Max Verstappen rassure quant à son avenir avec Red Bull Racing

La semaine dernière a été marquée par l’annonce surprise du retrait de Honda de la Formule 1 à compter de la saison 2022, laissant les équipes Red Bull et Alpha Tauri à la recherche d’un nouveau partenaire moteur.

Les exigences économiques et une nouvelle orientation stratégique ont été avancées par le motoriste nippon comme justification de ce choix.

Du côté de chez Red Bull, on se dit déjà à la recherche d’un nouveau motoriste pour la saison 2022 et au-delà tout en assurant que son pilote vedette, Max Verstappen, n’a pas l’intention d’aller voir ailleurs.

Souvent critique ces derniers temps concernant les performances de l’unité de puissance japonaise, le Néerlandais semble néanmoins déçu que cette association prenne fin et confirme par la même occasion son intention de continuer avec son équipe l’an prochain.

« C’est vraiment dommage que Honda quitte la Formule 1, d’autant plus que nous avons une bonne relation et que nous voyons vraiment le dévouement des personnes impliquées dans le projet, ce qui a toujours été très important pour moi. » a déclaré le Batave.

« Mais pour le moment, nous restons concentrés et rien n’a changé. Il nous reste encore cette saison et la saison prochaine ensemble sur lesquelles nous concentrer et nous essayons toujours de monter sur le podium à chaque course, c’est un bon objectif pour nous. »

« Nous devons nous assurer de maximiser tous les résultats possibles, à chaque occasion. » assure le pilote Red Bull

Et la prochaine étape arrive ce week-end avec le Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring que Verstappen va découvrir au volant d’une Formule 1 : « Je me sens bien pour débuter le week-end, je me sens très détendu. »

« J’ai hâte de piloter sur une piste que nous n’avons pas encore parcourue avec une Formule 1, du moins pour moi en tout cas. C’est excitant d’aller vers l’inconnu, comme pour le Mugello. » conclut le Néerlandais.

La FIA confirme deux zones de DRS sur le Nürburgring

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a confirmé la présence de deux zones de DRS ce week-end sur le circuit du Nürburging sur lequel se disputera le Grand Prix de l’Eifel.

La première zone de DRS se situe après le virage 11 jusqu’à la dernière chicane du circuit, alors que la zone de détection se trouve 45 mètres avant le virage 10.

La seconde zone de DRS se trouve sur la ligne droite de départ/arrivée avec un point d’activation situé à la sortie du dernier virage, tandis que le point de détection se trouve à la sortie de la dernière chicane 115 mètres avant le virage 15.

La première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel est programmée ce vendredi 9 octobre à 11h00 (heure de Paris).

Plan du circuit

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Sabine Kehm commente les débuts de Mick Schumacher en F1

Sabine Kehm, attachée de presse historique du septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher, va pouvoir assister ce week-end aux débuts officiels du fils de « Schumi » en Formule 1.

Ce vendredi, le leader du championnat de Formule 2, Mick Schumacher, sera au volant de l’Alfa Romeo C39 dans le cadre de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring.

Sabine Kehm, qui est toujours très proche de la famille Schumacher, a commenté l’importance de cet évènement.

« Tout le week-end sera l’occasion pour lui d’avoir un premier aperçu de ce que signifie courir en F1 et de fournir à une équipe ce qu’ils attendent de leur pilote lors d’une première séance d’essais du vendredi. » explique Kehm à nos confrères allemands de RTL.

« Ce sera très excitant pour lui de courir sur un circuit avec Lewis (Hamilton) et Seb (Vettel) et toutes les personnes qu’il connaît naturellement, mais à un autre niveau. »

« Ce n’est pas un test en simulateur, mais lors d’un vrai week-end de course. Je suis donc certaine qu’il s’amusera beaucoup. »

« Pour lui, ce week-end au Grand Prix de l’Eifel va l’aider à absorber et à apprendre le plus possible et aussi comprendre comment les pilotes travaillent aux côtés des ingénieurs et de quoi ils parlent exactement. »

Schumacher en visite à Hinwil

Ocon compte rouler sur la Nordschleife avec sa Megane RS

Le Français Esteban Ocon a retrouvé les points lors de la dernière course en Russie avec une belle septième place à l’arrivée.

Alors que les courses s’enchaînent et que la lutte se resserre au championnat, son prochain arrêt le mène au Nürburgring sur un tracé que le pilote Renault F1 connaît un petit peu pour y avoir déjà roulé dans les catégories inférieures il y a quelques années.

« Je n’ai couru au Nürburgring qu’à quelques reprises dans mes jeunes années. Je me souviens y avoir été en Formule Renault Eurocup en 2012 et j’y avais également fait l’une de mes piges en Formule Renault NEC en 2013. » nous explique Ocon.

