McLaren et Williams reléguées en fond de grille en 2019 ?

Selon Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, McLaren et Williams vont devoir se battre pour ne pas être la lanterne rouge de la grille en 2019.

Alors que personne dans le paddock n’ose encore faire ses prédictions concernant la hiérarchie en F1 en 2019, Helmut Marko lui, n’a pas hésité à placer Ferrari devant tout le monde, tandis que l’Autrichien estime que McLaren et Williams se battront en fond de grille cette année.

« Ferrari est devant, puis nous, et puis Mercedes. Ensuite, il y aura le peloton, où ce sera très serré, tandis que McLaren et Williams seront en fond de grille. » analyse Helmut Marko pour Speedweek.

De ce que nous avons pu voir pendant les essais hivernaux, il est vrai que le milieu de grille semble extrêmement compact cette année, alors que le temps signé par chacune des équipes lors de ces tests ne sont finalement pas représentatifs du potentiel de chaque monoplace.

Dans ce contexte, il est donc très difficile de faire la moindre prédiction pour 2019, mais Helmut Marko semble croire dur comme fer que l’équipe Red Bull Racing sera bien au rendez-vous cette saison.

« Nous allons voir ce que l’on peut faire jusqu’à Melbourne, mais nous sommes assez confiants de pouvoir gagner des courses grâce à nos points forts et non plus sur des circuits spécifiques comme Monaco ou Singapour. »

« Nous devons gagner au mérite, et j’espère au moins cinq victoires cette année. » lance Helmut Marko

Mercedes dévoile la livrée de sa monoplace électrique

Mercedes a présenté sa monoplace de Formule E avec laquelle l’équipe du constructeur allemand participera à la prochaine saison de Formule électrique de la FIA.

Le constructeur allemand va débarquer en Formule E l’an prochain pour la saison 2019/20 de la catégorie de monoplace 100% électrique de la FIA et a déjà présenté la livrée de sa  au la Mercedes-Benz EQ Silver Arrow 01 au salon de Genève cette semaine.

Après avoir annoncé que Mercedes-Benz s’engagerait pour la Formule E en tant qu’équipe d’usine pour la saison 6, la marque allemande a discrètement travaillé dans les coulisses avec son équipe affiliée, HWA Racelab, qui a rejoint le championnat avant la cinquième saison.

Avec aussi l’arrivée de Porsche, la saison 2019/20 sera la première confrontation entre BMW, Audi, Mercedes et Porsche.

« Le compte à rebours de notre entrée en Formule E a officiellement commencé. » a déclaré Toto Wolff, directeur de Mercedes-Benz Motorsport.

Mercedes-Benz EQ Silver Arrow 01

« Mais nous sommes impatients de relever le défi consistant à démontrer les performances de nos moteurs électriques intelligents à batterie dans le sport automobile et à donner une impulsion positive à la marque EQ. »

Lorsque Mercedes se présentera en tant qu’équipe d’usine un plus tard cette année, la marque sera la seule équipe à concourir à la fois en Formule E et en Formule 1.

Racing Point a t-elle caché son jeu pendant les essais hivernaux ?

Sergio Perez assure que Racing Point connaît le potentiel de sa monoplace après huit jours d’essais hivernaux, alors que l’écurie basée à Silverstone a été très discrète pendant les tests.

L’équipe Racing Point a terminé les essais hivernaux avec plus de 600 tours bouclés avec sa RP19, terminant seulement à l’avant dernière position au classement des écuries ayant le plus roulé à Barcelone.

Avec moitié moins de tours bouclés que l’équipe Mercedes (1189 tours pour Mercedes), Racing Point a été très discrète tout au long de ces essais hivernaux 2019, mais Sergio Perez assure que l’équipe connaît parfaitement le potentiel de sa monoplace, laissant supposer qu’elle n’aurait pas chercher à se montrer durant les tests.

« Ce fut une dernière journée positive dans la voiture pour moi. Nous avons beaucoup travaillé et je pense que nous savons très bien où nous en sommes avec la voiture. » a déclaré Perez lors de la dernière journée des essais à Barcelone vendredi dernier.

« La dernière journée était consacrée aux derniers préparatifs de course avec de longs relais, et à chaque fois que nous sortons en piste, nous en apprenons de plus en plus, je me sens prêt pour la saison à venir. »

« L’hiver a été long, je suis extrêmement motivé et j’ai hâte de reprendre la course. Débuter la saison avec quelques points ce serait bien, mais ce sera une longue saison, et d’abord, nous devrons aller à Melbourne et voir où nous nous situons par rapport aux autres. »

Rappelons que l’équipe Racing Point utilise le moteur Mercedes à l’arrière de sa monoplace, moteur qu’elle a d’ailleurs décidé de rebadger BWT Mercedes.

Au cours de ces essais hivernaux 2019, l’équipe n’a pas rencontré de problème particulier avec sa monoplace, ce qui laisse penser que Racing Point n’a pas voulu se dévoiler davantage par rapport à la concurrence.

Magnussen a constaté une nette différence en suivant une autre monoplace

Kevin Magnussen se dit satisfait du comportement de sa monoplace derrière une autre F1 sur la piste, bien que le pilote Haas attende la confirmation sur un autre circuit que celui de Barcelone.

