Alpha Tauri dévoilera sa F1 2020 en Autriche

L’équipe Alpha Tauri (Toro Rosso) est devenue la seconde écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace 2020.

Après l’annonce de la Scuderia Ferrari, qui présentera sa monoplace 2020 le 11 février, c’est au tour de l’équipe Alpha Tauri d’annoncer une date de présentation.

La petite écurie italienne dévoilera sa nouvelle monoplace le 14 février, soit trois jours après Ferrari et pile poil pour la fête des amoureux (la St Valentin).

La présentation de la monoplace 2020 se fera en direct depuis Salzbourg dans le Hangar 7 de Red Bull, alors que la dénomination de la future monoplace de l’équipe basée à Faenza devrait également changer en raison du changement de nom de l’équipe.

Les dates de présentation des F1 2020

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Nicholas Latifi : « Russell sera une bonne référence pour moi »

Le Canadien Nicholas Latifi se dit impatient de commencer à travailler avec son futur coéquipier George Russell chez Williams.

Nicholas Latifi a été titularisé chez Williams en 2020 en remplacement du Polonais Robert Kubica pour ce qui sera sa toute première saison complète en Formule 1.

Le pilote canadien connaît très bien l’équipe Williams pour avoir participé cette saison à plusieurs séances d’essais libres en week-end de Grand Prix.

Pour 2020, Latifi sera en pleine année d’apprentissage et fera tout ce qui est en son pouvoir pour se frotter à son coéquipier George Russell, qui a dominé Robert Kubica cette saison lors de chaque séance de qualifications.

« Je vais essayer de faire mon propre truc. Je suis unique et un pilote unique. » explique Nicholas Latifi à RaceFans.

« Evidemment, George [Russell] est l’un des pilotes juniors les mieux notés et j’ai très hâte de me mesurer à lui. C’est certain qu’il sera une bonne référence pour moi. Une bonne référence pour moi pour commencer mon apprentissage. »

« Je pense que nous allons très bien travailler ensemble. Il est encore difficile de dire où en sera la performance et où en seront les résultats, mais quoi qu’il en soit, mon objectif sera toujours d’essayer d’extraire les performances maximales, quel que soit le package que nous aurons. »

Ferrari devra aussi s’améliorer sur les arrêts au stand pour 2020

Le directeur de la Scuderia Ferrari admet que son équipe va devoir s’améliorer sur ses arrêts au stand pour la saison 2020.

Cette année, la Scuderia Ferrari a commis quelques erreurs lors des arrêts au stand en course, certains ayant duré plus de six secondes, comme au Grand Prix d’Autriche où les mécaniciens Ferrari n’étaient tout simplement pas prêts à accueillir la monoplace de Sebastian Vettel [voir vidéo ci-dessous].

Mattia Binotto est bien conscient que pour la prochaine saison Ferrari devra s’améliorer nettement sur ce point très important, qui peut faire basculer la course d’un pilote et faire perdre de gros points au championnat du monde en fin d’année.

« Les arrêts au stand n’étaient pas bons, à plusieurs reprises, certains ont dépassé les six secondes, ce qui n’est pas acceptable pour une équipe comme Ferrari. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Lorsque vous devez être parfaits pour gagner, vous devez aussi être parfaits du point de vue de l’équipe et des mécaniciens avec les arrêts au stand. »

« Ce n’est pas une question de compétences. Ce n’est pas une question d’individus. Après tout, la façon dont nous abordons les problèmes passe par la pratique. »

« C’est à travers beaucoup de formation. Beaucoup d’analyses, beaucoup d’outils. C’est beaucoup de méthodologies montrant que nous devons nous améliorer à 360 degrés. Et c’est le défi auquel nous sommes confrontés pour la prochaine année. »

L’arrêt au stand de Vettel en Autriche

Charles Leclerc : « Une saison 2019 meilleure que prévu »

Charles Leclerc estime que sa première année avec Ferrari a été « meilleure que prévu », mais le Monégasque promet de revenir plus fort en 2020.

Pour sa seconde saison en Formule 1, le jeune Charles Leclerc a obtenu un baquet dans la prestigieuse équipe Ferrari aux côtés de Sebastian Vettel.

Au terme de cette première saison en rouge, le pilote monégasque a signé sept poles position et a remporté deux victoires consécutives en Belgique et en Italie, mettant fin à neuf années sans victoire sur ses terres pour la Scuderia Ferrari.

Quatrième au championnat du monde avec 24 unités d’avance sur son coéquipier Sebastian Vettel, le Monégasque se dit satisfait de sa première saison à Maranello.

