Renault introduit de petites évolutions sur la RS19 à Bahreïn

L’équipe Renault se rend à Bahreïn avec un surplus de motivation lié à sa prestation contrastée de Melbourne.

Nick Chester, directeur technique châssis chez Renault, revient sur cette première course et dévoile les principaux défis de Bahreïn.

Quelles sont les principales caractéristiques du Circuit International de Bahreïn ?

« Ce week-end se déroule de jour et de nuit, d’où d’importantes variations de température entre les séances du vendredi au dimanche. Cela complique la donne pour trouver les bons réglages de la monoplace et comprendre ses différentes caractéristiques. »

« Au début, la piste est généralement poussiéreuse à cause du sable. Le vent peut aussi souffler assez fort. En dehors de cela, c’est un tracé conventionnel par rapport à Melbourne et il devrait être bien plus représentatif sur le plan de la performance. »

« Comme les EL1 et EL3 ont lieu en journée, on y a plutôt tendance à mener tout notre apprentissage lors des EL2 organisés la nuit. »

Qu’a appris l’équipe lors du premier Grand Prix de la saison ?

« Le week-end australien était contrasté. Nous ne nous sommes pas qualifiés là où les voitures auraient mérité de l’être vu leur rythme. »

« Cela est dû à l’exécution de certaines tâches et quelques soucis de fiabilité, mais cela montre que le peloton est tellement serré que la moindre erreur ou baisse de performance se traduit en places sur la grille. Nous l’avons malheureusement expérimenté de manière brutale. »

« La réalité est que plus l’on se qualifie loin, plus il y a de risques. Durant les trois jours, nous avons essayé de nouvelles pièces, travaillé sur différents réglages et appris beaucoup de choses. Cependant, il est clair que nous avons du travail à faire pour nous éloigner du peloton et atteindre la position que nous visons. »

Quelle est l’approche de l’équipe pour la deuxième course ?

« Nous avons des évolutions sur la carrosserie liées au refroidissement pour faire face à la chaleur ainsi que d’autres apports mécaniques et aérodynamiques. Il faut se dépasser et développer rapidement les monoplaces pour en améliorer les performances. »

Matteo Bonciani reçoit le prix Paolo Moruzzi

Il est l’un des personnages les plus importants en Formule 1, puisque sans lui, il nous serait difficile à nous médias de faire notre travail d’informations tout au long de l’année.

Matteo Bonciani [à gauche sur la photo], responsable des communications et des médias de la FIA, a reçu le prix « Paolo Moruzzi » pour son activité menée à la tête des communications de la FIA la semaine dernière lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Bologne en Italie.

Si vous vous demandez encore qui est Matteo Bonciani, il est celui que vous pouvez voir aux côtés des pilotes en conférence de presse, ou bien encore à leurs côtés lors de l’arrivée de la course ou à la fin des qualifications.

L’Italien a tenu à dédicacer son prix à Charlie Whiting, l’ancien directeur de course de la FIA, qui nous a quitté la veille du Grand Prix d’Australie 2019 des suites d’une embolie pulmonaire, et avec qui Matteo Bonciani a passé énormément de temps sur les Grands Prix.

« Ce prix témoigne de ce que la FIA a fait en F1 pour les médias et les équipes. » a déclaré Matteo Bonciani lors de la remise des prix.

« Quand j’étais chez Ferrari, j’étais joueur, maintenant je suis un peu comme un arbitre. C’est certainement différent mais toujours très beau. La dédicace de ce prix revient à Charlie Whiting, une personne que j’ai rencontrée et avec qui j’ai passé plus de temps que ma famille. »

La gestion des pneus arrière sera la clé à Bahreïn selon Pirelli

Pirelli s’attend à voir quelques surprises ce week-end à Bahreïn pour la seconde manche de la saison 2019 de Formule 1.

Pour ce Grand Prix de Bahreïn, le manufacturier unique de la F1 met à disposition des équipes les pneus C1, C2 et C3 de sa gamme, soit les trois composés les plus durs.

Mais le fait que le circuit de Sakhir soit positionné en plein désert fait que l’asphalte y est très dégradé en raison des fortes températures, ainsi que la présence du sable, qui rend le tracé très glissant d’une séance à l’autre.

En plus de cela, les différentes séances se dérouleront de jour comme de nuit, ce qui ve compliquer la tâche des équipes dans la compréhension des pneumatiques avant la course de dimanche.

