Ocon avec les pontons évolués sur l’Alpine à Djeddah

Le Français Esteban Ocon va rouler ce week-end au Grand Prix d’Arabie Saoudite avec la dernière évolution des pontons de l’Alpine A522.

Le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn, Esteban Ocon et son coéquipier Fernando Alonso ont pu rouler pour la première fois avec une Alpine A522 équipée de la dernière version des pontons, mais lors de la séance d’essais libres du vendredi, la carrosserie de la monoplace pilotée par Ocon s’est littéralement désintégrée en piste dans la ligne droite principale, ce qui a forcé l’équipe à remonter la version non évoluée des pontons sur la voiture du Français pour la suite du week-end.

Mais à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite – deuxième manche de l’année – le directeur technique d’Alpine, Pat Fry, nous confirme qu’Esteban Ocon disposera ce week-end de l’ultime version des pontons sur sa monoplace dans les rues de Djeddah, alors que l’A522 aura aussi le droit à un aileron arrière différent par rapport à Bahreïn, notamment parce que le tracé de Djeddah est le deuxième circuit le plus rapide du calendrier après Monza.

« Comme il s’agit d’un circuit à faible appui, l’aileron arrière sera différent. Esteban bénéficiera lui de la dernière version de nos pontons, dont il a été privé le week-end passé en raison du souci que nous avons rencontré. » nous confirme Fry.

« Il s’agit d’un tracé très différent de celui de Bahreïn. Il nécessite moins d’appui, et les vitesses moyennes sont bien plus élevées en dépit de la menace que représentent les murs.  Les pilotes l’apprécient car il est rapide et procure des sensations. »

Concernant les futures évolutions de l’Alpine pour les courses à venir, Fry espère que les premières évolutions notables seront introduites au Grand Prix d’Australie : « Nous avons mis en place un plan de développement et travaillons aussi dur que possible pour la course de Melbourne et les suivantes.« 

Carlos Sainz voit une bataille à trois en F1 en 2022

Le pilote Ferrari Carlos Sainz insiste sur le fait qu’il ne faut surtout pas enterrer Red Bull et Mercedes cette saison malgré le doublé historique décroché par l’équipe italienne dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

En 2022, la Scuderia Ferrari a pris le meilleur départ possible le week-end dernier avec un 85e doublé en Formule 1. Il s’agissait de la 239e victoire de l’équipe de Maranello et de la troisième de Charles Leclerc après celles de Belgique et d’Italie en 2019. Leclerc a d’ailleurs connu un week-end parfait en réalisant la pole position, le meilleur tour en course et la victoire. Carlos Sainz de son côté a franchi le drapeau à damier à la deuxième place pour enregistrer son cinquième podium avec la Scuderia, son septième au total en Formule 1.

Après cette première manche de la saison largement dominée par Ferrari, Carlos Sainz se veut tout de même prudent et estime que cet excellent résultat ne doit pas faire oublier le fait que les équipes Red Bull et Mercedes vont très certainement réagir rapidement et seront probablement en lice pour se battre pour le championnat du monde une fois de plus cette année.

« La voiture était sur le podium ce week-end, mais nous ne pouvons exclure personne. Mercedes va revenir et Verstappen aurait pu gagner [à Bahreïn]. Je pense que ce sera un championnat du monde à trois et Ferrari doit se concentrer sur l’amélioration de la voiture parce que Red Bull et Mercedes vont les améliorer rapidement. » a déclaré le pilote espagnol en entretien avec COPE en Espagne.

Concernant sa bataille interne avec son coéquipier Charles Leclerc dans l’hypothèse où ils pourront se battre pour le championnat du monde tout au long de la saison, Sainz admet qu’à un moment donné il faudra que l’un des deux pilotes ait la priorité dans l’équipe : « Il faudra afficher les préférences avec le pilote qui dispute le championnat du monde. Cela se produit dans toutes les équipes. » ajoute l’Espagnol.

En ce sens, Carlos Sainz admet que Charles Leclerc a mieux débuté l’année au volant d’une monoplace que le Monégasque comprend mieux : « Il me manque une combinaison de deux choses; mettre la voiture à mon goût et m’adapter en tant que pilote à l’évolution de la règlementation. Je dois trouver mes réglages qui me donnent confiance. » admet-il.

Après la première manche de la saison 2022, Carlos Sainz occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec huit points de retard sur son coéquipier Charles Leclerc.

Pour Alonso, la dégradation des pneus est un élément clé en 2022

Pour Fernando Alonso, la gestion de la dégradation des pneumatiques a été un véritable problème pour lui lors de la première course de la saison à Bahreïn et l’Espagnol s’attend à ce que ce souci perdure tout au long de la saison.

Après une première expérience des gommes 18 pouces lors de la première course de l’année le week-end dernier à Bahreïn,  Alonso pense que la gestion de la dégradation des pneumatiques cette année en Formule 1 sera un élément encore plus important que l’an dernier , notamment parce que les différentes monoplaces de la grille ne présentent pas le même niveau d’usure contrairement aux années précédentes avec les gommes 13 pouces.

