Andy Cowell met en avant la position avantageuse d’Aston Martin sur le marché des pilotes

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Andy Cowell, a souligné la « position extrêmement favorable » de l’écurie sur le marché des transferts de pilotes en Formule 1. Alors que Max Verstappen a un temps été associé à un possible transfert vers l’écurie de Silverstone, les rumeurs le lient désormais davantage à Mercedes.

Dans ce contexte, le nom de George Russell a émergé comme une alternative potentielle pour Aston Martin, au cas où il serait écarté par Mercedes. Toutefois, la structure britannique dispose déjà d’un duo de pilotes sous contrat jusqu’en 2026 : Fernando Alonso et Lance Stroll.

L’équipe s’apprête par ailleurs à aborder une nouvelle ère dès la saison prochaine avec l’arrivée de Honda comme motoriste, dans le cadre du nouveau règlement technique. Le châssis 2026, quant à lui, est en développement sous la direction du célèbre ingénieur Adrian Newey.

« Nous avons beaucoup de chance », a déclaré Cowell aux médias. « Nous avons un programme passionnant pour 2026. « Nous travaillons avec Honda sur le changement de moteur, Adrian [Newey] travaille sur l’aérodynamique et nous avons de nouvelles installations. »

Cowell a souligné que Alonso et Stroll jouent tous deux un rôle central dans l’élaboration du cadre de l’équipe pour l’avenir, laissant entendre qu’Aston Martin n’est pas intéressée par un changement de pilotes.

« La stabilité que nous apporte le fait d’avoir signé Lance et Fernando pour l’année prochaine signifie qu’ils nous aident non seulement à développer les outils que nous utiliserons en 2026, 2027 et au-delà, mais qu’ils travaillent aussi directement sur le concept de la voiture », a-t-il déclaré. « Les discussions dans la soufflerie portent sur la forme aérodynamique, mais aussi sur l’environnement du pilote. Combien d’espace y a-t-il dans le cockpit ? Adrian a tendance à ne pas laisser beaucoup d’espace dans le cockpit. Tout est extrêmement compact. Mais cette stabilité, le fait d’avoir deux pilotes engagés jusqu’en 2026, nous aide vraiment. »

Montoya voit Carlos Sainz comme le successeur idéal de Verstappen chez Red Bull

Alors que l’avenir de Max Verstappen en F1 reste incertain, Juan Pablo Montoya estime que Red Bull pourrait se tourner vers Carlos Sainz en cas de départ du Néerlandais vers Mercedes.

Le quadruple champion du monde est de plus en plus lié à l’équipe allemande, à l’approche du Grand Prix de Belgique. Avec les deux baquets Mercedes vacants pour 2026 et des tensions internes persistantes chez Red Bull — notamment après le départ de Christian Horner — l’avenir de Verstappen semble plus ouvert que jamais.

Malgré ses déclarations affirmant sa satisfaction chez Red Bull, le pilote a toujours placé la compétitivité de la voiture au cœur de ses priorités. À l’approche du changement réglementaire majeur prévu pour 2026, Mercedes est pressentie comme favorite.

Montoya pense qu’en cas de départ de Verstappen, Red Bull misera sur Sainz, tandis que Mercedes conserverait Russell et placerait Kimi Antonelli en prêt chez Williams.

« Écoutez, si Max part et qu’ils ne se débarrassent pas de George, Red Bull signera probablement Sainz. Et ensuite, ils mettront Kimi chez Williams », a déclaré Montoya sur le podcast MontoyAS « Cela donnera à Antonelli le temps de se développer comme ils l’ont fait avec George. Je pense qu’ils avaient la possibilité de faire venir Carlos, mais Max ne voulait pas de Carlos comme partenaire. C’est la seule chose, je crois que Max n’a pas eu la possibilité ou le droit de choisir qui il voulait comme coéquipier chez Mercedes. C’est la seule chose qu’il n’aura pas, contrairement à Red Bull. Au final, nous essayons de deviner ce qui va se passer. Ce qui sera intéressant, c’est de voir s’il y aura un changement ou non, et le nombre de sièges qui bougeront lorsque cela se produira. »

Toto Wolff relativise les critiques sur les règles 2026 : « On s’y habituera »

Face aux inquiétudes croissantes entourant la réglementation technique de la Formule 1 pour 2026, Toto Wolff a tenu à rassurer le paddock, estimant que les changements à venir finiront par être acceptés : « Tout le monde s’y habituera », a déclaré le patron de Mercedes.

Les futures monoplaces connaîtront une refonte majeure, avec l’introduction d’une aérodynamique active et une nouvelle répartition des performances entre moteur thermique et électrique. Dès 2026, ces deux sources d’énergie devront fournir une puissance équivalente.

