Officiel : Le Grand Prix du Mexique diffusé en live sur Twitch dans certains pays

La Formule 1 a annoncé ce mercredi la diffusion du Grand Prix du Mexique 219 en intégralité sur la plate-forme Twitch pour certains pays.

Un partenariat signé entre la Formule 1 et Twitch va permettre la diffusion du week-end du Grand Prix du Mexique en direct et gratuitement en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse,
au Danemark, en Norvège et en Suède via twitch.tv et l’application mobile de Twitch.

La France et la Belgique ne font pas parties de la liste des pays ayant droit à la diffusion du Grand Prix du Mexique via la plate-forme Twitch.

« Nous sommes très heureux de nous associer à Twitch pour diffuser en direct le contenu du Grand Prix du Mexique. » a déclaré Frank Arthofer, Directeur du digital et des licences à la Formule 1.

« Les fans en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse, en Norvège et en Suède pourront visiter le site Web et l’application de Twitch et voir toutes les actions en piste comme les essais, les qualifications et la course. »

« Twitch a une portée incroyable, une touche créative unique sur la couverture médiatique sportive et un public numérique engagé; ils sont un partenaire idéal pour nous afin de travailler sur ce projet. »

Le circuit de Mexico devrait convenir aux caractéristiques de la McLaren selon Norris

Le pilote McLaren Lando Norris estime que le tracé de Mexico devrait parfaitement convenir aux caractéristiques de la McLaren MCL34.

Située à plus de 2200 mètres d’altitude, le circuit Hermanos Rodriguez est certainement l’un des plus atypique de la saison en Formule 1 de part son emplacement en plein centre-ville de Mexico.

Lando Norris s’apprête à participer à son premier Grand Prix du Mexique, et même si le Britannique a déjà pu se faire une idée du tracé mexicain l’an dernier lors d’une séance d’essais avec McLaren, il n’en demeure pas moins impatient d’y être cette année.

« Le Mexique nous offre généralement de bonnes courses, et le tracé devrait correspondre aux caractéristiques de notre monoplace, même si je sais que personnellement, je dois encore travailler pour tirer un meilleur parti de mon week-end. » affirme Lando Norris.

« Mexico est une piste très intéressante, notamment avec la section du stadium, et j’ai vraiment hâte d’y courir après avoir roulé seulement l’an dernier lors de la première séance d’essais libres. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe McLaren occupe la quatrième position avec 36 points d’avance sur l’équipe Renault.

Renault ne s’attend pas à un rendement maximal du moteur à Mexico

Renault ne s’attend pas à pouvoir exploiter au maximum les capacités de son moteur ce week-end au Grand Prix du Mexique.

En raison de la haute altitude du tracé de Mexico, et donc de la rareté de l’air, les unités de puissance ne pourront pas fonctionner à plein régime ce week-end à Mexico.

Renault, tout comme les autres motoristes, a déjà anticipé ce phénomène sur les bancs d’essais et espère juste que les autres équipes auront moins bien préparé le Grand Prix du Mexique que Renault au niveau de l’unité de puissance.

« Sur le plan du groupe propulseur, nous savons que le moteur ne peut pas fonctionner à son maximum et que le turbo n’est pas capable de compenser l’air moins dense. » explique Rémi Taffin, directeur technique moteur chez Renault.

« Nous pouvons anticiper ce qui nous attend au Mexique sur les bancs de Viry et nous courons là-bas depuis quelques années pour connaître ce que l’on peut espérer de notre ensemble. Nous verrons ensuite où sont les autres. »

Il est bon de noter que les deux pilotes Renault ont puisé tous les moteurs à leur disposition et devront donc jongler désormais entre anciennes spec et nouvelles spec entre le début et la fin des week-ends de course jusqu’à la fin de la saison.

La société Lukoil serait candidate pour remplacer Petrobras chez McLaren

Jair Bolsonaro, le président du Brésil, a annoncé récemment la résiliation du contrat entre la société pétrolière Petrobras et l’équipe McLaren.

Ce contrat prévoyait le parrainage de l’équipe McLaren pour une durée de cinq ans, ainsi que la fourniture de carburants et de lubrifiants et une coopération technique mutuelle.

L’engagement de la société Petrobras en Formule 1 avec l’écurie McLaren a été signé en 2018 par la direction de Michel Temer lorsque la société pétrolière d’état était présidée par Pedro Parente.

