Zak Brown n’exclut pas de voir Norris et Piastri au Mans avec McLaren

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a confirmé que la participation de Lando Norris et Oscar Piastri aux 24 Heures du Mans était « une option certaine » dans un avenir proche.

Alors que l’écurie de Woking prépare son entrée en catégorie Hypercar dans le Championnat du monde d’endurance (WEC) dès 2027, elle mettra fin à son programme en Formule E à la conclusion de la saison 2024-2025. Ce nouvel engagement marque un retour historique de McLaren sur la scène de l’endurance, avec l’ambition de rivaliser avec Ferrari, Porsche ou encore Toyota.

Norris et Piastri, actuellement engagés dans une lutte serrée pour le titre mondial de F1 – l’Australien possédant une avance de 31 points sur son coéquipier à huit manches de la fin –, pourraient ainsi élargir leur horizon sportif sous la bannière papaye.

S’exprimant lors de l’émission télévisée ELMS TV pendant les 4 Heures de Silverstone, Brown a d’ailleurs laissé échapper une information clé : le retour du WEC sur le circuit britannique est dans les plans. L’Américain a ensuite évoqué les préparatifs liés à la sélection des pilotes.

« [Nous voulons] de l’expérience, c’est certain, mais aussi un mélange entre jeunesse et maturité », a expliqué le dirigeant de 53 ans. « Nous avons déjà signé deux pilotes que nous n’avons pas encore annoncés, et nous sommes proches de finaliser avec les autres. »

Cette ouverture alimente naturellement les spéculations quant à une éventuelle apparition de Norris et Piastri au Mans, une course mythique où McLaren s’était imposée en 1995 avec la F1 GTR. Brown a toutefois rappelé que la priorité immédiate restait la F1, mais il n’a pas fermé la porte à un futur programme partagé.

Je pense que nous allons opter pour une formule à deux pilotes par voiture, puis en ajouter un troisième pour Le Mans et le Qatar, et peut-être un pilote de réserve. Après avoir observé et discuté avec les pilotes pour certaines de ces courses plus courtes, nous pensons que la plupart d’entre eux préfèrent une formation à deux pilotes. Ce n’est évidemment pas le cas au Mans, où il faut trois pilotes, ni au Qatar, où la course dure 10 heures, mais pour les autres courses, vous pourrez nous voir avec une formation à deux pilotes [dans chaque voiture]. »

Plus tôt dans l’année, lors de la manche du WEC au Qatar, Brown a révélé qu’il avait discuté avec Norris et Piastri de la possibilité de s’essayer à la course d’endurance lors des 24 Heures du Mans, et que les deux étaient enthousiastes. Lorsque cette question a été posée à nouveau au patron de McLaren, il a répondu :

« J’en ai parlé avec eux [Norris et Piastri]… À l’avenir, ce sera certainement une option. »

Charles Leclerc pourrait battre un record peu enviable à Bakou

Charles Leclerc pourrait entrer dans les livres d’histoire ce week-end à Bakou… mais pas de la manière qu’il espère. Le pilote Ferrari est sur le point de battre un record vieux de 59 ans, détenu par la légende Jim Clark, à moins qu’il ne parvienne enfin à transformer sa domination en qualifications en victoire en course.

Depuis 2021, Charles Leclerc y est intouchable en qualifications à Bakou, avec quatre pole positions consécutives. Pourtant, cette suprématie ne s’est jamais concrétisée le dimanche. En 2024, son nouvel échec a égalé le record de Clark : quatre pole positions consécutives sur un même Grand Prix sans victoire.

Clark avait établi ce triste record à Monaco, avec des poles entre 1962 et 1964, puis en 1966, sans jamais s’imposer. Son meilleur résultat fut une quatrième place en 1964, et il avait même manqué l’édition 1965 pour courir et remporter les 500 Miles d’Indianapolis.

Leclerc, lui, a connu plus de réussite en course que l’Écossais. Depuis 2021, il a terminé quatrième, puis a subi une panne moteur en 2022, avant de monter sur le podium à deux reprises : troisième en 2023, puis deuxième derrière Oscar Piastri en 2024. Le Monégasque avait aussi signé la pole pour la course sprint en 2023, terminant deuxième derrière Sergio Perez.

Si Leclerc décroche samedi une cinquième pole consécutive en Azerbaïdjan et échoue une nouvelle fois à convertir cet avantage en victoire, il battra le record vieux de près de six décennies. Une statistique dont il se passerait volontiers, lui qui rêve enfin de lever les bras sur les rives de la mer Caspienne.

Le plus de pole positions consécutives sans victoire sur un même circuit

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Pilote

Grand Prix

Poles

1er

Jim Clark

Monaco

4

1er

Charles Leclerc

Azerbaïdjan

4

3e

René Arnoux

Autriche

3

3e

Nelson Piquet

Autriche

3

3e

Nelson Piquet

Grande-Bretagne

3

3e

Graham Hill

Belgique

3

3e

Rubens Barrichello

Brésil

3

 

Sondage : La F1 doit-elle introduire un système de grilles inversées

La Formule 1 prépare déjà ses prochaines évolutions de format. Selon plusieurs sources, le championnat est en discussions pour élargir le calendrier des courses sprint à partir de 2027, avec une augmentation de six à potentiellement douze manches. Une telle décision ferait passer la proportion de sprints d’un quart à la moitié du calendrier, qui comptera toujours 24 Grands Prix.

