Red Bull dévoile la date de présentation de sa F1 2022

L’équipe Red Bull a dévoilé la date de présentation de sa F1 2022; la RB18, qui sera pilotée cette année par le champion du monde en titre Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez.

L’écurie de Milton Keynes dévoilera au monde sa nouvelle monoplace le 9 février prochain en ligne comme chaque année. La RB18, développée par Adrian Newey et ses équipes, devrait être également en piste à Silverstone pour un shakedown afin de s’assurer que tous les systèmes fonctionnent correctement avant les premiers essais hivernaux de Barcelone (du 23 au 25 février).

Jusqu’à présent, Red Bull est en pole position pour dévoiler sa monoplace, mais on s’attend à ce que l’équipe Haas dévoile sa F1 2022 en premier (peut-être dès le 4 février).

Dates présentation F1 2022

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Le père de Max Verstappen va faire ses débuts en rallye !

Le père de Max Verstappen, Jos Verstappen, fera ses débuts en rallye lors de la première manche du Kroon-Oil Belgian Rally Championship (BRC), le Rallye de la Hesbaye (Belgique) le 26 février.

Jos Verstappen espérait pouvoir faire ses débuts en rallye l’année dernière à Assen, mais en raison de l’annulation de l’épreuve à cause de la crise sanitaire, il a dû patienter une année de plus. A la fin du mois de février, Verstappen Sr pourra enfin réaliser son rêve de piloter en rallye sur les routes belges au volant d’une Citroën R5 (voiture Rally2) préparée par DG Sport Compétition.

« J’ai vraiment hâte d’y être et j’ai remarqué que j’aime vraiment le rallye. Surtout parce que c’est très imprévisible. Bien sûr, je suis très motivé et j’ai le soutien d’une équipe au top, mais je vais devoir retrouver mes propres limites, avec mon navigateur. Je veux bien faire les choses, mais la raison pour laquelle je me lance dans cette aventure de rallye, c’est parce que cela me procure de la joie avant tout. » a déclaré Jos Verstappen.

L’ancien pilote de Formule 1 et vainqueur des 24 Heures du Mans LMP2 a peut-être une riche expérience de la piste, mais le Néerlandais âgé de 49 ans débarque dans le monde du rallye en tant que rookie. Jos Verstappen est bien conscient que ce ne sera certainement pas une tâche facile.

« Le rallye est vraiment quelque chose que l’on fait avec l’expérience. Acquérir cette expérience sera le plus grand défi. Cela ne ressemble à rien dans ma carrière en sport automobile, pour moi tout est vraiment nouveau : de la voiture à la méthode de travail, en passant par la fabrication et l’utilisation des notes d’allure, l’écoute des indications en conduisant et la découverte de toutes les étapes. Il y a peu ou pas d’occasions d’explorer un parcours, il faut donc être au courant tout de suite, tout en évitant les risques inutiles. »

« Dans l’ensemble, c’est un très grand défi et je ne m’attends vraiment pas à pouvoir rouler au sommet. Bien sûr je ferai de mon mieux, mais mon objectif est d’acquérir de l’expérience et surtout d’apprendre le plus possible. Je veux me sentir bien au volant de ma Citroën et beaucoup m’amuser. C’est la chose la plus importante pour moi. »

La deuxième manche du BRC, le South Belgian Rally, aura lieu le 19 mars. Après cela, il sera déterminé à quels rallyes Jos Verstappen participera pendant le reste de l’année, en recherchant un mélange d’événements du championnat belge des rallyes et du championnat international des rallyes (WRC).

Verstappen aussi déterminé que Senna ou Schumacher selon Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que Max Verstappen partage un trait commun avec les légendes de la Formule 1 Ayrton Senna et Michael Schumacher.

Le Néerlandais Max Verstappen a décroché son premier titre mondial en Formule 1 en décembre dernier à l’âge de 24 ans au terme d’une saison qui restera gravée dans les annales du sport, en raison notamment de l’intensité des combats en piste entre Verstappen et son grand rival Lewis Hamilton.