Certaines voix s’élèvent cependant contre le risque de panne d’énergie électrique sur des circuits rapides comme Monza, ce qui pourrait brièvement laisser les F1 moins puissantes que les F2.

Tandis que Christian Horner plaidait pour un ajustement de la part électrique, Wolff invite au contraire la discipline à embrasser pleinement cette évolution.

« Je pense que les fans doivent prendre plaisir à regarder la Formule 1, et la Formule 1 doit rester fidèle à elle-même, c’est-à-dire un sport de haut niveau », a déclaré Wolff aux médias. « Le meilleur pilote et la meilleure machine gagnent, c’est donc ce que nous devons offrir : de belles courses. Certaines voitures ont été très agréables à conduire pour les pilotes. Certains pneus ont été très agréables, d’autres moins. Donc, d’une certaine manière, on s’y habituera. »

« En regardant les simulations d’aujourd’hui, il est très difficile de savoir exactement comment cela se passera l’année prochaine. Il s’agit d’une nouvelle réglementation très difficile à respecter, qui impose de maintenir ces niveaux d’énergie tout au long du tour sur certains circuits. Il est clair qu’à l’heure actuelle, cela reste un défi. »

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Antonelli serein sur son avenir chez Mercedes malgré les spéculations autour de Verstappen

Alors que l’avenir des pilotes Mercedes suscite de nombreuses interrogations, Kimi Antonelli a réagi aux rumeurs concernant une possible arrivée de Max Verstappen, assurant faire confiance à l’équipe pour « prendre la meilleure décision pour l’avenir ».

Le jeune Italien, promu cette saison en remplacement de Lewis Hamilton, dispose d’un contrat d’un an avec l’écurie allemande. Son coéquipier George Russell est également en fin de contrat, et plusieurs observateurs considèrent que ce dernier pourrait faire les frais d’un éventuel recrutement de Verstappen, actuellement courtisé par Mercedes.

Interrogé sur la possibilité qu’il soit lui-même remplacé si le quadruple champion du monde quittait Red Bull, Antonelli s’est montré philosophe : « Je suis sûr que Mercedes fera ce qui est le mieux pour l’avenir », a-t-il déclaré, sans afficher d’inquiétude quant à son propre sort.

« Évidemment, il se passe beaucoup de choses », a déclaré Antonelli lorsqu’il a été interrogé sur les garanties qu’il avait reçues pour rester chez Mercedes jusqu’en 2026.« Mais je suis sûr que l’équipe fait de son mieux pour assurer l’avenir, car elle ne se concentre évidemment pas uniquement sur l’année prochaine, mais aussi sur l’avenir. Il y a beaucoup de discussions en cours, mais mon objectif est simplement d’essayer de faire de mon mieux, quoi qu’il arrive. »

L’Italien a également confirmé qu’aucune discussion n’était en cours avec une autre équipe et s’est dit confiant que l’équipe « avait confiance » en lui après une première moitié de saison mitigée pour sa première année.

Le premier defi de Laurent Mekies est-il de prolonger Max Verstappen ?

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Jolyon Palmer a exhorté Laurent Mekies, récemment nommé à la tête de l’écurie Red Bull, à faire de la prolongation de Max Verstappen sa priorité absolue.

Le quadruple champion du monde est actuellement lié à Red Bull jusqu’à fin 2028, mais plusieurs clauses présentes dans son contrat pourraient lui permettre de quitter l’écurie dès cet été. Des discussions récentes entre le Néerlandais, son manager Raymond Vermeulen et le patron de Mercedes, Toto Wolff, ont renforcé les rumeurs d’un possible transfert.

Verstappen a marqué à lui seul la quasi-totalité des points de Red Bull cette saison, n’étant devancé que de sept unités par l’ensemble du reste de l’équipe. Son rôle est donc central dans la compétitivité de la structure de Milton Keynes, encore en reconstruction après le départ de Christian Horner.

Dans ce contexte, Palmer estime que Mekies doit agir « immédiatement » pour garantir la présence du pilote néerlandais au-delà de 2025, afin de stabiliser l’équipe et préserver ses ambitions sportives.

Au sujet des premiers défis de Mekies chez Red Bull, Palmer a déclaré dans le podcast F1 Nation : « Il y a des choses très importantes dont il doit s’occuper immédiatement, et la composition du groupe de pilotes en fait évidemment partie. Le contrat de Max Verstappen et toutes les rumeurs coïncident avec le départ de Christian de l’équipe. Je pense donc que c’est une chose sur laquelle Laurent, avec la hiérarchie de Red Bull, doit s’atteler. Peuvent-ils garder leur pilote vedette ? Parce qu’à l’heure actuelle, Max semble être le ciment qui maintient toute cette équipe soudée. Si vous retirez Max de Red Bull, ils perdent toute leur ancienne direction. »

Max Verstappen et Toto Wolff ont-ils parlé transfert en Sardaigne ?

