Gasly rassure sur l’engagement de Renault en F1

Pierre Gasly a tenu à dissiper les doutes entourant l’avenir d’Alpine en Formule 1, assurant que le nouveau PDG de Renault, François Provost, est « pleinement engagé » dans le projet.

La nomination de Provost, fin juillet, fait suite au départ de Luca de Meo, qui avait dirigé le groupe Renault ces dernières années. Ce changement de gouvernance intervient dans un contexte délicat pour Alpine, dont la pérennité est régulièrement questionnée.

En effet, la décision de Renault de ne plus développer ses propres moteurs et de devenir une écurie cliente à partir de 2026 a alimenté les spéculations quant à une possible revente de l’équipe basée à Enstone.

Gasly se veut toutefois rassurant : selon lui, le nouveau patron du constructeur français reste déterminé à maintenir la présence d’Alpine sur la grille et à poursuivre son engagement en F1.

« C’est très clair », a déclaré Gasly aux médias. « Il travaille depuis très longtemps chez Renault. Il connaît l’ADN du groupe et de l’équipe. Il a fait partie de l’aventure pendant toutes ces années où Renault a participé à la Formule 1. Il est pleinement engagé dans ce sport et dans l’équipe de Formule 1. »

Ce changement chez Renault intervient alors qu’Alpine traverse une année difficile, occupant la 10e et dernière place du championnat des constructeurs après 14 manches. Gasly a affirmé que Provost était déterminé à voir les performances s’améliorer et espérait que l’accent mis sur la réglementation 2026 permettrait de remonter dans le classement.

« Il veut évidemment voir des performances, et il soutient tout le monde dans l’équipe », a ajouté Gasly. « Je me réjouis de l’avenir avec l’équipe. Nous savons où nous allons. Nous savons que 2025 est un compromis que nous avons décidé de prendre en début d’année pour nous concentrer sur 2026. Espérons que cela portera ses fruits l’année prochaine. »

Ricciardo dévoile l’origine de son surnom « Honey Badger »

Daniel Ricciardo a expliqué pourquoi il a longtemps été associé au surnom « honey badger » (ratel), emblématique de sa carrière en Formule 1.

Arrivé sur la grille en 2011 avec HRT, puis confirmé chez Toro Rosso avant ses années dorées chez Red Bull (2014-2018), l’Australien s’était bâti une réputation de pilote spectaculaire, multipliant les dépassements audacieux.

C’est durant cette période qu’il a adopté le surnom de « honey badger », en référence à un mammifère réputé pour son absence totale de peur face aux prédateurs. Ricciardo a reconnu que cette personnalité animale reflétait parfaitement son style d’attaque et son tempérament combatif en piste.

« Les blaireaux sont adorables, mignons et très beaux », a déclaré Ricciardo en riant lors de la conférence Ray White’s Connect. « Mais quand on leur prend quelque chose qui leur appartient, ils se battent, et je pense que c’était un peu mon alter ego quand j’étais au volant. J’ai toujours eu un esprit de compétition depuis que je suis enfant ; j’ai toujours été compétitif dans tout ce que je faisais », a-t-il déclaré. « Mais j’ai dû développer et travailler cet instinct du tueur pour le faire ressortir. Je suis naturellement plus facile à vivre.»

« L’un de mes premiers entraîneurs à l’époque, Stu Smith, m’a vraiment aidé à le faire ressortir. J’ai dû y travailler, mais quand je l’ai laissé s’exprimer, ça m’a fait du bien. C’est agréable d’être un dur à cuire parfois. Je dépensais trop d’énergie à essayer d’être dur tout le temps, car ce n’est pas naturel pour moi. Je voyais d’autres pilotes qui avaient cet instinct de tueur du matin au soir et j’aurais aimé être comme eux. Je pense que les gens me voyaient rire et plaisanter, et ils interprétaient cela comme une faiblesse et me sous-estimaient. Mais je mettais mon casque et je me disais : « Bon, maintenant, il est temps d’être dur comme les autres ».

Max Verstappen fait le buzz avec une vidéo hilarante de ses vacances

En pleine pause estivale de la Formule 1, Max Verstappen s’est offert un moment de détente devenu viral sur les réseaux sociaux. Le quadruple champion du monde a effrayé sa compagne Kelly Piquet lors d’une scène cocasse filmée par son ami Antonio Félix da Costa, pilote Porsche en Formule E.

Dans la séquence, on voit le Néerlandais au volant d’une voiturette de golf, accompagné de Kelly et de leur fille. Fidèle à son style de course, il quitte soudainement la piste pour effectuer un dépassement improvisé, déclenchant les cris de Piquet et les rires de ses proches.

Ce moment léger contraste avec une saison compliquée pour Verstappen. En difficulté avec la RB21, il accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri et ne semble plus en mesure de défendre son titre, comme l’a reconnu récemment Helmut Marko. Malgré tout, le pilote Red Bull garde le sourire et a confirmé son engagement avec l’écurie de Milton Keynes jusqu’en 2026, année charnière avec l’arrivée de la nouvelle réglementation moteurs.

