Renault F1 connait désormais la plus grande faiblesse de la RS20

Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault F1, a pointé la plus grosse faiblesse de la RS20  cette année qui est son package aérodynamique.

Ce dimanche à Barcelone – tracé sur lequel les F1 roulent avec une charge aéro importante – l’équipe Renault n’a marqué aucun point en course et les deux pilotes n’ont pas réussi à se hisser en Q3 le samedi lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne.

Pour Abiteboul, il ne fait désormais plus aucun doute que la plus grosse faiblesse de la RS20 est désormais connue après que la F1 a disputé six courses sur quatre tracés différents [Spielberg, Budapest, Silverstone, Barcelone].

« Bien que notre voiture a fait un pas en avant, dès que nous avons besoin d’une grosse charge aérodynamique – c’était le cas en Autriche, encore plus le cas à Budapest et à nouveau le cas à Barcelone – on est moins compétitifs. » explique Cyril Abiteboul au micro de Canal+.

« Dès qu’on décharge un petit peu – comme Silverstone et j’espère que ce sera également le cas à Spa et à Monza – on est plus compétitifs. »

« Donc, on sait ce qui nous manque, il faut mettre plus de charge, on en a mis cet hiver, mais il nous en faut encore davantage. »

« Il faut que l’on soit capable d’accélérer, nous n’avons pas d’excuse de ne pas être capable de faire ce que font des équipes comme McLaren ou même AlphaTauri. On voit qu’ils peuvent être extrêmement compétitifs. »

On s’attend à ce que Renault introduise une mise à jour aéro sur la RS20, mais celle-ci n’arrivera certainement pas lors des deux prochaines courses à Spa et Monza – deux tracés sur lesquels les F1 roulent avec très peu d’appui.

Mode moteur unique : Renault F1 accueille favorablement la mesure

Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault F1, accueille plutôt favorablement la décision de la FIA d’interdire les modes moteur spéciaux à partir du Grand Prix de Belgique.

Afin de permettre un contrôle plus stricte et surtout plus facile pour les commissaires pendant les Grands Prix, la FIA a pris la décision de bannir les modes moteur qu’utilisent les équipes en qualifications ou en course à partir du Grand Prix de Belgique 2020.

Certains s’attendent à ce que Mercedes – qui domine la catégorie depuis 2014 – soit le grand perdant une fois cette mesure appliquée, mais d’autres estiment au contraire que toutes les équipes seront impactées, ce qui ne devrait au final pas changer grand chose.

Du côté de chez Renault, Cyril Abiteboul ne semble pas trop inquiet et attendra le Grand Prix d’Italie à Monza [le 6 septembre] pour se faire une idée précise de l’impact de cette mesure sur son équipe.

« On est en train d’analyser les conséquences pour nous. Effectivement, il y a plusieurs aspects, il y a les aspects de suivi de l’égalité, car comme ce ne sont que quelques tours, la FIA a de plus en plus de mal dans ce jeu de chat et de la souris entre la FIA et les équipes. » explique Cyril Abiteboul au micro de Canal+.

« C’est vrai que le gendarme a besoin d’avoir suffisamment de données statistiques pour s’assurer que tout est conforme aux règlements. »

« Donc, c’est la raison pour laquelle, en tout cas invoquée, pour laquelle ce « party mode » va être supprimé […] On en a chacun un, donc, on va tous perdre un peu, beaucoup, on verra à Spa [la prochaine course], mais peut-être encore plus à Monza où l’on verra exactement quels sont les gagnants et quels sont les perdants. »

Lorsqu’on lui demande s’il espère que les équipes motorisées par Mercedes perdront beaucoup en performance après le retrait des modes moteur, Abiteboul répond: « Non, ce qui m’amuse parfois c’est la façon dont sont présentées les choses. »

« Il y a eu beaucoup de controverses ces derniers temps, après sur le plan technique, je n’aime pas le fait de retirer des choses. »

