Avant dernière au championnat, l’équipe Alfa Romeo n’est pas à sa place selon Raikkonen

Avant dernière du classement des constructeurs, l’équipe Alfa Romeo n’a pas connu un début de saison facile en 2019, malgré des essais hivernaux prometteurs.

A Barcelone cet hiver, l’équipe Alfa Romeo a impressionné tous les observateurs, mais force est de constater qu’après les six premières courses de l’année, Alfa Romeo accuse un certain retard sur ses plans initiaux.

Depuis le début de l’année, seul Kimi Raikkonen a marqué des points pour l’équipe [13 au total], alors que son coéquipier Antonio Giovinazzi n’a toujours pas ouvert son compteur de points pour sa première saison complète en F1.

Pour cette septième manche de la saison qui se déroulera à Montréal ce week-end, Kimi Raikkonen espère pouvoir exploiter au mieux les pneumatiques pour titrer le plein potentiel de sa monoplace.

« Montréal devrait être bon pour nous, mais pour être honnête, cette saison n’a pas été conforme à nos plans. » explique Kimi Raikkonen.

« J’espère que nous allons pouvoir faire fonctionner les pneumatiques, c’est le seul moyen de tirer tout le potentiel de la voiture. »

« Etre neuvième au championnat du monde des constructeurs n’est pas la position dans laquelle nous devrions être. » souligne le pilote Alfa Romeo.

Pierre Gasly espère pouvoir signer des podiums très bientôt

Depuis quelques courses, le pilote Français Pierre Gasly semble avoir trouvé les réglages lui permettant d’être un peu plus à l’aise au volant de sa RB15 cette saison.

Gasly, qui a rejoint Red Bull Racing en 2019 en remplacement de Daniel Ricciardo, n’a pas connu un début de saison facile, notamment parce que le Français a été systématiquement battu par son coéquipier Max Verstappen.

Mais depuis quelques courses, Pierre Gasly semble avoir trouvé son rythme au volant de la Red Bull, ce qui lui permet désormais d’envisager d’aller décrocher ses premiers podiums.

« Au début de la saison, mon style de pilotage ne convenait pas aux réglages de la voiture. » souligne Pierre Gasly.

« Je pense que désormais nous avons trouvé quelque chose qui me convient davantage, même si je suis encore obligé de corriger quelques détails dans mon style de pilotage. »

« Le travail commence à payer, et je sens que le meilleur reste à venir. Je pense que nous avons trouvé une bonne base sur laquelle nous allons pouvoir travailler chaque week-end. »

« La voiture se rapproche des meilleures, le moteur gagne en puissance, et j’espère pouvoir bientôt me battre pour des places sur le podium. »

Au championnat du monde, Pierre Gasly est sixième avec 32 points inscrits après les six premières courses de la saison 2019.

Russell ne veut pas que l’on touche aux bacs à graviers à Zandvoort

George Russell espère que les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ne retireront pas les bacs à graviers sur le circuit de Zandvoort.

Le Britannique déclare que le tracé de Zandvoort fait partie de ses cinq circuits préférés dans le monde, et que c’est justement la présence des bacs à graviers, qui obligent à un pilotage fin, que le tracé néerlandais est si côté auprès des pilotes.

Les Pays-Bas reviennent au calendrier de la F1 en 2020 et le tracé de Zandvoort devrait inévitablement être repensé pour des raisons de sécurité, ce qui inquiète George Russell.

« J’adore Zandvoort, c’est probablement, juste en termes de pilotage pur, l’un de mes cinq tracés favoris dans le monde. » explique George Russell, qui a roulé à Zandvoort pour la dernière fois en 2016 avec une F3.