« Au début de la saison, si vous m’aviez dit que j’aurais eu sept pôles et 10 podiums, je ne l’aurais pas cru. » explique Charles Leclerc.

« C’est définitivement mieux que ce à quoi je m’attendais, mais en y repensant, il y a eu pas mal d’erreurs, donc l’objectif est de les comprendre. Mais je suis satisfait de cette première saison et ça n’a pas été une saison facile. »

« Dans la première partie, nous avons eu du mal mais je pense que nous avons bien travaillé et progressé dans la seconde moitié de la saison. J’ai eu deux victoires incroyables et Monza était tout ce dont je rêvais – être au sommet de ce podium avec des centaines et des milliers de fans de Ferrari en dessous, ces expériences, je ne les oublierai jamais. »

« Cette année a été ma première année dans une équipe de haut niveau et j’ai fait quelques erreurs, qui ont coûté pas mal de points à la fin de la saison. »

« Normalement, j’analyse toutes les erreurs que je fais afin de ne pas les répéter deux fois et c’est exactement la même chose que je vais faire maintenant pour que je puisse revenir l’année prochaine encore plus fort, plus prêt et faire moins d’erreurs. Je pense que ça ira mieux de mon côté, c’est certain. »

Albon souhaite se rapprocher de Verstappen en 2020, après une première saison « anormale »

Alexander Albon souhaite se rapprocher du rythme de son coéquipier Max Verstappen en 2020, après une première saison « anormale » en Formule 1.

Alex Albon a vécu une première saison « anormale » en Formule 1 cette année, après avoir débuté sa carrière chez Toro Rosso l’hiver dernier, avant d’être promu chez Red Bull Racing au cours de l’été en remplacement de Pierre Gasly.

Une promotion express donc pour le Britannique, qui a terminé la saison 2019 à la septième position et qui souhaite désormais se rapprocher du rythme de Max Verstappen en 2020.

« Je dois savoir où je suis. Je n’ai eu qu’un an en F1 et moins d’une demi-saison avec l’équipe, mais l’objectif est de combler l’écart entre moi et Max. » a déclaré Alexander Albon.

« Nous voulons commencer un peu plus fort. Les gars travaillent déjà à fond à l’usine, nous voulons maintenir la pression sur Mercedes et Ferrari. J’espère que nous arriverons à Melbourne proche de l’avant de la grille. »

« Je sens que l’année prochaine sera un peu plus normale. Cette année était ma première année et ce n’était définitivement pas normal. »

« L’écart se réduit et cela semble positif pour l’année prochaine, nous avons une bonne plate-forme avec laquelle travailler, ce qui est vraiment important en termes de développement de la voiture et nous voulons passer à l’étape suivante. »

Alex Albon a également laissé entendre qu’il allait modifier son approche des week-ends de course à partir de l’année prochaine.

« J’ai appris à ne pas trop écouter le bruit extérieur, à faire mon propre truc et à me concentrer sur moi-même. »

« C’est un sport d’équipe mais vous devez aborder votre conduite en tant qu’individu. Je dois me demander où je peux m’améliorer et ce que je dois faire pour m’améliorer. J’ai besoin de prendre un peu plus facilité pendant les essais libres et d’essayer de ne pas trop en faire. »

« Nous avons eu un avant-goût du potentiel au Brésil [Albon était sur le podium avant de se faire percuter par Hamilton] et je veux en tirer parti au cours de l’hiver afin que je puisse être meilleur l’année prochaine. »

Honda sait qu’il lui sera difficile d’obtenir de gros gains cet hiver

Le motoriste Honda sait qu’il lui sera difficile en 2020 d’obtenir des gains importants dans le développement de son moteur.

Honda est revenu en F1 un an après l’introduction des moteurs turbo V6, unissant ses forces à celles de l’équipe McLaren en 2015, mais peinant pendant trois saisons avant de mettre un terme à cette collaboration en 2017.

Mais depuis que Honda travaille avec Toro Rosso en 2018 et Red Bull Racing cette année, le motoriste nippon a fait des progrès spectaculaires et s’est même payé le luxe de s’offrir cette saison trois victoires et pas moins de dix podiums avec ses deux équipes.

Cependant, le directeur technique de Honda est bien conscient qu’il va être difficile pour les ingénieurs d’aller chercher les derniers dixièmes cette année, après d’énormes gains au cours des deux saisons précédentes.

« Nous avons pu montrer notre amélioration, nos bons progrès positifs cette année, non seulement avec Red Bull mais aussi Toro Rosso. » a déclaré Toyoharu Tanabe à RACER.

