Sebastian Vettel : « Nous aimerions tous revenir à la normale »

Sebastian Vettel a donné une [rare] interview par visioconférence pour donner son point de vue sur la situation que traverse actuellement la F1.

Le pilote Ferrari a d’abord été interrogé sur son possible renouvellement de contrat avec la Scuderia Ferrari, alors que son actuel contrat arrive à son terme à la fin de cette saison.

Sebastian Vettel n’a pas écarté l’idée de continuer avec l’équipe de Maranello pour plusieurs années encore.

« Quel que soit l’accord, ce sera quelque chose où moi et l’équipe serons à l’aise. Donc, en termes de durée, je ne sais pas. Normalement, les contrats que j’avais dans le passé étaient tous des contrats de trois ans. » explique Sebastian Vettel.

« Je sais que je suis l’un des pilotes les plus expérimentés de la Formule 1 mais je ne suis pas le plus âgé et je ne pense pas qu’il y ait une limite d’âge à cet égard. »

« Il y a une forte probabilité que nous devions prendre une décision avant la première course, car pour le moment, il semble qu’il n’y aura pas de course avant juin ou juillet. »

Interrogé sur la crise sanitaire qui touche de plein fouet la Formule 1 en ce moment, Sebastian Vettel estime qu’il est bien difficile de savoir quand et où la saison 2020 pourra enfin débuter. Le quadruple champion du monde souhaitant avant tout assurer la sécurité du personnel et du public.

« C’est un sport qui se pratique en plein air mais nous avons beaucoup de gens qui viennent normalement pour regarder nos courses. »

« Nous devons nous assurer que, tout en prenant soin de nous, nous prenons également soin du public. Maintenant, il y a beaucoup d’options auxquelles vous pouvez penser pour débuter la saison et sur quel format reprendre. »

« Que ce soit sans fans, que ce soit avec des fans, je ne sais pas. Je pense que personne n’aime courir devant des tribunes vides, cela semble un peu étrange, mais d’un autre côté, la question est de savoir quand sera le bon moment pour dire que nous recommençons à courir. »

« Ce que nous aimerions tous, c’est revenir à la normale – pas seulement pour la Formule 1 mais pour le bien de tous et du monde entier – mais comme je l’ai dit précédemment à cet égard, la meilleure prescription sera d’être patient. »

« C’est douloureux parce que je veux retourner dans la voiture et si je suis égoïste, je veux courir, mais il y a beaucoup de gens qui aimeraient beaucoup de choses en ce moment par rapport à la situation dans laquelle ils se trouvent actuellement. »

« Probablement au tout début, les deux premières courses seront compromises par rapport à ce à quoi nous sommes habitués mais, espérons-le, pas trop car nous voulons évidemment courir d’une manière que nous connaissons tous, c’est-à-dire devant la foule, en devant les fans, avec une super ambiance et ainsi de suite. Nous verrons. »

Nico Rosberg demande aux « esprits égoïstes » de s’occuper des petites équipes de F1

Le champion du monde de F1 2016 Nico Rosberg a appelé les plus grandes équipes à faire preuve de solidarité afin d’aider les plus petites écuries.

Désormais retraité de la Formule 1 après avoir décroché son unique titre en 2016, l’Allemand Nico Rosberg n’en reste pas moins impliqué et n’hésite pas à donner son avis.

L’ancien pilote Mercedes a d’ailleurs livré son sentiment sur la crise actuelle qui touche de plein fouet la Formule 1 et plus particulièrement les plus petites équipes de la grille qui souffrent de l’absence de revenus en ce début d’année.

« Si vous avez des esprits égoïstes qui font leurs propres affaires, alors tout s’écroulera aussi dans le sport. » explique Rosberg à l’Equipe au sujet du plafonnement budgétaire en F1.

« Il y a encore quelques écuries de haut niveau qui ne jouent pas le jeu, qui restent sur leur position. Certaines des meilleures équipes ont déjà cédé et accepté les besoins des plus petites, elles comprennent la situation dans son ensemble. »

« Il ne peut pas y avoir de sport si deux, trois, quatre petites écuries abandonnent. Il faut donc s’occuper des petites écuries et il est urgent de réduire les coûts. »

Ce jeudi s’est tenue une réunion entre les dirigeants des équipes, la F1 et la FIA pour fixer un plafond budgétaire plus bas que celui déjà voté [175 millions de dollars], mais aucun accord n’a encore été trouvé.

Un système de handicap aérodynamique à l’étude en F1

Les différentes parties n’ont toujours pas trouvé d’accord sur le montant du plafond budgétaire qui sera introduit en F1 l’an prochain.

A l’issue d’une réunion qui s’est tenue ce jeudi par visioconférence, aucun accord n’a été trouvé entre les chefs d’équipes, la F1 et la FIA pour fixer le plafond budgétaire pour les deux prochaines saisons de F1 et au delà.

