Haas doit impérativement trouver la solution avec ses problèmes de pneus

Selon le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, la mauvaise performance de son équipe en ce début de saison est liée à une mauvaise utilisation des pneumatiques.

Les deux pilotes Haas ne sont pas en mesure de faire fonctionner correctement les gomme Pirelli depuis maintenant trois courses, ce qui inquiète de plus en plus de patron de l’équipe.

“Les autres parviennent à faire fonctionner les pneus, donc il faut qu’on y arrive.” déclare le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner.

“Cela ne sert à rien de dire que ça ne marche pas. Neufs équipes y arrivent, certaines mieux que d’autres. Sans conteste, nous sommes la pire dans ce domaine.”

“On est plus lent, voilà le problème, et désormais, on sait pourquoi et il faut juste que l’on trouve comment corriger cela. On pourrait en parler une demi-heure, on sait ce que c’est, et il faut juste le corriger.”

L’un des pilotes de l’équipe, Romain Grosjean, estime que sa monoplace ne pourra pas fonctionner tant que ce problème spécifique avec les pneumatiques n’est pas résolu.

“La base de la voiture est encore aujourd’hui l’une des meilleures du milieu de la grille, pour être honnête. Je pense que l’appui aérodynamique est bien là, mais si vous n’arrivez pas à faire fonctionner les pneus, ça ne sert à rien.” explique Grosjean.

“Je ne pense pas que ce soit lié à l’appui aérodynamique, parce que je pense que nous avons plus d’appui que d’autres dans le cœur du peloton.”

“Et les autres arrivent à faire fonctionner leurs pneus, donc, la clé du problème doit se trouver ailleurs.” conclut le pilote Haas.

 

Pirelli s’attend à un nouveau record sur la piste de Barcelone

Le manufacturier unique de la F1, Pirelli, s’attend à voir tomber un nouveau record de la piste cette année en Espagne.

Le circuit de Barcelone, qui accueille la cinquième manche de l’année, est bien connu des équipes, puisque c’est sur ce tracé que essais hivernaux ont eu lieu durant huit jours au mois de février dernier.

Par conséquent, Pirelli s’attend à ce que les équipes battent le record de la piste, d’autant qu’elle arriveront toutes à Barcelone avec des mises à jour conséquentes sur leur monoplace.

“Le circuit de Barcelone est bien connu des équipes, en particulier parce que les essais hivernaux se sont déroulés ici dans de bonnes conditions météo et qui sont représentatives pour la saison.” explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

“Pour cette course, la plupart des équipes apporteront des mises à jour sur leur monoplace, il sera donc très intéressant de voir quels seront les effets sur le comportement des pneumatiques.”

“A cela, il faudra aussi ajouter la perpétuelle évolution du circuit, qui a été complétement ré-asphalté l’an dernier. Au cours des essais collectifs, nous avons vu des performances significatives des voitures, donc nous pouvons probablement attendre un nouveau record du circuit, comme cela est arrivé en 2018.”

Pour info, c’est Sebastian Vettel qui a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux cet hiver en 1.16.221. Le record absolu dans la configuration actuelle du tracé est détenu par Lewis Hamilton en 2018 [1.16.173].

Max Verstappen : “Je ne suis pas un pilote numéro 1”

Le jeune Max Verstappen ne se considère pas comme un pilote numéro un au sein de son équipe Red Bull Racing, contrairement à ce que l’on pourrait penser depuis l’extérieur.

Peu après son départ de l’équipe Red Bull Racing, Daniel Ricciardo a avoué que la façon dont l’équipe de Milton Keynes gérait les relations entre ses deux pilotes avait joué un rôle dans sa décision de quitter l’écurie.

Suite au départ de Daniel Ricciardo, Red Bull a décidé de titulariser le Français Pierre Gasly, mais force est de constater que le jeune pilote est bien plus en retrait que Max Verstappen depuis le début de la saison.

Malgré cela, Max Verstappen ne pense pas qu’il occupe la position de pilote de premier plan au sein de l’équipe Red Bull.

“Je ne me vois pas comme un pilote numéro un, et personne dans l’équipe ne l’a mentionné.” explique Max Verstappen à F1Technical.

“Nous avons tous les deux les mêmes chances, et je ne fais que ce que je faisais l’année dernière. Je donne de bons commentaires à l’équipe, et c’est à elle d’apporter de nouvelles pièces.”

“Donc, à mon avis, de mon côté peu de chose ont changé. Bien-sûr, vous gagnez en expérience, j’aurais tort de tout changer, cela voudrait dire que je n’avais pas fait les choses bien les années précédentes.”