« C’était très agréable pour toutes les personnes travaillant pour ce projet et pour Honda. Je veux donc garder cet élan pour l’année prochaine. »

« Le développement pour l’année prochaine a déjà commencé. Et puis nous devons pousser davantage pour atteindre notre objectif. Je pense que c’est plus difficile que les années précédentes. Nous devons être précis dans chaque domaine, en termes de matériel, de logiciel et de gestion de piste également. »

« Donc, nous continuons à pousser. Nous devons travailler sur l’ICE, le MGU-H et le K, et tous les systèmes, l’eau et l’huile. Aussi des outils, des logiciels, nous avons beaucoup de choses à faire. Mais allons-nous faire un grand pas? Peut-être que ça va devenir difficile. »

Pas d’abandon en 2019

Cette année, aucun des pilotes Red Bull ou Toro Rosso n’a dû abandonner en course sur un problème lié au moteur Honda. Cependant, Tanabe dit que cela ne masque pas le fait que la fiabilité doit encore être travaillée.

« Nous n’avons eu aucun abandon en course cette année en raison du moteur. C’est bon pour nous, mais comme pour la situation de Verstappen [à Abou Dhabi], nous n’avons pas d’abandon mais il nous reste un domaine à améliorer. »

« Nous avons également eu un problème lors des essais, donc, nous devons nous assurer d’avoir un week-end propre. »

Dan Ticktum rejoint la Williams Driver Academy

L’équipe Williams a annoncé ce mardi l’arrivée du jeune pilote Dan Ticktum au sein de la Williams Driver Academy.

Dan Ticktum, double vainqueur du célèbre Grand Prix de Macao, et qui sera pilote DAMS en Formule 2 l’an prochain, a rejoint la Williams Driver Academy et occupera également le poste de pilote de développement pour l’équipe britannique.

En tant que pilote de développement, Dan Ticktum sera entièrement immergé dans l’équipe à la fois sur la piste et à l’usine de Grove, où il utilisera son expérience précédente pour effectuer des travaux sur simulateur et aider au développement de la monoplace.

« C’est un privilège de rejoindre la Williams Racing Driver Academy, en particulier compte tenu de l’incroyable héritage de Williams dans notre sport. » a déclaré Dan Ticktum.

« Le temps passé dans le simulateur et l’expérience de travail avec l’équipe se révéleront inestimables pour mon développement. Être pleinement intégré dans les opérations sera une opportunité fantastique et je suis impatient de les aider partout où je le pourrai. »

Le pilote de 20 ans a fait ses débuts en Formule 1 plus tôt cette année à Bahreïn avec Aston Martin Red Bull Racing, et a également conduit dans le test post-espagnol du Grand Prix de Barcelone.

Robert Kubica espère garder un pied en Formule 1 en 2020

Robert Kubica n’exclut pas la possibilité de revenir en Formule 1 s’il est capable de garder un pied dans le paddock.

Le pilote polonais a vécu sa dernière course avec l’équipe Williams à Abou Dhabi et n’a officiellement aucun baquet en Formule 1 pour la saison 2020.

Mais le Polonais est en contact avec l’équipe Haas pour laquelle il pourrait devenir pilote de développement l’an prochain, une annonce étant attendue très prochainement, ce qui pourrait permettre à Kubica de courir dans une autre catégorie en 2020 et de garder tout même un pied en F1.

« Bien-sûr, si à l’avenir je ne suis plus dans le paddock, les chances de revenir seront très minces, mais si je reste dans le paddock, tout peut arriver. » explique Robert Kubica, cité par RaceFans.

« Mais comme je le dis, je garde les pieds sur terre et, de façon réaliste, il y a beaucoup plus de chances que cette course [Abou Dhabi] était la dernière. Je pense que c’est un aperçu réaliste. »

« Ces dix dernières années j’ai appris une grande leçon et je sais que tout n’est pas nécessairement sous contrôle dans votre vie. Dans le passé, j’avais un contrat pour trois autres années de course et je me suis retrouvé à l’hôpital avec la moitié de mon corps endommagé et j’ai presque perdu la vie. »

« J’espère que cette fois ce sera complétement le contraire. Je n’ai pas de voiture pour l’année prochaine, mais qui sait ? Les choses peuvent changer rapidement, et comme je l’ai déjà dit, je veux courir. »

« Les catégories dans lesquelles je pourrais courir l’année prochaine sont probablement complètement différentes. Chaque catégorie est différente, donc ce ne sera pas facile. Mais je suis revenu sur la piste pour courir. Les courses me manquent. Dans les rallyes, vous ne courez pas roue contre roue. »

« Cette année, je n’ai pas eu beaucoup de combats roue contre roue, mais quand j’en ai eu, j’ai apprécié. C’est pour cela que je veux courir. »

Les pilotes Haas espèrent débuter 2020 sur de meilleures bases qu’en 2019

Les pilotes Haas espèrent que leur équipe sera en mesure de bâtir de bonnes fondations pour la prochaine saison, après une année 2019 très compliquée.

