Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Hamilton invite Ferrari à se tourner vers 2026 : « C’est un championnat ouvert »

Alors que la saison 2025 bat son plein, Lewis Hamilton estime que Ferrari doit rapidement orienter ses efforts vers le nouveau règlement technique de 2026, qu’il qualifie de véritable « championnat ouvert ».

L’an prochain, la Formule 1 connaîtra l’une des révolutions techniques les plus significatives de son histoire. Les monoplaces seront profondément transformées, avec l’introduction de l’aérodynamique active, un empattement réduit et une refonte complète des groupes motopropulseurs. Un bouleversement inédit, qui oblige les équipes à arbitrer entre la poursuite du développement de leurs voitures actuelles et la préparation stratégique de la saison à venir.

Certaines écuries, comme Williams et Aston Martin, ont d’ores et déjà mis le cap sur 2026. D’autres, à l’image de Ferrari — actuelle écurie d’Hamilton —, se retrouvent face à un choix complexe : continuer la lutte en 2025 au risque de compromettre leurs chances dès l’ouverture du prochain cycle réglementaire.

À l’issue de la neuvième course disputée à Barcelone, la Scuderia pointe à la deuxième place du classement constructeurs avec 165 points, mais accuse un retard conséquent de 197 unités sur McLaren, largement en tête et en position de force pour conserver sa couronne.

Face à cet écart, Hamilton suggère qu’un basculement vers 2026 pourrait s’avérer inévitable : « Il faudra faire ce choix avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, soulignant l’importance pour Ferrari de ne pas manquer le virage de cette nouvelle ère.

« Je ne sais pas quelles améliorations nous attendent, mais nous n’avons pas eu de mise à jour depuis un certain temps », a déclaré Hamilton. « Nous allons continuer à pousser avec ce que nous avons, mais également, je dirai simplement : « Concentrons-nous sur l’année prochaine ». Nous construisons donc des bases cette année, nous apprenons à connaître les outils, les structures, nos processus, et nous nous efforçons de les maîtriser, afin que lorsque nous arriverons l’année prochaine, nous ayons la voiture que nous voulons vraiment. Ce n’est pas à moi de décider, et nous travaillons sur la voiture de l’année prochaine. »

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.

Rosberg : la course de Hamilton en Espagne était « incroyablement mauvaise »

Les faits sont durs : Lewis Hamilton n’a battu son équipier Charles Leclerc qu’une seule fois cette saison, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le mois dernier.

Nico Rosberg, de Sky Sports F1, a déclaré qu’il était « difficile de voir » son ancien coéquipier en difficulté.

« Dimanche a été une journée horrible pour lui, car il était tout simplement lent, ce qui est très inhabituel », a déclaré Rosberg, amené à donner son avis de consultant sur l’antenne de la chaine Sky Sports F1.

Le Champion du Monde 2016 a commenté les difficultés rencontrées par Ferrari, Hamilton ayant déclaré en EL2 que sa voiture était « impossible à conduire » en Espagne, avant de finalement prendre après le GP la responsabilité de son rythme médiocre, qualifiant sa course de « terrible » et n’ayant aucune explication à donner à ces difficultés rencontrées dès le début de la course, lors duquel le team dû intimer par radio au Britannique de laisser passer Leclerc afin de ne pas compromettre son rythme de course.

« Oui, il lui arrive parfois d’être à côté de la plaque en qualifications, mais en course, il est généralement impressionnant, et cette course était vraiment catastrophique », estime Rosberg.

« Il n’a pas d’explication non plus. Y avait-il des dommages au niveau du plancher ? Ces planchers sont très sensibles et il peut toujours y avoir un petit problème qui fait perdre beaucoup de temps.

Quand on n’a pas d’explication, c’est vraiment difficile en tant que pilote, surtout quand on voit son coéquipier terminer troisième sur le podium. Au vu de sa saison jusqu’à présent, la situation est très sombre. »

La saison 2025 de Formule 1 fait désormais une pause après le triple rendez-vous européen avant de reprendre avec le Grand Prix du Canada du 13 au 15 juin, le même week-end que les 24 Heures du Mans. 

Lewis Hamilton occupe la sixième place du championnat du monde 2025, 23 points derrière son équipier Charles Leclerc, et à 115 points du leader Oscar Piastri, vainqueur ce dimanche.

