Vettel chez Aston Martin en 2021 : Le point sur la rumeur

Ces dernières heures, les rumeurs suggèrent l’arrivée prochaine de Sebastian Vettel chez Aston Martin en remplacement de Sergio Perez.

C’est le journal allemand BILD qui a publié ce mardi soir une information selon laquelle le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel avait entamé de sérieuses discussions avec Racing Point (future Aston Martin) pour remplacer le Mexicain Sergio Perez l’an prochain.

Depuis, de nombreux médias spécialisés ont relayé cette information et au fil des heures, l’information du BILD a été largement déformée, obligeant même le correspondant du journal allemand sur les circuits à réagir sur les réseaux sociaux pour remettre les choses dans leur contexte.

Ainsi, notre confrère Lennart Wermke a écrit sur son compte Twitter : « Oui, nous pensons que Vettel pilotera pour Aston Martin en 2021. Toutes les conditions sont réunies. »

« Nous n’avons jamais dit en revanche que les contrats étaient signés. Mais une chose est certaine, si Vettel le veut, il pilotera chez Aston Martin en 2021. »

Perez possède un contrat

Le problème est que Sergio Perez est sous contrat avec Racing Point jusqu’à la fin 2022 et que le pilote mexicain apporte à l’écurie de gros sponsors depuis plusieurs années.

Autre point à ne pas négliger, Sergio Perez a joué un rôle déterminant dans le sauvetage de l’équipe en 2018, notamment parce qu’il faisait partie des créanciers auxquels l’équipe devait de grosses sommes d’argent.

Grâce à son action en justice, Sergio Perez a permis le placement de l’équipe Force India en redressement judiciaire, ce qui permettra aux administrateurs de l’écurie d’accepter une offre de rachat émanant d’un consortium dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, actuel patron de l’équipe et papa du pilote Lance Stroll.

En 2019, Sergio Perez a vu son contrat avec Racing Point reconduit pour trois saisons supplémentaires alors que Lance Stroll, le fils du propriétaire, a remplacé le Français Esteban Ocon.

En off, il se dit que le contrat de Sergio Perez possède une clause de sortie que Racing Point pourrait activer moyennant une coquette somme d’argent en dédommagement, mais la véritable question est de savoir si l’équipe souhaite vraiment se séparer du pilote mexicain qui a fait jusqu’ici un excellent travail en terminant deux fois à la sixième place lors des deux premières courses de l’année.

Le directeur de l’équipe Racing Point, Otmar Szafnauer, a déclaré la semaine dernière qu’il était très flatté de savoir qu’un pilote comme Sebastian Vettel s’intéressait à son équipe pour 2021 mais l’Américain a réaffirmé que ses deux pilotes actuels possédaient un contrat à long terme avec l’écurie.

« Je suis flatté qu’on associe un quadruple champion du monde avec notre écurie. Mais désormais, nos deux pilotes [Stroll et Perez] ont des contrats longue-durée donc la logique veut qu’il n’y ait pas de place. » a déclaré Szafnauer à Spielberg la semaine dernière.

Racing Point nie…à moitié

Ce mercredi après-midi, nos confrères allemands du très sérieux Auto Motor Und Sport rapportent que l’équipe Racing Point nie avoir conclu un contrat avec Sebastian Vettel et qu’à l’heure actuelle, « il n’y a absolument rien à annoncer. »

Du côté de chez Sebastian Vettel, c’est le silence absolu. Le pilote allemand est aux abonnés absents depuis son abandon dimanche dernier au Grand Prix de Styrie à la suite d’un accrochage avec la monoplace de son coéquipier dès le début de la course.

En revanche, le quadruple champion du monde indiquait le week-end dernier en Autriche qu’il n’avait encore pris aucune décision concernant son avenir et qu’il saisirait évidemment chaque opporunité.

Dans le paddock de Spielberg, l’Allemand a été vu parlant à Toto Wolff [directeur de Mercedes], Christian Horner [patron de Red Bull] et même le propriétaire de Red Bull [Dietrich Mateschitz].

Une affaire compliquée

En réalité, l’affaire semble bien plus compliquée qu’elle n’y parait, notamment parce que le capital sympathie de l’équipe Racing Point pourrait en prendre un sacré coup si elle venait à se séparer de Sergio Perez qui, en plus d’être un pilote rapide, a sauvé l’équipe il y a quelques temps, ce qui ne plairait certainement pas aux nombreux fans du Mexicain, ainsi qu’à ses sponsors personnels.

D’un autre côté, l’arrivée d’un pilote comme Sebastian Vettel dans une équipe qui deviendra une écurie constructeur l’an prochain sera inévitablement plus vendeur pour le constructeur automobile Aston Martin en termes d’image, ce qui pourrait éventuellement booster les ventes de ses voitures de luxe.

Reste à savoir maintenant si l’équipe Racing Point souhaite faire passer le côté humain avant l’aspect financier…

Mise à jour le 15/07/2020 à 20h50 : Sergio Perez serait au courant depuis plusieurs semaines des discussions entre Vettel et Racing Point. Plus d’infos en cliquant ici.

Red Bull se concentrera sur ce qui se passe en piste à Budapest, pas sur les inconvénients d’être confinés

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, ne s’inquiète pas plus que ça des restrictions sanitaires imposées au ressortissants britanniques et résidents non -Européens ce week-end en Hongrie.

Afin de lutter efficacement contre l’épidémie de coronavirus, le gouvernement hongrois a décidé de mettre en place un confinement pour les Britanniques et les ressortissants non-Européens, qui seront obligés de rester dans leur hôtel à partir du moment où il ne seront pas sur le circuit ce week-end.

Pour Christian Horner, le plus important n’est pas de savoir si les membres de son équipe pourront sortir visiter la ville de Budapest, mais plutôt de les voir se concentrer sur ce qui se passera en piste pour tenter de réduire l’écart avec Mercedes au championnat.

« La dernière course de la première triplette d’ouverture aura lieu en Hongrie ce week-end. Mais cela entraîne des complications supplémentaires pour les citoyens du Royaume-Uni et certains citoyens non européens. » nous explique Horner.