L’ancien pilote de Formule 1 Ralf Schumacher a ravivé les rumeurs entourant l’avenir de Max Verstappen en affirmant que le quadruple champion du monde pourrait rencontrer cette semaine Toto Wolff, patron de Mercedes. Selon le consultant de Sky Sports Allemagne, une entrevue informelle autour d’un « café » serait envisagée en Sardaigne, alors que l’avenir du pilote Red Bull reste incertain.

Toto Wolff a récemment confirmé avoir échangé avec Verstappen au sujet d’un possible transfert, bien que le Néerlandais soit contractuellement lié à Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2028. Plusieurs clauses de performance présentes dans son contrat permettraient néanmoins un départ anticipé dès 2026, voire plus tôt, si certains objectifs ne sont pas atteints.

L’hypothèse d’un passage chez Mercedes a gagné en crédibilité ces dernières semaines, d’autant que George Russell n’a pas encore prolongé son contrat malgré un excellent début de saison. Le départ soudain de Christian Horner, annoncé plus tôt cette semaine, a également relancé les discussions autour de l’avenir de Verstappen au sein de l’écurie autrichienne.

Pour Ralf Schumacher, cette rencontre en Sardaigne pourrait marquer une étape déterminante dans le feuilleton du marché des transferts.

Vendredi, le jet privé de Verstappen a atterri en Sardaigne, alimentant les spéculations sur les réseaux sociaux concernant la rencontre prédite par Schumacher.

La jet de Max Verstappen repéré en Sardaigne
La jet de Max Verstappen repéré en Sardaigne

« Je pense que les intentions de Max sont assez claires », a déclaré Schumacher à Formel1.de. « Le GT3 est une discipline qui le passionne. Mercedes va également lancer une nouvelle voiture dans cette catégorie prochainement, donc… Pour l’instant, je ne pense pas qu’il ait beaucoup de chances de rester. Je pense que dimanche, il a réalisé que même lui ne pouvait plus sauver la situation, et cela l’a vraiment affecté. Après la course, cela m’a paru évident. Et une fois que vous avez le sentiment que quelque chose est irrémédiable, il est difficile de revenir en arrière. »

« Ce n’est pas un hasard si, cette semaine, deux yachts naviguent au large de la Sardaigne : l’un appartient à Toto Wolff, l’autre à Max Verstappen. Et d’après ce que j’ai entendu, il y a de fortes chances qu’ils aient pris un café ensemble. Mais ce qui caractérise Max, c’est qu’il ne prendra pas cette décision à la légère. Il sait exactement à qui il doit sa carrière – outre lui-même et son père, bien sûr – et c’est finalement Red Bull, l’équipe qui l’a amené là où il est aujourd’hui. »

Quand Toto Wolff admet avoir giflé Kimi Räikkönen pour défendre George Russell !

Toto Wolff a ouvertement admis avoir frappé un ancien pilote de Formule 1 très populaire.

L’ancien champion du monde 2007 Kimi Raikkonen a provoqué un grand éclat de rire lors du gala de remise des prix de fin de saison 2018 de la FIA en apparaissant dans un état d’ivresse manifeste.

Le patron de Mercedes, Wolff, n’a toutefois pas ri derrière les coulisses lorsque le Finlandais s’est ouvertement moqué du nouveau champion en titre de Formule 2, George Russell, qui faisait alors partie du programme junior Mercedes-Benz.

« Dois-je leur raconter l’histoire de Raikkonen ? », a demandé Wolff au pilote Mercedes désormais bien établi à Silverstone, alors qu’il était interviewé par ORF. Russell a répondu en souriant : « C’est toi qui vois. Ça ne me concerne pas. »

Wolff est ensuite revenu à l’allemand pour raconter en détail cette « histoire un peu embarrassante ».

Il a commencé par admettre qu’il avait grandi dans des « conditions assez difficiles » et qu’il avait donc appris très tôt à se défendre, parfois physiquement.

« Nous étions à la cérémonie des FIA Awards en 2018 », a ensuite révélé l’Autrichien, désireux de partager son anecdote et revenir sur l’épisode de la gifle adressée à Räikkönen.

« L’un des pilotes de F1 a insulté George au sujet de sa victoire au championnat de F2. J’ai donc dû le gifler. Ça s’est arrêté là. »

Wolff affirme qu’il traiterait de la même manière toute personne qui manquerait de respect à ceux auxquels il est loyal.