« Je pense que la F1 c’est quand même une quête de perfection, on pousse absolument toutes les limites et pousser tous les moteurs en qualifications c’est quand même intellectuellement satisfaisant. »

« On verra si sportivement on est un peu gagnant ou un peu perdant, mais encore une fois, moi je préfère me concentrer plutôt sur tout ce qu’on a à faire plutôt qu’attendre que le règlement vienne à nous. »

Kimi Raikkonen a parcouru deux fois le tour de la terre au volant d’une F1

Le doyen de la grille Kimi Raikkonen a établi un record ce week-end au Grand Prix d’Espagne et est devenu le pilote ayant parcouru le plus grand nombre de kilomètres au volant d’une F1.

Le pilote Alfa Romeo a parcouru pas moins de 83 978  km [selon les chiffres officiels donnés par la F1] au volant d’une Formule 1 depuis le début de sa carrière en 2001, ce qui représente deux fois le tour du globe.

Ce record était détenu jusqu’à présent par Fernando Alonso qui a parcouru au total 83 882 km dans sa carrière, mais le pilote espagnol aura l’occasion de récupérer ce record dès l’an prochain, puisqu’il fera son grand retour en Formule 1 avec Renault à partir de la saison 2021.

Le septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher complète le top 3 avec 81 208 km parcourus dans sa carrière.

Un autre record se profile déjà à court terme pour Raikkonen, puisqu’il devrait prochainement battre le record de participation à un Grand Prix détenu jusqu’à présent par Rubens Barrichello et ses 323 départs en Grand Prix.

Avec 319 départs à son actif, Kimi Raikkonen devrait battre ce record au Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring en Allemagne le 11 octobre prochain.

La maison de Pierre Gasly cambriolée et saccagée ce week-end

La maison de Pierre Gasly située en Normandie a été cambriolée ce week-end a annoncé le pilote AlphaTauri sur ses réseaux sociaux.

Le Français – qui a terminé le Grand Prix d’Espagne à la neuvième position ce dimanche – a lancé un appel à témoin sur ses réseaux sociaux pour essayer de retrouver certains [ou la totalité] des affaires qui lui ont été dérobées ce week-end.

« Certaines personnes sont vraiment sans valeur, irrespectueuses et méprisables. » a écrit le pilote AlphaTauri sur son compte Instagram.

« Je me suis fait cambrioler et saccager ma maison en Normandie, voler des montres BRM gravées à mon nom, TAG Heuer, bijoux, vêtements, lunettes, casques de course, veuillez me contacter si vous avez/voyez ou entendez des infos. »

Si vous avez la moindre information, n’hésitez pas à contacter Pierre Gasly sur ses réseaux sociaux ou bien à passer par F1only.fr, nous lui transmettrons vos informations.

Ross Brawn : « Difficile de voir Vettel et Ferrari passer par ces moments »

Ross Brawn, manager sportif de la F1, insiste sur le fait qu’il lui est difficile de voir Sebastian Vettel évoluer au sein d’une équipe avec laquelle le divorce a déjà été acté il y a plusieurs mois, mais qui n’est pas encore finalisé.

Sebastian Vettel quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison 2020 après six années passées à Maranello, mais en attendant, le pilote allemand doit continuer à travailler avec une écurie qui lui a clairement fait savoir qu’elle ne voulait plus continuer avec lui l’an prochain, ce qui a évidemment un impact sur l’ambiance en interne cette saison.

« C’est difficile de voir Sebastian Vettel et Ferrari passer par ces moments, quand chacun sait que c’est presque la fin de leur relation. » confie Brawn dans sa dernière chronique pour la F1.