Verstappen : le potentiel pour être considéré comme le GOAT en F1 ?

L’ex-pilote F1 Karl Wendlinger a classé Max Verstappen parmi les plus grands pilotes de tous les temps, le plaçant juste derrière Ayrton Senna, Michael Schumacher, Lewis Hamilton et Alain Prost, mais a laissé la porte ouverte à Verstappen pour les éclipser.

Il a déclaré : « Le numéro un est Ayrton Senna. J’ai eu le plaisir de courir non pas contre lui, mais avec lui lors de courses ». « Ensuite, Schumacher, parce qu’il a réussi à remporter autant de succès pendant tant d’années consécutives. Lewis Hamilton est troisième. Il est sept fois champion du monde de F1 et maintient son niveau de performance depuis très longtemps. J’apprécie beaucoup Alain Prost. Et le cinquième ? Max Verstappen. »

Chaque année, les directeurs d’équipes du paddock F1 sont amenés à proposer un vote secret pour désigner le meilleur pilote de la saison. Il est reconnu parmi les décideurs du monde de la F1 que Max Verstappen survole le classement depuis maintenant de nombreuses saisons.

« Verstappen pourrait être le plus grand de tous les temps », poursuit Wendliger. « Je pense qu’il a déjà fait tout ce qu’il fallait pour devenir un pilote de haut niveau. Il est quadruple champion du monde, alors peut-être. J’ai toujours beaucoup apprécié Senna. À l’époque, en Formule 1, les différences entre les voitures étaient beaucoup plus importantes qu’aujourd’hui. Je me souviens d’Imola en 1993, Prost était en pole position. Senna était troisième sur la grille, déjà 1,6 seconde derrière. J’étais cinquième sur la grille, je pense à 2,5 secondes de la pole position. Mais malgré tout, Senna était capable de faire des courses magiques, même avec une voiture qui était nettement plus lente en qualifications. « Verstappen a fait quelques courses de la même manière, la voiture se comportait très mal, ses coéquipiers avaient de gros problèmes, mais il était toujours dans le rythme et se battait pour gagner », a ajouté Wendlinger.

Hamilton sur la retraite : « Je resterai jusqu’à mes 50 ans »

Lewis Hamilton est une légende de la Formule 1, et ceux qui le suivent depuis ses débuts chez McLaren en 2007 seront ravis d’apprendre que le septuple champion du monde n’a pas l’intention de prendre sa retraite pour l’instant.

Lorsque Hamilton a annoncé son départ de Mercedes en 2024, de nombreux fans ont spéculé qu’il s’agissait de la dernière étape de sa carrière avant sa retraite. Alors que la plupart des supporters de Hamilton et de Ferrari espèrent qu’il remportera un huitième titre mondial avec l’écurie italienne, Hamilton a indiqué que la retraite n’était pas à l’ordre du jour, même s’il décrochait ce titre record. S’il y parvient, il sera le premier pilote de l’histoire de la F1 à remporter huit championnats.

Hamilton est actuellement âgé de 40 ans et, bien qu’il ne soit pas le pilote le plus âgé du plateau, des questions se posent quant à la durée de sa carrière dans ce sport dominé par des pilotes d’une vingtaine d’années. Fernando Alonso, double champion du monde qui ne pilote plus pour Aston Martin, est âgé de 43 ans. Alonso avait tenté de prendre sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2018, mais il est revenu en 2021 et a réussi à monter plusieurs fois sur le podium depuis.

Il semble qu’Alonso et Hamilton n’aient pas l’intention de quitter le paddock et l’un comme l’autre rêve de remporter un autre titre mondial au cours des deux prochaines années, avec notamment 2026 comme grande source d’espoir pour l’ensemble du plateau en raison du bouleversement de la réglementation technique, qui rebat totalement les cartes pour tous.

Hamilton a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite, surtout si Ferrari lui donne les moyens de remporter ce huitième titre tant convoité. Il a déclaré à RacingNews364 en début d’année : « Si j’ai la chance de remporter un autre titre, ce qui est évidemment notre objectif, je ne me vois pas m’arrêter. »

Cependant, le Britannique ne semble pas du tout préoccupé par ce qu’on attend de lui, y compris après une entame de saison 2025 pour le moins difficile, aussi bien pour Ferrari que pour lui-même. L’étincelle de confiance qui semblait avoir progressivement disparu au cours de ses dernières années chez Mercedes semble être revenue.

