Cette Mercedes de 1955 est devenue la F1 la plus chère de l’histoire

La Mercedes utilisée par les légendes de la F1 Stirling Moss et Juan Manuel Fangio s’est vendue aux enchères pour 51,155 millions d’euros.

Elle a pulvérisé le record de vente aux enchères d’une voiture ayant participé à un Grand Prix. Le précédent record était détenu par une autre Mercedes, la W196 ex-Fangio de 1954, vendue pour 23,5 millions d’euros lors d’une vente aux enchères à Goodwood en 2013.

La W196 R Stromlinienwagen argentée, l’un des quatre seuls exemplaires intacts existants, a été vendue par RM Sotheby’s au musée Mercedes de Stuttgart ce samedi.

Fangio, cinq fois Champion du monde, a remporté le Grand Prix de Buenos Aires 1955 au volant de la W196 R, tandis que Moss a réalisé le tour le plus rapide au Grand Prix d’Italie à Monza la même année.

Lire aussi : Une Mercedes de F1 pilotée par Fangio mise en vente pour un montant record

La voiture était estimée à plus de 50 millions d’euros et a été vendue après une dernière offre de 46,5 millions d’euros. Le prix final comprend la prime d’achat du meilleur enchérisseur, qui n’a pas été nommé.

C’est une belle voiture, une voiture historique, mais elle est un peu en dehors de notre champ d’action”, a déclaré le conservateur Jason Vansickle.

Nous avons eu la chance d’être les gardiens de ce véhicule pendant près de 60 ans et il a été une grande pièce du musée, mais avec cette vente aux enchères et les fonds récoltés, cela nous permettra vraiment … d’être meilleurs à l’avenir.

Le prix le plus élevé jamais atteint pour une voiture lors d’une vente aux enchères est celui d’une Mercedes 300 SRL Uhlenhaut Coupé de 1955, vendue pour 135 millions d’euros en mai 2022.

Lire aussi : Les pilotes de F1 ont appris les nouvelles sanctions de la FIA via les médias

Une Mercedes de F1 pilotée par Fangio mise en vente pour un montant record

Une Mercedes-Benz W196R Stromlinienwagen de 1954, pilotée par Juan Manuel Fangio, pourrait devenir la voiture de F1 la plus chère jamais vendue, avec une mise à prix fixée à 41 millions de livres sterling (50 millions d’euros) par RM Sotheby’s.

Ce modèle emblématique détient déjà un palmarès prestigieux : Fangio l’a menée à la victoire lors du Grand Prix de Buenos Aires en 1955, avant que Sir Stirling Moss ne réalise le tour le plus rapide avec le même châssis à Monza. Cette saison-là, Fangio a décroché son deuxième titre mondial, tandis que Moss terminait vice-champion.

Le record actuel de vente pour une voiture de F1 est de 19,6 millions de livres sterling, détenu par une autre Mercedes W196R.

Après avoir été offerte par Mercedes au musée de l’Indianapolis Motor Speedway en 1965, la monoplace y est restée exposée pendant près de six décennies avant d’être mise aux enchères.

Lire aussi : Vidéo – Mercedes F1 vous explique le test de sortie de cockpit

Selon RM Sotheby’s, il s’agit de la seule Stromlinienwagen jamais proposée à la vente à un client privé et l’une des quatre W196 R connues à avoir conservé la « carrosserie aérodynamique » à la fin de la saison de F1 1955.

James Allison dévoile son meilleur souvenir de course avec Lewis Hamilton

James Allison, directeur technique de Mercedes F1, a partagé le moment qui restera pour lui le plus marquant de la collaboration entre Lewis Hamilton et l’écurie allemande. Après 12 années couronnées de succès, Hamilton a quitté Mercedes à la fin de la saison dernière pour rejoindre Ferrari. Durant son passage chez Mercedes, le Britannique a décroché six de ses sept titres mondiaux et 84 de ses 105 victoires en Grand Prix.

