Le Grand Prix de Singapour : un rendez-vous unique en Formule 1

Depuis son introduction en 2008, le Grand Prix de Singapour est devenu l’un des événements les plus spectaculaires et emblématiques du calendrier de la Formule 1. Disputée sur le circuit urbain de Marina Bay, cette course est la première de l’histoire de la discipline à s’être déroulée entièrement de nuit, offrant un spectacle visuel éblouissant grâce aux milliers de projecteurs qui transforment la ville en un véritable écrin lumineux.

Le tracé de Marina Bay mesure environ 4,94 kilomètres et comprend 19 virages serrés, alternant entre longues lignes droites et chicanes exigeantes. Contrairement à d’autres circuits urbains comme Monaco, il offre davantage de zones de dépassement, notamment dans la longue portion avant le virage 7. Néanmoins, la piste reste extrêmement physique pour les pilotes : avec une température souvent proche de 30 °C, une humidité dépassant les 80 % et une course qui dure régulièrement près de deux heures, Singapour est réputé comme l’épreuve la plus éprouvante du championnat.

Au fil des années, Marina Bay a livré des moments marquants qui font désormais partie de la légende de la F1. L’édition inaugurale de 2008 est restée tristement célèbre pour l’affaire du “Crashgate” : Nelson Piquet Jr. s’était volontairement accidenté sur ordre de son équipe Renault, favorisant la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. Ce scandale a profondément marqué l’histoire de la discipline.

Plus récemment, le Grand Prix de 2017 avait frappé les esprits avec un départ chaotique sous la pluie. Les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen s’étaient accrochées avec la Red Bull de Max Verstappen, laissant Lewis Hamilton filer vers un succès inattendu qui a joué un rôle crucial dans sa conquête du titre cette année-là. En 2022, la météo a de nouveau chamboulé la hiérarchie avec une piste détrempée au départ, ce qui a permis à Sergio Pérez de s’imposer après une course haletante.

Au-delà du sport, le GP de Singapour est également un événement culturel et touristique majeur. Chaque année, il attire des dizaines de milliers de spectateurs venus du monde entier. Le cadre est unique : les monoplaces filent au pied de gratte-ciel illuminés, longent la baie et passent même sous une tribune, une rareté dans le monde de la F1. En parallèle, de nombreux concerts et animations transforment le week-end en véritable festival. Des artistes internationaux tels que Mariah Carey, Muse ou encore Red Hot Chili Peppers se sont déjà produits lors des éditions passées, renforçant l’aura de glamour de l’événement.

Spectacle visuel, défi physique et intensité stratégique : le Grand Prix de Singapour s’impose comme un incontournable de la saison, où chaque édition promet de nouvelles surprises et de nouvelles pages d’histoire à écrire.

Norris admet avoir progressé dans sa « gestion des risques » en F1

Lando Norris estime avoir franchi un cap dans sa « gestion des risque »s au fil de la saison, après plusieurs erreurs coûteuses lors des premières manches.

En Chine, à Bahreïn et en Arabie saoudite, le pilote McLaren a compromis ses qualifications, notamment à Djeddah où un accident l’a relégué en fond de grille. Pendant ce temps, son coéquipier Oscar Piastri enchaînait trois victoires, tandis que Norris devait se contenter d’une deuxième, d’une troisième et d’une quatrième place. Résultat : le Britannique a concédé 30 points à son rival direct dès ce début de championnat.

Aujourd’hui, alors que 25 points seulement séparent les deux hommes à l’aube du Grand Prix de Singapour, et avec encore 199 points en jeu sur sept manches, Norris juge que sa capacité à limiter les dégâts s’est renforcée.

« Je continue à faire des erreurs, ce n’est pas que j’ai arrêté, je continue à en faire », a-t-il reconnu face aux médias. « Mais j’ai appris à mieux les gérer, à prendre moins de risques inutiles. »

Conscient de l’importance de chaque résultat dans une lutte aussi serrée, Norris insiste sur le fait que ses erreurs ne disparaissent pas, mais que leur impact sur ses performances globales s’est réduit. Une évolution qu’il espère décisive dans la course au titre face à Piastri.

« Je pense que certaines des erreurs que je fais ne sont peut-être pas aussi graves qu’avant, comme l’accident en Arabie saoudite [lors des qualifications] et en Chine, qui m’ont coûté beaucoup de points. Ce n’est donc pas que je ne fais pas d’erreurs, j’essaie de m’améliorer dans tout ce que je peux, tant sur la piste qu’en dehors. Je pense que comprendre les niveaux de risque et accepter que parfois, perdre un demi-dixième au lieu d’essayer de gagner un demi-dixième peut faire la différence entre commettre une erreur de trois dixièmes et avoir un problème comme en Chine ou en Arabie saoudite. Je pense donc que mon équilibre en matière de risques s’est amélioré, tout comme ma conduite et ma capacité à comprendre la voiture. J’avais plus de mal avec cela à l’époque qu’aujourd’hui, donc c’était un ensemble de différents éléments, mais tout s’est amélioré grâce au travail en coulisses. »

Charles Leclerc, ou la déception progressive du protégé de Ferrari

Cela ne veut pas dire que l’année 2025 de Leclerc a été un long fleuve tranquille. Bien qu’il ait décroché cinq podiums cette saison, Leclerc a commis des erreurs. La régularité n’a pas été son point fort, ce qui lui a coûté des résultats.

Des accidents lors des essais et des qualifications ont ruiné ses courses au Canada et à Bakou. À Montréal, un accident lors des essais a nécessité la reconstruction de sa SF-25. Ses efforts lors des qualifications ont été ruinés par une erreur, le contraignant à partir en huitième position. Il a terminé cinquième. Il a confirmé après la course qu’il aurait pu faire mieux.

À Bakou, la frustration de Leclerc vis-à-vis de sa voiture a atteint son paroxysme. Poussant les limites de la SF-25 et de la piste, il a fait un accident en Q3. Parti en dixième position, il n’a terminé qu’à la neuvième place, soit une seule place de mieux.