Mais ce n’est pas le seul sujet brûlant. La F1 prévoit également d’ouvrir des négociations avec les équipes, les pilotes et la FIA autour d’une proposition beaucoup plus controversée : l’introduction de grilles de départ inversées pour les courses sprint.

Si cette idée est courante dans les catégories juniors — la F2 et la FIA F3 utilisent déjà des inversions partielles sur leurs courses plus courtes — elle représenterait une rupture majeure avec les traditions de la F1. Jamais jusqu’ici cette solution n’a trouvé assez de soutien parmi les écuries et les pilotes, qui la jugent artificielle et potentiellement injuste.

Reste à savoir si le climat actuel, marqué par la recherche d’un spectacle accru et d’une audience toujours plus forte, pourra faire pencher la balance cette fois. Quoi qu’il en soit, le débat sur les grilles inversées promet d’être l’un des plus animés dans le paddock au cours des prochains mois.

Météo incertaine pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan : la pluie pourrait s’inviter à Bakou

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 s’annonce plus imprévisible que jamais, alors que les prévisions météorologiques laissent entrevoir des conditions changeantes sur le tracé urbain de Bakou. Déjà réputée pour ses rebondissements, l’épreuve pourrait voir la pluie redistribuer les cartes au fil des 51 tours.

Les séances d’essais libres de vendredi devraient se dérouler dans des conditions stables, sous un ciel dégagé et avec des températures maximales de 25 °C. Mais dès la fin de la FP2, les premières menaces de pluie apparaîtront et s’accentueront au cours de la soirée.

Samedi, les conditions se compliqueront davantage. La troisième séance d’essais libres pourrait être perturbée, avec une probabilité de pluie estimée entre 35 et 40 %. Ce risque retombera à environ 20 % pour les qualifications, mais les pilotes devront composer avec un vent plus soutenu en fin de session. Les températures baisseront légèrement, avec un maximum prévu autour de 21 °C.

Le jour de la course, dimanche, les conditions resteront fraîches et le vent se transformera en une simple brise. Cependant, un risque de pluie de près de 29 % accompagnera le départ prévu à 15h00 heure locale, ajoutant une part d’incertitude supplémentaire à une manche déjà connue pour son imprévisibilité.

George Russell absent de la journée média à Bakou

Mercedes a confirmé que George Russell ne participera pas à la traditionnelle journée médiatique du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Un porte-parole de l’écurie a expliqué que le Britannique « se repose avant l’action sur piste de demain » et ne répondra donc pas aux questions des médias. Malgré cette absence, Russell devrait bien prendre le volant tout au long du week-end à Bakou. En cas de problème de dernière minute, le pilote de réserve de Mercedes, Valtteri Bottas, est disponible pour assurer l’intérim.

Sur le plan contractuel, Russell n’a toujours pas signé d’accord officiel pour 2026. Néanmoins, lui et Toto Wolff se sont montrés confiants, laissant entendre qu’une prolongation devrait être annoncée prochainement, une fois les derniers détails réglés.

Une vente exceptionnelle à 26 millions de dollars pour une Ferrari Daytona SP3

L’édition 2025 de la vente RM Sotheby’s de Monterey a tenu toutes ses promesses, confirmant son statut parmi les enchères automobiles les plus attendues de l’année. En deux soirées intenses, la maison a totalisé 165,3 millions de dollars, avec un taux de vente impressionnant de 87 %. Pas moins de 1 411 enchérisseurs venus de 46 pays se sont affrontés, et 37 voitures ont dépassé le million, dont six au-dessus des 5 millions et deux au-delà des 10 millions.

Sans surprise, Ferrari s’est imposée comme la véritable star du week-end. Le lot phare, une Ferrari Daytona SP3 “Tailor Made” de 2025, a été adjugé à 26 millions de dollars, établissant la meilleure enchère de la Monterey Car Week. Plus qu’un simple modèle rare, cet exemplaire est unique : numéroté “599+1” par rapport aux 599 produits officiellement, il arbore une livrée bicolore mêlant carbone apparent et Giallo Modena. Son caractère exclusif et son état quasi neuf expliquent pourquoi une voiture récente a pu surpasser des classiques de collection.

Cette Daytona n’était pas seule à attirer les projecteurs. Deux autres Ferrari ont largement contribué au spectacle : une F40 LM de 1993 préparée par Michelotto et une F50 de 1995 en Giallo Modena, ex-Ralph Lauren, l’un des deux exemplaires connus dans cette configuration. À elles trois, ces icônes de Maranello ont généré plus de 46 millions de dollars, soit près de la moitié de la valeur cumulée du top 10.

Les Ferrari modernes se sont également distinguées : une LaFerrari Aperta de 2017 a trouvé preneur à 6,7 millions de dollars, tandis qu’un autre exemplaire de 2015 s’est envolé à 5,2 millions. Les modèles historiques n’ont pas été en reste, avec une 250 GT Cabriolet Série I de 1958 et une 375 Plus Spyder de 1955 également cédées à 5,2 millions.

Si sept voitures du top 10 portaient le cheval cabré, quelques légendes d’avant-guerre se sont fait une place : une Mercedes-Benz 500 K Special Roadster de 1935 a atteint 5,34 millions, et une Duesenberg Model J Torpedo Phaeton de la même année s’est vendue 4,4 millions. Enfin, une icône plus récente, la RUF CTR1 “Yellowbird” Lightweight de 1989, a clôturé le classement.

