Ferrari – Fred Vasseur réagit fermement aux rumeurs de son limogeage

Mis en cause par plusieurs médias italiens, Frédéric Vasseur a tenu à rétablir sa position avec vigueur. À la tête de la Scuderia Ferrari depuis début 2023, le directeur d’équipe a vivement réagi aux spéculations relayées en amont du Grand Prix du Canada, laissant entendre qu’il pourrait être remplacé en raison d’un début de saison jugé décevant.

Interrogé pour la première fois à ce sujet lors de la conférence de presse de la FIA vendredi, Vasseur n’a pas mâché ses mots. Qualifiant ces rumeurs d’« irrespectueuses », le Français a fustigé les auteurs de ces articles, pointant du doigt leur manque de rigueur.

Avant lui, Lewis Hamilton avait qualifié ces allégations de « non-sens », tandis que Ferrari avait fermement démenti les informations. Charles Leclerc, lui aussi interrogé, s’est également montré solidaire de son directeur d’équipe.

Face à une pression médiatique croissante, Vasseur a donc choisi de répondre frontalement, refusant de laisser planer le doute sur son avenir à Maranello.

« Je dois d’abord rester calme, car je vais devoir rendre visite aux commissaires ! », a plaisanté Vasseur. « Il s’agit de certains médias italiens, pas de tous. Ce n’est pas moi qui suis visé, car je peux gérer cela, mais plutôt les membres de l’équipe. « Citer leurs noms de cette manière, je trouve cela irrespectueux envers eux et leurs familles. Nous avons déjà connu cela l’année dernière avec le responsable de l’aérodynamique. Je ne comprends pas leur objectif. Peut-être est-ce pour nuire à l’équipe. Mais dans ce cas, je ne vois pas l’intérêt. C’est peut-être leur seule raison d’être. C’est probablement plutôt ça. Mais cela nuit vraiment à l’équipe.»

« À un certain stade, c’est un manque de concentration, et quand on se bat pour le championnat, chaque détail compte. Depuis le début du week-end, nous ne parlons que de ça. Si leur objectif était de mettre l’équipe dans cette situation, ils l’ont atteint. Ce n’est pas comme ça que nous allons gagner le championnat, du moins pas avec ce genre de journalistes autour de nous. »

Quand Horner dément les rumeurs d’un transfert chez Ferrari

Christian Horner a été amené ce week-end à devoir insister publiquement sur le fait qu’il reste « engagé à 100 % » auprès de Red Bull, démentant ainsi les rumeurs d’un transfert chez Ferrari.

Selon certains médias britanniques, Horner devait être écarté par Red Bull aux alentours du Grand Prix d’Émilie-Romagne, et un journal allemand affirme désormais qu’il serait même convoité par Ferrari.

En début de semaine, le Bild – tabloïd grand public allemand – affirmait que le président de Ferrari, John Elkann, avait demandé à Horner s’il était intéressé par un poste au sein de la légendaire écurie italienne pour remplacer le Français Fred Vasseur.

Interrogé à ce sujet à Barcelone, Horner, qui est ami avec Elkann depuis un certain temps, a démenti cette information.

« Écoutez, bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes », a-t-il déclaré aux journalistes. « Mais je m’engage à 100 % envers Red Bull. Cela a toujours été le cas et le restera certainement à long terme.

Il y a toujours beaucoup de spéculations dans ce milieu, des gens qui viennent, qui partent, etc. », a-t-il ajouté.

« Je pense que les membres de l’équipe savent exactement où nous en sommes », a-t-il déclaré en souriant. « Je veux dire, mon italien est pire que l’anglais de Flavio, alors comment cela pourrait-il fonctionner ? »

Il est intéressant de noter que Horner n’a pas précisé s’il avait été approché par Elkann, qui avait tenté de le débaucher de Red Bull en 2022 lorsqu’il cherchait un remplaçant pour Mattia Binotto.

Si Vasseur a amélioré certains aspects de l’équipe, celle-ci reste toutefois confrontée à des problèmes et, malgré l’arrivée très médiatisée de Lewis Hamilton, ne semble pas près de les résoudre.

Fred Vasseur défend le directeur technique de Ferrari

Le patron de Ferrari, Fred Vasseur, insiste sur le fait que le directeur technique Loic Serra n’est pas responsable du mauvais début de saison de l’équipe.

Les tifosi n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent en termes de réjouissances depuis le début de la saison 2025 de Formule 1 en termes de résultats, alors que les difficultés de Ferrari persistent.

Les récentes améliorations introduites de manière régulière n’ont pas encore fait beaucoup de différence, les pilotes Charles Leclerc et Lewis Hamilton continuant de se plaindre de divers problèmes. L’ancien directeur technique Enrico Cardile, qui reste en congé sabbatique avant de prendre ses fonctions chez Aston Martin, a été remplacé par Loic Serra, ancien de Mercedes, recruté l’année dernière par son compatriote Vasseur.