« Nous avons déjà été témoins de batailles tactiques excitantes à Bahreïn, notamment l’année dernière, et nous espérons qu’il y aura encore plus de potentiel pour cela cette année. » déclare Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Les mélanges C1 et C2 qui sont les choix durs et médiums ce week-end sont en réalité un peu plus souples que les pneus durs et médiums de l’année dernière, ce qui devrait les rendre encore plus adaptés à la piste. »

« Bien que la clé pour Bahreïn soit la gestion des pneus arrière, peu d’équipes ont choisi un ensemble supplémentaire de gommes dures. »

« Comme toujours, le défi consiste à faire face aux demandes de traction sur une piste variable avec des températures en baisse, ainsi que sur l’asphalte le plus accidenté de l’année. »

Vandoorne snobe les progrès de McLaren : « Désormais, je travaille pour Mercedes »

Stoffel Vandoorne a minimisé l’importance des progrès de l’équipe McLaren lors du Grand Prix d’Australie, soulignant que son seul objectif est de se soucier de la performance de Mercedes désormais.

L’ancien pilote McLaren évolue cette année en Formule E au sein de l’équipe HWA, filiale de Mercedes. Mais le Belge a également conservé un pied en Formule 1, puisqu’il est aussi pilote de développement pour l’écurie Mercedes.

Interrogé le week-end dernier dans le cadre du ePrix de Sanya, Stoffel Vandoorne a préféré ne pas commenter les progrès de son ancienne équipe McLaren lors de la première course de la saison en Australie [Lando Norris est rentré en Q3], le Belge soulignant que McLaren est désormais un chapitre fermé dans sa carrière.

« Je n’ai pas regardé ce qu’a fait McLaren en Australie. Maintenant je travaille pour Mercedes et je sais qu’ils ont gagné la course. En ce sens, je dirais que ça s’est très bien passé. » a déclaré Vandoorne au quotidien espagnol AS.

Au sujet de son engagement en Formule E avec HWA, Stoffel Vandoorne assure que c’est l’endroit où il veut être, alors que Mercedes fera son entrée dans la catégorie électrique l’an prochain.

« C’est là que je veux avoir un avenir. L’année prochaine, HWA deviendra Mercedes et je souhaite faire partie de ce projet. Mon objectif est de devenir champion avec cette équipe. »

Daniel Ricciardo veut oublier le GP d’Australie

Avec un abandon en Australie pour sa toute première course avec Renault, Daniel Ricciardo espérait certainement un meilleur résultat à Melbourne pour sa course à domicile.

Dés le départ de la course, le pilote Renault a commis une erreur d’appréciation en allant mettre ses roues dans l’herbe. Malheureusement pour lui, l’aileron avant de sa RS19 a touché le sol au niveau d’une jonction de la piste, brisant en plusieurs morceaux son aileron avant et obligeant l’Australien à rentrer au stand.

A partir de là, la course de Ricciardo était compromise, tandis que le pilote Renault accusait déjà un tour de retard en sortant des stands. Finalement, Renault a demandera quelques minutes plus tard à Ricciardo d’abandonner.

Pour cette seconde manche de l’année à Bahreïn, Ricciardo compte bien se refaire et laisser l’Australie derrière lui.

« Je souhaite mettre l’Australie derrière moi. C’était un week-end plutôt frustrant, d’autant plus que le rythme était clairement là pour signer un bon résultat. » nous explique Daniel Ricciardo.

« En qualifications, j’ai personnellement eu l’impression de ne pas avoir fait tout ce qui était possible, d’où une position loin d’être idéale sur la grille. »

« Il n’y a pas grand-chose à dire sur la course. J’aime bien le tracé et j’espère un meilleur week-end. Je me suis un peu reposé et j’ai un peu récupéré entre ces deux manches, donc mes batteries sont rechargées avant d’y aller. »

« Bahreïn est un rendez-vous assez difficile. Deux des trois séances d’essais se déroulent la journée, quand il fait très chaud, alors que les qualifications et la course ont lieu le soir sur une piste beaucoup plus fraîche. »

« La clé est de s’adapter à différents réglages. Cela peut beaucoup varier d’une session à l’autre, donc c’est un aspect à garder en tête dans notre préparation. Enfin, toutes les courses « chaudes » sont physiques pour les pilotes et Bahreïn peut aussi être un défi en ce sens. »