« Mais je pense que la course sera aussi difficile qu’à Monaco. Tout le monde sait à quoi s’attendre lorsqu’on arrive à Monaco, tout le monde sait à quoi s’attendre lorsqu’on arrive en Australie. Les dépassements y sont limités, et maintenant, il faudra y ajouter Zandvoort. »

« Nous devrons accepter cela, nous y allons, pour ainsi dire, juste pour Max [Verstappen] et les fans néerlandais. Mais la Formule 1 ne serait pas ce qu’elle est sans les fans. »

« C’est un circuit incroyable, et j’espère sincèrement qu’ils ne se débarrasseront pas des bacs à graviers, car c’est ce qui rend le circuit si difficile en termes de pilotage. Mais je sais qu’il sera presque impossible d’y courir. »

Les pilotes présents en conférence de presse à Montréal

Cinq pilotes seront présents pour la traditionnelle conférence de presse d’avant Grand Prix ce jeudi à Montréal dans le cadre du Grand Prix du Canada.

Kimi Raikkonen, qui a terminé à la dix-septième position au Grand Prix de Monaco pour la 300e course de sa carrière, sera présent ce jeudi en conférence de presse à Montréal.

Le pilote Alfa Romeo sera aux côtés de Lewis Hamilton, qui a remporté le Grand Prix de Monaco il y a dix jours, après avoir été mis sous pression par la Red Bull de Max Verstappen durant une grande partie de la course.

Lando Norris, qui a terminé à la onzième place à Monaco, sera lui aussi présent en conférence de presse du Grand Prix du Canada ce jeudi. Le jeune britannique nous expliquera sans doute que le tracé canadien est l’un de ses circuits préférés sur simulateur.

Daniil Kvyat, qui a terminé à la septième position à Monaco au volant de sa Toro Rosso à moteur Honda, sera lui aussi présent ce jeudi.

Enfin, le local de l’étape, Lance Stroll, assistera évidemment à la conférence de presse du Grand Prix du Canada 2019.

Red Bull Racing pourrait monter en puissance à partir de Singapour

Pour le Grand Prix du Canada, Red Bull Racing ne se fait pas trop d’illusions quant à ses chances de remporter la course à Montréal face à des Ferrari très rapides en lignes droites.

Bien que le moteur Honda ait fait de grands progrès en termes de fiabilité cette année, il n’en demeure pas moins qu’en termes de performances, l’unité de puissance de la firme japonaise est encore un cran en dessous des moteurs Ferrari et Mercedes.

Pour la septième manche de l’année à Montréal, Red Bull s’attend donc à être en retrait par rapport à Ferrari et Mercedes, alors qu’il faudra attendre encore quelques courses avant que Honda n’introduise sa seconde mise à jour moteur.

C’est en effet au Grand Prix d’Italie que Honda a prévu d’introduire sa seconde mise à jour moteur de l’année. Un choix tactique pour le motoriste nippon, afin de faire en sorte d’écoper de pénalités de grille sur un circuit où il est plus facile de doubler, et surtout pour arriver à la course suivante à Singapour avec un package largement évolué.

D’autant que quelques semaines après le Grand Prix de Singapour, Honda jouera à domicile au Japon sur le circuit de Suzuka, où la firme nippone voudra certainement faire bonne impression.

« A Montréal ce week-end, Ferrari devrait avoir une chance à cause de son moteur puissant, et nous allons tout essayer, mais notre heure viendra plus tard à Singapour. » explique Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull.

« Honda nous fournira un nouveau moteur [en réalité, il sera introduit à Monza], quand à nous, nous aurons un nouveau châssis. Si tout cela fonctionne bien ensemble, nous serons prêts. »

Cela pourrait signifier que l’équipe Red Bull Racing devienne plus forte en seconde partie de saison, tout comme l’an dernier.

Mercedes et Lewis Hamilton réagissent à l’annonce du décès du petit Harry Shaw

L’équipe Mercedes et Lewis Hamilton ont très rapidement réagi à l’annonce du décès du jeune Harry Shaw, ce petit garçon atteint d’un cancer qui avait reçu la monoplace du pilote britannique chez lui après le Grand Prix d’Espagne.

Juste après sa victoire au Grand Prix d’Espagne 2019, Lewis Hamilton avait envoyé l’une de ses monoplaces, ainsi que ses gants, sa casquette et son trophée gagné à Barcelone chez Harry Shaw, un petit garçon en phase terminale d’un cancer.

Malheureusement, Harry Shaw nous a quittés le week-end dernier à l’âge de cinq ans, après dix mois de lutte contre la maladie.