En attendant, ses vacances mêlent détente, voyages en famille et golf, discipline qu’il n’hésite pas à transformer en terrain de jeu… de course.

 
 
 
 
 
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Classement des écuries à avoir placé leurs deux monoplaces dans les points en 2025

Rien ne va plus chez Red Bull. Longtemps référence de la Formule 1, l’écurie de Milton Keynes traverse une saison 2025 cauchemardesque par rapport à ses standards, pointant seulement à la quatrième place du championnat constructeurs. Un résultat qui pourrait bien être son pire depuis 2015, confirmant la fin d’un cycle de domination.

Si Max Verstappen continue de sauver l’honneur en marquant des points lors de 13 des 14 Grands Prix disputés, la RB21 peine à suivre le rythme. L’écart de performance entre ses deux pilotes illustre les difficultés de l’équipe. Liam Lawson, aligné sur deux courses, est resté bredouille, tandis que Yuki Tsunoda n’a terminé dans le top 10 qu’à trois reprises (Bahreïn, Miami, Imola).

Une statistique résume l’ampleur du déclin : seulement trois arrivées dans les points avec les deux voitures en 14 manches. L’an passé, malgré déjà quelques fragilités, Red Bull en comptait dix à la même étape du championnat.

Le contraste avec la concurrence est criant. McLaren (13) et Ferrari (11) dominent ce secteur, Mercedes (7) et Williams (5) font mieux, tandis qu’Aston Martin et Haas y sont parvenus deux fois, contre une seule pour Stake et Racing Bulls.

Le symbole de cette crise ? Le Grand Prix d’Autriche, où Verstappen n’a pas marqué… et Tsunoda non plus. Une image inquiétante pour une équipe désormais coincée dans le ventre mou du plateau.

Nombre(s) de doubles arrivées dans les points pour les écuries de F1 en 2025

Écurie Nombre
McLaren 13
Ferrari 11
Mercedes 7
Williams 5
Red Bull 3
Aston Martin 2
Haas 2
Stake F1 1
Racing Bulls 1
Alpine 0

McLaren détrône Ferrari dans la course aux pit stops les plus rapides

Longtemps maîtresse des arrêts au stand en 2025, Ferrari a vu sa suprématie s’effriter lors du dernier Grand Prix avant la pause estivale, en Hongrie. Jusque-là, la Scuderia détenait les quatre arrêts les plus rapides de la saison, mais son règne a pris fin face à McLaren au Hungaroring.

L’écurie de Woking a frappé fort en réalisant deux arrêts en seulement 1,94 seconde, l’un pour Lando Norris, l’autre pour Oscar Piastri. L’arrêt de Norris, légèrement plus rapide, est devenu le nouveau record de l’année, juste devant celui de son coéquipier.

Ferrari a dû encaisser un autre coup dur : Yuki Tsunoda et Red Bull ont signé un arrêt en 1,97 seconde, troisième meilleur chrono de la saison. L’écurie italienne conserve néanmoins une remarquable régularité, occupant les quatrième à huitième places du classement, mais sans jamais être descendue sous la barre des deux secondes.

Red Bull apparaît à nouveau en neuvième position grâce à Tsunoda à Silverstone (2,06s), tandis que Ferrari complète le top 10.

Avec six arrêts dans le top 10, Ferrari reste l’équipe la plus régulière et semble bien partie pour décrocher le DHL Fastest Pit Stop Award, attribué sur l’ensemble de la saison. Mais avec encore dix courses à disputer, rien n’est joué dans cette bataille de vitesse entre les stands.

Arrêts aux stands les plus rapides en 2025

# Écurie Pilote et GP Chrono
1 McLaren Norris – Hongrie 1.94s
2 McLaren Piastri – Hongrie 1.94s
3 Red Bull Tsunoda – Hongrie 1.97s
4 Ferrari Leclerc – Monaco 2.00s
5 Ferrari Leclerc – Arabie Saoudite 2.00s
6 Ferrari Leclerc – Imola 2.04s
7 Ferrari Leclerc – Hongrie 2.04s
8 Ferrari Leclerc – Chine 2.05s
9 Red Bull Tsunoda – GB 2.06s
10 Ferrari Hamilton – Arabie Saoudite 2.07s

Stake F1 contrainte de changer de nom pour le GP des Pays-Bas

L’écurie Stake F1 Team Kick Sauber sera obligée de courir sous une nouvelle identité lors du Grand Prix des Pays-Bas 2025. En cause : la législation néerlandaise, qui interdit toute forme de publicité liée aux sociétés de jeux d’argent dans les événements sportifs.

Le sponsor-titre de l’équipe, Stake, spécialisé dans les paris en ligne, enfreint directement ces règles. La loi, durcie en début d’année, proscrit toute promotion de ce type via des partenariats sportifs ou l’affichage sur les tenues des athlètes. Résultat : la monoplace mettra en avant Kick, autre partenaire majeur de l’écurie, pour le week-end de Zandvoort.