« C’est un circuit sur lequel j’ai toujours pris du plaisir au volant. Il y a des opportunités de dépassement et ce sera intéressant de voir la différence entre les voitures qui se suivent, surtout dans la ligne droite des stands. »

« Le T1 est un bon endroit pour tenter quelque chose. Généralement, il y a deux, trois, voire quatre monoplaces qui s’y affrontent en course. Le T4 peut également être propice à une manœuvre si l’on trouve de la vitesse dans les T2 et T3. J’espère que nous pourrons être dans le match ce week-end, mais nous devons d’abord nous assurer d’être rapides en qualifications pour être à l’avant du peloton. »

Déçue de sa première course, Renault veut montrer son vrai potentiel à Bahreïn

Avec une septième place et un abandon lors de la première course de la saison en Australie, Renault ne cache pas sa déception en arrivant à Bahreïn cette semaine.

Cyril Abiteboul, le directeur général de l’équipe, souhaite que l’écurie du constructeur français passe à la vitesse supérieure cette semaine à Bahreïn, afin de prouver à tout le monde les progrès réalisés par Renault au cours de l’hiver.

« Nous nous rendons à Bahreïn motivés. Ces dernières années, nous aurions été satisfaits de terminer septièmes de la première course de la saison ; cette fois, nous sommes un peu déçus. » a déclaré Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Nous avons le sentiment que notre voiture est capable de jouer à l’avant du peloton. Cependant, cela ne s’est pas toujours vu quand cela comptait vraiment, c’est-à-dire en qualifications ou en course. »

« Nous sommes déterminés à en montrer davantage à Bahreïn. Nous devons démontrer l’avancée faite côté moteur et le deuxième Grand Prix de la saison est l’occasion de le faire. Nous apportons quelques évolutions aérodynamiques comme à chaque nouvelle course. »

« Nous devons également tendre vers plus de régularité sur l’ensemble du week-end en fournissant aux pilotes une monoplace équilibrée et fiable dans toutes les séances pour leur permettre d’extraire le maximum de performances. De même, nous devons viser l’excellence opérationnelle dans tous les domaines. »

« Bien entendu, l’objectif est de mettre les deux voitures dans les points et montrer les qualités de notre écurie. Nous devons être durs envers nous-mêmes si nous souhaitons poursuivre notre ascension. »

Aleshin pense qu’un retour de Kvyat chez Red Bull est possible

Le pilote WEC, Mikhail Aleshin, espère que son compatriote Daniil Kvyat va réussir à prouver cette année qu’il mérite sa place chez Red Bull Racing.

Le Russe Daniil Kvyat signe son grand retour en F1 cette année, après avoir été remercié par Toro Rosso à la fin de la saison 2017, tandis qu’il fut également rétrogradé de chez Red Bull Racing à Toro Rosso la saison précédente pour manque de résultat.

La situation n’a pas été facile à vivre pour Daniil Kvyat, mais le Russe n’a évidemment pas hésité une seule seconde à revenir cette année lorsque Toro Rosso l’a rappelé.

Lors de la première manche de l’année à Melbourne, Kvyat a marqué un point en décrochant la dixième place, tandis que le Français Pierre Gasly, qui pilote pour Red Bull, a terminé sa première course avec sa nouvelle équipe hors du top dix.

La situation n’est pas sans rappeler celle vécue par Kvyat en 2016, où le jeune Max Verstappen impressionnait son monde au volant d’une Toro Rosso, pendant que Daniil Kvyat commettait plusieurs erreurs au volant de sa Red Bull.

La suite est connue, Daniil Kvyat a été rétrogradé chez Toro Rosso avant le Grand Prix d’Espagne, tandis que Max Verstappen a pris sa place chez Red Bull, avec qui il a signé sa première victoire en F1 le même week-end.

Pour Mikhai Aleshin, les bons débuts de Kvyat la semaine dernière en Australie, comparés au résultat signé par Pierre Gasly, pourraient aider le Russe à grimper dans l’écurie mère en cours de saison.

« La dixième place est un très bon résultat pour l’équipe et pour Kvyat, qui effectue son retour en Formule 1. » a déclaré Aleshin à SportBox.