L’Espagnol en a fait les frais le week-end dernier sur le tracé de Sakhir où il a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place en partant depuis la huitième position sur la grille de départ : « Ce n’était pas facile en raison d’une dégradation importante des pneus, à laquelle nous nous attendions tous. Nous avons dû beaucoup défendre pendant le premier relais et donc beaucoup demandé aux pneumatiques. » nous expliquait Alonso dimanche soir après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous devons continuer à mieux comprendre ces nouveaux pneus, qui seront probablement l’un des principaux sujets de discussion tout au long de la saison. Bahreïn a toujours été contraignant pour les pneus. Mais c’était encore davantage le cas cette année. Leur importante dégradation a rendu la course plus haletante pour les fans. Chaque voiture n’ayant pas le même niveau d’usure, les différences de performance sur la piste peuvent être de taille. »

Concernant la course de ce week-end sur le tracé ultra rapide de Djeddah en Arabie Saoudite sur une piste moins agressive avec les gommes, le pilote Alpine ne sait pas encore si les pilotes rencontreront les mêmes problèmes qu’à Bahreïn : « Nous nous attendons à ce que l’usure des pneus soit problématique tout au long de la saison, mais il est trop tôt pour dire si nous allons rencontrer ces soucis à Djeddah. » a ajouté Alonso tout en insistant sur le fait que l’équipe qui parviendra le plus rapidement à gérer cette dégradation excessive disposera d’un net avantage sur le reste de la grille : « Celui qui parviendra à maîtriser ce problème plus rapidement que les autres sera bien placé. »

Le pilote Alpine a également confirmé que l’équipe du constructeur français travaille d’arrache-pied à Enstone et à Viry pour apporter plusieurs mises à jour sur l’A522 au cours de la saison : « En Formule 1, la compétition n’est pas uniquement sur la piste. À Enstone et à Viry, nous devons nous pencher sur ce qui nous attend et continuer à apporter des évolutions à la voiture, afin de pouvoir nous maintenir où nous sommes, mais aussi nous rapprocher des avant-postes. » insiste-t-il.

« L’équipe travaille très dur au sein des deux usines ainsi que sur la piste. C’est un plaisir de voir tout cela se mettre en place et je suis vraiment satisfait de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Les journées ont été longues pour toute l’équipe ces dernières semaines et ils méritent d’être félicités pour cela. Mais ce n’est que le début. »

« Les deux voitures ont terminé dans les points [à Bahreïn], et c’était pour nous le plus important. L’an passé, nous n’en avions pas marqués à Bahreïn, il s’agit donc là d’une amélioration. Nous avons roulé sur un bon rythme pendant la majeure partie du week-end, mais nous avons rencontré des difficultés avec la dégradation des pneus le dimanche, ce qui a beaucoup affecté notre course. Néanmoins, nous devons analyser toutes ces données et essayer de nous améliorer sur ce secteur à l’avenir, car il ne fait aucun doute que ce sera un défi sur bien d’autres courses cette année. »

Magnussen va découvrir le tracé urbain de Djeddah ce week-end

Le Danois Kevin Magnussen va découvrir pour la première fois de sa carrière le circuit urbain de Djeddah ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Le pilote Haas – qui a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Bahreïn à la cinquième place dimanche dernier – fait partie des deux pilotes de la grille 2022 [avec Alex Albon] à ne jamais avoir roulé sur le tracé de Djeddah en Arabie Saoudite [le Chinois Zhou a déjà roulé à Djeddah en F2 l’an dernier]. Ce week-end donc, Magnussen aura un peu plus de travail qu’à Bahreïn la semaine dernière avec l’apprentissage d’une toute nouvelle piste pour lui, alors que le Danois apprécie fortement les tracés urbains.

« D’après ce que j’ai pu voir à la télévision l’année dernière, il s’agit d’une piste urbaine assez spectaculaire étant donné qu’elle est à très grande vitesse. J’ai vraiment hâte d’y être parce que j’adore les circuits urbains et ça a l’air d’être un grand défi. » nous explique Magnussen à la veille du GP d’Arabie Saoudite.

« Évidemment, je ne le connais pas, donc il me faudra quelques tours pour le maitriser pleinement. Il s’agira aussi d’examiner les différentes vidéos embarquées et les données pour comprendre pleinement le style de pilotage requis pour les différents virages de la piste. Il faudra également prendre en compte l’évolution de la piste. »

« Il sera également important de comprendre le tarmac, quels vibreurs sont utilisables. Ensuite, il s’agira de faire une marche sur la piste [le jeudi] pour la voir de près et ensuite se familiariser avec elle lors des essais libres. »

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Kevin Magnussen occupe la cinquième place au classement des pilotes avec dix points marqués.

La Ferrari de Sainz inspectée par la FIA après le GP de Bahreïn

Les délégués techniques du Grand Prix de Bahreïn disputé le dimanche 20 mars sur la piste de Sakhir ont choisi la Ferrari de l’Espagnol Carlos Sainz à la fin de l’épreuve pour le traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis le début de la saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1. Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn donc, c’est la Ferrari de Carlos Sainz – deuxième à l’arrivée de l’épreuve – qui été inspectée en profondeur par la FIA.

« Après la course du GP de Bahreïn, la voiture numéro 55 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des inspections physiques plus poussées. » peut-on lire dans le rapport publié par la FIA à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« L’objet de ces inspections physiques était la carrosserie des roues avant et arrière, les enjoliveurs des roues avant et arrière, les jantes de roue avant et arrière et les fixations de roue avant et arrière. Tous les composants inspectés se sont avérés conformes au règlement technique du championnat 2022 de Formule 1. »

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course (le cas de la disqualification de Vettel en Hongrie en 2021 n’entre pas dans ce contexte de contrôle technique).