« Il en sont à ce moment où les papiers sont réglés mais le divorce n’est pas encore finalisé, c’est assez gênant. »

« L’alchimie entre un pilote et son équipe est si importante. Vous faites partie d’une équipe, vous avez du succès en tant qu’équipe et vous perdez aussi en tant qu’équipe. Gérer cette dynamique, c’est toujours un challenge. »

« Lorsqu’on dit à un pilote qu’on a plus besoin de lui, c’est l’une des périodes les plus difficiles pour une équipe, parce qu’il sait que vous ne voulez plus de lui et les fissures apparaissent rapidement. »

« C’est à l’équipe de le gérer au mieux. D’après ma propre expérience douloureuse, je sais que les pilotes dans cette situation peuvent être durs [à gérer]. »

Dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, Sebastian Vettel a terminé la course à la septième position en partant depuis la onzième place sur la grille, l’Allemand a également été élu pilote du jour.

Sebastian Vettel veut être dans une équipe compétitive en 2021

A l’heure actuelle, personne ne sait ce que Fera Sebastian Vettel l’an prochain, bien que de récentes rumeurs en provenance d’Italie suggèrent que le quadruple champion du monde s’apprête à apposer sa signature sur un contrat avec Aston Martin et qu’une annonce pourrait être faite lors de la prochaine course à Spa en Belgique.

Mais pour l’instant, cette « info » ne dépasse pas le stade de la rumeur et le principal intéressé lui-même continue de dire qu’il ne sait pas ce qu’il fera en 2021 mais insiste sur le fait qu’il souhaite avant tout se retrouver dans une équipe compétitive, ce qui pourrait déjà écarter plusieurs pistes comme l’écurie Alfa Romeo.

« Je suis ici pour concourir, pas pour me promener et dire que je suis un pilote de F1, je ne serais pas là où sinon. » explique Vettel dans un entretien accordé à Movistar.

« Je sais ce que je peux faire et ce que j’aimerais faire. Si ce n’est pas pour concourir, alors ce sera autre chose. »

« Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans une équipe avec laquelle je n’ai pas de contrat l’année suivante. Ce qui est nouveau en revanche, c’est que je ne sais pas où j’irai. Mais le temps nous le dira. »

En ce qui concerne le reste de la saison 2020 avec Ferrari, le pilote allemand se veut tout à fait réaliste et pense que Ferrari ne pourra pas aspirer mieux qu’une troisième place au championnat constructeurs.

« Nous devons juste être réalistes, Mercedes est très forte et Red Bull performe bien ces derniers temps. Nous devrions être derrière eux, mais le milieu du peloton est très serré, il sera donc crucial d’apporter des améliorations dès que possible. »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué ce week-end à Barcelone que la SF1000 ne recevrait pas de grandes mises à jour lors des deux prochaines courses, mais a confirmé l’arrivée d’un package aéro avec moins d’appui pour Spa et Monza.

Bottas dit que sa combinaison Noire a pu affecter ses performances à Barcelone

Valtteri Bottas – qui a terminé à la troisième position ce dimanche à Barcelone – dit avoir perdu trois kilos lors du GP d’Espagne et estime que la combinaison noire adoptée par l’équipe Mercedes pour la saison 2020 a joué un grand rôle.

Avant le début de la saison 2020 de F1, l’équipe Mercedes a présenté une livrée Noire, ainsi que des combinaisons Noires pour ses pilotes afin d’exprimer son soutient à lutte contre le racisme.

Mais ce dimanche au début de la course à Barcelone, Bottas a dit à son ingénieur à la radio « ces combinaisons noires sont vraiment chaudes. »

« Il faisait vraiment chaud dans la voiture. » a expliqué Valtteri Bottas après la course, cité par Race Fans.

« Cette année, il a fait encore plus chaud dans la voiture. Évidemment, nous avons dû changer la couleur de la combinaison, et on sait que la couleur Noire absorbe plus la chaleur. »

« Je ne connais pas les chiffres exacts, mais cette année il a fait vraiment chaud dans la voiture [en Espagne]. Et il y a aussi une nouvelle homologation cette année pour les combinaisons, donc elles sont plus épaisses et les sous-vêtements sont plus épais, donc je ne sais pas quel effet cela a. »

« Il faisait tellement chaud alors j’ai dit: ‘Les gars, vous savez que ces combinaisons sont bien trop chaudes.’ Et bien sûr, le blanc serait plus froid en termes de température et aujourd’hui, par exemple, j’ai perdu trois kilos en course, ce qui est beaucoup. »

