Latifi prêt à assumer le rôle de leader chez Williams si Russell rejoint Mercedes

Si jamais George Russell – pressenti pour rejoindre l’équipe Mercedes en 2022 – devait partir à la fin de cette saison, le Canadien Nicholas Latifi se dit prêt à assumer le rôle de chef d’équipe chez Williams.

L’équipe Williams n’a pas encore confirmé son duo de pilotes pour la saison prochaine, et il faudra très probablement attendre l’annonce de Mercedes avant de connaître les noms des deux pilotes Williams en 2022, bien que Latifi soit quasiment certain de rester à Grove.

« Oui à 100%. Si George partait et que je restais, je me sentirais certainement prêt. » a répondu Latifi ce jeudi à Spa à la veille du Grand Prix de Belgique.

« Après les deux années d’expérience, ce n’est peut-être aussi idéal que vous le voudriez, mais le fait d’avoir cette continuité au sein de l’équipe, savoir comment les gars et les filles travaillent sur la piste, je me sentirais à l’aise dans ce rôle. »

Mais pour l’instant, l’avenir de Latifi chez Williams n’a pas encore été gravé dans le marbre et lorsqu’on lui demande si sa septième position au Grand Prix de Hongrie l’aiderait à conserver son baquet l’année prochaine, le Canadien a répondu : « Je pense vraiment que le résultat de Budapest ne nuira pas à mon cas, mais ce n’est pas vraiment à moi de décider. »

« Je pense que l’équipe sait ce que je suis capable de fournir et on pourrait dire, sans doute, parce que nous ne sommes pas dans ces positions pour capitaliser sur beaucoup de choses, que Budapest était une situation unique. J’ai montré que j’étais capable de capitaliser lorsque l’opportunité s’est présentée, ce qui est très important en Formule 1… »

« Ce n’est encore qu’une course, il me reste encore beaucoup de courses de mon côté pour continuer à montrer à l’équipe pourquoi je veux rester avec cette équipe. » a-t-il conclu.

Coup dur pour Verstappen qui a atteint son quota moteur

Les deux pilotes Red Bull, Max Verstappen et Sergio Perez, subiront très probablement une pénalité de grille à un moment donné durant la deuxième moitié de saison après avoir reçu une troisième unité de puissance neuve à l’arrière de leur monoplace.

Honda a confirmé que le moteur qui était monté à l’arrière de la monoplace de Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne lorsque le Néerlandais s’est crashé ne pouvait pas être réparé et a donc monté un moteur neuf sur sa Red Bull, le troisième et dernier moteur autorisé avant d’écoper d’une pénalité comme le stipule la règlementation.

Le coéquipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Perez, est dans la même situation que le Néerlandais et les deux hommes devraient donc écoper d’une pénalité tôt ou tard avant la fin de la saison car il semble impossible qu’ils puissent disputer encore douze courses sans monter une quatrième unité de puissance.

« Nous avons perdu une unité motrice pour chaque pilote de l’équipe Red Bull Racing et il semble que nous aurons actuellement environ 22-23 courses, nous devons donc penser notre stratégie PU en conséquence. » a déclaré Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda, ce jeudi à Spa.

La situation signifie que Verstappen et Perez n’ont effectivement qu’un seul moteur pour faire la moitié de la saison, lorsque chaque groupe motopropulseur est conçu pour pouvoir supporter un kilométrage équivalent à environ un tiers du championnat.

C’est donc un coup dur pour Max Verstappen qui se bat actuellement contre Lewis Hamilton au championnat du monde. Avant le Grand Prix de Belgique, Verstappen accuse un retard de huit points sur son rival de chez Mercedes.

Comme prévu, Ferrari n’aura pas de moteur évolué à Spa

Charles Leclerc a confirmé que la mise à jour moteur que Ferrari a prévu d’introduire avant la fin de la saison ne sera pas disponible ce week-end au Grand Prix de Belgique, mais un peu plus tard comme prévu initialement.

Il y a quelques semaines, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé qu’une ultime mise à jour moteur planifiée déjà depuis le début de la saison 2021 serait introduite très probablement à partir du Grand Prix d’Italie à Monza, mais des rumeurs ont suggéré cette semaine que cette MAJ serait disponible dès ce week-end à Spa-Francorchamps.

Interrogé sur ce sujet ce jeudi en conférence de presse, Charles Leclerc a insisté sur le fait qu’aucune mise à jour moteur n’était prévue pour ce week-end pour la douzième manche de la saison, alors que le coéquipier de Carlos Sainz a tout de même reçu un moteur neuf (ancienne spec) après que celui monté sur sa monoplace à Budapest a subi de gros dégâts lorsque l’Aston Martin de Lance Stroll l’a percuté au premier virage.

« Le moteur mis à jour arrivera plus tard cette année, nous ne savons pas encore quand, mais cela devrait être une étape positive. » a déclaré le Monégasque qui a ajouté qu’il s’agirait d’une évolution concernant la partie hybride.