L’un des principaux points abordés lors des essais de pré-saison 2019 était de savoir si les pilotes ressentiraient les effets des ailerons avant modifiés, introduits cette année en F1 dans le but d’améliorer la capacité des voitures à se suivre de près les unes des autres.

Le pilote Haas, Kevin Magnussen, a déclaré qu’il avait constaté une nette différence par rapport à l’an dernier lorsqu’il suivait une monoplace en piste durant les essais hivernaux.

« Les monoplaces sont toujours très, très amusantes à piloter. » déclare Magnussen au site officiel de la F1.

« j’ai pu suivre une voiture aujourd’hui [entretien réalisé le premier jour de la seconde semaine des tests à Barcelone] et ça me semble vraiment beaucoup mieux que l’an dernier. »

« Beaucoup de gens disaient que cela ne ferait aucune différence – ce n’est pas une grande différence certes – mais au moins j’ai pu suivre une voiture, donc, ce sera intéressant de voir. »

« J’étais beaucoup plus rapide que le gars que je suivais, et le tour où je l’ai rattrapé, j’ai réussi à le dépasser. » ajoute le pilote danois.

« Je pense avoir été environ deux secondes plus rapide, dans ce cas là j’aurais pu le dépasser l’an dernier, mais la sensation de la voiture derrière l’autre est différente [cette année], c’est beaucoup mieux que l’an dernier je dirais. »

Une voiture plus cohérente

Magnussen explique que l’équilibre général de sa monoplace derrière une autre F1 était bien plus cohérent que l’an dernier.

« L’ensemble de la voiture semble bien plus cohérent et stable derrière l’autre voiture, donc, j’ai hâte de voir si sur les autres circuits ce sera identique. »

« Il peut y avoir différents facteurs que l’on peut oublier, et lorsque vous passez sur une autre piste, c’est différent. Mais les premiers signes sont bons. »

Honda est dans une bien meilleure position que l’an dernier selon Egginton

Le futur directeur technique de Toro Rosso, Jody Egginton, assure que Honda se trouve dans une bien meilleure position qu’il ne l’était l’an dernier à pareille époque.

Honda a réussi à boucler huit journées de tests à Barcelone sans rencontrer le moindre souci technique sur son moteur, ce qui laisse penser que l’unité de puissance du motoriste japonais a fait de gros progrès en termes de fiabilité au cours de l’hiver.

Selon Jody Egginton, ces progrès ne sont que le fruit d’un travail de développement ayant eu lieu l’an dernier en pleine saison, lorsque Toro Rosso et Honda travaillaient main dans la main pour développer la future unité de puissance qui serait montée à l’arrière de la Red Bull cette année.

« Les essais hivernaux du côté du moteur se sont déroulés sans problème. » explique Jody Egginton, qui deviendra directeur technique de l’équipe Toro Rosso le 25 mars prochain.

« L’année dernière, nous avons rencontré des problèmes côté moteur pour diverses raisons, et nous avions débuté la saison avec un ou deux problèmes de fiabilité. »

« Mais alors que Honda pouvait nous apporter de grosses mises à jour en termes de performance, nous avions décidé de nous développer tout au long de l’année. »

« Parfois, cela nous a obligé à apporter des modifications sur l’unité de puissance à des seules fin de développement. »

« Mais par rapport à la même période de l’année dernière – alors que nous étions loin de la catastrophe – Honda a travaillé dur pour développer son moteur, et nous sommes désormais dans une meilleure position. »

« Je pense qu’il est juste aussi de penser que c’est la même tendance chez tous les autres motoristes jusqu’à présent cet hiver. Je ne sais en détails ce que font les autres, mais c’est un bon pas en avant et de façon générale, les voitures semblent assez fiables [cette année]. »

Daniel Ricciardo : « L’idéal serait d’intégrer le top 3 »

Le pilote australien, Daniel Ricciardo, a rejoint l’équipe Renault en 2019, après une décennie passée dans le giron Red Bull.

L’Australien a beaucoup réfléchi avant de prendre sa décision de rejoindre la quatrième équipe de la grille pour 2019, mais Daniel Ricciardo a trouvé plusieurs motivations, dont celle de faire rentrer Renault dans le top 3, actuellement occupé par Mercedes, Ferrari et Red Bull Racing.

« Rejoindre cette écurie pour lui donner une nouvelle dimension signifie beaucoup pour moi. L’idéal serait d’intégrer le top 3. » déclare Daniel Ricciardo au micro de France Info.

Outre le fait d’aider l’équipe du constructeur français à devenir l’une des trois meilleures écuries du plateau, Ricciardo admet que fait de savoir qu’il allait travailler aux côtés d’Alain Prost l’a également motivé dans son choix.

Alain Prost est une icône !

Daniel Ricciardo relate que la perspective de travailler avec Alain Prost, quadruple champion du monde français et l’un des responsables de l’écurie Renault, a fait pencher la balance.