L’équipe Mercedes a rapidement réagi à l’annonce du décès de Harry en publiant un court message sur son compte Twitter ce mardi.

« Harry, tu nous a tous inspirés avec ta force et ton incroyable bravoure. Tu feras la course avec nous pour toujours et nous allons tout donner en mémoire de ton courage incroyable. » a publié l’équipe Mercedes.


« Harry, merci d’avoir été une telle lumière positive pour nous tous. Tu as été tellement courageux, le monde ne t’oubliera pas. Merci, mon ami, mon inspiration. » a écrit Lewis Hamilton sur Twitter.

Honda : Plus de progrès en 16 mois que pendant les trois saisons précédentes

Le directeur technique de Honda assure que son unité de puissance a plus progressé en l’espace de seize mois avec Red Bull que pendant les trois années passées avec McLaren.

Honda a signé son retour en Formule 1 avec McLaren en 2015 pour ce qui devait être un projet gagnant selon les dires des responsables de l’époque.

Mais force est de constater qu’après trois années de collaboration, le motoriste japonais n’a jamais pu offrir à McLaren le moindre podium, ce qui forcera les deux entités à se séparer fin 2017.

En 2018, Honda a trouvé refuge chez Toro Rosso, équipe avec laquelle le motoriste nippon devra effectuer une année complète de tests en plein championnat du monde, afin de fournir son moteur à Red Bull la saison suivante en 2019.

Les résultats de cette année de travail avec Toro Rosso sont spectaculaires, puisque Honda est déjà monté à deux reprises sur le podium cette saison après les six premières courses de l’année et Red Bull se trouve à seulement 29 points de Ferrari au championnat du monde.

« C’est une équipe championne, habituée à de très hauts standards de la part de tous ses collaborateurs. Ils sont très exigeants et nous poussent à toujours fournir de meilleurs moteurs. » explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« Leur niveau de préparation est exceptionnel et chaque fois qu’ils envoient une voiture en piste, tout doit être parfait. »

« C’est aussi important de ne pas négliger l’importance de notre collaboration avec Toro Rosso. Nous avons maintenant quatre voitures en piste, quatre pilotes qui peuvent nous donner leur rétroaction, deux fois plus de données pour comprendre le fonctionnement de nos moteurs, pour déceler les faiblesses, les choses à améliorer. Nous avons déjà plus progressé en 16 mois que pendant les trois saisons précédentes. »

Verstappen ne s’attendait pas à voir une équipe Mercedes aussi forte cette année

Max Verstappen admet qu’il ne s’attendait pas à ce que l’équipe Mercedes soit aussi forte cette année, alors que c’est Ferrari qui a dominé les essais hivernaux à Barcelone.

Le pilote Red Bull estime qu’il sera difficile pour son équipe d’aller chercher Mercedes cette saison, mais le Hollandais ne désespère pas et estime qu’il sera possible pour Red Bull Racing de se rapprocher encore un peu plus de l’équipe du constructeur allemand.

« Bien-sûr que nous continuons à penser au titre, mais nous devons nous rapprocher encore pour vraiment y arriver. » explique Max Verstappen.

« Nous arrivons à tirer le parti de presque tout, mais pour devenir champion, nous devons le faire encore mieux. »

« Je ne m’attendais pas à ce que Mercedes soit aussi forte, surtout parce que Ferrari semblait être l’équipe à battre pendant les essais hivernaux. »

« Cependant, faire quelque chose comme cela prend du temps. On ne peut pas le faire en quelques courses, car Mercedes et Ferrari font également des progrès. »

Au championnat du monde, l’équipe Red Bull Racing occupe actuellement la troisième place au classement constructeurs. L’écurie de Milton Keynes accuse un retard de 29 points sur Ferrari, tandis que la Scuderia accuse pour sa part un retard de 118 points sur Mercedes.

Toto Wolff soutient la décision de la FIA d’abandonner l’introduction d’une boîte de vitesses standard

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, soutient la décision de la FIA d’abandonner son projet d’introduire une boîte de vitesses standardisée en F1 à partir de 2021.