Le principal objectif de cette réunion était un plan visant à fixer un plafond de 145 millions de dollars par saison [au lieu de 175 millions] pour l’année prochaine et à le réduire à 130 millions de dollars en 2022.

D’autres propositions sur les règles incluaient une échelle mobile d’handicap pour la recherche aérodynamique, où les équipes moins performantes seraient autorisées à développer davantage.

Cette idée a été avancée par les meilleures équipes, qui l’ont présentée comme une manière élégante de niveler les performances entre chaque équipe en « handicapant » les plus fortes.

L’idée serait que l’équipe qui a terminé première du championnat du monde soit autorisée à faire le moins de recherches aérodynamiques l’année suivante et l’équipe qui a terminé dernière serait autorisée à en faire davantage.

Mercedes, Ferrari et Red Bull ont proposé que cela soit également lié au plafond budgétaire – afin qu’ils puissent dépenser plus d’argent – mais les autres équipes n’ont pas voulu.

Il a également été discuté lors de cette réunion la proposition de report des règles de 2022 à 2023, comme le souhaite le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, mais cette proposition a été rejetée.

Encore d’autres réunions à venir

Il faudra probablement encore plusieurs semaines pour parvenir à un accord final sur le niveau du plafond budgétaire pour les deux prochaines saisons et au-delà. Cependant, la Scuderia Ferrari reste le principal opposant à l’abaissement du plafond budgétaire en dessous de 150 millions de dollars.

Ferrari continue de souligner la nécessité de bien réfléchir avant de prendre ce qu’ils considéreraient comme des « mesures radicales » et estiment qu’il faudrait consacrer beaucoup plus de temps à discuter de l’impact potentiel de ces propositions.

La F1 souhaite débuter la saison 2020 en Autriche

La F1 envisage toujours un début de saison 2020 en Autriche au mois de juillet, suivi de deux courses sur le tracé de Silverstone.

A la suite de la réunion entre les dirigeants d’équipes, la F1 et la FIA qui s’est tenue ce jeudi, l’idée de débuter la saison 2020 en Autriche comme évoqué il y a quelques semaines est toujours d’actualité.

Les neuf premières courses ont toutes été reportées en raison de la crise mondiale des coronavirus et la F1 fait face à une cible mouvante alors qu’elle cherche une date de début de saison.

Mais le récent assouplissement des restrictions de confinement en Autriche pourrait signifier que le Grand Prix d’Autriche pourrait avoir lieu du 3 au 5 juillet à huis clos. Elle pourrait être suivie de deux courses à Silverstone, également sans spectateurs.

La proposition de courir plusieurs courses à Silverstone n’est pas nouvelle, puisque le circuit en a déjà discuté avec les patrons de la F1 plus tôt ce mois-ci.

L’Autriche pour sa part est devenue cette semaine l’un des premiers pays européens à assouplir les restrictions liées au confinement, permettant à des milliers de magasins d’ouvrir, même si les gens sont toujours invités à travailler à domicile si possible.

Parallèlement, le gouvernement britannique a annoncé jeudi une prolongation de trois semaines de ses directives en matière de distanciation sociale, la propagation du virus n’ayant pas encore atteint son pic maximum, tandis que la France a interdit les rassemblements de masse jusqu’à la mi-juillet.

La FIA, la F1 et les directeurs d’écuries se réuniront une nouvelle fois la semaine prochaine pour discuter de l’évolution de la situation.

Covid-19 : Ferrari fabrique des raccords et des valves à Maranello

Ferrari a commencé à produire des valves respiratoires et des raccords pour masques de protection dans son usine de Maranello.

Le département où les prototypes de voitures sont généralement construits est désormais réservé à la production de ces composants thermoplastiques. Les techniciens utilisent la technologie d’impression 3D.

Certaines valves ont été développées par la société Mares, un fabricant d’équipement de plongée, sur mesure pour s’adapter à leurs masques afin de créer des masques d’urgence pour aider les patients souffrant d’insuffisance respiratoire.

La logistique du projet a été prise en charge par Nuovamacut Gruppo TeamSystem, qui a également aidé à la recherche des différentes entreprises qui ont contribué au succès du projet.

D’autres accessoires sont fournis à Solid Energy, qui les utilisera pour transformer les masques de plongée Decathlon afin de protéger les professionnels de santé exposés aux infections.

Au cours des prochains jours, Ferrari prévoit également de fabriquer plusieurs centaines d’équipements qui sont déjà distribués par certaines des sociétés impliquées, avec la coordination de la protection civile italienne, dans divers hôpitaux italiens, y compris ceux de Bergame, Gênes, Modène et Sassuolo ainsi qu’aux agents de santé de la ville de Medicina, près de Bologne.