« Il est resté passionné et compétiteurs et je suis vraiment content de me perfectionner auprès de monsieur Prost. »

« Ce qui me rend très heureux, c’est d’avoir l’opportunité de travailler avec Alain Prost et d’écouter ses conseils, c’est une icône ! Je le respecte énormément, c’est un pilote de légende ! »

Une lutte serrée en 2019

Daniel Ricciardo s’attend à une lutte très serrée en 2019, tandis qu’il considère que Mercedes et Ferrari conserveront toujours une certaine marge sur le reste de la grille.

« Ça va être très serré, tout va être très compact, et ce sont les petits détails qui feront la différence. »  estime le pilote Renault.

« Je suis vraiment impatient de commencer la saison, même si je pense que Mercedes et Ferrari vont avoir une certaine marge par rapport au reste de la grille. »

« Ce que nous allons voir à Melbourne, ne déterminera pas le reste de la saison, et je pense que lors des six premières courses de l’année, il y aura beaucoup de changements. »

Marko : « Kvyat a répondu à nos attentes, mais il sait que c’est sa dernière chance »

Helmut Marko, le responsable Motorsport chez Red Bull, se dit très satisfait des quatre jeunes pilotes qui font partie de la famille Red Bull en Formule 1.

Après huit journées d’essais à Barcelone, Helmut Marko a pu se faire une idée du potentiel de ses deux équipes [Toro Rosso et Red Bull] pour la nouvelle saison qui s’annonce.

L’Autrichien se dit impressionné par le débutant de la grille cette année, le jeune thaïlandais, Alex Albon, qui s’est montré très rapide durant ces essais hivernaux, alors qu’il n’avait jamais piloté de F1 avant cette année.

Marko a également souligné qu’il s’agissait de la dernière chance pour Daniil Kvyat, qui effectue son grand retour en catégorie reine cette année, après une saison passée en tant que pilote de développement chez Ferrari.

« Daniil Kvyat revient en tant que personnalité bien établie, il a acquis de l’expérience, et il sait que c’est sa dernière chance. » explique Helmut Marko à Speedweek.

« Mais jusqu’à présent, il a répondu à nos attentes, ainsi que le rookie, Alex Albon, qui nous a tous surpris. Il n’a eu besoin que de très peu de temps pour se montrer rapide et faire preuve d’un pilotage courageux. »

Un mot sur Pierre Gasly

Marko a également donné son avis sur Pierre Gasly, alors que le jeune français a rejoint cette année l’équipe Red Bull Racing, où il fera équipe avec Max Verstappen.

« A l’âge de 21 ans, Max Verstappen en ait déjà à sa cinquième saison de Formule 1 et il est le leader de l’une des équipes les plus compétitives de la grille. »

« Avoir un duo de jeunes pilotes correspond à nos idées, et je pense que Pierre Gasly marquera des points en première moitié de saison, tandis qu’il pourra défier Max [Verstappen] en seconde partie de saison. »

Abiteboul : « Renault n’a jamais eu sa place en F1 en tant qu’écurie française »

L’équipe Renault a terminé quatrième au championnat du monde des constructeurs en 2018, et l’équipe du constructeur français entend poursuivre sa trajectoire en 2019.

Depuis son retour en Formule 1 en 2016 en tant qu’équipe d’usine, Renault n’a cessé de progresser pour terminer la saison 2018 au quatrième rang du championnat constructeurs.

Pour cette nouvelle saison de F1, l’écurie du constructeur français va tenter de s’attaquer aux trois top teams de la grille : Mercedes, Ferrari et Red Bull.

Mais le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, sait que la tâche ne sera pas facile, d’autant que l’équipe Renault doit toujours faire ses preuves auprès des mastodontes que sont Mercedes ou Ferrari selon Abiteboul.

« Depuis notre retour en Formule 1 en tant qu’écurie complète en 2016, on cherche surtout à exécuter le plus correctement possible un plan qui a été défini. » explique Cyril Abiteboul au micro de France Info.

« On veut s’attaquer à des mastodontes comme Mercedes, Ferrari ou Red Bull, mais on ne peut pas le faire sans un peu d’organisation et c’est laborieux. » ajoute le manager français.

« Depuis 41 ans que l’on fait de la Formule 1, on n’a jamais réussi pleinement à avoir la place que l’on devrait avoir. Il y a plusieurs raisons à cela, déjà on est Français dans un univers très britannique. »

Renault doit garder le cap

« On est aussi un constructeur généraliste dans un univers de premium. Renault a toujours bouleversé un petit peu ce système qui est très établi et protocolaire. »

« Les gens nous voient toujours avec un mélange de respect et de méfiance, mais quand même aussi avec un peu d’hauteur de d’irrévérence, mais ça nous va bien, on est habitué à ça. »

« C’est justement pour ça qu’il faut garder notre cap, notre sang-froid, la tête basse et être extrêmement concentré sur l’objectif final, y compris s’il est à moyen terme. »

McLaren incapable de se situer dans la hiérarchie

Le directeur sportif de l’équipe McLaren, Gil De Ferran, se dit satisfait des travaux réalisés sur la MCL34 au cours des huit journées d’essais à Barcelone.