Cependant, alors que beaucoup critiquent le directeur technique de l’équipe, Vasseur a pris sa défense. « Lorsque Loic est arrivé à Maranello il y a six mois, la voiture actuelle était déjà, disons, définie à 90 % », a-t-il déclaré aux journalistes. « Ensuite, bien sûr, cela dépend des éléments individuels, mais les décisions clés du projet avaient déjà été prises. Je veux parler de la répartition du poids, de l’empattement, du concept général, etc. C’est quelque chose qui affecte toutes les équipes lorsqu’il y a un changement de direction technique », a-t-il ajouté. « 95 % de l’équipe est la même que celle qui a travaillé sur les projets 2023, 2024 et 2025″, a-t-il poursuivi. « Je suis convaincu que ce n’est pas parce qu’un projet rencontre des problèmes que la structure ne fonctionne pas. »

« Nous avons commis des erreurs avec la voiture », a-t-il admis. « Nous devons faire mieux, mais la motivation est là et l’état d’esprit aussi. Nous devons simplement continuer à progresser, tout en identifiant et en résolvant les problèmes. »
Comme beaucoup, le moment approche où il faudra décider s’il faut abandonner cette saison et se concentrer entièrement sur 2026.
Cependant, dans le cas de Ferrari, Vasseur insiste sur le fait que l’équipe est encore en phase d’apprentissage et qu’elle peut encore renverser la situation.

« Nous terminons souvent les week-ends de course avec le sentiment que nous n’avons pas tiré le maximum de la voiture », a-t-il déclaré. « Tant que nous avons ce sentiment, je ne peux pas dire que je connais le potentiel exact du projet. C’est pourquoi je pense qu’il y a encore des signes qui indiquent qu’il y a matière à amélioration. »

Ferrari espère un tournant en Espagne : Vasseur mise sur la nouvelle réglementation des ailerons pour relancer la saison

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frédéric Vasseur, estime que l’introduction de nouvelles restrictions sur les ailerons flexibles pourrait rebattre les cartes sur le plan de la compétitivité en cours de saison 2025.

À partir du Grand Prix d’Espagne, prévu le 1er juin, les équipes de Formule 1 seront soumises à des contrôles renforcés concernant la flexibilité de leurs ailerons avant. Cette évolution réglementaire découle d’une directive technique émise par la FIA en janvier, visant à contrer certaines interprétations jugées trop permissives des règles actuelles.

Ferrari, en difficulté en ce début d’exercice, espère tirer parti de ce durcissement du cadre technique pour retrouver de la performance. Si Vasseur ne s’attend pas à un bouleversement dans la hiérarchie du championnat, il considère ce changement comme une opportunité potentielle pour réduire l’écart avec les écuries de tête.

« Nous sommes à un moment où il est difficile d’apporter des améliorations majeures à la voiture, car après quatre ans avec le même règlement, nous nous battons davantage pour les détails », a déclaré le directeur de l’écurie Ferrari, Vasseur, à Sky Sports F1. « Le plus gros changement sera probablement en Espagne, car nous avons une modification réglementaire importante avec un tout nouvel aileron avant. Cela pourrait changer un peu la donne dans le championnat. Attendons de voir. Cela pourrait remettre les compteurs à zéro dans l’immédiat, mais pas au niveau du championnat. Le pilote qui sera en tête du championnat en Espagne le sera toujours après l’Espagne, mais en termes de performances pures, cela pourrait changer la donne. »

Lewis Hamilton va-t-il trouver le rythme au volant de la Ferrari ? 

Lewis Hamilton connaît un début de saison compliqué chez Ferrari, peinant à s’adapter à la SF-25, jugée difficile à piloter et en manque de performance. Malgré une pole position et une victoire en sprint en Chine, le septuple champion du monde n’a pas fait mieux qu’une cinquième place en course, tandis que Charles Leclerc a offert à l’écurie son unique podium, en Arabie saoudite.

Le patron de la Scuderia, Frédéric Vasseur, se veut toutefois rassurant. Selon lui, les difficultés actuelles de Hamilton s’expliquent avant tout par les limites techniques de la monoplace, qui rendent son intégration d’autant plus complexe.

« La voiture n’est pas au niveau que nous attendions », a-t-il déclaré. « Si vous comparez avec l’année dernière, par exemple, cela signifie que nous ne sommes pas dans une situation idéale. Et je pense que dans cette situation, il est encore plus difficile pour un nouveau pilote de s’adapter à la voiture. Je pense que si vous volez et gagnez chaque week-end, il est beaucoup plus facile pour eux de s’adapter à l’équipe. Mais je dirais que tant que la collaboration est positive et constructive, même si cela ne se traduit pas chaque week-end en termes de résultats, je pense que nous améliorons notre compréhension mutuelle, pas seulement avec moi, mais aussi avec le côté technique. Je pense que nous allons dans la bonne direction et je suis assez confiant pour l’avenir. »

Vasseur protecteur de Hamilton : « retenir plus de points positifs que négatifs »

Toujours pas de percée pour Lewis Hamilton, mais Fred Vasseur reste confiant dans la solution.

Lewis Hamilton continue de lutter avec Ferrari, mais son patron Fred Vasseur reste confiant. Le Britannique a encore du mal à trouver la performance avec cette Ferrari. Parti en septième position, il a franchi la ligne d’arrivée dans la même position au terme du GP d’Arabie saoudite.