« Absolument. Je donne tout ce que j’ai à mon équipe et à ma famille, et si nécessaire, je les défendrai et les protégerai », a déclaré Wolff.

Ironie de l’histoire, le nouveau protégé de Mercedes, Kimi Antonelli, porte ce prénom en hommage au pilote finlandais !

Classement des directeurs d’écuries les plus victorieux en F1

Christian Horner quitte Red Bull en laissant derrière lui un palmarès exceptionnel. Avec 124 victoires, Horner occupe la deuxième place du classement des directeurs d’écurie les plus victorieux avec leur équipe, devancé uniquement par Ron Dennis (McLaren, 138 succès), et devant Toto Wolff (Mercedes, 120), Frank Williams (114) et Jean Todt (Ferrari, 98).

Arrivé en 2005, il aura mené Red Bull vers les sommets, supervisant l’ensemble des succès de l’équipe, dont les quatre titres mondiaux de Sebastian Vettel puis ceux de Max Verstappen. Ce classement souligne l’empreinte laissée par Horner chez Red Bull et plus largement en F1, dont les résultats dépassent ceux de nombreuses légendes du paddock. Sa gestion stratégique et son rôle dans la construction d’un effectif ultra-compétitif auront permis à Red Bull de devenir l’une des écuries les plus redoutées de l’ère moderne.

Son départ met un terme à deux décennies de leadership, à un moment où l’écurie traverse une saison 2025 délicate. Mais son héritage, quant à lui, est déjà bien ancré dans les livres d’histoire de la F1.

Classement Team principal Écurie Nombre de victoire
1 Ron Dennis McLaren 138
2 Christian Horner Red Bull 124
3 Toto Wolff Mercedes 120
4 Frank Williams Williams 114
5 Jean Todt Ferrari 98

Max Verstappen prendra une décision sur son avenir en août, selon Nelson Piquet Jr

Nelson Piquet Jr., ancien pilote de Formule 1 et beau-frère de Max Verstappen, a indiqué que le quadruple champion du monde pourrait se décider sur son avenir dès le mois d’août.

Alors que les spéculations autour d’un éventuel départ de Verstappen de Red Bull s’intensifient, cette déclaration relance les discussions sur un possible transfert vers Mercedes. Bien que le Néerlandais soit contractuellement lié à l’écurie de Milton Keynes jusqu’à fin 2028, plusieurs clauses de sortie pourraient être activées cet été, offrant une porte de sortie au pilote le plus convoité du paddock.

La rumeur d’un changement d’équipe a gagné en crédibilité ces dernières semaines, notamment après le licenciement de Christian Horner. Helmut Marko, Raymond Vermeulen — manager de Verstappen — et Horner lui-même ont tous refusé d’écarter catégoriquement la possibilité d’un départ du pilote néerlandais.

Max Verstappen, de son côté, n’a pas encore clarifié ses intentions. Interrogé à plusieurs reprises, il s’est montré évasif sur son avenir au sein de l’écurie autrichienne, alimentant les rumeurs de discussions avancées avec Mercedes.

Selon Piquet Jr., l’été pourrait être décisif : une annonce pourrait intervenir en août, au moment où la saison de Formule 1 marque traditionnellement une pause estivale propice aux grandes prises de décisions. Si Verstappen venait à quitter Red Bull, Mercedes apparaît comme la destination la plus probable.

« Ce n’était pas le week-end de Mercedes [à Silverstone]. Peut-être que Max sera là l’année prochaine », a déclaré Piquet Jr. dans le podcast Pelas Pistas. « Oups, c’est vrai ? », a demandé le présentateur du podcast à Piquet Jr., qui a répondu : « Non, parce qu’ils parlent à tout le monde, tout le monde le sait, non ? Mais c’est une option, tout le monde le sait de toute façon. »

Selon le Brésilien, Verstappen décidera le mois prochain s’il reste chez Red Bull ou s’il quitte l’écurie autrichienne.

« Je pense qu’il prendra une décision en août », a révélé Piquet, avant d’ajouter son opinion sur ce que le pilote de 27 ans choisira de faire : « Il changera. »

Si Verstappen rejoint Mercedes, tout le monde s’attend à ce qu’il remplace George Russell, en raison du temps et de l’argent que les Flèches d’argent ont investis dans Kimi Antonelli. Piquet s’attend également à cela : « S’il y va, ce sera Kimi Antonelli [à ses côtés]. C’est certain. »

Le clan Verstappen reste serein après le départ de Christian Horner

Suite à l’annonce du départ immédiat de Christian Horner, Red Bull entre dans une nouvelle ère après deux décennies sous sa direction. Malgré ce changement majeur, le manager de Max Verstappen, Raymond Vermeulen, assure que cela n’aura aucun impact sur le programme du quadruple champion du monde : « Rien ne changera », a-t-il affirmé.