Cependant, le souvenir favori d’Allison n’est pas lié à une victoire ou à un titre, mais à un geste de fair-play. Lors du Grand Prix de Hongrie 2017, en pleine bataille pour le championnat contre Sebastian Vettel (Ferrari), Hamilton a volontairement laissé son coéquipier Valtteri Bottas le dépasser dans le dernier tour. Après avoir échangé leurs positions sous instruction pour attaquer les Ferrari, Hamilton, incapable de doubler, a tenu parole en redonnant sa place à Bottas.

Ce geste, qui lui a coûté un podium et trois précieux points alors qu’il était derrière Vettel au championnat, a été pour Allison une preuve de l’intégrité et du caractère de Hamilton. Quelques mois plus tard, Hamilton s’imposait comme champion du monde.

C’est un choix difficile, car il s’agit d’une riche galerie d’expériences au cours de ces saisons”, a déclaré Allison.
Bien que je sois un nouveau venu dans l’équipe, j’ai été présent contre vents et marées, j’ai remporté quatre championnats des pilotes avec lui et cinq championnats des constructeurs, il y a donc beaucoup de choix à faire !”

Lire aussi : Hamilton chez Ferrari : un “risque calculé” selon Karun Chandhok

“J’ai tendance à revenir à la Hongrie 2017, où Lewis avait été autorisé à dépasser Valtteri pour s’attaquer aux Ferrari qui le précédaient.”

“Il n’a pas progressé comme nous l’espérions, mais a ensuite honoré sa promesse que si on lui donnait une chance de se battre avec les Ferrari et qu’il n’y parvenait pas, il laisserait Valtteri récupérer la place.”

“La façon dont cela a été mené était extrêmement tendue, extrêmement difficile à exécuter proprement, parce qu’il y avait un Verstappen à l’affût qui rendait les choses vraiment difficiles à faire.

Lewis l’a fait et l’a fait avec beaucoup de classe. Je pense que cela a montré le genre d’équité essentielle qui est dans le caractère de Lewis, juste à côté de ce genre de compétiteur hargneux que nous admirons tous aussi beaucoup”, a conclu l’ingénieur de Mercedes.

Lire aussi : Hamilton a du mal à imaginer un huitième titre en F1

Toto Wolff rend hommage à Lewis Hamilton : “Un héritage qui dépasse notre sport”

Toto Wolff a salué la collaboration entre Mercedes et Lewis Hamilton alors que le septuple Champion du monde s’apprête à disputer son ultime Grand Prix avec les Flèches d’Argent, avant de devenir un pilote Ferrari en 2025.

“Après 12 années incroyables, nous nous apprêtons à écrire le dernier chapitre de notre histoire avec Lewis ce week-end”, indique Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du Grand Prix d’Abou Dhabi. “Ce fut un véritable périple. Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble en 2013, nous n’aurions jamais pu imaginer ce qui allait suivre. Six championnats du monde des pilotes. Huit titres de constructeurs. 84 victoires. 78 pole positions. 153 podiums. Le partenariat pilote-équipe le plus fructueux de l’histoire de la F1. De nombreux moments forts que nous avons vécus. Des bas écrasants que nous avons surmontés ensemble.”

“Mais notre relation va bien au-delà des chiffres et des statistiques. C’est un héritage qui dépasse notre sport, avec un impact durable au-delà du circuit. Un héritage qui s’est efforcé d’accroître la diversité dans notre sport. Il s’est battu pour l’inclusion. Lewis a été le catalyseur de tant de choses et nous avons été honorés et fiers de travailler main dans la main avec lui. Ce travail ne s’arrêtera pas à la fin de cette année. Mais il a commencé grâce à l’impulsion donnée par Lewis.”

Lire aussi : Ben Sulayem répond aux pilotes : “Nous ne suivons pas les règles des autres”

Wolff :  “Lewis Hamilton fera toujours partie de notre famille”

“Ce week-end est une célébration”, poursuit Toto Wolff. “Une célébration de tout ce que nous avons accompli ensemble. L’association de Lewis avec Mercedes remonte à 26 ans. Chaque tour de piste de sa carrière a été propulsé par l’étoile à trois pointes. Nous rendrons hommage à cette histoire sans précédent à Abou Dhabi et au cours de la semaine suivante, lorsque nous nous rendrons à Kuala Lumpur, Stuttgart, puis Brixworth et Brackley. Et nous l’honorerons en sachant que, même si cette phase de notre relation touche à sa fin, Lewis fera toujours partie de notre famille.”