Zak Brown : “Nous avons clairement une meilleure voiture cette année”

McLaren a clairement fait des progrès par rapport à l’année dernière et se trouve désormais à la quatrième position au classement des constructeurs, après les quatre premières courses de l’année.

Le patron de McLaren, Zak Brown, se félicite des progrès effectués par toute son équipe au cours de l’hiver et ce, malgré quelques petits problèmes de fiabilité constaté en début de saison, mais qui sont plus à mettre sur le dos de Renault, qui motorise les deux monoplaces de Woking.

“Je pense que l’équipe a fait un excellent travail pendant l’hiver. Cela vaut pour tout le monde. Nous avons clairement construit une meilleure voiture cette année.” insiste le PDG de McLaren, Zak Brown.

“En outre, les pilotes font un excellent travail, nous sommes donc également très satisfaits de notre paire de pilotes.”

“Nous avons l’impression d’être sur le voie de la reprise. L’année dernière, nous avions parlé d’être sur la voie de la reprise en début d’année, mais à la fin de la saison, nous étions moins compétitifs qu’en début de saison. Nous avons désormais le sentiment d’être dans une situation plus compétitive.”

Quatrième force du plateau avec 18 points inscrits en quatre courses, il reste tout de même encore un long chemin à parcourir à McLaren pour rattraper les mastodontes du haut de la grille que sont Ferrari et surtout Mercedes avec ses 173 points marqués depuis le début de la saison 2019.

Les mégastructures sont de retour dans le paddock de la F1

Le Grand Prix d’Espagne signe le retour de la Formule 1 en Europe et donc, le retour des motorhomes des équipes dans le paddock pour plusieurs courses.

Pour le début de la saison, les équipes de Formule 1 ne voyagent pas avec leur motorhome en Australie, à Bahreïn, en Chine et en Azerbaïdjan pour des raisons évidentes de logistique.

Mais à partir du Grand Prix d’Espagne, ces mégastructures sont de retour dans le paddock de la Formule jusqu’au Grand Prix d’Italie.

Véritable centre d’accueil pour les médias et les invités, le motorhome de chaque équipe de F1 est monté et démonté à chaque Grand Prix tel un mécano géant.

Initialement prévu pour accueillir toute l’équipe, ces motorhomes se sont transformés au fil du temps en zone d’hospitalité de plus en plus grandes, ressemblant plus à des bâtiments ultra-modernes qu’à des “caravanes”.

Ces mégastructures doivent  être opérationnelles dès le jeudi d’un week-end de course, et doivent être la vitrine de ce qui se fait de mieux en la matière dans le monde.

La barge Red Bull à Monaco est une référence

Incontestablement, la barge Red Bull [Red Bull Energy Station] positionnée dans le port de Monaco est la structure la plus impressionnante de la saison. La structure est d’ailleurs tellement grande qu’elle est montée par des techniciens quelques semaines avant le Grand Prix de Monaco sur un parking en Italie.

programme-gp-monaco-2018

La structure est ensuite posée sur une barge flottante remorquée jusque dans le port de Monaco où elle restera durant plus d’une semaine pour accueillir médias, invités et commanditaires.

En réalité, cette mégastructure accueille les deux équipes de Red Bull [manque de place oblige à Monaco], alors qu’une piscine a même été positionnée sur l’étage supérieur pour permettre aux invités de regarder le Grand prix de Monaco les pieds dans l’eau.

Claire Williams : “Nous faisons bien plus qu’attendre un miracle”

Claire Williams, a insisté sur le fait que tout le monde à Grove travaille d’arrache pied pour essayer de résoudre les problèmes auxquels doit faire face l’équipe britannique en ce début de saison.

Après les quatre premières courses de l’année, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point et reste désespérément vissée à la dernière position au classement des constructeurs.

Déjà très en retard pour les essais hivernaux, Williams n’a pas réussi à rattraper ce retard en quatre courses, et s’est même éloignée des autres écuries en terme de performance pure.

Mais selon la patronne de l’équipe britannique, les premières mises à jour devraient arriver cette semaine à Barcelone sur la FW42, ce qui devrait permettre à ses pilotes de réduire légèrement l’écart avec les autres équipes de la grille.

“S’il y a des gens qui pensent que nous nous reposons sur nos lauriers, et que nous attendons un miracle, ils se trompent.” déclare Claire Williams, la patronne de l’équipe britannique.