« Ce ne sera pas une révolution, mais je pense qu’il s’agira d’une étape importante. Donc, j’espère que nous pourrons en profiter une fois qu’il sera dans la voiture. »

Concernant le moteur neuf monté sur sa voiture : « Ce sera l’unité de puissance habituelle. Ce ne sera pas le moteur mis à jour, ce sera juste un nouveau et de même spécification que la Hongrie. »

Ce week-end au Grand Prix de Belgique, Ferrari s’attend pourtant à être un difficulté sur un tracé typé moteur, comme l’expliquait Mattia Binotto il y a quelques jours : « En Belgique, après la pause, ce sera difficile. »

« Nous payons 60% du retard sur les meilleurs à cause du moteur et à Spa la puissance compte. Il y aura une évolution du groupe motopropulseur, mais pas avant Monza. Le règlement a permis d’homologuer un nouveau moteur au début de la saison, alors que nous n’avons changé que quelques pièces. Par conséquent, nous pouvons introduire des changements qui nous aideront de manière significative et serviront de préfiguration de l’unité de puissance 2022. »

Choix stratégique donc pour Ferrari, qui préfère attendre sa course à domicile pour introduire son ultime évolution moteur quitte à être en difficulté ce week-end à Spa-Francorchamps. A moins que l’écurie italienne ne mise tout sur la météo qui s’annonce très dégradée pour tout le week-end.

Norris veut rebondir à Spa après son abandon en Hongrie

Lando Norris a à cœur de marquer de gros points ce week-end en Belgique après avoir été éliminé dès le premier tour de course en Hongrie lorsque Valtteri Bottas a percuté l’arrière de sa McLaren au freinage du premier virage.

Malgré son abandon en Hongrie, Norris occupe toujours la troisième place au championnat du monde avant le Grand Prix de Belgique, le Britannique cherchera donc à marquer de gros points ce week-end pour creuser un peu plus l’écart avec ses poursuivants.

« Après une première moitié de saison presque parfaite, cela s’est terminé comme ça. Je n’ai rien pu faire. » a déclaré Norris ce jeudi à Spa.

« J’ai bien fait mon travail, j’ai eu de bonnes qualifications, un bon départ, mais ça ne s’est pas terminé comme nous le voulions. Nous allons réessayer ce week-end. »

« Nous avons eu une très bonne première moitié de saison et nous sommes capables de marquer de bons points de temps en temps en capitalisant sur les erreurs des Red Bull et des Mercedes devant nous. » a ajouté Norris, dont l’équipe McLaren est à égalité de points avec Ferrari au championnat du monde des constructeurs.

« Mais il y a beaucoup de voitures très rapides derrière aussi, la Ferrari étant l’une d’entre-elles et l’AlphaTauri et aussi l’Alpine [Renault en 2020, ndlr] étaient très rapides ici l’année dernière. »

« Nous allons bien voir ce week-end, mais la météo pourrait jouer un grand rôle. J’espère un peu de pluie, ce sera excitant. »

Verstappen ne pense pas que l’expérience donnera l’avantage à Hamilton

Max Verstappen – qui s’apprête à disputer le Grand Prix de Belgique en ayant huit points de retard sur Lewis Hamilton au championnat du monde – ne pense pas que l’expérience du septuple champion du monde jouera un grand rôle dans la deuxième partie de saison.

Depuis le début de l’année, le titre pilotes se joue entre Lewis Hamilton et Max Verstappen et les deux hommes nous ont déjà offert de belles batailles en piste, dont la plus spectaculaire s’est terminée dans les barrières de sécurité pour le pilote Red Bull à Silverstone.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que l’expérience d’un septuple champion du monde de F1 fera la différence lors de la deuxième partie de saison, Verstappen a répondu : « Personnellement, je ne pense pas. Le seul avantage que vous pouvez vraiment avoir, je pense que c’est juste si vous avez une voiture plus rapide. »

« Dans ce sport, c’est tellement dominant quand on a une bonne voiture. Il y a tellement de pilotes dans ce sport qui n’ont pas la possibilité de se battre aux avant-postes. » a déclaré Verstappen ce jeudi à Spa.

« Donc si vous avez sept titres ou un ou zéro, à la fin de la journée quand vous avez passé quelques années en F1, surtout plus vers l’avant, comme les cinq premiers, vous savez que vous devez essayer de finir chaque course. »

« Vous devez essayer de marquer le plus de points disponibles chaque week-end et je pense que nous tous, nous essayons toujours de faire de notre mieux et de courir de la meilleure façon possible. Donc je ne vois pas vraiment cela comme un avantage. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir battre Mercedes ce week-end sur un tracé plus favorable aux caractéristiques de la W12, le Néerlandais a répondu : « C’est sûr qu’ils seront très rapides ici. »

« Traditionnellement, cette piste n’a pas été la meilleure pour nous, à cause des longues lignes droites. Je sais que nous avons certainement un peu réduit l’écart en termes de vitesse de pointe, mais nous n’y sommes toujours pas. Mais je pense que par rapport à l’année dernière, notre voiture est bien meilleure, notre vitesse de pointe est meilleure. »

« Mais à quel point ça va être suffisant contre eux? C’est difficile à dire. Quoi qu’il en soit, le temps n’est pas au beau fixe pour tout le week-end ; ça va être un peu pluvieux. Je pense pluvieux puis un peu sec. Donc, nous devons attendre et voir comment nous allons faire. »

Verstappen n’a jamais terminé mieux que troisième au Grand Prix de Belgique et la dernière victoire de Red Bull ici fut avec Daniel Ricciardo en 2014.

Malgré cette statistique et le fait que Red Bull n’a marqué que cinq points lors des deux dernières courses, Verstappen assure que le moral est au beau fixe au sein de l’équipe.

« Je pense que nous sommes très positifs. Nous avons eu beaucoup de bonnes courses – seules les deux dernières ne se sont pas déroulées dans notre sens, un peu hors de notre contrôle. » a déclaré le Néerlandais.