L’équipe McLaren a bouclé plus de 4000 kilomètres avec sa nouvelle monoplace pendant les essais hivernaux, et ce, sans rencontrer de gros problèmes, bien que de petites pannes soient venues entacher les essais de l’écurie britannique à plusieurs reprises.

Après ces essais hivernaux, tout comme les autres dirigeants des différentes écuries, le directeur sportif de McLaren se dit incapable de savoir exactement où l’équipe se situe par rapport au reste de la grille.

« Du point de vue de la concurrence, il est difficile de savoir exactement où nous en sommes. » a déclaré Gil De Ferran.

« Les autres font des choses différentes tout le temps et à différents moments de la journée [pendant les essais hivernaux], donc honnêtement, il est vraiment difficile d’être précis sur la position que nous occupons par rapport au reste de la grille. »

« Nous sommes arrivés aux essais avec quelques objectifs en tête : faire beaucoup de tours pour assurer la fiabilité, valider les systèmes pour comprendre notre nouvelle voiture, ainsi que comprendre les nouveaux pneus Pirelli, et peut-être le plus important, intégrer nos nouveaux pilotes à l’équipe afin de les préparer au mieux pour la saison à venir. »

« Je pense qu’après huit jours d’essais, nous avons accompli toutes ces choses de façon satisfaisante. »

Comme chaque année, il faudra attendre au moins les quatre premières courses de la saison 2019 pour connaître la véritable hiérarchie, bien qu’un premier élément de réponse nous sera donné à Melbourne juste après la séance de qualifications du Grand Prix d’Australie.

La retraite ? Vettel n’y pense même pas

Sebastian Vettel assure qu’il ne compte pas encore prendre sa retraite du sport, alors que le pilote allemand reste motivé par le simple fait de remporter le titre mondial avec Ferrari.

A 31 ans, le pilote allemand Sebastian Vettel, ne compte surtout pas parler de retraite, tandis que son objectif principal reste de devenir quintuple champion du monde avec la Scuderia Ferrari.

Après avoir décroché quatre titres mondiaux avec l’équipe Red Bull Racing, Vettel a rejoint la Scuderia Ferrari en 2015, mais n’a jamais réussi à décrocher le titre avec l’écurie italienne.

Sebastian Vettel en entamera en 2019 sa cinquième saison à Maranello, et jusqu’à présent, il n’a jamais été capable de battre son plus grand rival : Lewis Hamilton.

Interrogé pour savoir s’il avait déjà songé à prendre sa retraite, l’Allemand assure qu’il ne compte absolument pas abandonner dans sa quête du titre mondial avec Ferrari, bien au contraire.

« Je pense qu’il est clair que je ne suis pas au début de ma carrière, mais je pense qu’il me reste encore beaucoup de temps dans ce sport à l’âge de 31 ans. » souligne Sebastian Vettel pour Sport Bild.

« Si je regarde un petit peu en arrière, Michael [Schumacher] était encore plus âgé que moi lorsqu’il a remporté son premier titre avec Ferrari. Et Lewis Hamilton a également deux ans de plus que moi. »

« Je ne pense pas à démissionner, au contraire, je fais tout pour réaliser mon rêve de décrocher le titre avec Ferrari. En ce qui concerne ma famille, ils me soutiennent et sont derrière moi. »

Robert Kubica : « Nous arrivons à l’aveugle en Australie »

Le pilote Williams, Robert Kubica, déplore le manque de préparation avant la première course de la saison en Australie.

Robert Kubica est bien conscient que l’équipe Williams accuse un certain retard sur les autres écuries en raison d’un problème dans la conception de sa nouvelle monoplace : La FW42.

Dés les essais hivernaux de Barcelone, l’équipe Williams a rencontré des difficultés pour mettre en piste sa FW42 en même temps que ses rivaux, l’écurie britannique ayant débuté ses essais avec deux journées de retard.

Sur huit journées programmées, Williams est devenue l’équipe ayant le moins roulé durant les essais hivernaux, ce qui ne facilite pas la tache de Robert Kubica, qui effectue son grand retour en F1 cette année, après huit ans loin des paddocks en raison d’un accident de rallye au cours de l’hiver 2011.

Le pilote polonais regrette de ne pas avoir pu rouler davantage lors des essais hivernaux, et sait que la première course de la saison programmée dans un peu moins de quinze jours à Melbourne, pourrait s’avérer compliquée pour lui, ainsi que pour toute l’équipe.

« Rien n’a changé, les choses ne changent pas d’un jour à l’autre et nous sommes toujours confrontés à un retard important et les problèmes que nous avons aujourd’hui sont dû à ce retard. » explique le Polonais.

« Nous arrivons un peu à l’aveugle en Australie, je n’ai aucune donnée sur la simulation de course, mon plus long relais [pendant les essais hivernaux] n’a pas atteint 15 tours. Il y a encore beaucoup d’inconnues, c’est la réalité et nous ne pouvons rien changer. »

« Malheureusement, la situation est loin d’être optimale, mais je ne peux rien y faire. Je dois juste faire de mon mieux, mais après huit années sans compétition, je ne connais que 20% de ce que je devrais savoir avant le Grand Prix d’Australie. »

Williams sera prête pour Melbourne

En dépit des problèmes économiques que rencontre l’écurie depuis un certain temps et du peu de kilomètres parcourus au cours des essais hivernaux, beaucoup estiment que Williams arrivera à Melbourne pour le Grand Prix d’Australie 2019 avec un manque de pièces détachées pour sa FW42, ce qui limitera sensiblement le roulage de l’équipe au cours du premier week-end de course de la saison.