« C’était bon de voir Kvyat montrer sa personnalité et ne pas laisser passer Gasly à Melbourne. Il est difficile de savoir pourquoi Gasly a piloté de façon si peu expressive, mais si Kvyat continue de la sorte, on peut s’attendre à ce que Daniil accède à la grande équipe. »

« Je comprends que ces pensées peuvent paraître un peu prématurées, mais pour nous, la situation est bien-sûr positive. »

Aleshin reconnaît que Daniil Kvyat ne pourra pas espérer mieux que de se battre pour la dixième place cette année avec Toro Rosso.

« Je ne pense pas qu’il puisse espérer obtenir de meilleurs résultats que celui du Grand Prix d’Australie. Toro Rosso n’est ni Red Bull, ni Ferrari. »

« Mais avec des mises à jour correctes et sans problème mécanique, l’équipe se battra constamment pour le top dix. »

Eric Boullier endossera un rôle de « facilitateur » pour le GP de France

Désormais conseiller du Grand Prix de France, l’ancien directeur de l’équipe McLaren, Eric Boullier, espère pouvoir faire profiter le Grand Prix de France de sa grande expérience en Formule 1.

Déjà très impliqué dans le projet du retour du Grand Prix de France alors qu’il était encore manager chez McLaren, Eric Boullier va pouvoir désormais passer la seconde pour faire en sorte d’améliorer certains points de l’épreuve française du championnat du monde de F1.

Le Français s’apprête à endosser un rôle de « facilitateur » entre la FOM, la FIA, le GIP Grand Prix de France, la FFSA, le circuit et bien d’autres entités.

« Le rôle exact, c’est conseiller sport et opération. Je vais donc travailler en lien avec la FOM, la FIA, le circuit, le GIP, la FFSA… C’est plus un rôle de liaison. » explique Eric Boullier à Ouest France.

« Je serai un peu un facilitateur. C’est aussi un rôle plus stratégique de réflexion et de discussion avec le bureau du GIP, pour les discussions avec les instances de la F1. »

Un regard technique sur l’organisation du GP de France

« On va essayer d’apporter une contribution. Quelle qu’elle soit. Sur l’évolution des réglementations techniques et sportives, qui peuvent avoir des conséquences sur le circuit lui-même, ça pourrait arriver. » souligne Boullier.

« Toute expérience est vraiment bénéfique. J’espère pouvoir apporter ma contribution avec tout cela. Maintenant, je veux essayer de faire plus que mon mieux pour rendre ce Grand Prix magnifique et apporter ce que je peux sur les sujets sur lesquels je suis mandaté. »

Villeneuve sur Kubica : « Ce n’est pas bon qu’une personne handicapée soit en F1 »

Jacques Villeneuve, qui n’a pas pour habitude de pratiquer la langue de bois, n’a pas hésité à s’en prendre à Robert Kubica, qui effectue son grand retour en F1 cette année avec Williams.

Le pilote polonais est de retour en Formule 1 cette saison après huit années passées loin des paddocks en raison d’un accident de Rallye au cours de l’hiver 2011.

Suite à cet accident, Robert Kubica a perdu une grande mobilité de sa main droite et a mis plusieurs années avant de pouvoir reprendre le volant d’une Formule 1 en essais.

Mais après des tests concluants l’an dernier, le Polonais a réussi à trouver un baquet chez Williams cette saison, ce qui ne plait pas à Jacques Villeneuve, qui considère qu’une personne avec un handicap n’a rien à faire en catégorie reine.

« C’est bien-sûr un grand succès que Kubica soit revenu après tant d’années, c’est vraiment incroyable ! » a déclaré Jacques Villeneuve dans des propos relayés par le magazine Formule 1 aux Pays-Bas.

« Si vous perdez quelque chose que vous aimez, vous savez très bien ce qu’il vous manque, et vous travaillez encore plus fort pour revenir. »

« Je suis également convaincu qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour rester au sommet, et si j’étais à sa place, je ferais la même chose, vous ne pouvez pas laisser passer une telle chance. »

« Cependant, je pense que c’est terrible, ce n’est pas bon pour le sport. Je l’ai déjà dit l’année dernière et je n’ai pas changé d’avis. »

« La Formule 1 devrait être l’apogée de la course, c’est la catégorie reine. Alors, ce n’est pas bon pour le sport si une personne handicapée, parce que c’est le cas, puisse y participer, du moins pas en Formule 1.