L’instance dirigeante de la Formule 1 avait initialement décidé d’introduire une boîte de vitesses standardisée à partir de la saison 2021, afin de réduire les coûts en catégorie reine du sport automobile.

Bien que Toto Wolff se soit montré favorable à l’introduction d’une boîte de vitesses standardisée, l’Autrichien a souligné que cela aurait très bien pu générer des problèmes de fiabilité ou de qualité.

« Je pense que pour des pièces qui sont non-performantes, où nous pouvons vraiment économiser beaucoup d’argent, nous devrions faire cela. » a déclaré Wolff.

« S’il n’y a pas d’économie possible ou si cela pose des risques de complexité, de fiabilité, de défaillance, alors, nous ne devrions pas suivre cette approche. Si on suit ce principe, je serai d’accord. »

« Il faut se demander si l’entreprise retenue par un appel d’offres, que ce soit un fournisseur ou un intermédiaire indépendant, pourrait faire de la marge, tout en produisant un produit moins cher que celui de nos propres coûts de production, avec les mêmes spécifications…Mais cela semble un peu délicat. »

« Chez Mercedes, nous sommes ouverts pour réduire les coûts, et s’il y a une possibilité de le faire concernant des pièces qui ne sont pas liées à la performance, alors nous suivrons. »

Avec quatre points marqués en six courses, Stroll reste confiant pour la suite du championnat

Le Canadien Lance Stroll ne connaît pas un début de saison facile avec sa nouvelle équipe Racing Point qu’il a rejoint cet hiver, après avoir quitté Williams.

Le bilan provisoire de Lance Stroll après les six premières courses de la saison 2019 n’est guère reluisant pour le Canadien, puisqu’il n’a marqué que quatre points depuis le début de l’année, soit le même résultat que l’an dernier à pareille époque avec Williams.

Bien conscient que ses résultats ne sont pas à la hauteur de ses attentes, Lance Stroll souligne combien une saison de Formule 1 est longue.

« Sur le papier, il est vrai que ma fiche ne s’est pas améliorée comparativement à l’année dernière. Mais au delà des chiffres, je suis confiant pour le reste du championnat. » explique Lance Stroll.

« Cette équipe a prouvé dans le passé qu’elle avait beaucoup de potentiel et un personnel très qualifié. La saison est un marathon, on va progresser pour améliorer notre sort. Je ne suis pas inquiet, les fondations de cette équipe sont solides. »

« L’équipe a connu une mauvaise saison en 2018 en raison de sa situation financière précaire. Désormais, elle peut entrevoir des jours meilleurs. »

« J’ai terminé mes courses dans les points à seulement deux reprises cette année, mais deux autres fois, tout au moins, j’étais très proche du top dix. »

« Cela nous fait réaliser combien la lutte est intense en milieu de peloton, c’est bon pour la F1, c’est bon aussi pour les amateurs. De notre côté, nous sommes très motivés à vouloir les battre. »

Montréal n’est pas le terrain de jeu préféré de la Mercedes W10

L’équipe Mercedes se rend au Canada pour la septième manche de l’année en sachant que le tracé de Montréal n’est pas forcément le terrain de jeu favori de la W10 cette année.

Depuis le début de la saison, Mercedes a remporté les six premières courses et a signé cinq doublés consécutifs.

Mais la redoutable Mercedes W10 a un point faible, celui d’être moins rapide que la Ferrari dans les lignes droites. Par conséquent, l’équipe du constructeur allemand apportera au Canada sa première mise à jour moteur, afin d’essayer de corriger ce défaut sur un tracé relativement rapide.