Bien qu’il sait très bien que comparer des pilotes de Formule 1 de génération différente est un exercice futile, Helmut Marko souligne cependant que le pilote vedette de Red Bull possède un trait commun avec Ayrton Senna ou encore Michael Schumacher : la détermination.

« Il est impossible de les comparer parce qu’ils appartiennent à des périodes différentes. Mais ce qu’ils ont [en commun], c’est leur concentration totale – vous pouvez aussi appeler cela de la cruauté. Il n’y a rien qui compte plus pour eux que « je veux gagner et je ferai tout pour ça ». » a déclaré Marko à Autorevue.

« Pendant les courses, [lewis] Hamilton sait très bien qu’il ne peut pas laisser la moindre ouverture à [max] Verstappen. Il est déjà en train de pointer le museau de sa voiture alors que l’autre gars ne peut même pas le voir dans son rétro. Cette détermination incroyable, en plus du talent nécéssaire, fait toute la différence pour moi. »

L’Autrichien estime que la meilleure démonstration de l’intrépidité de Max Verstappen a été lors de son dernier tour en qualifications au Grand Prix d’Arabie Saoudite la saison dernière, lorsque le pilote Red Bull a pris tous les risques pour décrocher une pole position, allant jusqu’au contact avec un mur dans le dernier virage : « Il a été incroyablement rapide, on pouvait vraiment voir qu’il poussait la voiture à la limite. C’était visible. Il a piloté presque à la perfection. »

Verstappen et Mercedes nommés aux Laureus World Sports Awards

Le champion du monde 2021 de Formule 1 Max Verstappen et l’équipe Mercedes – championne du monde en titre au championnat constructeurs – ont été nommés aux Laureus World Sports Awards.

Max Verstappen a déjà été nommé en 2016 lors de sa première saison passée chez Red Bull et avait perdu contre le golfeur Jordan Spieth. Cette fois-ci, le pilote Red Bull est en lice pour le prix du meilleur sportif de l’année contre des personnalités comme la superstar du football Robert Lewandowski, la légende de la NFL Tom Brady et l’as du tennis Novak Djokovic.

L’équipe Mercedes, qui a décroché un huitième titre consécutif au championnat du monde des  constructeurs en 2021, a remporté le prix de l’équipe de l’année en 2018. Cette année, ils font face à une concurrence féroce de la part des vainqueurs de l’UEFA Women’s Champions League, des champions NBA les Milwaukee Bucks, l’équipe nationale d’Italie au Football ou encore l’équipe d’Argentine.

Les Laureus World Sports Awards ont eu lieu pour la première fois en 2000, l’événement virtuel de cette année devant avoir lieu en avril. Pendant ce temps, Max Verstappen et Mercedes se préparent pour la saison 2022. Mercedes a fixé la date de lancement de sa nouvelle voiture de Formule 1 – la W13 – au 18 février, tandis que Red Bull n’a pas encore annoncé quand la RB18 sera dévoilée.

Albon impressionné par la relation entre Verstappen et son Ingénieur

Le désormais pilote Williams, Alex Albon, souligne à quel point lors de son passage chez Red Bull il a été impressionné de constater la relation quasi fusionnelle entre Max Verstappen et son ingénieur Gianpiero Lambiase.

Albon a rejoint Max Verstappen chez Red Bull en 2019 en tant que coéquipier et a également roulé aux côtés du Néerlandais lors de la saison 2020, avant d’être remplacé en 2021 par le Mexicain Sergio Perez. L’an dernier, Alex Albon n’avait pas de baquet de titulaire en Formule 1, mais le pilote thaïlandais a gardé un pied en catégorie reine en devenant pilote de réserve et d’essais de l’équipe Red Bull, ce qui lui a permis de rouler dans le simulateur de l’écurie de Milton Keynes pour aider au développement de la monoplace 2021 et celle de 2022.