Son agacement face aux erreurs stratégiques commises par Ferrari l’a également poussé à laisser ses émotions prendre le dessus lors des interviews d’après-course. Il est largement considéré comme le pilote le plus rapide sur un tour en F1 moderne, mais ses erreurs sont causées par la frustration de voir son équipe incapable d’apprendre et de ne pas répéter les mêmes erreurs. La malchance a également joué un rôle. Son accrochage avec Antonelli a ajouté encore plus de douleur à son année difficile.

Ferrari a vu sa saison dérailler de manière spectaculaire, la malchance ayant également joué un rôle.

Ferrari peut-elle rebondir avec les nouvelles règles ?

Hamilton et Leclerc sont liés par des contrats jusqu’à la fin de 2027, bien que le mandat de Hamilton lui permette d’exercer une option pour courir au-delà de la saison prochaine. Tous deux courront sous les nouvelles réglementations techniques de la F1 pour la nouvelle saison.

L’annulation de toutes les mises à jour restantes pour cette saison afin de se concentrer sur 2026 est une décision audacieuse, prise pour renforcer la compétitivité du challenger en vue de la réinitialisation massive attendue l’année prochaine. La perte de la deuxième place au championnat des constructeurs est probablement le premier d’une série de coups durs à l’approche du crescendo de 2025.

Agissant comme une remise à zéro bien nécessaire pour Hamilton en termes de conception de voiture, cela pourrait débloquer des performances qui font cruellement défaut. Cependant, le règlement représente également une dernière chance pour lui, Leclerc et Vasseur. Hamilton entre dans le crépuscule de sa carrière. Avec Oliver Bearman qui attend dans les coulisses, il doit améliorer son jeu pour éviter un licenciement humiliant. Membre de la Ferrari Driver Academy, Bearman est connu de l’équipe depuis ses remplacements la saison dernière et représente le prochain espoir de Ferrari, une fois que Hamilton aura rempli son rôle.

Cependant, Leclerc doit éviter les erreurs s’il veut rester le fils prodigue de Ferrari et conserver son volant. À elles seules, ses erreurs au Canada et à Bakou ont coûté à Ferrari une chance d’obtenir un bon résultat. Le temps, c’est de l’argent en F1, et le sien commence à manquer.

Le conseil d’administration de Ferrari a toujours eu tendance à agir de manière impulsive. Alors que la situation s’agitait en début de saison, Vasseur a été reconduit dans ses fonctions avec un contrat pluriannuel afin de rassurer les esprits en Italie. Mais à mesure que les erreurs s’accumulent, le conseil d’administration ne tolérera pas longtemps l’échec. L’arrivée de Hamilton s’accompagnait de l’exigence que la disette de 18 ans de Ferrari en matière de titres montre des signes de fin.

Ferrari risque de laisser un héritage dangereux si ses performances ne s’améliorent pas considérablement en 2026.

Ferrari continue de suivre un dangereux précédent en déclin.

Au contraire, c’est le contraire qui menace de se produire. Personne ne souhaite voir l’écurie la plus célèbre de F1 retomber au plus bas comme au début des années 1990. Personne ne souhaite non plus voir l’écurie réduite à des mèmes sur Internet après des erreurs stratégiques répétées. Les souvenirs de l’implosion catastrophique du titre en 2022 refont surface.

Ferrari s’engage désormais dans une voie bien trop familière à chaque course. En annulant toutes les mises à niveau, elle s’est accordé un répit et s’est presque trouvé une excuse pour ses mauvaises performances pour le reste de l’année 2025. Cependant, le cycle toxique des attentes alimentées par le battage médiatique et l’espoir va se réinitialiser. Cela ne fera que conduire à poser les mêmes questions l’année prochaine à l’équipe et à Hamilton.

Il n’existe pas de solution claire aux problèmes de Ferrari. Ils sont systémiques, endémiques et se sont répétés d’innombrables fois au cours des dix dernières années. Contrairement à d’autres équipes, ce n’est pas l’ingérence de l’entreprise qui paralyse la Scuderia. C’est plutôt son incapacité à prendre des décisions claires et logiques.

La F1 est à juste titre connue comme le club des piranhas. Chaque décision peut coûter des centaines de milliers de dollars, et les décisions prises dans le stand sont accompagnées d’enjeux importants. Ferrari échoue continuellement sous la pression à agir de manière logique. Montréal, Miami et Bakou cette année en sont la preuve.

Le précédent a été créé et est désormais devenu la norme. Ferrari doit agir de toute urgence pour changer cela. Max Verstappen a remporté une victoire au volant d’une Ferrari après ses débuts en GT3. Le fait que Leclerc et Hamilton soient laissés pour compte est peut-être le fait le plus accablant de tous en 2025.

Les mèmes Internet sont désormais le moindre des soucis de la Scuderia. Un retour à ses années les plus sombres n’est pas seulement une possibilité, c’est en train de devenir une réalité. La roue de la fortune métaphorique pour beaucoup fait désormais partie de Ferrari. Espérons qu’elle s’arrête sur une option favorable à Singapour.

Yuki Tsunoda va régaler les fans japonais avec la Honda RA272 à Suzuka

Yuki Tsunoda pilotera la Honda RA272, la première voiture victorieuse de Formule 1, lors du Grand Prix du Mexique 2025, dans le cadre d’une course de démonstration commémorative.

Tsunoda prendra le volant de cette voiture classique pour rendre hommage à la victoire de Richie Ginther au Grand Prix du Mexique de 1965. Cette victoire était la première et unique victoire de l’Américain en F1, et la première d’une longue série pour Honda.

La RA272 était la voiture de Honda lors de sa deuxième saison en tant que constructeur en F1. Propulsée par un moteur V12 de 1,5 litre et paraissant minuscule par rapport aux machines modernes, elle a terminé sixième du championnat des constructeurs cette saison-là.