« Oui, je suis très positif, l’équipe a hâte de recommencer et il reste bien sûr encore beaucoup de courses à disputer. Alors, voyons comment ça se passe. »

Disqualifié en Hongrie, Vettel garde une certaine amertume

Disqualifié des résultats du Grand Prix de Hongrie pour une irrégularité avec le carburant, Sebastian Vettel a admis qu’il s’agissait pour lui d’une décision amer après avoir terminé deuxième à Budapest.

Bien que son équipe a décidé de faire appel de la décision de la FIA dans un premier temps, l’équipe Aston Martin a ensuite décidé de jeter l’éponge dans cette affaire et le quadruple champion du monde a donc bien été disqualifié du GP de Hongrie, perdant au passage les 18 points qu’il avait marqué.

« C’est très amer, parce que je pense tout d’abord que nous n’avions pris aucun avantage. » a expliqué Vettel ce jeudi à Spa-Francorchamps en conférence de presse du Grand Prix de Belgique.

« Deuxièmement, il n’y avait aucune intention de notre part, ou aucun moyen que nous puissions réellement expliquer pourquoi il y avait si peu de carburant dans la voiture. Quelque chose s’est passé au cours de la course, je ne sais pas, une fuite, ou une chose du genre, et le carburant n’était tout simplement plus là. »

« Je pense que c’était dans le dernier tour, nous avons découvert que quelque chose n’allait pas et nous avons été surpris de voir qu’il n’y avait pas assez de carburant dans la voiture. C’est très amer, mais ce sont les règles. Nous devons accepter et continuer. »

« C’était une grosse journée et aussi de gros points pour nous, mais il nous reste évidemment encore beaucoup de courses et nous allons essayer de gagner des points ici [en Belgique]. »

Lorsqu’on lui a demandé si c’était la première fois qu’il vivait une telle situation dans sa carrière, l’Allemand a répondu : « Probablement oui. Je ne me souviens pas… »

« Je veux dire, pour moi, j’étais sur le podium, il y avait tout le battage médiatique de la course, mais juste après, tu n’as plus le droit de prendre ta récompense, comme le trophée, les points. Je pense que c’était une grosse deception, même si sur le moment j’étais là et j’ai eu de belles émotions et c’était une belle journée. »

« En regardant en arrière, vous gardez les bons souvenirs, mais il reste un peu d’amertume en sachant que vous avez été disqualifié. »

La perte des 18 points inscrits par Vettel en Hongrie a nui aux chances de l’équipe Aston Martin de terminer cinquième au championnat du monde des constructeurs, l’écurie britannique ayant désormais 20 points de retard sur AlphaTauri. Mais Sebastian Vettel espère que lui et son coéquipier Lance Stroll auront plus de chance de marquer de gros points lors des douze prochaines courses de la saison.

« Évidemment c’est un gros coup, parce que nous avons désormais 20 points de retard sur les gars de devant. Mais nous verrons, on ne sait jamais quand la prochaine opportunité se présentera et nous devrons être là pour la saisir. »

« Je pense qu’il reste beaucoup de courses encore cette année, on ne sait pas combien [à cause de la crise sanitaire], mais je pense qu’il y en aura beaucoup. Nous aurons donc nos chances et j’espère que nous pourrons en profiter. »

Alonso n’a pas eu besoin de réfléchir pour signer avec Alpine pour 2022

Sans grande surprise, l’équipe Alpine a annoncé ce jeudi à la veille du Grand Prix de Belgique la prolongation de contrat pour une année supplémentaire de Fernando Alonso, qui roulera donc aux côtés d’Esteban Ocon jusqu’à la fin de la saison 2022.

Lorsqu’on demande au double champion du monde s’il a hésité avant de signer un nouveau contrat avec l’équipe du constructeur français, le pilote Alpine a expliqué que tout était prévu dans sa tête depuis bien longtemps et qu’il ne lui a fallu qu’une minute pour réfléchir.

« Dans ma tête tout était déjà prévu pour 2022, avec le nouveau règlement, et c’est probablement la raison pour laquelle je suis revenu dans ce sport. » a répondu Alonso ce jeudi à Spa.

« Donc, cela ne faisait aucun doute. Le contrat était un plus un [jusqu’à la fin 2021 plus une option pour 2022], donc à un moment donné, nous avons dû nous mettre d’accord pour 2022. Je suis très content de l’équipe, je suis très content de mon retour, et j’attends avec impatience l’année prochaine. »

« Apparemment, l’équipe est également satisfaite de mon travail, cela nous a donc demandé une minute pour prendre la décision. »

Étant donné que son contrat n’était pas figé pour la saison prochaine, il a été demandé à Alonso s’il avait eu des discussions avec d’autres équipes pour 2022, mais l’Espagnol a répondu : « Non, uniquement avec Alpine. »

Enfin, lorsqu’il lui a demandé s’il avait abandonné son objectif d’obtenir la triple couronne (Le Mans, Monaco et l’Indy 500), Alonso a répondu : « Pour le moment, mon objectif principal est la F1. »

« Mon dévouement total est au projet F1, en particulier avec les nouvelles règles et tout le travail que nous devons faire pour l’année prochaine. A l’avenir, je verrai. »

« Pour le moment, je profite de ce retour et je pense que je performe à un niveau dont je suis satisfait depuis Bakou, puis à Silverstone et bien-sûr la Hongrie. j’espère juste montrer et prouver un peu plus de choses lors de la seconde moitié de saison et l’année prochaine. »

« Donc, l’avenir, je verrai si c’est toujours liè à la F1 ou ailleurs. C’est certain, tous les défis que j’ai tenté en dehors de la Formule 1 n’ont pas été complétés. L’indy sera donc toujours sur la liste des souhaits. Pour le moment, je me consacre entièrement à la F1. »

Hamilton prédit un combat encore plus difficile avec Verstappen

Lewis Hamilton entame la douzième manche de l’année à Spa-Francorchamps en tant que leader du championnat du monde des pilotes avec huit points d’avance sur le pilote Red Bull Max Verstappen.