Sans pression, Hülkenberg s’autorise désormais quelques petits plaisirs

Confiné à Monaco, le jeune retraité de la F1, Nico Hülkenberg s’occupe comme il le peut en attendant de retrouver une vie normale.

En pleine année sabbatique depuis son départ de l’équipe Renault F1 fin 2019, l’Allemand Nico Hülkenberg profite un peu plus des choses simples de la vie depuis le début de l’année.

N’étant plus soumis à aucune pression, l’ancien pilote Renault s’autorise quelques excès, mais sans abus, ce qui s’est traduit par quelques kilos en trop sur la balance.

« Je m’entraîne toujours, bien-sûr pas aussi intensément que lorsque je pilotais. Au cours des six derniers mois, j’ai profité un peu plus de la vie, j’ai bu du vin et j’ai bien mangé. » explique le pilote allemand à AMUS.

« C’est pour cette raison que je suis maintenant deux ou trois kilos au dessus de la normale. Mais je ne suis pas complétement déformé. Ma condition physique est toujours correcte, j’ai récemment vérifié tout ça. »

« Bien-sûr, je n’ai aucune pression en ce moment. De toute façon, je savais que rien n’arriverait au cours des six premiers mois [de sa « retraite »]. J’ai donc pris tout ça un peu plus détendu. »

« Pour moi, je suis maintenant dans une phase d’orientation dans laquelle j’observe tout, mais je fais aussi simplement les choses que j’ai envie de faire, même si pour le moment tout est un peu limité avec le coronavirus. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas trop difficile de ne plus courir, Hülkenberg répond : « Je ne sais pas. Les autres sont certainement plus sur les charbons ardents que moi, parce qu’ils ne savent pas trop ce qui va se passer. »

« De mon côté, je ne suis pas directement impliqué, donc, je suis un peu plus distant et détendu. »

Un retour en F1 compromis avec la crise

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir retrouver un baquet en Formule 1 pour la saison 2021, Nico Hülkenberg ne cache pas que la situation est quelque peu compliquée.

« Bonne question. Il est difficile d’y répondre. D’une manière ou d’une autre, tout est déséquilibré et il n’y a plus de rythme normal. »

« La Silly Season [marché des transferts en F1] n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Sans course, personne ne peut se démarquer positivement ou négativement. »

« Pour le moment, tout est spéculatif. Il n’est pas possible de prédire comment les cartes vont tomber. La situation est nouvelle pour tout le monde, et si la saison commence, de nombreuses questions se poseront. »

« Je n’ai donc pas d’autre choix que de regarder la situation et espérer être au bon endroit au bon moment. Ma stratégie pour l’avenir est due à la situation actuelle. Par conséquent, nous ne sommes tous que des passagers pour le moment. »

« Lorsque le monde recommencera à tourner, nous verrons ce qui se passera. J’en suis là pour l’instant. »

Confiné à Dubaï, Pierre Gasly peaufine sa condition physique

Pierre Gasly a choisi de passer son confinement à Dubaï et le Français profite de ce temps mort en F1 pour peaufiner sa condition physique.

Après le Grand Prix d’Australie, Pierre Gasly a choisi de ne pas rentrer directement en Europe et a préféré faire une [longue] escale à Dubaï avec son entraîneur personnel, Pyri Salmela.

« Avec cette période de pause, nous essayons de prendre cela comme un camp d’entraînement avec Pyry, qui reste avec moi et nous nous entraînons dur. » explique Pierre Gasly.

« C’est la même chose en termes de régime, il n’a jamais été aussi stricte que maintenant et nous essayons de d’améliorer encore plus ma condition physique. Pyry est un grand chef et fait des plats incroyables, alors j’essaie de l’aider parfois. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi il a préféré ne pas rentrer en Europe, Gasly explique qu’il ne voulait pas prendre de risque en rejoignant ses parents en France.

« J’ai jeté un coup d’œil à la situation pour retourner en Italie où je vis mais déjà, les aéroports fermaient, donc ce n’était pas possible. » explique le Français.

« Je ne voulais pas non plus prendre le risque de retourner voir ma famille et mes parents…qui ont plus de 60 ans. Donc, j’ai pensé que ce serait mieux de rester ici. »

« En ce moment, nous faisons six jours d’entrainement, puis un jour de congé. C’est divisé, moitié cardio et moitié poids et pour le moment…je n’ai pas besoin de soulever 150 kilos comme dans d’autres sports. »

« En Formule 1, il faut être vraiment en forme, du point de vue cardio-vasculaire, donc nous faisons beaucoup de course ou de vélo pendant assez longtemps. »

La F1 reste « déterminée » à offrir un championnat 2020 aux fans

La F1 reste « déterminée » à offrir aux fans une saison 2020 et un championnat de Formule 1 cette année.