La livrée entièrement blanche de Red Bull lors du Grand Prix du Japon 2025 rendait hommage à la voiture classique de la marque japonaise, marquant la dernière année de collaboration entre les deux partenaires.

Exprimant sa fierté de piloter une voiture aussi importante dans l’histoire du sport automobile japonais, Tsunoda décrit cette opportunité comme un « honneur ».

« C’est un honneur de piloter la RA272 dans ce lieu spécial où Honda a remporté sa première victoire en F1. Piloter sur le circuit où la RA272 a ouvert la voie à l’histoire du sport automobile japonais il y a 60 ans est une expérience particulièrement spéciale et profondément émouvante. Avec l’histoire des défis relevés par Honda dans mon cœur, je veux offrir aux fans une conduite qui transmette des rêves et de la passion.»

Yuki Tsunoda a également piloté la Honda RA272 au Goodwood Festival of Speed.

Honda ravi de voir Tsunoda piloter une machine classique

Koji Watanabe, président de Honda Racing Corporation, a ajouté : « C’est un immense plaisir que la RA272 roule à nouveau au Mexique, là où Honda a remporté sa première victoire, il y a 60 ans, en 1965.

« De plus, le fait que Tsunoda, un pilote représentant le Japon en F1, pilote cette voiture historique revêt une grande importance.

« Nous pensons que ce sera une occasion précieuse de revenir sur l’histoire des défis relevés par Honda tout en partageant nos rêves et nos espoirs pour l’avenir avec nos fans. »

Honda a connu une histoire incroyable et riche en événements en F1. Le constructeur a notamment fait partie du légendaire duo McLaren-Honda, qui a propulsé Ayrton Senna et Alain Prost vers plusieurs titres de champions du monde des pilotes et des constructeurs. De plus, son aide apportée à Red Bull Powertrains le lie à la récente domination de Max Verstappen.

Après avoir annoncé son départ de la F1, Honda fournira des moteurs à Aston Martin à partir de 2026, Adrian Newey cherchant à reproduire ses succès chez Red Bull avec l’écurie basée à Silverstone.

Gp de F1 de Singapour 2025 : chaleur étouffante et humidité accablante au programme

Le Grand Prix de Singapour est reconnu comme l’épreuve la plus exigeante du calendrier de la F1, mais l’édition 2025 s’annonce encore plus redoutable, avec des conditions météorologiques extrêmes qui mettront les pilotes à rude épreuve.

Dès les essais libres de vendredi, le ton sera donné : 32 °C et 80 % d’humidité, transformant les monoplaces en véritables fours. La seconde séance, disputée dans une atmosphère un peu plus fraîche (28 °C), sera marquée par la persistance d’une humidité suffocante et la menace d’orages.

Samedi, les pilotes devraient bénéficier de conditions sèches en piste, mais la chaleur restera implacable avec une température ressentie de 39 °C lors de la dernière séance d’essais. Les qualifications, elles, devraient se dérouler sans pluie, mais toujours dans un climat oppressant.

Dimanche, jour de course, le scénario sera tout aussi éprouvant : 28 °C annoncés, ressentis comme 37 °C, avec une humidité de 74 % et peu de flux d’air dans les cockpits. Sur ce circuit urbain étroit et exigeant de Marina Bay, la condition physique comptera autant que la vitesse pure. Les pilotes devront gérer près de deux heures de course, perdant plusieurs kilos, malgré les bains de glace et stratégies de refroidissement utilisés en amont.

Avec un tel cocktail mêlant chaleur suffocante, humidité extrême et risque de pluie, le Grand Prix de Singapour 2025 pourrait bien s’imposer comme l’épreuve d’endurance ultime de la saison, et un véritable test pour certains rookies en F1.

Lewis Hamilton regrette la limitation des budgets en F1

Lewis Hamilton a affirmé que les restrictions financières imposées par le plafonnement des coûts ont contribué à rendre la saison 2025 de Formule 1 « moins passionnante » au sommet.

Le plafonnement budgétaire a été mis en place en 2021 afin de réduire l’écart entre les dépenses des principaux challengers dans ce sport et celles des autres équipes.

Mais cela s’est avéré être un obstacle au spectacle lorsqu’une équipe a commencé la campagne en position dominante, comme cela a été le cas en 2025 avec McLaren.

McLaren est en passe de conserver le championnat des constructeurs, car elle possède une avance considérable de 333 points, tandis que le titre des pilotes est également en bonne voie pour revenir à l’équipe.

Chaque écurie devant respecter un budget fixe et des changements réglementaires radicaux se profilant à l’horizon en 2026, les principaux rivaux de McLaren ont abandonné la poursuite cette saison.

Hamilton, dont l’équipe Ferrari fait partie, a souligné que ce n’était pas le cas dans le passé, lorsqu’il n’y avait aucune contrainte sur les montants pouvant être dépensés.

« Je me souviens qu’en 2008, lorsque nous [McLaren] étions encore en mesure d’apporter des améliorations cette année-là, nous continuions à nous battre, nous continuions à développer la voiture jusqu’à la fin, et bien sûr, la voiture de l’année suivante a été un désastre, mais ils auraient dû faire les deux en tandem », a déclaré Hamilton. « Et puis en 2013, j’ai de nouveau changé d’écurie [passant de McLaren à Mercedes], donc c’est difficile de se prononcer sur ce point, mais je dirais que cette fois-ci, ce n’est pas aussi passionnant parce que nous avons changé très tôt, et donc nous devons nous contenter de ce que nous avons pour l’année.

Lewis Hamilton estime que le plafonnement des coûts a eu un impact négatif sur le spectacle en 2025.

« Cela rend donc cette saison moins passionnante, car il n’y a pas d’évolutions, et il faut donc terminer l’année avec ce que l’on a, mais l’année prochaine sera passionnante, car il y aura beaucoup d’améliorations tout au long de la saison. »

McLaren conteste l’affirmation de Hamilton sur la limite des dépenses

Cependant, le patron de McLaren, Andrea Stella, a mis en avant le revirement de son équipe sous le régime actuel pour souligner que des progrès sont possibles avec une limite des dépenses.