Selon les médias russes, l’équipe McLaren aurait déjà trouvé un nouveau fournisseur de carburant et de lubrifiant, la société russe Lukoil. Basée à Moscou, il s’agit de la plus grande société pétrolière du pays d’Europe orientale et parmi les plus grandes au monde.

Selon plusieurs sources, une réunion entre le PDG de McLaren, Zak Brown, et son homologue russe, Evgeniy Malinovsky, a déjà eu lieu lors du week-end du GP de Russie à Sotchi.

L’état actuel des échanges n’est pas connu, mais les médias russes suggèrent que l’accord pourrait entrer en vigueur à partir de 2021, avec le passage de l’équipe de Woking au moteur Mercedes.

Sebastian Vettel : « Il est difficile de faire fonctionner toute la voiture à Mexico »

Sebastian Vettel souligne à quel point il est difficile de trouver les réglages parfaits sur sa monoplace sur le tracé de Mexico.

Situé à plus de 2200 mètres d’altitude, le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico est le tracé les plus haut du calendrier de la F1, ce qui est un sérieux problème pour les équipes.

En effet, le manque d’air à cette altitude ne permet pas aux pilotes d’avoir un appui maximal avec leur monoplace, ce qui veut dire que les monoplaces bougent énormément sur un tour.

« Évidemment, courir en altitude a un impact sur les sensations de la voiture. Nous courons avec un package d’appui maximal en termes de configuration, mais comme nous sommes beaucoup plus haut que le niveau de la mer, l’air est très rare et les voitures ne produisent en réalité que très peu d’appui. » nous explique Sebastian Vettel avant le Grand Prix du Mexique.

« Sur la longue ligne droite, je pense que nous allons voir les vitesses de pointe les plus rapides de la saison, alors que la plus grande difficulté sera la gestion des virages. »

« En raison du faible niveau d’appui, la voiture bouge beaucoup et il est difficile de faire fonctionner les pneus. En fait, il est difficile de faire fonctionner toute la voiture et d’en tirer les bonnes sensations. »

« C’est un tout relativement court, mais pas facile. Au cours des deux dernières années, la tendance a été à la hausse au Mexique, même si Red Bull a été l’équipe à battre. Mais je pense que les écarts entre nous se réduisent, donc, nous verrons comment nous avons progressé cette année. »

Romain Grosjean accepte l’invitation de Jody Scheckter pour aller voir la Tyrrell P34

Romain Grosjean va contacter Jody Scheckter pour pouvoir aller voir la Tyrrell P34 à six roues détenue par l’ancien pilote de Formule 1.

Au Grand Prix du Japon, Romain Grosjean a attiré l’attention lorsque le Français a décidé de s’occuper durant la journée de samedi [annulée à cause du typhon Hagibis] en construisant un modèle réduit de la Tyrrell P34 à six roues.

Dans la foulée, Jody Scheckter a proposé à Romain Grosjean de venir voir l’original de cette monoplace unique, et le pilote Français a accepté l’invitation.

« Oui, je contacterai Jody pour voir si je peux aller voir l’original. C’est évidemment une voiture très spéciale avec son histoire et unique avec ses six roues – ce n’est pas quelque chose que vous voyez souvent en Formule 1. » explique Romain Grosjean.

« J’ai fait la maquette pour faire passer le temps samedi [à Suzuka]. Nous savions que la journée serait longue et pluvieuse. J’ai été un peu surpris de voir combien de personnes ont aimé l’idée. »

« Je construis des modèles réduits depuis longtemps. J’ai construit quelques modèles de Formule 1, des LMP1, des Super GT, des voitures de rallye. Je pense que c’est un bon moyen de passer le temps et d’amener le cerveau ailleurs. J’ai apprécié cette journée et la construire. »

Nico Hülkenberg : « En fin de saison, tout doit compter »

Après le Grand Prix du Japon où il marqué un point grâce à sa dixième place, le pilote Renault Nico Hülkenberg se rend au Mexique avec l’intention de continuer sur sa lancée.

Le pilote allemand s’apprête à participer à ces quatre dernières courses avec l’équipe Renault, avant d’être remplacé par le Français Esteban Ocon dès la fin de la saison.