S’adressant au magazine Time, Hamilton a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c’est que la retraite n’est pas du tout dans mes projets. Je pourrais rester ici jusqu’à 50 ans, qui sait ? » Il y aura des défis à relever, le plus grand étant probablement le passage à une nouvelle équipe après 12 saisons chez Mercedes. Mais Hamilton reste imperturbable : « Je sais où je dois aller. Je sais comment y arriver. C’est loin, et ça va être difficile d’y arriver. Mais je sais que j’ai tous les ingrédients, toutes les personnes et une équipe incroyable autour de moi. »

Alonso et Hamilton ont tous deux des contrats qui courent jusqu’à la fin de 2026, avec une clause dans le contrat de ce dernier lui permettant de rester plus longtemps, en fonction de ses performances. Il demeure difficile d’imaginer qu’après le summum que représente Ferrari dans une carrière, Hamilton puisse être tenté d’aller voir ailleurs en F1. Tout comme il est difficile d’imaginer que l’équipe italienne puisse envisager rester uni au Britannique pendant encore une décennie ! 

La restriction sur les ailerons est un gaspillage d’argent, selon Hamilton

Lewis Hamilton a estimé à Barcelone que la restriction sur la flexibilité des ailerons n’est rien d’autre qu’un gaspillage d’argent.

Introduite en trois étapes, la dernière phase de cette restriction est entrée en vigueur ce week-end à Barcelone, sans avoir produit de différence perceptible sur les performances ou le classement.

McLaren, qui fait l’objet de spéculations depuis le début de son redressement, mais qui a toujours été innocentée, n’a apporté aucune modification à Barcelone, alors que tous ses concurrents ont revu leur aileron avant afin de se conformer à la dernière directive technique.

Alors que certains, comme Ferrari, pensaient en tirer profit, aucun changement notable n’a été constaté jusqu’à présent.

« Quel gaspillage d’argent », a déclaré Lewis Hamilton en riant après s’être qualifié en cinquième position, samedi. « L’équilibre n’est certainement pas aussi bon qu’avant, mais cela n’a rien changé… C’est juste de l’argent gaspillé pour tout le monde.

Cela n’a littéralement rien changé », a-t-il ajouté. « Les ailerons de tout le monde se tordent toujours, mais seulement de moitié, et tout le monde a dû fabriquer de nouveaux ailerons et dépenser plus d’argent pour les fabriquer.

Cela n’a aucun sens, mais c’est comme ça et nous continuons. »

« Nous devrions donner cet argent à des œuvres caritatives », a-t-il ajouté par la suite, en référence à l’argent dépensé pour se conformer aux règles.

Au début du week-end, le pilote Ferrari avait estimé que la flexibilité des ailerons était « positive » et que la F1 allait « dans la mauvaise direction » en limitant leur utilisation.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à une différence dans la maniabilité de la voiture, il a répondu : « Non, je ne m’attendais pas à cela… J’ai conduit sur le simulateur et c’était pratiquement identique. Juste un peu plus de survirage à grande vitesse. »

 

Lewis Hamilton s’en prend à lui-même après son « terrible » GP d’Espagne

Lewis Hamilton a déclaré qu’il n’y avait « aucun point positif » à retenir de sa performance lors du Grand Prix d’Espagne. Frédéric Vasseur a révélé que Hamilton avait rencontré un « problème » dans la dernière partie de la course. Hamilton a clairement souffert face à son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, qui a terminé troisième.

Lewis Hamilton a donné quelques brèves réponses après une « très mauvaise journée » au Grand Prix d’Espagne, où le pilote Ferrari a terminé sixième.

Lewis Hamilton s’est reproché son « terrible » Grand Prix d’Espagne après avoir terminé sixième de la course dimanche. Hamilton a réalisé samedi sa meilleure qualification et s’est élancé en cinquième position, mais il a rapidement subi la pression de son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, et l’a laissé passer après seulement neuf tours.

Le pilote Ferrari a ensuite roulé en cinquième position jusqu’à ce qu’un deuxième arrêt au stand trop lent le mette en difficulté dans sa lutte contre son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell, et le relègue à la sixième place.

Une voiture de sécurité pour Kimi Antonelli, qui a abandonné, a donné à Hamilton une occasion tardive de rattraper son retard, mais il a été dépassé par la Sauber de Nico Hulkenberg.