« J’étais d’ailleurs monté sur le podium ! La dernière fois que j’y suis allé, c’était lors de la saison 2014 du Championnat d’Europe FIA ​​de Formule 3. J’avais fini troisième d’une des courses. »

« Le premier virage est un véritable défi et il représente une opportunité de dépassement. Il y a plusieurs façons de l’aborder comme il s’agit d’une large épingle difficile à négocier parfaitement. »

« Le deuxième secteur est amusant avec la courbe Schumacher, une montée, un premier gauche-droite rapide, puis un second. »

« Le dernier secteur propose une ligne droite menant à la chicane, puis le dernier virage à droite vers la ligne d’arrivée. »

« Cela sera très rythmé avec une F1 moderne. Nous retrouvons un type de tracé plus classique, correspondant davantage à ceux auxquels nous sommes habitués. »

« Bien que le circuit soit « nouveau » au calendrier, la plupart des équipes et des pilotes y possèdent une certaine expérience. »

« D’une certaine manière, cela devrait être plus simple que le Mugello ou Portimão. Je suis content que le Nürburgring soit de retour. »

« C’est une excellente nouvelle, comme j’aime courir en Allemagne. J’ai la piste sur mon simulateur chez moi et je vais m’entraîner autant que possible. »

Un œil sur le ciel

Pour ce week-end, la météo annonce du froid et des forts risques de pluie au dessus du Nürburging, mais Esteban Ocon se veut confiant avec une RS20 plutôt performante sous la pluie depuis le début de la saison.

« Le temps dans le nord de l’Europe peut être froid et humide à cette saison. Nous verrons ce qu’il se passera, mais je pense que nous sommes parés à toutes les conditions. »

« Cela sera complètement différent pour les pneus et il faudra être sûrs qu’ils soient aux bonnes températures pour les réglages. »

« S’il pleut, nous savons ce dont nous sommes capables. La voiture était performante sous la pluie en essais, mais aussi lors des qualifications en Autriche. »

« Qu’il pleuve ou non, nous essaierons de faire du bon travail et de poursuivre sur notre lancée pour avoir notre mot à dire au championnat. »

Un tour sur la Nordschleife

Le Français admet qu’il aimerait beaucoup pouvoir rouler sur la fameuse boucle nord du circuit du Nürburgring ce week-end, et s’il ne pourra évidemment pas le faire avec sa monoplace, Ocon n’hésitera pas à prendre sa voiture de fonction pour aller se faire plaisir.

« Ce serait tellement génial de pouvoir aller sur la Nordschleife avec les F1 ! Je n’ai jamais piloté sur ce tracé, hormis en jeu vidéo. Peut-être vais-je me laisser tenter par un tour en Mégane R.S. cette année… »

Ocon qui reçoit sa Mégane RS fin 2019

Les horaires du Grand Prix de l’Eifel au Nürburgring

Onzième manche du championnat 2020 de F1, le Grand Prix de l’Eifel se disputera ce week-end [du 9 au 11 octobre] sur le circuit du Nürburgring en Allemagne.

Pas de surprise pour cette saison 2020, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.

Vous pourrez toutefois regarder deux Grands Prix en clair et gratuitement cette année, puisque le groupe TF1 a décidé de retransmettre les Grands Prix du Portugal et d’Emilie Romagne sur sa chaîne TMC [à lire ici]

Pour le Grand Prix de l’Eifel, les trois premières séances d’essais libres seront diffusées sur Canal+ Sport, tandis que les qualifications et la course seront diffusées sur Canal+.

Horaires du GP de l’Eifel 2020 (heure de Paris)

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Alfa Romeo vise la Q2 pour ses deux monoplaces au Nürburgring

Depuis quelques Grands Prix, l’équipe Alfa Romeo réalise des progrès qui lui permettent de se mêler à la lutte pour la Q2 en qualifications.

Selon Frédéric Vasseur, le Directeur sportif de l’équipe, la deuxième partie des qualifications doit-être l’objectif de ses deux pilotes pour espérer se battre pour les points durant la course : « Nous avons vu des signes encourageants lors des dernières courses, mais la confiance en soi ne rapporte pas de point. »

« Vous obtenez ces points en étant dans les dix premiers, et c’est l’objectif que nous devons viser. «  confie le Français.

Le manque de rythme en qualifications de la C39 ne permet pour le moment pas à Kimi Raïkkonen et Antonio Giovinazzi de se mêler à la régulière à la lutte pour les points.

Le travail effectué le samedi par l’équipe Alfa Romeo doit, de ce fait, être plus consistant : « En fin de compte, nous savons que nous pouvons mettre deux voitures en Q2 et cela doit être notre objectif. Si nous faisons cela, nous pouvons jouer un rôle dans la bataille pour les dix premiers le jour de la course. » explique Vasseur.

Cependant, les conditions météo changeantes annoncées pour ce week-end au-dessus de l’Eifel pourraient bien favoriser quelques surprises : « Nous prévoyons que le week-end sera plus froid que ce que nous avons vécu jusqu’à présent, donc trouver la bonne configuration pour ces conditions sera crucial pour être compétitif. »

« La météo de l’Eifel est réputée pour être inconstante, ce qui pourrait mélanger les cartes samedi et dimanche et nous devrons être prêts à réagir aux changements de circonstances. » conclut Vasseur.