Vidéo : le doublé de Ferrari à Bahreïn vu de l’intérieur

Découvrez en « inside » l’ambiance et la joie du clan Ferrari le week-end dernier au GP de Bahreïn où l’équipe de Maranello a décroché un doublé.

Vous avez certainement vu ou suivi sur notre site en live le Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier et donc assisté au doublé de l’équipe Ferrari avec une victoire pour Charles Leclerc et une deuxième place pour son coéquipier Carlos Sainz. Grâce à ce résultat, l’écurie italienne occupe après la première manche de l’année la première place au championnat du monde des constructeurs 2022, tandis que Charles Leclerc est le leader du classement pilotes.

Nous vous proposons aujourd’hui de revivre ce week-end de Grand Prix de l’intérieur grâce aux images tournées par l’équipe Ferrari à Bahreïn. De la pole position de Leclerc le samedi à la victoire du Monégasque le dimanche, revivez de l’intérieur ce premier Grand Prix de la saison.

Bradley Scanes ne connaissait rien à la F1 avant de travailler avec Verstappen

Il est l’un des hommes de l’ombre qui travaille toute l’année aux côtés de Max Verstappen; Bradley Scanes est l’entraineur performance du pilote Red Bull et s’assure que le Néerlandais est en pleine forme lorsqu’il monte dans sa voiture chaque week-end.

Lorsque Max Verstappen est dans le paddock, Bradley Scanes n’est généralement pas très loin, le Britannique étant l’entraineur personnel du champion du monde en titre et il organise au quotidien le programme d’entraînement, surveille la nutrition de Verstappen et s’assure que le pilote Red Bull fait les bons échauffements pendant un week-end de Grand Prix.

Aux côtés de Verstappen depuis 2020, Bradley Scanes ne connaissait absolument rien du monde de la Formule 1 et du sport automobile en général avant de commencer à travailler avec le Néerlandais et lorsqu’on lui demande à quel moment il a rencontré Max Verstappen pour la première fois, il a répondu : « Décembre 2019 à Barcelone. Il était à une journée piste avec sa famille. Nous avons tous déjeuné ensemble et avons passé une bonne journée. Nous avons parlé de ce que nous aimerions réaliser ensemble. » explique Bradley Scanes lors d’un entretien accordé au site du champion du monde en titre.

« Nous avons immédiatement parlé de ce qu’il faudrait pour gagner un championnat du monde. J’ai eu la chance de remporter un championnat du monde avec un vrai gymnaste. Je suppose que j’étais dans une position unique. Cependant, je n’ai jamais suivi la Formule 1 ou le sport automobile en général, donc quelques jours avant de rencontrer Max, j’ai passé du temps sur Google à essayer de comprendre qui lui et son père étaient. Je devais me mettre au courant du clan Verstappen. »

Lorsqu’on lui demande à quel moment la décision de travailler avec Max Verstappen s’est concrétisée, Scanes a répondu : « La décision lui appartenait. L’essentiel pour moi était de s’entendre et d’avoir le même état d’esprit et les mêmes objectifs. »

« Cependant, quand on m’a proposé pour la première fois de travailler avec Max, j’ai regardé mon emploi du temps et j’ai réalisé que je n’avais pas le temps. J’ai d’abord dit non, mais par chance, je suis toujours là ! »

En 2021, Bradley Scanes a pu voir son pilote décrocher son tout premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans, un moment inoubliable pour lui : « C’est fantastique. Pas seulement pour Max, mais pour l’équipe et moi-même. C’est un objectif qu’il s’est fixé depuis qu’il est tout petit, avec sa famille. C’était une journée spéciale. » conclut Scanes qui poursuit sa collaboration avec Verstappen en 2022.

Suffisamment d’intérêt pour organiser 30 courses en F1

Le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, a confirmé que Las Vegas et l’Afrique pourraient organiser des courses à l’avenir, et a déclaré que 30 Grands Prix par saison seraient possibles en raison du niveau d’intérêt pour le sport.

Alors que la F1 a programmé un calendrier record de 23 courses cette année, il y a depuis quelques mois d’intenses rumeurs selon lesquelles Las Vegas, qui a accueilli un Grand Prix de F1 pour la dernière fois en 1984, pourrait faire partie du calendrier la saison prochaine en tant que troisième course aux États-Unis. L’Afrique du Sud avec le circuit de Kyalami est également cité comme potentielle future destination de la catégorie reine.

Stefano Domenicali a confirmé que ces deux destinations étaient actuellement à l’étude pour une intégration au calendrier dans les années à venir et l’Italien a aussi insisté sur le fait que l’intérêt de la Formule 1 n’a cessé de croitre au cours des dernières années, à tel point que le calendrier pourrait très bien être composé de 30 courses par saison.

« Nous avons besoin de trouver l’équilibre, nous devons voir quelles sont les autres opportunités, et très bientôt, nous allons dévoiler à tout le monde quelle est notre stratégie pour développer ce marché. » a déclaré le PDG de la Formule 1 à Sky Sports.