« Que voulez-vous que je vous dise ? J’ai passé une très mauvaise journée et je n’ai rien à dire. Ça a été une journée difficile », a déclaré Hamilton, découragé, à Sky Sports F1. « Il n’y a rien d’autre à ajouter. C’était terrible. Inutile d’expliquer. Je ne sais tout simplement pas quoi dire. »

Après s’être qualifié en cinquième position, Hamilton a déclaré qu’il visait un podium au Grand Prix d’Espagne.

Lorsqu’on lui a demandé si l’équipe pouvait trouver des réponses, il a ajouté : « Je suis sûr que non, c’était probablement juste moi. »

Hamilton espérait monter sur le podium pour la première fois en tant que pilote Ferrari, mais il n’a finalement rien retiré de positif de sa course dimanche. Il a déclaré : « Je ne sais pas pourquoi ça s’est si mal passé. C’était la pire course que j’ai jamais connue en termes d’équilibre. »

Vasseur révèle que Hamilton « a eu un problème » lors de son dernier relais

La vitesse de Hamilton en course est généralement un atout, mais il a été clairement devancé par Leclerc tout au long des 66 tours du Circuit de Barcelona-Catalunya et compte désormais 23 points de retard sur son coéquipier Ferrari au championnat.

Le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, a révélé que Hamilton avait connu un problème sur sa voiture avant l’intervention tardive de la voiture de sécurité, sans toutefois préciser la nature de ce problème.

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

4

5

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

4

4

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

176

186

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

8

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

111

48

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

7

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

7

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

137

10

 

Classement

3e

15e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

7

2

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

7

1

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

94

71

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

6

3

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

6

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

20

6

 

Classement

10e

16e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

5

4

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

7

2

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

42

12

 

Classement

8e

13e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

9

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

3

6

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

14

2

 

Classement

12e

18e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

6

1

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

7

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

21

4

 

Classement

9e

17e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

5

4

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

7

2

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

16

0

 

Classement

11e

21e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

3

0

 

Sprint

0

0

COURSE

Grand Prix

2

1

 

Sprint

0

0

CHAMPIONNAT

Points

11

0

 

Classement

14e

20e

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Max VerstappenRed Bull11
Liam LawsonVCARB5
Nico Hulkenberg Sauber4
Oscar PiastriMcLaren4
Ollie Bearman Haas4
Lando NorrisMcLaren3
Lance StrollAston Martin3
Fernando AlonsoAston Martin2
Alex Albon Williams2
Carlos SainzWilliams2
Jack DoohanAlpine2
George RussellMercedes1
Esteban OconHaas0
Andrea Kimi AntonelliMercedes0
Gabriel BortoletoSauber0
Pierre GaslyAlpine0
Lewis HamiltonFerrari0
Charles LeclercFerrari0
Yuki TsunodaRed Bull0

GP d’Espagne : Piastri s’impose, Verstappen implose

Oscar Piastri a remporté ce dimanche le Grand Prix d’Espagne, convertissant sa pole position en victoire malgré une fin de course perturbée par une voiture de sécurité. Le pilote australien signe ainsi son cinquième succès de la saison, devant son coéquipier Lando Norris, pour un doublé McLaren inédit depuis plus de dix ans.

Parti en tête, Piastri a maîtrisé la majeure partie de la course, même si l’intervention tardive de la voiture de sécurité a resserré les écarts dans les derniers tours. Leclerc complète le podium après avoir profité des déboires de Max Verstappen, pénalisé et relégué à la 10e place.

Départ maîtrisé pour Piastri, Norris en difficulté

Le départ a été favorable à Piastri, qui a conservé la tête dans le premier virage. En revanche, Norris a perdu une position au profit de Verstappen. Derrière, Charles Leclerc a rapidement pris l’ascendant sur son coéquipier Lewis Hamilton, en difficulté dans les premiers relais. L’ordre s’est stabilisé à l’avant, avec Piastri menant devant Verstappen et Norris.

Batailles stratégiques et premiers arrêts

Verstappen a lancé la valse des arrêts au 14e tour, optant pour de nouveaux pneus tendres. McLaren a réagi quelques tours plus tard : Norris s’est arrêté au 22e tour, suivi de Piastri un tour plus tard. Tous deux chaussaient des gommes mediums, leur permettant de recoller progressivement à Verstappen.