« Monaco n’a pas été un week-end facile pour l’équipe. » a expliqué Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« D’une part, gagner à Monte-Carlo est l’une des meilleures choses qu’une équipe de Formule 1 puisse vivre – en particulier si la course est serrée et que la compétition est féroce. Mais d’autre part, la perte de Niki [Lauda] nous a durement frappés. Mais nous pensons qu’il aurait été fier du résultat obtenu dans les circonstances. »

« La prochaine course nous emmène au Canada, la seule course à distance de la saison européenne. Dans une large mesure, les défis de Montréal sont opposés à ceux de Monaco. Le circuit Gilles Villeneuve est une piste à grande vitesse avec des lignes droites relativement longues. et beaucoup de possibilités de dépassement. »

« Les choses semblables à Monaco sont les murs en béton qui punissent lourdement les erreurs et les qualifications serrées avec un tour relativement court. »

« Le Canada est la septième course de la saison et nous commençons à voir plus clairement les forces et les faiblesses de notre voiture. Au cours des six dernières courses, nous avons été très forts dans les virages, mais nous avons perdu du temps dans les lignes droites. »

« Cela fera du Canada un défi de taille pour nous, car les caractéristiques de la piste pourraient favoriser nos adversaires – il y a beaucoup de longues lignes droites et moins de virages pour rattraper le temps. »

« Mais nous sommes impatients de relever ce défi. Nous avons assisté à de belles courses au Canada ces dernières années et nous nous attendons à un autre week-end chargé à Montréal. »

TF1 annonce sa programmation pour le Grand Prix de France 2019

Le groupe TF1, qui diffusera encore trois autres Grands Prix cette année, après avoir déjà diffusé le Grand Prix de Monaco au mois de mai, vient de publier sa programmation pour la diffusion du Grand Prix de France.

Le Grand Prix de France 2019, huitième manche de la saison, sera diffusé sur TF1 le dimanche 23 juin 2019 à partir de 14h50 sur TF1 et en direct.

Petite nouveauté par rapport au récent Grand Prix de Monaco, le groupe TF1 a décidé de retransmettre la séance de qualifications du Grand Prix de France programmée le samedi 22 juin sur sa chaîne TMC.

Vous pourrez suivre gratuitement les qualifications du Grand Prix de France à partir de 15h00 sur TMC.

Notez que l’équipe restera la même que pour le Grand Prix de Monaco avec Marion Jolles Grosjean et Romain Chemoul dans le paddock et sur la grille, tandis que Jean-Eric Vergne et Adrien Paviot seront toujours aux commentaires.

TF1 diffusera deux autres Grands Prix en 2019

La première chaîne de France diffusera le Grand Prix de Belgique en direct de Spa le 1er septembre prochain, tandis que pour la première fois, la chaîne a décidé de diffuser le Grand Prix des Etats-Unis en direct d’Austin via TMC le 3 novembre prochain à 20h50.

Des chiffres stables par rapport à 2018

Par rapport à l’an dernier, vous étiez près de deux millions de téléspectateurs à regarder le Grand Prix de Monaco le 26 mai dernier, soit des chiffres stables par rapport à l’édition 2018.

Canal+ toujours au taquet

Evidemment, si vous êtes un abonné Canal+, vous pourrez vivre l’intégralité du week-end du Grand Prix de France 2019 [toutes les séances d’essais libres, les qualifications, la grille, la course et Formula One].

Le groupe Canal+ est le seul diffuseur français à diffuser l’intégralité de la saison de Formule 1, soit les 21 week-ends de Grand Prix, moyennant un abonnement.

Nicholas Latifi est « excité » de prendre le volant de la Williams au Canada

Lance Stroll ne sera pas le seul pilote canadien en piste ce week-end à Montréal, puisque son compatriote Nicholas Latifi – pilote de réserve chez Williams – prendra le volant de la FW42.

Latifi, qui a déjà participé à cinq séances de roulage avec Racing Point en 2018, participera pour la première fois de la saison 2019 à une séance d’essais libres avec l’équipe Williams, dont il est pilote de réserve.

« Je suis vraiment excité de participer à ma première séance d’essais libres avec l’équipe. » a déclaré Nicholas Latifi.

« Le fait que ce soit mon GP à domicile va certainement ajouter un peu plus d’enthousiasme, mais le but reste le même. Je souhaite faire du bon travail pour l’équipe et leur donner les informations dont ils ont besoin pour les guider avant les essais libres 2. »

« Je me sens vraiment bien préparé après les trois jours de tests que j’ai pu faire [Bahreïn et Barcelone], ainsi que tout le travail que j’ai effectué à l’usine cette année. J’ai vraiment hâte de prendre la piste ! » conclut le pilote canadien.