« En plus de l’Amérique, en plus de la Chine, je pense qu’il y a aussi le potentiel pour être bientôt en Afrique. Il y a beaucoup d’intérêt là-bas, et c’est certainement une autre destination qui manque jusqu’à présent dans la géographie de notre calendrier. »

« Je pense qu’il y a un potentiel pour aller jusqu’à 24 courses, et je dirais même qu’il y a le potentiel pour aller jusqu’à 30 au vu de l’intérêt que nous voyons partout dans le monde. C’est à nous d’essayer de trouver le bon équilibre en considérant quels sont les sites qui aimeraient être en F1, quelles sont les valeurs historiques que nous voudrions voir au calendrier. »

Pour Schumacher, Haas peut viser des podiums en cas de course folle

L’Allemand Mick Schumacher pense que Haas a le potentiel d’être un candidat au podium en cas de course de Formule 1 un peu « folle » cette saison.

L’équipe Haas n’a jamais décroché de podium en Formule 1 depuis ses débuts en 2016, sa meilleure position à l’arrivée d’une épreuve étant une quatrième place au Grand Prix d’Autriche 2018. Dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn, le Danois Kevin Magnussen a réussi à se qualifier en septième position sur la grille de départ et a terminé la course à la cinquième place, alors que son coéquipier Schumacher s’est qualifié en douzième position et a réussi à entrer dans le top dix dès le départ avant d’être percuté par l’Alpine du Français Esteban Ocon. Il terminera finalement le GP de Bahreïn à la onzième place.

Après le GP de Bahreîn, Schumacher a souligné le fait que malgré son tête-à-queue en début de course il a tout de même pu remonter dans le peloton pour terminer à la porte des points au volant d’une monoplace qui affichait un excellent rythme de course, alors que son coéquipier a pu profiter du double abandon de Red Bull pour gagner deux positions à l’arrivée.

Dans ce contexte, l’Allemand estime que Haas pourrait tirer son épingle du jeu en cas de course un peu folle cette année et pourquoi pas viser des podiums : « Avec toutes les circonstances que nous avons eues – avec le tête-à-queue au virage 6 après le contact – et je ne sais pas ce qu’il y avait comme dégâts sur la voiture, mais ce n’était pas impossible de piloter après cela. » a déclaré Schumacher.

« Je pense que cela s’est vu dans le rythme que nous avions, et voir Kevin terminer P5 signifie que nous avons la voiture pour le faire et que je peux moi aussi le faire. Cela signifie que nous sommes proches d’un podium s’il y a un week-end fou, ce qui est généralement le cas en Formule 1. Donc, je pense que nous devrions pouvoir le faire. »

Avant la deuxième manche de l’année qui se déroule ce week-end en Arabie Saoudite, l’équipe Haas occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs 2022.

Wolff l’admet, Mercedes est dans un no man’s land

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet qu’avec le niveau de performance actuel de Mercedes il est assez difficile d’envisager de se battre pour les championnats du monde pilotes et constructeurs.

Pour la première course de la saison 2022, l’équipe Mercedes a réussi à décrocher de façon inespérée un podium avec la troisième place de Lewis Hamilton à l’arrivée de l’épreuve, notamment parce que les deux pilotes Red Bull ont abandonné en fin de course, ce qui a permis au septuple champion du monde de gagner deux positions dans la hiérarchie, tandis que son coéquipier George Russell a terminé P4.

Mais après cette première manche de l’année – où la W13 de l’équipe championne du monde en titre a clairement montré son infériorité par rapport aux Ferrari ou Red Bull – le directeur de l’écurie du constructeur allemand admet qu’il est un peu tôt pour commencer à penser à se battre pour les championnats.

« Si nous regardons l’ordre hiérarchique [après le GP de Bahreïn], il semble un peu tôt de penser même à être en lice pour l’un des championnats. Mais sur ce week-end de course, nous avons probablement marqué le maximum de points que nous pouvions avoir et nous devons partir de là. » a déclaré Wolff après la première manche de la saison.

« Chaque week-end compte et pour le moment, et pour le moment ce sont des événement singuliers, parce que de façon réaliste, lorsque vous êtes troisième [la place d’Hamilton à Bahreïn] vous ne pouvez pas penser à gagner. »

L’Autrichien a insisté sur le fait que Mercedes se trouve dans une position dans laquelle elle peut se permettre de tester plusieurs idées : « D’une certaine manière, c’est une nouvelle situation pour nous tous car nous sommes quelque part dans un no man’s land entre P3, P4 et P6. »

« Par conséquent, vous pouvez expérimenter davantage, et l’expérience avec les pneus durs [ceux montés sur la monoplace d’Hamilton au GP de Bahreïn lors de son premier arrêt] en valait la peine, bien que très différente de la stratégie des leaders et qu’elle n’a évidemment pas fonctionné du tout. Mais au final, c’est plus de kilométrage, plus de tours et plus d’apprentissage. »

Malgré ses difficultés, Mercedes occupe tout de même la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avant la deuxième manche de la saison qui se dispute dès ce week-end (27 mars) en Arabie Saoudite.

Chez Ferrari, Binotto place toujours Red Bull en favori

Malgré un doublé pour Ferrari dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn pour la première manche de la saison 2022, le directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, estime que Red Bull reste le favori en ce début de saison.

Dimanche dernier à Bahreïn, la Scuderia Ferrari a frappé fort dès le début de saison en décrochant un doublé avec la victoire de Charles Leclerc et la deuxième place de son coéquipier Carlos Sainz. Durant la course, Leclerc a été attaqué à plusieurs reprises par le pilote Red Bull Max Verstappen, mais ce dernier a finalement dû abandonner sur problème mécanique à seulement quelques tours de la fin tout comme son coéquipier Sergio Perez.