Au-delà des chiffres, cette vente confirme une tendance forte : les Ferrari, qu’elles soient classiques ou modernes, s’imposent désormais comme de véritables actifs de placement. La rareté, la provenance et la personnalisation deviennent les clés de records toujours plus spectaculaires.

Briatore dément toute discussion entre Alpine et Bottas pour 2026

Flavio Briatore a réfuté les propos de Valtteri Bottas selon lesquels Alpine aurait envisagé de l’engager pour la saison 2026 de Formule 1.

Après avoir perdu son volant chez Sauber au profit de Gabriel Bortoleto, Bottas a passé la saison 2025 sur la touche, reprenant un rôle de pilote d’essai et de réserve chez Mercedes. Dans le même temps, Alpine a connu des difficultés avec Jack Doohan et Franco Colapinto, alimentant des rumeurs sur un éventuel recrutement du Finlandais.

Bottas a déclaré : « C’est vrai. Il y a eu des discussions [avec Alpine] », a-t-il déclaré. « Comme je l’ai dit, ce qui m’a convaincu au début de l’année, c’est l’ensemble du projet. Quand j’ai en savoir plus sur leurs plans, leurs investissements et les personnes qu’ils recrutent, je me suis dit qu’à ce stade de ma carrière, c’était l’occasion idéale de m’engager pour plusieurs années et de mettre les mains dans le cambouis. Commencer quelque chose à partir de zéro n’arrive pas tous les jours, donc faire partie de cela va être intéressant. »

Ces spéculations ont pris de l’ampleur avant que Bottas ne soit officialisé comme l’un des deux titulaires de la nouvelle écurie Cadillac, aux côtés de Sergio Perez, pour 2026. Peu après cette annonce, Bottas a affirmé avoir discuté avec Alpine au sujet d’un possible retour en piste.

Dans une interview accordée à Auto Motor und Sport, Briatore a fermement nié cette version, affirmant qu’aucun échange n’avait eu lieu entre Alpine et le Finlandais :

«Je n’ai jamais parlé à Bottas de 2026. Je pense que les rumeurs selon lesquelles il pourrait piloter pour Alpine l’ont aidé à signer un contrat avec Cadillac. »

L’Italien a par ailleurs confirmé que Sergio Perez, également annoncé chez Cadillac, l’avait contacté pour s’informer des plans d’Alpine pour l’avenir. Mais selon lui, ni le Mexicain ni Bottas n’étaient réellement envisagés comme options sérieuses pour 2026.

« Perez m’a appelé », a ajouté Briatore. « Il m’a demandé quels étaient nos projets. Mais, en même temps, il m’a dit qu’il était sur le point de conclure un accord avec Cadillac. Je ne pouvais rien lui offrir à ce moment-là. »

Le cercle fermé des pilotes F1 qui courent même pendant leurs week-ends libres

Même en pleine saison de Formule 1, certains pilotes ne tiennent pas en place lorsque le calendrier leur accorde une pause. Max Verstappen vient de rejoindre un groupe très restreint d’élites en décidant de participer à une course en week-end libre — un exploit rare dans le monde moderne de la F1, où les contrats limitent strictement les activités annexes.

Verstappen, du test à la compétition : sortie au Nordschleife

Avant tout, rappelons ce que fait Verstappen : après un test officiel au Nürburgring Endurance Series sous un pseudonyme (“Franz Hermann”), où il a battu le record GT3 avec une Ferrari 296 GT3 aux couleurs de sa structure, Verstappen a réellement couru pendant un week-end sans Grand Prix. Le 13 septembre, il s’est aligné dans la Nürburgring Langstrecken-Serie (NLS). Il y a piloté une Porsche Cayman GT4 avec l’équipe Lionspeed GP, après avoir satisfait aux tests théoriques requis. Red Bull a donné son accord, et il pourrait bien réitérer ce genre de participation après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Cette pratique reste exceptionnelle aujourd’hui, car la plupart des contrats de pilotes F1 interdisent ce type de sortie — qu’il s’agisse de courses officielles dans d’autres championnats ou même de pratiques risquées hors compétition. Pourtant, Verstappen, avec cette initiative, rejoint quelques pilotes de renom qui l’ont déjà fait.

D’autres exemples marquants

  • Nico Hülkenberg : en 2015, alors pilote F1 pour Force India, il a remporté les 24 Heures du Mans avec Porsche. Même si ce type de participation ne générait pas de conflit avec son équipe de F1, cela reste un rare moment où un pilote F1 s’illustre en endurance en pleine saison.
  • Fernando Alonso : le double champion du monde a sauté le Grand Prix de Monaco en 2017 pour disputer les 500 Miles d’Indianapolis. Il avait aussi remporté les 24 Heures du Mans peu de temps après, tout en continuant sa carrière en F1.
  • Kimi Räikkönen : l’“Iceman” aime prendre des risques hors des circuits traditionnels. En 2009, sous son vrai nom, il a participé à des rallyes tout en restant sous contrat avec Ferrari.
  • Robert Kubica : avant son terrible accident en rallye en 2011, Kubica s’était déjà engagé dans des courses nationales de rallye entre les Grands Prix, comme le Rallye d’Antibes ou d’autres épreuves régionales, en plus de son activité en F1.
  • Jim Clark : un classique. En 1965, alors champion de F1, il a remporté l’Indy 500 la même année, tout en disputant d’autres épreuves comme les saloon cars ou des séries nationales — un exemple historique de polyvalence.