La visite de Schumacher à Hinwill

Fernando Alonso pourrait rouler avec Renault F1 à Barcelone

Fernando Alonso devrait faire ses débuts avec Renault F1 dès la semaine prochaine dans le cadre d’une journée de tournage [filming day] sur le circuit de Barcelone.

Le double champion du monde – qui fera son grand retour en Formule 1 la saison prochaine avec Alpine F1 Team [nouvelle identité de l’équipe Renault en 2021] – devrait être au volant de la RS20 mardi prochain à Barcelone selon une information de nos confrères de la télévision espagnole Movistar et qui n’a pas encore été confirmée par Renault.

Le pilote espagnol a déjà moulé son baquet il y a quelques jours lors de sa visite à Enstone et à Viry-Châtillon et devrait donc boucler lors de cette journée de tournage [autorisée par la FIA] 100 kilomètres maximum au volant de la monoplace de cette saison, la RS20.

Toujours selon la Movistar, Renault F1 aurait également organisé une demie journée de roulage pour Fernando Alonso au volant d’une monoplace vieille de deux ans, la RS18.

Pour rappel, Fernando Alonso rejoindra l’équipe Alpine F1 Team l’an prochain et deviendra la coéquipier du Français Esteban Ocon en remplacement direct de Daniel Ricciardo, qui rejoindra pour sa part l’écurie McLaren.

TF1 va diffuser deux Grands Prix de F1 sur TMC

Les dimanches 25 octobre et 1er novembre, le groupe TF1 diffusera les Grands Prix F1 du Portugal et d’Emilie Romagne en direct et gratuitement sur sa chaîne TMC comme l’a confirmé TF1 ce mardi soir.

Lors des saisons précédentes, le groupe TF1 diffusait quatre Grands Prix en clair sur ses chaînes (habituellement le Grand Prix de Monaco, de France, de Belgique et d’Italie).

Pour cette saison 2020, les Grands Prix de Monaco et de France ont été annulés en raison de la crise sanitaire et TF1 a donc choisi de retransmettre les Grands Prix du Portugal [25 octobre] et d’Emilie Romagne [1er novembre], qui seront diffusés en clair sur la chaîne TMC.

Les fans pourront retrouver le duo de commentateurs habituel avec Adrien Paviot et Jean-Eric Vergne pour ces deux courses, alors qu’il est bon de préciser que le groupe TF1 ne diffusera que la course pour ces deux Grands Prix (pas d’essais libres et de qualifications).

Ces deux Grands Prix seront évidemment diffusés par Canal+ également, qui détient les droits exclusifs de la F1 pour la France depuis la saison 2013.

Vous pourrez retrouver sur les chaînes du groupe Canal+ toutes les séances d’essais libres des deux week-ends, ainsi que les qualifications, l’émission la grille (juste avant le départ) et bien-sûr la course.

Météo GP de l’Eifel : Des conditions automnales sur le Nürburgring

La F1 prend la direction de l’Allemagne où sera disputé ce week-end (du 9 au 11 octobre) le Grand Prix de l’Eifel sur le très célèbre circuit du Nürburgring.

Emprunté pour la première fois par la Formule 1 en 1951, le tracé du Nürburgring a connu bien des changements au cours des années. Utilisé dans le cadre du GP d’Allemagne (26 occasions), du GP d’Europe (12 occasions) et du GP du Luxembourg (2 occasions), le circuit sera cette année le théâtre du GP de l’Eifel.

Situation générale

Coincé entre l’Anticyclone (situé sur l’Atlantique) et une dépression (en formation au-dessus de la Norvège), l’Allemagne se retrouve au cœur d’un couloir qui laisse descendre de l’air froid et humide venu du Nord. Un premier front froid traverse la région vendredi et un second moins intense est attendu samedi matin.

Vendredi 9 octobre – Essais libres 1 et 2

Les pneus rainurés seront de mise pour cette première journée de roulage. La pluie sera bien présente surtout en matinée.

Une petite accalmie est prévue en milieu d’après-midi et pourrait favoriser les longs relais et éventuellement tester les slicks pour les plus téméraires.

Notons que ce week-end, Pirelli met à disposition des écuries les gommes les plus dures de son spectre à savoir C2, C3 et C4.

Le thermomètre affichera un timide 13°C au plus chaud de la journée avant d’entamer sa dégringolade. Le vent du sud-ouest sera modéré (entre 5 et 15 km/h).

Samedi 10 octobre – Essais libres 3 et qualifications

Après une nuit encore humide et fraîche (il fera 6°C au lever du jour!), le ciel sera toujours très chargé avec de petites averses résiduelles surtout pour la dernière séance d’essais libres.

Le ciel s’ouvrira par la suite et quelques percées de soleil sont attendues à compter de midi mais le risque d’averse demeure bien présent.