Classement du GP d’Espagne

En milieu de peloton, les incidents se multipliaient : un accrochage entre Lawson et Albon a endommagé l’aileron avant de ce dernier. Albon a reçu une pénalité de 10 secondes avant d’abandonner, après avoir quitté la piste pour gagner une position.

Un sprint final mouvementé

À l’approche des derniers tours, Verstappen, Norris puis Piastri ont chacun effectué un troisième arrêt pour préparer un sprint final. L’ordre restait inchangé jusqu’à la sortie de la voiture de sécurité au 55e tour, provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli, en proie à un problème mécanique.

Au redémarrage, Verstappen a perdu le contrôle de sa Red Bull, permettant à Leclerc de s’emparer de la troisième place. Quelques instants plus tard, un contact entre Verstappen et Russell dans le virage n°5 a entraîné une enquête et une pénalité de dix secondes à l’encontre du Néerlandais.

Piastri n’a pas été inquiété en tête et a filé vers la victoire. Norris l’a suivi pour offrir à McLaren un doublé historique. Leclerc monte sur son troisième podium de la saison. Russell a terminé quatrième, tandis que Nico Hülkenberg a profité du chaos final pour remonter à une impressionnante cinquième place. Hamilton s’est classé sixième, devant Isack Hadjar, Pierre Gasly et Fernando Alonso, ce dernier inscrivant enfin ses premiers points de la saison devant son public.

F1 – Les classements pilotes et constructeurs après le GP d’Espagne

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren186
2L. NorrisMcLaren176
3M. VerstappenRed Bull137
4G. RussellMercedes111
5C. LeclercFerrari94
6L. HamiltonFerrari71
7K. AntonelliMercedes48
8A. AlbonWilliams42
9I. HadjarVCARB21
10E. OconHaas20
11N. HülkenbergSauber16
12L.StrollAston Martin14
13C. SainzWilliams12
14P. GaslyAlpine11
15Y. TsunodaRed Bull10
16O. Bearman Haas6
17L. LawsonVCARB4
18F. AlonsoAston Martin2
19J. DoohanAlpine0
20F. ColapintoAlpine0
21G. BortoletoSauber0
PEquipe Points
1McLaren 362
2Ferrari165
3Mercedes159
4Red Bull 144
5Williams54
6Racing Bulls28
7Haas26
8Sauber16
9Aston Martin16
10Alpine11

Leclerc assume pleinement le pari stratégique manqué en qualifications

Charles Leclerc a tenu à assumer « l’entière responsabilité » de la stratégie adoptée par Ferrari lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne. Le pilote monégasque, qui s’élancera depuis la septième position sur la grille à Barcelone, a choisi de ne réaliser qu’une seule tentative en Q3, contrairement à ses rivaux directs qui ont tous effectué deux tours rapides.

Cette approche visait à préserver un train de pneus tendres pour la course, qui devrait se jouer sur deux arrêts, les gommes dures C1 s’étant montrées peu efficaces sur le circuit catalan.

Devancé par Lewis Hamilton – cinquième – pour la deuxième fois seulement cette saison, Leclerc a reconnu que cette décision lui revenait et n’a pas cherché à en imputer la responsabilité à son équipe.

« Je pense qu’il est toujours plus facile avec deux trains en Q3, et je ne sais pas combien de temps j’aurais pu gagner », a déclaré Leclerc. « Mais j’assume l’entière responsabilité du déroulement des qualifications, c’était mon choix. En Q3, j’ai choisi de partir au milieu alors que l’équipe me poussait à partir à la fin. Je voulais avoir un plan B au cas où je commettais une erreur lors du premier tour, et je voulais avoir la possibilité de faire un deuxième tour. C’est donc ma responsabilité, et nous avons fait ces choix pour avoir de meilleurs pneus pour la course. Si nous faisons une très mauvaise course, je devrai assumer la responsabilité d’un mauvais week-end. Si tout se passe bien, je serai heureux de m’attribuer le mérite d’avoir poussé l’équipe dans une certaine direction, mais seul le temps nous le dira. Évidemment, la 7e place est un peu en dessous de nos attentes, même avec les choix que j’ai faits pour les qualifications, je m’attendais à être un peu mieux classé, mais c’est comme ça, le choix est fait. »

F1 – GP d’Espagne : Piastri s’offre la pole et un doublé McLaren historique à Barcelone

Oscar Piastri a signé une performance de haute volée lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne, décrochant sa quatrième pole position de la saison au terme d’une séance intense sur le circuit de Catalogne. Le pilote australien a devancé son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, dans les derniers instants de la Q3 avec un temps de 1:11.546, creusant un écart de 0,209 seconde. Oscar Piastri signe de fait la plus grande avance sur son premier poursuivant enregistrée en pole cette saison.