“Pour l’instant, nous nous concentrons sur le week-end de course. Il n’y a pas de meilleure façon de marquer la fin de notre relation que par une bonne performance sur la piste. Toute l’équipe s’efforce d’ajouter un nouveau fait marquant à son palmarès. Nous voulons également terminer la saison en beauté. Cela nous aidera à poursuivre sur notre lancée jusqu’à l’hiver et à ouvrir le prochain chapitre de notre histoire en 2025. Avec George [Russell] comme pilote principal et Kimi [Antonelli] comme nouveau talent, notre avenir est prometteur. Mais terminons ce chapitre de la bonne manière. Merci, Lewis : pour une dernière fois, faisons-le.”

Lire aussi : Red Bull se prépare à un remaniement : Sergio Perez out, Isack Hadjar in ?

Wolff explique pourquoi Hamilton souffre autant avec cette génération de F1

Toto Wolff s’est exprimé sur les difficultés rencontrées par Lewis Hamilton depuis le début de l’ère des monoplaces à effet de sol.

En 2022, la F1 a introduit une nouvelle génération de voiture à effet de sol. Une réglementation qui a stoppé le règne de Mercedes qui restait sur huit titres mondiaux consécutifs chez les constructeurs.

À l’image de son écurie, Lewis Hamilton a souffert au volant de ces monoplaces par rapport à l’ancienne génération. Alors que nous arrivons près du terme de la troisième année de cette ère, Hamilton se retrouve particulièrement en difficulté face à son coéquipier George Russell en Qualifications.

Lire aussi : Hamilton perplexe au Qatar : “Cela n’est jamais arrivé dans ma carrière”

Wolff : “Cette génération de voiture ne convient pas toujours à son style de pilotage”

Même si cela se passe mieux en course, et que Lewis Hamilton a remporté deux Grands Prix cette saison, Toto Wolff affirme que ces monoplaces ne conviennent pas au septuple Champion du monde.

“Pour Lewis, cette génération de voiture ne convient pas toujours à son style de pilotage, il aime être agressif en entrée de virage et malheureusement, cette voiture ne peut pas le supporter, en particulier lors des tours de qualification où c’est à la limite”, a indiqué Wolff. 

“Lewis parvient toutefois à renverser la vapeur en course, comme la semaine dernière, où il dépassait voiture après voiture et remontait le peloton. Nous verrons ce que [dimanche] nous réserve et nous espérons que nous pourrons obtenir un autre bon résultat avec les deux voitures pour l’équipe.”

Une nouvelle fois battu par George Russell en Qualifications, Lewis Hamilton ne s’élancera que sixième alors que son coéquipier partira depuis la pole position. En Q3, le septuple Champion du monde accusait plus de quatre dixièmes de retard sur son coéquipier.

Au championnat, George Russell pointe au sixième rang avec 223 points, une place devant Lewis Hamilton qui compte 211 unités au compteur.

Lire aussi : À quelle heure est programmé le départ du GP F1 du Qatar ce dimanche ?

Lewis Hamilton sous-entend qu’il aurait gagné le GP de Las Vegas sans sa Q3 ratée

Lewis Hamilton estime que son Grand Prix de Las Vegas “aurait été facile” s’il n’avait pas loupé sa Q3, et ne s’était pas qualifié à une lointaine dixième place.

Le week-end de Lewis Hamilton à Las Vegas est contrasté. D’un côté, une superbe remontée le dimanche de la dixième à la deuxième place avec un rythme incroyable mais de l’autre cette Q3 ratée qui peut laisser des regrets.

En effet, le Britannique aux 104 poles en F1 a loupé ses deux tentatives lors de la dernière partie des Qualifications, l’empêchant de partir mieux que dixième, alors que dans le même temps, son coéquipier plaçait sa Mercedes en pole position.