Bien que Ferrari soit clairement revenue dans la bataille à l’avant du peloton cette année grâce à une monoplace bien née, le directeur de la Scuderia se veut toutefois très pondéré et estime pour sa part que Red Bull fait toujours office de favori en ce début d’année et qu’il faudra au moins quatre ou cinq courses avant de connaître la véritable hiérarchie.

« Je pense que les autres sont très, très forts. Il se sont montrés très forts en qualifications et c’est vraiment une question de détails. » a déclaré Mattia Binotto.

« Je pense que dimanche [au GP de Bahreïn] ils auraient pu être tout aussi bons, mais ils avaient des problèmes de fiabilité ou quelque chose qui n’est pas parfait sur leur voiture d’après ce que nous avons pu comprendre dans les communications radio. Sinon, ils auraient été très rapides. »

« Si je regarde le premier relais de Max [Verstappen] en pneus usés, il tenait le rythme de Charles [Leclerc]. Donc, je pense qu’il ne faut pas oublier qu’il est le champion en titre [Verstappen] et ils sont donc toujours les favoris. Ce que nous pouvons essayer de faire, c’est de faire de notre mieux. Djeddah pourrait nous offrir une image complétement différente et je pense que nous devons attendre au moins quatre ou cinq courses pour évaluer où nous en sommes. »

Binotto a tenu à rappeler également que le développement continu tout au long de la saison de ces nouvelles monoplaces 2022 sera la clé pour rester dans le combat aux avant-postes : « Il y a encore certainement du potentiel dans la voiture. » a insisté le patron de Ferrari.

« Lorsque vous avez une bonne base de référence et que vous vous développez, vous devez vous assurer que tout ce que vous mettez sur la voiture est un pas en avant. C’est encore plus important maintenant que nous avons ce plafond budgétaire en place. Nous ne pouvons pas nous tromper. Nous n’aurons que quelques opportunités de développement et, quoi que nous fassions, nous devrons nous assure de faire les bons choix. »

Le Chinois Zhou a prouvé qu’il mérite sa place en F1

Le Chinois Guanyu Zhou a marqué son premier point en Formule 1 lors de sa toute première course en catégorie reine dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

Premier pilote chinois en Formule 1 dans l’histoire de la discipline, Guanyu Zhou est considéré par beaucoup comme un pilote payant, et le fait de terminer sa première course en catégorie reine dans les points l’a en quelque sorte soulagé puisque cela lui a permis de prouver au monde entier qu’il mérite sa place : « C’était juste incroyable, j’étais sans voix. C’était tellement émouvant, tellement intense – pas physiquement, mais mentalement – et marquer mon premier point en Formule 1 à mes débuts est une chose je n’aurais pas rêvé il y a un an ou encore deux semaines. » a déclaré Zhou après le GP de Bahreïn.

« Tout est arrivé si vite, je suis tellement heureux et fier de l’équipe. Je suis fier de mon coéquipier, parce que nous avons travaillé si dur ensemble pour maximiser la voiture. C’est une énorme récompense pour nous, c’est un jour que je n’oublierai jamais de toute ma vie. »

Le pilote Alfa Romeo a expliqué comment un problème technique au premier virage a bien failli lui faire terminer le Grand Prix de Bahreïn dans les profondeurs du classement : « J’ai eu un problème dans le virage 1 – je suis passé sur l’anti-calage, j’ai dû passer au neutre et tout redémarrer. C’était un peu étrange, et puis j’ai su que mes chances d’entrer dans les points étaient très faibles, alors j’ai attaqué à fond et j’ai essayé de ne regarder que devant. »

Dans sa remontée, le Chinois s’est même payé le luxe de dépasser en piste le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui venait de sortir des stands avec des pneus Durs froids : « A un moment, lorsque Lewis est sorti je l’ai dépassé. Même si je savais qu’il serait beaucoup plus rapide [une fois ses pneus chauds], je ne voulais manquer aucune opportunité et je voulais vraiment rattraper le temps que j’avais perdu. »

« Je ne sais pas trop d’où est venue cette confiance, mais je pense que je voulais vraiment terminer dans les points. Tout cela signifie beaucoup, j’ai toujours dit que je méritais d’être ici, et je l’ai prouvé, c’est un grand soulagement. »

Grâce à son point et aux huit points marqués par son coéquipier Valtteri Bottas à Bahreïn, l’équipe Alfa Romeo occupe avant la deuxième manche de l’année la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2022.

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

L’image que vous n’avez peut-être pas vue au GP de Bahreïn

Le Français Esteban Ocon est allé immédiatement présenter ses excuses au pilote Haas Mick Schumacher dimanche dernier après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

En début de course à Bahreïn, le pilote Alpine a percuté involontairement la Haas de Mick Schumacher ce qui a eu pour conséquence de faire partir le pilote allemand en tête à queue. Fort heureusement, Schumacher a pu reprendre sa course et franchira la ligne d’arrivée à la onzième place à la porte des points. Pour cet incident, Esteban Ocon a reçu de la part des commissaires sportifs une pénalité de cinq secondes qu’il a pu purger en course lors de son premier arrêt au stand, alors que le Français a également reçu deux points de pénalité sur sa superlicence.