Ce n’est pas une première. Déjà en 2024, les autorités néerlandaises avaient mis en garde l’équipe, mais Hinwil avait malgré tout aligné ses voitures sous le nom Stake. Plus récemment, en Belgique, Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto avaient également concouru sous l’appellation Kick.

Cette contrainte réglementaire intervient dans une période sportive encourageante pour l’écurie. Actuellement 7e au championnat des constructeurs, Stake F1 n’est qu’à un point d’Aston Martin. Ses pilotes brillent aussi : Hülkenberg a signé son tout premier podium en F1 à Silverstone, tandis que Bortoleto a impressionné en terminant 6e en Hongrie.

Toto Wolff : « Hamilton peut encore devenir octuple champion du monde »

Toto Wolff est persuadé que Lewis Hamilton garde toutes ses chances de décrocher un huitième titre mondial en F1, à condition de disposer d’une voiture compétitive. Le directeur de Mercedes rappelle que son ancien pilote, avec qui il a conquis six de ses sept couronnes, « possède toujours le talent et la détermination nécessaires » pour marquer l’histoire.

Depuis la perte controversée du titre 2021 face à Max Verstappen, Hamilton n’a plus ajouté de championnat à son palmarès, tandis que le Néerlandais a enchaîné trois sacres. Parti chez Ferrari en 2025 pour tenter d’éclipser Michael Schumacher, l’objectif du Britannique reste clair : devenir le premier octuple champion du monde.

Cependant, sa première saison à Maranello s’avère compliquée : aucun podium et des frustrations croissantes, illustrées par ses propos après une qualification décevante en Hongrie où il s’était déclaré « inutile » pour l’équipe.

Le style de pilotage de Hamilton semble mal s’accorder aux monoplaces à effet de sol, mais leur disparition en 2026, au profit d’une nouvelle génération de voitures, pourrait relancer ses ambitions. Pour Wolff, une chose est sûre : si Ferrari lui donne enfin une voiture capable de rivaliser, Hamilton saura transformer l’opportunité en titre.

Veux-tu que je prépare aussi un encadré statistique retraçant les chiffres-clés de sa carrière (titres, victoires, podiums, poles, etc.) pour enrichir l’article ?

« Je pense que s’il dispose d’une bonne voiture et qu’il a confiance en sa capacité à faire ce qu’il veut, alors oui », a déclaré Wolff aux médias. « S’il a une voiture qui ne lui donne pas le feedback qu’il souhaite, comme la Mercedes ces dernières années et ce qui semble être la Ferrari [cette année], alors non. Mais si vous me demandez s’il en est encore capable, la réponse est oui, sans aucun doute. »

Bernie Ecclestone voit en Gabriel Bortoleto le remplaçant idéal d’Hamilton chez Ferrari

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Ferrari devrait anticiper le départ de Lewis Hamilton en envisageant Gabriel Bortoleto comme successeur. Le jeune Brésilien de 20 ans a impressionné lors de sa première saison en F1 avec Sauber, notamment avec une sixième place au Grand Prix de Hongrie au volant de la C45 motorisée Ferrari.

Ecclestone souligne les parallèles avec Charles Leclerc, qui avait également émergé chez Sauber avant de rejoindre Maranello. Cependant, le partenariat entre Ferrari et Sauber touche à sa fin : Sauber deviendra l’écurie officielle Audi en 2026 après son rachat complet.

Bortoleto, déjà lié à Audi jusqu’à la fin de la saison 2026, a montré suffisamment de talent pour être considéré par Ecclestone comme un candidat crédible pour Ferrari, même si ses engagements actuels compliquent la situation. La question reste donc de savoir si Ferrari sera prête à déroger à ses liens avec Sauber/Audi pour sécuriser un futur pilote prometteur.

« Les bonnes performances de Bortoleto dans une équipe de milieu de peloton comme Sauber devraient vraiment réveiller Ferrari », a déclaré Ecclestone à Blick.ch. « La question du prochain pilote italien doit être résolue avec le Brésilien. »

Gabriel Bortoleto est le deuxième pilote que Ecclestone propose pour remplacer Lewis Hamilton chez Ferrari, après avoir pensé au rookie de Racing Bulls, Isack Hadjar, pour le siège aux côtés de Charles Leclerc.

« Si je pouvais le voler, je prendrais Isack Hadjar de Racing Bulls », a déclaré Ecclestone au Daily Mail. « Il a très bien performé lors de sa première année et c’est un gars formidable. »

Lewis Hamilton : le record de points d’un rookie menacé par Kimi Antonelli ?

La saison rookie de Lewis Hamilton en 2007 reste considérée comme l’une des plus impressionnantes de l’histoire de la F1. Le Britannique, alors chez McLaren, avait terminé à un point du titre face à Kimi Räikkönen et avait marqué 109 points sous le système de l’époque. Même avec le système actuel (25 points pour une victoire), Hamilton aurait accumulé 267 points cette année-là, ce qui rend son exploit encore plus marquant.