La Formule 1 a réaffirmé son souhait de mettre en place un championnat du monde cette année, malgré les différents reports et annulations de courses depuis le début de l’année en raison du coronavirus.

« À la lumière de la situation actuelle de COVID-19, la Formule 1 a annoncé un certain nombre de reports de course dans l’intérêt de la sécurité de nos fans, des communautés que nous visitons et de la communauté de la F1. »

« Comme indiqué récemment, notre intention est de commencer la saison 2020 à un moment donné cet été. »

« À l’heure actuelle, personne ne peut être certain de la date exacte à laquelle la situation s’améliorera, mais quand ce sera le cas, nous serons prêts à recommencer à courir. Nous sommes tous déterminés à offrir à nos fans une saison de championnat 2020. »

« La Formule 1 travaille actuellement avec les Promoteurs sur un calendrier 2020 révisé avec la séquence et le calendrier réels des courses susceptibles de différer considérablement de notre calendrier 2020 d’origine. Celui-ci sera publié en temps voulu. »

« Comme annoncé précédemment, nous utiliserons la pause estivale avancée en mars / avril pour courir pendant la période de pause estivale normale, et nous prévoyons que la date de fin de saison s’étendra au-delà de notre date de fin initiale du 27 au 29 novembre. »

« Si vous avez acheté des billets pour des courses qui ont été reportées ou annulées via F1Tickets.com, F1 Paddock Club et F1 Experiences, nous travaillons actuellement avec chaque promoteur de course sur les options de transfert et de remboursement disponibles. Nous travaillons rapidement pour finaliser ces options et nous vous contacterons. »

« Les détenteurs de billets qui n’ont pas acheté via ces services doivent obtenir les dernières informations sur les transferts ou remboursements via leur point d’achat, soit le revendeur de billets concerné, soit le site officiel du promoteur, car les processus de transfert ou de remboursement peuvent différer pour chaque course. Pour les courses non reportées, les billets des détenteurs de billets restent valables. »

Report, huis-clos, annulation : le GP de Belgique étudie tous les scénarios

Spa Grand Prix, le promoteur belge du Grand Prix de Belgique de F1, qui devait se dérouler le dimanche 30 août, n’écarte aucun scénario.

Ce mercredi 15 avril, le conseil national de sécurité belge a annoncé qu’aucun événement de masse ne pourrait avoir lieu en Belgique avant le 31 août en raison de la pandémie de Covid-19.

Programmé du 28 au 30 août, le Grand Prix de Belgique est donc concerné directement par cette mesure et ne pourra, dans l’état actuel des choses, avoir lieu à la date prévue.

Mais à plus de quatre mois de la date, il est encore bien tôt pour évoquer l’avenir du Grand Prix de Belgique au calendrier de la F1, comme l’a rappelé Vanessa Maes, la directrice générale de Spa Grand Prix.

« Tous les scénarios, report, huis-clos, annulation, vont être étudiés. » a indiqué Maes à l’agence Belga ce mercredi soir.

« Personne aujourd’hui ne peut dire quelle sera la situation dans quatre mois et demi. La priorité absolue reste la santé des Belges et des spectateurs qui viennent à Spa-Francorchamps. »

« Dans cette optique, nous soutenons la décision prise par le gouvernement. L’organisation d’un événement sportif dans cette période peut paraître futile. »

« Nous allons travailler avec le gouvernement sur les différents scénarios possibles et impossibles. Il faut nous laisser le temps de travailler et voir avec les différents experts du gouvernement et de Liberty Media [les détenteurs des droits commerciaux de la F1] ce qui sera le plus souhaitable de faire. »

Dès l’annonce du conseil national de sécurité, les organisateurs du Grand Prix de Belgique ont immédiatement suspendu la vente de billets.

Les personnes ayant déjà acheté un ou des billets pour le Grand Prix de Belgique 2020 pourront bénéficier des conditions de vente générales à savoir un report pour l’année prochaine ou un remboursement.

Le GP F1 d’Italie ne peut pas se permettre de répéter les erreurs commises à Melbourne

La fédération automobile italienne a averti la F1 qu’elle ne pouvait pas se permettre de faire l’erreur d’annuler sa course à la dernière minute.

En mars, l’ouverture de la saison à Melbourne a été annulée seulement quelques heures avant le début des essais libres du vendredi, à la suite du test positif au COVID-19 d’un membre de l’équipe McLaren.

L’annulation tardive signifiait que des hordes de fans attendaient déjà devant les portes du circuit de l’Albert Park, ignorant la situation à l’intérieur du circuit.

Depuis lors, les neuf premières courses de la saison 2020 ont été reportées [Monaco a été annulée], alors que les Grands Prix de France et de Belgique sont sur le point d’être également reportés à leur tour.