Après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn, Esteban Ocon s’est empressé d’aller présenter ses excuses à Mick Schumacher qui a visiblement apprécié le geste du pilote Alpine. Vous pouvez voir la vidéo ci-dessous, mais pour des questions de droits il se peut que vous soyez redirigé vers le compte Twitter de la Formule 1.

Norris prévient, ce ne sera pas simple de trouver une solution

Lando Norris admet qu’il ne sera pas facile pour McLaren d’améliorer les performances de la MCL36, après un premier week-end extrêmement difficile pour l’écurie britannique à Bahreïn qui n’a pas marqué le moindre point.

Le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn, les pilotes McLaren Daniel Ricciardo et Lando Norris ont terminé respectivement 14e et 15e au volant d’une monoplace clairement en manque de rythme en ce début de saison. L’écurie basée à Woking doit en effet faire face à un grand défi pour essayer de trouver rapidement plus de performance, mais selon Lando Norris, il ne sera pas si simple de trouver une solution, notamment parce qu’il s’agit avant tout d’un problème de philosophie avec la MCL36.

« Ce ne sera pas une solution simple. Quelques fois, l’équilibre est plus ou moins bon, mais au final, nous sommes plus lent que la majorité. C’est tout simplement que nous n’avons pas suffisamment d’appui [avant et arrière], c’est juste une question d’appui, de charge totale. » a déclaré Norris au micro de Sky Sports.

« Il y a certainement des choses que nous pouvons essayer d’adapter et peut-être changer sur la voiture pour la faire fonctionner un peu mieux, mais ce n’est pas si simple non plus. C’est aussi en grande partie la philosophie de la voiture et il s’agit de comprendre vraiment comment la faire fonctionner correctement. »

« Ce n’est pas facile à faire d’une semaine à l’autre, et peut-être que cela ne changera pas d’une semaine à l’autre. Nous devons juste comprendre. »

Il semble peu probable que McLaren puisse trouver des solutions d’ici ce week-end pour la deuxième course de la saison, mais Norris espère au moins qu’il pourra utiliser les essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite pour tester différentes idées : « Je suis sûr que nous aurons plusieurs idées différentes à tester pour mieux comprendre. Nous allons essayer tout cela vendredi. »

« Ce ne sera peut-être pas un test de performance pur, mais il s’agira d’essayer de comprendre la voiture. Nous allons regarder s’il manque quelque chose dans certains domaines qui n’ont pas encore été testés, à cause de notre manque de temps en piste à Bahreïn [lors des essais hivernaux]. »

Bien que l’équipe britannique se retrouve dans une situation compliquée en ce début de saison, le PDG de McLaren, Zak Brown, a tenu lui-même à rassurer les fans de l’équipe en postant un court message sur les réseaux sociaux après le Grand Prix de Bahreïn : « Fans de McLaren, nous sommes aussi déçus que vous de nos résultats ce week-end, même si en tant qu’équipe nous sommes aussi déterminés que jamais. »

« Il y a une raison pour laquelle notre devise chez McLaren est « Fearlessly Forward ». Peu importe ce qu’on nous lance, nous continuerons à faire ce que nous faisons le mieux : pousser aussi fort que possible et ne jamais abandonner. »

Qiddiya sera plus qu’un simple circuit de F1 promet l’Arabie Saoudite

Les responsables saoudiens affirment que le futur tracé de Formule 1 conçu au cœur d’un projet pharaonique appelé Qiddiya n’aura quasiment aucune limite et sera l’un des endroits les plus « passionnants » à visiter au monde.

Actuellement, le Grand Prix d’Arabie Saoudite se dispute depuis 2021 sur le tracé urbain de Djeddah, mais à long terme, le plan est de déplacer la course dans une installation de divertissement et de sport à la périphérie de la capitale Ryad. Ce vaste projet en développement (voir la vidéo au bas de cet article), situé à 40 kilomètres de Riyad, couvrira une superficie de 334 kilomètres carrés en plein désert, alors que le projet est décrit comme « la capitale des sports, du divertissement et des arts. »

« Je pense que Qiddiya sera l’un des endroits les plus passionnants à visiter au monde. » a déclaré le ministre saoudien des Sports, le prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal, cité par nos confrères de MotorsportWeek.

« Il aura tellement de choses à offrir. Nous avons la chance d’être guidés par notre prince héritier, Son Altesse Royale le prince Mohammed Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saud, qui préside le conseil d’administration de ce projet. Quand nous avons commencé à travailler dessus, sa direction était la suivante: tout ce qui est dans vos rêves les plus fous – faisons-en une réalité. »

« Nous avons parlé à la Formule 1 et leur avons demandé s’il n’y avait pas de restrictions, quelle serait votre installation idéale ? Et nous allons la créer. Et ce sera plus qu’un simple circuit. Ce sera un complexe de sports mécaniques et de divertissement qui sera ouvert tous les jours de l’année. Nous avons des idées incroyables et nous sommes très excités à ce sujet. Je peux vous promettre que ce sera vraiment spectaculaire. »

Le ministre a ensuite répondu à certaines critiques adressées à l’encontre de l’Arabie Saoudite concernant son bilan en matière des droits de l’homme : « Le monde a critiqué l’Arabie Saoudite en disant qu’elle ne pouvait pas s’ouvrir et se moderniser. Mais le fait est que nous le faisons maintenant. »