« Des règles strictes signifient qu’ils ne peuvent quitter l’hôtel que pour se rendre sur la piste ou à l’aéroport. »

« Je dois admettre que ce n’est pas quelque chose de totalement inattendu, compte tenu des circonstances actuelles. L’équipe a excellé dans le suivi des mesures de distanciation sociale, avec des tests COVID-19 réguliers et la pratique des protocoles d’EPI. »

« D’abord et avant tout, nous allons à Budapest pour faire de la course. Nous passons normalement tellement de temps sur la piste que quand nous rentrons à l’hôtel, nous n’avons pas le temps de sortir et d’explorer la ville de toute façon. »

« Nous nous concentrerons sur ce qui se passe sur la piste et non sur les inconvénients d’être confinés dans une chambre d’hôtel. »

« Nous savons que nous avons un écart à combler pour lutter pour ce championnat et c’est ce que nous ferons. »

« Ces dernières semaines ont été occupées pour notre équipe de course, ainsi que pour le personnel à l’usine, donc je remercie tout le monde pour leur dévouement et leur travail d’équipe. »

« C’est une période chargée pour nous avec neuf courses en 11 semaines et la sécurité et le bien-être de notre personnel sont primordiaux. »

« J’ai juste hâte de voir la Hongrie. C’est un circuit différent et légèrement plus technique que le Red Bull Ring et nous offre une autre belle opportunité. »

« Mercedes a montré une belle forme ces dernières années mais l’année dernière, Max a décroché notre première pole position sur la piste en utilisant la puissance du moteur Honda, donc ce sera un autre week-end intéressant et nous sommes pleinement concentrés sur la tâche à accomplir. »

 

Romain Grosjean estime que le circuit de Budapest pourrait convenir à la Haas

Romain Grosjean estime que le tracé de Budapest pourrait parfaitement convenir au package de sa monoplace, bien plus en tout cas que le tracé du Red Bull Ring qui a accueilli les deux premières manches de l’année.

L’un des gros points faibles de la Haas pilotée par Romain Grosjean cette année reste son déficit de puissance dans les lignes droites à cause d’un moteur Ferrari poussif, ce qui ne facilite pas la vie des pilotes sur des tracés comportant de longues lignes droites.

Mais le circuit de Budapest se rapproche plus du tracé de Monaco avec des courbes à basse vitesse et une très courte ligne droite de départ/arrivée ce qui pourrait, selon Grosjean, aider les caractéristiques de la VF-20.

« Oui, c’est un circuit court, mais c’est différent dans la mesure où les lignes droites sont beaucoup moins importantes. » nous explique Romain Grosjean.

« Vous pouvez mettre un appui maximal sur la voiture – cela devrait aider les caractéristiques de la VF-20. Vous avez besoin d’une bonne gestion des pneus aussi pendant les qualifications et pour la course également. »

« Il fait normalement très chaud en Hongrie à cette période de l’année. Vous devez avoir une voiture en laquelle vous pouvez avoir confiance pour aller dans tous ces virages rapides à travers le secteur intermédiaire. »

« Les deux derniers virages sont également très importants pour obtenir un bon temps au tour. C’est en fait là que j’ai perdu la pole position en 2012, je ne suis pas allé aussi vite que je l’aurais dû dans les deux derniers virages – c’est là que vous pouvez gagner du temps. »

Le Grand Prix de Hongrie, troisième manche du championnat 2020 de F1, se déroulera du 17 au 19 juillet sur le Hungaroring de Budapest.

Lando Norris veut maintenir son élan ce week-end au Grand Prix de Hongrie

Après un podium au Grand Prix d’Autriche et une cinquième place au GP de Styrie dimanche dernier, Lando Norris espère pouvoir continuer sur sa lancée ce week-end pour le Grand Prix de Hongrie.

Le jeune britannique signe un début de saison 2020 remarquable au volant d’une McLaren clairement compétitive et occupe la troisième position au classement des pilotes avec 26 points inscrits en deux courses.

Mais pour la troisième course de l’année, qui se déroulera ce week-end à Budapest sur une piste bien différente du Red Bull Ring de Spielberg, Lando Norris se veut plutôt prudent dans son approche.

« Les deux dernières courses en Autriche ont été incroyables pour nous et j’ai hâte de recommencer à courir en Hongrie. » nous explique Lando Norris.

« Après deux semaines sur le même circuit, nous devons réinitialiser et travailler dur pour continuer à construire sur ces résultats solides. »

« Cette piste a des virages plus lents et est beaucoup plus serrée qu’en Autriche. Cela devrait nous donner une nouvelle référence sur les performances de la voiture. »

« J’ai roulé sur cette piste à plusieurs reprises tout au long de ma carrière, y compris lors de mon tout premier test de F1 en 2017, donc j’ai de bons souvenirs. J’espère que cette expérience m’aidera à démarrer vendredi. »

« Nous savons que nous ne pouvons pas prendre pour acquis notre avance après seulement les deux premières courses de la saison. »

« Ce fut un bon début, mais maintenant nous devons essayer de maintenir notre élan et de lutter pour les meilleurs points possibles. »

Fernando Alonso se concentrera sur la F1 et Renault après Indianapolis

Fernando Alonso a déclaré qu’il ne se concentrerait sur son retour en F1 qu’une fois qu’il aura participé aux 500 Miles d’Indianapolis.

Le double champion du monde de F1 fera son grand retour en catégorie reine du sport automobile l’an prochain avec Renault, mais avant de débuter son travail à Enstone, l’Espagnol veut se consacrer à 100% à sa préparation pour l’Indy 500 et a toujours pour objectif d’obtenir la triple couronne.

« Pour le moment, je suis entièrement concentré sur le défi d’Indianapolis et des 500 Miles [qui auront lieu le 25 août]. » a confié Fernando Alonso.

« Mon objectif est d’essayer d’obtenir la triple couronne [Monaco, Le Mans, Indy 500]. Donc pour l’instant, je ne pense pas à la F1. »

« Ensuite, je penserai à Renault. Je suivrai l’équipe et je ferai des heures dans le simulateur. Et l’année prochaine, je reviendrai, je veux vraiment être dans le paddock. »

Une fois l’Indy 500 passée, Fernando Alonso débutera un programme d’entrainement dans le simulateur de Renault à Enstone et le pilote espagnol pourrait également participer à des tests privés au volant de la RS18 [de la saison 2018] avant la fin de l’année.

