McLaren sous le feu des critiques de Jacques Villeneuve

Martin Brundle, Ralf Schumacher, Jacques Villeneuve : le temps sur l’antenne de Sky Sports F1 est à la sévère critique de l’équipe McLaren et de ses pilotes.

Le tour d’horizon des prises de parole très fortes faites ces derniers jours au sujet de l’équipe anglaise qui mène actuellement les deux championnats du monde serait vaste s’il fallait prendre chaque remarque désobligeante faite par les protagonistes passés au micro de la chaine anglaise au sujet de l’équipe McLaren. Tous estiment que Red Bull et Max Verstappen ne devraient absolument pas se trouver en position de menacer de si près la structure de Woking, à commencer par Jacques Villeneuve. Le Champion du Monde de F1 1997 n’y va pas de main morte, estimant même que McLaren est une équipe faible.

 « Pas le courage de se battre pour le titre ». Voici comment Jacques Villeneuve critique McLaren pour son manque d’agressivité et ses mauvaises décisions stratégiques, revenant sur le week-end de GP d’Imola, en particulier<.

« McLaren ? C’est une équipe faible » a-t-il annoncé dans une interview accordée à Sky Sports en Italie. « McLaren montre des faiblesses. Elle n’est pas capable de démontrer la force dont Red Bull fait preuve sur la piste année après année. On dirait presque qu’elle a peur d’être agressive dans la lutte pour le championnat. C’est vraiment très étrange. Oscar Piastri a commis une erreur dans le premier virage, il s’est endormi. Il n’aurait jamais dû perdre cette position et après cela, il n’avait plus de rythme, ce qui est également étrange. Lando Norris était plus rapide que lui. Au redémarrage [après la voiture de sécurité], ils savaient que ce n’était qu’une question de temps avant que Norris ne dépasse Oscar Piastri, compte tenu de la différence entre les composés de pneus. »

« Il était évident à 100 % qu’il allait passer, alors pourquoi perdre trois tours derrière Oscar Piastri au lieu de le laisser poursuivre Verstappen ? Il se bat pour le titre, on ne peut pas laisser filer des victoires comme ça. Ce sont autant de points supplémentaires pour Verstappen au classement. Ils semblent satisfaits de terminer deuxième et troisième, mais ils ont une voiture qui devrait leur permettre de terminer premier et deuxième. Tout résultat inférieur serait décevant. » « C’est une question de faiblesse. On le voit aussi dans la stratégie : si Norris a prolongé son relais, pourquoi le faire rentrer aux stands ? Vous avez pris une décision, vous êtes restés en piste et vous aviez un bon rythme. Pourquoi s’arrêter ? On dirait qu’ils ont peur de vraiment se lancer. Ils manquent d’initiative. »

Grand Prix de Monaco – EL2 – Charles Leclerc et Ferrari impressionnent

Charles Leclerc a confirmé sa bonne forme ce vendredi à Monaco en s’adjugeant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix, après avoir déjà dominé la première session. Le pilote Ferrari a signé un chrono de 1:11.355, devançant Oscar Piastri de 38 millièmes de seconde dans une séance interrompue à deux reprises par des drapeaux rouges.

La FP2 a été marquée par deux incidents précoces. Isack Hadjar a d’abord tapé le mur à la Nouvelle Chicane, déclenchant une première neutralisation après seulement sept minutes. Quelques instants après la reprise, c’est Oscar Piastri qui a provoqué un deuxième drapeau rouge en endommageant l’aileron avant de sa McLaren à Sainte-Dévote. Les deux pilotes ont pu repartir, les dégâts étant jugés mineurs.

Malgré une séance mouvementée, Hadjar s’est remis en piste, bien que sa deuxième erreur dans les dix dernières minutes – un contact avec le mur au virage 1 – ait failli coûter un nouveau drapeau rouge. Frustré, le Français s’est excusé à la radio : « Bon sang, je suis trop bête. Je crois que je suis juste stupide. »

Lewis Hamilton, Lando Norris et Liam Lawson complètent le top 5, confirmant le bon rythme de McLaren et le regain de forme d’Aston Martin avec Fernando Alonso brièvement en tête avant d’être repoussé par Leclerc de près d’une demi-seconde.

Du côté de Red Bull, la séance a été plus délicate. Max Verstappen a peiné à trouver le rythme et a terminé à la 10e place, gêné par le trafic à la piscine.

Les commissaires enquêtent également sur deux incidents : Ollie Bearman pour une possible infraction sous drapeau rouge, et Yuki Tsunoda pour ne pas avoir respecté un drapeau jaune. Tous deux pourraient faire face à des sanctions.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Monaco

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Monaco 2025 !

Classement des EL2 du Grand Prix de Monaco

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.355 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.393 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.460 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.677 S
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.823 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.842 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.890 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.918 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.002 S
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.068 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.072 S
12
 
George RUSSELL
Mercedes 1:12.092 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.151 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.234 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.259 M
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.262 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.404 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.512 S
19
 
Esteban OCON
Haas 1:12.541 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.415 S

Quand la tête de Mattia Binotto chez Ferrari ne tenait qu’à un fil

Nous sommes en septembre 2022, et Mattia Binotto semble, pour un temps, avoir échappé au couperet chez Ferrari après que le président John Elkann ait réaffirmé, publiquement tout du moins, son soutien au patron de l’écurie, sous le feu des critiques, à l’occasion de la grand messe de Monza. Pas question de contrarier en Italie les tifosi, ni en leur promettant un changement synonyme de reconnaissance d’échec, ni en annonçant que Binotto restait coûte que coûte.