Mais Hülkenberg continuera de se battre jusqu’à la dernière course pour permettre à Renault de marquer un maximum de points au championnat des constructeurs.

« Nous avons quitté le Japon avec un sentiment de satisfaction. Il y a eu des hauts et des bas dimanche avec des qualifications frustrantes suivies d’une course plutôt plaisante où nous avons progressé pour prendre des points. » explique Nico Hülkenberg.

« Il sera important d’en marquer de nouveau au Mexique. Nous nous approchons de la fin de saison et tout doit compter. »

« Le Mexique possède une atmosphère vraiment cool. La piste est à l’ancienne, chargée d’histoire et l’on est porté par l’ambiance une fois sur place. J’aime les endroits où l’on ressent une connexion avec la course, comme à Interlagos et Silverstone. Le Mexique est pareil. »

« C’est un petit circuit piégeux. C’est en altitude et cela change un peu la dynamique puisque la voiture a moins d’appuis et beaucoup moins de traînée. Nous sommes donc rapides dans les lignes droites, puis la monoplace semble avoir beaucoup moins d’adhérence au freinage. Ce sont des sensations uniques auxquelles il faut s’habituer. C’est un tracé technique et loin d’être simple. »

La FIA confirme l’introduction d’une troisième zone de DRS à Mexico

La FIA a confirmé la mise en place d’une troisième zone de DRS sur le circuit de Mexico cette année.

Pour la première fois, le circuit de Mexico sera doté d’une troisième zone de DRS, cette dernière sera située entre les virages 11 et 12 (juste avant l’entrée dans le stadium).

Le point de détection de cette nouvelle zone est situé 70 mètres après le virage 9, tandis que le point d’activation est placé 80 mètres après le virage 11.

Les deux autres zones de DRS à Mexico sont toujours aux mêmes endroits : la première est située dans la ligne droite de départ/arrivée, alors que la seconde est située après le virage numéro 3.

Notez qu’il n’y a aucun changement majeur apporté au tracé de Mexico cette année, alors que la vitesse dans la voie des stands est limitée pour tout le week-end à 80 km/h.

Le Grand Prix du Mexique, dix-huitième manche de la saison 2019, se disputera du 25 au 27 octobre sur le circuit Hermanos Rodriguez.

Ricciardo : « Le but est de battre les McLaren »

Daniel Ricciardo est le dernier homme à avoir signé une pole position au Mexique, c’était l’année dernière avec son ancienne équipe Red Bull.

Pour cette édition 2019, le pilote Renault est bien conscient qu’il ne pourra certainement pas aller chercher la pole position ce week-end, mais l’Australien se fixe tout de même comme objectif d’être le meilleur des autres à Mexico.

« La pole l’année passée était assez mémorable. C’était un tour excitant, où j’ai tout mis bout à bout à la fin. C’était particulier. Si nous pouvons entrer en Q3 et être les meilleurs des autres ce week-end, ce sera très bien aussi. » nous explique Daniel Ricciardo.

« C’est un joli tracé avec des occasions de dépassement comme la longue ligne droite menant au premier virage ou l’enchaînement avant le T4 par exemple. J’adore la section au cœur du stade. Elle est un peu lente, mais vraiment unique avec la foule qui nous entoure de tous les côtés. C’est surréaliste d’y être ! »

L’objectif pour Renault reste de dépasser l’équipe McLaren an championnat du monde des constructeurs et Daniel Ricciardo sait qu’il faudra marquer un maximum de points d’ici la fin de la saison pour cela.

« Le Japon était assez fou, donc c’était génial de le terminer sur une sixième place alors que nous étions seizièmes sur la grille. Nous étions dans une série décevante et nous méritions ce résultat au Japon. »

« Notre objectif est désormais de poursuivre sur notre lancée au Mexique. Le but est de battre les McLaren et de scorer plus qu’eux pour maintenir la pression. Mexico, nous voilà ! »

Charles Leclerc n’a que très peu d’expérience sur le circuit de Mexico

Charles Leclerc arrive sur un circuit de Mexico qu’il ne connaît pas encore suffisamment pour n’y avoir roulé qu’à deux reprises dans sa carrière.

Le Monégasque a roulé sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico pour la toute première fois en 2017 au volant d’une Sauber en remplacement de Marcus Ericsson, tandis qu’il a participé au Grand Prix du Mexique l’an dernier avec Sauber-Alfa Romeo en tant que titulaire.