Mais pour Claire Williams, la patronne de l’écurie britannique, toutes ces rumeurs restent à l’heure actuelle infondées, alors qu’elle assure que Williams sera prête pour la première manche de l’année.

« Je peux vous garantir que nous n’aurons pas juste deux monoplaces en Australie, nous aurons également un châssis de rechange, ainsi que de nombreuses pièces. » a déclaré Claire Williams.

Ferrari : « Nous ne sommes pas encore prêts pour Melbourne »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, se dit satisfait du travail accompli par toute l’équipe au cours des essais hivernaux, mais le manager admet qu’il reste encore du travail avant d’être prêt pour Melbourne.

Alors que Ferrari a terminé les essais hivernaux avec le meilleur temps absolu grâce à Sebastian Vettel et son 1.16.221, la fiabilité de la SF90 laisse encore à désirer avant la première course de la saison.

Touchée par plusieurs petites pannes au cours des huit journées de tests en Espagne, la SF90 pilotée par Sebastian Vettel lors de la dernière journée, a connu une panne électrique deux heures avant le drapeau à damiers.

Cette ultime panne a forcé la Scuderia Ferrari à mettre un terme à sa journée de travail, et donc aux essais hivernaux, avant la fin officielle, ce qui fait dire à Mattia Binotto qu’il reste encore du travail avant le premier Grand Prix de l’année.

« Ces derniers jours ont été très intenses et intéressants. Nous étudions encore notre machine, pour en comprendre les limites en termes de performances et pour en comprendre la fiabilité. » a déclaré le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto à Barcelone ce vendredi.

« Dans l’ensemble, je suis satisfait du travail accompli et du comportement de la voiture, qui s’est révélée bien équilibré sur cette piste [Barcelone]. »

La SF90 en manque de fiabilité

« Mais je ne peux pas être satisfait parce que j’aimerais que nous soyons plus rapides et plus fiables. C’est pourquoi j’aimerais dire qu’il reste encore beaucoup à faire. »

« En fait, notre programme n’a toujours pas été aussi fluide que nous l’avions espéré, en raison de problèmes de fiabilité et de l’accident de Sebastian [Vettel] causé par la rupture de la jante. »

« Nous devons encore résoudre plusieurs problèmes et travailler pour rechercher encore plus de performances. »

« Le fait que la SF90 fonctionne correctement est un bon point de départ, mais nous ne pouvons pas dire que nous sommes prêts pour Melbourne, je dirais que nous sommes toujours en train de travailler. »

« Les pilotes ont réalisé des temps très similaires, mais nous savions déjà que Charles était très rapide, comme nous l’avons vu lors de ses années passées à la Ferrari Driver Academy et la saison dernière en Formule 1 [avec Sauber]. Quant à Sebastian, il a confirmé qu’il était le champion que nous connaissons tous. »

Hamilton a demandé à Mercedes une Project One édition LH

Lewis Hamilton souhaite créer une édition très spéciale de la nouvelle hypercar de Mercedes-AMG – actuellement connue sous le nom de Project One.

Le quintuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, a confirmé qu’il avait exprimé son désir de créer une Project One personnalisée qui s’appellerait LH One, alors que cette hypercar est propulsée par le moteur V6 hybride de l’équipe Mercedes en Formule 1.

« Je ne l’ai pas encore conduite, mais j’ai développé le moteur. Je suis assez fier de cela. » a déclaré Lewis Hamilton dans un entretien accordé au magazine Top Gear.

« J’ai remporté le championnat avec ce moteur. Sa maniabilité, la puissance qu’il développe et la puissance qui arrive… Ce sont toutes ces choses que j’ai aidé à faire. Cette voiture est tout simplement géniale. »

« Je veux faire une édition spéciale LH. Je leur en ai déjà parlé et ils l’envisagent. Cela n’aurait aucun sens de ne pas le faire, sachant que nous avons remporté le championnat du monde. »

« Ferrari a toujours un autocollant « champion du monde » sur ses voitures, et nous devrions être fiers de notre héritage et cela devrait faire partie de cette voiture. »

A quoi ressemblerait une LH One ?

Lewis Hamilton admet qu’il demanderait à Andy Cowell [responsable des groupes motopropulseurs en Formule 1 pour Mercedes ] de lui faire une préparation spéciale pour sa LH One.

« Je changerais probablement le système d’échappement, le rendais un peu plus bruyant. » indique Hamilton.

« Je demanderais à Andy Cowell de lui donner un peu plus de puissance encore. Je changerais aussi probablement des parties de la carrosserie, Je ne sais pas combien de temps cela me demanderait pour faire tout cela, mais je le ferais certainement. »

« Je pourrais aussi concevoir chaque modèle sur mesure, avec celui qui achèterait la voiture. Ce serait un travail vraiment cool. » conclut le pilote Mercedes.