Au cours de ces années passées chez Red Bull, Albon a pu constater à quel point Max Verstappen est fort techniquement, mais ce qui l’a le plus frappé, c’est la relation du Néerlandais avec son ingénieur : « Ce lien est impressionnant. Max et Gianpiero parlent rarement des détails parce qu’ils se comprennent si bien. » a déclaré Albon dans les colonnes de Formule 1 Magazine.

« Pendant un week-end de course, ils n’ont pas besoin de passer des heures à parler des réglages de la voiture. Parfois, la voiture est même prête après seulement dix ou quinze minutes. »

« Il laisse le pilotage parler de lui-même. C’est surtout la confiance qu’il a en son équipe et la façon dont il traite avec son ingénieur [qui font la différence]. Max se concentre sur son pilotage et les gens dans les coulisses sont occupés par leurs différentes tâches. »

Après le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où il a décroché son premier titre mondial en Formule 1, Max Verstappen a effectivement tenu à remercier son ingénieur Gianpiero Lambiase : « Je lui ais déjà dit que je ne travaillerais qu’avec lui. Dès qu’il s’arrêtera, je m’arrêterai aussi. » a ainsi déclaré le champion du monde 2021.

Alfa Romeo dévoilera sa F1 2022 après les essais de Barcelone

L’équipe Alfa Romeo a dévoilé ce mercredi la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022; la C42, qui sera pilotée cette année par le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Guanyu Zhou.

L’écurie basée à Hinwil en Suisse a chois de dévoiler sa monoplace le dimanche 27 février lors d’un événement diffusé en ligne à partir de 9h00. Alfa Romeo est donc (pour le moment) la dernière équipe à présenter sa monoplace 2022 et, point important, cette F1 sera dévoilée après les premiers essais hivernaux de Barcelone…programmés du 23 au 25 février. La monoplace sera bien en piste durant ces tests, mais il s’agira d’une livrée provisoire.

L’an dernier, Alfa Romeo a terminé à la neuvième et avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 13 points inscrits après 22 Grands Prix disputés.

Dates présentation F1 2022

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McLaren a planifié une mise à jour sur sa F1 pour Bahreïn

L’équipe McLaren a déjà prévu d’introduire une première mise à jour sur sa monoplace 2022 dès la première manche de la saison à Bahreïn.

Les monoplaces de Formule 1 pour 2022 ont été conçues selon un nouvel ensemble de réglementations techniques qui doivent permettre de créer des courses plus proches et plus excitantes pour les fans. Les nouvelles voitures seront également les premières entièrement conçues et développées dans le cadre du plafond budgétaire, qui a été introduit en Formule 1 en 2021, et qui est fixé cette année à 140 millions de dollars.

McLaren affirme que le plafonnement des coûts, en conjonction avec la nouvelle réglementation, signifie que son approche avec la MCL36 sera différente par rapport à la monoplace de l’an dernier, notamment en ce qui concerne la production de pièces de rechange : « Nous fabriquons moins de pièces [de rechange]. » a déclaré le directeur des opérations de McLaren Piers Thynne.

« C’est un changement culturel, mais cela permettra une plus grande flexibilité pour envisager des mises à niveau. C’est un changement difficile à faire, mais nous aurons de plus petites quantités de pièces disponibles pour la MCL36 que nous n’en avions pour la MCL35M, pour avoir de la place dans le budget pour offrir plus de performances. »

« Nous ne serons jamais en rupture de pièces pour faire fonctionner les voitures, nous protégerons toujours cela, mais là où dans le passé nous aurions fabriqué cinq ou six pièces, nous tombons à cinq ; où c’était quatre ou cinq, nous tombons à quatre. Là où il existe plusieurs options de configuration d’une pièce à adapter, nous envisageons de rationner la manière dont ces choix sont faits. »

« Nous allons pouvoir collaborer avec les ingénieurs de course pour nous assurer que nous fournissons les choix qu’ils voudront utiliser, plutôt que les choix qu’ils voudront peut-être utiliser – parce que chaque livre [sterling] compte et nous devons nous assurer de les dépenser judicieusement. »

Malgré ce changement de stratégie en termes de production de pièces, McLaren a déjà planifié une première mise à jour sur sa monoplace, de sorte que la McL36 qui sera aperçue lors des essais hivernaux ne sera pas la version finale qui participera au championnat du monde 2022.