« J’ajouterais que le plafond budgétaire est l’un des aspects les plus importants de la réglementation que nous avons mise en place pour garantir la santé et la viabilité de ce sport », a-t-il rétorqué. « Je pense donc qu’il est important de le souligner.

« En même temps, permettez-moi de dire que, par exemple, chez McLaren, nous avons pu faire un pas en avant décent dans le cadre du plafond budgétaire, car je pense qu’en fin de compte, on peut trouver des performances non seulement d’un point de vue financier, mais aussi d’un point de vue technique. Je ne pense donc pas que le plafond budgétaire soit une limitation. »

Carlos Sainz avertit son compatriote Palou : la F1 est un « monstre différent » de l’IndyCar

Carlos Sainz s’est exprimé sur les rumeurs liant Alex Palou, quadruple champion IndyCar, à un éventuel transfert en Formule 1.

Les rumeurs liant le pilote espagnol à un transfert outre-Atlantique circulent depuis un certain temps déjà.

Le pilote de 28 ans s’est forgé une solide réputation grâce à ses exploits en IndyCar, qui lui ont même valu une place en FP1 chez McLaren en 2022.

Aujourd’hui, alors que Red Bull continue de rencontrer des difficultés avec son deuxième siège de course, la rumeur recommence à circuler, suggérant que l’écurie basée à Milton Keynes s’intéresse à Palou.

Bien que l’équipe de Palou ait rapidement démenti toute rumeur, la journée médiatique de jeudi au Grand Prix des Pays-Bas a été marquée par de nombreuses questions sur un éventuel passage de Palou en F1 et sur la manière dont il pourrait y faire face.

Sainz s’est montré prudent en envisageant un tel scénario pour son compatriote, compte tenu des différences inhérentes entre les deux disciplines du sport automobile.

« Je peux seulement dire que ce que je vois en IndyCar, c’est qu’il fait un travail incroyable », a-t-il déclaré. « La F1 est un monstre complètement différent, tant au niveau des pilotes que des voitures, mais aussi en tant que formule, je pense qu’elle est très différente de tout le reste. Il est donc impossible de prédire s’il serait bon en Formule 1. Je peux seulement dire qu’en IndyCar, il fait des choses incroyables. Il doit vraiment très bien faire les choses pour dominer comme il le fait dans une catégorie aussi compétitive. »

Carlos Sainz a mis en garde Alex Palou contre un éventuel passage en F1

Palou réagit aux rumeurs concernant Red Bull F1

Si Palou lui-même est parfaitement conscient qu’une transition vers la F1 ne serait pas une promenade de santé, c’est une opportunité que peu de pilotes pourraient facilement laisser passer.

Cela dit, l’Espagnol lui-même s’est montré plutôt tiède dans sa réaction à ces rumeurs. Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a été le premier à démentir ces rumeurs.

Mais lorsqu’on lui a posé la question, Palou a également démenti toute suggestion selon laquelle il serait en contact avec le sextuple champion du monde des constructeurs.

« Il n’y a rien eu, absolument rien. Nous n’avons rien entendu de personne », a-t-il déclaré à l’Associated Press.

« La seule chose que j’ai entendue, c’est qu’un manager d’un autre pilote d’IndyCar qui aimerait avoir ma place l’a dit pour lancer quelque chose. »

McLaren champion des constructeurs à Singapour si …

McLaren dispose d’une nouvelle occasion de remporter le championnat des constructeurs 2025 lors du Grand Prix de Singapour, la deuxième de la saison après un week-end raté en Azerbaïdjan. Oscar Piastri et Lando Norris auront l’opportunité de sceller la victoire pour l’écurie britannique sur le tracé urbain de Marina Bay, où un sacre officiel semble presque inévitable : ce serait le 10e titre de McLaren dans l’histoire de la F1.

À sept manches de la fin de la saison, dont trois courses sprint, un total de 346 points reste à attribuer si une équipe marque le maximum. Mercedes, désormais deuxième au classement après Bakou, cumule 290 points, soit 333 points de retard sur McLaren, tandis que Ferrari totalise 286 points, soit 337 points derrière. Ainsi, le nombre maximum de points que Mercedes pourrait atteindre est de 636, plaçant McLaren à seulement 13 points du titre.

Cela signifie qu’un simple podium pour Piastri ou Norris assurerait à McLaren au moins 638 points, un total suffisant pour rendre le titre inatteignable pour Mercedes et Ferrari.

Red Bull, malgré sa victoire à Bakou avec Max Verstappen, a été éliminée de la course au titre des constructeurs, laissant McLaren en position de force pour conclure la saison sur un couronnement historique. La tension reste élevée à Singapour, mais tous les voyants semblent désormais au vert pour l’écurie de Woking.

Max Verstappen est-il un réel prétendant au titre mondial de F1 2025 ?

McLaren a longtemps semblé intouchable cette saison, s’imposant 12 fois sur les 17 premières manches, et confortant sa position de leader du championnat. Pourtant, le retour en forme de Red Bull, avec deux victoires consécutives à Monza et à Bakou, rappelle que l’écurie autrichienne demeure un adversaire redoutable et capable de mettre en danger la domination de McLaren.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a été particulièrement éprouvant pour McLaren. Oscar Piastri, leader du championnat, a été contraint à l’abandon dès le premier tour à cause d’un accident, tandis que Lando Norris n’a pu faire mieux que la septième place, subissant un week-end à oublier. À l’inverse, Max Verstappen a livré une course parfaitement maîtrisée, menant de bout en bout pour remporter sa quatrième victoire de l’année, confirmant sa capacité à revenir dans la lutte pour le titre et à réduire l’écart au classement général.