Racing Point rebadge son moteur Mercedes, Ferrari change de nom

La FIA a publié la liste officielle des engagés pour la saison 2019 de Formule 1 qui débutera le 17 mars à Melbourne.

Grosse surprise en découvrant cette liste officielle de la FIA mise à jour, puisque le nom de l’équipe Ferrari pour la saison de F1 2019 a changé.

La Scuderia Ferrari s’appelait avant les essais hivernaux Mission Winnow Scuderia Ferrari et est devenue entre-temps Scuderia Ferrari.

Le nom du sponsor titre de l’écurie italienne a donc disparu des documents officiels de la FIA en ce début d’année, alors que l’Australie a lancé une procédure ces dernières semaines pour savoir si la livrée de la Ferrari, qui arbore le logo de Mission Winnow, n’était pas en réalité de la publicité cachée pour du tabac.

Il se pourrait donc que la Scuderia Ferrari participe à la première manche de la saison avec une livrée légèrement différente de celle aperçue à Barcelone pendant les essais hivernaux.

Moteur rebadgé chez Racing Point

Autre changement important dans la liste des engagés pour la saison 2019 de Formule 1, l’équipe Racing Point a décidé de rebadger son moteur Mercedes avec le nom de l’un de ses sponsors.

En effet, dans la liste des engagés, le moteur monté sur la Racing Point RP pilotée par Sergio Perez et Lance Stroll se nomme BWT Mercedes.

La liste officielle des engagés en F1 en 2019

liste des inscrits en F1 2019

Pierre Gasly l’admet : « Nous ne sommes pas les favoris pour le moment »

Pierre Gasly admet que l’équipe Red Bull Racing n’est pas encore arrivée au niveau de Ferrari ou Mercedes à ce stade de la pré-saison, et après huit jours d’essais à Barcelone.

Le Français, qui a rejoint l’écurie Red Bull Racing en 2019, a été victime de deux gros crashs durant les essais hivernaux, le dernier en date ayant fait perdre un précieux temps de roulage à son équipe pour la dernière journée des essais.

Le tour le plus rapide signé par la Red Bull RB15 à Barcelone pendant les essais hivernaux était de 1.17.091, soit huit dixièmes de moins que le record absolu des essais signé par la Ferrari de Vettel le dernier jour des tests en 1.16.221.

En toute franchise, Pierre Gasly a admis que la RB15 n’avait pas encore franchi le cap nécéssaire pour aller se battre pour des victoires avec Mercedes ou Ferrari.

« Non, honnêtement, ils sont très rapides, ils ont eu un bon rythme. » a déclaré le Français dans le paddock de Barcelone cette semaine lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Red Bull était en mesure de se battre contre Ferrari et Mercedes.

« Nous allons essayer de nous concentrer sur nous-mêmes, pas sur les autres. Je pense que nous avons du potentiel, nous avons essayé beaucoup de choses et nous avons eu de bonnes performances. »

« Mais nous devons aussi travailler très dur, parce qu’il semble qu’elles [Mercedes et Ferrari]  soient très rapides. »

La RB15 a une bonne base

Gasly pense que la RB15 constitue déjà une bonne base, mais que la monoplace est encore loin d’avoir atteint son potentiel.

« Nous allons travailler dans tous les domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer, car nous avons constaté que les autres équipes sont performantes. »

« De façon générale, la voiture est assez bonne, le châssis, le moteur…La fiabilité est bonne aussi, ils ont fait un pas en avant [par rapport à l’an dernier]. »

« Nous devons juste comprendre comment nous pouvons tirer le meilleur parti de notre voiture pour l’instant. Nous ne sommes peut-être pas les favoris pour le moment, mais nous allons travailler dur avant Melbourne pour essayer d’obtenir la meilleure voiture possible. »

Un moteur Honda plus proche des concurrents

Les données concrètes sur le moteur Honda n’ont pas encore été publiées, mais Pierre Gasly, qui a déjà roulé une saison avec le moteur Honda, estime que les progrès du motoriste japonais sont palpables

« Je suis très heureux du moteur, la voiture a été fiable. » insiste Gasly. « Nous avons pu percevoir une augmentation de la puissance, et je suis certain que nous allons pouvoir continuer sur cette lancée. »

« Ils ont fait ce qu’il fallait avec le développement, il reste encore une petite marge, mais je dirais que c’est plus petit que l’année dernière. » conclut Pierre Gasly.

Binotto : « Qu’est-ce qui a changé chez Ferrari ? Pas grand chose »

Mattia Binotto, le nouveau directeur de la Scuderia Ferrari, a déclaré que finalement très peu de chose ont changé au sein de l’écurie italienne depuis son entrée en fonction.

Binotto a vécu sa première victoire avec la Scuderia Ferrari en 1995, depuis lors, il a gravi l’organigramme de l’écurie de Maranello jusqu’à ce qu’il prenne le contrôle de la gestion sportive de la firme italienne en 2019.