L’ACI [Automobile Club d’Italia] qui organise le Grand Prix d’Italie à Monza le 6 septembre, a averti qu’un scénario similaire à celui de Melbourne serait un « désastre ».

« Nous ne pouvons plus nous permettre de faire des erreurs comme en Australie, lorsque le GP a été annulé avec le public déjà sur la piste. » prévient le président de l’ACI, Angelo Sticchi Damiani, à la Gazzetta dello Sport.

« Ce fut un revers pour tout le monde, de Liberty Media aux équipes, en passant par les organisateurs locaux. Commencer puis être contraint d’arrêter serait une catastrophe. »

Le tracé de Monza est situé dans le nord de l’Italie dans un zone particulièrement touchée par la pandémie de Covid-19 et où des restrictions fortes de la part du gouvernement sont en place.

« Nous traversons une situation de grande incertitude et en ce moment, nous devons agir avec prudence et attention. » rappelle Sticchi Damiani.

« La priorité est de comprendre ce qui se passe dans les pays qui accueillent les grands prix et en Italie et en Grande-Bretagne, d’où viennent la plupart des gens du paddock. »

Le GP de Belgique suspend temporairement la vente des billets

Les organisateurs du Grand Prix de Belgique ont décidé de suspendre temporairement la vente de billets pour leur épreuve.

A la suite de l’annonce faite ce mercredi soir par le conseil de sécurité belge qui a décidé qu’aucun événement de masse ne pourrait se tenir jusqu’au 31 août minimum, les organisateurs du Grand Prix de Belgique ont décidé de suspendre la vente de billets.

« Spa Grand Prix prend acte de la décision du gouvernement fédéral d’interdire tous les événements de masse jusqu’au 31 août. Notre priorité étant votre santé ainsi que celle de tous les intervenants du Grand prix de Belgique, nous soutenons cette décision. »

« En conséquence, nous suspendons ce jour toutes les ventes de tickets pour l’édition 2020 de notre Grand Prix national. Quant aux détenteurs de tickets, nous respecterons bien entendu nos conditions générales de vente. Nous ne manquerons pas de vous informer, dès que possible, de toute nouvelle évolution. »

« La priorité est et doit rester, pour chacun d’entre nous, de respecter les consignes édictées et ce, dans l’intérêt de toutes et tous. Soyez prudents, respectez les recommandations officielles, évitez les contacts inutiles et restez autant que possible chez vous. Prenez également bien soin de vos proches. »

Officiellement, le Grand Prix de Belgique 2020 devait se tenir du 28 au 30 août, mais l’événement pourrait être reporté à une date ultérieure ou bien tout simplement annulé pour cette année.

La F1 organise le GP de Chine virtuel ce dimanche

La F1 organise ce dimanche 19 avril son troisième rendez-vous dans le cadre du F1 Esports Virtual Grand Prix.

En l’absence de course en ce début de saison 2020 en raison du coronavirus, la F1 a mis en place un championnat virtuel dans lequel les pilotes de la grille peuvent s’affronter sur les différents circuits du calendrier.

Après le succès rencontré lors des deux premières épreuves, la Formule 1 organise ce dimanche 19 avril sa troisième manche sur le tracé de Shanghai en Chine et six des 20 pilotes de la grille ont déjà confirmé leur participation.

Charles Leclerc, George Russell, Antonio Giovinazzi, Lando Norris, Alex Albon et Nicholas Latifi s’affronteront lors de ce Grand Prix de Chine virtuel ce dimanche 19 avril, alors que d’autres grands noms seront également annoncés dans les prochains jours.

La course de 28 tours, ainsi que la séance de qualifications, seront diffusées en direct ce dimanche à partir de 19h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la F1 : YouTube, Twitch, Weibo et Facebook.

AlphaTauri décide de prolonger la fermeture de son usine en Italie

L’équipe de F1 AlphaTauri a pris la décision de prolonger la fermeture de son usine située en Italie jusqu’au 1er mai 2020.

En raison de la crise sanitaire du Covid-19, l’équipe AlphaTauri, dont l’usine est située en Italie à Faenza, a décidé de prolonger la fermeture jusqu’au 1er mai 2020 minimum.

« En raison des difficultés persistantes causées par la pandémie mondiale du Covid-19 et après consultation de la FIA et de la F1, ainsi que de toutes les équipes, nous avons décidé de prolonger notre fermeture d’usine pour une durée de deux semaines supplémentaires, soit jusqu’au 1er mai 2020. » a indiqué l’équipe AlphaTauri.

Rappelons que les équipes de Formule 1 sont actuellement en pleine période de pause forcée, après que la F1 ait décidé de décaler la pause estivale [normalement prévue en août] aux mois de mars/avril/mai.

Initialement, cette pause estivale dure 14 jours consécutifs, mais la F1 a décidé de rallonger cette durée jusqu’à 21 jours dans un premier temps, puis à 35 jours dans un second temps.