« Et c’est là que cela peut commencer à affecter les performances. Je sais que de tous les pilotes, je suis l’un des plus aptes sinon le plus apte, donc je peux le supporter, mais ce n’est jamais confortable et il y a toujours des choses que nous pouvons améliorer. »

La FIA applique désormais la tolérance zéro sur le respect des drapeaux

La FIA indique que les sanctions infligées à Sergio Perez et Daniil Kvyat pour avoir ignoré les drapeaux bleus lors du Grand Prix d’Espagne ce dimanche étaient volontairement sévères.

Perez et Kvyat ont reçu une pénalité de cinq secondes pour ne pas avoir respecté les drapeaux bleus dans les derniers tours de la course sur le circuit de Barcelone-Catalunya alors que les voitures de tête étaient en train de leur prendre un tour.

Perez a été sanctionné pour ne pas avoir laissé passer le leader de la course Lewis Hamilton dans le dernier secteur de la piste, s’écartant plutôt dans la ligne droite de départ / arrivée.

Le pilote AlphaTauri Daniil Kvyat a lui aussi reçu cinq secondes de pénalité, mais le Russe a tout de même conservé sa douzième place, contrairement à Perez qui a perdu une position à l’arrivée une fois la pénalité infligée.

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a expliqué que les sanctions avaient été imposées à la suite de discussions avec les pilotes sur le fait d’être plus strictes dans l’application des règles du drapeau bleu un peu plus tôt cette année.

« Mon point de vue sur les deux cas, c’est qu’ils ont pris beaucoup trop de temps. » explique Michael Masi.

« C’est quelque chose dont nous avons discuté lors du briefing des pilotes après la première épreuve en Autriche, ainsi qu’au meeting des pilotes du Grand Prix de Styrie. »

« Il a été discuté qu’il y aurait beaucoup plus de répression contre les drapeaux bleus cette année. C’est le premier endroit où nous l’avons vu en place avec deux voitures en particulier, les deux qui ont été pénalisées. »

« Les règlements disent que vous devez effectivement permettre à l’autre voiture de passer à la première occasion disponible. »

« Il y a un niveau de discrétion lors de situations raisonnables avec les autres voitures, mais ces deux là étaient clairement excessifs et ont été renvoyés aux commissaires en conséquence. »

« Pour moi, ils sont infligé la bonne pénalité. Une pénalité de cinq secondes pour ne pas avoir laissé passer les autres voitures. »

« Il semble qu’après cela, d’après les échos au sujet du drapeau bleu que j’ai reçus, cela a été reconnu dans la voie des stands. »

« En fait, certains directeurs d’équipes se sont dit vraiment heureux de voir des pilotes pénalisés pour ne pas avoir respecté des drapeaux bleus. »

Élu pilote du jour à Barcelone, Vettel n’avait « rien à perdre » en course

Onzième sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne, Sebastian Vettel a pu profiter de l’abandon de son coéquipier et d’une stratégie audacieuse à un seul arrêt pour terminer à la septième position ce dimanche en course.

L’Allemand a couru en dehors du top 10 pendant une grande partie de l’après-midi, mais alors que son coéquipier Leclerc se retirait après un problème électrique sur sa Ferrari, et que la majorité de ceux qui avaient commencé devant lui s’arrêtaient pour la deuxième fois, Vettel a continué à rouler sur son train de pneus Tendres chaussé au 29e tour pour rallier l’arrivée de l’épreuve.

Pointant à une quatrième place à un moment donné, le pilote Ferrari s’est finalement fait doubler par Carlos Sainz et les deux Racing Point dans les derniers tours de course.

« Nous avons essayé quelque chose de différent et le pari a porté ses fruits. Dans le premier relais, j’ai eu beaucoup de mal même si j’avais des pneus Medium, tandis que dans le second, je me suis senti beaucoup plus à l’aise malgré le fait de devoir rouler avec les Softs pendant de nombreux tours. » a expliqué Vettel qui a également été élu pilote du jour à Barcelone.