En revanche, Renault F1 a écarté l’idée de faire rouler Alonso pendant une ou plusieurs séances d’essais libres au cours de la saison 2020 avec la RS20.

Le rythme des Racing Point en course inquiète beaucoup de monde

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, admet que toutes les équipes de la grille sont très inquiètes des performances de la très controversée Racing Point cette année en F1.

La façon dont Sergio Perez  a réussi à remonter toute la grille dimanche dernier au Grand Prix de Styrie en partant depuis la dix-septième position pour terminer finalement sixième a fait parler beaucoup de monde.

La RP20, surnommée par certains la « Mercedes rose », n’a pas brillé dans les conditions humides lors des qualifications du GP de Styrie samedi, mais en course sur le sec le rythme des deux pilotes Racing Point était très impressionnant.

A certains moments, Perez a même été plus rapide que le vainqueur de la course Lewis Hamilton, alors que le pilote mexicain a bien failli terminer à la quatrième position s’il n’avait pas abîmé son aileron avant lors d’un accrochage avec la Red Bull d’Alex Albon dans les derniers tours de course.

« Je pense que tout le monde est très préoccupé par la Racing Point. » a expliqué Horner, cité par la F1. « Perez était bien plus rapide que la Mercedes à un certain stade de la course. »

« Il faut aussi garder à l’esprit que Bottas utilisait des pneus qui avaient un tour de moins que ceux de Perez, mais Perez était trois ou quatre dixièmes plus rapide. »

« C’était donc un rythme très impressionnant qu’ils ont montré et je pense qu’Alex [Albon] a incroyablement bien piloté pour les garder derrière. »

Perez a franchi la ligne en sixième position ce dimanche, une fraction d’avance sur son coéquipier Lance Stroll, mais leurs points sont mis en doute suite à la protestation de Renault contre la légalité de la voiture. Les commissaires ont jugé la protestation recevable et une enquête est en cours.

Le résultat du Grand Prix de Styrie n’est donc pas encore définitif, bien que l’équipe Racing Point se dit très confiante quant à la légalité de sa monoplace.

Si la FIA déclare en effet la RP20 parfaitement légale, nous n’avons pas fini d’entendre parler de cette Mercedes rose, qui pourrait venir chercher des podiums à chaque course cette année.

Ce week-end, les équipes débarquent sur le circuit du Hungaroring de Budapest pour la troisième manche de la saison 2020 sur un tracé petit, sinueux et très exigeant. Il sera donc intéressant de voir ce que peut faire la RP20 sur un circuit qui semble moins adapté à son package par rapport au Red Bull Ring de Spielberg.

Après son abandon à Spielberg, Esteban Ocon veut rebondir à Budapest

Le Français Esteban Ocon adore le tracé du Hungaroring de Budapest, qui est considéré comme l’un des tracés les plus techniques et les plus exigeants du calendrier.

« J’adore Budapest. À vrai dire, c’est l’une de mes pistes préférées. C’est fantastique d’y piloter, surtout quand vous parvenez à régler la voiture comme vous le souhaitez. » nous explique Esteban Ocon.

« J’en garde d’excellents souvenirs de la Formule 3 où j’avais signé trois pole positions et remporté deux des trois courses. »

« J’y étais également en confiance en F1 même si les résultats manquent peut-être pour le prouver. »

« Nous avons affiché un bon rythme en Autriche cette année et j’espère que nous pourrons en faire de même en Hongrie. Nous progressons, mais nous savons que ce sont les points au championnat qui comptent. »

« J’aime le rythme du Hungaroring. C’est sinueux, rapide et très amusant. Le premier secteur contient la longue ligne droite menant au premier virage avec des opportunités de dépassement, puis le deuxième virage où l’on peut aussi tenter quelque chose. »

« Le quatrième virage est rapide et en aveugle, mais les sensations sont vraiment géniales quand on parvient à le négocier parfaitement. Le tronçon intermédiaire propose des courbes plutôt rapides, à l’exception de la chicane. »

« On doit y trouver le bon rythme et tout mettre bout à bout pour claquer un temps. Les derniers virages constituent la partie piégeuse du tracé. Les pneus deviennent très chauds, procurant alors moins d’adhérence. Il faut donc y être très attentif. »

Lorsqu’on revient sur son abandon de dimanche dernier au Grand Prix de Styrie à la suite d’un problème de refroidissement sur sa RS20, le Français admet qu’il était évidemment très déçu de devoir se retirer de la course, mais va profiter du Grand Prix de Hongrie dès ce week-end pour rebondir.

« Nous sommes tous très déçus de ce qu’il s’est passé en course. Cela avait demandé un gros effort collectif samedi pour nous retrouver bien placés et nous l’étions toujours à ce moment. »

« C’est dommage, mais les choses sont parfois ainsi en sport automobile. Comme les courses s’enchaînent, cela nous donne l’occasion immédiate de revenir plus forts et de faire de notre mieux pour obtenir un beau résultat. Je suis convaincu que nous pouvons le faire. »

Ralf Schumacher ne comprend pas la protestation de Renault contre Racing Point

Dimanche dernier après le Grand Prix de Styrie, l’équipe Renault F1 a déposé une protestation officielle auprès de la FIA contre l’écurie Racing Point – que Renault accuse d’utiliser des écopes de freins similaires à celles utilisées l’an dernier par Mercedes.

La réglementation ne permet pas aux équipes de F1 d’utiliser une pièce développée et conçue par un autre concurrent, hors, les écopes de freins montées sur la  Racing Point RP20 ressemblent effectivement à celles qu’utilisait Mercedes en 2019 sur sa W10 championne du monde.

La FIA devrait rendre son verdict ce week-end au Grand Prix de Hongrie, mais ces dernières heures, Racing Point s’est montrée très confiante et a indiqué que la FIA est parfaitement au courant de la liste de pièces qu’elle utilise cette année, tout en rappelant qu’elles ont été validées avant le début de la saison.

Pour Ralf Schumacher – qui ne comprend pas pourquoi Renault a lancé cette protestation – la F1 devrait permettre aux petites équipes de copier certaines grandes écuries afin d’augmenter le spectacle en permettant aux petites structures de venir se battre à l’avant du peloton comme le fait Racing Point cette année.