Officiellement, la saison 2020 de F1 devrait débuter le 26 juin avec le Grand Prix de France, mais à la suite de l’allocution du Président de la République Emmanuel Macron ce lundi, qui a annoncé l’interdiction d’événements rassemblant un public nombreux jusque mi-juillet, la tenue du GP de France est désormais plus qu’incertaine.

Une annonce officielle de la part des organisateurs du Grand Prix de France est attendue dans les prochains jours.

McLaren et Renault prolongeront leur partenariat si la situation l’impose

McLaren a confirmé qu’elle continuerait à utiliser le moteur Renault dans le cas où la saison de F1 2020 était prolongée jusqu’en janvier 2021.

L’équipe McLaren doit normalement quitter Renault à la fin de la saison 2020 pour s’équiper du moteur Mercedes à partir de 2021.

Mais en raison de la crise sanitaire et du report du début de la saison 2020, il y a de fortes chances que le nouveau calendrier qui sera publié par les instances puisse déborder sur le début de l’année 2021.

Dans ce cas, l’équipe McLaren a confirmé qu’elle continuerait évidemment à utiliser l’unité de puissance Renault pour terminer la saison, avant de passer au moteur Mercedes par la suite.

« Si cela se produit, que nous allons courir en janvier, je ne pense pas qu’il y aura de problème concernant notre accord avec Renault. » indique Andreas Seidl.

« Il est important de dire que nous avons une excellente relation avec eux, une relation ouverte et transparente. Donc, je ne vois aucun problème à ce niveau. »

« C’est évidemment un changement de plan pour nous, car nous avions prévu d’intégrer le groupe motopropulseur Mercedes dans la nouvelle voiture avec la réglementation 2021. De toute évidence, la situation est différente maintenant. »

« Pour sûr, il y aura des restrictions quant à la façon dont nous pouvons intégrer cette unité d’alimentation dans la voiture actuelle [puisque en 2021, les monoplaces resteront les mêmes qu’en 2020]. »

« Nous avons une excellente relation avec la FIA, elle surveillera de très près  que nous ne sommes autorisés à effectuer que les changements qui sont absolument nécessaires pour installer le groupe motopropulseur Mercedes. »

« Ils surveilleront de près que nous ne touchons aucune des zones aux alentours de l’unité motrice qui nous donnera, disons, des gains de performances supplémentaires, ce que nous comprenons et acceptons pleinement. »

« En fin de compte, nous devons regarder la situation dans son ensemble, c’est-à-dire que nous devons accepter – et nous soutenons également – ce gel [des règles] qui se produit en ce moment parce qu’il garantit une économie maximale pour cette année. »

Spa-Francorchamps reste « attentif » à la prochaine communication du conseil de sécurité

Le circuit de Spa-Francorchamps a confirmé sa fermeture jusqu’au 3 mai 2020 à la suite des annonces du conseil national de sécurité ce mercredi.

Ce mercredi 15 avril, le Conseil National de Sécurité belge a pris la décision de prolonger le confinement sur le territoire belge, jusqu’au 3 mai prochain inclus, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.  

Le Conseil National de Sécurité a également décidé d’une interdiction des événements de masse jusqu’au 31 août inclus. Le Circuit a indiqué dans un communiqué qu’il restait « attentif » à la prochaine communication du Conseil National de Sécurité.

« Nous ne manquerons pas de vous informer, dès que possible, de toute nouvelle évolution. Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos organisateurs, les teams et nos fans pour leur compréhension et leur soutien. » ont indiqué les dirigeants du circuit de Spa-Francorchamps.

« La priorité est et doit rester, pour chacun d’entre nous, de respecter les consignes édictées et ce, dans l’intérêt de toutes et tous. »

« Soyez prudents, respectez les recommandations officielles, évitez les contacts inutiles et restez autant que possible chez vous. Prenez également bien soin de vos proches. »

La tenue du Grand Prix de Belgique 2020 est donc incertaine pour le moment, puisque l’épreuve devait se dérouler du 26 au 28 août à Spa-Francorchamps.

L’une des solutions envisagées serait de décaler la course d’une semaine, mais il faudrait alors décaler d’autres courses comme celle du Grand Prix d’Italie, qui doit se tenir dans la foulée du Grand Prix de Belgique ou encore celle de Singapour.

Kevin Magnussen aimerait piloter en Indycar après la F1

Le Danois Kevin Magnussen dit qu’il aimerait pouvoir rouler en Indycar une fois sa carrière en F1 terminée.

Alors qu’il était pilote de réserve en F1 pour McLaren en 2015, Kevin Magnussen était proche de rejoindre la série Indycar, mais un appel pour remplacer Fernando Alonso pour la première manche de l’année en Australie a bouleversé ses plans.