Elkann, présent à Monza pour assister à la pole surprise de Charles Leclerc avec un logo jaune spécial, avait alors déclaré à La Gazzetta dello Sport avant le Grand Prix d’Italie que Ferrari devait apporter des améliorations évidentes après les erreurs répétées commises en 2022.

Mais il avait également ajouté : « Nous avons pleinement confiance en Mattia Binotto et apprécions tout ce que lui et tous nos ingénieurs ont accompli. »

Ex-pilote Ferrari, Gerhard Berger estimait est juste que l’attention ne soit plus focalée sur Binotto. « Il n’est tout simplement pas juste de tout mettre sur le dos d’une seule personne, mais c’est exactement ce qui se passe si souvent chez Ferrari », déclarait-il au journal Kronen Zeitung. « D’un autre côté, il faut au moins reconnaître que l’année dernière, Ferrari était dans le milieu du peloton, et que cette année, elle avait la voiture la plus rapide, du moins au début, et c’est Binotto qui a fait cela ».

« Je ne suis pas convaincu que Ferrari ait la patience nécessaire, mais c’était la même chose avec Jean Todt et Michael Schumacher au début. Michael a dû prendre la défense de Jean et dire qu’il partirait aussi, et ils ont transformé cela en l’équipe la plus performante. »

Interrogé à Monza sur les paroles de soutien opportunes d’Elkann, Binotto semblait soulagé. « Nous savons que nous avons le soutien de notre président », avait-t-il déclaré à Sky Sport Italie, commentant également l’affirmation d’Elkann selon laquelle Ferrari est en route pour le titre d’ici 2026. « Nous n’avions pas besoin d’un article ou d’une interview pour le savoir, je pense donc que cela s’adresse davantage à un jugement extérieur qu’interne. »

Binotto avait également clarifié les propos d’Elkann selon lesquels Ferrari pouvait attendre jusqu’en 2026 pour remporter le championnat du monde. « Il a dit « d’ici » 2026, pas « en » 2026, donc cela arrivera peut-être plus tôt », a-t-il insisté. « Nous sommes ici pour y travailler. Je suis convaincu que si nous continuons à progresser comme nous l’avons fait l’année dernière, cela ne prendra pas beaucoup de temps. »

Binotto a été contraint de remettre sa démission à Ferrari seulement quelques semaines plus tard,le 29 novembre 2022. Après une année 2023 discrète, il a rejoint les prémices du projet Audi en Formule 1 à compter de 2024, sous l’appellation Sauber Stake.

Essais Libres 1 à Monaco : Leclerc domine une première séance agitée

Charles Leclerc a connu une première séance d’essais libres mouvementée sur ses terres à Monaco, marquée par un accrochage avec Lance Stroll et de nombreuses interruptions. Malgré cet incident, le pilote Ferrari a terminé en tête de la feuille des temps.

Dès les premières minutes, le Monégasque s’est retrouvé impliqué dans le premier fait de course du week-end. À l’approche de l’épingle du Loews, Stroll, qui s’écartait pour laisser passer Kimi Antonelli, est revenu sur la trajectoire sans voir Leclerc arriver. Résultat : un contact à faible vitesse, mais aux conséquences importantes. L’aileron avant de la Ferrari a été gravement endommagé, provoquant l’interruption de la séance pendant six minutes pour nettoyer la piste.

Stroll, quant à lui, a vu sa séance s’arrêter net. Sa monoplace a subi des dommages à la suspension arrière et à la boîte de vitesses. Le Canadien a été convoqué par les commissaires pour examen de l’incident.

Le classement des EL1

Malgré une voiture partiellement endommagée et quelques plaintes à la radio concernant le comportement de sa SF-25 – notamment du sous-virage persistant – Leclerc a signé le meilleur temps en 1:11.964. Il devance Max Verstappen de 0,163 seconde, tandis que Lando Norris complète le top 3 à 0,326 seconde. Alex Albon a signé une solide quatrième place avec sa Williams, à seulement 0,024 seconde de Norris.

Lewis Hamilton, pourtant un temps été en tête en début de séance, a été relégué au neuvième rang après plusieurs mésaventures, dont une sortie sur un vibreur jaune qui l’a brièvement propulsé en l’air. Il est reparti après vérification de sa voiture. Son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell, a terminé juste devant lui, en septième position.

Derrière les leaders, Oscar Piastri (McLaren) a pris la cinquième place, suivi de Russell, Carlos Sainz (Williams), et Pierre Gasly (Alpine). Fernando Alonso (Aston Martin) complète le top 10, à seulement 0,041 seconde d’Hamilton.

Franco Colapinto, qui découvrait les rues de Monaco pour son deuxième Grand Prix en Formule 1 avec Alpine, a terminé dernier, à 1,856 seconde du meilleur temps. Il a toutefois réussi à éviter les erreurs, contrairement à ses débuts à Imola.

Lance Stroll a clôturé la feuille des temps, avec seulement quatre tours couverts avant son abandon. Une première séance animée qui donne le ton pour un week-end monégasque qui s’annonce riche en rebondissements.

Stats – Fiabilité des équipes F1 en 2025 : Alpine en bas de classement

On le sait, au-delà de la performance, la fiabilité joue un grand rôle dans le monde de la F1 contemporaine. Impossible de se distinguer sur l’ensemble d’une saison sans résultats probants en matière de fiabilité et rallier l’arrivée est un premier objectif indispensable. Bien entendu, la fiabilité comprend aussi celle des pilotes, qui au-delà des avaries mécaniques, peuvent rencontrer d’autres types de pépins en course, comme des accrochages dont ils sont responsables ou non, ainsi que des sorties de piste liées à des erreurs d’appréciation ou encore des difficultés à maitriser la pluie. Parfois même, c’est dans les stands que se passent les erreurs!