« Nous savons que la performance lors de la première course est essentielle, et nous fournirons un package de mise à niveau pour cet événement – mais nous nous attendons à beaucoup plus à suivre. Nous adopterons des approches subtilement différentes cette année pour nous assurer que la capacité de production est disponible et peut répondre à l’évolution aérodynamique. Ce sera la clé du succès cette année. »

McLaren présentera sa monoplace pour la saison 2022 le vendredi 11 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son siège de Woking au Royaume-Uni.

Vandoorne ne s’attend à aucune nouvelle opportunité en F1

Le Belge Stoffel Vandoorne estime qu’il ne recevra « probablement jamais » de nouvelle opportunité pour piloter en Formule 1 et se concentre donc désormais sur l’avenir avec plusieurs catégories dont l’Endurance, la Formule E et l’Indycar.

Actuellement pilote titulaire en Formule E pour l’équipe Mercedes, Vandoorne – qui a disputé deux saisons en Formule 1 en tant que titulaire chez McLaren – continuera en 2022 d’assumer son rôle de pilote de réserve pour l’écurie Mercedes en F1 en parallèle de ses engagements dans le championnat 100% électrique de la FIA.

Lorsque nos confrères de la RTBF lui demandent quelle place la Formule 1 occupe encore dans sa tête, le Belge a répondu : « Je dois dire que mon état d’esprit est différent. S’il y a une opportunité, forcément j’aimerais la saisir, mais seulement pour faire les choses dans de bonnes conditions. Mais je reste réaliste, je sais que je ne recevrai probablement jamais de nouvelle opportunité et ça ne me pose pas de problème. Je me concentre sur l’avenir, la Formule E, l’endurance, mon futur est là. Je n’ai pas forcément de regrets par rapport à la F1. »

« Bien sûr on peut toujours faire les choses différemment, mais il y a très peu d’opportunités pour arriver en F1. Et dans la situation dans laquelle je me trouvais avec McLaren, je ne pouvais pas refuser un poste de titulaire. J’ai pu prendre part à deux saisons avec eux, et malheureusement c’était la pire période de leur histoire en Formule 1 : la voiture n’était pas performante et l’équipe pas stable politiquement. Il y a eu beaucoup de changements de management. »

Vandoorne vers l’Indycar ?

Actuellement, Vandoorne se concentre évidemment sur la Formule E, mais le Belge garde également un œil sur d’autres disciplines comme l’Endurance ou encore l’Indycar, catégorie dans laquelle il a effectué un test à la fin de l’année dernière avec McLaren justement.

« Mon test Indycar c’était vraiment une super expérience. C’est quelque chose de complètement nouveau. Niveau sensation, ça ressemble un peu une GP2, mais avec plus de puissance et des meilleurs pneus. » indique Vandoorne.

« Après la Formule électrique, je ne sais pas encore quelle direction prendre et c’est en partie pour ça que j’ai réalisé ce test en « indy ». C’était bien d’essayer. Est-ce que ce championnat est une option ? On verra. En tout cas ça me plait, parce que ça reste une voiture unique : une monoplace avec beaucoup d’appui, de bons pneus, beaucoup de puissance, c’est toujours exceptionnel à conduire et le championnat se développe. Mais ce serait un grand changement parce que je voudrais m’y consacrer à 100% et je devrais tout laisser derrière moi (Formule E, endurance,…). Si je peux le faire dans de bonnes conditions avec une équipe performante, j’y réfléchirai. »

https://twitter.com/i/status/1467872384472473604

Capito : Russell sera immédiatement au top chez Mercedes

L’ancien patron de George Russell chez Williams, l’Allemand Jost Capito, estime que le Britannique sera immédiatement dans le coup cette saison chez Mercedes et pourra se battre avec le champion du monde en titre Max Verstappen.