Le mercure aura du mal à grimper et un maigre 10°C est attendu pour la séance des qualifications qui débutera à 15h. Le vent sera soutenu entre 15 et 25 km/h et soufflera du secteur Ouest tout au long de la journée.

Dimanche 11 octobre – La course

Le passage du front froid de la veille apportera un air un peu plus sec mais surtout encore plus froid (Rappelons que le circuit du Nürburgring est situé à 620 m d’altitude).

La température avoisinera 5°C en tout début de journée et un timide 9°C est attendu à 14h10 lors du lancement de l’épreuve ! Cela fait bien longtemps qu’une course de F1 ne s’est pas déroulée dans des conditions aussi fraîches et la gestion des pneumatiques en sera grandement modifiée et apportera très probablement son lot de surprises surtout dans le milieu du peloton.

A l’heure où sont écrites ces lignes, le risque de pluie pour la journée de dimanche semble écarté mais nous vous invitons à consulter les prévisions en temps réel sur le site de notre partenaire météo Celinium pour obtenir les toutes dernières prévisions horaires pour le week-end.

Alors qui succédera à Sebastian Vettel (dernier pilote a avoir remporté la course sur ce circuit en 2013)? Est-ce que Lewis Hamilton pourra égaler en Allemagne le nombre de victoires (91) détenues Michael Schumacher?

Réponse dimanche après-midi. On se retrouve dans deux semaines pour les prévisions météo du GP du Portugal à Portimão.

McLaren lance une série de contenus en partenariat avec Mind

Dans la perspective de la journée mondiale de la santé mentale du samedi 10 octobre, McLaren a lancé aujourd’hui une série de contenus en partenariat avec l’organisation caritative Mind, axée sur les défis de santé mentale racontés par les membres de l’équipe.

L’épisode d’ouverture [disponible ci-dessous] de la série peut être visionné sur la chaîne YouTube de McLaren et présente des histoires à la première personne partagées pour la première fois par un certain nombre de membres de l’équipe qui faisaient partie du groupe mis en quarantaine à Melbourne après l’annulation du Grand Prix d’Australie, après qu’un membre de l’équipe McLaren a été testé positif pour le covid-19.

Tout au long de cette semaine et pendant la Journée mondiale de la santé mentale, McLaren sensibilisera et collectera des fonds pour l’organisation caritative de santé mentale Mind afin de soutenir son travail dans la lutte contre la crise de la santé mentale.

Pour voir tout le contenu à venir, assurez-vous de suivre McLaren sur YouTube, Twitter, Instagram et Facebook et téléchargez l’application McLaren.

L’importance d’un démarreur électrique activé par le pilote en F1

Et non, contrairement à ce que peuvent penser la majorité des fans, rares sont désormais les équipes de F1 qui démarrent l’unité de puissance de leurs monoplaces à la main « comme à l’ancienne ».

Depuis des années, vous aviez pris pour habitude de voir le pilote installé dans son cockpit donner le signal d’une main à un mécanicien qui à ce moment-là insérait le démarreur dans un orifice à l’arrière de la monoplace pour lancer le moteur.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, du moins pour les constructeurs qui ont choisi de rendre le pilote capable de gérer cette procédure de manière indépendante, comme l’a fait par exemple Ferrari.

Depuis quelques années, le groupe motopropulseur de Maranello est démarré par le pilote en utilisant l’énergie générée par le MGU-K, à la fois lorsque la voiture est dans le garage et lorsqu’elle est sur la piste.

Par conséquent, le pilote agit exactement comme chacun de nous lorsqu’on démarre le moteur d’une voiture de route, en tournant une clé, à la seule différence qu’en F1 le pilote se contente d’appuyer sur un bouton après avoir exécuté toute une séquence de commandes nécessaires pour démarrer les moteurs hybrides modernes en F1.

Le fait de pouvoir démarrer depuis le cockpit peut vous sembler futile pour une Formule 1, mais en réalité, cela peut s’avérer être décisif lors d’un week-end de Grand Prix et on sait qu’en F1 chaque petit détail peut faire une grande différence à certains moments cruciaux.

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Pour que vous compreniez bien l’utilité d’un tel système, remontons quelques jours en arrière au Grand Prix de Russie lors de la séance de qualifications à l’occasion de la phase finale de la Q2.

Après l’interruption de séance provoquée par le crash de Sebastian Vettel, il ne restait plus que deux minutes et 15 secondes une fois le feu vert déclenché pour pouvoir décoller pour la dernière tentative pour espérer passer en Q3.

Sur la piste de Sotchi, un tour de lancement normal est estimé entre 1 minute et 50 et deux minutes et 20 secondes. Assez pour certains pilotes, mais certainement pas pour les 14 qui restaient en lice à ce moment là.

La position à la sortie de la voie des stands est donc devenue cruciale, comme l’explique Iñaki Rueda, responsable de la stratégie de course.