Titulaire au sein de l’écurie américaine Haas en F1 depuis la saison 2017 aux côtés du Français Romain Grosjean, le pilote danois n’écarte pas l’idée de rouler en Indycar une fois sa carrière en catégorie reine terminée.

« J’ai toujours eu une passion pour l’Indycar. » explique Magnussen à Racer. « J’ai toujours eu une passion pour toutes les séries de course, mais l’IndyCar est certainement quelque chose qui m’intéresse depuis que mon père y a couru. »

« Je pense que la série est très cool, et je pense que les tracés sur lesquels ils vont sont incroyables. J’adorerais certainement le faire un jour. J’espère que j’aurai une chance. C’est oui! »

Kevin Magnussen est sous contrat avec l’équipe Haas jusqu’à la fin de l’année 2020, mais en raison du report du début de la saison avec la crise sanitaire actuelle, son contrat devrait être reconduit automatiquement pour la saison 2021.

Le GP de Belgique menacé à son tour

Le Grand Prix de F1 de Belgique pourrait bien être reporté à son tour, après une décision annoncée ce mercredi par le conseil national de sécurité.

Le Grand Prix de Belgique 2020 est en passe d’être reporté après la décision du conseil national de sécurité qui a annoncé aujourd’hui qu’il n’y aurait aucun événement sportif en Belgique avant le mois de septembre 2020.

Le conseil national de sécurité, composé des vices-premiers ministres, certains ministres fédéraux, des experts et la première-ministre, s’est réuni ce mercredi 15 avril.

Parmi toutes les mesures décidées dont la prolongation du confinement en Belgique jusqu’au 3 mai, certaines concernent particulièrement le monde du sport. Il a été décidé qu’il n’y aurait pas le moindre événement sportif ou culturel de masse avant le 31 août. Les événements culturels (concerts, festivals, …) sont dans la même situation.

Le Grand Prix de Belgique pour sa part est programmé du 28 au 30 août 2020 sur le circuit de Spa Francorchamps.

Rappelons que la F1 a déjà reporté les neufs premières courses de la saison 2020 en raison du coronavirus et, à l’heure actuelle, la saison devrait débuter fin juin sur le tracé Paul Ricard en France.

Cependant, à la suite de l’allocution du Président de la République française ce lundi, tous les événements comportant un public nombreux [dont le GP de France] ne pourront avoir lieu avant mi-juillet sur le territoire français.

Un porte-parole du Grand Prix de France a indiqué à l’AFP ce mardi qu’un communiqué serait publié dans les prochains jours à ce sujet.

Saison 2020 : la F1 face à une décision difficile !

La F1 est confrontée à une situation difficile pour choisir à quel moment la saison 2020 pourra enfin débuter.

La Formule 1 envisage un certain nombre d’options pour commencer la saison 2020 après le report des neuf premières courses de l’année en raison de la crise du coronavirus.

Mais pour le team principal de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, la Formule 1 est désormais confrontée à une décision difficile pour savoir à quel moment et surtout où la saison 2020 pourra débuter.

« Le public souhaite vivement que les événements sportifs reprennent, même si ce n’est qu’à la télévision. » explique l’Allemand à la BBC.

« Mais il y a beaucoup d’aspects différents qui doivent être pris en compte. La chose la plus importante est de protéger les gens, donc, nous ne pourrons certainement pas revenir tant que nous ne sommes pas certains que notre personnel soit en sécurité. »

« Ensuite, cela dépendra aussi des directives des différents pays d’origines – les directives de voyage pour notre vie quotidienne – nous devrons voir si cela nous permet de voyager dans les deux sens. »

« Nous devons attendre et voir ce que les différents pays où les courses doivent avoir lieu pensent, puis nous devrons voir ce que les promoteurs décident. »

« S’il y a des changements de dates, les promoteurs doivent être à la hauteur et cela doit être logique d’un point de vue commercial. Et puis je pense aussi que ce qui est important, c’est l’acceptation par le public que les événements reprennent. »

« Il est aussi important que nous ne reprenions la course uniquement que lorsque nous aurons la certitude d’avoir les équipements de protection (pour le personnel médical), le nombre de tests pour les personnes, et aussi que tout soit en place et disponible pour les personnes qui en auront besoin. »

Seidl a fait écho à l’avertissement de son patron Zak Brown, PDG de McLaren, selon lequel la F1 fait face à une période difficile en raison de la perte de revenus résultant d’un nombre réduit de courses.

« Ce n’est pas seulement une peur, c’est la réalité – il y a un gros risque que nous puissions perdre des équipes à travers cette crise. » insiste l’Allemand.