Quelque chose ne fonctionne pas entre le #44 et la voiture rouge : le mariage difficile n’a pour l’heure connu qu’un seul éclair de génie lors de la course sprint en Chine. À l’inverse, Charles Leclerc semble avoir trouvé le fameux bouton magique qui permet de libérer tout le potentiel de cette SF-25 capricieuse. Fred Vasseur ne s’inquiète toutefois pas des performances de Lewis Hamilton. Lors d’une conférence de presse après le Grand Prix d’Arabie saoudite, le Français a encore une fois protégé son pilote.

« Honnêtement, je ne suis pas trop inquiet. Il suffit de regarder ce qu’il a fait jusqu’à présent. En Chine ou à Bahreïn la semaine dernière, ou même pendant la première partie de ce week-end », a déclaré le directeur de l’écurie Ferrari.

Il existe une solution aux problèmes de Lewis Hamilton : « Le potentiel est bien là. Nous devons simplement corriger l’équilibre, car nous avons des difficultés avec cette voiture. Je suis sûr que le potentiel est là. »

Fred Vasseur estime que des progrès significatifs ont été réalisés, qui aideront également le septuple champion du monde à se sentir plus à l’aise avec cette voiture.

« Le potentiel est là, mais nous n’avons pas réussi à tout mettre en place samedi », a-t-il réitéré. « D’un côté, le projet doit encore être compris, mais nous devons réagir ensemble. Il ne s’agit pas de pointer du doigt qui que ce soit, mais de faire un meilleur travail ensemble. Travailler en équipe. Ce week-end, nous pouvons retenir plus de points positifs que négatifs », a souligné le directeur d’équipe français.

Lewis Hamilton, qui n’est pas monté sur le podium, a néanmoins joué un rôle déterminant en aidant son coéquipier à décrocher une place sur le podium.

Vasseur appelle au calme après les débuts en demi-teinte d’Hamilton chez Ferrari

Fred Vasseur a invité Lewis Hamilton et Ferrari à « se calmer » après les difficultés rencontrées par le septuple champion de F1 avec sa nouvelle écurie.

Hamilton avait le moral au plus bas après les essais qualificatifs du Grand Prix de Bahreïn, où il n’a obtenu qu’une modeste neuvième place, contrairement à son coéquipier Charles Leclerc, qui s’est élancé depuis la première ligne et a terminé quatrième. Après ses mauvais essais qualificatifs, Hamilton a fait preuve d’un bon rythme en course, se classant temporairement deuxième derrière Leclerc, avant de prendre la cinquième place, son meilleur résultat en Grand Prix pour la Scuderia. Le Britannique a longuement parlé de ses difficultés d’adaptation à la Ferrari après 12 saisons avec Mercedes. Mais Vasseur, qui a travaillé avec Hamilton dans les catégories juniors, estime que les marges fines font la différence pour le pilote de 40 ans et a exhorté l’équipe à rester calme.

« Après [la course sprint] en Chine, nous parlions de la cérémonie de remise des prix, et après la course en Chine, ce fut un désastre total », a déclaré Vasseur. « En termes de gestion, nous devons y aller doucement, nous calmer, car le problème est que, probablement pour nous, les hauts sont un peu plus hauts et les bas un peu plus bas. Cela signifie que si nous voulons conserver une approche cohérente, ce que nous avons très bien fait ces deux dernières années, nous devons rester calmes pour gagner centièmes de seconde par centièmes de seconde. »

« Je comprends la frustration de [samedi] soir, car si vous regardez des EL1 à la Q2, il était à un dixième, plus ou moins, de Charles. Puis vous arrivez en Q3 et le premier tour est supprimé et au deuxième, il a commis une erreur et vous en payez le prix. Il y a certainement un peu de frustration pour lui, mais aussi pour nous. Il a fait une très bonne remontée, a fait une course solide et est revenu en P5. Le temps de course est presque similaire à celui des deux ou trois premiers, ce qui signifie pour moi que c’était correct, et qu’il a été très fort et régulier. Mais avec le plateau que nous avons maintenant, si vous manquez deux ou trois dixièmes en qualifications parce que vous avez fait une erreur, vous perdrez six ou sept positions. »

Vasseur : Leclerc ? Il est « peut-être un peu jaloux ». Hamilton ? « Il n’est pas fini »

La double disqualification de Charles Leclerc et Lewis Hamilton en Chine continue de faire parler d’elle, mais cette fois, les deux pilotes sont sous le feu des projecteurs pour des raisons différentes.

Après deux courses, comment se passe la relation entre les nouveaux coéquipiers ? Le directeur de l’écurie Ferrari, Fred Vasseur, a répondu à cette question dans une longue interview accordée à L’Équipe. Gérer les deux pilotes va donner bien du fil à retordre au patron de l’écurie Ferrari.

Deux Grands Prix seulement se sont déroulés, et pourtant il y a déjà eu deux contacts sur la piste, le dernier étant plus évident au début de la course de dimanche à Shanghai. Puis sont venues les critiques : Hamilton est passé du statut de héros, après sa victoire au Sprint, à celui de pilote classique en moins de 24 heures. « Je ne sais rien, mais vous savez, certaines critiques ont été très dures », a déclaré Fred Vasseur au journal français.

« Penser que Lewis Hamilton est fini, qu’il a passé son apogée, c’est absurde. Et c’est aussi faux. Regardez sa dernière course l’année dernière : il est parti 16e et a terminé 4e, dépassant son coéquipier. »

Et que dire de Charles Leclerc ? Comment gère-t-il cette période dans l’ombre du septuple champion du monde, qui a déjà remporté une victoire avec Ferrari ?