Malgré cela, Leclerc n’a finalement que très peu d’expérience sur ce tracé comparé à son coéquipier, ce qui pourrait être un paramètre crucial ce week-end en raison de la difficulté à régler les monoplaces à Mexico.

« Le circuit du Mexique est inhabituel. Nous courons à une altitude si élevée et toutes les équipes essayent de mettre le plus d’appui possible sur la voiture. » explique Charles Leclerc.

« Malgré cela, c’est toujours assez bizarre car nous n’avons pas de grip. Pour ma part, j’ai participé à une séance d’essais libres 1 et une course là-bas, donc c’est l’une des pistes encore nouvelle pour moi. »

« Mais j’aime piloter là-bas, parce que les murs sont assez proches et c’est quelque chose que j’aime en tant que pilote. »

Au championnat du monde des pilotes, Charles Leclerc occupe actuellement la troisième position, neuf points devant son coéquipier Sebastian Vettel.

De plus en plus en confiance, Alex Albon pourrait signer le premier podium de sa carrière à Mexico

Après une cinquième place en Russie et une quatrième position à l’arrivée du Grand Prix du Japon, Alex Albon souhaite continuer sur sa lancée ce week-end à Mexico.

Le pilote thaïlandais a rejoint l’équipe Red Bull Racing depuis le Grand Prix de Belgique et a signé son meilleur résultat de l’année il y a quinze jours à Suzuka en terminant la course à la quatrième position.

De plus en plus en confiance au volant de la RB15, Alexander Albon pourrait bien terminer sur le podium ce week-end à Mexico, sur un tracé très favorable à Red Bull lors des deux dernières éditions..

« Après avoir obtenu mon meilleur résultat de la saison au Japon, j’ai désormais une bonne confiance en moi et je sais où je vais avant le Mexique. » explique Alex Albon.

« Le Japon est considéré comme mon meilleur week-end avec l’équipe, ce qui est de plus en plus révélateur. J’ai hâte de poursuivre sur cette lancée au Mexique. »

« Historiquement, c’est une bonne piste pour Red Bull avec une pole position et une victoire l’an dernier, donc, évidemment, c’est positif. »

« Comme Suzuka, il s’agira d’une autre nouvelle piste pour moi, mais celle-ci est un plus tolérante. Je suis aussi très excité de piloter dans le dernier secteur avec le stadium où il y a tous les fans, car j’ai entendu dire que c’était très spécial. »

Raikkonen, qui n’a plus marqué de point depuis la Hongrie, espère rebondir à Mexico

Sans le moindre point depuis cinq Grands Prix, le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen espère pouvoir rebondir à Mexico ce week-end.

Le Finlandais reste sur une série de courses où il n’a pas marqué le moindre points depuis le Grand Prix de Hongrie avant la pause estivale.

Pour cette dix-huitième épreuve de l’année qui se disputera sur le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico, Kimi Raikkonen espère pouvoir enfin marquer des points qui pourraient s’avérer être cruciaux pour son équipe, qui occupe la huitième position au championnat des constructeurs.

« Le Mexique nous donne une chance de revenir dans les points. Peu importe ce que nous avons fait lors des dernières courses, nous nous concentrons sur les prochains événements et nous devons nous assurer de bien faire notre travail. » explique Kimi Raikkonen.

« Si nous faisons cela, nous serons dans la bataille des points, c’est ce qui compte. Nous savons que les quatre dernières courses sont très importantes et nous continuerons à donner à 100% pour bien terminer la saison. »

Au championnat des constructeurs, Alfa Romeo accuse un retard de 19 points sur l’équipe Racing Point.

Les pilotes Renault ont puisé tous les moteurs à leur disposition, obligeant Renault à jongler

Les deux pilotes Renault ont puisé tous les moteurs à leur disposition depuis le Grand Prix d’Italie.

Les deux pilotes Renault ont puisé tous les moteurs à leur disposition depuis le Grand Prix d’Italie, ce qui va donc obliger l’équipe du constructeur français à jongler entre d’anciennes versions du bloc V6 Turbo et des nouvelles entre les séances d’essais libres du vendredi et la course le dimanche afin d’éviter l’utilisation d’un moteur neuf et donc des pénalités qui vont avec.