“A Grove, les gens travaillent dur, et il y a aussi un peu de lumière au bout du tunnel. Nous allons maintenant pouvoir introduire les mises à jour que nous avons laissé de côté, parce que nous voulions d’abord nous concentrer sur la résolution des problèmes.”

“Même si nous sommes encore loin de la neuvième équipe, je pense que nous avons déjà démontré en Chine que nous pouvions nous améliorer.”

Daniel Ricciardo s’est fait berner par Renault selon Marko

Helmut Marko est revenu sur le moment décisif durant lequel Daniel Ricciardo a décidé de rejoindre Renault l’an dernier, après de longues discussions avec Red Bull.

Après une décennie passée dans le giron Red Bull, Daniel Ricciardo a finalement décidé de rejoindre l’équipe Renault en 2019, mais selon Helmut Marko, l’Australien s’est fait avoir par le constructeur français avec de belles promesses.

Motoriste de Red Bull durant douze années, l’équipe de Milton Keynes a décidé de remplacer le moteur Renault par un Honda à partir de cette saison, alors que la relation entre les deux entités s’était nettement dégradée au cours des deux dernières années.

Pour Helmut Marko, Daniel Ricciardo est simplement tombé dans le panneau de Renault, qui lui a vendu du rêve avec des chiffres alléchants concernant les performances de son unité de puissance en 2019.

“Tout indiquait qu’il devait choisir à l’été s’il décidait de rejoindre Mercedes ou Ferrari, ou bien de rester avec Red Bull.” explique Helmut Marko à Motorsport-Total.com.

“Mais tout a été très différent de ce qu’il avait imaginé, et aussi très différent de ce que les gens de Netflix souhaitaient.”

De nombreuses réunions ont eu lieu entre le pilote australien et Red Bull avant l’été, et Helmut Marko était alors certain que Daniel Ricciardo resterait au sein de l’équipe de Milton Keynes.

“Pour moi, tout semblait aller pour le mieux. Nous avons amélioré notre offre et discuté de tout ce qui, à son avis, devait être amélioré, y-compris des sponsors personnels australiens, et ce fut une discussion relativement longue.”

“Ensuite, il a rencontré Mateschitz [le propriétaire de Red Bull] ce week-end, à qui il a aussi plus ou moins suggéré que tout allait bien et qu’il restait.”

“Mais alors que le contrat n’était pas encore signé, il n’arrêtait pas de proposer autre chose, des cacahuètes, des détails, toujours autre chose, et après les tests en Hongrie, j’ai deviné qu’il ne resterait finalement pas.”

Selon Marko, Ricciardo s’est fait avoir par Renault

Avec un peu de recul, Helmut Marko admet qu’il n’est pas étonné que Ricciardo ait finalement signé un accord avec Renault, estimant que le pilote était tout simplement tombé dans l’auto-promotion et le battage médiatique du constructeur français.

“Renault est bon à cela. Ils nous ont montré des chiffres, encore et encore, nous montrant à quel point leur moteur serait bon l’an prochain et il les a cru.

En ce début d’année, Renault occupe la septième position au classement des constructeurs, bien loin de la quatrième place que vise l’équipe du constructeur français.

Alonso : “Je voulais rester libre si une opportunité se présente”

Fernando Alonso a mis un terme à sa carrière de pilote de Formule 1 en novembre dernier, mais le pilote espagnol n’a jamais dit qu’il s’agissait d’un départ définitif.

L’Espagnol Fernando Alonso, double champion du monde de F1, a voulu prendre un peu de recul avec la F1 en 2019, afin de se consacrer à son objectif principal : décrocher la triple couronne [Le Mans, Monaco et Indianapolis].

Engagé avec Toyota en WEC, le pilote espagnol a annoncé juste avant les 6 heures de Spa qu’il quitterait le WEC après l’édition 2019 des 24H du Mans, afin de réfléchir à d’autres options pour 2020.

Parmi ces options figurent bien-sûr un éventuel retour en Formule 1, mais aussi une participation au Dakar 2020 avec Toyota.

Interrogé dans le paddock de Spa par la RTBF, Fernando Alonso assure qu’il a pris cette décision de quitter le programme WEC avec Toyota pour se donner le temps de la réflexion durant quelques semaines et prendre une décision importante au cours de l’été.

C’était difficile pour moi de m’engager jusqu’en juin 2020, qui marquera le fin de la prochaine saison du WEC.” a expliqué Alonso à la RTBF.

