Piastri assure être prêt à affronter la pression dans la lutte pour le titre

Oscar Piastri affirme aborder sereinement la bataille pour le championnat du monde de Formule 1, alors que l’écart au classement se réduit. Le pilote australien conserve 25 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris, malgré son abandon en Azerbaïdjan qui a réduit son avance initiale de 31 unités. Max Verstappen reste également en course, même s’il accuse 69 points de retard.

Pour Piastri comme pour Norris, il s’agit de leur première réelle opportunité de décrocher le titre mondial. Si le Britannique a parfois montré des signes de fébrilité, notamment après certaines erreurs en qualifications, l’Australien est perçu comme plus solide mentalement.

Confiant, Piastri estime que ses succès passés dans les formules de promotion — champion FIA F3 en 2019 et champion FIA F2 en 2021 — constituent un atout précieux à ce stade de la saison.

« L’intensité va naturellement augmenter à mesure que nous approchons de la fin de l’année, et je suis prêt pour cela », a-t-il déclaré aux médias.

« J’ai déjà été dans cette situation dans d’autres championnats, et ce sentiment et ce compte à rebours jusqu’à la fin de l’année sont les mêmes. Je suis donc prêt pour cela, et je peux m’appuyer sur Mark [Webber], mais en fin de compte, tout dépendra de la façon dont je gère la situation, dont je pilote et dont je fais face aux événements à venir. Mais il est très important de pouvoir s’appuyer sur une équipe solide et un bon groupe de personnes autour de soi, et Mark fait certainement partie de ces personnes. Je suis impatient de voir comment cela va se passer. »

Verstappen triomphe en GT3 et pense déjà aux 24 Heures du Nürburgring

Max Verstappen a réussi ses grands débuts en GT3 sur la mythique Nordschleife, remportant une victoire éclatante au volant d’une Ferrari 296 GT3 préparée par Emil Frey Racing. Associé à Chris Lulham, le quadruple champion du monde de F1 a immédiatement marqué les esprits et affiche désormais son ambition de revenir pour les 24 Heures du Nürburgring en 2026.

Qualifié en troisième position sur la grille, Verstappen a pris un départ lancé parfait et s’est rapidement installé en tête. Durant deux heures, le Néerlandais a imposé un rythme effréné sur les 22,8 km du « Green Hell », creusant un écart maximal de 70 secondes sur ses poursuivants. Une démonstration de vitesse et de constance qui a rappelé sa domination habituelle en Formule 1.

À mi-course, Verstappen a passé le relais à Chris Lulham, chargé de conclure les deux derniers relais. Si l’avance a été réduite en raison de plusieurs drapeaux jaunes et de zones de ralentissement, la Ferrari n°31 n’a jamais été réellement inquiétée. Après 28 tours, le duo s’est imposé avec plus de 20 secondes d’avance, scellant une victoire historique pour leur première apparition commune au Nürburgring.

À l’arrivée, Verstappen affichait son enthousiasme et laissait déjà entrevoir ses projets pour l’avenir :
« Oui, c’était génial. Les deux premiers relais se sont très bien passés », a-t-il confié, tout en confirmant son intention de participer aux 24 Heures du Nürburgring.

« La voiture est performante sur piste sèche, je le savais déjà depuis les qualifications, nous n’avons pas commis d’erreurs majeures, et remporter la victoire ici dès notre première tentative est évidemment fantastique. Je n’ai pas vu [l’incident du premier tour impliquant une autre voiture] sur le moment. Je ne l’ai vu qu’après mes relais, mais ce genre de choses arrive. Bien sûr, j’adorerais participer à la course de 24 heures, que ce soit l’année prochaine ou plus tard, mais nous avons encore besoin de plus d’expérience pour cela, bien sûr. C’est une évidence, alors j’espère que nous pourrons participer à plus de courses l’année prochaine. »

Villeneuve : « Si Verstappen remporte le titre cette année, ce sera sa plus grande réussite »

Le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, estime que Max Verstappen pourrait accomplir sa plus grande réalisation en carrière si le Néerlandais parvient à battre les pilotes McLaren pour le titre mondial cette saison.

Après avoir enchaîné deux victoires consécutives à Monza et Bakou, Verstappen s’est replacé comme un sérieux prétendant pour le championnat. Le quadruple champion du monde compte désormais 69 points de retard sur Oscar Piastri, leader du classement, et seulement 44 points derrière Lando Norris.

Ces performances ont été facilitées par les caractéristiques des circuits à faible appui aérodynamique, qui ont moins joué en faveur de McLaren. La firme britannique est habituellement plus compétitive sur des tracés à appui moyen ou élevé, surtout lorsque la dégradation des pneus est importante. Villeneuve souligne donc que McLaren pourrait retrouver sa pleine forme lors de la prochaine manche à Singapour début octobre.