« Nous ne savons pas quel seront les revenus, nous ne savons pas quand nous reprendrons la course. Nous espérons tous pouvoir faire autant de courses que possible. »

Pour le team principal de l’équipe McLaren, il est désormais important que le sport se mette  d’accord sur un chiffre inférieur pour un plafond budgétaire à partir de 2021.

Les équipes et les patrons de F1 se sont déjà engagés de manière informelle à abaisser le chiffre de 175 millions de dollars qui est actuellement inscrit dans le règlement de 2021 à 150 millions de dollars, et McLaren fait pression pour qu’il soit encore plus bas.

« Nous aimerions que le plafond budgétaire soit le plus bas possible. Nous avons annoncé un montant de 100 millions de dollars. »

« Je suis donc impatient de la prochaine réunion que nous aurons demain (jeudi) après-midi et nous espérons que nous arriverons bientôt à une grande décision. »

Malgré la crise provoquée par le coronavirus, Seidl a déclaré qu’il ne voyait aucune menace pour le sport lui-même.

« Je ne vois aucun signe que la F1 n’existera pas l’année prochaine. Le plus grand risque est de perdre des équipes si nous ne prenons pas des mesures décisives demain. »

« Il est important que nous mettions en place toutes ces actions pour réaliser un maximum d’économies cette année, puis un plafond budgétaire plus bas pour créer un sport sain et durable sur le plan financier. »

« La crise dans laquelle nous nous trouvons est le réveil final. Tout ce que le sport comportait de malsain avant et non durable a maintenant atteint un point où nous avons besoin de grands changements, des changements drastiques. »

« Je dois espérer que si nous prenons les bonnes décisions maintenant que la F1 peut être plus durable et dans un état meilleur et plus sain que les années précédentes et que cela améliore le spectacle. »

Une date de sortie et un trailer pour le jeu F1 2020

Codemasters a publié ce mardi le premier trailer du jeu F1 2020 qui sortira sur vos consoles au mois de juillet prochain.

Cette année, la F1 célèbre son 70e anniversaire. Le jeu vidéo F1 2020 sera donc disponible pour le système de divertissement informatique PlayStation 4, Xbox One, y compris la Xbox One X, Windows PC (DVD et via Steam) et, pour la première fois , Google Stadia.

Pour cette édition, Codemasters sortira son jeu le 10 juillet 2020 avec notamment un nouveau mode de jeu intitulé « My team » qui vous permettra de prendre place sur la grille aux côtés de vos pilotes préférés dans votre propre monoplace.

Une version de F1 2020 intitulée « Deluxe Schumacher Edition » sera également disponible cette année dans laquelle quatre des monoplaces les plus emblématiques du septuple champion du monde de F1.

Les quatre voitures incluses dans la F1 2020 Deluxe Schumacher Edition sont la Jordan 191 de 1991, la Benetton B194 de 1994 et son successeur de 1995, la B195 et la Ferrari F1-2000.

De plus, pour célébrer le 70e anniversaire de la Formule 1 elle-même, les fans qui pré-commanderont ou achèteront la version « Schumacher Deluxe Edition » ou « F1 2020: F1 Seventy Edition » recevront un ensemble exclusif d’articles.

« F1 2020 promet d’être notre titre le plus important et le plus innovant à ce jour. » a déclaré Paul Jeal, directeur de la franchise F1 chez Codemasters.

« Nos joueurs de base accueilleront une profondeur de jeu encore plus grande avec l’introduction de notre toute nouvelle fonctionnalité My Team, ainsi que trois longueurs de saison personnalisables qui leur permettent de choisir leurs morceaux préférés. »

Le trailer de F1 2020

Emanuele Pirro espère que la F1 va repenser son modèle après la crise

Emanuele Pirro estime que la crise qu’est en train de vivre la F1 doit lui permettre de revoir son mode de fonctionnement.

L’ancien pilote estime que la crise du Covid-19 doit permettre à la F1 de revoir en profondeur son mode de fonctionnement et de repenser totalement son modèle afin d’arriver à réduire les coûts.

Pour Pirro, la Formule 1 se doit de rester le pinacle du sport automobile, mais doit arrêter de dépenser des sommes folles afin de rendre de nouveau la F1 viable et surtout accessible à d’autres constructeurs.

« On peut faire des week-ends de Grand Prix sur deux jours, plutôt que trois. Nous n’avons pas besoin de 1000 personnes en coulisses. » explique Emanuele Pirro à Eurosport.

« On peut faire une Formule 1 sans créer une nouvelle voiture tous les ans juste pour deux équipes. Je ne comprends pas pourquoi on ne peut plus vendre de châssis aux écuries comme par le passé. »

« Même les plus petites équipes doivent créer une nouvelle voiture destinée à finir à la poubelle à chaque fin de saison. »

« Maintenant, la situation peut nous encourager à aller vers des règles moins dogmatiques et vers une Formule 1 plus viable et accessible. »