« Dans la situation actuelle, la Formule 1 doit permettre ce genre de choses à des équipes plus petites. C’est la seule façon pour les équipes ayant un petit budget de fonctionner. » estime Schumacher au micro de RTL.

« Cela n’a pas de sens de demander à chaque équipe d’avoir sa propre soufflerie et de développer ses propres pièces. »

« Les grandes équipes avec leur budget peuvent se le permettre. Lorsqu’il y avait de grandes différences [de rythme] comme l’année dernière n’était pas amusant du tout. »

« Racing Point a maintenant une chance de rentrer dans le top 5 et je pense que c’est super. Honnêtement, je ne comprends pas la colère de Renault. Ils ont tout ce dont ils ont besoin pour construire une meilleure voiture. »

Binotto, Szafnauer et Abiteboul en conférence de presse ce vendredi à Budapest

La conférence de presse des directeurs d’équipes au Grand Prix de Hongrie promet d’être intéressante avec la présence de Cyril Abiteboul (Renault), Mattia Binotto (Ferrari) et Otmar Szafnauer (Racing Point).

Concernant le directeur de la Scuderia Ferrari Mattia Binotto, il est inutile de préciser que le Suisse va revenir sur le double abandon [Charles Leclerc a percuté son coéquipier] subi par son écurie dimanche dernier au Grand Prix de Styrie.

Mattia Binotto devrait nous expliquer un peu plus en détail les conséquences directes de cet incident en interne et les mesures mises en place pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise à l’avenir, même si le risque zéro n’existe pas.

Bien que le directeur de la Scuderia Ferrari sera évidemment écouté avec la plus grande attention, les yeux seront également rivés sur Cyril Abiteboul et Otmar Szafnauer, qui reviendront très certainement sur la protestation lancée par Renault après le Grand Prix de Styrie et visant justement l’équipe Racing Point.

Pour rappel, Renault reproche à Racing Point d’utiliser des écopes de freins similaires à celles utilisées l’an dernier par Mercedes sur sa monoplace, ce qui est strictement interdit par la réglementation.

L’enjeu est grand, puisque Racing Point a placé ses deux monoplaces aux sixième et septième positions à l’arrivée de la course dimanche dernier, juste devant la Renault de Daniel Ricciardo.

Si l’enquête débutée par la FIA donne raison à Renault, l’équipe du constructeur français pourrait récupérer les points de la sixième place au Grand Prix de Styrie, alors que Racing Point perdrait 14 points au championnat constructeurs. Renault passerait alors devant Racing Point.

Cette conférence de presse des directeurs d’écuries débutera ce vendredi après-midi à 13h00 et vous pourrez évidemment retrouver le résumé sur F1only.fr dans la foulée.

Budapest : L’un des circuits préférés de Daniel Ricciardo

Après avoir marqué ses premiers points pour l’équipe Renault F1 cette année au Grand Prix de Styrie, Daniel Ricciardo arrive sur l’un de ses tracés préférés à Budapest.

Le pilote australien de l’équipe Renault F1 a hâte de découvrir les performances de sa monoplace sur ce petit circuit sinueux et exigeant, bien différent de celui de Spielberg sur lequel les pilotes ont roulé au cours de ces deux dernières semaines.

« Je suis impatient de revenir à Budapest. Je suis content qu’il soit resté au calendrier comme c’est l’un de mes préférés. » nous explique Daniel Ricciardo avant la troisième manche de la saison 2020.

« J’ai hâte d’y réaliser une belle prestation et de découvrir la voiture de cette année sur un tracé demandant beaucoup d’appuis. »

« Je me réjouis que les courses s’enchaînent, et comme nous avons été compétitifs en Autriche, je sais que nous aurons une chance d’obtenir un bon résultat en Hongrie. »

« Le Hungaroring possède ses propres défis. C’est rapide et étroit, mais cela ne veut pas dire que les dépassements y sont impossibles. »

« Chaque tour est assez intense, notamment le secteur intermédiaire avec ses virages qui arrivent très vite les uns après les autres. C’est un circuit de pilotes et un immense défi. C’est assez difficile, même physiquement avec la chaleur. »

Revenant sur son Grand Prix de Styrie dimanche dernier où il a terminé huitième, l’Australien admet qu’il était très frustré à l’arrivée en raison d’un petit « incident » avec Lance Stroll en fin de course et qui lui a coûté la sixième position.

« C’est un peu frustrant puisque nous savons qu’il y avait davantage de points à prendre. Nous avons gardé la sixième place si longtemps et tout s’est échappé à deux tours de la fin. »

« C’était une course positive avec un bel envol et un bon rythme. Il y a des points positifs et nous avons affiché la vitesse nécessaire pour viser un meilleur résultat. »

« Nous avons une nouvelle chance ce week-end. Nous allons dans la bonne direction et la voiture a fait un pas en avant. Nous devons juste en tirer le maximum et montrer où nous méritons vraiment d’être au classement. »

 

Renault F1 encouragé par les performances de la RS20

Après les deux premières courses de la saison 2020, l’optimisme est de mise chez Renault F1, qui occupe actuellement la sixième place au classement des constructeurs avec six points marqués.

Malgré un abandon à chacune des deux premières courses de l’année en raison d’un problème de fiabilité, Renault se veut plutôt optimiste pour le reste de la saison avec une monoplace qui a « constamment été meilleure » depuis Barcelone cet hiver.

« Nous sommes encouragés par ce que nous avons vu de la monoplace jusqu’à présent. » nous explique Ciaron Pilbeam, Ingénieur de course en chef chez Renault F1.