« Il est moins sous les projecteurs, c’est vrai. Mais cela lui laisse plus de temps pour lui, pour se concentrer sur d’autres choses, pour passer du temps avec ses ingénieurs. Il y a quelque chose de positif là-dedans », explique le directeur de l’équipe.

« Il y a peut-être de la frustration, peut-être un peu de jalousie, mais je pense que Charles est intelligent, qu’il comprend mieux la situation et, surtout, qu’il en voit le côté positif. Il peut se concentrer à 100 % sur son objectif sportif. »

La prochaine épreuve du championnat du monde de Formule 1 est le Japon, où Ferrari devra réagir avec force après la déception en Chine.

Fred Vasseur raconte les coulisses des premiers échanges avec Hamilton et de son arrivée chez Ferrari

Le patron de Ferrari, Fred Vasseur, a révélé à quel moment il a contacté pour la première fois Lewis Hamilton pour lui proposer de rejoindre la Scuderia.

Tout comme dans un casino en ligne fiable, où il est crucial de prendre les bonnes décisions au bon moment pour maximiser les chances de succès, la démarche de Ferrari pour recruter Lewis Hamilton a été méticuleusement planifiée pour s’assurer d’obtenir un pilote de classe mondiale.

Sept fois champion du monde, Lewis Hamilton s’apprête à entamer sa première saison avec Ferrari après avoir quitté Mercedes, où il a passé 12 glorieuses années.

Hamilton a bouleversé le monde de la F1 en annonçant qu’il quitterait les Flèches d’argent en février de l’année dernière après avoir décidé d’activer une clause de rupture dans son contrat Mercedes.

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Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a révélé qu’il avait initialement approché Hamilton aux alentours du week-end du Grand Prix de Monaco 2023.

« Nous avons commencé à en parler tous les deux lors du GP de Monaco 2023, le 28 mai, mon anniversaire pour être précis », a déclaré Vasseur à AutoHebdo. « J’ai vite compris que cela pouvait arriver. »

« Je savais que l’envie était là de son côté, qu’elle avait toujours été là en fait. Ce n’était pas possible de notre côté pour 2024, car nous avions nos deux pilotes sous contrat. »

« Lewis avait toujours eu Ferrari en tête, et je pensais que les planètes s’alignaient. Pour moi, avoir Lewis avec Charles était une pierre de plus dans l’édifice. »

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Toto Wolff et Fred Vasseur plaisantent du “divorce” d’Hamilton avec Mercedes

Toto Wolff et Fred Vasseur ont partagé un moment de plaisanterie au sujet du départ de Lewis Hamilton vers Ferrari.

Vous n’avez pas pu manquer l’info, le pilote britannique a quitté Mercedes pour Ferrari, mais les deux directeurs d’équipe ont eu une conversation amicale sur les récents commentaires de Wolff concernant le fait de voir le septuple champion du monde de F1 porter pour la première fois les couleurs de la Scuderia.

Hamilton a passé 12 saisons avec l’écurie basée à Brackley, l’aidant à remporter huit titres de champion du monde des constructeurs et à décrocher six de ses sept titres de champion du monde.

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Ils ont formé le duo pilote-écurie le plus performant de l’histoire de la F1, avec Toto Wolff aux commandes pendant toute cette période.

Cependant, l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari a manifestement suscité de vives émotions chez son ancien patron, qui a déclaré que c’était comme voir un ex avec sa nouvelle partenaire pour la première fois, ce qu’il a répété hier soir avant que Vasseur ne fasse une sortie dans le pur style humoristique du français.

« C’est comme si vous divorciez à l’amiable, vous restez amis, mais la première fois que vous la voyez avec un(e) nouveau(elle) partenaire, c’est un peu… », a déclaré Toto Wolff, avant d’être interrompu par Fred Vasseur.

« C’est toi qui paies la pension, non ? Ou quelque chose comme ça quand on divorce, non ? » a ajouté le Français avec humour.

« Mais il se remarie », a rétorqué Wolff en plaisantant. « Tu as pris le relais… Ton problème [maintenant]. »

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Fred Vasseur a remis Ferrari sur les bons rails avec “une approche très pragmatique”, selon cet ancien pilote de F1

Karun Chandhok, consultant pour Sky Sports F1, a salué l’approche pragmatique de Frédéric Vasseur et son influence apaisante sur Ferrari en tant que directeur d’équipe.

Vasseur a remplacé Mattia Binotto à la tête de l’écurie Ferrari au début de l’année 2023.
Sous la direction du Français, les erreurs stratégiques de Ferrari ont été moins fréquentes et les changements organisationnels ont eu un impact positif.

Résultat : Ferrari est en bonne position pour remporter les deux titres en 2025, à condition que son développement fait pendant l’intersaison ait été efficace.

S’exprimant sur le podcast Evo India, Chandhok a salué l’impact de Vasseur en tant que directeur d’équipe.

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“Il a une grande expérience de ce sport, mais c’est aussi un homme très terre à terre”, a déclaré Chandhok.