« La plupart des équipes avaient décidé d’envoyer les pilotes au bout de la voie des stands bien avant de savoir quand la séance reprendrait, précisément parce que l’on savait que la position de sortie serait décisive. »

« C’est ce que nous avons fait avec Charles [Leclerc] qui, une fois aligné, a pu éteindre le moteur en attendant le début de la procédure de redémarrage, en comptant sur la possibilité de le rallumer indépendamment, sans aide extérieure. »

« D’autres concurrents ont fait le même choix mais ont dû faire tourner le moteur précisément parce qu’ils n’avaient pas cette possibilité [de redémarrer le moteur depuis le cockpit] et, étant donné que l’attente était prolongée et que les températures de fonctionnement augmentaient dangereusement, certains pilotes [dont Lance Stroll] ont dû abandonner et ramener la voiture aux stands. »

« D’autres ont même choisi d’attendre dans le garage l’annonce de l’heure de redémarrage pour ensuite tenter de rattraper le temps perdu sur la piste. »

« La possibilité pour le pilote de démarrer seul la voiture peut également être utile à d’autres occasions. »

« Par exemple, si le pilote fait une mauvaise manœuvre et se retrouve avec la voiture à l’arrêt sur la piste avec le moteur éteint, alors il pourrait repartir tout seul, comme cela est arrivé à Charles en Espagne, pour citer un cas. »

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« Sans parler du fait que vous n’avez plus besoin d’emmener les démarreurs sur la grille avant le départ, ce qui – compte tenu de la limitation du personnel présent – vous permet d’être plus efficace. »

« Pouvoir compter sur cette fonctionnalité permet de gagner du temps mais aussi de sauver une course! »

Pour information, Ferrari a commencé à travailler sur cette solution à partir de 2017. Les ingénieurs de Maranello ont abattu un travail incroyable pour arriver à trouver le couple nécéssaire pour pouvoir démarrer le moteur V6 turbo, ainsi qu’un niveau de robustesse conséquent du système MGUU-K et de la cascade d’engrenages du moteur soumis à des sollicitations inhabituelles et à un pic de vibrations élevé.

Aujourd’hui, ce système de démarrage électrique est une fonctionnalité devenue standardisée en F1 et presque tous les motoristes pourraient l’utiliser.

Mercedes va laisser plus de place à AMG en F1

Mercedes a présenté ce mercredi sa nouvelle stratégie d’entreprise aux investisseurs, basée sur six piliers fondamentaux et avec comme objectif principal l’électrification complète de sa gamme.

Ce mercredi 6 octobre, Mercedes s’est clairement engagée à respecter son engagement en Formule 1 et a ainsi balayé toutes les rumeurs qui suggéraient depuis quelques mois que la marque à l’étoile allait quitter la catégorie reine.

Outre la focalisation accrue sur l’électrification de toute sa gamme à moyen terme, Mercedes a confirmé que sa nouvelle stratégie comprend également un plan de croissance de ses sous-marques telles que AMG, Maybach, G et EQ.

« Nous avons l’intention de construire les voitures les plus désirables au monde. » a déclaré Ola Källenius, président du conseil d’administration de Daimler AG et de Mercedes-Benz.

« Il s’agit de tirer parti de nos atouts en tant que marque de luxe pour accroître la valeur économique et améliorer la composition et le positionnement de notre portefeuille de produits. »

« Nous allons également libérer tout le potentiel de nos sous-marques : AMG, Maybach, G et EQ. »

Par conséquent, la marque AMG devrait être plus étroitement liée à la Formule 1 dès l’an prochain et il ne serait pas étonnant de voir le logo AMG devenir plus imposant que l’étoile Mercedes sur les deux monoplaces de l’équipe allemande en 2021.

Ce « rapprochement » devrait également se traduire par une coopération plus approfondie entre l’usine moteur de Mercedes à Brixworth [HPP] et AMG dès l’an prochain.

Mercedes a d’ailleurs chargé son groupe d’ingénierie de repousser les limites de l’autonomie et de l’efficacité électriques avec une équipe pluridisciplinaire et inter-fonctionnelle basée à Stuttgart, soutenue par les motoristes de l’écurie Mercedes en F1 à Brixworth.

Vettel : « Un plaisir inattendu » de courir au Nürburgring

Crise sanitaire oblige, le calendrier 2020 a été largement remanié et a permis à certains circuits oubliés de faire leur retour, opportunité que le Nürburgring a su saisir.

Normalement privé de course à domicile cette saison, Sebastian Vettel aura donc bien la chance de courir devant son public ce week-end, ce qui ravi le pilote allemand : « Nous revenons sur le Nürburgring ce qui est un plaisir inattendu étant donné que cette course ne figurait pas au calendrier d’origine. »

« Évidemment, je suis très heureux de pouvoir courir en Allemagne devant mon public. Je garde de bons souvenirs de la dernière fois que nous avons couru ici en 2013. » en effet, Vettel avait remporté la course au volant de sa Red Bull.

Qualifiée de piste « à l’ancienne » par les pilotes, le Nürburgring propose un défi différent des circuits modernes : « C’est une piste intéressante avec beaucoup de virages à basse et moyenne vitesse, ce qui demande une bonne motricité avant tout. » nous détaille le pilote Ferrari.