« Nous ne sommes pas parfaits évidemment, mais je pense que personne ne l’est. Le meilleur exemple que je puisse vous donner est Sebastian Vettel (pilote Aston Martin) qui, je pense a critiqué la décision de courir en Arabie Saoudite. Mais ensuite, il est venu ici et a organisé un événement de karting. Il a ensuite dit qu’il pouvait voir des changements se produire et pour être juste, nous avons fait beaucoup de changements au cours des seules dernières années. »

« Juste ce mois-ci, Lewis Hamilton a publié sur les réseaux sociaux un message pour célébrer la journée internationale de la femme. Dans son message, il a posté la photo de Reema Juffali et a mentionné qu’elle ne pouvait pas conduire dans le pays avant 2018. Mais aujourd’hui, elle est un modèle pour nous en Arabie Saoudite. C’est une athlète féminine comme une autre coureuse Dania Akeel, qui participe à des compétitions internationales au plus haut niveau du sport automobile. »

« Donc, nous n’avons pas de problème avec les critiques, à partir du moment où vous reconnaissez au moins l’orientation et le changement que nous apportons dans le Royaume. »

Le projet Qiddiya

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Djeddah sera un défi très différent de Bahreïn selon Pirelli

Pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite – deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1 qui se déroule ce week-end à Djeddah – Pirelli met à disposition des équipes ses pneus C2, C3 et C4.

La Formule 1 revient cette semaine en Arabie Saoudite moins de quatre mois après les débuts officiels de ce tracé urbain ultra rapide au calendrier. Pour cette deuxième course de la saison, Pirelli a choisi les gommes C2 (Durs), C3 (Mediums) et C4 (Tendres), soit des pneus un cran plus tendres que lors de la première course disputée à Bahreïn le week-end dernier. Ce choix a été fait sur la base des caractéristiques de la piste de Djeddah (tant en termes de tracé que d’asphalte), des températures attendues et des données recueillies lors de la première course en 2021.

L’asphalte récemment posé offre un bon niveau d’adhérence (avec une note de 3/5 au classement Pirelli) et des niveaux d’abrasion raisonnablement faibles (une note de 2 sur 5 pour Pirelli), ce qui devrait entraîner une usure et une dégradation modérées. Les charges et les vitesses sont moyennes, avec une note globale de stress des pneus de trois sur une échelle de cinq. Compte tenu du tracé rapide, la piste n’est pas particulièrement exigeante en motricité et en freinage (2/5 au classement Pirelli). Aussi, un haut degré d’évolution est attendu au cours du week-end, grâce également aux courses de soutien de la Formule 2.

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Le circuit urbain le plus rapide du calendrier de Formule 1 a légèrement changé par rapport à l’année dernière, suite aux changements rendus nécessaires en raison de certains accidents sur la piste en 2021. Les barrières de protection ont également été reculées afin d’améliorer la vue dans certains virages, tandis que le dernier virage (27) a été élargi en supprimant une tribune, ce qui pourrait encore diminuer le temps au tour. Le virage 13 a encore 12 degrés d’inclinaison et contribue à rendre le circuit très rapide, deuxième en vitesse seulement après celui de Monza.

Autre point important; le Grand Prix d’Arabie saoudite, qui se déroule sur une distance de 50 tours, est la deuxième course nocturne consécutive du calendrier. Cela signifie que les températures de piste peuvent varier entre les sessions – comme ce fut le cas à Bahreïn – avec des EL2 et des qualifications plus représentatives des conditions de course.

« Djeddah représente un défi complètement différent par rapport au Grand Prix d’ouverture de Bahreïn car les caractéristiques de la piste, tant en termes de tracé que d’asphalte, sont différentes. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« De plus, les pilotes utiliseront des gommes plus tendres ce week-end pour répondre aux besoins spécifiques de cette piste, qui est presque aussi rapide que Monza. Les équipes arriveront à Djeddah sans jamais avoir testé ces nouvelles voitures avec les nouveaux pneus sur ce circuit auparavant, et les conditions peuvent être légèrement différentes de celles de la dernière visite en Arabie Saoudite car la course se déroule désormais à une autre période de l’année et certaines modifications ont été apportées sur le tracé. »

« Les composés nommés sont les mêmes qu’en 2021, mais ils sont totalement nouveaux par rapport à l’année dernière. Par conséquent, les équipes auront beaucoup de travail à faire pour récolter un maximum de données lors des essais libres, notamment lors des EL2 qui seront la séance la plus représentative puisqu’elle se déroule en même temps que les qualifications et la course. »

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Jack Aitken reste pilote de réserve chez Williams F1

Le Britannique Jack Aitken poursuivra son travail de pilote de réserve pour l’équipe Williams lors de cette saison 2022 de Formule 1 a confirmé l’écurie de Grove.

Le pilote âgé de 25 ans est un membre important de l’équipe depuis son arrivée à Grove en 2020, faisant ses débuts en Formule 1 avec Williams au Grand Prix de Sakhir 2020 en remplacement de George Russell, lui-même ayant remplacé Lewis Hamilton chez Mercedes. Jack Aitken a également participé à une session en EL1 au Red Bull Ring en Autriche et a entrepris un travail de développement essentiel dans le simulateur de l’équipe à Grove tout au long de cette même saison.