Parti dixième sur la grille, le septuple Champion du monde est finalement remonté jusqu’en deuxième place, échouant à seulement 7,3s de George Russell.

“Si j’avais fait mon travail [samedi], ça aurait été facile [dimanche]”, a indiqué Hamilton au micro de la F1, juste après avoir terminé deuxième du Grand Prix. “Mais ce n’est pas grave, je me suis amusé à revenir de l’arrière, de la dixième place et l’équipe a fait un travail fantastique.”

“Nous ne savons pas pourquoi nous avons été si rapides ce week-end. La voiture n’a jamais été aussi performante et je suis reconnaissant d’avoir contribué à en arriver là.”

Lire aussi : Course – Russell intouchable à Las Vegas, Verstappen Champion du monde

“Si la voiture se comporte comme ça dans les deux prochaines courses, je pense que nous serons dans une bonne position pour défier les gars de devant”, poursuit Hamilton. “Le championnat est terminé, donc maintenant il faut se battre pour les meilleures positions possibles.”

Questionné un peu plus tard en conférence de presse pour savoir ce qu’aurait donné son Grand Prix sans cette Q3 loupée, Lewis Hamilton a préféré botter en touche.

“Cela n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ?”, a-t-il répondu. “À la fin de la journée, George a fait un excellent travail, il a fait tout ce qu’il était supposé faire et je suis heureux pour lui et je suis juste reconnaissant de pouvoir revenir pour soutenir l’équipe avec un doublé.”

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Valtteri Bottas de retour chez Mercedes en tant que conseiller de Toto Wolff ?

Valtteri Bottas, pressenti pour revenir chez Mercedes en tant que pilote de réserve en 2025, pourrait peut-être obtenir un rôle encore plus important. 

Alors qu’il espérait conserver son baquet chez Sauber en 2025, Valtteri Bottas n’a finalement pas été choisi pour épauler Nico Hülkenberg. Le jeune Gabriel Bortoleto lui a, en effet, été préféré. Sans baquet de titulaire en 2025, Valtteri Bottas pourrait faire son retour chez Mercedes en tant que pilote de réserve. 

Valtteri Bottas connaît bien la maison Mercedes pour y avoir piloté entre 2017 et 2021, remportant au passage 10 victoires, et participant à cinq titres de Champion du monde constructeurs.

Lire aussi : Vidéo – Valtteri Bottas a effectué un improbable Ironman 

Bottas pourrait-il se rapprocher du rôle qui était détenu par d’Ambrosio ?

Toutefois, une nouvelle rumeur indique que Bottas pourrait être de retour chez les Flèches d’Argent dans un poste de conseiller du directeur de l’écurie, Toto Wolff. C’est en tout cas ce qu’a rapporté Christian Fittipaldi, ancien pilote de F1 et neveu d’Emerson Fittipaldi.

“Ce que l’on m’a dit au circuit, c’est qu’il semble qu’il [Bottas] retournera chez Mercedes et qu’il sera un peu le conseiller de Toto [Wolff]”, a indiqué Fittipaldi sur le podcast Pelas Pistas. “Valtteri a de l’expérience et de l’histoire avec eux et son retour chez Mercedes serait tout à fait logique. Toto apprécie beaucoup son expérience et croit en ce qu’il peut apporter à l’équipe.”

N’oubliez pas que Jérôme d’Ambrosio est parti chez Ferrari, il y a donc de la place pour Bottas. Je ne suis pas tout à fait sûr que son rôle sera similaire, mais je pense qu’il sera là.”

Pour rappel, Jérôme d’Ambrosio était officiellement le directeur du programme de développement des jeunes pilotes chez Mercedes, mais semblait également être un proche collaborateur de Toto Wolff. Le Belge a depuis rejoint la Scuderia Ferrari depuis le 1er octobre dernier en tant que directeur d’équipe adjoint et responsable de la Ferrari Driver Academy.