Pourquoi c’est si rare aujourd’hui

Ce retour sur des faits passés met en lumière plusieurs réalités :

  1. Les clauses contractuelles : la majorité des pilotes de F1 ont des contraintes très strictes interdisant toute course ou activité à risque en dehors de leurs engagements avec leur équipe.
  2. L’engagement physique et mental : la F1 est exigeante. Même pendant les week-ends “libres”, la récupération, la préparation et la logistique prennent énormément de temps.
  3. Le risque pour l’image ou la carrière : un accident dans une autre série pourrait compromettre la confiance de l’équipe, voire le contrat du pilote.

Ce que cela signifie pour Verstappen

En choisissant de rouler en NLS, Verstappen montre qu’il garde une soif de pilotage compétitif hors de la F1. Cela renforce aussi son image de pilote polyvalent et passionné. Cela dit, il ne s’agit pas d’un simple loisir : il prend des engagements officiels, dans des séries reconnues, tout en respectant les régulations nécessaires.

Cet événement rappelle que, dans l’histoire de la Formule 1, certains pilotes repoussent les limites du règlement pour vivre pleinement leur passion. Verstappen continue sur cette lancée — et si ce type de démarche devenait plus fréquent dans le futur ?

Les horaires de départ des Grands Prix de F1 en 2026

Toutes les heures de départ de chaque Grand Prix de F1 en 2026.

Horaires F1 2026 (Heure française)

Grand Prix

Heure locale

Heure française

Grand Prix d’Australie

15:00

05:00

Grand Prix de Chine

15:00

08:00

Grand Prix du Japon

14:00

07:00

Grand Prix de Bahreïn

18:00

17:00

Grand Prix d’Arabie Saoudite

20:00

19:00

Grand Prix de Miami

16:00

22:00

Grand Prix du Canada

16:00

22:00

Grand Prix de Monaco

15:00

15:00

Grand Prix de Barcelone

15:00

15:00

Grand Prix d’Autriche

15:00

15:00

Grand Prix de Grande-Bretagne

15:00

16:00

Grand Prix de Belgique

15:00

15:00

Grand Prix de Hongrie

15:00

15:00

Grand Prix des Pays-Bas

15:00

15:00

Grand Prix d’Italie

15:00

15:00

Grand Prix d’Espagne

15:00

15:00

Grand Prix d’Azerbaïdjan

15:00

13:00

Grand Prix de Singapour

20:00

14:00

Grand Prix des États-Unis

15:00

21:00

Grand Prix du Mexique

14:00

21:00

Grand Prix du Brésil

14:00

18:00

Grand Prix de Las Vegas

20:00

05:00

Grand Prix du Qatar

19:00

17:00

Grand Prix d’Abu Dhabi

17:00

14:00

Audi s’oppose à un retour des moteurs V8 en F1

Jonathan Wheatley a confirmé qu’Audi n’était pas favorable à une réintroduction des moteurs V8 en Formule 1, malgré les débats croissants dans le paddock concernant la prochaine génération de motorisations.

Le directeur de l’équipe Stake, qui continuera à encadrer l’ancienne structure Sauber avant sa transition officielle vers Audi en 2026, a rappelé que l’arrivée du constructeur allemand en F1 reposait sur des fondations précises. Or, certaines seraient remises en cause par un retour aux V8, même avec du carburant 100 % durable.

La discipline prépare une refonte complète pour 2026, avec de nouvelles réglementations à la fois pour les châssis et pour les moteurs. Ces derniers constituaient l’un des principaux arguments ayant convaincu Audi de rejoindre le championnat. Mais dans le paddock, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un abandon de ces règles au profit d’un retour aux V8, disparus depuis 2013, jugés plus simples et plus spectaculaires.

La technologie hybride, introduite en 2014, a désormais dépassé la décennie d’utilisation, et les critiques concernent surtout l’équilibre entre puissance électrique et thermique, ainsi que l’impact sur les performances. Des scénarios évoquaient un retour aux V8 dès 2029, mais la perspective la plus réaliste semble être 2031, soit à la fin du cycle réglementaire à venir.

Selon Wheatley, Audi n’y voit cependant aucun intérêt, rappelant que deux des trois piliers centraux ayant motivé son engagement en F1 disparaîtraient avec une telle révision. L’écurie allemande entend donc maintenir le cap sur la nouvelle génération hybride prévue pour 2026.

« Je pense que fondamentalement, Audi s’est appuyé sur trois piliers pour faire son entrée en Formule 1 », a déclaré le Britannique aux médias. « L’un était un moteur hautement efficace, un autre était une technologie hybride avancée, et le troisième était les carburants durables. »

« Je ne pense donc pas que notre position ait changé à ce sujet et pour autant que je sache, nous allons rester sur cette position pendant très longtemps. »

Leclerc-Ferrari, McLaren… quand la pression menace les plus beaux mariages

Dans un sport où la gloire se mêle à la tension permanente, la Formule 1 a souvent montré que même les alliances les plus solides peuvent finir par se fissurer. Charles Leclerc et Ferrari pourraient-ils être les prochains à vivre ce scénario ? C’est la question soulevée par plusieurs observateurs, alors que la Scuderia peine toujours à renouer avec son lustre passé.