Relégué à la deuxième place du championnat durant une courte période, Hamilton doit faire face à un Max Verstappen extrêmement compétitif cette année et certaines des batailles entre les deux hommes ont déjà été controversées depuis le début de l’année, notamment à Silverstone où Hamilton a été jugé coupable d’avoir envoyé son rival dans les barrières avant la fin du premier tour.

Lorsqu’on a demandé à Hamilton s’il s’attendait à une deuxième partie de saison tout aussi disputée et s’il serait plus méfiant désormais en piste, le septuple champion du monde a répondu sans hésiter : « Je n’ai pas l’impression d’être plus méfiant qu’au début de l’année. »

« Nous savions évidemment à quel point Red Bull serait fort en début d’année. » a expliqué Hamilton ce jeudi à Spa.

« Bien-sûr, au fur et à mesure que nous avançons dans la saison, ils sont devenus de plus en plus forts et cela a été de plus en plus difficile pour nous au fur et à mesure que nous avancions. Nous avons eu une période un peu difficile, mais nous avons réussi à fonctionner de nouveau comme nous le faisions dans le passé. »

« Mais ça va être serré, ça va être difficile cette deuxième moitié de saison. » insiste le pilote Mercedes.

« La première partie de saison a certainement été l’une des plus difficiles et je m’attends à ce que ce soit à peu-près la même chose lors de la seconde partie de l’année, sinon plus difficile. »

Ce n’est pas la première fois que Lewis Hamilton se bat pour le titre en F1, mais lorsqu’on lui a demandé quelle était la différence entre se battre contre un coéquipier pour le championnat – comme il l’a fait récemment en 2016 avec Nico Rosberg – et se battre contre un pilote d’une autre équipe, le Britannique a répondu : « C’est exactement la même chose. Pour être honnête, que vous combattiez votre coéquipier ou une autre équipe, vous cherchez toujours à creuser l’écart. »

« Mais c’est un voyage différent tout de même quand c’est en interne, le voyage que vous faites contre un petit groupe de personnes au sein de votre propre équipe, par opposition à une équipe entière qui combat une autre équipe. C’est une bien meilleure dynamique, un voyage bien plus agréable. »

Russell et Bottas muets au sujet de leur avenir chez Mercedes

Bien que le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré il y a quelques semaines qu’une décision concernant le futur coéquipier de Lewis Hamilton en 2022 serait prise dans le courant de l’été, aucune annonce n’a encore été faite du côté du constructeur allemand.

Le second baquet chez Mercedes se joue entre Valtteri Bottas d’un côté et George Russell de l’autre, mais ni le Finlandais ni le Britannique n’ont souhaité divulguer la moindre information à ce sujet ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Belgique.

« Il n’y a pas encore de nouvelle à partager. » a déclaré Valtteri Bottas aux médias lorsqu’on lui a demandé si une décision avait été prise concernant son avenir.

« Peut-être que je sais quelque chose, peut-être que je ne sais rien, mais comme je l’ai dit, il n’y a pas de nouvelle à partager. »

George Russell, présent aux côtés de Bottas en conférence de presse ce jeudi, n’a pas été beaucoup plus bavard que son collègue finlandais : « Aucune nouvelle à partager à ce stade. » a insisté le pilote Williams.

« Il y a évidemment eu des discussions pendant les vacances d’été, mais il n’y a rien à annoncer d’une manière ou d’une autre ce week-end, et probablement pas le week-end prochain non plus pour être honnête, ce qui, je pense, n’est pas un problème. Il vaut mieux faire les choses correctement, plutôt que rapidement. »

« Je pense que nous sommes tous les deux chanceux d’être pris en charge par Mercedes et nous leur faisons tous les deux confiance pour s’occuper de notre avenir, d’une manière ou d’une autre. » souligne Russell.

« De mon côté, pour ma part, il n’y a pas de vrais problèmes, que ce soit demain ou après Abou Dhabi [la dernière course de la saison]. Je suppose qu’il faut juste faire confiance aux personnes qui veillent sur vous. »

Valtteri Bottas pour sa part est habitué à ce que son contrat soit renouvelé pour une seule année à chaque fois depuis qu’il a rejoint Mercedes en 2017 à la suite de l’annonce surprise du départ à la retraite de Nico Rosberg.

« De mon côté, ce n’est pas problématique, ce n’est pas nouveau pour moi et la situation dans l’ensemble me va complétement. Je garde la tête baissée et reste concentré pour le week-end et je suis presque sûr que les trois prochaines semaines vont passer très vite avec la triplette de courses [Belgique, Pays-Bas et Italie] et nous avons une bataille entre nos mains en tant qu’équipe et c’est l’objectif principal. Mais les choses finiront par s’arranger. »

Pour rappel, ce week-end à Spa Valtteri Bottas devra reculer de cinq positions sur la grille de départ après avoir été jugé coupable d’un carambolage au premier tour du Grand Prix de Hongrie avant la pause estivale.

Mick Schumacher dit que le documentaire sur son père sera « émouvant » pour les fans

Mick Schumacher, le fils du septuple champion du monde de F1, a exhorté les fans à regarder le prochain documentaire intitulé « Schumacher » produit et diffusé par Netflix et qui sera disponible dès le 15 septembre sur la plateforme de streaming.