« Elle a constamment été meilleure à Barcelone et en Autriche, les deux seuls tracés visités à ce jour cette saison. »

« Je ne pense pas que ces améliorations soient spécifiques à ces pistes et nous nous attendons à ce que cette progression se poursuive sur d’autres circuits. »

« Il peut faire chaud en Europe centrale à cette période de l’année, en particulier à Budapest [prochaine course], donc il nous faudra peut-être prévoir davantage de refroidissement bien que les prévisions actuelles annoncent un week-end principalement frais avec des risques de pluie. »

Lorsqu’on lui demande quel bilan Renault peut tirer du dernier week-end de course disputé sur le tracé Red Bull Ring en Autriche avec un abandon pour Ocon [panne] et une huitième place pour Ricciardo, Pilbeam répond : « C’était un week-end mitigé pour notre part. »

« Nos voitures se sont bien qualifiées sur une piste humide samedi et elles semblaient en mesure d’en profiter dimanche en course. »

« Cependant, nous n’avons pas marqué tous les points à notre portée et c’est la mesure ultime de notre performance. »

« Nous ne pouvons donc pas être satisfaits. Néanmoins, la voiture s’est nettement améliorée en affichant un bon rythme tout au long du week-end dans les conditions humides et sèches sur un circuit où nous avons eu du mal par le passé. Nous pouvons donc être optimistes quant aux courses à venir. »

Renault F1 au GP de Hongrie

Pour la prochaine course qui se déroulera ce week-end au Grand Prix de Hongrie à Budapest, Renault misera tout sur de bonnes qualifications en raison des difficultés de dépassement en course sur ce petit tracé sinueux.

« Le Hungaroring possède de nombreux virages et peu de lignes droites. Cela en fait un circuit demandant beaucoup d’appuis et la plupart des écuries rouleront avec un maximum de charge aérodynamique. » nous confie Pilbeam.

« Il y a peu de courbes lentes et le secteur intermédiaire se compose principalement de virages à vitesse moyenne où il est essentiel de trouver le bon rythme. »

« Le tracé peut causer un problème de surchauffe des pneus, notamment à l’arrière. Cela peut même être le cas dans les derniers virages en qualifications et il faut parfois compromettre l’équilibre de la voiture pour signer un temps plus rapide. »

« Les dépassements sont très difficiles au Hungaroring, le premier virage offrant probablement la meilleure chance de tenter une manœuvre. »

« Cela peut être dur de doubler quelqu’un même en étant plus rapide et cela souligne l’importance de réaliser de bonnes qualifications. »

L’équipe Haas n’a pas d’objectifs précis pour le reste de la saison 2020

L’équipe Haas n’a pas connu un début de saison espérée avec un double abandon pour la première course en Autriche et une double arrivée hors des points pour la seconde course en Styrie dimanche.

Lorsqu’on demande au team principal de l’écurie Haas, Guenther Steiner, s’il a dû réévaluer ses objectifs en fonction des performances à ce jour, il nous répond : « Pas vraiment parce que nous n’avions pas d’objectifs quand nous avons commencé car nous ne savions pas où nous étions. Maintenant, nous savons à peu près où nous en sommes. » nous explique Steiner.

« De toute évidence, nous ne sommes pas au sommet du milieu de peloton, nous sommes dans la deuxième partie, nous devons simplement nous améliorer au fur et à mesure et tirer le meilleur parti de la voiture. »

« J’espère que certaines des pistes à venir nous aideront car elles sont un peu moins sensibles à la puissance. »

« Nous devons maintenir l’élan et faire de la course, c’est ce que nous devons faire. Je pense que tout le monde dans l’équipe est très motivé et très heureux que nous soyons de retour. »

« Bien sûr, à la troisième triplette, ce sera un peu difficile, et les gens seront fatigués, mais au moins dans la prochaine triplette, une partie de l’équipe peut rentrer chez elle entre les deux courses – ce qui n’est pas possible entre les événements autrichiens et hongrois. »

« C’est très exigeant pour les gars, pour tout le monde, mais on ne faisait pas grand-chose depuis quatre mois en début de saison. Donc au final, je pense que nous sommes tous heureux d’être ici et de courir. »

La semaine dernière, la Formule 1 a annoncé deux dates de courses supplémentaires avec le Mugello et Sotchi en septembre, mais la totalité du calendrier n’est toujours pas connue à ce jour.

Steiner admet donc qu’il s’inquiète de savoir quels seront les revenus pour son équipe, ce qui l’empêche de planifier son budget pour le reste de l’année, et alors que le plan de développement de la monoplace a été complétement stoppé jusqu’en septembre justement parce qu’il est impossible de budgéter les dépenses.

« C’est bien de voir une plus grande partie du calendrier être confirmée, mais il reste encore environ deux mois, je dirais. »

« Je pense que nous aurons bientôt le calendrier d’octobre. L’inconnu n’est pas fantastique, mais l’image devient de plus en plus claire. »

« La chose la plus importante est financièrement, nous ne savons pas ce que nous obtenons, et nous ne savons pas ce que nous allons dépenser. »

« C’est un peu une supposition pour le moment, mais c’est ce que c’est. Je pense qu’il est très difficile pour la Formule 1 d’obtenir des gouvernements l’assurance que des courses pourront avoir lieu avant la fin de l’année – la pandémie n’est pas terminée; ça change tout le temps. »

« Nous nous en occupons au quotidien et nous espérons que nous aurons bientôt tous les détails. »

McLaren introduira des mises à jour sur la MCL35 après le GP de Hongrie

L’équipe McLaren s’attend à devoir faire face en Hongrie à des défis différents de ceux connus en Autriche au cours des deux semaines passées.

Si le circuit de Spielberg en Autriche convenait particulièrement bien à la McLaren MCL35, le tracé de Budapest sera bien différent et l’équipe britannique va devoir adapter sa monoplace en conséquence pour essayer d’en titrer le meilleur parti tout au long du week-end.

Le tourniquet hongrois demande une force d’appui importante et, contrairement au circuit de Spielberg relativement rapide, les vitesses moyenne à Budapest se trouvent dans la fourchette basse parmi tous les tracés du calendrier.

« C’est toujours un défi de se lancer dans une triplette, aussi tôt dans la saison avec ce qui est essentiellement une toute nouvelle voiture. » nous explique Piers Thynne, directeur de production chez McLaren.