Cette dynamique relance le suspense pour la suite de la saison. McLaren doit désormais faire face à une pression accrue pour maintenir son avance, tandis que Red Bull et surtout Max Verstappen montrent qu’ils restent des concurrents sérieux dans la bataille pour le championnat pilotes. La lutte pour le titre s’annonce donc encore plus serrée lors des prochaines manches, avec chaque point comptant pour les leaders et chaque erreur pouvant coûter cher.

Cette saison, Oscar Piastri a remporté sept Grands Prix, devant Lando Norris (5), Max Verstappen (4) et George Russell (1). Sur le plan des pole positions, Max Verstappen en compte six, Oscar Piastri cinq et Lando Norris quatre. 

Avec sept week-ends de course restants, dont trois comportent des courses sprint, Max Verstappen peut toujours rêver d’un cinquième titre mondial consécutif, mais pour cela il va devoir battre à plat de couture les pilotes McLaren. Cependant, avec un retard de 69 points sur le leader du Championnat et encore 199 points à récolter, tout est encore possible ! 

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Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Singapour 2025 ?

La F1 défait ses valises ce week-end à Singapour, pour y disputer la 18e manche du Championnat du monde de F1 2025 et cette épreuve pourrait bien être celle du sacre pour McLaren. En effet, la firme britannique pourrait remporter le titre des constructeurs dès ce dimanche.

Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat du monde des pilotes, avec sept succès à son actif. Il est suivi au classement par son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur en Italie et en Azerbaïdjan, comptabilise quatre victoires et se positionne en réel prétendant au titre mondial en 2025, alors que ce dernier semblait être promis aux pilotes McLaren.

La saison passée, Lando Norris s’était imposé dans la nuit de Singapour, devant Max Verstappen et Oscar Piastri. 

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F1 – Le programme TV et les horaires du Grand Prix de Singapour 2025

Après le Grand Prix de Bakou, la Formule 1 enchaîne avec une nouvelle épreuve urbaine, cette fois nocturne, sur le célèbre circuit de Marina Bay à Singapour. Cette manche représente la 18e course de la saison 2025 et promet un spectacle spectaculaire sous les lumières de la ville.

Pour les fans français, les chaînes du groupe Canal+ restent le diffuseur officiel de la Formule 1. Plus précisément, les essais libres et les qualifications seront retransmis sur Canal+ Sport, quant au Grand Prix lui-même, prévu dimanche, il faudra basculer sur Canal+ pour suivre la course en direct.

Le tracé de Marina Bay, réputé pour ses virages serrés et ses longues lignes droites, reste l’un des plus exigeants du calendrier, combinant stratégie, gestion des pneus et défi physique. Avec un format nocturne unique, le Grand Prix de Singapour promet des dépassements spectaculaires et un enjeu crucial pour la lutte au championnat, notamment pour les leaders comme Oscar Piastri, Lando Norris et Max Verstappen.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Singapour de Formule 1.

Jour Séance Heure française
Vendredi Essais libres 1 11h30 – 12h30
Vendredi Essais Libres 2 15h00 – 16h00
Samedi Essais Libres 3 11h30 – 12h30
Samedi Qualifications 15h00 – 16h00
Dimanche  Course 14h00

Lando Norris prévient : Red Bull restera une menace jusqu’à la fin de la saison

Lando Norris pense que Red Bull continuera de représenter une menace sérieuse pour McLaren jusqu’au terme de la saison 2025 de F1.

McLaren a dominé la majeure partie de la campagne, s’imposant à 12 reprises sur les 17 premières manches. Cependant, le retour en forme de Red Bull, avec deux victoires consécutives à Monza et Bakou, rappelle que le constructeur autrichien reste un adversaire redoutable.

Le week-end en Azerbaïdjan a été particulièrement difficile pour McLaren : Oscar Piastri, leader du championnat, a été contraint à l’abandon dès le premier tour suite à un accident, tandis que Norris n’a pas pu faire mieux que la septième place. Pendant ce temps, Max Verstappen a livré une course maîtrisée, remportant sa quatrième victoire de l’année, confirmant sa position de prétendant au titre.

« Ce n’est pas souvent qu’ils sont lents, donc je pense que les gens devraient cesser d’être surpris qu’ils soient rapides », a commenté Norris aux médias, soulignant le niveau constant de compétitivité de Red Bull.

Malgré ce revers, McLaren reste confiant dans sa capacité à défendre ses positions au championnat, mais Norris rappelle que la bataille pour le titre sera loin d’être terminée avec Verstappen et Red Bull toujours dans le jeu.

« Max remportait déjà des courses au début de l’année. Il aurait pu gagner la première manche. Je pense qu’il était tout près de remporter la deuxième manche, dans le sprint ou quelque chose comme ça. Ils ont été rapides tout au long de la saison. La Red Bull a été performante. Ils ont apporté quelques améliorations à Monza, ce qui semble les avoir aidés à progresser encore davantage. Ce n’est donc pas une surprise. Je pense que nous savons tous qu’ils forment une équipe incroyablement forte et qu’il est l’un des meilleurs pilotes de l’histoire de la Formule 1. Nous n’en attendons donc pas moins. Je pense qu’ils vont nous mener la vie dure jusqu’à la fin de la saison. »

Norris a passé la fin de la course derrière la deuxième Red Bull de Yuki Tsunoda, incapable de dépasser le pilote japonais. Le Britannique a révélé qu’en suivant Tsunoda, il avait pu constater les domaines dans lesquels la Red Bull avait un avantage sur la McLaren.

« Nous avons eu un peu de mal ici », a déclaré Norris. « À Monza, nous n’étions clairement pas assez rapides. Nous avons fait des progrès, mais les points sur lesquels Red Bull a été si performante et a dominé par le passé, ils les ont toujours et nous non.
Quand je suivais la Red Bull, il y avait clairement des domaines dans lesquels ils étaient tout simplement à un autre niveau que nous. Nous devons comprendre pourquoi. »

Un ancien cadre d’Audi aurait rejoint Cadillac F1

Cadillac poursuit la structuration de son ambitieux projet en Formule 1. Selon Motorsport Magazin, le constructeur américain a recruté Adam Baker, ancien directeur général d’Audi Formula Racing, qui deviendra directeur des opérations de la future usine de moteurs Cadillac.