L’équipe américaine Haas a eu le plus grand mal à faire fonctionner correctement sa monoplace cette saison, notamment à cause des pneus Pirelli au comportement totalement incompréhensible.

L’équipe Haas a dû changer à plusieurs reprises de package aéro sur sa monoplace au cours de la saison, mais le comportement de cette dernière a toujours été très sporadique d’une séance à l’autre.

Les deux pilotes Haas espèrent désormais que l’équipe pourra débuter la saison 2020 sur de bien meilleures bases en utilisant les leçons apprises cette année avec la capricieuse VF19.

« L’année dernière [2018], nous avons terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, ce qui était, je pense, assez impressionnant. » explique Kevin Magnussen.

« Je ne pense pas que beaucoup d’équipes aient réussi à faire cela lors de leur troisième année en Formule 1. Nous devons donc prendre de la confiance avec cela et bâtir sur l’expérience que nous avons eu cette année et sur les apprentissages que nous avons faits, puis revenir plus fort la saison prochaine. »

Pour Romain Grosjean, malgré une année très compliquée pour Haas, la saison 2019 a été positive en termes d’apprentissage, ce qui devrait servir à l’écurie américaine pour la saison 2020.

« Nous ne pouvions pas nous attendre à ce que chaque année nous nous améliorons par rapport aux années précédentes. » explique le pilote français.

« D’une manière ou d’une autre, cette saison a été positive en termes d’apprentissage et de ce que nous avons réussi à comprendre et ce que nous devons faire mieux pour l’avenir. »

« Alors oui, ça été difficile sur la piste. Ça été difficile pour tout le monde et savoir que vous ne pouvez pas vous battre pour une bonne position est difficile. D’un autre côté, je pense que cela a été très positif dans la façon dont nous avons appris et ce que nous avons mis en place pour l’avenir. »

« J’ai confiance en l’équipe et je pense qu’elle va faire un excellent travail [en 2020]. Nous devons continuer à pousser, à être honnêtes avec nous-mêmes et à ne pas perdre de vue ce que nous avons appris. »

Hamilton élu meilleur pilote 2019 par ses pairs

Le Britannique Lewis Hamilton a été élu meilleur pilote de la saison 2019, après un sondage auprès de ses collègues pilotes.

Après un premier sondage auprès des patrons d’équipe, qui ont choisi d’élire Lewis Hamilton comme meilleur pilote de la saison 2019, voici désormais le résultat du sondage réalisé auprès des pilotes de la grille.

Après avoir reçu les éloges des chefs d’équipe pour ses performances cette année, Lewis Hamilton a également reçu le respect de ses pairs, qui l’ont élu meilleur pilote de la grille en 2019.

Pour ce sondage qui s’est déroulé sous couvert d’anonymat, les pilotes étaient autorisés à voter pour eux-mêmes, alors que les notes données aux pilotes élus étaient basées sur le barème de points officiel de la Formule 1 [25, 18,15…]

Il est bon de noter que les trois premiers pilotes de ce classement sont exactement les mêmes que ceux choisis par les patrons d’équipe avec Hamilton, Verstappen et Leclerc, alors qu’un pilote français [Pierre Gasly] fait partie de ce top dix.

Les pilotes ayant participé à ce sondage : Daniel Ricciardo, Alexander Albon, Pierre Gasly, Antonio Giovinazzi, Romain Grosjean, Nico Hülkenberg, Robert Kubica, Daniil Kvyat, Kevin Magnussen, Lando Norris, Sergio Perez, George Russell, Carlos Sainz, Lance Stroll et Max Verstappen.

Les pilotes qui n’ont pas participé à ce sondage : Sebastian Vettel, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Valtteri Bottas et Kimi Raikkonen.

Le classement du meilleur pilote 2019

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Valtteri Bottas se donne un huit sur dix pour la saison 2019

Valtteri Bottas estime qu’il mérite un huit sur 10 pour la saison 2019, dans laquelle il a terminé second au championnat du monde.