Aitken a continué d’acquérir une expérience précieuse sur et hors piste la saison dernière, notamment en s’intégrant dans l’équipe piste lors des week-ends tout en poursuivant son travail pour Williams dans le simulateur. la dernière fois que le Britannique a pris le volant d’une Formule 1, c’était pour les EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021. Il devrait également participer à des essais libres cette saison, mais l’équipe Williams n’a pas encore dévoilé ses plans à ce sujet.

Vidéo : la joie chez Haas après la P5 de Magnussen à Bahreïn

Ce dimanche au Grand Prix de Bahreïn, l’équipe Haas a marqué ses premiers points de la saison 2022 grâce à la cinquième place décrochée par Kevin Magnussen, mais également ses premiers points depuis la saison 2020.

La joie était immense au sein de l’équipe Haas ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn (voir vidéo au bas de l’article) où le Danois Kevin Magnussen a passé le drapeau à damier à la cinquième place au volant de sa VF-22 qu’il a découvert il y a à peine une semaine lors des trois derniers jours des essais hivernaux disputés sur le tracé de Sakhir après avoir été appelé à la rescousse par Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – débarqué de l’écurie pour les raisons que l’on connaît (à lire ici).

Grâce à cette cinquième place, l’écurie américaine ouvre son compteur de points pour la première fois depuis la fin de la campagne 2020 (durant laquelle elle n’avait marqué que 3 points) et empoche d’emblée dix points, ce qui la place après cette première manche de l’année en troisième position au championnat constructeurs 2022.

Outre l’aspect sportif, l’équipe Haas va également recevoir en fin d’année de l’argent grâce à ces points marqués et pour cette petite structure qui peine à trouver un sponsor titre (fiable) depuis quelques saisons maintenant, cette rentrée d’argent sera évidemment la bienvenue.

Sainz pas du tout à l’aise au volant de la Ferrari à Bahreïn

Malgré une deuxième place décrochée ce dimanche à Sakhir, Carlos Sainz estime que le Grand Prix de Bahreïn a été jusqu’à présent le week-end de course le plus difficile pour lui depuis qu’il a rejoint Ferrari en 2021.

Depuis le début du week-end au Grand Prix de Bahreïn, Carlos Sainz affichait un rythme bien inférieur à celui de son coéquipier Charles Leclerc (environ 4 dixièmes), bien qu’au moment des qualifications, l’Espagnol a réussi à se rapprocher à un dixième du Monégasque qui a décroché la pole position samedi dernier sous les projecteurs de la piste de Sakhir.

Pendant la course ce dimanche, Carlos Sainz n’a pas réussi à reproduire cette performance et est resté en troisième position durant une grande partie du Grand Prix, avant de voir en fin d’épreuve la Red Bull de Max Verstappen abandonner, ce qui lui a permis de monter finalement sur la deuxième marche du podium juste derrière son coéquipier Leclerc.

Bien que très heureux de décrocher son premier podium de l’année avec Ferrari, Sainz a admis qu’il n’était pas du tout à l’aise au volant de la F1-75 tout au long du week-end : « Pour ma part, je suis très content du résultat mais je ne suis pas particulièrement content de ma course. C’était probablement l’une des plus difficiles depuis que j’ai rejoint Ferrari. Je ne me sentais pas à l’aise avec la voiture et nous devons comprendre pourquoi. » a déclaré Carlos Sainz ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn.

« Mais pour le moment, il est temps de célébrer cet incroyable résultat tous ensemble. Le grand effort pour ramener Ferrari au sommet, là où elle doit être, a porté ses fruits et tout le monde mérite d’un profiter. Nous continuerons à pousser la semaine prochaine en Arabie Saoudite. »

Après le Grand Prix de Bahreïn, la Scuderia Ferrari occupe la première place au championnat du monde des constructeurs avec 17 points d’avance sur Mercedes.

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Fred Vasseur : « Notre voiture est compétitive »

L’équipe Alfa Romeo débute bien la campagne 2022 après avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans les points ce dimanche au Grand Prix de Bahreïn.

Ce dimanche à Sakhir, Alfa Romeo a empoché neuf points grâce à la sixième place de Valtteri Bottas et la dixième place de son coéquipier Guanyu Zhou à l’arrivée de l’épreuve. Après cette première manche de l’année donc, l’équipe Alfa Romeo occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, un point derrière Haas et un point devant Alpine. Le directeur de l’écurie, Fred Vasseur, estime que son équipe ne pouvait pas mieux démarrer sa saison 2022.

« Rentrer à la maison avec deux voitures dans les points lors de la première course est un moyen idéal pour commencer la saison. L’équipe a fait preuve de compétence mais aussi de résilience car nous sommes revenus d’un mauvais départ, mais nous sommes restés fidèles à notre plan et avons fait beaucoup de progrès dans la hiérarchie. » a déclaré Fred Vasseur ce dimanche soir à Bahreïn.

« Dans un sens, c’est un signe d’autant plus prometteur que nous avons pu effectuer une remontée, ce qui signifie que notre voiture est véritablement compétitive. Nous sommes conscients que la saison à venir va être longue et que nos rivaux nous défieront déjà la semaine prochaine, mais nous avons un très bon résultat dès le premier jour et c’est un gros coup de pouce pour tout le monde dans l’équipe. »

« En particulier, je suis très heureux pour Valtteri et Zhou : avoir un tel résultat lors de leur première course avec l’équipe est la meilleure façon de commencer notre relation. Nous visons à tirer parti de cette nuit alors que nous continuons à développer notre voiture et à nous battre à ce niveau. »

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8