L’écurie, qui fera ses débuts en 2026 comme cliente de Ferrari en utilisant ses blocs moteurs jusqu’à fin 2028, vise à devenir fournisseur indépendant de groupes motopropulseurs à partir de 2029. Pour préparer cette transition, Cadillac ouvrira l’an prochain une usine dédiée près du centre technique de General Motors à Charlotte (Caroline du Nord). Baker sera chargé de mettre en place ce département et collaborera étroitement avec Russ O’Blenes, PDG de General Motors Performance Power Units.

L’incertitude demeure quant à la stratégie technique : Cadillac développera-t-elle un moteur conforme à la réglementation actuelle, ou misera-t-elle sur une éventuelle réintroduction des V10 ou V8 si les discussions en cours aboutissent ? La réglementation actuelle sur les groupes motopropulseurs doit courir jusqu’en 2030, mais certains acteurs poussent pour un changement anticipé. Cette équation pose la question de la rentabilité d’un programme limité à seulement deux saisons.

Quoi qu’il en soit, le recrutement de Baker apparaît stratégique. L’ingénieur australien a occupé des postes de premier plan, notamment comme directeur de la sécurité à la FIA avant de rejoindre Audi, où il avait lancé le département moteur F1 du constructeur allemand. Il avait quitté ses fonctions en mai dernier, peu après la nomination de Mattia Binotto à la tête du projet Audi F1.

Avec ce renfort, Cadillac confirme sa volonté de s’installer durablement dans l’élite du sport automobile, avec l’ambition de devenir une véritable écurie indépendante à l’horizon 2029.

Piastri assure être prêt à affronter la pression dans la lutte pour le titre

Oscar Piastri affirme aborder sereinement la bataille pour le championnat du monde de Formule 1, alors que l’écart au classement se réduit. Le pilote australien conserve 25 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris, malgré son abandon en Azerbaïdjan qui a réduit son avance initiale de 31 unités. Max Verstappen reste également en course, même s’il accuse 69 points de retard.

Pour Piastri comme pour Norris, il s’agit de leur première réelle opportunité de décrocher le titre mondial. Si le Britannique a parfois montré des signes de fébrilité, notamment après certaines erreurs en qualifications, l’Australien est perçu comme plus solide mentalement.

Confiant, Piastri estime que ses succès passés dans les formules de promotion — champion FIA F3 en 2019 et champion FIA F2 en 2021 — constituent un atout précieux à ce stade de la saison.

« L’intensité va naturellement augmenter à mesure que nous approchons de la fin de l’année, et je suis prêt pour cela », a-t-il déclaré aux médias.

« J’ai déjà été dans cette situation dans d’autres championnats, et ce sentiment et ce compte à rebours jusqu’à la fin de l’année sont les mêmes. Je suis donc prêt pour cela, et je peux m’appuyer sur Mark [Webber], mais en fin de compte, tout dépendra de la façon dont je gère la situation, dont je pilote et dont je fais face aux événements à venir. Mais il est très important de pouvoir s’appuyer sur une équipe solide et un bon groupe de personnes autour de soi, et Mark fait certainement partie de ces personnes. Je suis impatient de voir comment cela va se passer. »

Stats – Tous les vainqueurs du GP de Singapour F1

Le Grand Prix de Formule 1 de Singapour est devenu un classique pour les fans de la discipline en raison de ses caractéristiques excitantes. Sinueux, long, il est surtout l’une des épreuves les plus difficiles physiquement pour les pilotes en raison des conditions de course toujours extrêmes de par les températures et le niveau d’humidité subis par les organismes et les machines.

Voici un retour sur les polemen et vainqueurs du GP de Singapour depuis son arrivée au calendrier du championnat du monde de Formule 1.

Année Pole position Vainqueur
2008 Felipe Massa (Ferrari) Fernando Alonso (Renault)
2009 Lewis Hamilton (McLaren) Lewis Hamilton (McLaren)
2010 Fernando Alonso (Ferrari) Fernando Alonso (Ferrari) 
2011 Sebastian Vettel (Red Bull) Sebastian Vettel (Red Bull)
2012 Lewis Hamilton (McLaren)  Sebastian Vettel (Red Bull)
2013 Sebastian Vettel (Red Bull) Sebastian Vettel (Red Bull)
2014 Lewis Hamilton (Mercedes)  Lewis Hamilton (Mercedes)
2015 Sebastian Vettel (Ferrari) Sebastian Vettel (Ferrari) 
2016 Nico Rosberg (Mercedes) Nico Rosberg (Mercedes) 
2017 Sebastian Vettel (Ferrari) Lewis Hamilton (Mercedes)
2018 Lewis Hamilton (Mercedes) Lewis Hamilton (Mercedes)
2019 Charles Leclerc (Ferrari) Sebastian Vettel (Ferrari)
2022 Charles Leclerc (Ferrari) Sergio Pérez (Red Bull) 
2023 Carlos Sainz Jr. (Ferrari) Carlos Sainz Jr. (Ferrari) 
2024 Lando Norris (McLaren)  Lando Norris (McLaren)

Il n’y a pas eu de GP de Singapour en 2020 et 2021 en raison de la crise du COVID-19.

Colapinto face à l’incertitude de son avenir chez Alpine

Franco Colapinto reconnaît qu’il doit apprendre à gérer la pression liée à l’incertitude entourant son avenir en Formule 1 avec Alpine. Arrivé en remplacement de Jack Doohan dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote argentin a été accueilli avec des attentes claires formulées par le conseiller exécutif Flavio Briatore : « ne pas avoir d’accident, rouler vite et marquer des points ».