Nicholas Latifi remplacera le pilote polonais Robert Kubica pendant 90 minutes ce vendredi, alors que le Polonais pourra récupérer son baquet dans l’après midi pour les EL2.

Renault prépare une très grande mise à jour pour le GP de France

Renault s’apprête à introduire une très grande mise jour sur la RS19 pour sa course à domicile au Grand Prix de France à la fin du mois de juin.

Depuis le début de la saison, Renault a connu de gros problèmes de fiabilité, notamment sur des pièces moteur comme une bielle, ce qui a impacté les performances de l’équipe du constructeur français, qui se retrouve après six courses, à la huitième place au championnat du monde.

Cyril Abiteboul admet sans vergogne que Renault était en retard depuis cet hiver, ce qui a empêché l’équipe de réagir rapidement lorsque les premiers problèmes de fiabilité sont apparus sur la RS19 en début de saison.

Mais pour le Grand Prix de France, qui se déroulera après le Canada sur le circuit Paul Ricard, Renault se présentera avec une RS19 largement évoluée.

« Je pense qu’il est juste de dire que nous sommes en retard, nous avons été en retard tout l’hiver, principalement en termes de timing. » déclare Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Nous avons dû faire du rattrapage pour de nombreuses raisons, et nous n’avons pas réussi à respecter les kilométrages, nous n’avons pas réussi à passer de l’étude aérodynamique au bureau d’étude puis à la production. »

« La production est toujours saturée d’un certain nombre de pièces qui auraient dû être introduites il y a déjà quelques semaines. »

Grosse mise à jour en France

Le Grand Prix de France sera donc l’endroit parfait pour introduire de nombreuses nouveautés sur la RS19, ce qui devrait aider Renault à libérer tout le potentiel de sa monoplace.

« Nous pensons qu’au Paul Ricard nous allons pouvoir régler tous les problèmes et les retards qui nous ont fait du mal en début de saison. »

« Cela signifie donc que le moteur sera de retour à pleine puissance et même un peu plus, cela devrait être disponible pour le Paul Ricard. »

« Nous aurons également un certain nombre de mises à niveau, assez importantes du point de vue aérodynamique. »

« Enfin, nous aurons un certain nombre de projets en termes de performance qui n’ont pas été livrés à temps, en raison de tous les retards dans le reste de l’organisation, et qui seront livrés au Paul Ricard au plus tard. »

Bientôt un aéroport au nom de Niki Lauda ?

La proposition de renommer l’aéroport international de Vienne en Autriche en hommage à Niki Lauda, décédé le 20 mai, est actuellement à l’étude.

Le triple champion du monde de Formule 1, qui nous a quittés le 20 mai dernier et dont les obsèques ont eu lieu à Vienne en Autriche le mercredi 29 mai, était un très grand passionné d’aviation et avait d’ailleurs fondé une compagnie aérienne, Lauda Air en 1978.

Cette première compagnie avait cessé d’exister en avril 2013, tandis que Niki Lauda a fondé peu après une autre compagnie, Lauda Air Italia, ainsi qu’une compagnie à bas coûts baptisée Niki.

Pour cette raison, l’ancien ministre de l’Infrastructure autrichien, Norbert Hofer, a  proposé de renommer l’aéroport international de Vienne en NLA [Niki Lauda Airport].

Pour le moment, ce n’est qu’une proposition, mais il est probable, comme l’a confirmé lui-même le porte-parole de l’aéroport de Vienne, que l’aéroport international de Vienne puisse bientôt suivre la tradition des autres métropoles, qui ont donné à leurs aéroports le nom de personnalités dans leur pays comme l’aéroport Leonardo da Vinci à Rome, le JFK (John F. Kennedy) à New York, le CDG (Charles de Gaulle) à Paris,

Le jeune fan de Mercedes et Hamilton, Harry Shaw, nous a quittés

Harry Shaw, ce petit garçon atteint d’une forme rare d’un cancer, et qui a reçu la monoplace de Lewis Hamilton juste après le Grand Prix d’Espagne, est malheureusement décédé.