« Il y avait une chance qu’il se mette à pleuvoir alors nous avons prolongé mon relais sur les pneus plus tendres, donc au final nous nous sommes retrouvés dans une position où nous n’avions rien à perdre et avons décidé d’essayer d’aller jusqu’au bout. »

« Heureusement, cela a fonctionné et nous avons obtenu un résultat qui reflète le potentiel actuel de la voiture. »

« Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais pour le moment, c’est là où nous sommes, c’est pourquoi il vaut peut-être la peine de prendre un risque de temps en temps afin que nous puissions avoir quelques cartes de plus, ou du moins différentes, afin de finir devant nos adversaires. »

Le classement de la course

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Lewis Hamilton « honoré » de battre un autre record de Michael Schumacher

Lewis Hamilton s’est dit « honoré » après être devenu le recordman de tous les temps en F1 pour les podiums en surpassant le septuple champion du monde Michael Schumacher.

Grâce à sa 88e victoire en Grand Prix ce dimanche à Barcelone, le pilote Mercedes a battu le record de Michael Schumacher en termes de podiums avec un 156e podium décroché.

« Nous tous les pilotes ici avons grandi en regardant Michael et nous rêvions d’être un jour ici. » a déclaré Hamilton.

« Ce qui se passe actuellement va bien au-delà de ce que je rêvais en tant qu’enfant. Je suis extrêmement reconnaissant de l’opportunité qui m’est donnée chaque jour. »

« Je pense que Michael était de toute évidence un athlète et un pilote incroyable. Je me sens donc toujours très humble et honoré d’être mentionné au même titre qu’un pilote comme lui, ainsi que Ayrton [Senna] et [Juan Manuel] Fangio. »

Le prochain record de Schumacher en vue pour Hamilton est son total de 91 victoires en course, qu’il pourrait battre au Grand Prix de Russie en septembre, mais il devra remporter chacune des quatre prochaines courses.

Hamilton vise également le total de sept titres mondiaux de Schumacher cette année, après avoir remporté sa sixième couronne de pilotes la saison dernière.

Ricciardo ne s’attendait pas à connaître un week-end difficile à Barcelone

Onzième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne, Daniel Ricciardo ne s’attendait pas à repartir de Barcelone sans le moindre point dans sa poche.

Le pilote Renault F1 était très optimiste au début du week-end au volant d’une RS20 qui semblait compétitive sur la piste catalane et avec un quatrième temps en EL2 vendredi.

Mais ce samedi, les deux pilotes Renault ont souffert en qualifications et ont été éliminés dès la Q2, ce qui les a obligés à prendre le départ de la course en plein cœur d’un peloton où chaque position est très disputée tant les performances sont proches entre chaque monoplace.

« C’était compliqué et certainement pas là où je voulais être. Nous avions jusqu’ici au moins une voiture dans les points, donc c’est une première cette saison. » nous explique l’Australien.

« C’était une course assez dure et cela l’était tout autant de faire fonctionner la stratégie à un seul arrêt. »

« C’est évidemment un peu décevant, car nous sommes venus ici en espérant beaucoup plus après nos deux bonnes dernières courses. »

« Nous ne nous attendions pas à connaître un week-end difficile, mais c’était très serré en piste. Nous étions près du top dix en qualifications et en course, donc nous allons essayer de découvrir où nous avons perdu ces quelques dixièmes avant de nous tourner vers le prochain rendez-vous. »

Le classement de la course

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Max Verstappen explique sa colère à la radio ce dimanche en course

Max Verstappen a expliqué pourquoi il était en colère contre son équipe à la radio ce dimanche au Grand Prix d’Espagne.

Le Néerlandais a fait entendre sa voix à différents moments ce dimanche en course en se plaignant de l’état de ses pneus et du fait qu’il estimait que son équipe devrait se concentrer sur sa propre course plutôt que sur ce que faisaient Hamilton et Bottas.