Red Bull GmbH a officialisé mercredi la fin des fonctions de Horner, marquant la fin d’un règne entamé en 2005. Ce départ intervient alors que Max Verstappen, pilier des succès récents de l’écurie, est au centre des spéculations sur un éventuel transfert chez Mercedes.

La stabilité du Néerlandais est toutefois affichée, malgré les tensions internes passées, notamment après les critiques formulées par son père, Jos Verstappen, l’an dernier. Pour le camp Verstappen, l’objectif reste inchangé : performer en piste, peu importe les changements en coulisses.

« Nous avons été informés à l’avance par la direction de Red Bull que cette décision avait été prise », a déclaré Vermeulen au journal néerlandais De Telegraaf. « C’est à Red Bull de donner plus d’explications sur les raisons de cette décision. Nous continuons à nous concentrer sur le côté sportif et à rechercher de meilleures performances afin de pouvoir revenir au sommet. À cet égard, rien ne changera. »

Toto Wolff revient sur la stratégie « catastrophique » de Mercedes à Silverstone

Une stratégie pneumatique agressive n’a permis à Mercedes de quitter Silverstone qu’avec un seul point.

Kimi Antonelli, qui partait en dixième position en raison de sa pénalité infligée au Red Bull Ring, a été aligné sur pneus intermédiaires, tandis que son coéquipier George Russell, à sa demande, s’est arrêté à la fin du tour de formation pour chausser des pneus durs. Après deux tours, anticipant une amélioration des conditions, Antonelli a également été rappelé aux stands pour chausser des pneus slicks (durs).

Ces deux décisions se sont avérées désastreuses, la journée de l’équipe allant de mal en pis.

« Le pilote fait partie de l’équipe », a déclaré Toto Wolff à l’issue de la course. « Nous sommes tous dans le même bateau.
La première décision prise dans la voiture et par l’équipe était complètement erronée », a admis l’Autrichien à propos du passage prématuré de Russell aux pneus slicks. « Cela nous a fait sombrer dans une spirale infernale, car cela a déclenché l’arrêt de Kimi.

Quand on voit où se trouvait Kimi, nous aurions simplement dû le laisser en piste avec une stratégie divisée et nous aurions probablement été à la place de Nico Hulkenberg, car il était devant lui. Cela n’enlève rien à la performance de Nico, qui semblait très bonne vue de loin. »

Après avoir fait rentrer Russell pour chausser des pneus intermédiaires, l’équipe a changé ses pneus en pneus durs en fin de course… ce qui s’est avéré être une autre décision désastreuse.

« Nous avions les mauvais pneus sur la voiture, car nous pensions que les pneus moyens ne tiendraient pas, vu les mauvaises conditions de vendredi », a déclaré Wolff. « Encore une mauvaise décision. Et puis, évidemment, le deuxième arrêt était probablement encore plus mauvais que le premier, et cela a été le coup de grâce. Nous avons tous eu une discussion animée et tout le monde reconnaît que la première décision était en fait catastrophique.

Je pense que s’arrêter au début n’était pas une décision stupide, a insisté Russell, car il a fait sec pendant 25 minutes. Ce que nous ne savions pas, c’est qu’il y aurait 15 minutes de voiture de sécurité virtuelle.

 Lorsque la voiture de sécurité virtuelle a pris fin, nous avions cinq secondes d’avance sur les gars en pneus intermédiaires. Si seulement nous avions pu profiter de tout ce temps, nous aurions peut-être repris la tête. Mais quand il pleut, il pleut à verse, et tout s’est retourné contre nous.

Dans cette situation, si vous jouez la sécurité, vous rentrez avec un résultat sûr. Bien sûr, cela aurait probablement été la quatrième place. Maintenant que je suis ici, est-ce que j’aurais préféré être quatrième ? Bien sûr. Nous voulions être audacieux, nous voulions être courageux. Nous avons pris des décisions audacieuses et cela nous a finalement coûté cher.

« À ce stade, il était coincé derrière Gasly parce que la voiture était peu performante et qu’il ne pouvait pas dépasser », a insisté Wolff. « Et puis, il a probablement voulu faire le contraire de tout le monde, faire quelque chose de totalement différent dans l’espoir d’obtenir un meilleur résultat. »

La FIA prête à accueillir une écurie chinoise en Formule 1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit favorable à l’entrée d’une équipe chinoise en Formule 1, laissant entendre qu’un nouveau processus d’appel à manifestation d’intérêt pourrait être lancé.