« Peut-être que dans d’autres catégories oui, mais la Formule 1. La F1 doit être lourde, difficile et presque inaccessible. Le retour de Robert n’est pas un bon message. »

 

Red Bull est prête à prendre des pénalités pour améliorer la performance du bloc Honda

Le team principal de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, assure que son équipe est prête à prendre des pénalités de grille cette année si cela peut permettre d’améliorer la performance du moteur Honda.

Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull Racing est propulsée par le motoriste japonais Honda, après avoir mis un terme à un long partenariat avec Renault qui motorisait l’écurie de Milton Keynes depuis douze ans.

Pour sa première collaboration avec Honda, Red Bull se dit prête à encaisser des pénalités de grille cette saison si cela peut permettre d’améliorer la performance de l’unité de puissance en cours d’année.

« Je dirais que nous ne sommes pas inquiets si nous devons prendre un moteur supplémentaire. » explique Christian Horner.

« Nous visons la performance, et sur certaines pistes, la pénalité liée au moteur peut être atténuée. »

« Je pense que notre objectif numéro un est la performance et encore une fois, de réduire l’écart par rapport à Mercedes et Ferrari, qui dominent depuis si longtemps. »

Rappelons que l’an dernier, c’est l’équipe sœur de Red Bull, la Scuderia Toro Rosso, qui joué le rôle d’équipe laboratoire pour Red Bull Racing.

La petite écurie basée à Faenza en Italie s’est occupée tout au long de la saison 2018 de tester et de mettre au point le moteur Honda, notamment en encaissant un nombre important de pénalités de grille lors des 21 week-ends de course.

Le travail effectué par Toro Rosso semble avoir payé, puisque lors des essais hivernaux, Honda a fait preuve d’une incroyable fiabilité [bien loin de la situation vécue pendant trois années avec McLaren].

De plus, comme pour confirmer les progrès réalisés par la firme nippone, Red Bull Racing a offert son premier podium à Honda depuis 2008 lors du Grand Prix d’Australie la semaine dernière, grâce à la troisième position de Max Verstappen.

Sainz : « McLaren est de retour dans le peloton »

Avec la belle performance de Lando Norris, qui a réussi à rejoindre la Q3 en Australie au volant de sa McLaren, Carlos Sainz se veut optimiste pour le reste de la saison.

Selon le pilote espagnol, le fait que son coéquipier ait réussi à atteindre la Q3 à Melbourne signifie que McLaren a désormais une monoplace capable de jouer la Q3 régulièrement.

Pour sa part, Carlos Sainz n’a pas eu de chance en Australie lors des qualifications, puisque l’Espagnol a été bloqué par la Williams en panne de Robert Kubica, condamnant Sainz à rester en Q1 lors des premières qualifications de l’année.

« Je pense que l’an dernier, l’équipe a terminé loin du milieu de peloton, à trois ou quatre dixièmes je dirais. » a déclaré Carlos Sainz.

« Mais on dirait que nous sommes revenus dans le peloton après l’hiver, ce qui démontre le travail incroyable fait par l’équipe à l’usine et pendant les essais hivernaux. »

« Après Barcelone [les essais hivernaux], nous n’étions pas certains de pouvoir atteindre la Q3 [en qualifications], mais je pense que nous l’avons prouvé en Australie. »

« Mais je pense que nous avons prouvé dés les premiers tours en Q1, pour moi particulièrement,  j’avais le sentiment que nous avions peut-être une chance, peut-être que cela se produirait, peut-être pourrions-nous ramener McLaren en Q3. »

« Je pense que cela ne s’est pas produit depuis Monaco l’année dernière, donc, cela montre les progrès effectués par l’équipe. »

« Mais cela ne signifie pas que nous allons être en Q3 à Bahreïn et en Chine, mais cela signifie que nous sommes désormais réintégrés dans le peloton, et il s’agira maintenant de boucler les tours, verrouiller les procédures, et affiner les réglages sur chaque piste car le milieu du peloton est plus serré que jamais. »

Magnussen : « Il sera très difficile de rattraper Red bull cette année »

Le pilote Haas Kevin Magnussen estime qu’il sera très difficile pour son équipe d’aller chercher l’équipe Red Bull cette année.

Après la première course de la saison en Australie, l’équipe américaine Haas est devenue la quatrième force de la grille, devant Renault, mais derrière Red Bull Racing.

Pour Magnussen, il sera très difficile d’aller se battre contre Red Bull en 2019, notamment parce que l’écurie de Milton Keynes dispose de ressources bien plus importantes que Haas.