« En fin de compte, vous ne pouvez pas contrôler ce qu’ils font, vous ne pouvez contrôler que ce que nous faisons, donc nous devions simplement nous assurer que nous mettions en œuvre la stratégie la plus rapide possible pour nous. » a-t-il expliqué après la course.

« Je voulais rentrer aux stands, et ils ne m’ont pas appelé. J’avais énormément de mal avec les pneus et j’ai perdu pas mal de temps au tour au cours des deux derniers tours et j’avait déjà dit à la radio que je m’en foutait s’ils me mettaient derrière les Racing Points parce que je les passerai facilement, parce que nous étions beaucoup plus rapides, surtout sur des pneus neufs. »

Au final, Max Verstappen a terminé entre les deux pilotes Mercedes, ce qui lui permet de conserver sa seconde place au championnat du monde des pilotes.

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Ferrari explique pourquoi Charles Leclerc a dû abandonner ce dimanche à Barcelone

L’équipe Ferrari a expliqué pourquoi Charles Leclerc a dû abandonner ce dimanche au Grand Prix d’Espagne, sixième manche du championnat du monde de F1.

La monoplace du Monégasque a été victime d’une coupure électrique lors d’un passage sur un vibreur, ce qui a provoqué l’arrêt brutal du moteur et obligé Leclerc à s’arrêter en milieu de piste.

Le moteur de la Ferrari étant à l’arrêt, Charles Leclerc s’apprêtait à descendre de sa monoplace et a donc commencé à enlever son harnais, mais dans une ultime tentative, l’unité de puissance de la SF1000 a finalement redémarré.

Charles Leclerc a donc repris la piste, mais le Monégasque n’était plus attaché dans sa voiture et a dû rejoindre son stand à faible allure pour obtenir de l’aide de la part des mécaniciens. À ce moment-là, cependant, sa course a été compromise et l’équipe a donc décidé de garder la voiture dans le garage.

« C’est dommage que nous n’ayons pas pu terminer la course aujourd’hui. Je pense que nous aurions eu de bonnes chances de terminer vers la sixième ou même mieux. » a déclaré Charles Leclerc après la course.

« Avec le Soft, nous étions assez compétitifs et nous étions rapides avec les Mediums, ce que nous n’avons malheureusement pas pu montrer complètement à cause du trafic. »

« Ma stratégie impliquait un seul arrêt au stand et ça se passait plutôt bien. Malheureusement, vers le milieu de la course, nous avons eu un problème. »

« Soudain, mon écran s’est éteint et le moteur et les roues arrière se sont arrêtés. Nous ne savons toujours pas ce qui s’est passé exactement et nous recherchons les causes. »

« La voiture a finalement redémarré, mais il était déjà trop tard pour continuer ma course car j’avais détaché mes ceintures de sécurité et devais retourner aux stands. »

Le classement de la course

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Premier week-end de l’année sans point pour Renault F1

Renault F1 repart de Barcelone sans avoir marqué le moindre point avec une onzième place pour Daniel Ricciardo et une treizième position pour Esteban Ocon.

« Nous concluons notre premier week-end de l’année sans point. Cela n’est pas dû à un manque d’efforts ou d’exécution de la part de l’équipe de course et je crois que nous avons extrait tout ce que nous pouvions de la voiture ce week-end. » nous explique Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault F1.

« En termes simples, la monoplace n’est pas assez bonne sur une piste comme celle-ci. Barcelone est un bon test de l’efficacité aérodynamique, donc cela en dit long sur les aspects où nous devons progresser. »

« Nous avons fait quelques pas en avant cet hiver, mais probablement pas suffisamment pour être à l’avant du peloton ici. »

« Tout est très serré : deux dixièmes en qualifications hier représentaient une énorme différence et c’était à nouveau disputé aujourd’hui en course. »

« Ce n’est cependant pas une excuse. Nous devrions être à un stade où nous pourrions faire mieux que cela. Nous avons un domaine d’action clair et nous nous efforcerons d’accélérer les prochaines évolutions de la voiture. »

Le classement de la course

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Après Barcelone, Racing Point est désormais troisième au championnat constructeurs

Grâce aux quatrième et cinquième places de Lance Stroll et Sergio Perez ce dimanche à Barcelone, l’équipe Racing Point a marqué 22 points et se retrouve désormais troisième au championnat du monde des constructeurs.