En 2025, Kimi Antonelli, pilote Mercedes, pourrait se rapprocher de ce record. Après 14 manches, Antonelli totalise 64 points, ce qui signifie qu’il lui faudrait 46 points sur les 10 derniers Grands Prix pour battre le record de Hamilton.

Malgré une baisse de forme récente – seulement 2 points marqués lors des huit dernières courses – Mercedes a amélioré la W16 en revenant à une suspension plus ancienne en Hongrie, offrant de meilleures sensations à Antonelli et à George Russell. Si Mercedes parvient à maintenir cette compétitivité, le rookie pourrait se rapprocher du record légendaire de Hamilton, créant un scénario passionnant pour la fin de saison.

Classement des meilleurs débuts en F1 d’un Rookie sur une saison 

Pilote

POINTS

Année

Lewis Hamilton

109

2007

Oscar Piastri

97

2023

Alex Albon

92

2019

Esteban Ocon

87

2017

Lando Norris

49

2019

Max Verstappen

49

2015

Lance Stroll

40

2017

Ferrari : le plafond budgétaire complique le rattrapage des leaders

Piero Ferrari, vice-président de la Scuderia, a déclaré qu’il était devenu plus difficile pour une écurie de Formule 1 de combler son retard sur les leaders depuis l’introduction du plafond budgétaire en 2021. Selon le nonagénaire, cette situation contribue aux difficultés actuelles de Ferrari, qui traverse sa plus longue période sans titre depuis 2008.

Historiquement, Ferrari bénéficiait d’un avantage financier et d’un accord commercial favorable avec la FOM, lui permettant d’investir davantage pour résoudre ses problèmes. Avec le plafonnement des coûts, instauré par Liberty Media pour uniformiser la compétition et attirer de nouvelles équipes, cette marge de manœuvre a été réduite, rendant plus difficile le rattrapage des leaders du championnat. Ferrari souligne ainsi les limites que ces restrictions imposent même aux équipes historiquement dominantes.

« Je pense que c’est une question de cycles », a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport. « La F1 a toujours fonctionné ainsi, et lorsque vous entrez dans un cycle négatif, vous ne savez pas quand vous toucherez le fond. Aujourd’hui, c’est très compliqué car vous ne pouvez pas dépenser plus d’argent pour combler les écarts, compte tenu des restrictions budgétaires. Il faut enchaîner une série de facteurs gagnants pour changer de cap. »

Malgré les difficultés actuelles, Piero Ferrari est convaincu que son équipe sera capable de revenir au premier plan.

« Ce sont des cycles, et en tant que tels, ils sont destinés à prendre fin et à recommencer », a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui demande si l’équipe a conservé le même esprit que lors de sa création par son père Enzo Ferrari en 1929, Piero répond : « Je pense que oui. L’esprit est le même, il suffit de regarder les employés : il y a un très fort sentiment d’appartenance. À Maranello, on les voit encore porter leur uniforme après le travail, car faire partie de Ferrari est quelque chose de très précieux pour ceux qui y travaillent. »

L’ancien coach de Verstappen revient sur la pression entre Red Bull et Mercedes en 2021

L’ancien coach de Max Verstappen, Bradley Scanes, a raconté l’intensité vécue par les équipes Red Bull et Mercedes lors du championnat de F1 2021, marqué par une lutte acharnée entre Verstappen et Lewis Hamilton pour le titre des pilotes. Selon Scanes, la tension a atteint son paroxysme bien avant la course finale à Abu Dhabi, où Mercedes a remporté son huitième championnat des constructeurs consécutif.

Scanes, qui a accompagné Verstappen pour ses trois premiers titres mondiaux, a expliqué comment le personnel des deux écuries a pris des mesures extrêmes pour gérer la pression et maximiser la performance dans les derniers instants du championnat. Son témoignage souligne les défis psychologiques et organisationnels auxquels sont confrontées les équipes lorsqu’un titre se joue sur le fil, avant même le dénouement controversé d’Abu Dhabi.

« 2021 est probablement la meilleure expérience que j’ai jamais vécue », a déclaré Scanes dans le podcast High Performance. « J’étais au premier rang, assistant en direct à la confrontation entre deux grands noms de ce sport. Ce n’étaient pas [seulement] deux grands noms de ce sport ; ces deux-là se battaient à 20 secondes des autres sur la piste », a-t-il ajouté en riant. « Mais ils n’étaient séparés que d’une seconde pendant tout le temps.»

« Dans certaines courses, on se dit : « On va remporter le championnat », puis tout à coup, on se retrouve dos au mur, et on a perdu quatre des cinq dernières courses. On était en difficulté… Quoi qu’il se soit passé, c’est arrivé à Abu Dhabi, mais les deux pilotes méritaient sans aucun doute de remporter le titre cette année-là. Évidemment, je ne suis pas impartial, et je pense que nous le méritions davantage », a-t-il déclaré en riant à nouveau.