“Mais je ne sais pas encore ce que je ferai à l’avenir. Je voulais rester libre si une opportunité qui m’intéresse se présente. Une saison complète en IndyCar, un retour en Formule 1 en 2020, le Dakar…”

Je le répète, je veux être libre et prendre une décision en fonction des opportunités. J’ai l’impression d’être à un très bon moment de ma carrière en termes de pointe de vitesse, de motivation, de condition physique…”

Je suis à mon meilleur niveau, et je ne veux pas que tout s’arrête maintenant, parce que je me sens bien !”

La F1 ne manque pas à Fernando Alonso

La Formule 1, pour l’instant, cela ne manque pas vraiment. Je sais à quel point la F1 est éprouvante, il faut s’y consacrer totalement. Et cette année, avec les 500 Miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans, j’avais d’assez grands challenges à relever, et je ne pouvais donc pas me consacrer entièrement à une saison de Formule 1.”

Je regarde les Grands Prix à la maison, à la télévision, c’est plus relax ! Pour le moment, cela ne me manque pas. Mais je passe un meilleur week-end quand je conduis que quand je suis à la maison.”

La triple couronne comme seul objectif !

J’aime ce que je fais, j’aime mon job. J’aime ce sport, mais j’aimerais aussi devenir le pilote le plus complet au monde ! Cette saison, mon principal objectif est de m’imposer aux 500 Miles d’Indianapolis et de m’emparer de la “Triple Couronne”

“Ce serait incroyable si je pouvais réaliser cela un jour ! Après Le Mans, je prendrai un peu de vacances, ces cinq premiers mois de l’année ont été très intenses. Après le mois de juin, je veux prendre un peu de repos et réfléchir à ce que je ferai ensuite.”

Bottas n’a pas encore débuté les discussions avec Mercedes pour 2020

Le Finlandais Valtteri Bottas admet que les discussions avec Mercedes pour un éventuel nouveau contrat en 2020 n’ont pas encore débuté.

Le pilote Mercedes, Valtteri Bottas, a été reconduit par l’équipe du constructeur allemand pour une seule saison l’an dernier, et va donc devoir à nouveau négocier son futur contrat avec la firme à l’étoile.

Le Finlandais est arrivé chez Mercedes en 2017, après l’annonce de la retraite de Nico Rosberg à la fin de l’année 2016. Depuis, Valtteri Bottas n’a signé que des contrats de un an avec son équipe et doit donc renégocier avec son employeur à chaque saison.

En 2018, le pilote finlandais n’a décroché aucune victoire avec Mercedes, et beaucoup pensaient que 2019 serait son ultime saison avec l’équipe championne du monde en titre.

Mais cette année, après quatre courses, Bottas est leader du championnat et a déjà décroché deux victoires au volant de sa flèche d’argent, ce qui change considérablement la donne.

Interrogé pour savoir si les discussions avaient déjà débuté avec Mercedes, Valtteri Bottas assure que pour l’instant l’objectif principal est de se concentrer sur le championnat.

“Je n’y ai pas encore pensé, je suis vraiment concentré sur l’instant présent.” explique Valtteri Bottas.

“Je me concentre pour le moment pour chaque victoire et pour le championnat. Les discussions viendront quand elles viendront. J’espère juste qu’elles se termineront assez tôt, plutôt que de traîner dans le temps.”

“Nous n’avons parlé de rien pour le moment pour l’année prochaine, parce que nous n’en avons pas besoin. Nous restons concentrés sur notre travail.”

“Quand cela se produira, j’espère que nous pourrons nous mettre d’accord rapidement, C’est tout.” conclut Bottas.

Traditionnellement, l’équipe Mercedes est l’une des équipes qui annonce en premier son line-up pour la prochaine saison de F1. L’équipe du constructeur allemand devrait faire une annonce vers le mois de juin.

Espagne : Horaires des séances

La Formule 1 reprend ses droits cette semaine après quelques jours de repos [bien mérité] pour la cinquième manche de la saison 2019 sur le circuit de Barcelona Catalunya à Montmelo.

Inutile de vous présenter le circuit de Barcelone que tout le monde connaît et qui a servi une nouvelle fois de base aux équipes cet hiver pour effectuer les traditionnels essais hivernaux d’avant saison.

Pour cette cinquième manche de l’année, la plupart des équipes [pour ne pas dire toutes] apporteront de grandes évolutions sur leur monoplace, ce qui fait de Barcelone la référence absolue pour savoir si les monoplaces ont évolué entre les essais hivernaux et cette cinquième course de l’année.

Le Grand Prix d’Espagne marque également le retour de la Formule 1 en Europe, et donc, des Motorhomes des équipes, ce qui va faciliter la tâche de chacune pour le rapatriement des pièces depuis leurs bases situées en Angleterre pour la plupart.

