1812 km du Qatar : Ferrari domine la séance de qualification

La Scuderia a assommé la concurrence pour les première qualifications de l’année. La #51 a réalisé la pole position. BMW a créé une petite surprise. Cadillac a assumé son statut d’outsider. En GT3, McLaren mobilise la première ligne.

Toyota out dès la première phase des qualifications. En voilà une surprise. La voiture nippone floquée du numéro 8 a rencontré un problème mécanique et n’a pu signer que le dernier temps. L’autre Hypercar a pu accéder à l’hyperpole mais n’a obtenu que le septième chrono.

Tout en haut de la feuille des temps, on retrouve la Ferraro #51, l’autre voiture de la Scuderia a réalisé la troisième marque. Entre les deux, on retrouve la BMW #15. Une belle qualification pour le bolide allemand, dont Vincent Vosse, le patron du WRT, l’exploitant, attendait plus de performance.

Du côté des forces françaises, Alpine et Peugeot sont parvenues à placer une Hypercar dans les dix premières places. Si le rythme en course est correct, les points pourraient être envisageables.

Aston Martin a profité du problème mécanique de la Toyota #8 pour ne pas figurer aux deux dernières places.

Du côté des GT3, McLaren a dominé la séance en monopolisant la première ligne. La surprise vient des Iron Dames. La Porsche #85 n’a pas passé le cap de la première phase. La voiture de Stuttgart est pourtant l’une des plus performantes du plateau. Le trio féminin partira 15e. Les Mercedes du Iron Lynx étaient encore plus en difficulté avec les deux derniers temps de la qualification.

Le team Akkodis ASP a réalisé une belle surprise avec la troisième référence. Une sacré performance pour la Lexus qui est pourtant bien inférieure aux autres voitures du plateau. La #78 s’élancera troisième et la #87, sixième. Le Proton Compétition a placé l’une de ses Ford dans le Top 10.

Le départ des 1812 km du Qatar sera donné à 14 heures, heure française.

Article rédigé par Morgan Parmentier 

WEC : La Ferrari d’AF Corse la plus rapide pour la première séance du prologue

Le championnat du monde d’endurance (WEC) a enfin repris ses droits. La première journée du prologue était organisée ce vendredi 21 février en début d’après-midi. Le trio Kubica-Ye-Hanson a été le plus rapide de la première séance.

Les Hypercar et les GT3 ont pris leurs quartiers au Qatar. Le circuit de Losail accueille le prologue du WEC et dans quelques jours la première manche de la saison du championnat.

Cette première journée de roulage officielle a été marquée par l’arrivée des Aston Martin Valkyrie du Heart of Racing. Les deux bolides anglais ont réalisé les 14e et 18e chronos en Hypercar. Les références sont pour l’heure assez décevantes, à plus de deux secondes de la Ferrari #83 du AF Corse, en tête du classement.

La Cadillac #12 du team Jota a aussi impressionné. Avec un temps en 1:41’968, elle n’a été reléguée qu’à trois dixièmes de la voiture italienne. La Porsche #6, championne du monde en titre, était en retrait avec une pauvre 17e position.

Côté français, la Peugeot #93 était la mieux placée avec un huitième temps (1:43’297’’). La voiture soeur a terminé à la 12e place (1:43’463’’). Une Alpine, la #36, s’est intercalée entre les deux Lionnes (11e ; 1:43’462’’), et l’autre Hypercar au A fléché était plus loin, à la 16e place (1:43’784’’).

En GT3, la exus #78 du team Akkodis a mené sa catégorie avec une référence en 1:55’862’’. Pour sa première séance officielle en WEC, le Racing Spirit of Léman a réalisé le huitième chrono (1:56’581’’). Il s’agit là de la deuxième Aston Martin la plus rapide de la journée.

Les Iron Dames ont réalisé le moins bon temps de ce premier roulage du prologue (1:58’476’’).

Article rédigé par Morgan Parmentier 

La saison 2025 du WEC va bientôt débuter

La prochaine saison du championnat du monde d’endurance (WEC) va débuter le 21 février avec le prologue. Huit courses, allant de six à vingt-quatre heures, départageront toutes les équipes.

Allons-nous revivre une saison pleine de spectacle et de suspense comme en 2024 ? En tout cas, sur le papier, cela s’annonce alléchant. Malgré le départ de Lamborghini en fin de saison et celui d’Isota Fraschini en cours d’exercice, Aston Martin va se présenter avec deux Valkyrie pour son grand retour dans la catégorie reine de l’endurance pour garnir les rangs en Hypercar.

Peugeot, Alpine, Ferrari, Toyota, Cadillac, Porsche, BMW seront encre là pour pimenter les huit épreuves de la saison. Corvette, Lexus, Ford, Mercedes et McLaren s’ajoutent à la liste des constructeurs en GT3. Mais avant de se battre lors des week-ends de courses, tous les protagonistes participeront au prologue officiel les 21 et 22 février au Qatar.

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Le circuit de Losail accueillera la première manche du championnat dans la foulée, le 28 février. Les pilotes observeront une longue pause avant de se rendre en Italie pour les 6 Heures d’Imola le 20 avril. Le Toboggan des Ardennes sera le théâtre de la troisième épreuve avec les 6 Heures de Spa le 10 mai.

La folle semaine des 24 Heures du Mans viendra début juin avec le moment fort de la saison les 14 et 15 juin. Pour l’occasion, les LMP2 viendront se confronter aux Hypercar et aux GT3 qui sont engagées à l’année.