« De plus, la région de l’Eifel en octobre offre généralement des températures assez froides, donc faire fonctionner les pneus sera d’une importance vitale. »

Le quadruple champion du monde allemand ne s’attend cependant pas à viser la victoire devant son public : « J’espère que, comme nous en avons pris l’habitude cette saison, nous nous battrons au milieu du terrain où chaque centième de seconde peut faire la différence. »

« Nous devrons prendre soin de chaque petit détail. » conclut le pilote Ferrari.

Notez que la Scuderia Ferrari introduira une mise à jour sur la SF1000 ce week-end au Nürburging. La monoplace de l’équipe italienne devrait recevoir un nouveau fond plat, ainsi que de nouveaux bargeboards.

Raïkkönen en passe de devenir le pilote le plus expérimenté de la F1

Cette saison, il n’y a pas que Lewis Hamilton qui est en piste pour battre des records ! Si le pilote britannique vise à égaler les 91 victoires de Michael Schumacher dès ce week-end, il y a un autre pilote qui devrait atteindre un nombre historique.

En effet, s’il prend part à la course dimanche, Kimi Raïkkönen deviendra le pilote ayant participé au plus grand nombre de Grands Prix en Formule 1.

Actuellement, le Finlandais est le codétenteur de ce record de longévité au côté de Rubens Barrichello. Les deux hommes ayant participé chacun à 323 Grands Prix.

Le pilote Alfa Romeo pourrait donc se retrouver seul au sommet de cette statistique, ce qui n’a pas lieu de le perturber outre mesure : « Record ou pas, j’aborde ce week-end comme tous les autres car une fois dans la voiture, c’est à peu près la même chose. Vous devez faire votre travail et essayer d’obtenir le meilleur résultat possible le samedi et le dimanche. »

L’imperturbable pilote finlandais compte donc sur les récents progrès de sa monoplace pour essayer d’accrocher une nouvelle fois les points après avoir obtenu son premier Top 10 de la saison au Mugello : « Nous avons fait quelques pas en avant ces derniers temps, mais nous devons encore nous qualifier un peu plus haut pour nous assurer de pouvoir tirer le meilleur parti de notre rythme de course. J’espère que nous pourrons le faire ce week-end. »

Avec son expérience, Raïkkönen fait partie des pilotes qui ont déjà eu l’occasion de rouler en Formule 1 sur le Nürburgring : « J’ai couru ici plusieurs fois, je pense que j’aurais dû gagner quelques courses mais nous avons parfois été un peu malchanceux, c’est ainsi que se passe la course. »

« En fin de compte, vous vous souvenez des meilleurs souvenirs, alors essayons d’en créer de nouveaux ce week-end. »

Les 10 pilotes avec le plus grand nombre de GP en F1 :

Rubens Barrichello 323
Kimi Raïkkönen 323
Fernando Alonso 312
Michael Schumacher 307
Jenson Button 306
Felipe Massa 269
Lewis Hamilton 260
Riccardo Patrese 256
Jarno Trulli 252
Sebastian Vettel 250

 

Horner : « Aucune clause moteur dans le contrat de Verstappen »

Le constructeur Honda a annoncé la semaine dernière qu’il quitterait la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et, depuis lors, les rumeurs suggérant le départ de Max Verstappen de l’équipe Red Bull n’ont cessé de fleurir sur la toile.

Bien qu’il ait déjà dit qu’il était « certain à 100% » que Max Verstappen resterait chez Red Bull en 2021, le directeur de l’équipe de Milton Keynes, Christian Horner, a une nouvelle fois réaffirmé que le Néerlandais ne comptait pas quitter l’équipe à la suite de l’annonce de Honda.

« Les contrats entre le pilote et l’équipe sont privés, mais il n’y a certainement aucune clause liée au moteur dans le contrat de Max. » insiste Christian Horner sur ServusTV.

« Il est compétitif, il est très à l’aise avec l’équipe et il croit fermement au programme Honda. Je pense qu’il voit également que Honda a fait progresser le moteur et il est également très optimiste quant aux progrès réalisés par Red Bull pour l’avenir. »

« C’est bien-sûr quelque chose d’encourageant. En conséquence, nous sommes censés pouvoir faire un autre pas en avant l’année prochaine. Il est ravi et il reste encore un long chemin à parcourir jusqu’en 2022. »

Pour rappel, le contrat de Max Verstappen a été reconduit jusqu’en 2023 inclus et, bien qu’il y ait toujours une clause de performance dans les contrats des pilotes, il n’y a, selon les dires de Horner, aucune clause de sortie en cas de changement de motoriste.

McLaren continuera à pousser jusqu’à la fin de la saison

Le dernier Grand Prix, en Russie, a été le premier de la saison lors duquel aucun des deux pilotes McLaren n’est entré dans les points.