Depuis sa promotion, Colapinto n’a pas encore répondu pleinement à ces critères. Le jeune pilote a connu plusieurs sorties de piste et n’a pas inscrit le moindre point. Pourtant, ses performances brutes lui ont permis de se rapprocher du rythme de son coéquipier Pierre Gasly, avant qu’un accident en qualifications à Bakou ne compromette définitivement son week-end.

Flavio Briatore a récemment précisé que le second baquet Alpine pour 2026 serait attribué en interne, le choix se limitant entre Colapinto et Paul Aron, actuel pilote de réserve. Quant à Jack Doohan, ses chances d’un retour dans l’équipe semblent désormais minces.

Interrogé sur cette situation, Colapinto a préféré minimiser les spéculations :

« Il y a eu beaucoup de rumeurs, mais je ne m’y attarde pas trop », a-t-il déclaré. « La pression liée à l’incertitude est quelque chose à laquelle tout athlète doit s’habituer. »

À l’approche de la fin de saison, l’Argentin devra transformer ses promesses en résultats concrets s’il veut convaincre Alpine de lui accorder une place permanente. Une mission délicate, mais qui pourrait décider de l’avenir de sa carrière en F1.

« Je m’y suis habitué, c’est comme ça en Formule 1 et dans tous les sports, et les athlètes doivent s’y faire, je suppose. J’essaie simplement de me concentrer sur chaque course, sur mes propres performances, et les résultats ne sont pas ceux que nous souhaitons en tant qu’équipe. Je me concentre pleinement sur l’optimisation de mes performances au volant, et le reste suivra. »

Colapinto revient maintenant sur les circuits où il a couru avec Williams en 2024, après avoir remplacé Logan Sargeant, et il explique comment ces connaissances supplémentaires l’aident.

« En gros, je sais à quoi m’attendre, je sais où se trouve la voiture, je sais ce que le circuit apporte réellement, donc je sais que certains virages vont être plus sous-vireurs ou que je vais avoir besoin de plus de rotation ou de stabilité ici. Je ne suis peut-être pas plus rapide, mais je pense que cela va me donner le petit plus qui me manque pour être pleinement au fait des détails, des outils et de toutes les petites choses sur la voiture. »

Verstappen triomphe en GT3 et pense déjà aux 24 Heures du Nürburgring

Max Verstappen a réussi ses grands débuts en GT3 sur la mythique Nordschleife, remportant une victoire éclatante au volant d’une Ferrari 296 GT3 préparée par Emil Frey Racing. Associé à Chris Lulham, le quadruple champion du monde de F1 a immédiatement marqué les esprits et affiche désormais son ambition de revenir pour les 24 Heures du Nürburgring en 2026.

Qualifié en troisième position sur la grille, Verstappen a pris un départ lancé parfait et s’est rapidement installé en tête. Durant deux heures, le Néerlandais a imposé un rythme effréné sur les 22,8 km du « Green Hell », creusant un écart maximal de 70 secondes sur ses poursuivants. Une démonstration de vitesse et de constance qui a rappelé sa domination habituelle en Formule 1.

À mi-course, Verstappen a passé le relais à Chris Lulham, chargé de conclure les deux derniers relais. Si l’avance a été réduite en raison de plusieurs drapeaux jaunes et de zones de ralentissement, la Ferrari n°31 n’a jamais été réellement inquiétée. Après 28 tours, le duo s’est imposé avec plus de 20 secondes d’avance, scellant une victoire historique pour leur première apparition commune au Nürburgring.

À l’arrivée, Verstappen affichait son enthousiasme et laissait déjà entrevoir ses projets pour l’avenir :
« Oui, c’était génial. Les deux premiers relais se sont très bien passés », a-t-il confié, tout en confirmant son intention de participer aux 24 Heures du Nürburgring.

« La voiture est performante sur piste sèche, je le savais déjà depuis les qualifications, nous n’avons pas commis d’erreurs majeures, et remporter la victoire ici dès notre première tentative est évidemment fantastique. Je n’ai pas vu [l’incident du premier tour impliquant une autre voiture] sur le moment. Je ne l’ai vu qu’après mes relais, mais ce genre de choses arrive. Bien sûr, j’adorerais participer à la course de 24 heures, que ce soit l’année prochaine ou plus tard, mais nous avons encore besoin de plus d’expérience pour cela, bien sûr. C’est une évidence, alors j’espère que nous pourrons participer à plus de courses l’année prochaine. »

Verstappen signe sa première victoire en GT3 au Nürburgring avec Chris Lulham

Max Verstappen a ajouté une nouvelle ligne prestigieuse à son palmarès en remportant, avec son coéquipier Chris Lulham, sa première victoire en GT3. Au volant de la Ferrari 296 GT3 n°31 engagée par Verstappen.com Racing et préparée par Emil Frey Racing, le quadruple champion du monde de F1 s’est imposé avec autorité sur le redoutable circuit du Nürburgring.

Qualifié en troisième position lors d’une séance perturbée par la pluie et le brouillard, Verstappen a pris un départ lancé idéal. Dès les premiers kilomètres, il a pris la tête et a creusé un écart significatif face à la Ford Mustang n°6, pilotée notamment par le vétéran Frank Stippler. Le Néerlandais a effectué les deux premiers relais, couvrant près de deux heures de course, avant de céder le volant à son compatriote et ami Chris Lulham.

L’avance de Verstappen avait alors atteint 1 minute et 10 secondes. Malgré plusieurs neutralisations sous drapeaux jaunes et des zones de ralentissement qui ont réduit l’écart, Lulham a parfaitement géré son double relais pour sceller la victoire. Après 28 tours bouclés, la Ferrari triomphait avec plus de 20 secondes d’avance.

Derrière eux, la deuxième place est revenue à la Ford Mustang n°9, dans laquelle figurait notamment Jann Mardenborough. Le Britannique faisait son retour sur la Nordschleife après son dramatique accident de 2015, qui avait coûté la vie à un spectateur.