Le circuit urbain asiatique reste notablement le seul du calendrier où Verstappen n’a jamais remporté la course. Lors de ses campagnes victorieuses, il a dû abandonner sa probable pole position en 2022 à cause d’un manque de carburant, tandis qu’en 2023, Red Bull n’a pas réussi à trouver le rythme pour l’emporter, faisant de Singapour la seule course non gagnée par l’équipe cette année-là. En 2024, Verstappen y avait terminé deuxième après une course solide.

S’adressant à OLBG, Villeneuve a déclaré : « Oui, Max Verstappen peut remporter le championnat. Il n’est plus qu’à trois courses de la victoire, et ce n’est pas aussi loin que beaucoup le pensent. »

« Ma seule inquiétude concerne Singapour. Même lorsque la Red Bull était une voiture incroyable, pour une raison quelconque, ce circuit ne leur a jamais réussi. C’est le genre de circuit où ils ont souffert. En revanche, ils n’ont pas été si mauvais à Zandvoort.
Verstappen n’a désormais plus qu’une victoire de moins que Norris. »

« Alors, qui sait ? Cette saison a été pleine de surprises. Une équipe qui devrait être bonne sur un circuit est inutile et vice versa. Nous continuons d’être surpris. Et c’est incroyable. Verstappen est un génie. Il pilote comme un champion du monde devrait le faire. Il pilote à ce niveau. Si vous pensez à l’âge d’or où il y avait Prost, Senna, Mansell et Piquet, ils pilotaient tous comme ça. Les uns contre les autres. C’est le niveau que vous voulez en F1. C’est le niveau que vous devez montrer. »

Quatre fois champion du monde, Verstappen a déjà accompli beaucoup de choses dans sa carrière en F1. Cependant, Villeneuve pense que battre Piastri et Norris serait sa « plus grande réussite ».

« Si Max Verstappen remporte le championnat du monde des pilotes, ce sera sans aucun doute sa plus grande réussite », a-t-il ajouté. « Cette année est vraiment exceptionnelle, car ils n’étaient pas censés être dans la course. Il est sans conteste le meilleur de cette génération. »

Une Porsche 911 GT2 pilotée par Max Verstappen aux enchères aux États-Unis

Une Porsche 911 GT2 très rare est actuellement mise en vente aux enchères aux États-Unis, attirant l’attention des collectionneurs du monde entier. Cette voiture a été conduite par le quadruple champion du monde de F1, Max Verstappen, et porte sa signature à plusieurs endroits, en faisant un objet de collection unique.

Il s’agit de l’un des 200 modèles produits, vendu neuf à Verstappen en août 2019, selon RM Sotheby, la maison en charge de la vente. La GT2 a également été pilotée par Verstappen et son père, Jos, lors d’une journée d’essais sur le circuit de Barcelone-Catalogne en janvier 2020. Ces essais ont été filmés et intégrés au documentaire Max Verstappen : Whatever It Takes.

La voiture est signée à trois endroits : sur le tableau de bord côté passager, dans le compartiment moteur et sur le capot avant, attestant de son lien direct avec le pilote néerlandais.

Selon la maison de vente, les acheteurs intéressés devront préparer un budget compris entre 550 000 et 650 000 dollars pour acquérir cette machine exceptionnelle. La vente représente une opportunité rare pour les passionnés d’automobile et de F1 de posséder un véhicule ayant appartenu et été conduit par l’un des pilotes les plus emblématiques de sa génération.

max verstappen-porsche-911-gt2-rs
max verstappen-porsche-911-gt2-rs

Max Verstappen arrive en GT3 : des débuts attendus ce week-end sur la Nordschleife

Max Verstappen change de décor. Le quadruple champion du monde de Formule 1 fera ses premiers pas officiels en GT3 ce week-end, sur l’un des circuits les plus exigeants au monde : la mythique Nordschleife du Nürburgring.

Il y a deux semaines, le pilote Red Bull avait déjà franchi une étape clé en obtenant sa licence spécifique pour ce tracé hors norme. Pour décrocher le précieux sésame, il avait pris part à une course d’endurance de quatre heures au volant d’une Porsche Cayman GT4 allégée, une procédure obligatoire avant d’accéder à la catégorie supérieure. Cette fois, Verstappen utilisera pour la première fois ces documents officiels afin de s’aligner en compétition GT3.

Le Néerlandais participera à la neuvième manche de la Nürburgring Langstrecken Series (NLS), une épreuve réputée pour la difficulté de son parcours de plus de 20 kilomètres et ses conditions souvent imprévisibles. Il pilotera une Ferrari 296 GT3, inscrite sous la bannière de Verstappen.com Racing et exploitée par l’écurie Emil Frey Racing. Selon la liste officielle des engagés, il partagera le volant avec le Britannique Chris Lulham.

À 27 ans, Verstappen s’apprête donc à relever un nouveau défi loin des projecteurs de la F1. Sa présence en GT3 suscite déjà une immense attention, d’autant que les observateurs le voient comme un candidat crédible pour la victoire dès ses débuts. Briller sur la Nordschleife, surnommée « l’Enfer Vert », constituerait un coup d’éclat supplémentaire dans la carrière du champion néerlandais et renforcerait encore son image de pilote polyvalent.