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a signé en 2019 sa meilleure saison en F1 avec une seconde position au championnat des pilotes, juste derrière son coéquipier Lewis Hamilton.

Conscient qu’il lui reste encore quelques petits détails à corriger pour espérer se battre pour le titre mondial, le Finlandais se donne un 8/10 pour cette saison 2019.

« Je pense que pour l’équipe je mettrais un neuf [sur 10], c’est presque parfait, mais je ne dirais pas que c’était parfait parce que nous pouvons toujours faire mieux, donc c’est un neuf à cause de cela. » explique Valtteri Bottas.

« Nous devons continuer à pousser, à essayer de faire les choses mieux qu’actuellement, et je pense qu’il y a encore une marge d’amélioration pour l’année prochaine. »

« Pour moi personnellement, ça été ma meilleure saison en Formule 1 jusqu’à présent, donc, en termes de vitesse pure, je me donne peut-être un huit en moyenne. Je sais que je peux définitivement faire mieux. »

« J’ai fait de bons progrès dans tous les domaines cette année, mieux que les années précédentes. Mais j’ai encore besoin de maîtriser chaque piste et chaque condition. Je dois trouver une certaine cohérence tout au long de l’année, il y a beaucoup de détails et je ne peux pas en signaler un en particulier. »

Lewis Hamilton découvre la Mercedes-AMG Project One

Lewis Hamilton a pu découvrir la Mercedes-AMG Project One en pleine séance de roulage sur la piste d’essais de Mercedes.

La future hypercar de la marque à l’étoile en production limitée et développant pas moins de 1000 chevaux fera très certainement partie du garage privé du sextuple champion du monde de Formule 1.

D’ailleurs, le pilote britannique a récemment annoncé qu’il souhaitait une Project One Edition LH légèrement différente du modèle « classique » qui sera vendue par Mercedes et dont les premières livraisons sont prévues pour 2021.

Pour cette édition LH de la Project One, Lewis Hamilton aimerait faire modifier le système d’échappement pour le rendre encore plus bruyant, alors que le moteur, déjà très puissant, passerait entre les mains expertes d’Andy Cowell [le responsable des groupes propulseurs en Formule 1] pour gagner encore un peu plus de puissance.

En attendant, le pilote Mercedes a pu découvrir la Project One en pleine séance d’essais il y a de cela quelques jours [voir vidéo ci-dessous].

Max Verstappen : « Nous avons une bonne base pour 2020 »

Max Verstappen estime que les résultats obtenus par Red Bull Racing en 2019 constituent une excellente base pour la saison prochaine.

Troisième au championnat du monde des pilotes en 2019, le Hollandais Max Verstappen estime que son équipe a désormais les bonnes bases sur lesquelles bâtir en 2020 pour essayer de décrocher le titre mondial en F1.

En 2019, Max Verstappen est devenu le meilleur pilote derrière les deux pilotes Mercedes et a réussi à décrocher trois victoires pour son équipe, alors que Red Bull Racing débutait cette année une toute nouvelle collaboration avec le motoriste Honda.

Après 21 courses disputées, Max Verstappen estime que le moteur Honda a parfaitement répondu aux attentes de son équipe et s’attend maintenant à être relativement compétitif dès le début de la nouvelle saison.

« Cela a été très prometteur et je pense que nous avons également obtenu de bons résultats. Pour moi, ce qui était le plus important, c’était la fiabilité. Elle a été bonne tout au long de l’année et aussi la progression que nous avons faite avec le moteur lui-même. Tout s’est très bien passé. » explique Max Verstappen.

« Je pense que c’est aussi une bonne base, disons, pour l’année prochaine. Nous avons beaucoup appris tout au long de l’année et je suis convaincu que nous pouvons avoir un début de saison positif l’année prochaine. J’espère juste que nous pourrons nous battre pour le titre. »

La saison 2020 débutera le 15 mars avec le Grand Prix d’Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne.

Verstappen pense qu’il est « peu probable » qu’il puisse rejoindre Leclerc chez Ferrari

Max Verstappen pense qu’il est peu probable qu’il puisse rejoindre la Scuderia Ferrari à l’avenir tant que Charles Leclerc roulera pour l’équipe italienne.

A la fin de la saison 2020, de nombreux pilotes arriveront à la fin de leur contrat et un jeu de chaises musicales pourrait débuter parmi les trois plus grandes équipes de la grille.

Chez Ferrari, beaucoup estiment que Sebastian Vettel ne prolongera pas son contrat avec Maranello après 2020 et que Lewis Hamilton ou Max Verstappen pourraient remplacer le pilote allemand aux côtés de Charles Leclerc.