Il ne se mêle pas de politique. Il ne se mêle pas de tout le bruit qui peut parfois déstabiliser l’équipe. Je connais Fred depuis très longtemps. Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il est très calme, très méthodique. Il ne s’emballe pas.”

“Je me souviens être allé le voir au Mexique après la course. Ils avaient totalement dominé le week-end. Sainz avait littéralement écrasé la concurrence, remporté la victoire haut la main. Je lui ai dit : ‘Le Championnat du monde des constructeurs est en jeu, tu peux le gagner’. Il m’a répondu : ‘Non, on ne va pas en parler. On va faire le débriefing, parler du Brésil. Nous parlons de la prochaine course, une par une. C’est tout ce qui m’intéresse. Prendre les choses comme elles viennent.’ Il a une approche très, très pragmatique et pratique.”

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Fred Vasseur sur les débuts d’Hamilton : Un moment fort pour l’équipe, une rentrée plus classique pour Leclerc

Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrai est revenu sur les débuts de Lewis Hamilton avec la firme Italienne, mais aussi le retour en piste de Charles Leclerc.

Difficile de passer à côté des débuts tonitruants de Lewis Hamilton avec la Scuderia Ferrari. Il y a de quoi éclipsé le retour aux affaires de Charles Leclerc à Fiorano, lui qui pilote pour les rouges depuis la saison 2019 de F1.

Fred Vasseur, directeur de l’équipe Ferrari, a déclaré : “Comme chaque année, la première fois que vous prenez la piste est un peu comme le premier jour de la rentrée scolaire et c’est un sentiment très émouvant, surtout aujourd’hui, car c’était le premier jour de Lewis au sein de l’équipe.”

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“Accueillir un nouveau pilote est toujours un moment important. Peut-être qu’aujourd’hui était moins spécial pour Charles, mais c’était bien de le voir en forme, détendu et enthousiaste à l’idée de reprendre la course.”

“En ce qui concerne l’aspect technique, Charles et Lewis ont effectué leurs tours de piste dans des conditions météorologiques peu favorables, mais ils se sont remis dans le bain et se sont immergés dans l’environnement de la piste avant les premiers essais proprement dits qui auront lieu dans un mois à Bahreïn.”

“C’était aussi un échauffement pour l’équipe dans le garage. C’était le seul but de cette journée”, a conclu le Français.

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Fred Vasseur revient sur “l’émouvante” dernière journée de Carlos Sainz avec Ferrari

Fred Vasseur est revenu en détail sur la dernière journée en rouge de Carlos Sainz. La saison prochaine, le pilote espagnol courra sous les couleurs de Williams.

Pour marquer la fin de cette histoire, Carlos Sainz et son père, Carlos Sainz Sr, ont eu l’occasion de rouler ensemble sur le légendaire circuit de Fiorano à Maranello, au volant de Ferrari de 2022. Ce geste symbolique a marqué avec classe la fin de son histoire avec la Scuderia.

Le départ de Sainz intervient après l’annonce, le 1er février dernier, que Lewis Hamilton, septuple champion du monde, le remplacera chez Ferrari à partir de 2025. Le 17 décembre a ainsi marqué la dernière journée de Sainz avec l’équipe italienne avant qu’il ne rejoigne officiellement Williams.

Nous avons fait nos adieux à Carlos, et il a fait quelques tours avec la voiture, son père aussi”, a déclaré Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrai.

“C’était la meilleure façon de les remercier tous pour ce qu’ils ont fait pour l’équipe, et aussi Carlos Senior.”

Fred Vasseur a tenu à souligner l’engagement sans faille de Carlos Sainz tout au long de sa dernière saison avec la Scuderia Ferrari. L’Espagnol savait pourtant qu’il ne roulerait plus en rouge la saison suivante, mais a continué à donner de sa personne pour aider la firme italienne.

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Le pilote espagnol a brillé en remportant deux importantes victoires, d’abord en Australie, puis à Mexico.

Je pense qu’avec Carlos, nous avons eu au moins deux bonnes saisons”, a ajouté Vasseur. “Le moment le plus émouvant de la saison pour moi a probablement été à Melbourne, lorsqu’il a remporté la course après son opération [il avait été opéré de l’appendicite seulement 15 jours auparavant].”

“L’année dernière, c’est lui qui a décroché la pole position à Monza et la victoire à Singapour. Sa contribution a été très importante pour l’amélioration de l’équipe.”

“Je sais que la situation n’a pas été facile pour lui lorsque j’ai dû l’appeler en février. Vous pouvez imaginer que c’était une situation difficile. Mais il a su garder la même approche toute l’année, être très professionnel, très dévoué, se battre jusqu’au dernier virage du dernier tour de la dernière course.”

“C’était [les adieux de mardi] un peu émouvant. Même pour le père, c’était émouvant”, a conclu le directeur de la Scuderia Ferrari.

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Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Fred Vasseur a répondu à Mattia Binotto après que ce dernier ait déclaré qu’il n’aurait pas fait le choix de recruter Lewis Hamilton. 

L’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a beaucoup fait parler. Avant même le début de saison 2024, le septuple Champion du monde avait en effet fait le choix de quitter Mercedes, écurie avec laquelle il a connu tant de succès, pour se diriger vers la Scuderia et retrouver une vieille connaissance, un certain Frédéric Vasseur. 