Ralf Schumacher contraint de revoir son jugement après la démonstration de Verstappen à Bakou

Ralf Schumacher a dû corriger publiquement ses prédictions après la victoire éclatante de Max Verstappen au Grand Prix d’Azerbaïdjan. L’ancien pilote de Formule 1 avait exprimé des doutes quant aux chances du Néerlandais sur le circuit urbain de Bakou, où ses performances passées n’avaient pas toujours été à la hauteur de son palmarès. Mais le pilote Red Bull a balayé ces réserves d’un revers de main.

Depuis l’introduction d’un nouveau plancher sur sa monoplace à Monza, Verstappen a retrouvé un rythme implacable. Sa victoire en Italie, suivie d’un nouveau triomphe à Bakou, lui permet de signer deux succès consécutifs pour la première fois depuis 15 mois. Ce retour en forme lui offre désormais une chance inespérée de viser un cinquième titre mondial consécutif.

Le week-end en Azerbaïdjan s’est transformé en véritable récital. Auteur de la pole position, du meilleur tour et leader de bout en bout, le Néerlandais a décroché le sixième Grand Chelem de sa carrière et la 67e victoire de son parcours en F1. Une démonstration qui a laissé peu de place à la contestation.

Face à une telle domination, Ralf Schumacher a reconnu s’être trompé dans son analyse. « De mon point de vue, c’est la plus grande surprise », a-t-il confié dans le podcast Backstage Boxengasse. « Mais bon, qu’est-ce que j’en ai à faire de ce que j’ai dit plus tôt ? Bien sûr, je dois revenir sur mes propos ! »

Un aveu qui souligne à quel point Verstappen, malgré quelques doutes récents, demeure un adversaire redoutable dans la lutte pour le titre mondial.

L’Allemand a souligné à quel point le résultat de cette année semblait différent par rapport aux saisons précédentes.

« Je ne m’y attendais pas, car les années précédentes, Sergio Perez était proche de Verstappen », a-t-il fait remarquer. « L’année dernière, il a mieux performé lors des qualifications, ce qui arrive rarement avec Max. Il faut simplement l’admettre, et la voiture n’était pas très bonne non plus à l’époque. »

Schumacher a ensuite félicité le pilote et son équipe pour leur transformation.

« Tout s’est très bien passé », a-t-il déclaré. « Bien sûr, sa performance a été grandiose, mais Red Bull a également fait un excellent travail. Si l’on se base sur les chiffres, Max a fait une excellente course, même par rapport au reste de l’année. »

McLaren voit en Verstappen un prétendant sérieux au titre mondial

Andrea Stella, directeur de l’écurie McLaren, n’a plus de doute : Max Verstappen est bel et bien en course pour le titre mondial de Formule 1 cette saison. Les performances du pilote Red Bull lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont, selon lui, confirmé ce qu’il pressentait déjà depuis plusieurs semaines.

Le week-end de Bakou a en effet illustré la montée en puissance du quadruple champion du monde. Samedi, Verstappen a signé deux pole positions consécutives sur le circuit urbain, portant son total à six cette saison, soit davantage que les deux pilotes McLaren réunis, Oscar Piastri et Lando Norris. « J’avais déjà répondu par un “oui” en majuscules quand on m’avait demandé si Max restait dans la course », a rappelé Stella devant les médias. « Ce week-end ne fait que le confirmer. »

Dimanche, le Néerlandais a transformé sa pole en un véritable récital. En réalisant le sixième Grand Chelem de sa carrière — victoire, pole position, meilleur tour et domination de chaque tour de course — il a réduit son retard sur Piastri de 94 à 69 points. Avec encore 199 points en jeu lors des sept courses et trois sprints restants, l’écart demeure conséquent mais pas insurmontable pour le pilote Red Bull.

Stella souligne que cette démonstration de force rappelle à quel point Verstappen reste une menace redoutable pour McLaren dans la lutte au championnat. Malgré la solide avance de Piastri, la régularité et l’expérience du Néerlandais pourraient encore peser lourd dans la balance au moment décisif de la saison.

« Nous parlons de Max Verstappen, nous parlons de Red Bull. Nous avons vu à Monza qu’ils s’étaient améliorés, qu’ils semblaient avoir apporté des améliorations à leur voiture. D’après notre analyse, la façon dont ils ont gagné à Monza était plus qu’une simple question d’adaptation de la voiture à une faible traînée. Ils étaient rapides dans les virages, à vitesse moyenne et à faible vitesse, et rapides dans les lignes droites. Et nous savons que Max, lorsqu’il dispose d’une voiture compétitive, peut réaliser de bons week-ends. »

La quête d’un cinquième titre par Verstappen a été facilitée dimanche par l’accident de Piastri dans le premier tour et la septième place de Norris, qui laisse le Britannique à 25 points de son coéquipier et 44 devant le Néerlandais. Stella estime que la prochaine course à Singapour devrait mieux convenir à la MCL38 qu’à Bakou, en particulier.