Direction le Brésil le 13 juillet avec les 6 Heures de Sao Paulo. Cette manche avait permis à Toyota de se relancer face à Porsche la saison précédente. On restera sur le continent américain. Mais cap au nord. Le circuit des Amériques accueillera la sixième course de l’année avec le Lone Star Le Mans le 7 septembre.

Le circuit de Fuji figure toujours au caledrier du championnat du monde d’endurance. L’épreuve nippone sera organisée le 28 septembre, mais attention au décollage horaire. Enfin, l’exercice se terminera le 8 novembre avec les 8 Heures de Bahreïn.

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Article rédigé par Morgan Parmentier

Aston Martin dévoile ses équipages pour la saison 2025 du WEC

Comme le veut le règlement du Championnat du monde d’endurance (WEC), Aston Martin va engager deux Valkyrie. Les hommes qui vont les piloter ont été annoncés par la marque britannique.

La grille se complète. Alors que la première manche du Championnat du monde d’endurance arrive à grands pas, les équipes peaufinent leurs équipages.

Ces derniers jours, Aston Martin a dévoilé la livrée de son Hypercar pour la prochaine saison de WEC, qui compte notamment les 24 heures du Mans.

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La voiture floquée du numéro 007 sera entièrement verte avec quelques nuances ici et là. À son volant, on pourra retrouver Harry Tincknell et Tom Gamble. Les deux hommes seront accompagnés de Ross Dunn dans la Sarthe, en plus de son implication en IMSA.

L’autre Valkyrie, la 009, arborera la même livrée. Elle sera confiée à Marco Sorensen et à Alex Riberas. Roman de Angelis viendra les aider lors du mythique double tour d’horloge.

C’est le moment idéal pour rejoindre le sommet du sport automobile. L’ACO, l’IMSA et la FIA ont créé ensemble des championnats de plus en plus populaires grâce à leur collaboration. Nous soutenons pleinement ce processus. Ils ont fait un excellent travail pour établir le format et promouvoir la série afin de faire de cette ère une ère d’or du sport automobile. C’est une opportunité de concourir sur la scène mondiale dans un environnement équitable et compétitif”, a déclaré Adam Carter, responsable de l’endurance automobile chez Aston Martin.

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Article rédigé par Morgan Parmentier

Une Hypercar plus avancée techniquement qu’une F1 selon Button

L’ancien pilote de Formule 1 Jenson Button – qui va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie Hypercar – n’hésite pas à dire que cette catégorie est bien plus avancée techniquement qu’une F1.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

En 2024, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Lorsque le site officiel du WEC lui demande pourquoi il a choisi de revenir en Endurance cette année, le champion du monde de F1 2009 a répondu : « Et bien, j’y ai couru depuis la F1. J’ai couru au Japon en Super GT, j’étais en WEC en 2018. J’ai essayé pleins de choses différentes…les 24 Heures de Daytona aussi, mais on a l’impression de ne pas maximiser ce qu’on peut réaliser avec des courses ponctuelles. »

« Vous ne tirez pas le meilleur parti de vous-même en procédant ainsi. Donc, je voulais faire une saison complète. On ne s’entraine pas beaucoup avant la saison et je voulais faire une saison entière pour voir ce que nous pourrions réaliser en WEC cette année. »

Une Hypercar plus avancée qu’une F1 !

Lorsqu’on demande au Britannique de comparer les voitures Hypercar avec d’autres machines qu’il a pu piloter tout au long de sa carrière, notamment des Formule 1, Button admet que les monoplaces de F1 restent un cran au dessus en termes d’aéro, mais que techniquement une Hypercar est bien plus évoluée.

« Une voiture de F1, par exemple, est dotée d’une technologie qui atteint des sommets et c’est le summum de l’aérodynamique. » estime Jenson Button.

« Mais elles ne sont pas aussi avancées techniquement qu’une Hypercar. Une voiture LMDh comporte 38 pages expliquant exactement comment fonctionne le volant ! Il y a tellement de boutons que vous pouvez régler de nombreuses choses différentes pour le même problème. »

« Evidemment, la conduite reste la même, mais il y a tellement plus de choses que vous pouvez régler dans la voiture pour résoudre un problème que vous rencontrez sur la piste. La quantité de choses est stupéfiante et cela vous époustoufle. Il faut un certain temps pour s’y habituer. » insiste-t-il.

La saison dernière, Button a eu l’opportunité de rouler avec la Porsche 963 lors de la dernière manche du championnat IMSA aux Etats-Unis (photo d’illustration), l’occasion pour lui de commencer à se familiariser avec toutes les procédures et les différents boutons.

« Oui, j’ai fait le Petit Le Mans à Road Atlanta. » poursuit Button. « J’ai eu une journée d’essais avant la course et je me suis habitué assez rapidement à conduire la voiture, mais il faut un certain temps pour s’habituer à tous les aspects techniques. »

« On a l’impression qu’il y a 20 boutons pour une chose, mais ils le font tous légèrement différemment. Ces voitures sont très intelligentes : elles apprennent également au fur et à mesure que vous conduisez. »

« Vous pouvez identifier certaines des données dans des virages que vous souhaitez modifier et cela changera sans rien toucher – c’est très intelligent mais très complexe. Il faut être un autre type de pilote. Il y a des compétences à avoir sur la piste, mais il faut aussi être un expert en ingénierie. »

Le prochain roulage pour Jenson Button est programmé les 1er et 02 mars lors du Qatar 1812 sur le tracé de Losail.