Il y a quelques semaines, questionné par le Corriere della Sera pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Mattia Binotto avait répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui avait alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, expliquait-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

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Vasseur : “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix”

Quelques semaines plus tard, Frédéric Vasseur ne s’est pas gêné pour répondre à Mattia Binotto, qui était le directeur de la Scuderia Ferrari avant le Français, et qui est désormais directeur des opérations et responsable technique du projet Audi F1.

“Je ne suis pas sûr qu’Hamilton serait allé chez Sauber !”, a tout d’abord déclaré avec humour Fred Vasseur lors d’une interview avec La Stampa. “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix. Je suis concentré sur notre travail, après tout, quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari.”

Lewis Hamilton qui a disputé son dernier Grand Prix avec Mercedes à Abou Dhabi, n’a pas testé la Ferrari lors des tests d’après-saison. Il faudra en effet attendre le début d’année 2025 pour enfin voir le septuple Champion du monde au volant d’une monoplace rouge.

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Malgré la pénalité de Charles Leclerc, Ferrari veut croire au titre

La Scuderia remportera-t-elle ce week-end à Abou Dhabi un titre qu’elle attend depuis maintenant 16 saisons ? La tâche sera compliquée face à McLaren.

En effet, si à la régulière, la firme italienne aurait pu se battre face aux monoplaces oranges papayes, la pénalité infligée à Charles Leclerc va compliquer la tâche des rouges. Le Monégasque s’élancera au mieux depuis la 11e place sur la grille de départ du Grand Prix d’Abou Dhabi après avoir reçu 10 places de pénalités pour un troisième changement de batterie sur sa monoplace.

Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, s’attendait à recevoir cette pénalité. Ferrari avait repoussé l’échéance, mais le changement de la batterie était devenu impératif.

Non, ce n’est pas une surprise, parce que nous le surveillons depuis un ou deux événements, et nous savions que nous étions à la limite”, a déclaré Fred Vasseur à Sky F1. “Nous avons pris la décision avant le départ parce que nous ne voulons pas avoir un abandon ou même manquer une séance.”

“C’est comme ça maintenant. Nous devons nous concentrer sur le week-end pour essayer de tirer le meilleur parti de la situation, y compris de la pénalité. Nous devons tous faire quelque chose, mais concentrons-nous sur nous-mêmes.”

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Impossible n’est pas Ferrari

Malgré un handicap apparent dans la lutte pour le titre, Ferrari reste déterminé à poursuivre ses efforts, assure le directeur de l’écurie, Frédéric Vasseur. Selon lui, l’équipe n’a pas abandonné ses espoirs pour le reste du week-end, et se concentre sur une stratégie visant à maximiser ses opportunités.

Même sans la pénalité, je pense que statistiquement, c’était difficile”, a-t-il déclaré. “Une seule fois cette saison, nous avons marqué 21 points de plus que McLaren.”

“Cela signifie que ce n’était pas facile. C’est sûr que c’est encore plus difficile maintenant avec la pénalité.”

“Mais rien n’est impossible. Concentrons-nous sur nous-mêmes pour essayer de tirer le meilleur parti de ce que nous avons aujourd’hui, pour marquer le maximum de points, et voyons où en est McLaren à la fin”, a conclu le directeur de la Scuderia Ferrari.

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Vasseur assure qu’Hamilton ne vient pas chez Ferrari pour “passer des vacances”

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, assure que Lewis Hamilton arrivera chez Ferrari en 2025 avec la ferme intention de gagner.

C’est une page de la F1 qui va se tourner la saison prochaine. En effet, après 12 saisons passées chez Mercedes et 18 saisons au volant d’une monoplace motorisée par un moteur Mercedes, Lewis Hamilton va rejoindre la Scuderia Ferrari et inscrire encore un peu plus son nom à la légende de notre sport.

Celui qui a remporté un titre de Champion du monde avec McLaren en 2008 et six autres entre 2014 et 2020, va se lancer un nouveau défi, remporter une huitième couronne, mais cette fois-ci avec Ferrari.

Défait sur le fil en 2021 par Max Verstappen, le septuple Champion du monde n’a pu qu’assister impuissant, les années suivantes, à la domination du pilote Red Bull. En difficulté avec Mercedes, le Britannique va rejoindre une écurie qui a le vent en poupe en cette fin de saison 2024. Selon Frédéric Vasseur, directeur de l’écurie italienne, le septuple Champion du monde, arrive avec de grosses ambitions à Maranello et assure que Ferrari a toujours été dans un coin de la tête du pilote anglais.

“Cela n’a pas été difficile [de le faire signer chez Ferrari], en fait. D’une certaine manière, Ferrari a toujours été dans ses pensées et maintenant les étoiles se sont alignées.

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Mais il vient pour gagner, pas pour les vacances”, a déclaré Vasseur à la Gazzetta. “Et je suis convaincu que nous avons tout ce qu’il faut pour essayer.”

En 2025, le pilote le plus titré, toujours en activité, rejoindra l’écurie la plus couronnée de l’histoire de la F1, de quoi faire rêver de nombreux fan de F1, qu’ils soient Tifosi ou non.

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Wolff en dévoile plus sur le départ de Hamilton : “Le père Sainz m’a appelé”

Toto Wolff est revenu sur l’épisode du début d’année 2024 où il a appris que quelque chose se passait entre Ferrari et Lewis Hamilton avant que son pilote ne lui annonce son départ.