Depuis le dernier titre mondial décroché par Kimi Räikkönen en 2007, Ferrari vit dans un cycle frustrant de presque-victoires et de désillusions. Leclerc, figure de proue de l’équipe depuis 2019, a démontré un talent brut et une capacité rare à extraire le maximum de sa monoplace, même dans des situations difficiles. Pourtant, l’écart avec Red Bull demeure, et chaque saison manquée ajoute un poids supplémentaire sur les épaules du Monégasque comme sur celles de l’équipe. Jusqu’à quand acceptera-t-il d’attendre un projet réellement capable de le porter vers la couronne mondiale ?

La réflexion ne concerne pas uniquement Ferrari. Chez McLaren, la réussite retrouvée avec Lando Norris et Oscar Piastri pourrait, paradoxalement, devenir une source de tension. Les deux jeunes talents se poussent mutuellement vers le haut, mais cette émulation pourrait vite tourner à la rivalité ouverte si l’un des deux se sent désavantagé. L’histoire de la F1 est riche de ces duels internes — de Prost/Senna chez McLaren à Hamilton/Rosberg chez Mercedes — qui finissent par menacer l’équilibre d’une équipe.

Car il existe bien paradoxe propre à la F1 : la réussite engendre elle-même une pression redoutable. Être au sommet signifie devoir y rester, voire faire encore mieux. Les attentes des pilotes, des sponsors et du public deviennent alors parfois impossibles à satisfaire, conduisant à des ruptures inattendues.

Ainsi, Leclerc pourrait un jour regarder ailleurs si Ferrari ne parvient pas à franchir un cap décisif. De la même manière, McLaren devra gérer avec doigté un duo explosif, sous peine de voir l’un de ses protégés céder aux sirènes d’un rival mieux armé.

La Formule 1 n’est pas seulement une affaire de vitesse et de technologie : c’est aussi un jeu d’équilibres fragiles, où la pression de la victoire façonne les relations autant qu’elle les détruit. Ferrari et McLaren sont aujourd’hui à la croisée de ces dynamiques. Reste à savoir si elles sauront transformer cette tension en carburant, plutôt qu’en bombe à retardement.

Oliver Bearman affiche son ambition de rejoindre Ferrari à long terme

Le rookie pilotant pour Haas, Oliver Bearman, a réaffirmé que son objectif ultime en Formule 1 restait de piloter un jour pour Ferrari.

Le Britannique de 20 ans dispute actuellement sa première saison complète en F1 après trois apparitions remarquées en 2024. Sa première course avait eu lieu de manière inattendue au Grand Prix d’Arabie saoudite, lorsqu’il avait remplacé Carlos Sainz, contraint au forfait pour raisons médicales. Sa performance solide au volant de la Scuderia avait alors attiré l’attention du paddock.

Il avait ensuite pris part à deux autres Grands Prix avec Haas, à Bakou puis au Brésil, avant d’être confirmé comme titulaire au sein de l’écurie américaine pour 2025.

Membre de longue date de la Ferrari Driver Academy, Bearman reconnaît que sa trajectoire idéale l’emmènerait à Maranello. Toutefois, le jeune pilote insiste sur le fait qu’il ne se fixe pas de calendrier précis pour obtenir ce baquet convoité. « Pour l’instant, mon rôle est de donner le maximum avec Haas », a-t-il expliqué, soulignant que ses performances actuelles restent sa priorité.

« Bien sûr, c’est mon objectif dans la vie », a déclaré Bearman aux médias. « J’ai eu un avant-goût de cela lorsque j’ai été appelé l’année dernière et c’est ma motivation dans la vie, d’espérer pouvoir un jour y parvenir. Je me concentre sur mon travail ici, et il n’y a pas vraiment de communication entre moi et Ferrari », a-t-il déclaré. « Mon travail consiste à montrer ce dont je suis capable et à ne laisser aucun choix aux équipes. C’est mon travail, faire de mon mieux. Et c’est un long chemin à parcourir. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. »

« Mais je ne me fixe pas de délai, rien de tout cela. Je me concentre simplement sur ce que je fais, j’essaie de m’améliorer car je vois encore beaucoup de marge de progression au sein de cette équipe et je veux aussi tirer le meilleur parti de moi-même de manière plus régulière. Je vois encore une grande trajectoire devant moi, ce qui est une bonne chose, et cela signifie que plus je me concentre sur moi-même, mieux tout ira. »

Russell plaide pour une équipe de commissaires permanente en F1

George Russell a appelé à davantage de cohérence dans l’arbitrage des courses de Formule 1, après la controverse suscitée par la pénalité infligée à Carlos Sainz lors du Grand Prix des Pays-Bas.

L’Espagnol avait été jugé responsable de son accrochage avec Liam Lawson, écopant d’une sanction de temps et de deux points de pénalité sur sa super licence. Williams avait contesté cette décision, estimant la sanction disproportionnée. À l’issue d’une procédure de révision, la FIA a finalement annulé les deux points infligés au pilote Ferrari, requalifiant l’incident comme un simple fait de course.