« Il sera très difficile pour nous de rattraper Red Bull, car ils sont très loin. » explique Kevin Magnussen.

« Ils évoluent de façon continu et se développent tout au long de l’année, même par rapport aux grandes équipes comme Mercedes et Ferrari. »

L’année dernière, Haas a lutté pour la quatrième position au classement des constructeurs avec l’équipe Renault, Magnussen s’attend donc à ce que cette bataille soit à nouveau intéressante cette saison.

« Ce sera très excitant, comme l’année dernière. Il est bien-sûr difficile de dire à quoi ressemblera le combat pour le reste de l’année, mais en Australie, c’était très excitant, cela ressemblait à la situation de l’année dernière, mais encore plus excitant. »

Pour le Grand Prix de Bahreïn, Kevin Magnussen se veut plutôt optimiste après une première course en Australie où le pilote Haas a terminé dans le top dix.

« Je ne vois aucune raison pour que la voiture ne fonctionne pas à Bahreïn et je suis très fier de ce que nous avons accompli en Australie. »

« La voiture s’est bien comportée tout le week-end, et nous n’avons pas eu à apporter de modifications radicales ou quelques ajustements. Le week-end s’est plutôt bien passé, nous avons connu de bonnes journées. »

« Bien-sûr, nous ne sommes pas heureux de ne pas avoir les deux voitures dans les points [Grosjean a abandonné en Australie], mais nous avions le potentiel. »

« Romain a été très rapide en qualifications et il avait aussi cette vitesse en course. Nous  aurions terminé sixième et septième, donc ce potentiel nous rend heureux. »

« Nous devons juste terminer le travail et placer les deux voitures dans les points, nous devons faire moins d’erreurs si nous voulons être compétitifs pour le reste de l’année. »

Bahreïn : Les horaires de chaque séance

La Formule 1 vous donne rendez-vous cette semaine à Bahreïn sur le circuit de Sakhir pour la seconde manche de la saison 2019.

Seulement deux heures de décalage horaire entre la France et Bahreïn cette semaine, bien loin des dix heures de décalage constatées pour la première manche de l’année en Australie la semaine dernière.

Petite particularité à Bahreïn, la course se déroulera de nuit sur le circuit international de Sakhir, tandis que la première séance d’essais libres se déroulera en journée, ce qui n’est pas simple à gérer pour les écuries qui doivent attendre la seconde séance d’essais libres du vendredi pour se retrouver dans des conditions représentatives du départ de la course.

Vous n’aurez donc pas besoin de vous lever tôt pour la seconde course de l’année, puisque la première séance d’essais libres est programmée à 12h00 [heure française], tandis que le départ de la course sera donné à 17h10 dimanche [heure française].

Les horaires de chaque séance du GP de Bahreïn [heure française]

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McLaren menace de se retirer de la F1 si les nouvelles règles ne sont pas satisfaisantes

Le PDG de McLaren, Zak Brown, n’a pas hésité à annoncer le retrait de McLaren de la Formule 1 dans le cas où les problèmes connus depuis plusieurs années ne seraient pas résolus cette année.

Il y a douze mois à Bahreïn Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, a présenté aux équipes sa vision de la discipline à partir de la saison 2021.

Mardi prochain [le 26 mars] Liberty Média et la FIA présenteront lors d’une réunion du groupe stratégique à Londres les plans définitifs qui seront introduits à partir de la saison 2021.

Cependant, le temps presse car le mois de juin est considéré comme date limite pour l’adoption des nouvelles règles et d’un nouvel accord commercial.

Pour le PDG de McLaren, la situation est simple : Il faudra impérativement que ces nouvelles règles introduites en 2021 permettent à son équipe d’être au même niveau que les autres en terme de compétitivité et surtout que la participation de McLaren au championnat du monde de Formule 1 soit financièrement viable.

« Pour McLaren, il faudra impérativement cocher deux cases : être financièrement viable et pouvoir se battre loyalement et de manière compétitive. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren dans des propos relayés par The Guardian.

« Si ce n’était pas le cas, nous devrions sérieusement envisager notre position en F1. Ce n’est pas une position dans laquelle nous voulons être. »

« Les gens présentent cela comme une tactique de négociation, mais il doit s’agir d’une équipe de course compétitive et responsable sur le plan financier. Si nous estimons que les nouvelles règles ne nous placent pas dans cette situation, nous devrons revoir notre participation en Formule 1. »

Des revenus plus équilibrés

L’Américain s’attaque également à la répartition des revenus en Formule 1, qu’il juge inégale, alors que Ferrari a reçu un bonus de 68 millions de dollars l’an dernier uniquement pour le simple fait que l’équipe italienne a un statut d’équipe historique dans le championnat du monde de F1.