« Nous savions que Bakou serait un circuit difficile pour nous, nous verrons donc maintenant à Singapour, qui est un circuit sur lequel nous devrions bien performer », a-t-il estimé. « J’espère que nous pourrons recommencer à nous battre pour la victoire, et nous verrons ensuite comment le reste du championnat se déroulera. Mais il est certain que Max est en lice pour le championnat des pilotes. Nous le savions, et nous en avons eu la confirmation. »

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Ollie Bearman Haas10
Max VerstappenRed Bull9
Liam LawsonVCARB6
Oscar PiastriMcLaren6
Lance StrollAston Martin5
Andrea Kimi AntonelliMercedes5
Yuki TsunodaRed Bull5
Alex Albon Williams4
Lando NorrisMcLaren3
Franco ColapintoAlpine3
Carlos SainzWilliams2
Pierre GaslyAlpine2
Lewis HamiltonFerrari2
George RussellMercedes1
Charles LeclercFerrari1
Nico Hulkenberg Sauber0
Fernando AlonsoAston Martin0
Esteban OconHaas0
Gabriel BortoletoSauber0
Isack HadjarVCARB0

Max Verstappen signe un Grand Chelem et égale Lewis Hamilton

Max Verstappen a décroché dimanche à Bakou son sixième Grand Chelem en carrière, égalant ainsi le record détenu par Lewis Hamilton. Parti en pole, le Néerlandais a résisté aux attaques au départ malgré des pneus plus durs que ses rivaux.

La course a été brièvement neutralisée après l’accident d’Oscar Piastri, leader du championnat, qui a provoqué une intervention prématurée de la voiture de sécurité. Verstappen a ensuite géré son rythme avec autorité, prolongeant son relais avant d’effectuer son unique arrêt. Ressorti en tête, il n’a plus jamais été inquiété.

En menant l’intégralité des tours, depuis la pole position et avec le meilleur tour en course, le quadruple champion du monde a signé une performance parfaite. Avec six Grand Chelems, il égale Hamilton, seul Jim Clark restant devant au palmarès avec huit réalisations.

« Ce week-end a été incroyable pour nous », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, le week-end dernier était déjà formidable. « Pour nous, gagner à nouveau ici est tout simplement fantastique. De plus, pendant la course, la voiture fonctionnait très bien avec les deux types de pneus. Nous avons eu un air pur tout le temps, ce qui nous a permis de prendre soin de nos pneus. C’était assez simple. Ce n’est pas facile ici, il y avait beaucoup de vent aujourd’hui, donc la voiture bougeait beaucoup. Je suis incroyablement heureux de cette performance. »

« En course, il faut être un peu plus prudent », a-t-il déclaré. « Il faut aussi gérer les pneus et tout le reste pour que le seul arrêt fonctionne. Tout le monde était un peu plus prudent à ce sujet de toute façon. De plus, les composés que nous utilisions aujourd’hui, moyens et durs, n’avaient pas été beaucoup utilisés jusqu’à présent. Tout cela a aidé. J’étais bien sûr content qu’il n’y ait pas eu trop de voitures de sécurité ! »

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou

Consultez le classement complet du championnat de F1 après le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025, qui s’est déroulé sur le circuit urbain de Bakou.

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren336
2L. NorrisMcLaren314
3M. VerstappenRed Bull273
4G. RussellMercedes237
5C. LeclercFerrari173
6L. HamiltonFerrari125
7K. AntonelliMercedes88
8A. AlbonWilliams70
9I. HadjarVCARB39
10N. HülkenbergSauber37
11F. AlonsoAston Martin36
12C. SainzWilliams32
13L.StrollAston Martin32
14L. LawsonVCARB30
15E. OconHaas28
16Y. TsunodaRed Bull20
17P. GaslyAlpine20
18O. Bearman Haas18
19G. BortoletoSauber18
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 650 (Champion)
2Mercedes325
3Ferrari298
4Red Bull 290
5Williams102
6Racing Bulls72
7Aston Martin68
8Sauber55
9Haas46
10Alpine20

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 

Découvrez les résultats complets de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:41.293 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:41.367 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:41.770 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:41.779 S
5
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:41.891 M
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:41.902 S
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:41.989 M
8
 
Esteban OCON
Haas 1:42.167 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:42.177 S
10
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.199 S
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:42.255 M
12
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.295 S
13
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:42.443 M
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:42.444 M
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:42.561 M
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:42.674 M
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:42.771 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:42.820 S
19
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:42.967 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:43.322 M

GP d’Azerbaïdjan : Norris domine une première séance agitée, Hamilton et Piastri en difficulté

Lando Norris a pris le dessus lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, dominée par McLaren mais perturbée par un drapeau rouge et plusieurs incidents.

La séance, programmée sur une heure, a été stoppée au bout de 13 minutes : une bande de caoutchouc fixée au vibreur du virage 16 s’était arrachée au passage de la Ferrari de Carlos Sainz. Si l’élément a été rapidement retiré, les commissaires ont mis près d’une demi-heure à sécuriser la zone.