Voici en tous les cas les statistiques des équipes au cours de cette saison 2025, sur les 14 premiers départs de la saison, qui prennent en compte les résultats du GP d’Emilie-Romagne du week-end dernier, avant que le plateau ne doive faire face aux barrières du GP de Monaco…

Fiabilité des équipes F1 en 2025 y 

 

Team

Départs

Arrivées

%

Dans les points

%

McLaren 14 14 100% 14 100%
Ferrari 14 14 100% 12 86%
Mercedes 14 13 93% 12 86%
Red Bull 14 12 86% 10 71%
Williams 14 12 86% 10 71%
Haas 14 12 86% 5 36%
RB 14 12 86% 3 21%
Aston Martin 14 12 86% 2 14%
Stake 14 12 86% 1 7%
Alpine 14 11 79% 1 7%

Monaco 2019 – Quand la F1 disait adieu à l’icone Niki Lauda

Il était arrivé le dernier en conférence de presse, visiblement vidé, lessivé, tout habillé de noir, avec un brassard de deuil sur le bras gauche. Et avait longuement parlé de Niki Lauda…

Lewis Hamilton avait choisi ses mots, il était tête nue, il ne s’abritait pas sous une casquette aux couleurs de son équipe. En deuil, il venait de terminer en tête d’une séance de qualification à suspense, une de plus, alors il a souhaité faire de sa 85e pole position en F1, mais la deuxième seulement en Principauté, un hommage à Niki Lauda, décédé quelques jours auparavant.

Sur la Mercedes de Hamilton, le seigneur de la F1, un halo tout rouge, avec cette inscription très sobre: « Niki, tu nous manques », et l’apparition d’une étoile rouge sur le capot moteur, devenue une empreinte bienveillante restée sur les machines du team de Brackley depuis.

« C’est une semaine très dure, pour toute notre équipe. Mercredi, tout le monde postait des hommages, des photos, sur les réseaux sociaux, et je ne me sentais pas de parler, Toto (Wolff) non plus. Alors cette pole veut dire beaucoup pour nous tous, il a fallu aller la chercher tous ensemble, au plus profond de nous-même », avait déclaré Hamilton dans un souffle, après la pole.

« Ma voiture n’était pas aussi facile à piloter qu’ en essais libres. C’était un peu comme tenter de tenir un taureau par les cornes, et je dois avouer que j’ai failli perdre le contrôle, j’ai dû toucher deux fois le rail dans mon dernier tour lancé. Je me suis battu, car Niki nous disait toujours de tout donner, de ne rien regretter, pour réussir quelque chose de spécial. C’était un vrai combattant. Mais je n’ai pas réussi ce tour parfait que j’espérais, sur cette piste si difficile qui ne m’a pas souvent réussi par le passé ».

Lewis avait envie de parler de Niki, alors il a continué, et ça valait le déplacement, car c’était sincère. « Cette semaine, je me suis souvenu de son premier coup de fil, quand il a commencé à me parler du projet Mercedes. »

« Ross Brawn a été très persuasif, mais c’est Niki qui m’a convaincu. Il a participé au processus de changement de ma vie: sans lui, je serais encore chez McLaren, avec un titre mondial et une vingtaine de victoires à mon palmarès »

« Il a vraiment été mon ‘partner in crime’. Niki cherchait toujours à négocier des améliorations sur la voiture, à se demander ce qu’on pouvait faire de mieux, puis il allait à l’usine pour montrer ses muscles, comme il avait l’habitude de plaisanter ». Lewis a parlé de Niki Lauda et les bon souvenirs sont remontés à la surface, comme souvent quand on est en deuil. « Pendant ces huit derniers mois, j’ai souvent été en contact avec lui, au téléphone. On s’envoyait des vidéos. Il y a des jours où il allait mieux, où il se sentait à nouveau d’attaque, et d’autres où ça allait moins bien. »

« Mais je sais qu’il aurait apprécié notre séance de qualification aujourd’hui, et que demain (dimanche) on va essayer de réussir quelque chose de spécial ».

Le lendemain fut en effet spécial : Lewis  Hamilton s’imposa  en  1:43:28.437, un peu plus de deux secondes devant la Ferrari de Sebastian Vettel.

Christian Horner affirme que Red Bull a repris l’avantage face à McLaren

Christian Horner estime que Red Bull a retrouvé l’avantage dans sa lutte acharnée face à McLaren pour le championnat du monde de Formule 1, à la faveur des récentes évolutions techniques apportées à la RB21.

Après un début de saison en demi-teinte, l’écurie autrichienne a signé à Imola sa deuxième victoire de l’année, Max Verstappen s’imposant devant les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri. Ce succès marque, selon Horner, un tournant dans la dynamique du championnat.

Bien que Piastri conserve une avance de 22 points sur Verstappen au classement des pilotes, le directeur de Red Bull considère que les progrès réalisés ces dernières semaines, notamment depuis les ajustements apportés à Djeddah, Miami et plus récemment Imola, ont permis de redonner de la compétitivité à la monoplace.

La RB21, jugée délicate à exploiter jusque-là, semble désormais plus en phase avec les attentes de l’équipe. « Nous avons finalement trouvé une direction qui fonctionne », a confié Horner, convaincu que Red Bull est en mesure de reprendre la main dans cette saison 2025 particulièrement disputée.