Ce succès marque une première victoire symbolique pour Verstappen dans l’univers du GT3. Le Néerlandais a déjà exprimé son souhait de participer aux 24 Heures du Nürburgring en 2026, une épreuve mythique qui s’intercalerait entre les Grands Prix de F1 de Miami et du Canada.

Mick Schumacher prêt pour ses premiers essais IndyCar à Indianapolis

Mick Schumacher s’apprête à franchir une nouvelle étape importante dans sa carrière en participant pour la première fois à des essais IndyCar. L’ancien pilote de F1 Haas sera au volant d’une monoplace sur l’Indianapolis Motor Speedway le 13 octobre, à l’invitation de l’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing (RLLR).

Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec Alpine, Schumacher a déjà décroché quatre podiums cette saison dans la catégorie LMDh. Mais malgré ses solides prestations, ses perspectives de retour en Formule 1 semblent limitées à court terme, après avoir quitté la grille fin 2022. Le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher avait alors disputé deux saisons chez Haas avant de devenir pilote de réserve chez Mercedes en 2023, puis de rejoindre Alpine en 2024 pour son programme d’endurance.

L’essai d’Indianapolis représentera une opportunité précieuse pour l’Allemand de 25 ans, qui pourrait envisager une reconversion en IndyCar. L’équipe qui l’accueillera, RLLR, n’est pas n’importe quelle structure : elle est dirigée par Bobby Rahal, vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 1986, et compte parmi ses actionnaires le célèbre animateur américain David Letterman.

Schumacher n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de découvrir une discipline réputée pour son intensité et ses courses spectaculaires :

« Je suis très impatient de participer à mon premier essai IndyCar. Un grand merci à l’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing de m’avoir donné cette opportunité », a-t-il déclaré.

« Il en va de même pour le fait de piloter cette voiture pour la première fois sur l’Indianapolis Motor Speedway, un circuit riche en histoire sur lequel mon père a déjà couru. Je suis impatient de découvrir ses particularités. Je suis très curieux de comprendre les particularités et les caractéristiques de cette voiture de course, qui est différente des voitures que j’ai l’habitude de piloter, tout en leur ressemblant, et je reste très intéressé par l’idée d’acquérir de l’expérience dans le monde varié du sport automobile. C’est formidable de pouvoir découvrir ce que c’est et à quel point c’est difficile, car j’ai beaucoup entendu parler de la difficulté physique que cela représente. Ce n’est un secret pour personne que je suis un grand fan des courses de monoplaces, donc ce premier test en IndyCar sera une expérience inoubliable, et j’ai très hâte de piloter une voiture où je peux voir mes roues. »

Rahal a ajouté que l’idée d’avoir le fils de Michael Schumacher dans l’une de ses voitures était « très excitante ».

« J’ai suivi de loin la carrière de Mick, ainsi que celle de son père, donc l’idée de le voir dans l’une de nos voitures de course est très excitante », a-t-il déclaré. « Je pense que ce sera une grande journée pour RLL et aussi pour Mick, qui vivra sa première expérience en IndyCar. Il est évident qu’il a beaucoup de talent et, sachant que nous avons de très bons réglages pour le circuit routier IMS, cela devrait lui donner une bonne base de départ. »

Grosjean ému aux larmes pour son retour en F1 avec Haas

Romain Grosjean a vécu un moment particulièrement fort en émotions au Mugello, où il a repris place dans une Formule 1 pour la première fois depuis son effroyable accident au Grand Prix de Bahreïn 2020. Le pilote français, qui avait miraculeusement survécu à un impact de 67G et à une voiture en flammes, a retrouvé le volant d’une Haas à l’occasion d’une séance d’essais de pneus Pirelli et d’un test TPC organisé sur le circuit italien.

Vendredi, sur une piste détrempée par la pluie, Grosjean a bouclé ses premiers tours de roue au volant de la VF-23, la monoplace utilisée par Haas lors de la saison 2023. Mais plus que l’expérience technique, c’est l’accueil qui lui a été réservé qui restera gravé dans sa mémoire. À l’issue de la séance, l’ancien pilote de F1 a reçu une haie d’honneur improvisée, formée aussi bien par des membres de l’écurie américaine que par des représentants d’autres équipes présentes au Mugello.

Ému, Grosjean a reconnu avoir versé quelques larmes. « Cinq ans après Bahreïn, nous voici au Mugello, et grâce à Haas, ce fut une journée spéciale », a-t-il confié. Le geste a d’autant plus de valeur pour lui que l’actuel directeur de Haas, Ayao Komatsu, qu’il avait déjà côtoyé à l’époque de Lotus, a pris part à cet hommage symbolique.

Pour Grosjean, aujourd’hui engagé en IndyCar et en endurance, cette parenthèse en F1 représente bien plus qu’un simple test technique : c’est un moment de clôture, un moyen de tourner la page d’un épisode dramatique tout en retrouvant la famille de la Formule 1.

« Gene Haas et Ayao Komatsu ont rendu cela possible, mais comme on dit, c’était un mariage, un mariage pluvieux, mais un mariage vraiment heureux. Je me suis senti un peu rouillé au début, puis tout m’est revenu, et j’ai même pu faire un départ arrêté, et devinez quoi ? Mon dernier départ arrêté remontait à Bahreïn 2020, donc cette fois-ci, ça s’est beaucoup mieux passé. Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette occasion unique, de revoir certaines des personnes présentes en Australie en 2016 et de pouvoir piloter la nouvelle génération de voitures, c’était fantastique. Il n’y a pas d’autres mots, ça m’a fait pleurer, mais j’ai gardé ma visière baissée. Lors de mon dernier tour, tout le monde chez Ferrari, Red Bull, Pirelli et Haas m’applaudissait et m’acclamait. C’est quelque chose que j’attendais à Abu Dhabi en 2020, mais je pense que c’était encore mieux aujourd’hui. »