Un contretemps qui a arrangé Oscar Piastri. Victime d’un souci moteur peu avant l’interruption, l’Australien avait regagné son stand. Les mécaniciens McLaren ont profité du drapeau rouge pour intervenir et le relancer à temps pour la reprise, avec seulement quelques tours perdus sur ses rivaux.

En tête, Norris a haussé le rythme. Après un premier chrono en 1:43.747, il a enfoncé le clou avec un 1:42.704 chaussé de pneus tendres, améliorant d’une seconde sa propre référence et battant le meilleur temps de la Q1 signé par Leclerc l’an dernier.

Max Verstappen a connu un vendredi plus compliqué. Après s’être rapproché à 0’’043 de Norris en début de séance, il a bloqué ses roues à l’approche du virage 3 et dû couper par l’échappatoire. Le Néerlandais a finalement terminé septième.

Lewis Hamilton a également vécu une séance difficile. Le septuple champion a tapé le mur intérieur au virage 5, endommageant son aileron avant et un pneu. Contraint de rentrer pour réparations, il n’a pu faire mieux que 13e, à plus d’une seconde de son coéquipier Leclerc.

Alex Albon a en revanche brillé au volant de la Williams, cinquième malgré un rétroviseur gauche qui s’est détaché dès le début. Yuki Tsunoda s’est intercalé en sixième position, devant Verstappen, tandis que Sainz a terminé neuvième.

Les Racing Bulls ont complété le top 10 avec Liam Lawson et Isack Hadjar, le Français concédant plus d’1’’2 à la McLaren de tête. Plus loin, les Alpine ont fermé la marche, Franco Colapinto et Pierre Gasly étant en retrait, ce dernier à 2’’7 de Norris.

McLaren confirme ainsi sa bonne dynamique avec Norris solide leader et Piastri dans le coup malgré des soucis techniques. Mais l’histoire rappelle qu’à Bakou, la domination du vendredi n’a jamais mené à la victoire : lors des huit dernières éditions, aucun pilote en tête des EL1 n’a converti l’essai en course.

Le classement des EL1

GP d’Azerbaïdjan : Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.704 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:43.014 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:43.256 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:43.257 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.563 S
6
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:43.738 S
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:43.790 S
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.859 S
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.903 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.975 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:43.985 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.986 S
13
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:44.087 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:44.087 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:44.139 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:44.151 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:44.329 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:44.439 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:45.299 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:45.418 S

Le cercle fermé des pilotes F1 qui courent même pendant leurs week-ends libres

Même en pleine saison de Formule 1, certains pilotes ne tiennent pas en place lorsque le calendrier leur accorde une pause. Max Verstappen vient de rejoindre un groupe très restreint d’élites en décidant de participer à une course en week-end libre — un exploit rare dans le monde moderne de la F1, où les contrats limitent strictement les activités annexes.

Verstappen, du test à la compétition : sortie au Nordschleife

Avant tout, rappelons ce que fait Verstappen : après un test officiel au Nürburgring Endurance Series sous un pseudonyme (“Franz Hermann”), où il a battu le record GT3 avec une Ferrari 296 GT3 aux couleurs de sa structure, Verstappen a réellement couru pendant un week-end sans Grand Prix. Le 13 septembre, il s’est aligné dans la Nürburgring Langstrecken-Serie (NLS). Il y a piloté une Porsche Cayman GT4 avec l’équipe Lionspeed GP, après avoir satisfait aux tests théoriques requis. Red Bull a donné son accord, et il pourrait bien réitérer ce genre de participation après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Cette pratique reste exceptionnelle aujourd’hui, car la plupart des contrats de pilotes F1 interdisent ce type de sortie — qu’il s’agisse de courses officielles dans d’autres championnats ou même de pratiques risquées hors compétition. Pourtant, Verstappen, avec cette initiative, rejoint quelques pilotes de renom qui l’ont déjà fait.

D’autres exemples marquants

  • Nico Hülkenberg : en 2015, alors pilote F1 pour Force India, il a remporté les 24 Heures du Mans avec Porsche. Même si ce type de participation ne générait pas de conflit avec son équipe de F1, cela reste un rare moment où un pilote F1 s’illustre en endurance en pleine saison.
  • Fernando Alonso : le double champion du monde a sauté le Grand Prix de Monaco en 2017 pour disputer les 500 Miles d’Indianapolis. Il avait aussi remporté les 24 Heures du Mans peu de temps après, tout en continuant sa carrière en F1.
  • Kimi Räikkönen : l’“Iceman” aime prendre des risques hors des circuits traditionnels. En 2009, sous son vrai nom, il a participé à des rallyes tout en restant sous contrat avec Ferrari.
  • Robert Kubica : avant son terrible accident en rallye en 2011, Kubica s’était déjà engagé dans des courses nationales de rallye entre les Grands Prix, comme le Rallye d’Antibes ou d’autres épreuves régionales, en plus de son activité en F1.
  • Jim Clark : un classique. En 1965, alors champion de F1, il a remporté l’Indy 500 la même année, tout en disputant d’autres épreuves comme les saloon cars ou des séries nationales — un exemple historique de polyvalence.