« Les deux pilotes ont puisé tous les moteurs à leur disposition depuis Monza. Nous devons exploiter ce qu’il nous reste pour les dernières courses. Nous utiliserons d’anciennes spécifications le vendredi, puis les dernières le samedi et le dimanche. » nous confirme Rémi Taffin, directeur technique moteur chez Renault.

Concernant les performances du moteur Renault pour la seconde partie de la saison, Taffin se dit satisfait du niveau de performance affiché par le bloc V6 du constructeur français.

« « Nous sommes satisfaits de notre niveau de performance, mais nous ne nous arrêtons pas là. Nous devons travailler pour l’an prochain et l’année suivante. »

« Nous sommes heureux de l’avoir obtenu dans notre voiture et de la manière dont nous assainissons notre fiabilité après un mauvais début de saison dans le domaine. Il y a une marge de progression que nous essayons d’atteindre. »

« Nous avons introduit nos derniers moteurs à Spa et à Monza et nous nous concentrons sur les résultats à délivrer en 2020 et 2021 tout en parvenant à une fiabilité et des performances aux plus hauts niveaux. »

Pour le Grand Prix du Mexique, Rémi Taffin nous explique la plus grande difficulté rencontrée pour l’unité de puissance, qui devra performer à plus de 2000 mètres d’altitude ce week-end.

« Le Mexique propose un défi à part dans la saison. À deux mille mètres d’altitude, l’air est beaucoup moins dense que partout ailleurs au cours de l’année. L’air est utile pour générer de l’appui et refroidir la monoplace. »

« Nous savons donc que ses effets sont beaucoup plus faibles à Mexico. Nous utilisons un package aérodynamique avec des niveaux d’ailerons similaires à Monaco même s’il ne crée toujours pas autant de traînée et produit notre vitesse de pointe maximum. C’est un peu un rendez-vous où il faut limiter les dégâts sur la performance. »

« Nous ne concevons pas la voiture pour qu’elle réponde aux spécificités du Mexique, mais nous nous assurons de minimiser les effets de l’altitude. Nous avons été relativement compétitifs dans ce domaine les années passées. »

« Sur le plan du groupe propulseur, nous savons que le moteur ne peut pas fonctionner à son maximum et que le turbo n’est pas capable de compenser l’air moins dense. »

« Nous pouvons anticiper ce qui nous attend au Mexique sur les bancs de Viry et nous courons là-bas depuis quelques années pour connaître ce que l’on peut espérer de notre ensemble. Nous verrons ensuite où sont les autres. »

Local de l’étape, Sergio Perez est impatient de courir devant ses fans à Mexico

Sergio Perez s’apprête à disputer le Grand Prix du Mexique chez lui devant ses fans et s’attend donc à vivre un week-end important.

Le pilote mexicain est impatient de pouvoir rouler chez lui devant ses fans à Mexico, d’autant que le pilote Racing Point est vraiment très apprécié au Mexique, notamment pour son engagement auprès de diverses associations.

« La course au Mexique est un week-end extrêmement important pour moi. C’est ma course à domicile et je suis toujours très fier de voir la Formule 1 de retour au Mexique. » explique Sergio Perez.

« Nous venons juste d’apprendre que la course sera prolongée pour trois ans, ce qui est une excellente nouvelle pour le sport et le Mexique. Tout le monde me dit à quel point ils aiment cette course, mes collègues, les médias, les fans…C’est notre chance de montrer à tout le monde le mode de vie mexicain et combien nous aimons le sport. »

« La piste est assez difficile, surtout si l’on considère que nous conduisons les voitures à haute altitude. C’est difficile pour les pilotes physiquement et pour l’unité de puissance aussi, car il y a très peu d’air. »

« En raison de l’altitude, vous avez beaucoup moins d’appui sur la voiture et la voiture peut parfois devenir assez « lâche » dans les virages rapides. Le secteur final comprend également la section du stadium, et quand il y a beaucoup de fans, l’atmosphère y est unique. A chaque fois que vous passez, vous pouvez entendre les fans crier. »

« Dépasser sur ce circuit n’est pas facile et je pense que c’est au virage 1 qu’il y a la meilleure opportunité, comme nous l’avons déjà vu dans le passé. »

La Scuderia Ferrari arrive à Mexico avec la ferme intention de gagner

Le patron de la Scuderia Ferrari affirme que son équipe arrive à Mexico avec la ferme intention de remporter la course

Après un Grand Prix du Japon durant lequel la victoire a échappé à Ferrari, suite à une erreur de Sebastian Vettel au départ et à un accrochage de Charles Leclerc au premier virage, la Scuderia compte bien se rattraper ce week-end au Grand Prix du Mexique.