De son côté, Max Verstappen pense qu’il est peu probable qu’il puisse un jour piloter aux côtés du Monégasque, alors que la semaine dernière le directeur exécutif de Ferrari, Louis Camilleri, a complétement écarté cette hypothèse après les propos tenus par le pilote Red Bull au cours de la saison au sujet de Ferrari.

« Je ne pense pas que cela se produira. Je m’entends bien avec lui même si nous courrons de façon rude, mais cela fait partie du jeu. » explique Max Verstappen au micro de Ziggo Sport.

« Il n’a aucune influence sur la question de savoir si je pourrais obtenir un baquet chez Ferrari, mais je ne pense pas que cela se produira. Vous ne devriez pas avoir deux numéros un potentiels l’un à côté de l’autre. »

Pas le même son de cloche avec Mercedes

En revanche, le pilote hollandais se verrait plus aux côtés de Lewis Hamilton chez Mercedes et le fait d’avoir deux numéros un côte à côte semble moins le déranger.

« On ne peut pas savoir, mais encore une fois, je n’y pense pas trop. Au final, ce qui compte, c’est ce que l’équipe pense. » souligne Verstappen.

« Je peux m’imaginer à ses côtés, lui aussi, mais c’est l’équipe qui décide au final ce qu’elle souhaite faire. Pourquoi ce serait différent par rapport à Leclerc ? A cause de la voiture. 60% des pilotes auraient pu devenir champion du monde avec une Mercedes au cours des dernières années. »

« Leur monoplace est tellement dominatrice que beaucoup de pilotes auraient pu prétendre au tire mondial. »

Leclerc se réjouit de pouvoir contribuer au développement de la future Ferrari

Pour la première fois de sa carrière, Charles Leclerc peut participer pleinement au développement de sa prochaine monoplace cette année.

Titulaire au sein de la Scuderia Ferrari depuis le début de la saison 2019, Charles Leclerc n’a pas pu participer pleinement au développement de la SF90 l’an dernier, alors qu’il était encore pilote Sauber-Alfa Romeo.

Pour la première fois dans sa jeune carrière, Leclerc restera en 2020 dans la même équipe, ce qui lui a permis de débuter le travail de développement de la future Ferrari dès cette saison 2019.

« C’est la première fois de ma carrière en monoplace que je reste dans la même équipe d’une année à l’autre, ce qui devrait également être un défi intéressant pour développer la voiture. » explique Charles Leclerc au site de la F1.

« Dans l’ensemble, nous avons beaucoup progressé [en 2019], ce qui est selon moi le plus important, et maintenant je suis vraiment impatient de maintenir cet élan pour l’année prochaine. »

Quatrième du championnat du monde 2019, le Monégasque Charles Leclerc qualifie sa toute première saison avec la Scuderia Ferrari « d’un peu bizarre ».

« Ça a été une saison un peu bizarre. Nous n’avons certainement pas commencé là où nous pensions pouvoir commencer après les tests d’hiver. »

« Les tests hivernaux ont été très positifs, puis nous sommes arrivés à la première course et nous avons eu beaucoup de mal. »

« Mais après cela, je pense que la progression a été très bonne. Austin a été un peu bizarre aussi. Nous ne comprenons toujours pas vraiment pourquoi nous étions si loin. Mais dans l’ensemble, je pense que la saison a été positive – à part la première course, qui a été très négative. »

Vettel révèle le talon d’Achille de la SF90

Sebastian Vettel a admis que le talon d’Achille de sa Ferrari SF90 cette saison a été l’instabilité permanente du train arrière.

Dès le début de saison, le pilote allemand s’est plaint d’un comportement difficile au niveau du train arrière de sa monoplace et a rapidement admis qu’il n’était pas à l’aise derrière le volant de la SF90.

Bien que très rapide en ligne droite, la SF90 souffrait beaucoup plus dans les virages à faible et moyenne vitesse en raison d’un manque d’appui sur le train arrière.

« Oui, c’était le fil conducteur et qui a duré toute la saison. Nous n’étions tout simplement pas assez stables du début à la fin pour avoir de la vitesse dans les virages, surtout sur le train arrière par rapport aux autres équipes. » explique Sebastian Vettel au Blick.