« Nous avons réussi à améliorer les performances de la voiture et à la mettre dans une meilleure fenêtre. Dès que vous éliminez le patinage, vous pouvez beaucoup mieux gérer la température », a déclaré Horner. « C’est vraiment encourageant. Je veux dire, les McLaren semblaient très rapides vendredi [à Imola] sur les longs relais, mais pour avoir le rythme que nous avons eu en course, je dirais que c’est probablement depuis le Brésil l’année dernière, qui était évidemment une course sous la pluie, que c’est la première fois depuis longtemps que je me souvienne que nous avons eu le rythme pour vraiment nous échapper et devancer les McLaren. C’est donc très encourageant et un excellent résultat pour tous les efforts fournis. Je pense que, d’une manière générale, nous avons plus d’adhérence et une meilleure compréhension. Ce fut un week-end très positif, et je pense que nous progressons, que nous prenons un peu d’élan, ce qui est important à ce stade du championnat. »

Verstappen décline l’invitation à l’avant-première du film F1 à Monaco

Max Verstappen n’a pas assisté à la projection privée du prochain film sur la Formule 1, organisée à la veille du Grand Prix de Monaco. Le quadruple champion du monde faisait partie des deux seuls pilotes absents de l’événement, aux côtés de Lance Stroll.

Le film, intitulé F1: The Movie, a été présenté en avant-première exclusive au paddock monégasque. Il met en scène Brad Pitt et Damson Idris dans les rôles principaux, et est réalisé par Joseph Kosinski, connu pour son travail sur Top Gun: Maverick.

Lewis Hamilton, septuple champion du monde, est impliqué dans la production en tant que consultant et coproducteur, veillant à l’authenticité de la représentation de la discipline.

La projection visait à offrir aux acteurs du paddock un aperçu de ce projet cinématographique très attendu, qui mêle fiction et immersion dans le monde réel de la F1.

S’exprimant avant le Grand Prix de Monaco de ce week-end, Verstappen a insisté sur le fait qu’il comptait voir le film à un moment donné, mais qu’il souhaitait profiter au maximum de son « temps libre » pendant cette période chargée de l’année.

« J’ai informé la FOM de mon absence, ils savaient donc que je ne serais pas présent », a déclaré Verstappen. « Je voulais passer plus de temps en privé, car après tout, c’est mon temps libre, le soir aussi. Je crois que le film sort en juin ? Je le téléchargerai sur Apple. Bien sûr, je vais le voir. J’avais l’occasion de le voir, mais que ce soit maintenant ou dans trois ou quatre semaines, ça m’est égal. J’ai entendu beaucoup de bien du film, donc je suis sûr qu’il sera passionnant. »

Villeneuve met en garde Alpine : Colapinto, un talent rapide mais imprévisible

Jacques Villeneuve a exprimé ses réserves quant à l’avenir de Franco Colapinto chez Alpine, estimant que le pilote argentin adopte un style de conduite trop risqué, ce qui pourrait compromettre ses perspectives à long terme au sein de l’écurie française.

Engagé en remplacement de Jack Doohan pour une série de cinq Grands Prix, jusqu’à l’épreuve d’Autriche, Colapinto partage actuellement le garage avec Pierre Gasly. S’il a démontré une pointe de vitesse certaine lors de son passage chez Williams — où il a marqué cinq points en neuf courses après avoir pris la relève de Logan Sargeant —, le jeune pilote s’est également illustré par plusieurs accidents spectaculaires.

Parmi les incidents notables : une sortie de piste en essais libres à Bakou, un crash sur piste mouillée à Interlagos, un énorme accident en qualifications à Las Vegas, et plus récemment une violente sortie de piste à Imola avec sa nouvelle Alpine.

Villeneuve reconnaît le potentiel de Colapinto, mais souligne que son style agressif pourrait jouer contre lui : « Il est rapide, mais on ne sait pas encore si cela suffira. C’est du 50-50. » Un avertissement clair pour un pilote encore à la recherche de stabilité.

« Il est rapide, mais il est aussi un pilote qui a tendance à avoir des accidents, alors quel Franco allons-nous avoir ? », s’est interrogé Villeneuve sur Sky Sports F1. « C’est comme quand on lance des dés, on ne sait jamais. Sera-t-il capable d’être aussi rapide sans accident, ou devra-t-il ralentir pour ne pas casser la monoplace ? C’est la grande question. Mais nous le saurons, car il a eu une année pour digérer la saison dernière. Il bénéficie d’un soutien, donc il apporte déjà quelque chose que le pilote précédent n’avait pas. »

Esteban Ocon spoile quelques détails sur le film « F1 » après une projection privée à Monaco

À l’issue d’une projection privée du prochain film consacré à la Formule 1, Esteban Ocon a laissé filtrer quelques informations, malgré la clause de confidentialité imposée aux pilotes. Organisée mercredi soir à Monaco, cette avant-première exclusive a réuni les pilotes de la grille, leurs proches et des responsables d’écurie.

Le long-métrage, réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer, met en vedette Brad Pitt. Lewis Hamilton, engagé en tant que coproducteur et consultant, a contribué à garantir le réalisme des scènes de course.

Bien que tous les participants aient signé un accord de non-divulgation avant la sortie officielle du film prévue pour la fin juin, Ocon s’est montré un peu trop bavard lorsqu’il a été interrogé à ce sujet, laissant échapper certains éléments du scénario. Ses propos, bien que limités, n’ont pas échappé à l’attention des médias alors que la production maintient un strict secret autour du projet, présenté comme un tournant dans la représentation cinématographique de la F1.

