenêtre pour faire de notre mieux avec cette voiture, et maintenant tout tourne autour de demain, pour essayer d’anticiper les conditions de demain et tirer le meilleur parti de ce week-end. »

Ferrari dans l’inconnu face à Red Bull avant le Grand Prix de Bahreïn

Charles Leclerc a expliqué pourquoi Ferrari avait bien du mal à se positionner par rapport à Red Bull dans la hiérarchie après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière. 

Après les tests de pré-saison, Charles Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz ont indiqué que Red Bull restait l’équipe à battre cette saison d’après les données qu’ils ont pu voir lors des essais. Mais le Monégasque a révélé ce mercredi à Bahreïn que Ferrari avait toutefois bien du mal à se situer dans la hiérarchie, notamment parce que Red Bull n’a pas fait de simulation de course durant ces tests.

« Le fait est que Red Bull est l’une des seules équipes à ne pas avoir fait de simulation de course complète durant les tests [hivernaux], ce qui normalement nous aide à comprendre où nous en sommes exactement. C’est donc très difficile de savoir où ils se trouvent. » a déclaré Leclerc ce mercredi à Bahreïn.

« Nous en avons fait une, donc évidemment, nous savons où nous en sommes. Certaines équipes ont aussi fait quelques simulations de course et nous avons donc une idée de leur position, mais avec Red Bull, ce n’est pas le cas. Il est impossible de comprendre où nous en sommes. »

Lorsqu’on demande au Monégasque ce que représenterait une saison 2024 réussie pour la Scuderia Ferrari, en sachant que l’équipe italienne n’a décroché qu’une victoire l’an dernier à Singapour, Leclerc a répondu : « Se battre pour beaucoup plus de victoires, ce serait certainement un pas en avant et ce serait une saison positive. »

« Je pense que nous devons continuer sur la dynamique positive de la seconde partie de l’année dernière, car même si la saison n’a pas été globalement positive, la deuxième partie de l’année a été beaucoup plus positive. »

« Je pense que tout le monde dans l’équipe – mais aussi dans le paddock – a senti que nous étions dans une spirale positive et que nous allions vers de meilleures choses, avec une vision très claire de où nous voulions aller et comment y aller. »

« C’est exactement ainsi que nous devons aborder cette saison, continuer ainsi, avec une vision claire et des progrès significatifs à chaque fois que nous mettons quelque chose dans la voiture, ce qui a été le cas dans la seconde moitié de saison l’an dernier. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs en 2023 avec trois points de retard sur Mercedes.