Norris, pourtant en tête après une première tentative en Q3 grâce à une aspiration jugée audacieuse par Piastri, n’a pu contenir la réponse éclatante de son coéquipier. Le Britannique s’était brièvement installé en tête avec un chrono de 1:11.755, mais le leader du championnat a parfaitement répliqué dans son ultime tour lancé.

Derrière le duo McLaren, Max Verstappen complète le top 3 à 0,302 seconde de la pole. Le Néerlandais s’élancera devant George Russell, quatrième, et Lewis Hamilton, cinquième, qui retrouve des couleurs en qualifications en devançant Charles Leclerc pour la première fois depuis le Grand Prix de Chine.

Sainz et Tsunoda éliminés dès la Q1

La principale surprise de cette séance est venue de Carlos Sainz. Le pilote Williams a été éliminé dès la Q1, ne faisant pas mieux que le 18e temps dans son Grand Prix national. Un chrono de 1:13.203 n’a pas suffi alors que d’autres, à l’image de Bearman ou Bortoleto, amélioraient dans les dernières minutes.

Autre élimination inattendue : Yuki Tsunoda. Le Japonais, au volant de la Red Bull, a terminé dernier, en 20e position, à plus d’un demi-seconde de son coéquipier Verstappen. En difficulté avec les réglages, il n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte.

Franco Colapinto, pour sa part, a vu ses chances compromises par un incident technique : son Alpine est restée immobilisée à la sortie des stands dans son dernier tour rapide. L’Argentin a dû se contenter du 19e temps.

Nico Hülkenberg (16e) et Esteban Ocon (17e) complètent la liste des éliminés en Q1.

Q2 : Albon échoue de peu, Bortoleto confirme

En Q2, Alex Albon a manqué de peu l’accès au top 10, échouant à seulement 0,030 seconde de Pierre Gasly. Le Thaïlandais a néanmoins offert à Williams sa meilleure position sur la grille à Barcelone depuis 2017.

Gabriel Bortoleto (Stake) a poursuivi sur sa lancée en se classant 12e, juste devant Liam Lawson (13e), tandis que Lance Stroll (14e) et Ollie Bearman (15e) n’ont pas réussi à rejoindre la Q3.

Devant, Piastri avait pris l’ascendant sur Norris et Verstappen avec un temps impressionnant de 1:11.998, premier passage sous les 72 secondes du week-end.

Q3 : un duel McLaren sous haute tension

Le dernier acte des qualifications a débuté avec Piastri signant un 1:11.836, aussitôt battu par Norris (1:11.819), qui avait profité de l’aspiration laissée par son coéquipier. Piastri, surpris, a qualifié la manœuvre de « culottée », mais la réponse ne s’est pas fait attendre.

Alors que Norris améliorait encore en 1:11.755 lors de sa deuxième tentative, Piastri a haussé le ton pour décrocher la pole avec un chrono canon de 1:11.546, son meilleur tour du week-end.

Verstappen s’élancera depuis la deuxième ligne, juste devant Russell et Hamilton. Derrière eux, Leclerc, Alonso, Gasly, Antonelli et Fernando Alonso complètent le top 10.

Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 – Résultats des qualifications

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 à Barcelone.

Résultat des qualifications du GP d’Espagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.546 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.755 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.848 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.848 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.045 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.111 S
7
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:12.131 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.199 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.252 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.284 S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.641 S
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.756 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.763 S
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.058 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.315 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.190 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:13.201 S
18
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.203 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.334 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.385 S

Rosberg s’interroge : l’âge commence-t-il à peser sur Hamilton ?

Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton pourrait ressentir les effets du temps sur ses performances en Formule 1. L’ancien coéquipier du Britannique chez Mercedes, désormais consultant, voit dans les difficultés actuelles du septuple champion du monde une possible conséquence de son âge.