S’exprimant ce jeudi à Spa avant sa première sortie en piste au volant d’une F1 presque 30 ans jour pour jour après que son père Michael a fait ses débuts en Formule 1 sur la même piste au volant d’une Jordan 191, Schumacher Jr a été interrogé sur le documentaire approuvé par la famille Schumacher et dont il est l’un des principaux protagonistes avec sa sœur et sa maman Corinna.

« Évidemment, je pense que ce sera un documentaire très émouvant pour beaucoup de fans.Netflix a ramené beaucoup de gens dans ce sport [avec la série Drive To Survive], mais pour beaucoup de gens, quand ils grandissaient, ils regardaient mon père, donc ce sera très émouvant de le voir. » a déclaré Mick Schumacher.

« La meilleure chose que je puisse dire c’est que tout le monde y jette un coup d’œil, qu’ils regardent et vivent par eux-mêmes, parce que je ne veux pas vraiment tout gâcher [en parlant trop]. »

Entièrement soutenu par la famille de Michael Schumacher, « Schumacher » présente de rares interviews et des images d’archives non divulguées auparavant et dresse un portrait très sensible mais critique du septuple champion du monde. Le documentaire explore les multiples facettes qui ont fait et définissent cet athlète complexe et l’accompagne dans son ascension fulgurante dans ce sport difficile et dangereux qu’est la Formule 1, et qui est suivi par des millions de personnes dans le monde.

Des modifications mineures sur le tracé de Spa-Francorchamps

La FIA a décidé de procéder à quelque changements sur le tracé de Spa-Francorchamps à la veille du Grand Prix de Belgique, douzième manche de la saison 2021 de F1.

Ces changements mineurs concernent certains virages du tracé belge – le numéro 2, le numéro 7 et le numéro 14 – où des modifications ont été apportées sur les vibreurs afin de rendre les limites de piste un peu plus « naturelles ».

Concernant le virage numéro 2 à l’entrée du raidillon, le vibreur a été purement et simplement supprimé pour être remplacé par un double vibreur « négatif ».

A la sortie du virage numéro 7 après les Combes, la taille du vibreur a été réduite pour atteindre un maximum de deux mètres à partir du bord de la piste.

Enfin, à la sortie du virage 14 (virage du Campus), la taille du vibreur a également été réduite pour atteindre là encore un maximum de deux mètres à partir du bord de piste.

Ces modifications devraient rendre la vie un peu plus difficile aux pilotes ce week-end, puisqu’ils devront veiller à ne pas positionner les roues de leur monoplace trop loin après le vibreur sur ces trois virages sous peine de perdre le contrôle de leur F1.

Carte du circuit de Spa-Francorchamps

Netflix confirme la saison 4 de Drive To Survive

Netflix a confirmé qu’il y aura bien une saison 4 de Drive To Survive [Pilotes de leur Destin en Français], le tournage étant actuellement en cours lors de cette saison 2021 de F1

Pour la quatrième saison, les caméras de Netflix suivent de nouveau les équipes de F1 cette année et le producteur exécutif de la série pense que la bataille entre Red Bull et Mercedes qui a eu lieu lors de la première partie de saison annonce déjà une saison épique pour les fans.

Gay-Rees, le producteur de la série, a révélé également que le tournage d’une saison 5 de Drive To Survive aura bien lieu à partir de 2022 lorsque les nouvelles règles entreront en vigueur en Formule 1.

« La saison prochaine [2022] sera à nouveau difficile, parce que les nouvelles règles entreront en vigueur et ce sera un scénario légèrement différent avec de nouvelles voitures. Donc, ce sera assez percutant. » a t-il déclaré.

Il n’y a pas encore de date officielle pour la sortie de la saison 4 de Drive To Survive, mais comme chaque année, Netflix devrait mettre en ligne l’ultime saison quelques jours avant le début de la saison 2022 de Formule 1 (au mois de mars).

Un peu plus tôt cette semaine, Netflix a dévoilé la bande annonce officielle du documentaire sur Michael Schumacher qui sera disponible pour les fans et les abonnés à la plateforme à partir du 15 septembre prochain.

 

Les horaires du Grand Prix F1 de Belgique 2021

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix de Belgique (voir tableau au bas de l’article), douzième manche de la saison 2021 de F1, qui se déroule ce week-end du 27 au 29 août sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Ce vendredi 27 août, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Belgique (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune, tandis que les EL3 et les qualifications sont programmés ce samedi 28 août à Spa-Francorchamps.

Le départ du Grand Prix de Belgique 2021 sera donné ce dimanche 29 août à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes devront boucler 44 tours.

Comme pour le reste du championnat, vous pourrez retrouver toutes les séances de roulage en direct et gratuitement sur F1only.fr tout au long de ce week-end du Grand Prix de Belgique.

Horaires du GP de Belgique (heure de Paris)

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Officiel : Alpine F1 confirme Fernando Alonso pour 2022

L’équipe Alpine a confirmé que le double Champion du Monde de Formule 1 Fernando Alonso continuera de la représenter en 2022 au côté d’Esteban Ocon. Le prolongement du contrat de l’Espagnol marque la poursuite d’une collaboration forte après une première victoire historique au Grand Prix de Hongrie dans laquelle Fernando Alonso a joué un rôle central.