Alors que la discipline accueillera une 11e équipe en 2026 avec l’arrivée de Cadillac, officialisée après plusieurs années de démarches, Ben Sulayem n’exclut pas l’idée d’élargir encore la grille. Il a clairement indiqué qu’une candidature en provenance de Chine serait envisagée positivement.

La F1 n’a jamais connu d’écurie chinoise depuis ses débuts, malgré l’essor grandissant du sport automobile dans le pays. Avec le soutien institutionnel affiché par la FIA, une telle perspective pourrait relancer l’intérêt de groupes chinois pour un engagement dans la catégorie reine du sport automobile.

« Je continue de penser que nous avons besoin de plus d’équipes que de courses », a déclaré Ben Sulayem. « Les pilotes viennent me voir et me disent : ‘S’il vous plaît, plus de courses’. « Lorsque nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt [en 2023], sur quoi se basait le résultat ? Sur une procédure régulière, un cadre de compétences, sans tenir compte de l’entreprise, tant qu’elle répondait aux exigences de la FIA. Nous avons une 11e équipe. Je pense que nous devrions examiner les performances de cette 11e équipe, puis, s’il y a une candidature chinoise, et je parle maintenant au nom de la FOM devant vous, ils seront d’accord, car il s’agit de pérenniser l’activité. »

Ben Sulayem a clairement indiqué qu’il n’y avait pas d’urgence à créer une 12e équipe. Cependant, compte tenu de l’essor fulgurant de la F1 ces dernières années, l’ajout d’une nouvelle équipe, en particulier une équipe chinoise, renforcerait encore son attrait sur le plus grand marché commercial de la planète.

« S’il y avait une équipe chinoise, par exemple, et que la FOM l’approuvait, et je suis sûr à 100 % qu’elle l’approuverait, cela ne rapporterait-il pas plus d’argent avec l’arrivée de la Chine ? Je pense que oui », a-t-il déclaré. « Devons-nous remplir [la grille] avec une 12e équipe pour le simple plaisir de remplir [la grille] avec une 12e équipe ? Non. Ce sera la bonne équipe. »

Ben Sulayem a confirmé que depuis le processus initial de manifestation d’intérêt il y a deux ans et demi, les conditions d’entrée ont été renforcées, affirmant que des leçons avaient été tirées.

« Le moment viendra où nous estimerons qu’il est opportun de lancer un appel à manifestation d’intérêt », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas là pour contrarier les autres équipes, mais nous ne le ferons pas juste pour le plaisir. Cela doit en valoir la peine. Pour nous, la [12e] équipe doit apporter une valeur ajoutée à la pérennité de l’activité de la Formule 1, et l’activité de la Formule 1 n’est pas une question de revenus, mais de longévité du championnat lui-même. »

Zak Brown s’inquiète d’un potentiel transfert de Max Verstappen chez Mercedes

Zak Brown, le PDG de McLaren, estime que si Max Verstappen choisissait de partir de Red Bull pour se diriger vers Mercedes se serait un transfert « effrayant ».

C’est le sujet du moment dans le paddock F1, est-ce que Max Verstappen rejoindra Mercedes en 2026 ? Même si le quadruple Champion du monde est sous contrat chez Red Bull jusqu’en 2028, l’incertitude plane sur son avenir. George Russell, sans contrat pour 2026, a lui-même confirmé en Autriche que des discussions avaient lieu entre le Néerlandais et son équipe.

Zak Brown s’est ainsi exprimé sur ce possible transfert qui ferait sensation. « C’est un peu effrayant », a avoué Brown à ESPN. « Je pense que Mercedes est clairement sur une trajectoire ascendante, ce qui n’est clairement pas le cas de Red Bull pour le moment, et Max est un talent incroyable. Donc, Max chez Mercedes, ça ferait une concurrence assez sérieuse. »

Toutefois, même si Zak Brown tient en haute estime Max Verstappen, il ne sacrifiera ni Lando Norris ni Oscar Piastri pour faire venir le Néerlandais chez McLaren. En effet, le patron de l’écurie britannique affirme avoir en sa possession le meilleur duo de pilotes de la grille actuellement avec les deux leaders du championnat du monde des pilotes.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait de notre line-up de pilotes », a ajouté Brown. « Je l’ai dit dès le premier jour, je pense que nous avons le meilleur line-up de pilotes en Formule 1. Je pense qu’il serait difficile, à l’heure actuelle, de contester ce fait statistique. Et en raison de leur personnalité et de leur talent sur et en dehors de la piste, je n’échangerais nos deux pilotes contre aucun autre pilote du plateau. » 

Horner : « Aucune garantie que passer chez Mercedes soit une meilleure option » 

Christian Horner s’est une nouvelle fois exprimé dans un contexte où la rumeur envoyant Max Verstappen chez Mercedes est toujours bien présente dans le paddock à Silverstone.