« L’équipe de production de retour au MTC [quartier général de McLaren à Woking] a fait un excellent travail en s’assurant que nous avons toutes les pièces dont nous avons besoin pour la période de trois semaines tout en maintenant une qualité de construction élevée. »

« Au cours des deux week-ends en Autriche, nous avons réussi à contenir les problèmes et à maintenir une bonne fiabilité, mais nous ne pouvons jamais baisser la garde. »

« Cela témoigne du travail acharné de l’équipe pour atteindre ce niveau de fiabilité, ainsi que de l’excellente conduite de Lando et Carlos pour minimiser la pression sur les pièces de rechange. »

« Alors que l’équipe se dirige vers la Hongrie, nous nous trouvons en bonne position pour pousser à nouveau. »

« Le Hungaroring apporte un ensemble de défis différents par rapport à ceux trouvés en Autriche, mais nous serons prêts. »

« En raison des niveaux de force d’appui élevés nécessaires sur la piste serrée, sinueuse et à vitesse relativement lente en Hongrie, nous prévoyons une configuration de voiture différente par rapport au circuit rapide et fluide en Autriche, et cette course nous donnera également un nouveau test de fiabilité. »

Après la Hongrie, McLaren devrait introduire une ou plusieurs mises à jours sur la MCL35, alors que la F1 se dirigera vers la seconde triplette de l’année avec deux courses à Silverstone et une troisième à Barcelone en Espagne.

« Au-delà du GP de Hongrie, notre attention se tourne vers la prochaine triplette alors que nous nous dirigeons vers les deux grands prix à Silverstone et à Barcelone. »

« Comme toujours, nous cherchons à améliorer la voiture à chaque occasion, et notre objectif sera d’introduire davantage de mises à jour. »

« La nature comprimée de cette saison obligera les équipes à équilibrer délicatement les ressources entre les mises à niveau des voitures et les pièces de rechange, mais c’est un défi passionnant que nous sommes prêts à relever. »

Perez sur le Hungaroring : « Un tracé qui donne lieu à des courses intéressantes »

Sergio Perez s’attend à vivre un Grand Prix de Hongrie difficile ce week-end à Budapest pour la troisième manche de la saison 2020 de F1.

Le pilote mexicain apprécie le circuit du Hungaroring, mais souligne à quel point il est très difficile d’y signer un tour parfait tant le tracé est petit et serré.

« J’aime la disposition du circuit – mais je n’y ai jamais eu beaucoup de chance. C’est un tracé serré, sinueux et qui donne généralement lieu à des courses intéressantes, alors que le premier secteur nous offre des opportunités de dépassement. » nous explique Sergio Perez, qui a terminé sixième dimanche dernier au Grand Prix de Styrie en partant depuis la dix-septième place.

« Pour vous jeter à l’intérieur du virage 1, vous devez être très confiant avec les freins, mais avec une grande échappatoire, les pilotes sont prêts à prendre plus de risques. »

« Nous considérons ce circuit comme une piste technique, car il n’est pas facile d’y avoir un tour propre. C’est toujours très sale en dehors de la trajectoire et toute erreur dans les virages à basse et moyenne vitesse est coûteuse. »

« Garder votre élan tout au long du tour est bien plus difficile que sur n’importe quelle autre piste. »

La troisième manche de la saison 2020 se déroulera ce week-end en Hongrie du 17 au 19 juillet et sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr

Wolff persuadé que Red Bull sera très forte au GP de Hongrie

Le patron de l’équipe Mercedes reste convaincu que Red Bull Racing sera un sérieux prétendant à la victoire ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

La troisième course de la saison 2020 se déroulera ce week-end à Budapest sur le circuit du Hungaroring, surnommé « le tourniquet hongrois », notamment parce que les pilotes n’ont quasiment aucune possibilité de se reposer sur un tour rapide, la seule ligne droite étant bien trop courte.

Le Hungaroring est un circuit parfaitement adapté à la Red Bull RB16 et son châssis, alors que les températures généralement très élevées au cours du week-end en Hongrie de part l’emplacement du circuit, vont faire souffrir non seulement les machines, mais aussi les pilotes et les pneumatiques.

Dans ce contexte, et alors que l’un des points faibles de la Mercedes est le refroidissement de son moteur, l’équipe championne du monde en titre s’attend à une concurrence coriace de la part de Red Bull ce week-end à Budapest.

« Je suis convaincu à 100% qu’ils seront très forts en Hongrie. » a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff.

« C’est une piste sur laquelle ils ont montré des performances exceptionnelles. Nous nous sommes également améliorés ces dernières années, mais c’est toujours un week-end difficile. »

« Les températures chaudes sont encore un peu un talon d’Achille pour nous, et de ce que je j’ai vu sur les prévisions météorologiques, on pourrait atteindre les 30 ° C dimanche. » 

« Nous devons bien nous préparer, nous concentrer sur Budapest et, espérons-le, en tirer le meilleur parti. »

« Là où nous perdions sur Red Bull en Autriche, c’était en particulier dans les virages lents 3 et 4, qui semblaient être notre vulnérabilité. »

« Partout ailleurs sur les lignes droites et dans les virages rapides, nous sommes plus rapides. Il nous suffit donc de continuer à développer, pousser et comprendre la voiture. »

« Budapest en un tracé bien différent avec beaucoup d’appui, beaucoup de virages à vitesse lente et moyenne, donc nous verrons bien comment nous nous en sortirons là-bas. »

Flavio Briatore aurait enlevé entre 5 et 10% de son salaire à Leclerc pour le punir

L’ancien patron de l’équipe Renault, Flavio Briatore, estime que Ferrari devrait punir financièrement son pilote Charles Leclerc après le double abandon de l’équipe dimanche dernier au GP de Styrie.

Dimanche en Autriche, Charles Leclerc s’élançait depuis la quatorzième position sur la grille de départ du Grand Prix de Styrie. Mais après les deux premiers virages, le Monégasque est arrivé au virage 3 avec un peu trop de vitesse et est allé percuter la monoplace de son coéquipier Sebastian Vettel.

La Scuderia Ferrari a donc subi un double abandon dès les premières minutes de la course et, bien que Charles Leclerc a assumé sa responsabilité très rapidement pour cet incident, le pilote monégasque n’a pas été sanctionné par son écurie.

Pour Flavio Briatore, ce qui s’est passé dimanche dernier en course entre les deux Ferrari est tout simplement inacceptable et l’Italien pense que Ferrari devrait punir financièrement Charles Leclerc pour cette erreur.

« Cette fois-ci il est très clair que Leclerc était en tort, parce qu’il a essayé de rentrer dans un espace dans lequel il n’avait pas la place. » a expliqué Briatore à la Rai.