Concernant les horaires du Grand Prix d’Espagne, il n’y a évidemment aucun décalage horaire avec la France, tandis que vous serez certainement très nombreux à vous rendre à Barcelone cette année en raison de la proximité géographique avec la France et les prix toujours très attractifs pratiqués par les organisateurs.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Espagne 2019

[table “56” not found /]

Sebastian Vettel pointe l’une des faiblesses de Ferrari

Sebastian Vettel est revenu sur ses performances au Grand Prix d’Azerbaïdjan, durant lequel le pilote Ferrari n’a pas réussi à rattraper les deux Mercedes en début de course avec ses pneus Tendres.

Comme la plupart des pilotes du top dix au départ de la course [hormis Charles Leclerc], Sebastian Vettel a chaussé les pneus les plus tendres proposés par Pirelli à Bakou.

Mais le pilote Ferrari a perdu de précieuses secondes sur les dix premiers tours de course par rapport aux Mercedes, parce qu’il n’arrivait pas à exploiter au mieux les pneus tendres, contrairement aux pilotes Mercedes.

Pour Vettel, c’est l’un des facteurs clés sur lequel la Scuderia Ferrari devra travailler dans les prochains jours avant le Grand Prix d’Espagne.

“Prenons la dernière course à Bakou: ramener les pneus à la température de fonctionnement a toujours été un problème en Formule 1; ils ne devraient pas être trop froid et pas trop chaud.” explique Vettel à Spiegel.

“Le règlement stipule que deux types de pneus différents doivent être utilisés dans la course. Comme la plupart des pilotes sur la piste, j’ai commencé avec le composé plus tendre, et généralement après deux tours, les pneus atteignent la fenêtre de température correcte. Cela n’a pas fonctionné pour moi, j’ai perdu sept secondes sur les Mercedes en onze tours.”

“Après cela, comme la plupart des pilotes, j’ai remplacé les pneus par un mélange un peu plus dur. À partir de ce moment-là, j’ai roulé à peu près au même temps que Mercedes, nous étions donc à égalité.”

“Pour résumer, les pneus Tendres convenaient mieux aux Mercedes à Bakou, ce qui est fou: il se peut que Mercedes ne sache même pas pourquoi ces pneus ont fonctionné.”

A l’arrivée de l’épreuve, Sebastian Vettel a tout de même réussi à monter sur la troisième marche du podium à Bakou. Son coéquipier Charles Leclerc a terminé cinquième.

Verstappen : “L’Espagne sera toujours un endroit spécial pour moi”

Max Verstappen espère que les mises à jour qui seront introduites sur la RB15 à Barcelone lui permettront de réduire encore un peu plus l’écart avec Mercedes et Ferrari.

Le pilote Red Bull Racing est impatient de prendre la piste pour la première course en Europe le week-end prochain, d’autant que c’est en Espagne qu’il a décroché sa toute première victoire en Formule 1 en 2016, bien aidé il est vrai, par le double abandon des deux pilotes Mercedes à l’époque.

“La prochaine course marque notre retour en Europe, sur le circuit de Barcelona-Catalunya, sur lequel j’ai remporté ma première course en F1. Ce sera donc toujours un endroit spécial pour moi.” explique Max Verstappen.

“C’est un excellent circuit sur lequel nous procédons aux tests hivernaux. J’espère que nous serons compétitifs et que nous aurons une bonne configuration de la voiture dès le début du week-end, même si les températures seront différentes.”

“Tout le monde va apporter des nouvelles pièces, il sera donc important de voir à quel point nous sommes compétitifs. Il y a de longues courbes, et nous serons confrontés à un circuit difficile.”

“Mais nous serons près de chez nous, et il y aura aussi beaucoup de fans. Pour nous, la clé sera de maximiser les résultats, tout en cherchant à réduire l’écart avec les leaders du championnat du monde.”

Ocon assure que l’ambiance est très bonne chez Mercedes entre Hamilton et Bottas

Relégué au rang d’observateur au sein de l’équipe Mercedes durant les week-ends de course, le Français Esteban Ocon pense que la bataille entre Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ne fait que commencer cette saison.

Après les quatre premières courses de l’année, les deux pilotes Mercedes se sont partagés les deux premières places à chaque Grand Prix.

Observateur de luxe de cette bataille interne chez Mercedes, Esteban Ocon insiste sur le fait que l’ambiance est bonne au sein de l’équipe entre Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, bien loin de l’ambiance exécrable déjà vue au temps du duel Nico Rosberg/Lewis Hamilton.