Six mois seulement après ses deux années sabbatiques en Formule 1, Fernando Alonso a déjà démontré son talent et sa vitesse. Sa quatrième place au Grand Prix de Hongrie était non seulement son meilleur résultat en Formule 1 depuis 2014, mais aussi une démonstration de résilience et d’habileté ayant grandement contribué au premier succès de l’écurie en Formule 1 sous les couleurs d’Alpine.

Dans ce duo confirmé pour 2022, les deux hommes offrent le juste équilibre entre jeunesse et expérience. Fernando Alonso est le deuxième pilote comptant le plus de départs dans la discipline, avec 322 Grands Prix, dont 32 victoires, 97 podiums et deux titres mondiaux acquis avec l’équipe en 2005 et 2006.

« Nous sommes ravis de confirmer la présence de Fernando au côté d’Esteban l’an prochain. Il s’agit pour nous d’un duo parfait, figurant parmi les meilleurs de la grille. » a déclaré Laurent Rossi,  PDG d’Alpine.

« Ils travaillent de manière extrêmement complémentaire, offrant à la fois talent brut et vitesse, mais aussi un formidable esprit d’équipe à l’origine de notre premier succès en Hongrie. Fernando nous a tous impressionnés depuis son retour en début d’année. Son dévouement, son travail et sa détermination à tirer le meilleur de l’équipe sont incroyables à voir. Sa performance en Hongrie était un nouvel exemple de son expérience tout en rappelant à tout le monde à quel point il était talentueux. »

« Je suis convaincu que nous pouvons grandement bénéficier de sa perspicacité et de son expérience au moment d’entrer dans la phase finale de développement et d’optimisation du châssis et du groupe propulseur pour 2022. Il partage notre faim de victoire et met tout en œuvre pour la traduire en performances. »

« Nous devons cependant nous concentrer pour l’instant sur notre seconde moitié de saison en tirant le maximum de chaque course pour nous assurer de finir le plus haut possible au championnat constructeurs. Cela nous placera dans une excellente position pour l’année prochaine et des opportunités qui en découleront. »

« Je suis très heureux de confirmer la prolongation de mon contrat avec Alpine F1 Team en 2022. » a ajouté Alonso.

« Je me suis senti chez moi dès mon retour dans l’écurie en étant accueilli à bras ouverts. C’est un plaisir de travailler à nouveau avec des esprits parmi les plus brillants de notre sport à Enstone et Viry-Châtillon. Cette saison est piégeuse pour tout le monde, mais nous avons affiché de beaux progrès de façon collective et le résultat en Hongrie est un bon exemple de cette progression. »

« Nous voulons connaître d’autres moments positifs cette saison, mais également dès l’année prochaine avec les changements règlementaires à venir en Formule 1. Je suis un grand partisan des règles plus équitables et des nouveautés dans la discipline, donc la saison 2022 représente une opportunité en or. J’attends avec impatience la suite de l’année, mais aussi de représenter Alpine au côté d’Esteban en 2022. »

Wolff : « Un nouveau championnat débute à Spa »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que son écurie mène actuellement les deux championnats en F1 grâce « au dieu de la course », mais l’Autrichien sait très bien que Red Bull ne restera pas les bras croisés et s’attend à ce qu’un nouveau championnat débute ce week-end au Grand Prix de Belgique.

Après avoir dominé le championnat en début de saison, Mercedes a très vite été rattrapée par l’équipe Red Bull qui a ensuite décroché cinq victoires consécutives à partir du Grand Prix de Monaco où la malchance a commencé à toucher l’écurie du constructeur allemand.

Certains estiment que Mercedes est désormais en tête des deux championnats grâce à des circonstances chanceuses [deux abandons de Verstappen], mais Toto Wolff ne pense pas que son équipe a eu plus de chance que Red Bull jusqu’à présent.

« Nous le sommes [en tête] parce qu’il y a un dieu de la course qui donne et qui reprend. A Monaco, nous aurions pu terminer deuxième avec Bottas sans ce problème dans les stands où nous avons été les protagonistes du plus long arrêt au stand de l’histoire [impossible d’enlever la roue sur la voiture du Finlandais, qui a dû abandonner] – il nous aura fallu 26 heures pour enlever la roue ! » explique Toto Wolff dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport.

« Nous aurions aussi pu gagner à Bakou avec Hamilton. Nos rivaux en revanche ont été très malchanceux en Hongrie. Silverstone ? Ce n’était pas une erreur d’Hamilton. En tout cas, un nouveau championnat démarre à Spa et la meilleure voiture et le meilleur pilote triompheront. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes a désormais la meilleure monoplace de la grille en entamant la seconde partie de la saison, Wolff a répondu : « Pour le moment, nous ne sommes pas inférieurs à Red Bull, alors que nous l’étions clairement en début de saison. »

« Le fait est que nous avons sous-estimé les changements aérodynamiques qui ont eu moins d’effet sur les monoplaces équipées d’un rake plus élevé [hauteur de caisse à l’arrière, ndlr] comme Ferrari, Red Bull et McLaren. Mais ces derniers mois, nous avons réalisé d’excellents développements. »

« Cependant, nous avons arrêté le développement [de la monoplace 2021], car la F1 de l’année prochaine représente un changement si radical que plus tôt vous commencez à y travailler, plus vous serez compétitif. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il est surpris par la compétitivité de Red Bull-Honda cette année, l’Autrichien répond : « Pour moi, il était clair que Honda serait fort cette année. »

« Ils veulent quitter la F1 avec un championnat du monde en poche. En tant que Japonnais, ils ont gravi l’Everest depuis leur retour en F1 en 2015 [avec McLaren]. Si je ne dirigeais pas Mercedes, je leur souhaiterais du succès. »

Avant le Grand Prix de Belgique, Mercedes mène le championnat constructeurs avec douze points d’avance sur Red Bull, tandis que Lewis Hamilton est en tête du championnat pilotes avec huit points d’avance sur Max Verstappen.