Le PDG de Williams pense que le talent et la grande force mentale de George Russell vont lui permettre d’être immédiatement dans le rythme pour sa première saison chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton. De plus, Capito insiste sur le fait que Russell connaît déjà parfaitement les rouages de l’équipe du constructeur allemand pour y avoir débuté sa carrière, ce qui sera un vrai plus pour lui.

« Il a des nerfs d’acier et ne se décourage jamais. George est très fort mentalement et continue de grandir de plus en plus dans cet aspect. » a déclaré le PDG de Williams au média allemand RTL.

« Quant au défi avec Verstappen, il n’est pas nécéssaire de s’adapter au caractère et à la personnalité d’un autre pilote pour être rapide. Je pense qu’il peut se battre avec Max Verstappen, j’en suis convaincu. »

« Il a fait partie de la Mercedes Academy et utilise ses compétences dans le simulateur pour se perfectionner. Grâce à ce travail, il pourra interagir avec une machine qui ne sera pas une nouveauté absolue pour lui, donc je pense qu’il sera immédiatement au top. »

En 2022, George Russell entamera sa quatrième saison en Formule 1. L’équipe Mercedes dévoilera sa W13 le 18 février lors d’un événement diffusé en direct depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

Horner explique comment se poursuivra la relation entre Red Bull et Honda en 2022

Christian Horner a expliqué en détails comment la relation entre Red Bull et Honda se poursuivra en 2022, malgré le fait que le motoriste japonais a stoppé son programme en F1 à la fin de la saison 2021.

A la suite de la décision de Honda de stopper son programme en F1, Red Bull et Honda ont dû trouver un accord qui verra le motoriste japonais continuer à fabriquer les moteurs pour Red Bull jusqu’en 2025 durant une période de gel du moteur qui entre en vigueur à partir de cette saison 2022 en Formule 1. Bien que Honda ne sera plus présent en tant que firme durant les week-ends de Grand Prix, Horner a insisté sur le fait que quasiment tout le personnel de la marque japonaise continuera de travailler pour Red Bull.

« Dans le cadre de notre accord, les moteurs continueront d’être assemblés au Japon à Sakura, et il y aura un support technique en provenance du Japon. » a expliqué Christian Horner à RacingNews365, admettant que l’accord se poursuivra « très probablement » jusqu’à la fin de la période du gel des moteurs.

« C’est quelque chose dont nous discutons actuellement, il est probable que les moteurs continueront, à partir de 2022, à être produits et construits au Japon et à nous être expédiés. Nous sommes très reconnaissants envers Honda de nous fournir cette branche d’olivier, alors que nous devenons un fabricant de moteurs. Ils [les moteurs] arriveront depuis le Japon scellés et toute l’assistance en course viendra aussi du Japon cette année. C’est un accord technique, donc c’est très large pour le moment. »

Horner a également précisé qu’une grande partie des employés de Honda deviendront des employés de Red Bull Powertrains – bien que cela n’inclura pas les hommes clés de l’entreprise nippone : « Toutes les personnes de Honda, fin février, deviendront nos employés. » a déclaré Horner.