« Mais oui, la pression était énorme. C’était intense », a-t-il ajouté. « On aurait pu couper la tension au couteau dans le paddock. Je me souviens du Brésil… C’était le Brésil, donc trois courses avant la fin, et nous étions évidemment les uns à côté des autres dans les garages, les uns à côté des autres dans les loges. La disposition des paddocks était telle qu’il fallait passer devant les autres, passer devant les loges des autres. Et personne ne se regardait… Red Bull, Mercedes, personne ne se regardait, personne ne se parlait. On aurait pu couper la tension au couteau. Aujourd’hui, on s’arrêterait pour parler à son partenaire chez Mercedes ou à des gens qu’on connaît. Mais lors de ces dernières courses, c’était une bataille, c’était la guerre. »

Les derniers vainqueurs du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en Formule 1

Après plus de trois décennies d’absence, le Grand Prix des Pays-Bas a fait son grand retour au calendrier de la Formule 1 en 2021. Réinstaurée sur le légendaire circuit de Zandvoort, cette épreuve a immédiatement retrouvé sa place parmi les rendez-vous incontournables de la saison, portée par l’enthousiasme débordant des amateurs néerlandais et l’ascension fulgurante de Max Verstappen.

Retour du Grand Prix à Zandvoort

Disparu du calendrier depuis 1985, le circuit côtier de Zandvoort a retrouvé son aura d’antan dès la saison 2021. Son tracé rapide, sinueux et exigeant, ainsi que ses tribunes orange flamboyantes, font désormais de chaque édition une fête du sport automobile.

Les vainqueurs depuis le retour du GP

Depuis la reprise de la course, le palmarès du Grand Prix des Pays-Bas s’est révélé on ne peut plus limpide : Max Verstappen, porté par le public néerlandais, s’est imposé à chaque édition depuis 2021.

  • 2021 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2022 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2023 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2024 : Lando Norris (McLaren)

Un règne sans partage

Le pilote néerlandais, déjà champion du monde, a littéralement dominé son épreuve nationale, offrant à la foule acquise à sa cause des victoires mémorables à chaque édition. Maîtrisant le circuit comme personne, Verstappen a transformé le retour du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en véritable célébration nationale. Le orange, bien que n’étant pas celui des fans hollandais, a été à l’honneur l’an dernier, avec la victoire de la McLaren « papaye » de Lando Norris.

Zandvoort, temple de l’Orange Army

À chaque course, le circuit vibre au rythme des encouragements de la célèbre « Orange Army », les supporteurs de Verstappen, qui colorent les dunes du littoral néerlandais. Ce soutien populaire massif contribue à faire du Grand Prix des Pays-Bas l’un des événements les plus spectaculaires et chaleureux du championnat.

En somme, depuis le retour tant attendu de la Formule 1 à Zandvoort, Max Verstappen règne en maître sur son territoire, inscrivant un peu plus son nom dans l’histoire du sport automobile néerlandais et mondial.

 

L’histoire du Grand Prix de Formule 1 des Pays-Bas

Le Grand Prix des Pays-Bas occupe une place singulière dans l’histoire de la Formule 1. Symbole de passion et de ferveur populaire, cette épreuve a connu plusieurs vies, traversant les décennies, les interruptions et les métamorphoses de circuits, avant de devenir un rendez-vous incontournable du calendrier mondial.

Les prémices : Zandvoort, berceau du Grand Prix

C’est en 1948, sur le circuit de Zandvoort, que tout commence. Situé au bord de la mer du Nord, au cœur des dunes, le tracé original de Zandvoort s’étend alors sur près de 4,2 km. Il devient rapidement une référence grâce à ses courbes rapides et ses changements d’élévation naturels, défiant pilotes et écuries lors de courses hors-championnat. Dès la création du championnat du monde de Formule 1 en 1950, le Grand Prix des Pays-Bas y trouve sa place, s’y tenant presque chaque année jusqu’en 1985. Durant cette période, Zandvoort voit de grandes légendes s’y illustrer, à l’image de Jim Clark, Jackie Stewart, Niki Lauda ou Alain Prost.

Le circuit de Zandvoort : évolutions et interruptions

Le tracé d’origine, réputé exigeant, subit plusieurs modifications pour des raisons de sécurité. En 1973, l’accident tragique de Roger Williamson suscite une prise de conscience quant aux normes de sécurité. Au fil des ans, des portions sont modifiées, raccourcies ou protégées par de nouveaux dispositifs, mais l’âme du circuit demeure intacte, offrant toujours des courses spectaculaires le long des dunes balayées par les vents du Nord.

Malgré sa renommée, Zandvoort doit céder sa place au calendrier après 1985, en raison de difficultés financières et d’infrastructures devenues obsolètes. Pendant plus de trois décennies, le Grand Prix des Pays-Bas disparaît du championnat du monde.