« Les quatrième et cinquième places sont un résultat mérité et il ne fait aucun doute que nous avons maximisé les points dont nous disposions. » a déclaré Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point.

« C’était difficile de se battre contre les trois premiers à un rythme pur, mais convertir nos positions de qualification en résultats de course est très satisfaisant, surtout avec des stratégies de division. »

« Lance a pris un excellent départ, puis les deux voitures ont couru en étroite compagnie pendant la majeure partie de la course. »

« Lance a maintenu son avantage sur Sergio lors des premiers arrêts aux stands, jusqu’à ce que nous le basculions sur une course à deux arrêts, tandis que Sergio essayait de faire fonctionner la stratégie à un seul arrêt. »

« La course de Sergio a été compromise par la pénalité de cinq secondes pour les drapeaux bleus, mais au final, cela n’a pas coûté des points à l’équipe car Lance a terminé juste devant lui. »

« L’équipe a très bien géré la course aujourd’hui et, au final, il y avait peu de choix entre ces deux stratégies différentes. Les 22 points marqués – notre meilleur résultat de la saison – nous amènent à la troisième place du championnat. »

Le classement constructeurs F1 2020

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Mattia Binotto assure que Ferrari n’a pas « abandonné » la SF1000

Mattia Binotto assure que Ferrari n’a pas abandonné le développement de la SF1000 cette année, bien que l’équipe de Maranello n’apportera que très peu de mise à jour lors des prochaines courses.

Ce dimanche à Barcelone, Sebastian Vettel a terminé à la septième position grâce à une stratégie à un seul arrêt ,tandis que Charles Leclerc a dû abandonner sur problème électrique.

« Après chaque course, nous devons réfléchir et nous améliorer. » a expliqué Mattia Binotto au micro de Sky Sports.

« Nous savions que c’était une piste difficile pour nous, nous l’avions déjà vu lors des essais hivernaux. »

« Aujourd’hui, nous aurions pu faire une quatrième place, nous nous sommes compliqués notre vie en qualifications, en partant trop loin pour notre potentiel. »

« Aujourd’hui, nous ne pouvions pas gagner, nous sommes partis de trop loin. Lorsque nous avions une piste dégagée, le rythme était bon, Leclerc aurait pu terminer 4e sans problème sur la voiture. »

« Seb a terminé septième avec un arrêt. Nous devons juste faire mieux en qualifications, tirer le meilleur parti de la voiture. »

« Le problème de fiabilité sur la voiture de Leclerc était une unité de contrôle électronique qui éteignait tout. Nous devons comprendre ce qui s’est passé. »

Lorsqu’on lui demande si des mises à jours sont prévues sur la SF1000 pour les prochaines courses, Binotto répond : « Nous n’avons pas abandonné cette voiture, nous travaillons sur plusieurs fronts et travaillons également pour 2021, nous apporterons quelque chose au niveau des mises à jour, mais pas dans les prochaines courses. »

« Nous aurons un package avec moins d’appui pour la Belgique et Monza que nous avons spécialement développé, puis d’autres développements arriveront plus tard en prévision de l’année prochaine. »

Le classement de la course

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Pierre Gasly pense qu’il aurait pu aller chercher la Ferrari de Vettel en course

Neuvième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne, Pierre Gasly pense qu’il aurait pu aller chercher la septième place de Sebastian Vettel, mais le Français est resté bloqué dans un petit train.

« J’aurais bien aimé le doubler [Norris], après, je pense qu’on a essayé, on a pris un bon départ mais après on perd juste la place sur Vettel qui fait un seul arrêt. » explique Gasly au micro de Canal+.