Actuellement, les commissaires changent d’une course à l’autre, sans équipe permanente en place. Une rotation qui, selon Russell, entretient le flou et conduit à des décisions parfois contradictoires. Le pilote Mercedes estime qu’une équipe de commissaires fixe permettrait aux pilotes de mieux comprendre les règles et d’éviter les polémiques répétées autour des sanctions.

« Je ne pense pas qu’il y aura jamais un moment où tout le monde sera satisfait », a déclaré Russell aux médias. « Je ne me souviens pas du nombre exact, mais je pense qu’il y a 25 commissaires différents au cours d’une saison de course. Si vous prenez 20 pilotes de course, lorsque vous assistez à un incident 50-50, vous aurez probablement des opinions légèrement différentes à ce sujet. »

Le pilote Mercedes a suggéré que les pilotes apprendront à comprendre comment les commissaires traitent certains incidents et ajusteront leur propre conduite pour se conformer à leurs précédents.

« C’est pourquoi je pense toujours qu’avec ces commissaires cohérents tout au long de la saison, au moins, vous apprendrez leur point de vue sur les incidents et leur interprétation de certaines choses », a-t-il déclaré. « La pénalité infligée à Carlos n’était probablement pas méritée. Avec d’autres commissaires, cela aurait peut-être été différent. Peut-être pas, mais au moins, vous avez cet élément de cohérence tout au long des courses. »

La F1 pense à doubler le nombre de courses sprint

La Formule 1 a officialisé les six Grands Prix qui accueilleront des courses sprint en 2026, après qu’une fuite du calendrier ait eu lieu il y a deux mois via le compte du Grand Prix des Pays-Bas. Comme attendu, les manches concernées seront Shanghai, Miami, Montréal, Silverstone, Zandvoort et Singapour.

Malgré les débats autour d’une augmentation du nombre de sprints dans une saison comptant 24 épreuves, le format reste inchangé pour l’an prochain. Les équipes doivent déjà gérer l’introduction des nouvelles réglementations sur les châssis et les groupes motopropulseurs, mais des discussions sont en cours pour élargir le format à partir de 2027. Si le plafond est fixé à douze courses, soit la moitié du calendrier, aucun chiffre précis n’a encore été validé.

La F1 envisage également d’autres évolutions, dont l’introduction de grilles inversées, sujet qui sera débattu avec les équipes, les pilotes et la FIA dans les prochains mois. Le PDG Stefano Domenicali milite de longue date pour réduire le temps d’essais libres au profit de séances plus compétitives, et les données montrent une hausse d’engagement et d’audience lors des week-ends de sprint. Les promoteurs de Grands Prix, de leur côté, affichent un vif intérêt pour accueillir ce format.

Business – Guenther Steiner, premier signe d’un MotoGP voué à s’inspirer de la F1

Guenther Steiner, ancien patron de l’équipe Haas en Formule 1 devenu une figure populaire via Drive to Survive, va faire son entrée officielle dans le monde du MotoGP. À partir de 2026, il prendra les commandes du team Red Bull KTM Tech3, à la suite d’un rachat à Hervé Poncharal. Ce changement marque une des rares grandes mutations de propriété au sein du paddock MotoGP depuis longtemps. 

Lors d’une soirée à Barcelone, Steiner a présenté sa vision : le MotoGP regorge de potentiel non exploité. Il estime que le sport est intrinsèquement captivant — le duel machine-pilote, la rivalité, et les performances « homme contre homme » — mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour accroître sa visibilité. Il voit en l’ère sous la houlette de Liberty Media une opportunité pour étendre son audience, notamment vers des marchés moins exploités.

Steiner affirme toutefois qu’il ne souhaite pas bouleverser immédiatement l’organisation actuelle de Tech3. Il parle d’une « année d’apprentissage » pour prendre la mesure des opérations dès 2026. Pourtant, des décisions stratégiques de long terme se profilent déjà : le recrutement des pilotes, l’implication dans la catégorie Moto3, les relations avec KTM, et le positionnement de l’équipe dans le championnat. Ces éléments s’inscriront dans une vision à cinq ans.

La situation met en lumière une évolution marquée du rôle des équipes indépendantes dans le MotoGP. Celles-ci louent le matériel aux constructeurs, bénéficient de technologies proches de celles des usines, et gagnent en visibilité grâce à leurs résultats. Ducati est cité en exemple : en utilisant des équipes satellites, la marque a su maximiser ses retombées techniques et stratégiques. 

Lucio Cecchinello, patron de LCR Honda, témoigne d’un intérêt croissant pour l’achat ou l’investissement dans les équipes du championnat — un intérêt jusqu’ici rarement vu. Pour lui, le MotoGP devient une plateforme valorisée, susceptible d’attirer business, technologie et nouveaux sponsors. Mais avec cela vient aussi un accroissement des coûts fixes, des responsabilités de gestion, et des risques si les résultats ou les financements ne suivent pas. 

Quant aux perspectives techniques, 2027 s’annonce comme une date charnière, avec la fin de plusieurs contrats équipes/pilotes et des nouvelles règles techniques. L’arrivée de Steiner, associée aux transformations déjà en cours dans le paddock, souligne que le MotoGP entre dans une phase de mutation où les enjeux sportifs, financiers et technologiques s’entrecroisent plus étroitement que jamais. L’ère de changement semble bien entamée.