« La répartition des revenus devrait être plus équilibrée et devrait être axée sur la performance. Dans une moindre mesure qu’aujourd’hui, votre histoire devrait être reconnue. »

« Nous sommes tous d’accord sur le fait que Ferrari est le plus grand nom [de la F1] et devrait être rémunérée en tant que tel, mais pas au niveau actuel et vous ne devriez pas non plus pouvoir investir cet argent dans la course. »

Sergio Perez : « Lance pourra guider l’équipe correctement »

Sergio Perez admet qu’il a été impressionné par la vitesse et la maturité de son nouveau coéquipier cette saison, le Canadien Lance Stroll.

Auteur d’une neuvième position à l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Lance Stroll a marqué ses tous premiers points avec sa nouvelle équipe Racing Point à Melbourne la semaine dernière.

Pourtant qualifié seizième sur la grille de départ en Australie, le pilote canadien a signé une belle remontée au volant de sa RP19 et a terminé dans le top dix au terme des 58 tours de course.

Son coéquipier Sergio Perez, qui a terminé le Grand Prix d’Australie à la treizième position en s’élançant pourtant de la dixième place, n’hésite pas à dire qu’il est impressionné par Lance Stroll.

« J’ai été surpris par sa vitesse, mais c’est surtout sa capacité à exprimer ses impressions aux ingénieurs qui m’a impressionné. » a déclaré Sergio Perez à SpeedWeek.

« Il a un niveau de maturité que l’on voit assez rarement chez les jeunes pilotes. Lance m’a surpris, et je me dit qu’il pourra guider l’équipe correctement. »

« Les gens pensent que si un pilote est dernier il est nul, or, la voiture vaut 95% de la performance. C’est tellement dur de juger un pilote qui est dans une mauvaise voiture. »

Réunion très importante ce mardi 26 mars 2019

Les dirigeants de la Formule 1 feront connaître leurs plans pour la saison 2021 dés ce mardi 26 mars dans le cadre d’une réunion du groupe stratégique.

Le président de la FIA, Jean Todt, ainsi que le PDG du groupe Formula One, Chase Carey, présenteront le plan d’ensemble, commercial, financier et sportif de la Formule 1 à partir de la saison 2021.

Dans ce plan, il est notamment question d’un plafond budgétaire pour les équipes de F1, mais aussi de la standardisation de certaines pièces, comme les boîtes de vitesses. Il sera également question du passage aux pneus 18 pouces, déjà largement répandus dans les différents championnats automobile.

« Le plan pour le contrôle des coûts est déjà bien avancé, le cahier des charges des changements techniques pour les moteurs a déjà été envoyé aux équipes. » a déclaré Jean Todt.

« Nous travaillons cependant toujours sur le cahier des charges pour les châssis [changements mécaniques et aéro]. »

Le PDG de la Formule 1, Chase Carey, a déjà prévenu que certains compromis seront nécessaires pour que le plan 2021 soit adopté.

Franck Montagny publie sa première vidéo YouTube

Le consultant F1 de Canal +, Franck Montagny, a publié sa première vidéo sur sa chaîne YouTube ce samedi matin.

Nous vous en parlions cette semaine, Franck Montagny a décidé de lancer sa propre chaîne YouTube dans laquelle le Français parle d’automobile avec un ton décalé.

Pour cette première vidéo, Montagny vous emmène dans les coulisses du Trophée Andros et dans laquelle il vous parlera de conduite sur glace, de la différence entre voiture thermique et électrique, ainsi que la place des femmes dans le sport automobile.

Humour, technique et passion, tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment. Pour voir la vidéo, rendez-vous sur le compte YouTube de Franck Montagny

Ferrari change à nouveau de nom avant Bahreïn

Une nouvelle fois, la Scuderia Ferrari change de nom à la veille de la seconde manche de l’année à Bahreïn.

L’équipe italienne Ferrari a dû se séparer des logos Mission Winnow présents sur ses deux monoplaces, ainsi que sur les équipements de l’écurie pour le premier Grand Prix de la saison en Australie en raison de la loi anti tabac australienne.