“Il y a une très, très bonne ambiance. Je pense que, forcément de faire partie déjà d’une équipe comme ça, qui fait des records chaque année et qui performe autant, cela motive tout le monde.” explique Esteban Ocon au micro de Canal+.

“Donc, forcément, tout se passe très bien au sein de l’équipe.” souligne le Français. “Après, C’est sûr que Lewis ne va pas vouloir rester derrière Valtteri, et Valtteri va vouloir battre Lewis et Lewis va vouloir encore battre Valtteri. Donc, je pense que ça va être la guerre jusqu’à la fin de la saison.”

Au championnat du monde, Valtteri Bottas a récupéré la place de leader à Bakou. Le Finlandais devance Lewis Hamilton d’un petit point.

Rappelons que Esteban Ocon occupe le poste de pilote de développement pour l’équipe Mercedes cette année. Le Français a perdu son baquet chez Racing Point en la faveur de Lance Stroll, le fils de l’actuel propriétaire.

Jusque là, les consignes de Ferrari ont été “acceptables” pour Leclerc

Le pilote Ferrari Charles Leclerc avait donné rendez-vous aux médias ce jeudi à Monaco pour une conférence de presse durant laquelle le Monégasque est revenu sur son début de saison avec la Scuderia.

Le début de saison de Charles Leclerc a été marqué par le fait que le Monégasque s’est montré plus rapide que son coéquipier Sebastian Vettel sur certaines courses.

Mais Leclerc a dû à plusieurs reprises obéir à des consignes d’équipe, ce qui lui a parfois desservi, comme en Chine, où le pilote Ferrari a perdu deux positions en course après avoir exécuté les consignes de la Scuderia.

Charles Leclerc l’a une nouvelle fois répété ce jeudi, il continuera à obéir aux consignes de son équipe jusqu’à un certain point, alors que jusqu’à présent, il considère que ces consignes ont été acceptables.

Sur certaines courses, il y a eu quelques consignes. J’en ai compris certaines. Comme je l’ai déjà dit, je suis prêt à respecter les consignes jusqu’à un certain point.” a répété Charles Leclerc.

“Mais bon, jusque là, je dois dire que cela a été acceptable. C’est à moi de faire le job pour essayer d’être devant.”

Ferrari encore un cran en dessous

Concernant le championnat du monde, Charles Leclerc admet que Ferrari est encore un cran en dessous par rapport à Mercedes, mais le Monégasque insiste sur le fait que l’écart est infime.

“On doit un peu bosser sur le rythme de course. Les réglages de la voiture sont pointilleux, le potentiel est là. On a déjà fait un step à Bakou, en qualifications, j’espère qu’on en fera d’autres très bientôt.”

“Mais nous ne sommes pas loin. On ne parle pas de deux secondes, mais bien de deux voire trois dixièmes. A Bahreïn, Ferrari était clairement au-dessus. En Australie et en Chine, c’était Mercedes.”

“A Bakou, on était vraiment bien, puis il s’est passé ce que nous savons tous [crash en qualifications]. Je pense que nous ne sommes pas aussi mal que ce que le championnat peut laisser imaginer.”

C’est vrai qu’il y a déjà pas mal de points de différences, mais on vient à peine de disputer la quatrième course. Le championnat avance, mais il sera important d’être très bien à Barcelone.”

“En tant que pilote, jamais rien n’est perdu jusqu’à ce que ce soit fini. J’y crois encore, comme toute l’équipe, et heureusement, car nous n’arrivons qu’à la cinquième course et la voiture a encore un gros potentiel.”

McLaren se compare aux meilleures équipes, pas au milieu de grille

Carlos Sainz insiste sur le fait que McLaren ne compare pas ses performances à celles des équipes du milieu de grille, mais plutôt à celles des plus grosses équipes.

Dans le but de s’améliorer en termes de performance, l’écurie McLaren ne souhaite pas se comparer aux équipes du milieu de grille, mais préfère plutôt prendre une référence telle que Mercedes ou encore Ferrari.

A Bakou, McLaren est devenue la quatrième force de la grille en réussissant à placer ses deux pilotes dans le top dix à l’arrivée de la quatrième manche de l’année, ce qui est un premier pas dans la bonne direction pour l’écurie britannique. Mais pour continuer à progresser, il faudra des gains significatifs sur tous les fronts insiste Carlos Sainz.

“Dans presque tous les domaines, je pense que nous devons nous améliorer.” explique le pilote McLaren.