Boullier se rappelle l’accident de Kubica en 2011 : « On pensait qu’il pourrait mourir »

En 2011, un drame a failli faire basculer la carrière de Robert Kubica — et Eric Boullier, alors responsable de l’équipe Renault (puis Lotus), en garde un souvenir traumatique. Récemment, Boullier est revenu sur l’accident sévère de son pilote pendant le rallye Ronde di Andora en Italie, évoquant avec émotion le moment où il a appris que Kubica était entre la vie et la mort.

Kubica, à l’époque considéré comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la Formule 1, avait remporté le Grand Prix du Canada en 2008 et impressionnait durant les essais avec la nouvelle monoplace Renault-Lotus. Lors de ce rallye hors saison, il subit de multiples fractures au niveau du bras, de l’épaule, du poignet et de la jambe droite. Le choc fut tel que, dans les heures qui suivirent, Boullier et l’équipe crurent qu’il ne survivrait pas.

« Son manager m’a appelé le matin du dimanche : ‘Grand drame, Eric.’ » décrit Boullier pour le magazine anglais Motor Sport. « L’état de Kubica était critique — il avait perdu connaissance, et l’incertitude était totale : les blessures, la gravité, le coma, tout cela a plongé l’équipe dans l’angoisse. »

Parmi les conséquences immédiates, Kubica ne put participer à la saison 2011 avec les attentes énormes portées sur lui. Nick Heidfeld fut appelé en remplacement, mais bouffé dans le sillage du pilote polonais : Boullier admit que Heidfeld « n’était pas au niveau » de Kubica, soulignant combien celui-ci était devenu un atout précieux et difficile à remplacer.

L’accident quant à lui ne fut pas qu’une tragédie personnelle : il représenta un coup dur pour l’équipe qui devait gérer la perte d’un de ses piliers, tant sur le plan sportif que moral. Boullier rapporte que l’incertitude quant à la survie du pilote l’a marqué profondément — ce moment a mis en lumière la fragilité même des pilotes de course, dont les vies peuvent changer en un instant.

Malgré tout, Kubica fit un retour remarquable en Formule 1 plus tard, prouvant sa détermination et son courage. Mais Boullier insiste sur ce moment d’avant — celui où « une seule erreur en sport auto peut tout bouleverser ». Ce souvenir lui rappelle aussi que le respect, la préparation, et la précaution sont essentiels dans ce milieu où l’intensité est extrême.

Sondage F1 – Lando Norris peut-il encore rattraper Oscar Piastri au championnat ?

Lando Norris accuse désormais 31 points de retard sur son coéquipier Oscar Piastri dans la course au titre mondial. Depuis son succès en Arabie saoudite en avril, l’Australien mène le championnat.

Le tournant s’est produit au Grand Prix des Pays-Bas : alors en lutte pour la victoire, Norris a abandonné dans les derniers tours, laissant Piastri creuser l’écart de neuf à 34 points. À Monza, le Britannique a réduit l’écart grâce à une deuxième place, tandis que son coéquipier complétait le podium en troisième position.

Les chiffres sont parlants : Piastri a capitalisé avec sept succès et six autres podiums, contre cinq victoires et huit podiums pour Norris. À huit courses de la fin, la question demeure : Norris peut-il renverser la tendance et devenir Champion du monde de F1 ?

Le Face-à-face : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

7

9

 

Sprint

0

3

COURSE

Grand Prix

8

8

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

293

324

 

Classement

2e

1er

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Cadillac fixe son premier objectif avant ses débuts en F1 en 2026

Le directeur de l’écurie Cadillac, Graeme Lowdon, a révélé quel serait le « premier objectif » de la nouvelle équipe avant son entrée en Formule 1 en 2026. L’écurie américaine, qui rejoindra la grille en tant que 11e formation, a d’ores et déjà sécurisé un duo de pilotes expérimentés avec Sergio Perez et Valtteri Bottas.

Cadillac accélère sa préparation en vue de ses grands débuts, prévus lors du Grand Prix d’Australie du 6 au 8 mars. Un programme complet d’essais pré-saison est en cours d’élaboration pour permettre à l’équipe soutenue par General Motors d’arriver prête sur la scène mondiale.

Dans le cadre de cette montée en puissance, Cadillac a organisé une simulation complète du récent Grand Prix d’Italie. Le personnel a travaillé à distance depuis ses deux bases : Silverstone, au Royaume-Uni, et Charlotte, aux États-Unis. Une étape clé qui illustre la volonté de l’écurie de tester ses infrastructures et de préparer au mieux ses opérations pour sa première campagne en Formule 1.

« La première chose à reconnaître, c’est que ce jeu est incroyablement compétitif », a déclaré Lowdon àF1.com. « J’ai souvent dit que la Formule 1 est en fait un modèle commercial très simple et un modèle technique très simple, car on peut le télécharger. Tous ceux qui regardent la course chez eux peuvent télécharger l’ensemble des règlements sur Internet. Mais c’est là que réside le problème. Vous avez 11 équipes, contre 10 auparavant, qui s’affrontent selon exactement les mêmes règlements. »

« Elles ne peuvent pas inventer un autre type de voiture ou quoi que ce soit d’autre. Les règlements sont très stricts, ce qui rend la compétition absolument folle et intense, et nous devons en être conscients. J’essaie de communiquer aux autres que s’ils faisaient partie de l’une de ces équipes existantes, qui font toutes cela depuis au moins 10 ans, voire beaucoup plus.»