« J’étais avec Carlos [Sainz], avec Albon [Alexander]. Je suis content de marquer deux points, mais j’aurais bien aimé le passer [Albon]. » 

« Je pense que sur le second relais on a perdu pas mal de temps quand même quand on était bloqué derrière Magnussen et Ocon, on était tous dans un train de DRS et du coup c’était vraiment compliqué de doubler. »

« On a dû perdre cinq ou six secondes qui au final nous coûtent je pense la position de Vettel qui a fait septième. Je pense qu’il y avait moyen d’aller jouer la septième place. On a essayé, mais au final on se satisfait des deux points. »

Le classement de la course

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Valtteri Bottas voit le championnat s’échapper une nouvelle fois

Troisième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, Valtteri Bottas ne pouvait pas cacher sa déception à l’arrivée de l’épreuve.

Le pilote finlandais – un moment leader du championnat en début d’année – est toujours troisième, mais voit désormais ses chances de titre s’éloigner de plus en plus avec une autre victoire de Lewis Hamilton et une seconde place de Max Verstappen – qui est second au championnat.

« Un seul arrêt n’aurait pas été possible pour moi aujourd’hui. On a essayé de maximiser les choses, mais il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités. » a expliqué Bottas au micro de Canal+ après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche.

« Il faut regarder tout dans le détail maintenant, voir si quelque chose d’autre aurait pu être mieux fait. »

« Le départ, c’est mon erreur. J’ai juste eu un mauvais départ et quand vous perdez deux places sur une piste comme celle-ci, ça vous coûte cher. »

« Je suis vraiment déçu, le fait est que je vois le championnat m’échapper une nouvelle fois et c’est très décevant. »

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Romain Grosjean a vécu un véritable enfer ce dimanche en course

Bon dernier du Grand Prix d’Espagne ce dimanche, Romain Grosjean n’a pas mâché ses mots après la course et dit qu’il a vécu un véritable enfer.

Cinquième lors des EL2 vendredi, le pilote français n’a tout simplement pas reconnu sa monoplace depuis les qualifications de ce samedi et n’hésite pas à dire qu’il était au volant de la pire voiture jamais conduite jusqu’à présent.

« L’enfer, s’il y a un endroit où c’était l’enfer, c’était bien là. » a expliqué Romain Grosjean après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne au micro de Canal+.

« Honnêtement, la voiture était inconduisible depuis le premier tour de roue, donc…Je ne sais pas ce qui s’est passé de vendredi à samedi, je ne sais pas, mais ce n’est pas la même voiture. »

« Vendredi, les longs runs étaient d’enfer, les runs qualifs étaient d’enfer, c’était facile, pas de problème, la voiture faisait ce que je voulais, mais là, honnêtement c’était peut-être la pire voiture que j’ai conduite dans ma vie. »

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Esteban Ocon a connu une course « très, très longue » ce dimanche à Barcelone

Treizième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne, Esteban Ocon a trouvé la course extrêmement longue au volant de sa Renault ce dimanche.

« Elle était longue cette course, très, très longue. » a déclaré Ocon après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne au micro de Canal+.

« On avait pas la vitesse qu’on aurait voulu avoir tout au long du week-end, depuis le début, en qualifs comme en course, on était pas aussi compétitifs qu’on l’était à Silverstone. »

« Je pense que qu’on ne pouvait pas faire grand chose de mieux. C’est clair que la stratégie il faudra qu’on la revoit. »

« Il y avait des trucs un petit peu mieux, mais le truc fondamental c’était vraiment la vitesse et ce week-end on ne l’avait pas. »

« Je pense qu’une stratégie à un seul arrêt, mais peut-être mieux gérée avec les pneus, on aurait pu mieux faire. On est déçu par contre à Spa, je pense qu’on aura une voiture beaucoup plus compétitive. »

« Depuis le début du week-end, on a vu qu’on manquait de performance, mais sur des circuits avec un peu plus de ligne droite, normalement on est mieux, donc, éperons que tout revienne dans l’ordre à Spa. »

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