« Vettel sait déjà qu’il va partir et donc il n’aidera pas son coéquipier. Mais Seb ne pensait pas qu’il allait être attaqué de la sorte. »

« C’est un désastre que les deux voitures se soient retrouvées hors course après seulement 300 mètres. Les ingénieurs et les mécaniciens de chez Ferrari doivent être respectés. »

« Il est vraiment inutile de prendre des risques dans cette position. Ces voitures n’appartiennent pas aux pilotes mais à l’équipe. Ces gars doivent respecter le travail de l’équipe. »

« Si j’avais été le patron, je lui aurais infligé une amende en lui enlevant entre 5 et 10% de son salaire. La seule façon de les punir, c’est avec de l’argent. »

Flavio Briatore s’en prend également au management de l’équipe Ferrari, notamment Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia.

« Il n’y a pas de leader chez Ferrari. Ils sont tous jeunes et ont fait beaucoup d’erreurs. Après le départ de Montezemolo, ils ont fait des choses stupides. »

« Lorsque vous faites de la F1, vous devez comprendre la F1. Dans chaque département, vous devez avoir le meilleur si vous voulez avoir des résultats cohérents. »

« La voiture souffre sur le sec, sur le mouillé. La voiture est lente, elle n’est pas rapide, elle souffre dans sa partie aérodynamique. »

« Si j’étais à la place de Binotto, j’abandonnerais cette année, mais j’abandonnerais aussi l’année prochaine. Je me concentrerais sur le développement de la monoplace 2022 avec les nouvelles règles. »

Une annonce concernant l’avenir de l’équipe Haas en Hongrie ?

Le patron de l’équipe Haas, Gene Haas, sera présent pour la première fois de l’année dans le paddock ce week-end en Hongrie pour la troisième course de la saison 2020.

Absent du paddock depuis les essais hivernaux de Barcelone, l’Américain fera son retour ce week-end en Hongrie et il se pourrait bien qu’il fasse ce déplacement pour faire une annonce officielle concernant l’avenir de son équipe en catégorie reine du sport automobile.

L’écurie Haas est arrivée en F1 en 2016 utilisant le concept d’écurie cliente de Ferrari – qui lui fournit de nombreuses pièces dont le moteur, la boîte de vitesses ou encore les suspensions.

Après des débuts prometteurs, l’écurie américaine s’est très rapidement aperçue de la limite de ce concept d’écurie cliente, puisque le développement de sa monoplace d’année en année n’a jamais vraiment suivi celui des autres écuries de la grille faute d’investissements.

En 2019, l’équipe de Gene Haas a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 28 points marqués et alors que l’écurie a perdu en plein milieu d’année son principal sponsor Rich Energy.

Pour ce début d’année 2020, la monoplace pilotée par Romain Grosjean et Kevin Magnussen semble complétement ratée et le moteur Ferrari monté à l’arrière de la VF-20 souffre d’un réel déficit de puissance cette saison, ce qui ne va pas aider Haas, qui n’a toujours pas marqué le moindre point après les deux premières courses.

Autre point, l’arrivée de la crise du coronavirus est venue calmer les ardeurs du patron de l’équipe, qui a décidé de ne plus investir un seul dollar dans le développement de la monoplace au moins jusqu’au mois de septembre.

Dans ce contexte, difficile de croire que l’équipe Haas va poursuivre l’aventure en Formule 1 en 2021 et il sera donc intéressant de suivre attentivement ce que Gene Haas dira ce week-end au Grand Prix de Hongrie.

Lorsqu’on interroge le pilote Kevin Magnussen au sujet de son avenir au sein de l’écurie Haas, le Danois dit qu’il n’est pas nerveux, mais admet qu’en F1 on ne peut jamais être sûr de quoi que ce soit.

« Non, je ne veux pas dire que je suis nerveux, mais je sais aussi qu’on ne peut jamais être certain de quoi que ce soit en Formule 1. » explique Kevin Magnussen au journal danois BT.

« Je suis aussi devenu plus vieux et je suis arrivé à un point où je prends les choses comme elles viennent. Je suis devenu meilleur pour rester concentré. »

« Au début de ma carrière, ce genre de chose aurait eu un impact beaucoup plus important sur mon bien-être mental, mais maintenant, je suis beaucoup plus calme. »

« Je sais ce que je peux faire et ce que je représente et ce que j’ai à offrir à une équipe. Tout cela me donne une certaine tranquillité d’esprit. Tant que je fais de mon mieux, je ne peux pas faire plus. »

Concernant son avenir et celui de l’équipe en F1, le pilote danois attend toujours que son patron Gene Haas prenne une décision et l’Américain sera justement présent en Hongrie ce week-end pour la troisième course de la saison 2020.

« Gene sera présent à la course ce week-end. Nous ne l’avons pas vu depuis les essais hivernaux, et maintenant, nous allons voir s’il dit quelque chose concernant l’avenir. »

Magnussen assure qu’il n’entrera en contact avec aucune autre équipe de la grille tant que son patron n’aura pas fait une annonce, notamment parce que l’équipe américaine dispose d’une option sur le contrat du pilote danois.

« Il n’y a pas grand chose à faire, parce que Haas a une option sur moi [pour 2021]. Pour l’instant, je n’ai pas le droite de faire quoi que ce soit. »

« Mon avenir est entre les mains de l’équipe, dès qu’ils annonceront quelque chose, je pourrais commencer à faire quelque chose ou pas s’ils décident que nous continuons ensemble. »

« Je préfère rester avec Haas, parce que cette équipe est un peu ma maison depuis quatre ans et c’est là que je me sens à l’aise. »

Autre hypothèse, on sait que Sergio Perez – dont le baquet est menacé par Sebastian Vettel – est entré en contact avec l’équipe Haas via son agent. Une potentielle arrivée du pilote mexicain chez Haas en 2021 avec ses sponsors personnels ferait le plus grand bien à l’écurie américaine, en difficulté financièrement.

Les pilotes de F1 apprécient les courses consécutives, mais pensent au personnel des équipes

Avec un début de saison retardé de plusieurs mois en raison de la crise du coronavirus, la F1 s’est lancée début juillet dans une course contre la montre pour rattraper son retard et doit donc enchaîner les Grands Prix.