Pour rappel, c’est George Russell qui a déclenché les hostilités en Autriche affirmant que Mercedes discutait avec Verstappen. Une déclaration qui n’a fait que renforcer cette folle rumeur liant le quadruple Champion du monde et les Flèches d’Argent. 

Dans cette équation, il est bon de rappeler que George Russell est toujours sans contrat pour l’année prochaine malgré sa très bonne saison 2025. Max Verstappen est de son côté sous contrat jusqu’en 2028. Christian Horner a ainsi partagé son étonnement sur la situation contractuelle du Britannique affirmant par ailleurs qu’un échange Verstappen-Russell n’était pas à l’ordre du jour.

« C’est stupéfiant que George soit toujours sur le marché », a indiqué Horner. « Nous n’avons eu aucune discussion avec George, il est donc manifestement assez confiant quant au fait qu’il va conserver sa place. »

Alors que Verstappen porte l’écurie Red Bull depuis bon nombre de saisons désormais, Horner ne semble pas plus inquiet que cela en cas de départ de son pilote star. 

« Nous avons une force et une profondeur au sein de notre équipe. Vous pouvez voir les autres pilotes de Racing Bulls, vous pouvez voir [Arvid] Lindblad qui roule [ce vendredi]. »

La vraie question autour du potentiel départ de Max Verstappen de Red Bull pour rejoindre Mercedes est de savoir si ce serait le bon choix avant le grand changement de réglementation en 2026. Horner a ainsi prêché pour sa paroisse en affirmant que signer chez Mercedes ne garantissait absolument aucun succès.

« 2026 sera une année de transformation », a rappelé Horner. « Il s’agit du plus grand changement de règlement en Formule 1, probablement depuis 50 ans, avec l’introduction simultanée d’un nouveau châssis et d’un nouveau groupe propulseur. »

« Je pense qu’il y a énormément de subjectivité autour de 2026, et ce n’est que l’année prochaine à la même époque que l’on aura une idée claire de la hiérarchie. Il n’y a donc aucune garantie que passer chez Mercedes soit automatiquement une meilleure option »

Norris reste de marbre face aux rumeurs envoyant Verstappen chez Mercedes : « Honnêtement, je m’en fiche »

Lando Norris reste indifférent aux spéculations entourant l’avenir de Max Verstappen en Formule 1. Alors que les rumeurs d’un transfert du pilote Red Bull chez Mercedes se sont intensifiées, notamment après que George Russell a confirmé l’existence de discussions entre son écurie et le quadruple champion du monde, le pilote McLaren assure ne pas être concerné.

La déclaration de Russell, faite en marge du Grand Prix d’Autriche, a ravivé les spéculations, plaçant Verstappen, Toto Wolff et Christian Horner au cœur des débats. Bien que le Néerlandais affirme vouloir garder le contrôle de son avenir, une clause de son contrat lui permettrait de quitter Red Bull s’il ne figure pas dans le top 3 à la trêve estivale. Actuellement quatrième, Russell pourrait voir sa place menacée, d’autant que son contrat expire fin 2025 et que les négociations pour une prolongation sont en suspens.

Malgré l’agitation croissante autour du sujet, Norris reste serein et affirme que les décisions de Verstappen ne changent rien à son propre parcours.

« Non, honnêtement, je m’en fiche », a déclaré le septuple vainqueur de Grand Prix à Sky Sports F1 lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. « Je me fiche de savoir où il va, mais j’apprécie Max en tant que concurrent, et je suis dur… mais j’aime nos batailles. Et, comme il l’a dit, c’est lui qui décide où il va, et il ira là où il pense que c’est le mieux. »

Kimi Antonelli : la nouvelle étoile montante de la Formule 1

Entre précocité, talent pur et détermination

Du haut de ses jeunes années, Kimi Antonelli incarne déjà l’avenir tant espéré du sport automobile. Né le 25 août 2006 à Bologne, en Italie, dans une famille passionnée de sport mécanique, Andrea Kimi Antonelli — de son nom complet — baigne dès l’enfance dans l’univers de la vitesse, des circuits et du défi constant d’aller plus loin. Rapidement, son prénom, inspiré par la légende finlandaise Kimi Räikkönen, semble lui tracer une destinée singulière dans le monde des monoplaces.