L’ingénieur suisse a souligné l’importance de la continuité au sein de la structure de la Scuderia Ferrari, afin de continuer à progresser pour ramener le titre à Maranello.

« Ce qui a changé chez Ferrari ? Très peu de chose finalement. » a assuré Mattia Binotto cette semaine à Barcelone. « Nous sommes toujours les mêmes avec la même équipe et un nouveau pilote. »

« Nous avons un peu déplacé les ingénieurs, mais tout le monde est toujours là. Ferrari est une équipe habituée à travailler ensemble depuis de nombreuses années et en s’améliorant de saison en saison. »

« Je pense que nous misons sur la continuité par rapport au passé, donc, je ne dirais pas qu’il y a du changement. »

« Mon rôle est de placer tout le monde dans la meilleure position possible, et je dois m’efforcer de faire en sorte que chaque personne se trouve dans la meilleure situation possible.

« Cela signifie d’être dans le bon environnement, avoir des rôles clairs, y compris parmi  les pilotes. »

Fier d’être le patron de Ferrari

Sur le plan personnel Mattia Binotto admet qu’il ne pourra jamais normaliser le fait d’être à la barre de l’une des plus importantes équipes de la grille.

« Je pense que je ne m’habituerai jamais à cela, c’est une lourde responsabilité, en particulier d’être le patron de Ferrari. »

« J’ai eu l’occasion ou la chance de faire partie d’une grande équipe, et être le patron d’une si grande équipe rend parfois les choses plus faciles. »

Vettel a pu constater la différence de pilotage entre Leclerc et Raikkonen

Sebastian Vettel a pu se rendre compte durant les huit journées de tests à Barcelone de la différence de pilotage entre Charles Leclerc et Kimi Raikkonen.

Le pilote allemand, Sebastian Vettel, a bien évidemment eu un accès illimité aux données de la Ferrari SF90 durant les huit journées de tests à Barcelone, et ce, même lorsque c’était son nouveau coéquipier, Charles Leclerc, au volant.

Le quadruple champion du monde a travaillé main dans la main avec le Monégasque au cours des essais hivernaux, afin d’essayer de développer la SF90 ensemble.

Mais après ces essais, les deux hommes deviendront des rivaux en piste, même s’ils travaillent tous les deux pour la même écurie, car en F1, votre premier rival à battre reste votre coéquipier.

Vettel a donc un léger coup d’avance sur Leclerc pour ce début de saison, puisque le pilote allemand a pu se rendre compte de la différence de pilotage par rapport à son ancien coéquipier, Kimi Raikkonen.

« Bien-sûr que c’est un peu différent, il a une dynamique différente. C’est une nouvelle équipe pour lui, il doit faire beaucoup de choses et vous devez rencontrer beaucoup de gens au cours de votre première année dans une nouvelle équipe. » explique le quadruple champion du monde de F1.

« Je pense que c’est différent par rapport à Kimi, je suppose que c’est tout à fait normal, parce que tout le monde est différent. »

« Nous parlons des mêmes choses, nous essayons de trouver le meilleur équilibre et de souligner les points faibles de la voiture. En ce sens, je pense que c’est assez similaire par rapport à Kimi, mais ce que je peux voir dans les données, c’est qu’il pilote un peu différemment. »

« Il va sans dire qu’il est rapide et qu’il sait très bien piloter la voiture – il ne serait pas ici ou sinon. » conclut le pilote allemand.

Libres de se battre en 2019

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a insisté sur le fait que Vettel resterait le pilote numéro 1 en début de saison, mais que les deux hommes étaient tout à fait libres de se battre au cours de la saison.

« Bien-sûr, ils seront tous les deux libres de se battre. » a précis » Binotto. « Nous ne demanderons pas à Charles d’être lent, ou à Sebastian d’être plus rapide. »

« Nous avons besoin qu’ils soient tous les deux au maximum et qu’ils fassent bien-sûr de leur mieux. »

« Mais assurément, s’il y a la moindre situation ambiguë en début de saison, Sebastian est celui qui a le plus d’expérience, il est avec nous depuis quelques années, il a déjà remporté des championnats, donc il est notre champion. »

« Je pense que c’est une bonne décision pour Ferrari, car lorsque vous avez des intentions claires dés le début, vous ne faites pas d’erreur lorsque vous vous retrouvez dans des situations ambiguës. »

Valtteri Bottas : « L’effet du DRS sera plus grand en 2019 »

Valtteri Bottas estime que les nouvelles règles aérodynamiques introduites en F1 en 2019 vont nettement faciliter les dépassements en course.

Le pilote Mercedes, Valtteri Bottas, rejoint l’avis de Romain Grosjean, qui expliquait cette semaine que l’effet du DRS dans les lignes droites serait décuplé cette année, en raison d’un aileron arrière plus gros.

En effet, beaucoup de pilotes considèrent que le nouvel aileron arrière agit comme un parachute dans les lignes droites, ce qui va inévitablement augmenter l’effet du DRS de la voiture suiveuse.

« On peut sentir qu’il y a plus de traînée, et cela augmente l’aspiration, car la voiture de devant crée un plus grand trou d’air. » explique le pilote Mercedes.