Lire aussi : Présentation, horaires, et live vidéos du Grand Prix de Macao 2024

Hamilton : “Je donne un million de dollars” à la personne qui résout mon problème

Après un week-end très compliqué au Brésil, toujours sans solution avec sa Mercedes, Hamilton s’est dit prêt à donner un million de dollars à la personne capable de solutionner le problème sur sa voiture.

Lewis Hamilton a connu un nouveau week-end difficile au volant de sa Mercedes, n’inscrivant qu’un seul point sur tout le week-end Sprint, alors que son coéquipier George Russell a semblé pouvoir se battre pour la victoire au début du Grand Prix du Brésil.

Même si Hamilton reconnaît que “l’une des voitures fonctionnait beaucoup mieux”, ce qui le fait dire “qu’il y a encore du potentiel”, le septuple Champion du monde a dressé de son côté le bilan d’un week-end pour le moins “mauvais”.

“[Samedi] a été terrible”, indique-t-il. “[Dimanche] a été terrible. [Samedi] était mauvais. Les qualifications étaient mauvaises. La course Sprint a été mauvaise. La voiture a été mauvaise tout le week-end.”

Lire aussi : Vidéo – Lewis Hamilton au volant de la McLaren d’Ayrton Senna de 1990

Hamilton : “Ce n’est vraiment pas acceptable”

“Évidemment, c’est dévastateur d’avoir ces mauvaises courses dans la deuxième moitié de la saison”, poursuit Hamilton. “Mais tout ce que je peux dire, c’est que nous essayons.”

“Mais ce n’est vraiment pas acceptable. Ce n’est vraiment pas suffisant. Et nous devons prendre nos responsabilités. Je dois prendre mes responsabilités. Mais je pilote, je fais de mon mieux avec ce que j’ai.”

“La voiture a été la pire ce week-end, et je ne sais pas pourquoi. Nous allons devoir trouver ce que c’est. Mais les mécaniciens ont fait un excellent travail en arrivant ici ce [dimanche], en effectuant des entraînements d’arrêt au stand à 4 heures du matin et en effectuant tout le travail qu’ils ont fait sur la voiture tout au long du week-end.”

Interrogé pour savoir pourquoi sa voiture était mauvaise, Lewis Hamilton, n’a évidemment pas su répondre à cette question, mais il a tout de même proposé un joli deal, en rigolant.

“C’est à vous de me le dire”, a-t-il répondu.“C’est la question à un million de dollars. Si vous pouvez trouver la réponse, je vous donne un million de dollars.”

Alors qu’il ne reste plus que trois week-ends de course au volant de cette Mercedes avant de filer chez Ferrari, Hamilton avoue avoir “hâte d’être à Noël.”

“Je ne me bats pas pour le championnat”, explique Hamilton. “Peu importe, en fait, où nous terminons le championnat. Je me fiche de finir devant ou derrière George. Cela ne fait aucune différence pour moi.”

“Je veux juste garder la voiture hors du mur et essayer de marquer des points si je le peux pour l’équipe. S’ils me donnent une voiture qui ne rebondit pas sur la piste lors des prochaines courses, alors j’espère que nous pourrons obtenir un meilleur résultat. Mais oui, j’ai hâte d’être à Noël.”

Lire aussi : Verstappen “sur un pied d’égalité” avec Schumacher après sa victoire au Brésil ? 

Wolff prêt à sacrifier la fin de saison de Mercedes pour gagner début 2025

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, affirme que la priorité de son écurie est désormais le développement de la monoplace 2025, espérant “être en tête dès le début l’année prochaine”.

Après de bonnes performances à l’été 2024, Mercedes est petit à petit rentrée dans le rang et ne parvient plus à se battre pour les victoires. Les Flèches d’Argent semblent se heurter souvent au même problème, à savoir une monoplace très rapide le vendredi mais qui ne parvient pas à maintenir ce rythme tout au long du week-end.

“Nous avons connu d’énormes fluctuations [au Mexique] ”, a reconnu Toto Wolff dans une interview avec oe24. “Vendredi, nous avions la voiture la plus rapide, en course nous n’avons pas pu suivre le rythme du top 3 au début, puis George [Russell] a cassé son aileron avant.”