« Après deux courses au cours desquelles nous aurions pu faire mieux, nous arrivons au Mexique déterminés à gagner. Nous viserons notre sixième pole consécutive avant de tenter de la convertir en victoire. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« La piste mexicaine contient de nombreux éléments qui peuvent vous surprendre, certains d’entre eux étant liés au fait que nous courons à plus de 2 000 mètres d’altitude. Cela rend particulièrement complexe le réglage précis des paramètres du châssis et de l’unité de puissance. »

« Les exigences sont très spécifiques à cette piste, le circuit propose notamment une variété de virages ainsi que de longues lignes droites sur lesquelles, année après année, le record de vitesse a été battu. »

« Le compromis nécessaire entre une bonne vitesse de pointe et une force d’appui suffisante dans les virages dicte les réglages aérodynamiques avec lesquels nous évoluerons en piste. »

Pneus : Les pilotes Renault avec la stratégie la plus agressive à Austin

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix des Etats-Unis.

Pour la dix-neuvième manche de la saison, qui se disputera dans la foulée du Grand Prix du Mexique, les trois meilleures équipes ont toutes opté pour un choix similaire avec huit trains de pneus Tendres pour chaque pilote, excepté pour Charles Leclerc, qui a choisi neuf trains.

Tous les autres pilotes de la grille ont eux aussi choisi neuf trains de pneus Tendres pour le Grand Prix des Etats-Unis, tandis que les deux pilotes Renault sortent du lot avec pas moins de dix trains de gommes Tendres à leur disposition.

Notez que pour le Grand Prix des Etats-Unis, Pirelli mettra à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4.

Les choix de chaque pilote pour le GP des USA

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Stefano Domenicali : « Ferrari aura une opportunité fantastique en 2020 »

Selon l’ancien team principal de l’équipe Ferrari, Stefano Domenicali, l’équipe italienne devrait avoir une belle opportunité l’an prochain et devra la saisir.

Après un début de saison très décevant de la part de Ferrari, Stefano Domenicali estime que l’écurie de Maranello a su se ressaisir en seconde partie d’année avec un développement agressif sur sa SF90, ce qui pourrait avoir des répercutions sur la prochaine saison en 2020.

« Ferrari a beaucoup moins réussi que ce qu’elle aurait dû cette année. Sans Bahreïn [panne mécanique] et les autres courses qui ont caractérisé cette saison, cette fin de saison aurait été différente en raison du développement de la voiture au cours des derniers mois. Je pense qu’ils auront une opportunité fantastique en 2020. » estime Stefano Domenicali, l’actuel PDG de Lamborghini.

Concernant la lutte interne entre les deux pilotes Ferrari, Domenicali estime que le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, saura parfaitement gérer cette situation et en fera l’une des plus grandes forces de la Scuderia l’an prochain.

« Binotto est extraordinaire et je pense qu’il peut gérer ses deux pilotes et transformer cette situation en force plutôt qu’en faiblesse. L’équipe doit juste réfléchir clairement et cesser d’avoir des discussions sans fin. »

Avec le manque d’air sur le tracé de Mexico, l’équipe Haas s’attend à souffrir

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, s’attend à un autre week-end compliqué pour ses pilotes au Grand Prix du Mexique.

Le tracé de Mexico, théâtre cette semaine la dix-huitième manche de la saison 2019 de F1, est situé à plus de 2200 mètres d’altitude, ce qui peut engendrer de gros problèmes pour les équipes, notamment en termes de réglages.

L’air étant plus rare à cette altitude, le refroidissement des monoplaces est compliqué et trouver l’appui nécéssaire est toujours très difficile à Mexico.

Pour l’équipe Haas, qui n’arrive pas à refroidir suffisamment sa monoplace depuis le début de la saison, le Grand Prix du Mexique sera une nouvelle fois une course difficile.