Bulletin météo GP de Belgique : un week-end Frais et humide

La douzième manche du championnat du monde de Formule 1 sera la première épreuve d’une série de trois courses back-to-back : Belgique/Pays-Bas/Italie.

Faisant partie de l’histoire de la F1, le circuit de Spa-Francorchamps est réputé comme un des tracés les plus exigent et a vu naître les plus grands talents de la catégorie. Comme le disait Dan Gurney (ancien pilote américain) : c’est un tracé qui « différencie les hommes des petits garçons ».

La piste la plus longue du championnat (7.004 km) serpente le relief ardennais et est composée d’un total de 19 virages avec des noms extrêmement célèbres : Le Raidillon, l’Eau Rouge, Pouhon, La Source, Stavelot …

Situation générale

L’anticyclone en forme d’arc qui s’étend de l’Irlande jusqu’au nord de la Finlande en passant par la Norvège et la Suède créé un blocage de type Omega sur l’Europe du Nord. Une petite dépression (998 HPa) centrée vendredi matin sur la mer Baltique emprisonne une goute froide en altitude et entraine un temps frais et humide sur le Benelux pour les trois prochains jours.

Vendredi 27 août – Essais libres 1 et 2

La journée de vendredi débutera par un ciel bouché. Les nappes de brouillard laisseront place à un temps couvert et frais et une petite pluie fine est attendue en après-midi. L’accumulation des précipitations sera faible mais assez pour avoir une piste mouillée.

La sensation de fraicheur sera renforcée par un vent modéré orienté du secteur Nord-Ouest. Le thermomètre indiquera 15°C au plus chaud de l’après-midi et l’humidité relative sera entre 85% et 95%.

Samedi 28 août – Essais libres 3 et qualifications

Après une nuit humide, la journée ressemblera sensiblement à celle de la veille et même si il est possible de voir quelques percées du soleil, les précipitations faibles (sous forme d’averses) seront toujours au programme météo.

Le mercure gagnera 1°C par rapport à vendredi (16°C sont attendus lors de la séance de qualifications). Le vent du Nord sera toujours bien présent et soufflera entre 10 et 20 km/h.

Dimanche 29 août – La course

Tous les pilotes rêvent de gagner à Spa au moins une fois dans leur carrière et ce quel que soient les conditions atmosphériques. Pour l’édition 2021, dont le départ sera donné à 15h00, c’est un temps frais (maximum de 15°C) et humide qui est attendu tout au long des 44 tours.

Les précipitations sous forme de petites averses viendront certainement pimenter la course et il y a de grandes chances de voir les pneus rainurés. Si les averses s’estompent, alors nous pourrions voir le retour des pneus slicks et des stratégies audacieuses sur ce très long tracé.

Pour garder un œil sur les dernières conditions météo, nous vous invitons à consulter les prévisions horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

Bonne course et je vous retrouve la semaine prochaine pour le bulletin météo du Grand Prix des Pays-Bas qui sera disputé à Zandvoort.

Le GP de Miami nomme son équipe de management

Le Grand Prix de Formule 1 de Miami (dont la première édition est prévue en mai 2022) a annoncé la nomination d’une équipe de professionnels expérimentés, le promoteur de course de F1 Richard Cregan étant nommé président-directeur général.

Bénéficiant de 45 années passées à évoluer au plus haut niveau en Formule 1, au Mans et en Championnat du monde des rallyes, Cregan s’est déjà occupé des Grands Prix d’Abou Dhabi et de Russie à Sotchi. Passé au sport après une formation dans l’aviation commerciale, il a occupé des postes de direction chez Toyota Motorsport en Allemagne lorsque l’équipe a remporté pas moins de sept titres de champion du monde des rallyes.

En 2008, Cregan a été nommé PDG d’Abou Dhabi Motorsport Management et était chargé de créer le circuit de Yas Marina et le Grand Prix de Formule 1 d’Abou Dhabi ; un événement dont le succès a été mesuré par l’attribution prestigieuse du Trophée des Promoteurs FIA après sa course inaugurale en 2009.

En 2013, il a été nommé pour créer et livrer le Grand Prix de Russie au Sotchi Autodrom, qui a également reçu le Trophée des Promoteurs FIA en 2014.

« Miami est une destination de rêve pour la Formule 1 depuis de nombreuses années et c’est un privilège d’accepter le rôle de PDG. » a déclaré Richard Gregan.