“Lewis [Hamilton] aurait alors au moins eu le rythme derrière Sainz. Dans l’ensemble, nous sommes face à un mystère, même si Red Bull est dans le même cas.”

Lire aussi : Norris : Verstappen “se sacrifiera” pour me battre, “il n’a rien à perdre”

Wolff : “Chaque séance et chaque course sont désormais des tests”

Questionné sur la saison prochaine, et une possible lutte à quatre équipes, Toto Wolff ne serait pas contre : “Ce serait une ambition sympa. Huit pilotes qui se battent et quatre très bonnes équipes.”

Le directeur de l’écurie Mercedes a ensuite abordé “l’objectif clair” de la fin de saison de son écurie.

“Pour les quatre courses d’ici la fin de l’année, j’ai fixé un objectif clair : Je sacrifie un bon résultat de course au développement pour l’année prochaine”, affirme Wolff. “Pour nous, chaque séance et chaque course sont désormais des tests.”

“Plus qu’une éventuelle victoire, je pense qu’il est important de tout essayer : La hauteur de caisse, l’aileron arrière, la suspension, etc. C’est un risque que nous prenons maintenant pour apprendre et, je l’espère, être en tête dès le début l’année prochaine.”

Lire aussi : Wolff satisfait des pénalités reçues par Verstappen : “C’est bon pour la course”

Russell réagit aux inquiétudes de Mercedes quant au dépassement du budget

George Russell a tenu a rassuré, le budget cap de Mercedes ne sera pas dépassé du fait de ses récents accidents.

Le Britannique a perdu le contrôle de sa W15 lors des Essais Libres 2 du Grand Prix de F1 à Mexico, seulement quelques jours après avoir détruit sa monoplace à Austin.

Nous avons eu quelques grosses sorties de route ces dernières semaines”, a déclaré Toto Wolff, directeur de Mercedes. “Le châssis a été endommagé. Nous pouvons le réparer, mais il ne roulera pas ici. L’humeur est en dents de scie.

Lire aussi : Russell crée de “sérieux problèmes” à Mercedes vis à vis du budget cap

George Russell n’a pas eu d’autres options que revenir à une version plus ancienne de son plancher. Toutefois, ce dernier a insisté sur un point crucial :

Non, il n’y a pas d’inquiétude concernant le plafond budgétaire parce que nous avons toujours un peu de marge et que nous évaluons toujours ce que nous mettons dans cette saison par rapport à ce que nous mettrons dans la saison prochaine”, a-t-il déclaré.

Maintenant, il se peut que nous devions faire des compromis pour le reste de la saison, ce qui, pour être honnête, me conviendrait probablement parce que nous ne nous battons pas pour le championnat. Je serais plus qu’heureux de conserver l’ancien plancher si cela nous donne une meilleure chance pour l’année prochaine.”

Ce n’était pas aussi grave que ce à quoi nous nous attendions au départ, et cela devrait se faire au Brésil”, a ajouté le coéquipier de Lewis Hamilton.

Lors des qualifications, George Russell a plutôt bien performé avec son ancien plancher et s’élancera du Grand Prix de Mexico depuis la cinquième place sur la grille de départ, juste devant son voisin de garage, Lewis Hamilton.

Lire aussi : Mercedes espère rebondir au Mexique après l’échec d’Austin

Lewis Hamilton dépité : toujours le même problème en Qualifications

Lewis Hamilton, sixième sur la grille à Mexico, a une nouvelle fois subi une Mercedes “complètement différente” en Qualifications.

Les séances de Qualifications se suivent et se ressemblent pour Lewis Hamilton, recordman de poles en F1 (104). Alors qu’il se sentait à l’aise en EL3, le Britannique ne comprend pas pourquoi sa W15 était différente 2h30 plus tard, sans grand changement effectué.

Lors de la dernière séance d’Essais Libres, Hamilton avait signé le cinquième temps à cinq dixièmes d’Oscar Piastri, détenteur du meilleur chrono. Il avait surtout devancé George Russell de près de trois dixièmes.

En revanche, Russell a terminé devant Hamilton lors de chacune des parties des Qualifications. En Q3, l’écart était même de 0.295s.