Jusqu’à présent, dix courses ont été confirmées au calendrier de la F1 en 2020 – toutes se disputeront en Europe entre début juillet et fin septembre.

Ce calendrier compacté oblige la catégorie reine du sport automobile à programmer les Grands Prix quasiment semaine après semaine, ce qui nous donne le droit d’avoir une triplette (enchaînement de courses) en juillet, une autre en août et une troisième en septembre.

Après plusieurs mois d’attente, les pilotes – Lewis Hamilton compris – sont dans leur grande majorité satisfaits de pouvoir se battre en piste chaque semaine au volant de leur monoplace, mais n’oublient pas pour autant que cela oblige le personnel qui travaille en F1 à rester loin de leur famille pendant une longue période.

« Moi, en tant que pilote, je pense que nous pouvons faire beaucoup de courses consécutives, les trois jours entre les deux sont définitivement suffisants. » expliquait Lewis Hamilton dimanche soir après sa victoire au Grand Prix de Styrie.

« Donc, dans ce genre de saison, je pense que ça va, mais ce n’est pas seulement pour moi, c’est pour un grand groupe de personnes qui sont constamment sur la route et qui vont être encore loin de leurs familles. »

« C’est une période tellement difficile de devoir rester dans sa bulle et de ne pas voir de gens. Je pense que ça va vraiment être lourd pour les membres de notre équipe. »

« Je sais qu’ils aiment la course, mais ils ont des familles qu’ils aimeraient voir, alors j’espère vraiment que les choses dans le monde s’amélioreront un peu pour nous. »

Interrogé sur le sujet Valtteri Bottas rejoint le point de vue de son coéquipier : « J’ai vraiment le même sentiment que Lewis. » a déclaré le Finlandais.

« Du point de vue des pilotes, nous sommes vraiment attachés à ce sport, comme tout membre de l’équipe, et nous adorons la course, il est donc difficile de fixer une limite stricte du point de vue du pilote. »

« Au moins, nous sommes en Europe, donc les distances à parcourir sont assez faciles, ce qui facilite les choses, donc les triplettes, je ne les vois pas vraiment comme un problème, même s’il y en aura beaucoup. »

« Mais, c’est sûr, il y a beaucoup de membres de l’équipe qui ont des familles, des petits enfants à la maison, et ce n’est pas juste d’être si longtemps loin de leur famille. Mais c’est comme ça. »

Ce week-end, la F1 disputera sa troisième course de la saison 2020 avec le Grand Prix de Hongrie programmé du 17 au 19 juillet sur le Hungaroring de Budapest.

Le Grand Prix de Hongrie sera la dernière course de la première triplette qui comprenait également le Grand Prix d’Autriche et le Grand Prix de Styrie.

La gestion de la dégradation des pneus est un élément clé sur le Hungaroring

Le paddock de la F1 arrive cette semaine en Hongrie pour y disputer la troisième manche de la saison 2020 sur un tracé assez brutal avec les monoplaces et les pilotes.

Surnommé « le tourniquet hongrois », le circuit Hungaroring est très souvent comparé au tracé urbain de Monaco avec des courbes lentes et qui met l’accent sur le grip mécanique des monoplaces en sortie de virage.

En règle générale, en Hongrie, les températures sont les plus élevées de toute la saison. Le manque d’air frais causé par la position de la piste la rend particulièrement difficile pour les pilotes et les monoplaces.

Les pneus quant à eux sont très sollicités, sans possibilité de refroidissement étant donné les 14 courbes presque continues, avec seulement une courte ligne droite.

Pirelli s’attend donc à quelques surprises cette année en Hongrie, d’autant que plusieurs équipes vont arriver à Budapest avec des nouveautés sur les voitures.

« Pour la première fois, le Grand Prix de Hongrie est la troisième course de la saison. Les trois composés nommés et les allocations de set sont les mêmes que lors des deux premières courses, avec des pilotes qui connaissent bien cette piste. » nous explique Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« En 2019, Max Verstappen a établi un nouveau record de piste, qui était invaincu depuis 2004: il sera donc très intéressant de voir comment les monoplaces 2020 se comporteront ce week-end, avec les mêmes composés et la même gamme. »

« Le Hungaroring est un circuit très exigeant pour les monoplaces et les pilotes, où une gestion optimale de la température est essentielle et qui nous a par le passé surpris. »

« Il sera intéressant de comprendre si le fait que la Hongrie ne soit que la troisième course de l’année peut affecter l’équilibre sur la piste, avec certaines équipes qui apporteront des développements aux monoplaces juste ce week-end. »

Les données Pirelli pour le GP de Hongrie

Brawn est sûr qu’il y aura des cas positifs au Covid-19 dans le paddock de la F1

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, est quasiment certain que le sport verra des cas positifs au Covid-19 et ce, malgré les efforts entrepris par la catégorie reine pour rendre le paddock sûr.

Depuis le début de la saison 2020, plus de 10 000 tests PCR ont été réalisés dans le paddock de la F1 sur des pilotes, le personnel des équipes, ainsi que sur des officiels de la catégorie et tous ont été négatifs jusqu’à présent.

La FIA et la F1 rendent publics les résultats de ces tests tous les sept jours, mais selon le manager sportif de la F1, Ross Brawn, il faudra s’attendre à ce que des cas positifs soient révélés, mais il estime que le sport sera prêt à réagir.

« Il est étonnant que nous ayons réussi à traverser tout le week-end, pour la deuxième fois consécutive, avec des tests négatifs. Il y aura des tests positifs, j’en suis sûr. » confie Brawn dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

« Lorsque nous aurons ces tests positifs, nous devrons nous assurer de les traiter correctement et de manière appropriée afin de minimiser l’impact qu’ils ont sur la F1. »

« Ce fut un début fantastique. Tout le monde est tellement content et soulagé que nous ayons commencé la saison. »

« Étant donné que la pandémie a affecté les pays de différentes manières, nous devons être flexibles au cours des six prochains mois, mais nous avons un programme raisonnable devant nous et, à l’exemple des deux premières courses, nous pouvons avoir une saison de Grand Prix incroyablement excitante. »