« Tout d’abord, j’ai dit à Lewis que les scènes où ils pilotent les voitures sont très immersives, et je trouve ça fantastique », a déclaré Ocon. « C’est quelque chose que nous n’avons jamais vu, et il y a de superbes courses, avec de belles batailles à l’intérieur et d’autres choses comme ça. À certains moments, il y avait des choses qui n’avaient pas vraiment de sens pour nous, en tant que pilotes, qui sommes dans le paddock et qui courons, mais je vois vraiment où Lewis a apporté sa touche et a essayé de rendre tout cela aussi réaliste que possible. Ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que lors de la dernière course, ils ne s’envolent pas soudainement pour gagner, mais à cause d’un événement qui se produit pendant la course, comme un drapeau rouge, le fait de ne pas être en Q3 ou d’avoir de nouveaux pneus… »

À ce stade, on a fait remarquer à Ocon que les médias n’avaient pas encore vu le film, seuls les pilotes, leurs partenaires et leurs patrons ayant été invités à la projection. Interrogé sur les aspects qu’il aurait aimé voir changer, Ocon a évoqué les « accidents ».

« Dans certaines parties, on sent vraiment que Lewis a poussé pour que ce soit super réaliste, mais dans d’autres, il aurait fallu que ce soit un peu plus hollywoodien », a-t-il déclaré. « Il faut que ça attire l’attention de tout le monde, et j’aurais aimé que certaines choses soient davantage axées sur la course, peut-être moins d’accidents et plus de course. Mais dans l’ensemble, c’est de loin le meilleur film de course automobile de tous les temps, et je pense qu’il va connaître un énorme succès. Je suis assez présent dans le film, mais je suis content de ne pas avoir eu trop d’incidents avec Sonny Hayes. »

« F1 : The Movie » met en vedette Brad Pitt et Damons Idris dans les rôles principaux. Il a été réalisé par Joseph Kosinski, qui a également réalisé le film « Top Gun : Maverick ».

Flavio Briatore met en garde contre la flambée des coûts des nouveaux carburants F1 2026

Flavio Briatore prévient que les essais au banc avec les nouveaux biocarburants constituent actuellement la partie la plus coûteuse de la préparation des moteurs de F1 pour 2026.

Une flambée des coûts

« J’espère que les éléments décisifs pour l’issue de la compétition resteront entre les mains des écuries. Je ne voudrais pas que le carburant ou la batterie fassent toute la différence. Ce risque existe. » C’est ainsi que le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, avait « anticipé » en juillet dernier les points de débat qui, à l’approche de 2026, émergent inévitablement, soulevant plus d’une inquiétude quant à ce qui se passera dans quelques mois, lorsque tout changera en F1.

La FIA a tenté de convaincre les équipes de remanier le jeu en présentant une proposition visant à réduire la puissance de la batterie pendant les courses (de 350 kW à 200 kW), mais pour l’instant, les règles de 2026, qui ont été établies en 2022, n’ont pas été modifiées. Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a souligné qu’il serait injuste de modifier le règlement avant même que les voitures de 2026 ne soient sur la piste, notamment parce que cela ne serait pas respectueux envers les constructeurs qui se sont engagés en F1 sur la base de ces règles techniques. « Honda s’est réengagé grâce à ce règlement, et Audi nous a rejoints. Nous ne sommes pas non plus intéressés par un changement de règlement à ce stade. Cependant, nous devons rester ouverts à toute modification si des plaintes sont formulées », a déclaré Toto Wolff, selon le magazine allemand Auto Motor und Sport.

La Fédération – ou du moins son président, Mohammed Ben Sulayem – souhaiterait promouvoir les moteurs V10 alimentés par des carburants synthétiques, et non par des biocarburants, qui représentent déjà une dépense importante pour les écuries de F1. « Le plus coûteux à l’heure actuelle, ce sont les essais au banc avec le nouveau carburant », a déclaré Flavio Briatore. À l’heure actuelle, le coût du biocarburant se situe dans une fourchette à trois chiffres, soit au moins 100 dollars le litre, ce qui pourrait porter la dépense totale en carburant à 20 millions de dollars par saison. Bien sûr, pour toutes les marques impliquées dans le développement des biocarburants, cette nouvelle frontière exige des investissements importants, qui ont naturellement un impact sur le coût du produit, comme l’avait déjà souligné Frédéric Vasseur il y a un an.

Stats F1 – Les pilotes et l’équipe Jordan Grand Prix en chiffres

Le décès d’Eddie Jordan, en début d’année, a profondément touché le paddock F1 et nombre des acteurs qui le constituent. Icone de la F1 des années 1990-2000 en particulier, l’homme d’affaires et directeur d’équipe irlandais avait contribué au développement de la carrière de nombreux pilotes et la liste de noms passés par son team est pour le moins impressionnante. 

F1Only a décidé de rappeler ceux-ci à votre bon souvenir.