Pourquoi c’est si rare aujourd’hui

Ce retour sur des faits passés met en lumière plusieurs réalités :

  1. Les clauses contractuelles : la majorité des pilotes de F1 ont des contraintes très strictes interdisant toute course ou activité à risque en dehors de leurs engagements avec leur équipe.
  2. L’engagement physique et mental : la F1 est exigeante. Même pendant les week-ends “libres”, la récupération, la préparation et la logistique prennent énormément de temps.
  3. Le risque pour l’image ou la carrière : un accident dans une autre série pourrait compromettre la confiance de l’équipe, voire le contrat du pilote.

Ce que cela signifie pour Verstappen

En choisissant de rouler en NLS, Verstappen montre qu’il garde une soif de pilotage compétitif hors de la F1. Cela renforce aussi son image de pilote polyvalent et passionné. Cela dit, il ne s’agit pas d’un simple loisir : il prend des engagements officiels, dans des séries reconnues, tout en respectant les régulations nécessaires.

Cet événement rappelle que, dans l’histoire de la Formule 1, certains pilotes repoussent les limites du règlement pour vivre pleinement leur passion. Verstappen continue sur cette lancée — et si ce type de démarche devenait plus fréquent dans le futur ?

Les horaires de départ des Grands Prix de F1 en 2026

Toutes les heures de départ de chaque Grand Prix de F1 en 2026.

Horaires F1 2026 (Heure française)

Grand Prix

Heure locale

Heure française

Grand Prix d’Australie

15:00

05:00

Grand Prix de Chine

15:00

08:00

Grand Prix du Japon

14:00

07:00

Grand Prix de Bahreïn

18:00

17:00

Grand Prix d’Arabie Saoudite

20:00

19:00

Grand Prix de Miami

16:00

22:00

Grand Prix du Canada

16:00

22:00

Grand Prix de Monaco

15:00

15:00

Grand Prix de Barcelone

15:00

15:00

Grand Prix d’Autriche

15:00

15:00

Grand Prix de Grande-Bretagne

15:00

16:00

Grand Prix de Belgique

15:00

15:00

Grand Prix de Hongrie

15:00

15:00

Grand Prix des Pays-Bas

15:00

15:00

Grand Prix d’Italie

15:00

15:00

Grand Prix d’Espagne

15:00

15:00

Grand Prix d’Azerbaïdjan

15:00

13:00

Grand Prix de Singapour

20:00

14:00

Grand Prix des États-Unis

15:00

21:00

Grand Prix du Mexique

14:00

21:00

Grand Prix du Brésil

14:00

18:00

Grand Prix de Las Vegas

20:00

05:00

Grand Prix du Qatar

19:00

17:00

Grand Prix d’Abu Dhabi

17:00

14:00

Isack Hadjar en route vers Red Bull pour la saison 2026

Isack Hadjar devrait être promu chez Red Bull pour la saison 2026 de Formule 1, selon les informations d’Auto Motor und Sport. Le Français de 20 ans rejoindrait ainsi Max Verstappen au sein de l’écurie de Milton Keynes, une récompense pour une première saison remarquée en F1.

Arrivé chez Racing Bulls, Hadjar a su rebondir après un début difficile marqué par un accident lors du tour de formation de sa toute première course au Grand Prix d’Australie. Depuis, le rookie s’est rapidement affirmé comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la discipline.

Le mois dernier, il a signé son premier podium avec une impressionnante troisième place au Grand Prix des Pays-Bas, devenant ainsi l’un des rares pilotes de l’équipe sœur à avoir accédé au top 3. Après 14 manches, il pointe au neuvième rang du championnat avec 38 points, soit 26 de plus que Yuki Tsunoda. Le Japonais, en grande difficulté avec la RB21, n’a engrangé que 12 unités cette saison et devrait perdre son siège en fin de campagne.

Interrogé à Monza sur son avenir, Hadjar a laissé entendre qu’une arrivée chez Red Bull en 2026, au moment du changement de réglementation et du lancement du moteur maison en collaboration avec Ford, serait idéale :

« Je pense qu’il serait beaucoup plus facile de gérer une promotion l’an prochain qu’immédiatement », a-t-il confié aux médias.

Red Bull semble ainsi prêt à miser sur le jeune Français pour épauler Verstappen dans un projet totalement nouveau, alors que l’équipe s’apprête à tourner une page importante de son histoire.