« [Masashi] Yamamoto deviendra consultant, [Toyoharu] Tanabe, je pense, va rester avec Honda à leurs côtés. Mais tout le personnel de HRD UK [Honda Racing Development] nous sera transféré, de sorte que les moteurs continueront d’être entretenus hors des services de Honda jusqu’à ce que les bancs d’essais de RBPT [Red Bull Powertrains] et les travaux soient finalisés vers mai ou juin [2022]. »

Le patron de l’équipe Red Bull a également révélé que le logo de Honda ne serait pas totalement effacé en 2022, bien que le moteur sera rebadgé « Red Bull Powertrains » : « Le moteur sera badgé comme un moteur Red Bull, mais nous avons toujours une affiliation de branding qui sera annoncée plus tard dans la saison. Ils ne seront pas totalement invisibles. »

L’équipe Williams se sépare de son directeur de l’ingénierie

Williams Racing s’est séparée à la veille de la saison 2022 de Formule 1 d’Adam Carter, qui occupait depuis 2016 le poste de directeur de l’ingénierie au sein de l’écurie basée à Grove.

Il s’agit pour Williams d’un autre changement important dans son organigramme après le départ  l’an dernier de son directeur d’écurie, Simon Roberts, alors qu’en parallèle, l’équipe britannique a annoncé l’arrivée en 2021 de François-Xavier Demaison au poste de directeur technique, poste qui était auparavant vacant.

« Alors que nous envisageons notre stratégie d’ingénierie et nos exigences pour l’année prochaine et au-delà, nous avons apporté des modifications à notre structure d’ingénierie. Adam Carter a quitté l’équipe et je tiens à le remercier pour son travail acharné et sa contribution au cours des six dernières années. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams, ce vendredi.

L’an dernier, l’équipe Williams a terminé à la huitième place au championnat du monde des constructeurs. En 2022, le duo de pilotes sera formé par le Canadien Nicholas Latifi et le Thaïlandais Alexander Albon.

Alpine démarre le moteur Renault de l’A522, sa F1 2022

L’équipe Alpine a dévoilé ce vendredi une courte vidéo dans laquelle on peut entendre le son du moteur Renault qui propulsera sa monoplace de la saison 2022.

L’équipe d’Enstone a également révélé que sa monoplace 2022 pilotée par Esteban Ocon et Fernando Alonso s’appellera A522 en digne héritière de l’A521 de la saison passée et qui a permis à Alpine de terminer à la cinquième place du championnat du monde des constructeurs.

L’A522 aura donc la lourde tache cette année de faire aussi bien, sinon mieux, que sa devancière au cours d’une saison qui s’annonce palpitante avec l’introduction de la nouvelle règlementation technique, l’introduction des nouveaux pneus 18 pouces, le plafond budgétaire abaissé à 140 millions de dollars….

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Pirelli s’attend à ce que toutes les équipes participent aux essais de pneus en 2022

Pirelli s’attend à ce que toutes les équipes de la grille jouent un rôle dans le développement des pneus 18 pouces cette saison en Formule 1.

Dans le cadre de la refonte de la règlementation technique, Pirelli introduit cette année en Formule 1 ses nouveaux pneus 18 pouces qui ont été développés avec l’aide de certaines équipes de la grille l’an dernier. Seule l’équipe Williams n’a pas participé à ces tests et a également été absente du test de pneus d’après-saison à Abou Dhabi, notamment parce que l’écurie de Grove n’a pas pu mettre à disposition de Pirelli une monoplace mule adaptée pour recevoir les jantes 18 pouces. Mais Pirelli s’attend désormais à ce que toutes les équipes jouent un rôle dans les journées de test privées en 2022.

« Nous avons convenu avec la FIA d’un certain nombre de journées d’essais, c’est-à-dire 25, c’est un bon compromis et je pense que cela nous donne une bonne opportunité de développer notre produit. » a déclaré Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« De toute évidence, lorsque vous avez un produit complètement nouveau comme les pneus de 18 pouces, vous essayez d’en ajouter de plus en plus. L’année dernière, nous avions en fait 28 jours. L’année dernière, malheureusement, Williams n’a pas été en mesure de produire une voiture mule, nous n’avions que neuf équipes sur 10, mais cette année, ils vont utiliser les voitures 2022, donc les dix équipes ont la possibilité de nous soutenir dans le développement des pneus. »