Alors que la saison 2024 n’avait pas débuté, Lewis Hamilton a fait le choix de rejoindre la Scuderia Ferrari pour la saison 2025, mettant ainsi fin à son chapitre avec l’écurie Mercedes.

Toto Wolff avait déjà indiqué que le septuple Champion du monde lui avait annoncé la nouvelle en direct, mais le directeur de l’écurie Mercedes avait en fait commencé à sentir le vent tourner depuis quelques jours.

“J’ai entendu les cloches sonner deux semaines auparavant”, révèle-t-il sur le High Performance Podcast. “Le père Sainz m’a appelé et m’a dit que c’était ce qui se passait.”

Le clan Sainz était en effet également “une victime” de cet incroyable transfert, puisque cela a privé l’Espagnol de conserver son volant chez Ferrari au-delà de la saison 2024.

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Un message à Fred Vasseur… laissé sans réponse

“Et puis il y a eu quelques pères de pilotes qui m’ont appelé alors qu’ils ne l’avaient pas fait avant”, poursuit Wolff. “Je me suis donc dit qu’il se passait quelque chose. J’ai donc envoyé un message à Fred Vasseur pour lui dire : ‘Tu prends notre pilote’, avec un point d’interrogation. Je n’ai pas eu de réponse. C’est très inhabituel pour Fred. C’est un bon ami. Alors oui, je l’ai vu venir.”

“Mais évidemment, lorsque Lewis est arrivé à la maison, comme il l’avait fait tant d’années auparavant, et que nous avons eu une petite conversation, comme nous le faisons toujours à propos des vacances de Noël et tout le reste… Et puis j’ai dit : ‘Eh bien, nous recrutons chez Ferrari maintenant. On a ce type.’ Et Lewis a dit : ‘Oh, il y a quelque chose que je dois te dire.’ ”

“Et quand il a dit ça, ce premier moment a été un peu… ‘Alors c’est vraiment en train d’arriver. Je ne peux pas t’imaginer ailleurs que chez Mercedes’. Mais instantanément, c’est comme, ok, qu’est-ce qu’on fait avec ça ? Et oui, c’est aussi une opportunité, comme je l’ai déjà dit.”

Toto Wolff a ensuite été interrogé pour savoir pourquoi il n’avait pas demandé plus rapidement à Lewis Hamilton ce qu’il se passait après l’appel de Carlos Sainz Sr.

“C’était une situation dans laquelle je voulais simplement voir comment les choses se passaient, et laisser à lui [Hamilton] et à Fred [Vasseur] le soin de me dire qu’ils faisaient cela”, a-t-il répondu.

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Vasseur explique pourquoi des “idiots” ont fait perdre le doublé Ferrari au Mexique

Fred Vasseur a exprimé son mécontentement quant au non-respect des drapeaux bleus par certains pilotes en fin de course devant Charles Leclerc, lui coûtant finalement sa deuxième place.

Alors que Ferrari semblait se diriger vers son deuxième doublé consécutif, un Lando Norris extrêmement rapide en fin de course est venu subtiliser la deuxième place à Charles Leclerc.

Le Britannique n’a même pas eu à effectuer une manœuvre de dépassement puisque le pilote Ferrari lui-même est allé au large dans le dernier virage.

Toutefois, c’est un incident remontant à quelques instants plus tôt qui n’a pas plu à Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari. En effet, Leclerc s’était retrouvé dans le trafic derrière Lawson puis Stroll, lui faisant perdre de précieuses secondes sur Norris.

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Vasseur : Le trafic “nous a coûté la deuxième place”

“[Leclerc] a perdu trois ou quatre secondes dans le trafic avec quelques idiots”, a indiqué Vasseur à Sky Sports F1. “Norris est revenu, Charles a un peu trop poussé. Peut-être qu’il a aussi perdu un peu de température dans les pneus quand il était avec ces gars-là.”

“Honnêtement, ils doivent respecter le drapeau bleu et je ne comprends pas pourquoi la FIA ne leur a pas donné de pénalité. Nous avions quatre secondes d’avance sur Norris. Et après les trois gars, nous avions 1,2 ou 1,3 d’avance.”

Fred Vasseur a par ailleurs affirmé aux médias dans le paddock de Mexico que cela avait tout simplement coûté un nouveau doublé à Ferrari : “Je suis un peu contrarié par l’histoire du drapeau bleu, cela nous a coûté la deuxième place.”

Après avoir été passé par Norris, Leclerc s’est ensuite arrêté au stand pour chausser les pneus tendres lui permettant d’aller chercher un point supplémentaire avec le meilleur tour.

La bataille pour les points est d’autant plus cruciale entre McLaren et Ferrari puisque les deux équipes vont se jouer le titre constructeurs. La Scuderia est en effet revenu à seulement 29 points de l’écurie britannique alors que quatre Grands Prix sont encore à disputer mais également deux courses Sprint. 

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Vasseur ravi des deux victoires d’affilée de Ferrari : « continuer de la sorte »

Il n’aura fallu que quelques Grands Prix pour que Ferrari se repositionne comme un sérieux candidat à la couronne mondiale des constructeurs.