« C’était le talon d’Achille, surtout dans les virages lents et à vitesse moyenne. Nous perdions beaucoup de temps que nous ne pouvions pas rattraper avec notre vitesse dans les lignes droites. »

Sebastian Vettel se donne un « six ou sept » en 2019

Lorsqu’on lui demande de se mettre une note sur 10 pour sa saison 2019, Sebastian Vettel, qui a terminé le championnat du monde à la cinquième position, admet qu’il aurait pu faire beaucoup mieux.

« Je n’étais pas assez bon pour un 8, 9 ou 10. Un 5 ce serait un peu trop sévère, alors que je pense un 6 ou un 7. Vous devez être prudent parce que ces choses peuvent se retourner contre vous plus tard. »

Mattia Binotto : « Giovinazzi peut être un pilote Ferrari »

Ferrari suit de près son jeune pilote Antonio Giovinazzi qui roulera encore en 2020  pour l’écurie Alfa Romeo aux côtés de Kimi Raikkonen.

Dix-septième au classement des pilotes en 2019, l’Italien Antonio Giovinazzi sera surveillé de près en 2020 par Ferrari, qui devra choisir l’an prochain son line-up pour la saison 2021.

Si le Monégasque Charles Leclerc est certain de rester avec Ferrari pour plusieurs années, l’avenir de Sebastian Vettel en rouge n’est pas encore assuré et plusieurs candidats, dont Giovinazzi, peuvent espérer rejoindre Maranello en 2021.

Mais pour espérer rejoindre Ferrari, le jeune pilote italien devra se montrer très compétitif en 2020, alors que Mattia Binotto surveillera ses performances de très près.

« En ce moment, évidemment il est encore un peu trop tôt pour en parler. Nous avons des mots positifs pour Antonio parce que nous pensons qu’il a grandi au cours de la saison 2019. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, à la Gazzetta Dello Sport.

« Lors de la seconde partie de la saison, il a été très proche et même en avance sur Raikkonen. Je pense que les erreurs ou les difficultés qu’il a rencontrées en début de saison se sont dissoutes. »

« Par conséquent, je pense qu’il a grandi, Antonio peut être un pilote Ferrari. Nous allons voir comment cela se passera à nouveau en 2020 et si je dois uniquement le juger sur sa saison 2019, j’estime que nous avons besoin d’un nouveau saut qualitatif. »

Sebastian Vettel s’inquiète de notre rythme de vie effréné

Sebastian Vettel admet qu’il s’inquiète de la vitesse folle à laquelle avance le monde depuis quelques années maintenant.

Papa de trois enfants, Sebastian Vettel se démarque de la plupart de ses collègues de travail par son absence sur les réseaux sociaux et sa grande discrétion en général dans le paddock lors d’un week-end de Grand Prix.

Le pilote Ferrari a connu une saison 2019 compliquée avec quelques accrochages en piste, notamment avec son jeune coéquipier Charles Leclerc au Grand Prix du Brésil.

Cette année, le quadruple champion du monde a terminé cinquième du championnat pilotes et a dû faire face à quelques critiques concernant son style de pilotage, mais Vettel explique qu’il ne prête pas trop attention aux critiques rapides.

« Vous apprenez avec le temps à mieux y faire face. Beaucoup de gens de différents horizons se forgent un jugement trop rapidement, alors que d’autres choses sont oubliées très rapidement. » constate Sebastian Vettel dans un entretien accordé au Blick.

Le quadruple champion du monde de Formule 1, qui se refuse à exposer sa vie privée sur les réseaux sociaux, s’inquiète de la vitesse à laquelle avance le monde et ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec la F1 où l’emploi du temps est extrêmement millimétré chaque week-end.

« Je pense que les gens ont un certain rythme. On pourrait en discuter, au début c’était le cheval qui emmenait les gens d’un point A à un point B, puis est arrivé ensuite la mobilité et son développement. »

« Je pense que ce qui nous a vraiment dépassé maintenant, c’est l’ordinateur. Il est plus rapide que nous et cela deviendra de plus en plus rapide. La question est simple : Pourrons-nous encore contrôler l’ordinateur dans quelques années ? »

« Je pense que la société ne vit pas bien avec ce développement. Le stress peut mettre la vie en danger, les maladies et les burnouts se multiplient. »

« C’est aussi un gros sujet en Formule 1. Les temps de repos sont-ils trop courts maintenant ? L’année prochaine nous aurons 22 courses pour la première fois. Malheureusement, la situation touche également les jeunes qui fréquentent les plus petites classes à l’école, où les enfants sont simplement plus stressés. Il faudra bientôt trouver des solutions. »

Nico Hülkenberg souhaite « fermer le chapitre » de la F1

Nico Hülkenberg assure qu’il ne garde pas « un goût amer » après avoir perdu son baquet en Formule 1.