« Travailler au sein du marché du sport le plus dynamique au monde, aux États-Unis, et rejoindre une équipe ancrée par le talent de classe mondiale des Miami Dolphins, signifie que je suis naturellement ravi du potentiel de ce que nous pouvons réaliser ensemble lorsque nous accueillerons la F1 en Floride en 2022. »

En plus de Cregan, l’équipe de direction du Grand Prix de Miami comprend également :

  • Mark Boyd dans le rôle de vice-président des opérations. Boyd a travaillé à la fois à Abou Dhabi Motorsport Management et plus récemment au Grand Prix du Vietnam.
  • Ashley Davies dans le rôle de vice-président de la stratégie. Davies apporte 20 ans d’expérience en tant que directeur général adjoint du Grand Prix d’Australie et directeur du conseil consultatif du Grand Prix du Vietnam.
  • Andy Beaven dans le rôle de directeur sportif. Beaven était plus récemment Head of Sport au Grand Prix d’Abou Dhabi.
  • Dorie Grogan dans le rôle de vice-présidente de l’expérience des fans. Grogan quitte les Dolphins de Miami où elle occupait un rôle similaire en travaillant dans l’événementiel des Dolphins, y compris le tournoi de tennis de l’Open de Miami.
  • Josh Young dans le rôle de vice-président, ventes de billets. Young quitte le poste de vice-président des ventes de billets pour les Dolphins de Miami et a précédemment occupé des postes de gestion des ventes de billets chez LAFC et les Cleveland Browns.
  • Lauren Kelly dans le rôle de directrice du marketing. Kelly quitte un rôle similaire chez les Dolphins.
  • Katie Foreman dans le rôle de directrice des partenariats. Foreman quitte un rôle similaire chez les Dolphins.
  • Jeremy Walls dans le rôle de responsable des revenus. Walls ajoute le Grand Prix de Miami à ses autres responsabilités en matière de revenus chez les Dolphins.
  • Jason Jenkins dans le rôle de SVP, Communications et Communauté. Jenkins ajoute le Grand Prix de Miami à ses responsabilités chez les Dolphins.

Pénalisé sur la grille, Lance Stroll sait que « tout peut arriver à Spa »

Bien qu’il soit plutôt enthousiaste à l’idée de reprendre la piste ce week-end, le Canadien Lance Stroll devra tout de même garder en tête qu’il a écopé d’une pénalité de cinq positions sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique après avoir percuté la Ferrari de Charles Leclerc lors de la dernière course en Hongrie.

Le pilote Aston Martin [tout comme le pilote Mercedes Valtteri Bottas] devra donc reculer de cinq places après la séance de qualifications programmée ce samedi 28 août.

Malgré cette pénalité, Stroll n’a pas perdu sa motivation, notamment parce que le tracé de Spa fait partie de ses préférés en F1, et qu’en raison de ses origines belges, le Grand Prix de Belgique sera un peu comme une course à domicile pour lui.

« Cela a été agréable de faire une pause et de revenir avec un maximum de concentration et de détermination pour la seconde moitié de l’année. » nous explique Lance Stroll.

« Spa est toujours une sorte de course à domicile pour moi en raison de mon héritage belge. C’est aussi l’un de mes Grands Prix préférés de l’année, tout peut arriver à Spa ! » 

Il est bon de noter également que la pluie est attendue sur le circuit de Spa-Francorchamps à partir de ce jeudi et pour tout le week-end. Nous publierons d’ailleurs un bulletin météo complet ce jeudi sur F1only.fr.

Présentation GP de Belgique

L’Alpine de Fernando Alonso inspectée par la FIA en Hongrie

Les délégués techniques du Grand Prix de Hongrie ont choisi la monoplace du pilote Alpine Fernando Alonso après l’arrivée de l’épreuve qui a eu lieu le 1er aout à Budapest pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après la onzième manche de l’année qui s’est disputée à Budapest juste avant la trêve estivale, c’est l’Alpine de Fernando Alonso qui a été inspectée en profondeur.

« Après la course, la voiture numéro 14 a été choisie au hasard parmi le top dix pour des inspections physiques plus poussées. Ces inspections physiques concernaient la carrosserie. » peut-on lire dans le rapport des délégués techniques.

« Tous les composants ont été jugés conformes avec la réglementation technique du championnat 2021 de Formule 1. »

Fernando Alonso – qui a été classé quatrième à l’arrivée de l’épreuve à la suite de la disqualification de Sebastian Vettel pour une non conformité en rapport avec le carburant restant dans le réservoir de sa F1 – conserve donc son résultat.

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié.

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L’ancien DRH de Red Bull rejoint Aston Martin

L’équipe Aston Martin poursuit sa campagne de recrutement avec l’arrivée de Heath Cade au sein du département des ressources humaines où il sera en charge des futurs recrutements au sein de l’organisation.

Heath Cade a passé la majeure partie de sa carrière dans les secteurs de l’aérospatiale et de l’automobile dans de grandes entreprises mondiales d’ingénierie et de fabrication hautement qualifiées, notamment Rolls-Royce et Magna.

Plus récemment, Heath Cade a travaillé en Formule 1 en tant que directeur des ressources humaines de l’équipe Red Bull Racing.

« L’arrivée de Heath Cade est notre dernière nomination importante alors que nous continuons à mettre en place la structure pour permettre à Aston Martin de livrer au plus haut niveau au cours des mois et années à venir. » a déclaré Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe.

« Heath apporte une connaissance approfondie des secteurs de la technologie et de l’ingénierie et nous aidera à continuer à attirer des personnes partageant les mêmes idées et exceptionnellement talentueuses pour se joindre à nous dans notre voyage passionnant. »

« Heath continuera de renforcer notre mission de développer de manière proactive une culture d’inclusion dans l’ensemble de l’organisation, en nourrissant et en célébrant la diversité au sein de notre famille de course et au-delà. »

Il y a quelques semaines, l’équipe Aston Martin annonçait déjà l’arrivée d’un autre ancien membre de l’équipe Red Bull : Andrew Alessi, qui occupe désormais le poste de responsable des opérations techniques.

On attend également l’officialisation prochaine de l’arrivée de Dan Fallows, ancien responsable de l’aérodynamique chez Red Bull, qui va rejoindre Aston Martin pour y occuper le rôle de directeur technique.