L’équipe britannique ne veut pas s’attarder sur cette déception et compte inverser la tendance dès ce week-end en Allemagne : « Nous sommes partis de Russie sans points au championnat, ce qui est une première pour nous cette saison. » nous confie Andreas Seidl, le team Principal de l’écurie.

« Nous avons eu la chance de repartir à zéro, de nous préparer et de nous concentrer sur notre prochaine course en Allemagne. »

« En tant qu’équipe, nous sommes déterminés à revenir plus forts, mais nous savons que nos rivaux seront aussi présents pour marquer des gros points. »

McLaren ne baisse donc pas les bras et va continuer à aller de l’avant d’ici à la fin de la saison : « L’équipe sur piste et à l’usine a fait un travail incroyable jusqu’à présent cette saison, mais il reste encore sept courses à disputer. »

« À la suite des mises à niveau déployées en Russie, nous continuerons à améliorer la voiture et viserons à améliorer les performances pendant le reste de la saison. »

« Nous devons continuer à consolider nos forces, à améliorer nos faiblesses, à être résilients mentalement et à pousser comme une équipe unifiée dans la lutte pour les points. »

D’un point de vue de personnel, Seidl est très enthousiaste à l’idée de participer à ce week-end dans son pays natal : « Voyager dans mon pays d’origine pour faire de la course est toujours un moment spécial pour moi. »

« Ce sera également formidable de voir les supporters allemands de retour dans les tribunes […] J’espère que nous pourrons offrir la course que les fans méritent. »

« Courir au Nürburgring pour la première fois en F1 depuis 2013 est passionnant pour le sport. » conclut l’Allemand.

 

Ricciardo évoque la possibilité d’une « course folle » au Nürburgring

S’il n’a plus couru au Nürburgring depuis 2013, le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo revient sur le légendaire circuit avec l’objectif de continuer sa belle série de résultats après une cinquième place acquise au Grand Prix de Russie.

Ricciardo estime que les conditions météo attendues ce week-end au Nürburging pourraient faire en sorte que le Grand Prix de l’Eifel nous offre un spectacle fou.

« Cela fait un moment que je n’ai pas roulé au Nürburgring puisque ma dernière expérience remonte à 2013. » nous explique l’Australien.

« J’ai toutefois hâte de retrouver ce circuit. Au niveau de la piste, la dernière chicane est assez plaisante, car on l’aborde rapidement pour sauter sur les vibreurs, d’où une sortie du virage assez violente. »

« Cela sera très rapide avec les F1 actuelles, donc cela devrait être amusant et nous nous y rendons en voulant poursuivre sur notre dynamique positive. »

« Je n’y ai pas souvent piloté durant ma carrière, mais je m’étais qualifié sixième en 2013 en ayant un dernier secteur « violet » en Q2. »

« J’étais encore relativement novice en F1, donc j’étais plutôt content ! J’ai également couru ici dans quelques formules de promotion. »

« J’ai fini deuxième en 2011 dans ce que l’on appelait alors les World Series by Renault. J’y ai aussi disputé ma première course de F3 en 2008. J’étais toujours en Formule Renault 2.0 à l’époque, mais on m’a donné ma chance lors d’un week-end de repos. »

« Je crois que l’un de mes anciens équipiers allemands avait gagné… Un certain Nico quelque chose ! Je suis sûr que c’est l’un de ces circuits classiques que la plupart des pilotes ont déjà affronté au moins une fois. »

« Les prévisions font état d’un temps assez froid et humide, donc cela s’annonce très différent des derniers rendez-vous où il faisait chaud. »

« Il sera intéressant de voir comment la voiture se comporte dans ces conditions. Dans l’ensemble, compte tenu de la saison, le week-end pourrait être assez imprévisible et nous pourrions connaître une course folle. Attendons de voir ce qu’il se passe, mais je serai prêt, quel que soit la météo ! »

Sainz et Norris vont découvrir le Nürburgring au volant d’une F1

Absent du calendrier de la Formule 1 depuis 2014, le circuit du Nürburgring fait son retour cette année dans le cadre du Grand Prix de L’Eifel.

De ce fait, de nombreux jeunes pilotes n’ont jamais eu l’occasion de rouler sur la piste allemande derrière le volant d’une Formule 1, à l’instar de Carlos Sainz, plutôt excité à l’idée d’aborder ce mythique circuit : « J’ai couru ici avant 2014, mais jamais dans une voiture de Formule 1, donc j’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire avec ces voitures. « 

« La dernière fois en Allemagne, j’ai réussi à terminer en 5ème position dans des conditions difficiles. Cependant, courir au Nürburgring cette année à la place d’Hockenheim présente un tout autre défi.  »

« Nous nous attendons à ce que les conditions soient similaires à celles de la course de l’an dernier en Allemagne avec un temps froid et potentiellement humide. » précise encore l’Espagnol.