“Parce que nous regardons Mercedes, nous voyons où ils se trouvent. Nous examinons aussi Ferrari, et quand nous regardons les données, nous pouvons voir que chaque partie de la voiture doit être améliorée.”

“Si nous nous comparons au milieu de la grille, il ne nous reste plus qu’à nous améliorer dans de petits domaines. Mais nous ne nous comparons pas à cela [au milieu de la grille]. Nous nous comparons à une voiture qui est une seconde plus rapide que nous, et c’est l’objectif : Nous améliorer dans tous les domaines.”

Sergio Perez encouragé par les progrès de Racing Point

Le pilote mexicain Sergio Perez a débuté sa sixième année de collaboration avec l’équipe Racing Point [anciennement Force India] et est devenu après Bakou “le meilleur des autres”.

Avec 13 points inscrits depuis le début de la saison 2019, Sergio Perez est devenu le meilleur des autres, derrière les pilotes Ferrari, Mercedes et Red Bull, alors qu’il devance même Pierre Gasly au classement.

Cependant, après un bon début d’année pour lui, le Mexicain sait que la saison sera longue et que la performance de sa monoplace dépendra essentiellement des mises à jour qui seront introduites tout au long de l’année sur la RP19.

D’autant qu’après un rachat tardif de l’équipe par les nouveaux propriétaires l’an dernier, les ingénieurs se sont penchés très tardivement sur le développement de la RP19 en 2018, mais les progrès sont là après les quatre premières courses, ce qui encourage Perez pour le reste de la saison.

“Il ne faut pas oublier que les nouveaux propriétaires ne sont arrivés que tard dans l’année.” souligne Sergio Perez.

“Nous sommes un peu en retard par rapport à notre calendrier initial, mais nous poursuivons nos efforts. Je pense, bien-sûr, que nous sommes dans le même bateau que le reste du milieu de la grille.”

“Il sera important de voir où en sont les mises à jour et si elles fonctionnent comme prévu. Je pense que nous devrions faire un bon pas en avant, mais je pense que cela s’appliquera à tout le monde, donc, tout est relatif.”

“Je vois un avenir radieux ici. Au cours des années précédentes, la question était de savoir où j’allais piloter la prochaine saison. Aujourd’hui, je constate de bons progrès et je me sens très à l’aise, je suis vraiment très heureux.”

GP de France : Des recrutements toujours en cours

Pour cette deuxième année, le Forum de l’Emploi du Grand Prix de France de Formule 1 organisé avec Pôle emploi a connu un véritable succès.

Près de 1000 personnes se sont présentées samedi 27 avril dernier au circuit du Castellet pour prétendre aux quelques 750 postes intérimaires à pourvoir à l’occasion de cet événement international du sport automobile.

Lors de cette journée dédiée au recrutement pour le prochain Grand Prix de France de Formule 1 du 23 juin prochain, l’ensemble des postes – couvrant des filières telles que la restauration, l’hôtellerie, le service à la personne, la sécurité, l’accueil ou encore la logistique – ont été pourvus.

Pôle emploi, partenaire de ce Forum, s’était mobilisé tout spécialement pour l’occasion avec une cinquantaine de conseillers qui, après avoir coaché les candidats, ont mené les différents entretiens de recrutement.

Leur attrait pour le sport mécanique et plus spécialement la Formule 1 a été, pour beaucoup d’entre eux, le moteur de leur motivation : “Travailler pour le Grand Prix de France de Formule 1, c’est une façon de participer et contribuer activement à cet événement mondial.” a expliqué Mustapha, candidat ayant déjà travaillé sur un poste d’accueil l’année dernière au Grand Prix de France.

Pour Yvan, qui a vécu une expérience similaire : “c’est l’occasion de travailler au plus près de la course.”

Des recrutements toujours en cours

Le programme de recrutement des indispensables volontaires et bénévoles qui contribuent activement à l’organisation du Grand Prix de France de Formule 1, tout en vivant leur passion pour le sport automobile, est toujours en cours (contact : [email protected]).

 

Quelques évolutions “subtiles” sur la RB15 en Espagne

Le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, insiste sur le fait que la prochaine mise à jour de la RB15, qui est prévue en Espagne, ne sera finalement qu’une simple évolution, pas une révolution.

Comme pour toutes les équipes, le Grand Prix d’Espagne sera l’occasion pour Red Bull Racing d’apporter une première grande mise à jour sur sa monoplace, mais selon le manager britannique, il ne faudra pas s’attendre à une révolution sur la RB15.