L’Allemand Nico Hülkenberg a quitté l’équipe Renault après la dernière course de la saison à Abou Dhabi et n’a pas réussi à trouver un autre baquet pour la saison prochaine.

Après 177 départs en Grand Prix, Nico Hülkenberg n’a jamais réussi à monter une seule fois sur un podium et aura passé sa carrière dans des équipes de milieu de grille [Williams, Sauber, Force India, Renault].

« C’est arrivé, c’est comme ça. Vous devez en tirer des leçons. À un moment donné, vous devez fermer ce chapitre, passer à autre chose et essayer de faire mieux. » explique Nico Hülkenberg au site de la F1.

« Bien sûr, il y a des situations, si je devais les revivre, où j’aurais pu faire différemment. Mais dans l’ensemble, je suis content. Je ne suis pas amer. »

« J’aurais aimé voir mon nom associé à quelques podiums ou victoires, mais je n’ai jamais eu la chance d’être dans une voiture du haut de la grille. Il y avait certainement des moments où j’aurais pu monter sur le podium, mais les circonstances m’en ont toujours empêché. »

Lors de sa course à domicile en 2019, le désormais ex-pilote Renault a bien failli monter pour la première fois de sa carrière sur le podium alors qu’il était second du Grand Prix d’Allemagne.

Mais l’Allemand s’est retrouvé dans les barrières après avoir perdu le contrôle de sa Renault et a dû abandonner.

« Pendant des semaines j’y ai pensé, mais je l’ai digéré. C’était difficile pour moi d’accepter comment cette course s’est terminée avec cet incident. Mais à un moment donné, vous devez vous réveiller et être réaliste – c’est fait et vous devez continuer. Vous devez trouver un moyen de passer [à autre chose]. »

Utile pour Renault

Malgré une année 2019 compliquée pour l’équipe du constructeur français, Nico Hülkenberg estime avoir été « utile » pour Renault au cours de ses trois années passées à Enstone.

« Nous avons fait de gros efforts, nous avons fait de bonnes améliorations très tôt et nous avons réalisé de gros gains, surtout en 2017. »

« Après cela, c’était un peu plus compliqué. Les progrès, surtout cette année 2019, ont un peu manqué. Ça a été une année difficile, mais c’est le défi de la F1. »

« Dans l’ensemble, je pense que j’ai été utile avec l’équipe, j’ai toujours fait de gros efforts, j’ai certainement récolté quelques points, j’ai essayé de pousser l’équipe et de bien faire ma part [du job]. »

« Personnellement, ça a été une année difficile, il y a eu des hauts et des bas. Il était difficile d’obtenir un bon élan cette saison. Nous avions des signes de très bons résultats, mais ensuite, ça a de nouveau baissé. »

« Il y a eu beaucoup d’ennuis techniques, il était donc aussi difficile de se canaliser et de trouver le bon équilibre. J’ai certainement fait quelques erreurs aussi de mon côté et je n’ai pas réussi à trouver la performance que je souhaitais. C’est pour cela que la F1 est si délicate et si difficile. »

En 2020, Nico Hülkenberg ne sera pas sur la grille de la Formule 1. Le pilote allemand va profiter de cette période off pour prendre un peu de recul et profiter de moments libres après une décennie passée en catégorie reine.

Daniel Ricciardo a du mal à passer incognito dans sa ville natale de Perth

Daniel Ricciardo admet qu’il lui est de plus en plus difficile de revenir dans sa ville natale de Perth en Australie et de passer incognito.

Le pilote Renault, natif de la ville de Perth en Australie-Occidentale, aime revenir chez lui au moins une fois par an, mais l’Australien admet qu’il lui est presque impossible désormais de passer inaperçu en raison de sa célébrité.

« C’est une assez grande ville désormais, mais c’est toujours une mentalité de petite ville et la réalité est qu’il n’y a pas beaucoup de gens célèbres qui viennent de Perth. » explique Daniel Ricciardo dans le podcast de la F1, Beyond The Grid.

« Donc, tu es un peu comme un gros poisson dans un petit étang et naturellement tu es reconnu dès que tu sors. J’adore Perth, j’adore être à la maison, mais c’est difficile de sortir avec des amis, surtout maintenant avec les téléphones et les appareils photo. »

« Il est difficile de se sentir complètement en liberté, mais j’y arrive. D’autant que 99% des gens qui viennent vers vous, c’est amical et amusant. Ce n’est donc pas du tout négatif et je pense que je dois l’apprécier et le comprendre. »