Grâce à une nouvelle course au Mexique, la Scuderia peut se réjouir du fait d’avoir signé la victoire sur les deux dernières épreuves en date, à Mexico et à Austin. Le succès de dimanche était a été particulièrement apprécié par Carlos Sainz, à qui il tenait à cœur de remporter encore au moins une victoire en rouge, avant de devoir laisser son baquet en 2025 à Lewis Hamilton et de prendre la direction de l’équipe Williams.

Bien entendu radieux, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a résumé le week-end avec ses mots. « Nous sommes très heureux de cette deuxième victoire consécutive. Carlos a eu un week-end parfait, il était dans le rythme dès le premier tour en FP1 et il a fait une course très intelligente, perdant la tête dans le premier tour, avant de dépasser Max avec une belle manœuvre après laquelle il a eu le contrôle de la course », se délecte-t-il.

« Charles avait également un bon rythme, mais il a perdu du temps avec les retardataires, ce qui nous a coûté la deuxième place. Mais, honnêtement, ce fut un bon week-end pour lui aussi, même s’il n’était pas satisfait du résultat final, ce que je comprends tout à fait. »

Les classements F1 après le GP du Mexique : Ferrari prétendant au titre

Ferrari peut encore sérieusement envisager le titre des constructeurs, en chasse derrière McLaren, qui occupe actuellement les commandes du tableau avec une avance de 29 points.

« La voiture n’est pas conçue pour le Mexique, qui est un circuit trop particulier, ce qui signifie que nous n’avions pas d’avantage particulier et que nous devions faire beaucoup de gestion à cause de l’altitude, en surveillant toujours la température du moteur et des freins pour les maintenir à la limite. Donc aujourd’hui nous pouvons vraiment dire que l’équipe a fait du très bon travail », tient à faire remarquer Vasseur. « Depuis Monza, notre voiture a bien fonctionné sur des types de pistes très différents et je pense donc que nous pourrons être compétitifs lors des autres courses. »

Au-delà de la manière dont l’équipe parvient à suivre le rythme de développement de manière efficace en cette fin de saison, Vasseur se satisfait de l’exploitation piste et des bonnes exécutions stratégiques ainsi que la méthodologie employée sur l’ensemble des week-ends de course récents.

« Nous devons continuer à travailler de la sorte, car ce n’est pas seulement le potentiel de la voiture qui compte, mais aussi la façon dont l’équipe exécute la course. Nous repartons de zéro à Sao Paulo la semaine prochaine. Nous avons gagné deux courses d’affilée, nous avons fait du bon travail, nous devons donc continuer à pousser. En ce qui concerne le championnat, nous continuons à prendre les courses les unes après les autres. Il n’est pas acquis que nous soyons en tête à São Paulo, mais ce qui est acquis, c’est que nous l’aborderons avec la même approche. »

Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Vasseur s’attend à une bataille “serrée entre les meilleures équipes” à Mexico

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, arrive à Mexico avec l’espoir de décrocher une nouvelle victoire.

Ferrari a fait coup double le week-end dernier à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis. Charles Leclerc premier et Carlos Sainz second, ont permis à la firme italienne de revenir à seulement huit petites unités de la seconde place de Red Bull au championnat des constructeurs. À Austin, Charles Leclerc a décroché sa troisième victoire de la saison après celle de Monaco et de Monza.

À cinq Grands Prix de la fin de la saison, Ferrari peut encore rêver du titre constructeurs, pointant à seulement 48 petites unités de McLaren.

Frédéric Vasseur pense que le succès obtenu sur le circuit des Amériques a peut-être donné à l’équipe l’élan dont elle avait besoin pour performer jusqu’en fin de saison.

Nous arrivons au Mexique en pleine forme après le doublé d’Austin, qui a été une grande source de motivation pour toute l’équipe”, a déclaré le Français. “Le circuit Hermanos Rodriguez représente un défi complètement différent. Le fait que la ville de Mexico soit située à 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer nécessite une approche totalement unique en ce qui concerne les réglages de la voiture.

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L’altitude, un facteur à prendre en compte à Mexico

La situation géographique du Grand Prix du Mexique requerra des solutions “uniques” afin de pouvoir performer à une haute altitude. L’Autodromo Hermanos Rodriguez est en effet à 2200 mètres d’altitude et mettra les moteurs, les freins et bien évidemment les pilotes à rude épreuve.

L’air raréfié exerce également une pression supplémentaire sur les composants de la voiture qui doivent disperser la chaleur, c’est-à-dire les systèmes, les freins, l’unité de puissance et, bien sûr, les pneus. Trouver le bon équilibre pour gérer cela tout en obtenant le maximum de performance de la voiture n’est pas une tâche facile, mais nous nous y sommes bien préparés à l’usine.

Malgré un large succès à Austin, Frédéric Vasseur s’attend à ce que la victoire à Mexico soit très disputée entre Ferrari, McLaren, Red Bull, et peut-être Mercedes.

“Notre approche de cette course sera la même que pour toutes les autres, nous concentrer sur nous-mêmes et faire attention aux détails”, a-t-il déclaré. “Comme d’habitude, je m’attends à ce que tout soit très serré entre les meilleures équipes et à la fin du week-end, nous verrons où nous en sommes.

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Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

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Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

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