« Au début de l’année, vous m’avez demandé si je me sentais prêt à rejoindre Red Bull cette année, et la réponse est toujours « non ». Je ne vois pas l’intérêt de le faire maintenant », a déclaré Hadjar. « Mais 2026, c’est une autre histoire, car ce sera un tout nouveau départ pour l’équipe, et il ne sera plus question de « deuxième voiture ». Ce ne sera plus un problème, car ce sera une toute nouvelle voiture pour tout le monde. Vous serez en fait dans une phase où vous devrez orienter la voiture dans la bonne direction, donc je pense que c’est en fait intéressant. »

Bortoleto rêve de faire équipe avec Verstappen… mais chez Audi

Gabriel Bortoleto a confié qu’il aimerait un jour partager un garage avec Max Verstappen, tout en insistant sur le fait que ce rêve ne se réaliserait qu’à une seule condition : que le quadruple champion du monde rejoigne Audi.

Le pilote brésilien de Sauber, qui dispute sa première saison en Formule 1 après avoir été sacré champion de F2, entretient une relation amicale avec Verstappen. Les deux hommes ont tissé des liens grâce à leur passion commune pour les jeux vidéo et les simulateurs de course. Verstappen est même devenu une véritable source de conseils pour le rookie de 20 ans, l’aidant à aborder plus sereinement son apprentissage en F1.

La complicité entre les deux pilotes a récemment été mise en avant lorsqu’ils ont participé, aux côtés de Luke Browning (junior Williams), à une session en streaming du jeu Call of Duty, quelques jours avant le Grand Prix d’Italie.

Interrogé par RacingNews365 sur la possibilité de devenir un jour coéquipier de Verstappen, Bortoleto n’a pas caché son enthousiasme, mais a fixé ses conditions. « J’adorerais courir à ses côtés », a-t-il admis. « Mais ce serait à mes conditions : il devrait me rejoindre chez Audi. »

Cette déclaration traduit non seulement l’admiration du jeune pilote pour Verstappen, mais aussi sa volonté de s’inscrire pleinement dans le projet Audi, qui fera officiellement son entrée en F1 en 2026. Pour Bortoleto, il s’agit de bâtir une carrière sur le long terme avec l’écurie allemande, plutôt que de céder à la tentation d’un transfert vers Red Bull.

« Eh bien, peut-être qu’il viendra chez Audi un jour », a répondu Bortoleto aux médias présents. « En tant qu’ami et tout le reste, nous travaillons très bien ensemble. Il m’aide beaucoup. Je crois vraiment qu’il peut être un très bon coéquipier dans le sens où, lorsque nous aurons une équipe, il saura la souder. Il n’a pas remporté quatre titres parce qu’il a eu de la chance. Il les a remportés parce qu’il faisait partie d’une équipe qui, à son arrivée, n’était pas une équipe de championnat du monde, et qu’il l’a ensuite construite avec eux et les a amenés à la victoire. Je pense donc que travailler ensemble ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Mais encore une fois, s’il rejoint Audi un jour, je suis heureux là où je suis et je suis très satisfait du projet que nous avons. »

Permis Nordschleife décroché, Verstappen met le cap sur les GT3 et les 24 Heures du Nürburgring !

Max Verstappen ajoute une nouvelle ligne à son impressionnant palmarès. Le triple champion du monde de Formule 1 a obtenu ce week-end le DMSB Permit A, la précieuse licence qui autorise les pilotes à s’engager en GT3 sur la mythique boucle nord du Nürburgring.

Le Néerlandais s’était présenté vendredi sur le circuit allemand pour passer l’examen théorique imposé par la fédération. Dès le lendemain, il a pris le départ de la 7ᵉ manche de la Nürburgring Langstrecken Serie (NLS), au volant d’une Porsche 718 Cayman GT4 CS engagée par Lionspeed GP et partagée avec Chris Lulham, pilote de Verstappen.com Racing.

L’objectif était clair : couvrir au moins 14 tours en conditions de course, étape obligatoire pour prétendre au permis. Verstappen a rempli la mission au volant de la voiture #980, mais n’a pas pu prendre le volant de la #89, endommagée lors des qualifications. Malgré ce détail, le comité DPN a validé son dossier et lui a accordé la licence.

« Je suis heureux que tout se soit bien passé et d’avoir décroché le Permit Nordschleife », a confié Verstappen. « J’ai roulé sous la pluie, sur le sec et même entre deux, avec du trafic plus rapide et plus lent. J’ai appris où l’adhérence est meilleure ou moins bonne, et j’ai fait un départ lancé. C’était très instructif. »

Avec ce sésame, Verstappen est désormais libre de s’aligner en GT3 dès la 9ᵉ manche de la NLS, prévue dans deux semaines. Selon toute vraisemblance, il pilotera la Ferrari 296 GT3 d’Emil Frey Racing. Plus encore, ce permis lui ouvre la porte de l’épreuve reine : les 24 Heures du Nürburgring, auxquelles il a déjà déclaré vouloir participer.

« Il n’y a pas d’autre circuit comme la Nordschleife », a-t-il ajouté. « C’est un tracé unique : il peut être sec dans une portion et mouillé dans une autre. L’asphalte change aussi selon les secteurs, ce qui rend le tour difficile à relier, mais c’est justement ce qui le rend spécial. Disputer les 24 Heures ici dans une GT3 serait incroyable. »

Une nouvelle aventure s’annonce donc pour Verstappen, prêt à relever un défi qui fascine les plus grands pilotes : dompter l’Enfer Vert, de jour comme de nuit, pendant 24 heures.