“Je perds tout le temps [au tour], c’est pourquoi j’ai été si mauvais en Qualifications toute l’année”, a expliqué Lewis Hamilton à Sky Sports F1. “C’est une chose normale et j’y suis habitué. Nous avons tout fait. Nous avons travaillé dur dans l’ombre, comme tout le monde, pour mettre la voiture dans une bonne position.”

“Le feeling était bon lors de la dernière séance d’essais, alors nous nous sommes dit : ‘Ne touchons à rien, ne faisons rien’. Nous n’avons changé que l’aileron arrière et la différence est radicale.”

Lire aussi : Norris se méfie plus de Ferrari que de Verstappen en course

Hamilton : “Chaque fois que j’arrive aux Qualifications, la voiture est complètement différente”

Alors qu’il ne lui reste plus que quatre séances de Qualifications (et deux Qualifications Sprint) chez Mercedes, le septuple Champion du monde semble résigné quant à ces changements inattendus qu’il subit au volant.

“Chaque fois que j’arrive aux Qualifications, la voiture est complètement différente. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça.”

Alors que George Russell a participé aux Qualifications avec une Mercedes ne possédant pas les dernières évolutions suite à ses récents crashs, Lewis Hamilton tente de positiver, en espérant tirer un bénéfice de cette comparaison entre les deux voitures.

“Peut-être que George est plus à l’aise avec l’ancien package. Je ne sais pas, nous verrons. Nous aurons une bonne idée de ce qui est le mieux”, a conclu Hamilton.

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Toto Wolff dédouane Lewis Hamilton : “100%” la faute de la voiture

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a défendu Lewis Hamilton après sa sortie de piste dès le deuxième tour du Grand Prix des États-Unis.

Le septuple Champion du monde a connu une rare mésaventure à Austin : perdre le contrôle de sa voiture et partir en tête-à-queue dès le début de la course. 

Toto Wolff lui ne croît pas à une erreur de son pilote. Le directeur de l’écurie Mercedes a, en effet, indiqué à Sky Sports F1 que la responsabilité était à mettre à “100%” sur le compte de la voiture. “Lewis Hamilton ne perd pas la voiture au [deuxième] tour comme ça”, a-t-il également ajouté au micro de la chaîne britannique.

Toto Wolff s’est ensuite exprimé plus en détail sur cette étrange perte de contrôle, dans un week-end où Mercedes apportait des évolutions.

“D’après moi, pour le moment, c’est à 100% pas la faute de Lewis et cela ne veut pas dire que je le protège”, a affirmé par ailleurs Wolff aux médias à Austin. “Il est clair qu’il y avait des rafales, qu’il y avait une aspiration, comment tout cela interagit-il ? Je ne pense pas que nous ayons un problème fondamental avec les améliorations. Je pense qu’il s’agit plutôt d’interactions, plus des éléments aéro et mécaniques.”

Lire aussi : Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Les évolutions conservées au Mexique

“Et donc, nous allons continuer avec les améliorations, cela n’a pas de sens de ne pas le faire parce qu’il y a beaucoup de temps au tour que vous laissez sur la table”, poursuit Toto Wolff. “Mais d’un autre côté, il faut être très ouvert d’esprit.”

“Il s’agit plutôt de comprendre pourquoi nous avons une voiture qui, le vendredi, est de loin la plus rapide avant la situation de Colapinto. [Hamilton] avait quatre dixièmes d’avance et le dernier secteur était juste perturbé, mais il aurait été le plus rapide, et puis le samedi, [la voiture] s’est transformée.”

“En course Sprint, nous avions une suspension cassée, c’est une explication. Nous l’avons réparée en qualifications, mais plus rien n’allait, nous avions du mal à trouver le rythme. [Dimanche], il y a eu un incident dans ce virage qui est sorti de nulle part, il ne poussait pas du tout.”

Lire aussi : Max Verstappen exploite-t-il une faille dans la règlementation de la FIA ?

Lewis Hamilton “dévasté” après une sortie de piste inhabituelle

Lewis Hamilton est revenu sur sa sortie de piste en tout début de course à Austin l’obligeant à abandonner.