« Si une nouvelle équipe arrivait et devenait immédiatement compétitive face à elles, ils seraient très contrariés et très en colère. Nous savons donc que c’est un défi énorme. Il est très difficile de quantifier ce à quoi pourrait ressembler le succès, si ce n’est que nous devons simplement faire de notre mieux et gagner le respect des autres concurrents. Je pense que c’est toujours le premier objectif, car si nous y parvenons, nous savons que nous ferons du bon travail. »

Isack Hadjar en route vers Red Bull pour la saison 2026

Isack Hadjar devrait être promu chez Red Bull pour la saison 2026 de Formule 1, selon les informations d’Auto Motor und Sport. Le Français de 20 ans rejoindrait ainsi Max Verstappen au sein de l’écurie de Milton Keynes, une récompense pour une première saison remarquée en F1.

Arrivé chez Racing Bulls, Hadjar a su rebondir après un début difficile marqué par un accident lors du tour de formation de sa toute première course au Grand Prix d’Australie. Depuis, le rookie s’est rapidement affirmé comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la discipline.

Le mois dernier, il a signé son premier podium avec une impressionnante troisième place au Grand Prix des Pays-Bas, devenant ainsi l’un des rares pilotes de l’équipe sœur à avoir accédé au top 3. Après 14 manches, il pointe au neuvième rang du championnat avec 38 points, soit 26 de plus que Yuki Tsunoda. Le Japonais, en grande difficulté avec la RB21, n’a engrangé que 12 unités cette saison et devrait perdre son siège en fin de campagne.

Interrogé à Monza sur son avenir, Hadjar a laissé entendre qu’une arrivée chez Red Bull en 2026, au moment du changement de réglementation et du lancement du moteur maison en collaboration avec Ford, serait idéale :

« Je pense qu’il serait beaucoup plus facile de gérer une promotion l’an prochain qu’immédiatement », a-t-il confié aux médias.

Red Bull semble ainsi prêt à miser sur le jeune Français pour épauler Verstappen dans un projet totalement nouveau, alors que l’équipe s’apprête à tourner une page importante de son histoire.

« Au début de l’année, vous m’avez demandé si je me sentais prêt à rejoindre Red Bull cette année, et la réponse est toujours « non ». Je ne vois pas l’intérêt de le faire maintenant », a déclaré Hadjar. « Mais 2026, c’est une autre histoire, car ce sera un tout nouveau départ pour l’équipe, et il ne sera plus question de « deuxième voiture ». Ce ne sera plus un problème, car ce sera une toute nouvelle voiture pour tout le monde. Vous serez en fait dans une phase où vous devrez orienter la voiture dans la bonne direction, donc je pense que c’est en fait intéressant. »

Citroën Racing décide de rejoindre la Formula E pour la saison 2025/26

Le championnat du monde ABB FIA Formula E s’apprête à accueillir un nouveau géant du sport automobile : Citroën Racing. La marque française a officialisé son arrivée sur la grille dès la saison 12 (2025/26), marquant ainsi un retour très attendu à la compétition internationale.

Dans son communiqué, Citroën présente cette entrée en Formula E comme « un nouveau défi », une aventure à la fois électrique, innovante et passionnée qui illustre les valeurs de la marque et sa vision de la mobilité de demain. La firme insiste sur le symbole que représente ce retour : renouer avec le sport automobile qui a forgé sa légende, tout en s’inscrivant dans une discipline tournée vers l’avenir – 100 % électrique, responsable, engagée et populaire, disputée en plein cœur des grandes métropoles mondiales.

Le palmarès de Citroën Racing parle de lui-même. Véritable référence dans toutes les disciplines où elle s’est engagée, l’écurie a accumulé un impressionnant tableau de chasse : neuf titres pilotes en Championnat du Monde des Rallyes (WRC) avec le duo mythique Sébastien Loeb / Daniel Elena, huit couronnes constructeurs, trois titres pilotes et trois titres par équipes en Championnat du Monde des Voitures de Tourisme (WTCC), sans oublier ses victoires au Dakar et en Coupe du Monde des Rallyes Tout-Terrain. Cette expérience, forgée sur plusieurs décennies, sera désormais mise au service de l’électrique.

Le baptême de piste de Citroën Racing en Formula E se fera dès les essais collectifs de pré-saison, organisés du 27 au 30 octobre 2025 sur le Circuit Ricardo Tormo, à Valence. Ces journées comprendront également la tenue d’un Women’s Test inédit, offrant deux fois plus de temps de roulage aux meilleures pilotes féminines du monde. Le premier rendez-vous officiel aura lieu à São Paulo, le 6 décembre, pour l’ouverture de la saison.

Cette arrivée s’inscrit dans la continuité de l’engagement du groupe Stellantis en Formula E. En effet, DS Automobiles, autre marque premium du groupe, est présente dans la discipline depuis 2015 et s’est imposée comme l’une des références absolues avec plusieurs titres pilotes et constructeurs à son actif. Avec l’arrivée de Citroën, Stellantis confirme sa volonté de faire de la Formula E un véritable laboratoire technologique et un levier d’image, mettant en avant la complémentarité de ses marques sur le terrain de la mobilité électrique.