Après une longue bataille qui aura duré dix mois contre la maladie, le petit Harry Shaw nous a quittés le samedi 1er juin 2019.

Harry Shaw 5 ans, qui était en phase terminale d’un cancer très rare, a eu l’heureuse surprise de voir débarquer chez ses parents des employés de l’équipe Mercedes juste après le Grand Prix d’Espagne, et qui lui ont tout simplement livré la monoplace de Lewis Hamilton dans son jardin.

Fan absolu de Lewis Hamilton du haut de ses cinq ans, Harry avait envoyé une vidéo au pilote Mercedes peu avant le Grand Prix d’Espagne pour encourager son idole.

Le quintuple champion du monde de F1 lui avait alors répondu via son compte Instagram juste avant la course de dimanche qu’il a remporté en Espagne.

« Harry, tu ne peux pas t’imaginer tout ce que ce message représente pour moi, mon pote. Merci beaucoup, tu es mon inspiration aujourd’hui Harry. » avait écrit Hamilton sur son compte Instagram.

« Je vais essayer de te rendre fier. Tu es un garçon si fort, j’aimerais juste être aussi fort que toi. »

« Je voudrais que le monde entier sache à quel point tu es fort et je demande à tout le monde de t’adresser ses meilleurs vœux et prières au cours de cette période difficile. Que dieu te bénisse. Ton ami Lewis. »

mercedes hamilton

En plus d’avoir pu voir et toucher la monoplace de son idole, Harry avait également reçu le trophée remporté par le Britannique à Barcelone, ainsi que les gants et la casquette du quintuple champion du monde.

Un peu de sourire

Charlotte Shaw, la mère de Harry, avait déclaré que les cadeaux de Hamilton : « Apportaient un peu de sourire dans sa vie, à un moment où il avait très peu d’amusement. »

Le petit Harry Shaw est décédé le 1er juin chez lui entouré de ses proches : « Dans la paix et le confort. » a déclaré la famille de Harry dans un communiqué.

« Mais la vérité est que les dernières semaines de la vie de Harry ont été marquées par une douleur et une souffrance terribles qu’aucun humain, pas moins qu’un garçon de 5 ans, ne devrait endurer. »

Nous adressons toutes nos condoléances à la famille de Harry…

Red Bull confirme le départ d’un de ses ingénieurs, qui devrait rejoindre Ferrari

Helmut Marko, le conseiller motorsport chez Red Bull a confirmé le départ de Marco Adurno, [analyse des données et simulation] en partance pour Ferrari.

La rumeur selon laquelle l’un des ingénieurs de l’équipe Red Bull Racing allait rejoindre la Scuderia Ferrari a commencé à circuler dans le paddock du Grand Prix d’Espagne et Helmut Marko a confirmé que Marco Arduno allait quitter l’équipe.

« C’est vrai, mais c’est tout à fait normal. Il y a une rotation constante à ce niveau technique entre nous. » déclaré Helmut Marko à Auto Bild.

Adurno a rejoint l’équipe Red Bull en 2007 en tant qu’ingénieur chargé de la simulation, un poste qu’il a occupé pendant deux années à Milton Keynes.

Marco Adurno a ensuite rejoint Piaggio Aerospace de septembre 2009 à février 2011, avant de revenir au mois de mars de la même année chez Red Bull Racing en tant qu’ingénieur en chef chargé de la simulation.

En 2014, Marco Adurno est promu analyste en simulation et en données chez Red Bull, un poste qu’il s’apprête à quitter pour rejoindre la Scuderia Ferrari. De son côté, Maranello n’a pas encore officialisé l’arrivée de Marco Adurno dans ses rangs.

Quoi qu’il en soit, une période de jardinage devrait être respectée par Marco Adurno avant de pouvoir rejoindre la Scuderia Ferrari, ce qui pourrait prendre un certain temps [au moins six mois] avant que l’ingénieur ne puisse débuter son travail à Maranello.

Deux ingénieurs sur le départ chez Ferrari ?

A Maranello, Alessandro Cinelli, responsable du département aérodynamique, et Giacomo Tortora, responsable de la partie pneumatiques, auraient été démis de leur fonction selon la presse italienne, mais là encore, l’équipe Ferrari n’a toujours pas communiqué.