Le septuple Champion du monde a perdu sa Mercedes au virage 19, au même endroit que son coéquipier la veille en qualifications. Contrairement à George Russell, Hamilton n’a pas tapé mais s’est retrouvé coincé dans les graviers, signifiant la fin de sa course.

Interrogé après sa sortie de piste, le Britannique a révélé qu’il n’était même pas en train d’attaquer au moment où sa monoplace est partie en tête-à-queue.

“Cela ne s’est jamais produit auparavant,” a indiqué Hamilton à Sky Sports F1. “Une première pour tout, je suppose. Je ne poussais même pas vraiment à ce moment-là. La voiture s’est mise à rebondir et Bono [son ingénieur de course, ndlr] a dit que j’avais juste un vent arrière de 40 km/h, mais la roue gauche rebondissait en l’air et j’ai perdu l’arrière de la voiture.”

“Nous sommes parfois en train de rouler sur trois roues, c’est un problème pour nous. Je n’avais juste jamais eu cela auparavant. La même chose est arrivée à George avec cette nouvelle évolution pour laquelle nous avons travaillé si dur pour l’apporter. Il fait heureusement du bon travail mais il a l’ancien package et il sera intéressant de voir s’il y a des enseignements à en tirer.”

Lire aussi : Norris dénonce les décisions “peu constantes” de la FIA

Hamilton s’excuse auprès de son équipe

“C’est vraiment contrariant, je suis vraiment désolé pour toute l’équipe à l’usine”, a poursuivi Lewis Hamilton. “Je n’avais jamais fait de tête-à-queue en course, je crois. Ce n’est pas que je n’étais pas concentré, j’ai été pris par surprise par ce rebond et je suis évidemment dévasté.”

“Mais je continue à avancer, qu’est-ce que je peux faire ? Je vais juste essayer de mieux me préparer pour la semaine prochaine et j’espère que la voiture sera dans une meilleure position.”

Lewis Hamilton n’aura pas le temps de cogiter très longtemps puisque la F1 se rend dès ce week-end à Mexico, pour la 20e manche de la saison.

Lire aussi : Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.

Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.

Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.

Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025. 

En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.

Lire aussi : Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Wolff ne veut pas “flirter” avec Verstappen 

Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.

Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”

Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”

Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”

“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”

Lire aussi : Helmut Marko : “Incompréhensible” si Bottas conserve son baquet 

 

Officiel : Schumacher au volant de la Mercedes W14 aux tests Pirelli à Barcelone

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, l’Allemand Mick Schumacher, aura l’opportunité de piloter la monoplace de la saison 2023 lors d’une journée de tests organisés par Pirelli à Barcelone dans la foulée du Grand Prix d’Espagne qui se déroule ce week-end du 02 au 04 juin en Catalogne.

Le jeune pilote allemand – qui a quitté à la fin de l’année dernière l’équipe Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons en tant que titulaire – a rejoint l’écurie Mercedes en début d’année en tant que pilote de réserve. A ce titre, Schumacher Jr joue un rôle important dans le développement de la W14 en effectuant un travail régulier dans le simulateur de l’équipe à Brackley.

Mais après plusieurs heures passées au simulateur, Mercedes a décidé de lui offrir l’opportunité de prendre les commandes de la monoplace 2023 pilotée par Lewis Hamilton et George Russell lors d’un test organisé après le Grand Prix d’Espagne par Pirelli, le manufacturier unique de la F1, le 7 juin plus précisément.

« Après le week-end du Grand Prix [d’Espagne], Mick aura également son premier aperçu du monde réel dans la W14 lors de la deuxième journée du test des pneus Pirelli. » confirme Toto Wolff, directeur de Mercedes, à la veille du GP d’Espagne.

« Il a fait un excellent travail avec l’équipe jusqu’à présent, travaillant dur dans le simulateur et apportant une contribution précieuse en piste. »

« Nous sommes impatients qu’il fasse ses premiers pas sur piste cette année, et cela l’aidera certainement dans son rôle de pilote de réserve. »