Tous les pilotes F1 de l’équipe Jordan

Pilote GP 1st 2nd 3rd Pod Pole Tours Meil T PTS
Brazil Rubens Barrichello 64 0 1 1 2 1 2952 0 46
Italy Giancarlo Fisichella 50 1 1 1 3 0 2325 1 39
Germany Heinz-Harald Frentzen 43 2 1 5 8 1 2065 0 71
Italy Jarno Trulli 34 0 0 0 0 0 1464 0 18
Germany Ralf Schumacher 33 0 1 2 3 0 1369 0 27
United Kingdom Damon Hill 32 1 0 0 1 0 1379 0 27
United Kingdom Eddie Irvine 32 0 0 1 1 0 1323 0 17
Portugal Tiago Monteiro 19 0 0 1 1 0 1125 0 7
India Narain Karthikeyan 19 0 0 0 0 0 909 0 5
Germany Nick Heidfeld 18 0 0 0 0 0 907 0 3
Japan Takuma Sato 17 0 0 0 0 0 760 0 2
Italy Andrea de Cesaris 17 0 0 0 0 0 774 0 12
United Kingdom Martin Brundle 16 0 0 0 0 0 705 0 8
Brazil Maurício Gugelmin 16 0 0 0 0 0 509 0 0
Ireland Ralph Firman 14 0 0 0 0 0 640 0 1
Italy Giorgio Pantano 14 0 0 0 0 0 549 0 0
Italy Stefano Modena 12 0 0 0 0 0 408 0 1
Belgium Thierry Boutsen 10 0 0 0 0 0 433 0 0
France Bertrand Gachot 10 0 0 0 0 0 550 1 4
France Jean Alesi 5 0 0 0 0 0 240 0 1
Germany Timo Glock 4 0 0 0 0 0 243 0 2
Italy Alessandro Zanardi 3 0 0 0 0 0 85 0 0
Brazil Ricardo Zonta 2 0 0 0 0 0 75 0 0
Hungary Zsolt Baumgartner 2 0 0 0 0 0 85 0 0
Brazil Roberto Moreno 2 0 0 0 0 0 72 0 0
Japan Aguri Suzuki 1 0 0 0 0 0 44 0 0
Italy Emanuele Naspetti 1 0 0 0 0 0 8 0 0
Italy Ivan Capelli 1 0 0 0 0 0 2 0 0
Germany Michael Schumacher 1 0 0 0 0 0 0 0 0
Italy Marco Apicella 1 0 0 0 0 0 0 0 0

 

Palmarès de Jordan en F1

1st 4 fois
2nd 4 fois
3rd 11 fois
4th 31 fois
5th 23 fois
6th 31 fois
7th 24 fois
8th 19 fois
9th 18 fois
10th 19 fois
11th 22 fois
12th 15 fois
13th 20 fois
14th 5 fois
15th 17 fois
16th 7 fois
17th 5 fois
20th 1 fois
DNF 214 fois
DSQ 2 fois
WD 1 fois
DNPQ 1 fois
DNQ 6 fois

Sondage : La stratégie à deux arrêts obligatoires à Monaco améliorera-t-elle la course ?

Le Grand Prix de Monaco introduira ce week-end une mesure inédite, mise en place par la F1 et la FIA pour tenter d’insuffler du dynamisme à une course réputée pour son manque d’action en piste. À partir de cette édition 2025, les pilotes seront désormais contraints d’effectuer au minimum deux arrêts au stand durant la course, une décision motivée par la volonté d’éviter des scénarios figés comme celui de l’année précédente.

En 2024, l’intervention d’un drapeau rouge dès le premier tour – après un spectaculaire accident impliquant Sergio Perez et Kevin Magnussen – avait permis aux pilotes de changer de pneus avant le redémarrage. Nombre d’entre eux avaient alors parcouru les 77 tours restants sans le moindre arrêt, réduisant drastiquement les options stratégiques et l’intérêt sportif.

La nouvelle réglementation laisse une totale liberté aux équipes quant au moment des arrêts. Théoriquement, un pilote pourrait s’arrêter aux deux premiers tours et ensuite rouler jusqu’à l’arrivée. Reste à voir si cette initiative suffira à relancer le spectacle sur un tracé où les dépassements restent extrêmement rares. Le verdict tombera dimanche dans les rues étroites de la Principauté.

Sebastian Vettel soutient Mick Schumacher pour un retour en F1 avec Cadillac

En 2026, la grille de départ de la Formule 1 comptera à nouveau 11 équipes et 22 pilotes, une configuration qui n’avait plus été vue depuis 2016. Cadillac fera ses débuts en tant que constructeur, et dans un marché dominé par des contrats longs et de nombreux pilotes en lice pour quelques places, l’équipe américaine est particulièrement attrayante, quel que soit son niveau de compétitivité.

L’équipe, dirigée par le super-consultant Mario Andretti, est à la recherche de deux pilotes pour la saison prochaine. Comme on le sait, Andretti prévoit d’aligner Colton Herta (qui n’a toutefois pas encore obtenu sa super licence) et un pilote expérimenté (un rôle pour lequel Sergio Perez est le favori). Mais comme les plans en F1 peuvent facilement tomber à l’eau, toute une série de pilotes attendent un appel d’Andretti. Parmi eux, on trouve certainement Mick Schumacher, toujours impatient de revenir sur la grille après trois ans d’absence. Selon certaines sources, il aurait discuté avec la direction de Cadillac à Miami.

Les mots de Sebastian Vettel

Mick Schumacher, qui pilote actuellement dans le programme WEC d’Alpine, a reçu le soutien de Sebastian Vettel, son coéquipier lors des récentes épreuves de la Race of Champions. Pour le quadruple champion du monde, le n° 47 n’aurait aucun mal à suivre le rythme de la Formule 1 actuelle : « Je lui souhaite le meilleur. Nous sommes en contact et je sais comment les choses se sont passées pour lui en F1. Je croise les doigts pour qu’il ait une autre chance, car je suis convaincu qu’il peut tout à fait rivaliser avec les autres », a-t-il déclaré à sport.de.