Roemond et les alternatives envisagées

Durant cette longue absence, plusieurs projets émergent pour réintroduire le Grand Prix des Pays-Bas. Le circuit de Roemond (également appelé Circuit de Peel), situé dans le sud du pays, est parfois évoqué dans les années 1990 ; il accueille quelques compétitions nationales mais n’atteint jamais le statut de course F1. D’autres sites, comme Assen (le célèbre TT Circuit), font l’objet de discussions, profitant de leur infrastructure moderne, mais aucune alternative ne parvient à s’imposer réellement face à la légende de Zandvoort.

Le retour triomphal à Zandvoort

En 2021, le Grand Prix des Pays-Bas fait son grand retour sur le circuit rénové de Zandvoort. Remanié pour répondre aux normes actuelles – nouveaux virages inclinés, stands modernisés, sécurité renforcée – le tracé retrouve sa place dans le cœur des fans. Ce retour est marqué par le règne sans partage de Max Verstappen, enfant du pays, qui a remporté trois des quatre dernières éditions disputées. Seul Lando Norris est parvenu à s’imposer avec sa McLaren, l’an dernier, depuis le retour de la F1 sur le tracé du héros local.

Un circuit, une légende

Aujourd’hui, le Grand Prix des Pays-Bas est indissociable du circuit de Zandvoort. Il symbolise la tradition, l’innovation et la ferveur d’une nation pour la Formule 1. Des dunes d’hier aux gradins orange d’aujourd’hui, l’histoire du Grand Prix néerlandais est avant tout celle d’un circuit mythique, témoin de l’évolution du sport automobile mondial.

 

Flashback – La 1000e apparition de Ferrari en Grand Prix

La Formule 1 et le monde entier ont connu une année 2020 difficile, marquée par la crise sanitaire liée à la COVID-19. Dans ce contexte difficile, qui a mis un terme aux activités sportives et non sportives, une première lueur d’espoir est apparue le 5 juillet avec le Grand Prix d’ouverture de la saison, qui s’est déroulé sur le circuit de Spielberg en Autriche.

Ce dimanche restera dans l’histoire de la Formule 1 et au-delà. La catégorie reine du sport automobile a été la première à reprendre après la pandémie, et sa première pensée est allée aux victimes du COVID-19, avec un message diffusé sur les écrans du circuit avant la course. Ce début de saison extraordinaire a également vu les pilotes jouer un rôle de premier plan en dehors du circuit avec une importante initiative contre le racisme, en portant des t-shirts portant l’inscription « End Racism ».

Ce geste symbolique s’inscrivait dans le cadre d’une série d’initiatives menées sous le hashtag #WeRaceAsOne. La Scuderia Ferrari a également affiché le message #ForzaAlex sur la monoplace SF1000 afin de soutenir l’ancien pilote de course et multiple champion paralympique Alex Zanardi, gravement malade dans un hôpital de Sienne.

Le début de saison a également été passionnant pour la Scuderia Ferrari sur le plan sportif. Les deux pilotes de l’équipe, Charles Leclerc et Sebastian Vettel, ont lancé une attaque tous azimuts dans la dernière partie de la course, réalisant plusieurs dépassements. Le pilote monégasque a terminé à la deuxième place, le onzième podium de sa carrière.

Malgré ce début prometteur, la saison n’a guère réjoui le public ferrariste. Le Cheval Cabré a décroché trois podiums cette année-là, dont un pour Leclerc, troisième du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui s’est déroulé le jour des célébrations du 70e anniversaire de la Formule 1.

Enfin, la course du Mugello a marqué la 1000e participation de Ferrari en Formule 1. La monoplace de la saison, la Ferrari SF1000, a été baptisée en l’honneur de cet événement.

Toto Wolff clarifie sa réputation de rude négociateur chez Mercedes

Toto Wolff a tenu à dissiper le mythe selon lequel il serait difficile à vivre chez Mercedes, suite aux déclarations de l’ancien champion Nico Rosberg sur certaines « tactiques horribles ». Le directeur de Mercedes affirme qu’il reste « juste » à la table des négociations — qu’il compare souvent à sa propre table de cuisine — et qu’il cherche à faire preuve d’empathie en « transférant son âme » à la personne assise en face de lui.

Cette clarification intervient après plusieurs mois de spéculations dans le paddock, notamment concernant l’avenir de Max Verstappen et la composition de l’équipe Mercedes pour 2026. L’écurie devrait prochainement confirmer que George Russell et Kimi Antonelli resteront dans l’équipe, mettant fin aux rumeurs.

Wolff souligne qu’être un négociateur ferme ne signifie pas être intransigeant : il cherche avant tout à comprendre son interlocuteur et à trouver un équilibre, même dans les discussions les plus délicates.

« Non, je pense que je suis juste », a déclaré Wolff à Formula.hu. « Je pense qu’il faut toujours se mettre à la place de l’autre. Je me projette donc de l’autre côté de la table et je me demande ce que je voudrais obtenir si j’étais à sa place. »

« Ensuite, je reviens à moi-même et je me demande : qu’est-ce qui est juste dans cette situation ? Quelle est la bonne chose à faire selon moi ? Je réfléchis à tout cela, et je pense que je suis équilibré. Mais bien sûr, chaque partie veut parfois optimiser sa position, et cela peut donc être délicat. »

F1 : Qui sont les sept pilotes à être montés sur un podium en 2025 ?