« Nous avons toujours eu des problèmes de refroidissement, et en altitude vous devez davantage refroidir les voitures. » explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Vous avez toujours besoin de plus [d’air] et vous perdez également de l’appui aérodynamique, vous n’en avez jamais assez. »

« On dirait que nous souffrons toujours plus à ce sujet que les autres voitures. C’est notre plus grand défi que de trouver l’équilibre entre le refroidissement et l’appui aérodynamique. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Haas occupe la neuvième position avec 28 points inscrits depuis le début de l’année, elle accuse un retard de sept points sur Alfa Romeo.

Robert Kubica assure qu’il ne sait toujours pas ce qu’il fera en 2020

Le Polonais Robert Kubica ne peut toujours rien révéler concernant son avenir en Formule 1, mais confirme que des discussions sont toujours en cours.

Robert Kubica quittera l’équipe Williams à la fin de la saison 2019, mais pour l’instant, personne ne sait ce que le pilote polonais fera en 2020.

Interrogé pour la énième fois sur son avenir en F1, Kubica assure qu’il n’a toujours rien de concret pour la saison 2020, alors que les rumeurs suggèrent l’arrivée du Polonais chez Haas en tant que pilote de réserve de l’équipe américaine.

« Il y a des discussions en cours, et ce n’est pas que je ne veux pas ou que je ne peux pas en dire plus, mais j’ai simplement appris qu’il vaut mieux ne pas trop en dire si vous n’êtes pas tout à fait certain. » explique Robert Kubica.

« Mon objectif pour 2020 n’est pas différent, je veux courir et je serais surpris de ne pas pouvoir courir. Mais je ne parierais pas mon argent là-dessus. »

Le pilote polonais admet que la saison 2019 a été difficile pour lui, mais Kubica pense tout de même avoir atteint son objectif qui était de prouver aux gens qu’il pouvait revenir en Formule 1 malgré sa blessure au bras.

« Malheureusement, les messages négatifs ont occulté le nombre de choses positives. Ce n’était certainement pas la saison que je voulais, mais mon retour était quelque chose de spécial. Maintenant, je dois me fixer de nouveaux objectifs. »

Sebastian Vettel : « Trop tôt pour dire si Leclerc est mon coéquipier le plus dur »

Sebastian Vettel estime qu’il est encore un peu trop tôt pour dire si Charles Leclerc est son coéquipier le plus coriace au cours des 13 dernières années.

Après les dix-sept courses disputées aux côtés de Charles Leclerc chez Ferrari, Sebastian Vettel accuse un retard de neuf points sur le Monégasque au championnat du monde des pilotes.

Depuis son début en Formule 1, Sebastian Vettel a connu plusieurs coéquipiers dont Mark Webber, Sebastian Bourdais, Daniel Ricciardo, Kimi Raikkonen ou encore Vitantonio Liuzzi.

Interrogé pour savoir si Charles Leclerc était son coéquipier le plus fort depuis ces treize dernières années passées en catégorie reine, l’Allemand estime qu’il est encore un peu trop tôt pour le dire.

« Je ne pense pas que ce soit juste, il est encore un peu trop tôt. Certainement, mais évidemment, il est encore un peu trop jeune. Mais il est très rapide et je ne pense pas que quiconque en doute. » explique Sebastian Vettel, cité par Race Fans.

« En fin de compte, vous ne pouvez pas vraiment comparer, parce que vous auriez besoin de mettre Mark, Kimi, Daniel et Vitantonio dans la même voiture en même temps pour que ce soit correct. »

« C’est certain qu’en termes de vitesse pure, Leclerc est rapide, mais c’est encore un peu trop tôt pour lui. Il n’en est qu’à sa seconde saison en Formule 1, ce qui est très différent de Kimi ou de Mark, qui ont passé beaucoup de temps en F1 et qui ont beaucoup plus d’expérience. »

Le quadruple champion du monde estime cependant que son jeune coéquipier l’aide énormément cette année grâce à son rythme en piste.

« C’est bien qu’il soit une véritable référence, en particulier à un moment où j’ai du mal à tirer le meilleur pari de moi-même et de la voiture. »

« C’est bien parce que ça peut aussi vous aider et en tant qu’équipe c’est bien de savoir que deux pilotes se battent pour la même chose en piste. »