Des débuts fulgurants sur les traces des plus grands

Initié très tôt au karting, Antonelli impressionne dès ses premières compétitions par son sens aigu de la trajectoire et sa maturité au volant. Loin d’être un simple prodige précoce, il devient rapidement une référence parmi les jeunes pilotes européens. Entre 2015 et 2019, il enchaîne les résultats remarquables sur les pistes internationales, remportant des titres dans des championnats prestigieux tels que le WSK Euro Series et le Championnat d’Europe CIK-FIA. Cette période formatrice lui permet non seulement d’aiguiser ses réflexes, mais aussi de bâtir une réputation solide auprès des observateurs et des écuries de haut niveau.

Un espoir signé par Mercedes

Les talents précoces n’échappent pas à l’œil attentif de Mercedes-AMG Petronas, qui décide d’intégrer Antonelli à son programme junior en 2019. Ce partenariat est un tremplin décisif, ouvrant à Kimi Antonelli les portes d’un encadrement d’excellence, où chaque détail compte pour transformer un potentiel brut en champion confirmé. Antonelli y bénéficie d’un accompagnement technique, d’un coaching personnalisé et d’une formation humaine qui le prépare à toutes les exigences du haut niveau.

Des succès prometteurs en monoplace

La transition du karting à la monoplace s’effectue en 2021, lorsqu’Antonelli débute en Formule 4 italienne. Dès sa première saison, il impressionne par sa capacité d’adaptation et sa régularité. Il décroche plusieurs podiums, puis remporte, en 2022, le championnat d’Italie F4 avec une domination écrasante, signant victoires et poles positions à un rythme effréné. La même année, il s’impose également dans le championnat d’Allemagne de F4, confirmant sa stature de futur grand.

En 2023, il poursuit son ascension en FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine), où il se distingue à nouveau par sa vitesse, sa constance et son intelligence stratégique dans le peloton. Les résultats suivent : victoires, podiums et un respect grandissant de la part de ses pairs comme des ingénieurs.

Un avenir déjà tourné vers la Formule 1

À seulement 18 ans, Antonelli a souvent ensuite été cité comme la prochaine pépite à rejoindre la grille de la Formule 1. Il était fortaAttendu pour ses débuts dans la catégorie reine dès cette saison 2025, et incarne à la fois la fougue de la jeunesse et la rigueur d’un professionnel aguerri par les compétitions juniors. Son style de pilotage, fluide et agressif mais toujours maîtrisé, séduit autant par sa justesse que par sa capacité à saisir la moindre opportunité en course.

Un tempérament humble et une mentalité de champion

Au-delà de ses résultats bruts, c’est l’attitude d’Antonelli qui marque les esprits. Travailleur acharné, toujours à l’écoute de son équipe, doté d’une humilité rare dans un univers de compétition féroce, il inspire déjà le respect et la confiance. Sa gestion du stress, son recul sur ses performances et sa capacité à apprendre de ses erreurs font partie de ses plus grandes forces.

En quelques années, Kimi Antonelli s’est imposé comme une promesse incontournable du sport automobile. Précoce, talentueux, mais aussi réfléchi et déterminé, il porte sur ses épaules les espoirs d’une nouvelle génération. Alors que la Formule 1 s’apprête à découvrir son prochain prodige, une chose est sûre : le nom d’Antonelli résonnera encore longtemps dans les paddocks et sur les podiums du monde entier, mais attention, l’arrivée possible de Max Verstappen chez Mercedes en 2026 pourrait bein représenter un séisme auquel aucun pilote n’est réellement préparé, quel que soit le stade de sa carrière.

Helmut Marko met fin aux spéculations sur un départ de Max Verstappen vers Mercedes

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à clarifier la situation autour des rumeurs liant Max Verstappen à Mercedes. Selon lui, aucun accord ne peut être signé avec l’écurie allemande, malgré l’intensification des spéculations ces derniers jours.

Alors que le quadruple champion du monde est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, les rumeurs d’un éventuel transfert ont été relancées après les déclarations de George Russell en Autriche, évoquant des discussions en cours entre Mercedes et le clan Verstappen. Si Toto Wolff, Christian Horner et le pilote néerlandais ont tous été interrogés sur le sujet au Red Bull Ring, le dossier continue d’alimenter les débats à l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Malgré les propos passés de Horner, ouvert à un départ si Verstappen en exprimait le souhait, Marko rappelle que le pilote de 27 ans ne peut activer une clause de sortie que s’il n’est pas dans le top 3 au championnat à la pause estivale.

« Il n’a pas signé et il ne peut pas signer », a déclaré Marko au journal Kleine Zeitung. « Cela devient agaçant maintenant. Les mêmes questions reviennent sans cesse, et nous continuons à donner les mêmes réponses, car rien n’a changé depuis le début. »