« Tout le monde parle de l’aileron avant, et j’ai moi aussi l’impression que c’est plus facile de suivre une monoplace cette année. »

« Mais comme le disait Romain [Grosjean], je pense que l’effet du DRS sera encore plus grand cette année, et je pense que dépasser sera beaucoup plus facile [que la saison précédente]. »

Plus de stabilité derrière les F1 2019

« Lorsqu’on suit une voiture désormais, la monoplace semble plus stable et a un comportement un peu plus prévisible. »

« Je pense que nous allons dans la bonne direction, les gens pensaient que les nouvelles règles aérodynamiques nous ralentiraient, mais je ne le pense pas. » conclut celui qui a terminé les essais avec le troisième temps lors de la dernière journée.

Honda se fixe l’objectif de gagner des courses en 2019

Le début de la relation entre Red Bull Racing et Honda se passe à merveille, après huit jours d’essais à Barcelone sans avoir rencontré le moindre problème sur l’unité de puissance du motoriste japonais.

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, souligne l’entente cordiale qu’il existe au sein de l’équipe avec le fournisseur de moteur cette année, alors que le Britannique est bien conscient qu’il faudra plusieurs années avant que ce nouveau duo ne marche à perfection.

« C’est la première fois en douze ans 12 ans que nous changeons de fournisseur moteur, il y a donc une phase durant laquelle vous allez apprendre à vous connaître. » reconnaît Christian Horner.

« Travailler avec Honda est très simple, il y a beaucoup de passion et d’enthousiasme. Il y a une communication directe et ouverte, et vous pouvez voir la détermination et l’engagement de Honda en F1. C’est une combinaison parfaite pour nous, car nous pouvons aussi prendre du plaisir. »

« Inévitablement, quand il y a un tel changement, il y a un processus d’adaptation, Rome ne s’est pas construite en un jour. Nous espérons donc aller de l’avant au cours de l’année, mais l’objectif est de voir cela comme un projet de deux ou trois ans. »

« La différence avec Mercedes et Ferrari, c’est que nous savons où nous étions ces deux dernières années, des circuits nous ont convenus, d’autres non, et notre objectif désormais est d’être constant sur tous types de circuits. »

Honda se fixe un objectif ambitieux

De son côté, Honda se fixe comme objectif de décrocher sa première victoire depuis son retour en F1 lors des six premières courses de l’année, Monaco étant la limite pour le motoriste japonais.

« Notre objectif est d’obtenir de meilleurs résultats tout au long de l’année. » précise Masashi Yamamoto, responsable de la division course chez Honda.

« Nous allons continuer à travailler dur sur le développement et nous essaierons de présenter plusieurs mises à jour pendant la saison comme prévu, mais nous voulons aussi gagner des courses, nous voulons que cette saison soit celle où nous luttons en haut de la grille. »

« Toutes les décisions prises par Red Bull le sont toujours avec le prétexte de gagner des courses et le championnat, cela reste leur priorité et tous les membres de l’équipe travaillent ensemble pour atteindre un objectif clair. Tout ça n’a pas changé, nous sommes toujours ravis de travailler avec une telle équipe. »

« Faire partie d’une équipe aussi importante que Red Bull exerce beaucoup de pression, mais c’est aussi une excellente opportunité pour nous. »

« Nous pensons pouvoir entretenir de bonnes relations dans lesquelles nous pourrons avoir une communication ouverte avec un respect mutuel, comme nous l’avons fait avec Toro Rosso. »

Alonso : « La MCL34 est étonnamment bonne dans certains domaines »

Fernando Alonso pense que l’équipe McLaren va dans la bonne direction avec sa nouvelle monoplace pour tenter de corriger les erreurs du passé.

Après les huit jours de tests sur le circuit de Barcelone en Espagne, le double champion du monde affirme que la MCL34 est étonnement bonne dans certains domaines.

Les temps signés par McLaren au cours des essais hivernaux – bien que nous ne puissions pas nous fier à ces chiffres – ont été décents, ce qui laisse penser à Fernando Alonso que l’écurie britannique a cette année une très bonne base pour débuter la saison 2019.

« Je pense que nous en avons beaucoup appris. La semaine dernière, j’étais en contact avec l’équipe, je suis donc au courant des résultats et de tous les petits problèmes que nous avons pu rencontrer. » explique Fernando Alonso, qui est désormais ambassadeur de McLaren.

« Je pense que cette semaine nous avons confirmé l’image de la voiture, et je pense qu’il y a encore quelques points à examiner et que l’on doit continuer à développer pour améliorer les performances. »

« Certains autres domaines sont étonnement bons, et ils sont donc satisfaits des résultats, et dans l’ensemble, je pense que ce fut deux semaines de tests très positives. Tout n’est pas encore parfait, mais l’équipe est sur la bonne voie. »

En 2019, Fernando Alonso sera ambassadeur de l’équipe McLaren Racing, mais l’Espagnol assumera également un rôle de pilote d’essais.

Le double champion du monde aura notamment l’opportunité de prendre le volant de la MCL34 dans le cadre d’essais privés, et contribuera aussi au développement de la MCL35 de la saison 2020.