Vettel dément toutes les rumeurs : « Je n’ai pas l’intention de m’arrêter »

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a dû à son tour démentir les rumeurs selon lesquelles l’Allemand stopperait sa carrière en fin d’année.

Depuis quelques semaines, plusieurs rumeurs circulent dans le monde de la F1, comme un possible passage du pilote Renault Nico Hulkenberg chez Red Bull par exemple, mais qui a été démentie hier par Helmut Marko.

Alors que la rumeur qui suggérait que Sebastian Vettel allait prendre sa retraite en fin d’année a également été démentie par le principal intéressé, qui s’est confié dans les colonnes d’Auto Bild.

« Je n’ai pas l’intention de m’arrêter, je m’amuse toujours autant et j’ai encore beaucoup de choses à faire chez Ferrari. » a déclaré le pilote allemand.

« Nous ferons tout notre possible cette saison pour provoquer un revirement, et le Grand Prix du Canada devrait être le début. »

« Notre voiture est bonne, mais nous continuons à la connaitre. C’est plus difficile cette saison de travailler avec les pneus par rapport à d’autres comme Mercedes. »

« Nous en apprenons tous les jours et cette connaissance est également utile pour le développement de la monoplace de la saison prochaine. »

Helmut Marko dément les rumeurs « farfelues » au sujet d’Hulkenberg chez Red Bull

Le Dr Helmut Marko a écarté toute possibilité que Nico Hulkenberg remplace Pierre Gasly chez Red Bull Racing, comme certaines rumeurs l’avaient suggéré auparavant.

Depuis quelques semaines, beaucoup de médias ont relayé une fausse information selon laquelle Nico Hulkenberg allait remplacer Pierre Gasly chez Red Bull Racing.

Selon un site internet bien connu [nous ne le citerons pas, puisque c’est ce qu’il recherche], et qui devient de plus en plus spécialiste de ce genre de rumeurs, Helmut Marko aurait déjà eu une discussion sérieuse avec Nico Hulkenberg pour que l’Allemand remplace le jeune Pierre Gasly, fraîchement arrivé chez Red Bull.

Mais l’Autrichien a nié catégoriquement toute discussion avec l’actuel pilote Renault à ce sujet, alors que Pierre Gasly lui-même s’est posé beaucoup de questions et a contacté Helmut Marko .

« Ces rumeurs sont tellement farfelues que nous ne voulons même plus les commenter, c’est absolument idiot, c’est ce que j’ai dit à Gasly, qui m’a même appelé à ce sujet. » a déclaré Helmut Marko à AutoBild.

Actuellement, Pierre Gasly est sixième au championnat du monde 2019, le Français a connu un début de saison compliqué, mais semble revenir au niveau de son coéquipier Max Verstappen depuis quelques courses.

Smedley très critique envers Williams : « Il n’y avait pas d’investissement dans la R&D »

Rob Smedley, qui a été ingénieur en chef chez Williams, regrette de voir son ancienne équipe stagner en fond de classement.

Après les six premières courses de l’année, l’écurie Williams n’a toujours pas marqué le moindre point et occupe toujours la dernière position du classement des constructeurs.

L’ancien ingénieur en chef de l’équipe britannique, qui a quitté Williams en 2018 pour un nouveau rôle auprès de la Formule 1, a pu vivre en direct et de l’intérieur le déclin de cette écurie historique.

« L’équipe a clairement dû travailler dur, nous avons notamment mis en oeuvre de nombreuses nouvelles méthodes d’ingénierie, mais la suite de la démarche a consisté à investir dans la recherche et le développement. » explique Rob Smedley.

« Finalement, cela ne s’est jamais produit. Si vous voulez être un vrai constructeur, vous devez faire un certain niveau d’investissement. Sinon, vous serez toujours en retard, peu importe la qualité de votre personnel. »

« Je ne veux pas parler d’individu en particulier, mais il est clair que de mauvaises décisions ont été prises, ce qui a placé l’équipe dans cette position. C’est très regrettable. »