Depuis plusieurs saisons, Hamilton peine à retrouver le sommet avec Mercedes, écurie avec laquelle il a conquis l’essentiel de ses titres mondiaux. Parti relever un nouveau défi chez Ferrari, il doit désormais faire face à une concurrence interne tenace. Dès les premières courses de la saison, Charles Leclerc s’est montré plus rapide et régulier, reléguant Hamilton à un rôle d’outsider.

Rosberg, sacré champion du monde en 2016 au terme d’un duel tendu avec Hamilton, a souligné une certaine continuité dans les performances du Britannique. Il note notamment que l’écart qui le sépare actuellement de Leclerc rappelle celui observé face à George Russell lors des deux dernières saisons chez Mercedes.

Sans remettre en cause le talent ou l’expérience de son ancien rival, Rosberg laisse entendre que la longévité d’une carrière en F1 comporte inévitablement des défis physiques et mentaux, et que ceux-ci pourraient aujourd’hui influencer les résultats du pilote de 39 ans.

« C’est un peu la continuation de la forme de l’année dernière, où il y avait déjà un petit creux et où George avait l’avantage », a déclaré Rosberg à Sky F1. « Il a également terminé devant au classement. Maintenant, c’est un peu la même chose, il manque un peu ici et là, surtout [en] vitesse pure en qualifications. Nous savons que Charles est un pilote incroyable en qualifications, Lewis doit donc trouver un petit plus dans ce domaine. »

« Même les plus grands de tous les temps finissent par ralentir un peu à un moment donné », a déclaré Rosberg. « C’est lié à l’âge. Quand on a 40 ans, cela arrive tôt ou tard. La question est donc de savoir si cet âge est arrivé, celui où l’on commence à ralentir un peu. Même un dixième de seconde fait une énorme différence dans ce sport, surtout quand on est confronté à certains des meilleurs pilotes de la nouvelle génération, comme Charles Leclerc, qui est considéré comme l’un des meilleurs qualifiés actuellement. »

GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Lewis Hamilton pénalisé sur la grille de départ à Monaco

Lewis Hamilton a reçu trois places de pénalité sur la grille pour avoir gêné Max Verstappen en qualifications dans le virage de Massenet.

Alors que Verstappen arrivait lancé à pleine vitesse, la Ferrari de Hamilton était au ralenti sur la trajectoire. Tandis que le Néerlandais pestait à la radio, du côté de Ferrari on avait indiqué au Britannique que le quadruple champion du monde ralentissait.

La justification des commissaires : « La voiture n° 44 effectuait un tour lent et s’était écartée de la ligne de course à l’approche du virage n° 2. La voiture n° 1 s’approchait de la voiture n° 44 lors d’un tour rapide. L’équipe a d’abord informé le pilote de la voiture n° 44 que la voiture n° 1 effectuait un tour rapide. Elle a ensuite envoyé un autre message indiquant que la voiture n° 1 ‘ralentissait’, alors qu’en réalité, celle-ci effectuait toujours un tour rapide et ne ‘ralentissait’ pas comme le suggérait l’équipe. »

« Cela a conduit la voiture n° 44 à accélérer et à se placer sur la trajectoire de la voiture n° 1 à l’entrée du virage n° 3. La voiture n° 1 a dû réagir à la voiture n° 44 qui semblait se placer sur sa trajectoire. La voiture n° 1 a donc dû quitter sa trajectoire habituelle et abandonner son tour rapide. Nous avons soigneusement examiné la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents au même endroit et avons déterminé que la voiture n° 44 avait bien empiété sur la trajectoire suivie par la voiture n° 1 lors des tours précédents. Il ne fait donc aucun doute que la voiture n° 1 a été gênée. Le pilote de la voiture n° 44 a immédiatement exprimé son mécontentement à l’égard du message erroné de son équipe après l’incident. »

« Au cours de l’audience, le pilote de la voiture n° 44 a reconnu que le message incorrect de son équipe avait conduit à l’incident. Comme dans les incidents précédents de cette nature, où un pilote a reçu des informations inexactes ou incomplètes qui ont conduit à une obstruction entre deux voitures, le fait que le message radio ait été la cause de l’obstruction ne constitue pas une circonstance atténuante. Nous imposons donc la pénalité standard, à savoir une perte de trois places sur la grille de départ. »