« Pour lui, le rêve de la Formule 1 était difficile à réaliser chez Haas, il ne se sentait pas à l’aise là-bas », a poursuivi Sebastian Vettel. « Mick est maintenant dans une phase complètement différente et beaucoup plus mature. Et je pense qu’il fait un excellent travail avec Alpine dans le championnat du monde d’endurance. Ce serait bien s’il pouvait avoir une deuxième chance avec Cadillac. »

 

Le setup de simracing de Max Verstappen

Max Verstappen – Sim Racing Setup

Le quadruple champion du monde de Formule 1 est l’un des plus grands ambassadeurs du monde du simracing auprès d’une communauté élargie. Depuis toujours, celui que beaucoup de ses pairs et directeurs d’équipes considèrent comme le meilleur pilote en activité au monde a passé des centaines d’heures par an à pratiquer le simracing à un niveau professionnel.

Verstappen dispose d’une grande expérience des simulateurs et il est fréquent qu’il se mesure à d’autres pilotes et coéquipiers dans les simulateurs lorsqu’il ne peut pas conduire sa véritable voiture de course, y compris pendant certains week-ends de GP F1 ! Il est devenu un ambassadeur important pour le simracing puisque son nom apparaît souvent en haut des classements sur les plateformes de course.

Depuis que Verstappen est entré dans le monde de la course de haut niveau, il s’est donné pour priorité de compléter son entraînement et son apprentissage sur piste par la simulation. Bon nombre des techniques de conduite qu’il utilise dans son style proviennent de la pratique dans des simulateurs avec d’autres pilotes.

Verstappen comprend les avantages de la simulation et aime l’utiliser chaque fois que c’est possible, car il la trouve agréable. Il dispose d’un cockpit unique qui comprend un cockpit Playseat F1 Ultimate et un volant Sim Engineering avec un moteur et une base Leo Bodnar. Les pédales sont des Heusinkveld Ultimate et il utilise un ensemble de triples écrans incurvés Samsung de 32 pouces, avec un écran supplémentaire pour les informations sur la course.

Il complète son équipement avec un levier de vitesse et un frein à main Heusinkveld, des casques sans fil et un siège en fibre de carbone, probablement fabriqué sur commande.

On peut voir Verstappen participer à des événements spéciaux iRacing avec son équipe Team RedLine et à des courses officielles de toutes disciplines sous son nom ou celui de son père (son compte Schtroumpf). Tout dépend du calendrier de la F1 et de ses engagements.

COMPOSANTS MATÉRIELS

Base SimSteering Ultimate

Roue Ascher Racing McLaren Artura Ultimate

Volant alternatif d’Asetek Volant Forte Formula d’Asetek

Roue de base alternative d’Asetek Empattement direct de l’Invicta d’Asetek 27Nm

Roue de base alternative par Fanatec Fanatec ClubSport DD+

Pédales HE Ultimate

Shifter Shifter Sequential MagShift Heusinkveld

Frein à main Heusinkveld Frein à main

Moniteur HP OMEN 34c

Glacière de cockpit Master Dyn X

Siège inclus

PC May 2024 Sim Racing PC Build

Casques Logitech G ASTRO A50 X

Clavier et souris Logitech MK470

 

Max Verstappen accoste à Monaco avec son nouveau yacht de luxe

À l’approche du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen a fait sensation en amarrant son tout nouveau yacht de 33 mètres dans la principauté. Le quadruple champion du monde de Formule 1 est désormais propriétaire d’un Mangusta GranSport 33, commandé il y a deux ans, dont la valeur est estimée à plus de 12 millions d’euros, selon La Gazzetta dello Sport.

Le pilote Red Bull aurait pris livraison de l’embarcation plus tôt cette année dans le port de Viareggio, en Italie, en compagnie de sa compagne Kelly Piquet. Il aurait baptisé le yacht Unleash the Lion — un clin d’œil à son surnom et à son tempérament en piste.

Ce nouveau bien de prestige s’ajoute à l’impressionnant patrimoine personnel de Verstappen, qui possède également un jet privé Dassault Falcon 900EX. L’appareil, acquis auprès de Sir Richard Branson pour environ 15 millions de dollars, se distingue par son autonomie longue distance et sa capacité à accueillir jusqu’à 12 passagers. Contrairement à certaines rumeurs persistantes, ce jet n’est pas équipé d’un simulateur de course.

Le luxe discret du Néerlandais s’affiche ainsi à Monaco, théâtre de l’un des rendez-vous les plus prestigieux du calendrier de la F1.

En 2023, Verstappen a clarifié la situation en déclarant : « Je pense que c’est Helmut qui a dit cela, mais je pense qu’il a mal compris, car je lui en ai parlé l’année dernière. Je suis en train de construire un nouveau motorhome pour voyager à travers l’Europe afin d’assister aux courses de F1 et j’ai dit que j’allais en installer un, car cela me permettra de continuer à conduire quand je rentrerai le soir. J’aime ça, c’est en quelque sorte mon hobby, et ça permet de rester alerte. Je pense donc qu’il a mal compris et qu’il a dit « avion » ! Je n’en installerai donc pas dans mon avion. Je pense que ce serait un peu absurde. »

Max Verstappen peut certainement se permettre un tel luxe. Il gagnera 78 millions de dollars en 2025, selon Forbes.

La FIA renoue avec les bénéfices et affiche ses meilleurs résultats financiers depuis une décennie

La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a annoncé un bénéfice d’exploitation de 4,7 millions d’euros pour l’exercice 2024-2025, sur un chiffre d’affaires total de 182 millions d’euros. Ce redressement marque un tournant pour l’instance dirigeante du sport automobile, qui avait enregistré des pertes durant cinq exercices consécutifs.

Entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, la FIA a amélioré son résultat d’exploitation de 26,7 millions d’euros par rapport à l’année précédente, soit une progression annuelle de 17 %. L’organisation a également précisé qu’elle ne disposait d’aucune dette à la clôture de cet exercice.

Dans un communiqué, la fédération a souligné qu’elle avait subi une perte de 24 millions d’euros en 2021, dernière année du mandat de Jean Todt, avant l’arrivée à la présidence de Mohammed Ben Sulayem. Ces résultats constituent la meilleure performance financière de la FIA depuis près de dix ans.

L’excédent généré sera réinvesti dans les compétitions sous sa gouvernance, notamment la Formule 1, ainsi que dans des initiatives de sécurité routière et de soutien aux disciplines amateurs. Le rapport financier complet sera publié en mai, avant l’Assemblée générale prévue en juin.

« Lors de mon élection à la présidence de la FIA, je me suis engagé à garantir une exploitation rentable », a déclaré Ben Sulayem. « Aujourd’hui, je suis extrêmement fier de montrer que nous avons accompli cette mission, en présentant les meilleurs résultats financiers depuis huit ans. L’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la santé financière de la FIA était au cœur de mon programme électoral, et je continuerai à travailler avec toutes les parties prenantes internes et externes afin d’apporter des changements positifs au sein de la FIA, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats pour nos clubs membres, nos collaborateurs et pour tous. »

Verstappen reste prudent sur ses chance de remporter un cinquième titre en F1

Vainqueur pour la deuxième fois cette saison, Max Verstappen est revenu sur ses chances dans la course au titre mondial après son succès au Grand Prix d’Émilie-Romagne. Grâce à un dépassement décisif sur Oscar Piastri dès le premier virage, le pilote Red Bull s’est imposé avec autorité à Imola, malgré une domination globale de McLaren sur ce début de saison.

Si la performance du Néerlandais dimanche nous a rappelé ces moments où il dominait le reste du peloton de la tête et des épaules, il reste à 22 points de Piastri au classement général après sept manches disputées. Verstappen poursuit ainsi sa quête d’un cinquième sacre consécutif, un objectif qui lui permettrait d’égaler Michael Schumacher, seul pilote à avoir remporté cinq titres d’affilée.

Malgré ce nouveau succès, le quadruple champion du monde reste mesuré sur ses chances de conserver sa couronne, dans un championnat qui s’annonce plus disputé que lors des saisons précédentes.

Lorsqu’on lui a demandé s’il se considérait en lice pour le titre, Verstappen a déclaré : « Je pense que cela dépend beaucoup du circuit. Chaque fois que nous avons été vraiment compétitifs, c’était sur des circuits rapides, avec des virages rapides. »

« Nous avons encore du travail à faire, mais je pense que ce week-end a été très positif pour nous. Bien sûr, nous avons apporté des améliorations. Je pense qu’elles ont fonctionné. Vendredi a encore été très difficile, mais je pense que nous avons trouvé un meilleur réglage pour samedi. J’espère juste que nous pourrons l’utiliser un peu plus souvent, car cela a clairement amélioré la voiture. Mais c’était ici. »

Alors qu’il espère continuer sur sa lancée, Verstappen a laissé entendre que les performances de Red Bull pourraient fluctuer à Monaco et à Barcelone.

« J’adore piloter à Monaco, mais ce n’est pas notre circuit le plus favorable avec la voiture dont nous disposons », a-t-il déclaré. « Mais nous verrons ce que nous pouvons faire. Ensuite, nous irons à Barcelone, où il y a normalement beaucoup de virages rapides, ce qui est génial. Il y a aussi beaucoup de dégradation des pneus, ce qui sera encore une fois crucial à maîtriser. Et je ne sais pas, bien sûr, comment cela va se passer pour nous pour le moment. Pour l’instant, je suis très content de ce week-end, et nous allons continuer sur cette lancée. »

Max Verstappen dépasse Sebastian Vettel au nombre de tours passés en tête d’un Grand Prix

Max Verstappen a franchi un nouveau cap en Formule 1 en dépassant Sebastian Vettel au nombre total de tours menés en carrière. À Imola, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote néerlandais a pris les commandes dès le premier virage et ne les a plus quittées, portant son total à 3 560 tours en tête. Il devance désormais Vettel (3 501) et s’installe en troisième position du classement historique, derrière Lewis Hamilton (5 487) et Michael Schumacher (5 111).

Avant le départ, il ne lui manquait que cinq tours pour dépasser son prédécesseur chez Red Bull. Sa domination à Imola lui a permis de franchir cette barre, tout en signant sa 65e victoire en Grand Prix, à seulement 26 unités du record de Schumacher (91). Il se rapproche également du record du plus grand nombre de tours menés pour une seule équipe, actuellement détenu par Schumacher avec Ferrari (4 388), contre 3 560 pour Verstappen chez Red Bull.

Cette victoire revêt une dimension historique pour Red Bull, qui célèbre sa 124e victoire en F1, dépassant ainsi le total de Ferrari au XXIe siècle (123). Depuis lors, elle n’a échoué à gagner qu’en 2015, tandis que Ferrari n’a remporté aucune victoire en 2014, 2016, 2020 et 2021. Par ailleurs, la victoire à Imola a fait de Red Bull la deuxième équipe à remporter son 400e Grand Prix, égalant ainsi Williams lors du Grand Prix de France 2001, remporté par Ralf Schumacher.