À mi-saison, Oscar Piastri et Lando Norris se distinguent comme les pilotes les plus réguliers sur le podium. Chacun compte 12 podiums après les 14 premières courses de la saison, et aucun n’a été sur le podium au Grand Prix du Canada. Piastri a également manqué le top 3 en Australie, tandis que Norris a terminé hors du podium en Arabie Saoudite.

Le classement des victoires donne toutefois l’avantage à Piastri, avec six succès contre cinq pour Norris, ce qui lui permet de devancer légèrement son coéquipier dans la catégorie des podiums. Aucun autre pilote n’a encore atteint les deux chiffres cette saison, George Russell étant le plus proche avec six podiums, dont une victoire confortable au Canada.

Max Verstappen traverse une période compliquée avec quatre courses consécutives sans podium, sa plus longue série depuis 2017, mais il totalise tout de même deux victoires, devançant Charles Leclerc, qui a été monté cinq fois sur le podium, toujours en troisième position sauf à Monaco où il a terminé deuxième.

Avant la pause estivale, sept pilotes ont été sur le podium, incluant également Kimi Antonelli et Nico Hulkenberg, chacun ayant décroché une place sur le podium.

Les pilotes étant montés sur le podium en 2025 : 

# Pilotes Nombre(s) de podium(s)
1 Oscar Piastri 12
2 Lando Norris 12
3 George Russell 6
4 Max Verstappen 5
5 Charles Leclerc 5
6 Kimi Antonelli 1
7 Nico Hulkenberg 1

Fred Vasseur explique pourquoi Ferrari a officialisé l’arrivée de Lewis Hamilton avant la saison 2024

Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à confirmer l’arrivée de Lewis Hamilton au sein de la Scuderia avant le début de la saison 2024 de F1.

Selon le dirigeant de 57 ans, il s’agissait avant tout d’éviter de créer une « panique » chez Carlos Sainz. Vasseur a expliqué que les rumeurs et les bouleversements peuvent nuire à la concentration des pilotes et à la stabilité de l’équipe. Il a notamment comparé la situation à celle de Red Bull, où le bruit médiatique a compliqué la gestion de l’équipe, ou encore à McLaren, confrontée à un contexte similaire à Milton Keynes.

Vasseur a également rappelé sa propre frustration face aux spéculations sur son avenir et aux articles négatifs concernant Ferrari en début d’année. Même après avoir signé une prolongation de contrat avec le Cheval Cabré, il restait préoccupé par l’impact médiatique sur l’équipe et sur l’ambiance interne.

La décision d’annoncer Hamilton à l’avance visait donc à minimiser les distractions et à permettre à Sainz de comprendre la situation et de l’accepter avant le début de la saison, évitant ainsi des tensions inutiles au sein de l’écurie.

« Il ne s’agit pas de moi », a-t-il répondu à Auto, Motor und Sport. « Ce genre de choses peut faire perdre leur concentration aux membres de l’équipe. Regardez Red Bull et ce qui s’est passé ces dernières semaines. Il n’y a eu que des rumeurs au sujet de Verstappen. Et c’est l’une des forces de McLaren. Ils ont réussi à rester en dehors de toutes ces histoires et de ces bouleversements. »

« C’est pourquoi j’ai annoncé la signature de Lewis [Hamilton] avant le début de la saison dernière », a déclaré Vasseur. « Si je l’avais fait entre Imola et Monte-Carlo, beaucoup auraient paniqué. De cette façon, Carlos [Sainz] était au courant de la situation dès le début et a pu la digérer avant que tout ne commence. Il pouvait ainsi se concentrer sur son travail. »

F1 – Ford renforce son partenariat avec Red Bull pour 2026

Le constructeur américain Ford a confirmé son implication accrue dans le projet Red Bull en vue de la saison 2026 de Formule 1.

Annoncé début 2023, ce partenariat verra Ford collaborer étroitement avec Red Bull pour la conception de son groupe motopropulseur, qui sera profondément transformé l’année prochaine avec la nouvelle réglementation technique et aérodynamique.

Ford justifie son retour en F1 par le développement stratégique de la batterie du groupe motopropulseur, qui jouera un rôle central dans les voitures de 2026.

« Nous voulions en savoir plus sur l’électrification : la chimie des cellules de batterie, les moteurs, les onduleurs, le calibrage, le contrôle et la manière dont tout cela interagit avec le moteur à combustion », a déclaré Mark Rushbrook, directeur mondial de Ford, à Motorsport aktuell. « Nous voulions en savoir plus sur l’optimisation du rendement énergétique. »

À l’approche de la saison 2026, l’implication de Ford dans le projet s’est considérablement accrue, M. Rusbrook laissant entendre que la contribution de Ford va au-delà du simple groupe motopropulseur.