Son voisin de garage, Lando Norris, bien que novice en Formule 1 sur cette piste, a une expérience plus récente du Nürburgring : « J’ai hâte de courir sur le Nürburgring ce week-end car c’est une piste sympa sur laquelle j’ai aimé piloté en F3 et F4. »

« C’est formidable de la voir inscrite au calendrier cette année. J’ai gagné la dernière fois que j’ai couru là-bas, en 2017, dans des conditions météorologiques difficiles, alors j’espère que mon expérience précédente m’aidera à rentrer dans le rythme dès le vendredi. » ajoute le Britannique.

D’autant plus que l’équipe McLaren voudra faire oublier son week-end décevant en Russie, sans aucun point récolté : « Nous avons eu un week-end difficile en Russie mais, avec le recul, nous savons où nous devons nous améliorer pour l’Allemagne. »

« Nos rivaux sont sur nos talons, mais nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et exploiter au mieux nos capacités en piste. » conclut Norris.

Pierre Gasly est triste de voir Honda quitter la F1

Dernier pilote en date à avoir offert une victoire à Honda en F1 [c’était au Grand Prix d’Italie 2020], le Français Pierre Gasly se dit triste de voir le constructeur japonais stopper son programme en Formule 1 à la fin de la saison prochaine.

C’est LA grosse annonce de ces derniers jours, Honda quittera la F1 à la fin de la saison 2021 et laissera Red Bull Racing et AlphaTauri sans moteur à partir de cette date, ce qui oblige l’équipe de Milton Keynes à rechercher activement un nouveau fournisseur pour ses deux équipes.

De son côté, Pierre Gasly – qui a décroché sa première victoire en F1 au Grand Prix d’Italie cette saison avec un moteur Honda monté à l’arrière de sa monoplace – a toujours eu des liens très forts avec le constructeur japonais dans sa carrière, notamment lorsqu’il s’est retrouvé en Super Formula au Japon en 2017 avant de rejoindre ensuite l’équipe Toro Rosso en F1.

« Je dois admettre que je suis triste que Honda quitte la Formule 1 après les expériences que nous avons partagées ensemble au cours des quatre dernières années. » nous explique le pilote français.

« Les gens de Honda ont joué un rôle important dans ma carrière et j’ai toujours aimé travailler avec. »

« Mais nous serons toujours ensemble jusqu’à la fin de l’année prochaine et j’espère donc que nous pourrons essayer de nous battre pour plus de victoires ensemble avant cette date, et que Honda sera en mesure de se battre pour le titre de champion. »

Lors de l’annonce de son retrait qui sera effectif à la fin de la saison 2021, Honda a assuré qu’il fournira à Red Bull Racing et AlphaTauri un moteur évolué pour sa dernière saison en tant que motoriste en catégorie reine.

Renault F1 prévoit encore « une ou deux » évolutions sur la RS20

Après de bons points marqués à Sotchi, l’équipe Renault F1 se rend désormais en Allemagne pour le Grand Prix de l’Eifel au Nürburgring [du 9 au 11 octobre].

Ciaron Pilbeam, ingénieur de course en chef chez Renault F1, nous explique que les différentes nouveautés techniques introduites sur la RS20 au cours des dernières courses ont permis à l’équipe du constructeur français de faire un pas en avant en termes de performance.

A ce titre, et puisque le nouveau fond plat et le nouvel aileron avant introduits au Grand Prix de Russie fonctionnent parfaitement sur la RS20, Renault peut passer à l’étape suivante et introduire encore « une ou deux évolutions » avant la fin de cette saison 2020.

« Sotchi était à nouveau un bon week-end. La monoplace était performante et le nouveau fond plat ainsi que le nouvel aileron avant introduit en Russie nous ont permis de franchir un pas sur le plan des performances. » nous explique Pilbeam.

« Nous avons marqué de gros points et nous sommes désormais bien placés au Championnat Constructeurs. »

« Nous sommes bien entrés dans la seconde moitié de la saison et nous avons encore une ou deux évolutions à apporter. Nous en aurons besoin pour relever le défi, car nos concurrents ne lâcheront rien. »

Pour la prochaine course qui se tient ce week-end en Allemagne, Renault essaiera de capitaliser sur les quelques données disponibles depuis la dernière course disputée au Nürburgring en 2013.

« Le dernier Grand Prix au Nürburgring a eu lieu en 2013, soit plus récemment que notre dernière visite au Mugello avant la course du mois dernier. »

« Nous avons également des données sur la piste qui nous aideront dans nos préparatifs. Les monoplaces ont toutefois beaucoup changé depuis et nous devrons nous appuyer plus que d’habitude sur notre travail de simulation. »

« Le temps est normalement frais et parfois humide à cette période de l’année. Nous devons être prêts à mettre les pneus dans leur fenêtre d’opération s’il fait sec tout en réfléchissant à la manière et au moment où nous utiliserons notre quota limité de gommes pluie et intermédiaires si des averses sont prévues. »

« Nous avons récemment montré que notre voiture fonctionnait bien sur la plupart des circuits et qu’elle était compétitive sur piste mouillée. Nous serons prêts pour toutes les conditions. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Renault F1 occupe actuellement la cinquième place avec seulement sept points de retard sur McLaren troisième.