“C’est assez subtil et c’est juste une évolution.” précise Christian Horner. “Il s’agira de mises à niveau habituelles des ailerons avant et arrière.”

“Il s’agira d’une évolution, plutôt que d’une révolution. Je pense que nous avons réduit l’écart depuis le début de l’année.” poursuit le manger britannique.

“A Melbourne, nous avons eu une course solide, et Max a poussé Lewis durant la grande majorité du Grand Prix. Bahreïn a été une course difficile pour nous, mais cette course a révélé certaines choses que nous avons réussi à améliorer depuis.”

“En Chine, nous étions forts et Bakou encore plus – alors que cette piste n’a jamais été notre point fort.”

“Nous sommes désormais impatients de rentrer en Europe, il devrait y avoir quelques circuits qui devraient nous convenir.”

Grand succès populaire pour le Roadshow GP de France à Nice

Le Grand Prix de France de Formule 1 a réuni des dizaines de milliers de personnes sur la Promenade des Anglais à Nice ce mercredi 1 mai pour son roadshow.

Le pilote Renault, Daniel Ricciardo, a assuré une démonstration unique devant les fans et amateurs de sport automobile, qui étaient venus nombreux sur la Prom’ assister au Roadshow du Grand Prix de France.

En plus des démonstrations de Daniel Ricciardo dans la Formule 1 E20 et la GT R.S.01 de Renault, un « village F1 » proposait de nombreuses animations telles que des simulateurs de Formule 1 en réalité virtuelle, d’autres sur vérin, des ateliers d’arrêt au stand, et des tests de réflexes.

“Le roadshow du Grand Prix de France de Formule 1 a réuni les foules aux abords de la Promenade des Anglais.” a déclaré le président du GIP Grand Prix de France, Christian Estrosi.

“Je félicite l’équipe du Grand Prix de France de Formule 1 pour cet événement unique au monde, offrant un show incroyable aux niçois avec la présence exceptionnelle de Daniel Ricciardo, pilote de Renault F1 Team. Ce tour de force est un vrai gage de succès en amont du Grand Prix de France de Formule 1 du 23 juin prochain.”

Fabio, 5 ans, est très fier de poser devant une F1 à Nice

Les prochaines dates à venir pour le Roadshow Grand Prix de France

3 Mai : Châteaurenard (Parking des Allées)
4 Mai : Salon-de-Provence (Place Morgan)
5 Mai : Toulon
8 Mai : Aix-en-Provence
9 Mai : Brignoles
10 Mai : Sisteron
11 Mai : La Londe-les-Maures (Port de la Londe-les-Maures)
12 Mai : Saint-Raphaël (Parking Beau Rivage)

Lewis Hamilton ne veut pas encore enterrer Ferrari

Malgré quatre doublés consécutifs depuis le début de la saison pour Mercedes, Lewis Hamilton ne veut surtout pas enterrer la Scuderia Ferrari.

Le quintuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, pense que Ferrari avait la meilleure voiture de la grille à Bakou le week-end dernier et aurait dû, en toute logique, s’imposer.

Mais une erreur de pilotage commise par Charles Leclerc en qualifications, et un Sebastian Vettel piégé par les deux Mercedes un peu plus tard, n’aura pas permis à Ferrari de battre les flèches d’argent en Azerbaïdjan.

“Il va falloir de très bonnes performances de notre part à chacun pour nous surpasser et c’est comme ça que ça devrait être.” explique Hamilton.

“J’espère qu’à un moment donné Ferrari se battra avec nous, alors que je pense que ce week-end [bakou], ils avaient la performance pour être en première ligne avec leurs deux voitures.”

Les pilotes Mercedes piègent Vettel en qualifications

Lewis Hamilton sait très bien que la Ferrari de Vettel n’a pas eu d’aspiration en qualifications le samedi, puisque les deux pilotes Mercedes se sont arrêtés à la sortie de la voie des stands pour laisser passer le pilote Ferrari devant, afin qu’il soit seul sans aspiration.

“D’après nos données, nous avons constaté que Seb [Vettel] n’avait pas bénéficié d’aspiration, ce qui lui a valu quatre ou cinq dixièmes, ou quelque chose dans ce genre. Il aurait donc probablement été en pole position s’il avait eu cette aspiration.”

“Si cela avait été le cas, je pense que la course aurait été plus excitante. Donc, encore une fois, il faut livrer à cent pour cent à chaque week-end. Je pense que nous sommes toujours aussi proches, mais ils vont devoir attaquer s’ils veulent nous battre.”