 

Toto Wolff revient sur les négociations avec Max Verstappen

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur les échanges qu’il a eus avec Max Verstappen concernant un hypothétique passage du quadruple champion du monde vers l’écurie allemande.

Depuis plusieurs mois, l’avenir du Néerlandais alimentait les spéculations, notamment après des tensions internes chez Red Bull et des rumeurs persistantes autour d’une clause de performance dans son contrat. Mercedes apparaissait alors comme une destination crédible.

Mais les discussions n’ont jamais réellement abouti. Wolff a expliqué que les conditions d’un tel accord n’étaient pas réunies, ni pour Mercedes ni pour le clan Verstappen. « Nous avons parlé, bien sûr, mais cela n’a jamais pris une tournure concrète », a-t-il reconnu.

Avant la trêve estivale, Verstappen avait mis un terme aux spéculations en confirmant publiquement son intention de rester fidèle à Red Bull pour la saison prochaine. Une décision qui a clos, au moins temporairement, la possibilité d’un transfert majeur vers Brackley.

Pour Wolff, l’épisode illustre surtout la complexité des négociations au plus haut niveau. Alors que Mercedes poursuit sa reconstruction après une période difficile sur le plan sportif, l’idée de recruter un champion déjà confirmé comme Verstappen semblait séduisante. Toutefois, l’écurie devra désormais miser sur d’autres options pour bâtir son avenir.

« La question n’a jamais été de savoir si nous avions une chance », a déclaré Wolff. « Il s’agissait plutôt de savoir si cela avait du sens du point de vue de Mercedes et si cela avait du sens du point de vue de Verstappen. Et nous n’en sommes jamais arrivés au point où l’on pouvait se dire : ‘Bon, on va tenter le coup’. »

« En tant que directeur d’écurie, il est de mon devoir d’explorer ce que fera à l’avenir un quadruple champion du monde et quelle est sa situation », a-t-il déclaré. « Chaque écurie doit rechercher le meilleur pilote. Parfois, il n’est pas possible d’avoir le meilleur sur le moment. Parfois, il faut attendre un certain temps et parfois, il faut former le meilleur. Nous ne sommes jamais arrivés à une situation où nous nous sommes dit : ‘OK, nous allons faire ça’. Ni du côté de Max, ni du mien. »

Max Verstappen a impressionné son instructeur au Nürburgring

Max Verstappen a marqué les esprits au Nürburgring, où il a obtenu sa licence de catégorie A après une première expérience remarquée sur le légendaire tracé allemand. Le quadruple champion du monde de F1 a pris part samedi à une course de quatre heures, bouclant quatorze tours de l’« enfer vert ». Bien qu’il n’ait pas rempli toutes les conditions requises pour décrocher la qualification supérieure, le jury a décidé de lever certaines obligations afin de lui attribuer son permis A, étape indispensable vers ses futurs engagements en endurance.

Avant cette épreuve, le Néerlandais avait déjà validé l’examen théorique et pratique nécessaire à l’obtention de la licence de catégorie B, condition préalable à son passage dans la catégorie supérieure. Cette progression lui a permis de prendre le départ de la course et de bénéficier des conseils d’Andreas Gülden, instructeur du circuit, chargé de l’accompagner lors de ses premiers tours de reconnaissance. « C’était fantastique de conduire devant un champion du monde », a-t-il confié au De Telegraaf. « Nous étions reliés par radio, je lui ai donné quelques indications, mais nous avons aussi plaisanté. Il roulait en pneus slicks, moi en pneus route, et je devais attaquer au maximum pour rester devant. Cela l’a amusé et je crois qu’il a apprécié. Heureusement, j’avais beaucoup plus de puissance, sinon cela n’aurait peut-être pas fonctionné… »

L’initiative de Verstappen, très médiatisée, représente un premier pas concret vers un avenir en endurance, discipline qui l’intéresse depuis plusieurs années. Gülden a salué l’attitude du pilote Red Bull, qu’il a trouvé à la fois concentré et curieux. « Lors du tour en bus, il posait beaucoup de questions, notamment sur les trajectoires sous la pluie, les différences de revêtement et les signaux par drapeaux, qui varient d’une série à l’autre », a-t-il précisé.

L’instructeur allemand s’est montré particulièrement impressionné par l’engagement du Néerlandais : « C’est un honneur d’avoir travaillé avec lui. On apprend aussi de son approche. Il est passionné, souriant au volant, incroyablement attentif et motivé. C’est un vrai champion du monde, un pilote complet. »

Avec cette nouvelle licence en poche, Max Verstappen devrait faire son retour sur le Nürburgring fin septembre pour sa première course en GT3, probablement au volant d’une Ferrari 296 GT3, marquant ainsi le début d’une nouvelle aventure en dehors de la F1.