Mais sans réelle surprise, le logo de Mission Winnow sera de retour sur la carrosserie de la SF90 pour la seconde manche de la saison à Bahreïn, comme l’a confirmé la FIA en publiant la liste des inscrits cette semaine.

Le nom de l’équipe de Maranello a de nouveau changé sur cette liste, qui se nomme désormais Scuderia Ferrari Mission Winnow.

Cependant, le problème risque fort de se poser à nouveau pour Ferrari lors du retour de la Formule 1 en Europe, où la loi anti tabac reste très sévère dans certains pays, dont la France, qui accueillera le grand cirque au mois de juin.

Daniel Ricciardo estime avoir eu une mauvaise préparation à Melbourne

Daniel Ricciardo, qui a dû abandonner pour sa première course avec Renault en Australie la semaine dernière, estime qu’un manque de préparation peut être à l’origine de son mauvais résultat.

Lors de la première manche de la saison en Australie, Daniel Ricciardo a été largement sollicité par son équipe pour effectuer différentes activités promotionnelles auprès des fans du pilote australien.

Selon Ricciardo, ce programme chargé avant et pendant le week-end de course, pourrait avoir eu une incidence sur sa préparation pour la première course de l’année.

L’Australien souligne que le potentiel de la RS19 est bon et qu’une place dans le top huit est largement réaliste en début de saison [son coéquipier Nico Hulkenberg a terminé septième à Melbourne], mais Ricciardo insiste sur la préparation des week-ends de course.

« La voiture a sa place dans les points, je pense que nous devrions être parmi les huit premières voitures pendant toute la première partie de la saison et, espérons-le, mieux. » a déclaré Ricciardo dans des propos relayés par Crash.net.

« Je pense que Bahreïn sera beaucoup plus facile pour moi, ce sera une semaine de vacances comparé à l’Australie. Il ne se passe rien [pas ou moins d’activités promotionnelles pour Renault], je peux donc bien me préparer. »

« Je suis évidemment frustré parce que tout le monde avait beaucoup d’attente, mais la réalité est que la course s’est terminée après seulement cinq secondes [à Melbourne]. »

« Que ce soit de la malchance ou non, je pense que la préparation n’a pas été ce qu’elle devrait être, alors je me sens un peu mal, mais j’ai essayé de satisfaire tout le monde. »

Romain Grosjean parle argent

Sans rentrer dans les détails pour autant, le pilote Haas Romain Grosjean a accepté de parler de ses revenus en Formule 1.

Il est très rare qu’un pilote de Formule 1 accepte de parler argent, tandis que des pseudos classements des salaires des pilotes de F1 pullulent sur des sites internet depuis quelques années maintenant.

Les détails des contrats des pilotes de F1 ne sont pas publics et il est donc très difficile, voire impossible, d’obtenir le moindre chiffre en Formule 1.

La plupart des grilles de salaires qui sont publiées sur certains sites internet relèvent plus de la fantaisie que de la réalité du marché et nous ne pouvons que vous mettre en garde sur ces fausses informations que vous pouvez lire.

Quoi qu’il en soit, Romain Grosjean a accepté de parler argent avec nos confrères de l’Equipe, même si là encore, le Français n’entre pas dans les détails.

« Grâce au soutien de Carlos Slim, un gars comme Sergio Perez apporte des millions à Racing Point et, au passage, prend un gros salaire. Moi, je n’amène rien. Sur mon contrat, j’ai une part fixe et une grosse part de bonus qui fonctionne plutôt bien. » déclaré Grosjean dans un entretien accordé à L’Equipe.

« Chaque point au classement des pilotes rapporte de l’argent. Et d’autres bonus de performances peuvent être déclenchés, en fonction de votre négociation de contrat, tout au long de la saison. »

« La quasi-totalité de mes revenus est donc générée par mon écurie. À cela, il faut ajouter mes partenaires. En 2018, j’avais les montres Richard Mille, Jaguar, Seier capital, Excelljets et Christian Roth. »

Pas de prize Money

Le pilote français révèle que les organisateurs de la Formule 1 ne reversent aucune prime aux pilotes à la fin d’une saison.

« Tes primes, c’est juste ton écurie. Il n’existe pas en F1 de prize money distribué par les organisateurs. En Formule 1, si tu performes, ça te donne juste le droit de revenir l’année d’après. »