« Au départ, nous n’étions pas vraiment intéressés par le moteur à combustion, mais nous nous y sommes mis parce que nous avons manifestement encore beaucoup à apprendre dans ce domaine. Nous aidons principalement à la production de pièces. Nous travaillons donc désormais sur presque toute la voiture, y compris sur le volet opérationnel. »

Red Bull recrute deux grands espoirs pour son programme junior

Red Bull a enrichi son programme junior de F1 avec deux nouveaux talents prometteurs : Chiara Bättig et Mattia Colnaghi.

La Suissesse Chiara Bättig effectuera la transition du karting vers la Formule 4 dès l’année prochaine, tandis que l’Italien Mattia Colnaghi progressera de l’Eurocup-3 à la FIA F3, où il rejoindra MP Motorsport en 2026.

Tous deux ambitionnent de suivre les traces de Max Verstappen et Sebastian Vettel, et représentent la nouvelle génération de pilotes que Red Bull espère voir briller sur la scène mondiale de la F1.

Bättig a démontré ses talents lors d’une récente sélection de pilotes Red Bull au Portugal. Âgée de 15 ans, elle a déclaré : « C’est très important pour moi d’être pilote junior Red Bull. Je trouve l’équipe junior Red Bull très motivante et je pense qu’elle fait de très bons progrès avec ses pilotes. C’était ma première expérience en monoplace, je m’y suis très bien adaptée et j’en suis ravie. Mon objectif ultime est d’atteindre la Formule 1 et de devenir championne du monde. Mon projet pour l’année prochaine est de courir en F4, et je suis convaincue de mes capacités. J’espère inspirer les jeunes kartistes féminines à suivre le même parcours que moi. »

Helmut Marko, conseiller chez Red Bull et directeur de l’académie de l’écurie, a ajouté : « C’était la première fois que Chiara pilotait une voiture de formule, après avoir fait du karting, et elle s’en est très bien sortie. Elle a connu le succès en karting, et la vitesse dont elle a fait preuve en voiture de formule nous laisse présager une saison très réussie. »

Colnaghi a remporté six courses en F4 espagnole l’année dernière, décrochant le titre dès sa première saison. Cette saison, le pilote italo-argentin est en tête du classement de l’Eurocup-3, à seulement trois courses de la fin.

« Être sélectionné comme pilote junior Red Bull signifie avoir l’opportunité et le chemin pour atteindre mon objectif ultime, qui est de devenir champion du monde de Formule 1 avec Red Bull », a déclaré le jeune homme de 17 ans. « Remporter le titre espagnol de F4 l’année dernière en tant que rookie a été une réussite majeure pour moi, tout comme rejoindre l’équipe junior Red Bull, mais je dois rester humble, c’est très important pour moi. »

Marko a déclaré : « Mattia court en Eurocup-3. Il est en tête du championnat et passera en F3. Comme toujours, nous voulons qu’ils soient en tête et, si possible, qu’ils remportent le championnat. »

Williams mise sur 2026 : Sainz approuve la stratégie

Carlos Sainz estime que Williams a fait le « bon choix » en concentrant ses efforts sur la future réglementation F1, plutôt que de poursuivre le développement de la FW47 cette saison. Sous la direction de James Vowles, l’équipe a mis un terme précoce au développement de sa monoplace 2025 pour se consacrer pleinement à la voiture de 2026, espérant retrouver une compétitivité durable.

Williams occupe actuellement la cinquième place du championnat des constructeurs, ce qui illustre une nette progression depuis le bas du classement. Toutefois, ses rivales du milieu de peloton, comme Aston Martin, se rapprochent rapidement : l’écart n’est plus que de 18 points malgré les 70 points déjà accumulés par Williams cette saison.

Sainz reste confiant et insiste sur le fait que l’équipe « continue de croire en la démarche » et espère que ce pari stratégique portera ses fruits à long terme, à l’heure où toutes les équipes se préparent aux grands changements techniques de 2026.

« Si vous vous engagez autant que l’équipe à réaliser que vous n’apporterez pas beaucoup d’améliorations à une saison de Formule 1, vous devez vous attendre à ce que tôt ou tard, vous commenciez à prendre du retard, car c’est exactement ainsi que fonctionne la Formule 1 », a déclaré le pilote de 30 ans aux médias. « Même les équipes du milieu du peloton ne se reposent jamais. Tout le monde apporte, toutes les trois ou quatre courses, un petit package, une petite amélioration. Chez Williams, oui, nous avons apporté quelques modifications en début d’année avec les mises à jour du règlement sur les ailerons avant. Mais en réalité, nous n’avons rien apporté jusqu’à présent. Ce n’est donc pas un secret, nous nous y attendions. Nous pensons toujours que c’est la bonne décision et nous continuons à faire confiance au processus. Nous sommes convaincus que cela portera ses fruits l’année prochaine. Nous travaillons d’arrache-pied sur la voiture de l’année prochaine. »