« C’est important car notre pneu est toujours le meilleur compromis, ce n’est pas le pneu du vainqueur. Nous devons fabriquer un pneu qui convient à tout le monde et tester avec tout le monde nous aide. »

L’Italien est toutefois conscient qu’obtenir des créneaux libres pour les essais des pneumatiques est de plus en plus problématique en raison du calendrier, qui est composé cette année de 23 courses, un record en catégorie reine : « Pour réaliser ces journées de tests, ce que nous essayons de faire autant que possible est de programmer ces journées de tests après les Grands Prix. Nous allons donc à Barcelone pour la course et nous essayons d’y rester quelques jours, mardi et mercredi. »

« Mais nous devons faire attention qu’il ne s’agit pas d’un back-to-back ou d’une triplette. Il y a donc des limitations dans certains pays. Je pense que nous avons maintenant un bon compromis sur le nombre de jours de tests disponibles et aussi sur le fait que nous pouvons désormais tester avec toutes les équipes. »

La Scuderia Ferrari mise beaucoup sur son nouveau simulateur

La simulation est un domaine où Ferrari a pris du retard par rapport à ses rivaux, mais l’été dernier, après plus de deux ans de travail, un nouveau simulateur de pointe a été mis en fonction à Fiorano, le centre d’essais sur piste privé de la Scuderia.

Les ingénieurs de l’équipe italienne ont passé les derniers mois à valider le simulateur et l’ont même testé avec la préparation de la course pour le premier Grand Prix d’Arabie saoudite, l’avant-dernière course de la saison dernière. Ferrari espère donc qu’il fonctionnera à plein régime à temps pour le début de la saison 2022.

« Beaucoup d’efforts ont été faits et beaucoup de nouveaux outils ont été développés en termes de simulations. » a déclaré le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, cité par le site du championnat.

« Nous avons un nouveau simulateur mais ce n’est pas la seule amélioration, c’est juste la pointe de l’iceberg. En termes d’aéro, de soufflerie, de calculs de conception et de gestion des pneus, beaucoup a été fait. Je suis très heureux de voir les progrès dans cet aspect. La simulation et la corrélation seront une clé pour 2022 car dès que nous mettrons la voiture en piste, nous mesurerons les comportements. »

« Ce qui sera important, c’est de comprendre le comportement de la voiture et de remédier aux faiblesses dès que possible et vous ne pouvez le faire que si vous disposez de bons outils, de simulations et de corrélations. »

Ce nouveau simulateur est à la pointe de la technologie et reproduit dans un environnement à 360°, la latence la plus faible et la bande passante la plus large de tout ce qui existe actuellement sur le marché selon Ferrari. Il est basé sur un tout nouveau concept issu d’une collaboration entre la Scuderia Ferrari et Dynisma, une entreprise britannique dirigée par l’ancien ingénieur Ferrari Ashley Warne. Il a été produit exclusivement pour l’équipe de Maranello.

La Scuderia Ferrari présentera sa monoplace 2022 (connue pour l’instant sous le nom de code Projet 674) le 17 février prochain lors d’un événement diffusé en ligne et en direct.

Melbourne a terminé les travaux sur l’Albert Park

Les travaux débutés sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne en 2021 sont désormais terminés à moins de trois mois de la venue de la F1 en Australie.

Un resurfaçage complet du circuit était la dernière partie d’une refonte en trois phases de la piste qui a d’abord vu l’élargissement de la voie des stands de deux mètres. La deuxième partie du projet était un travail géométrique autour du circuit avec l’élimination de la chicane sur Lakeside Drive. Initialement prévu pour avoir lieu avant le Grand Prix d’Australie 2021, l’annulation de l’événement a vu le resurfaçage repoussé.

« C’est l’aboutissement de probablement quatre ou cinq ans de travail. » a déclaré Andrew Westacott, PDG de l’Australian Grand Prix Corporation, à Speedcafe.com.

« Il faut donner le crédit à Downer, à IEDM, à l’équipe de Grand Prix Corporation, à la contribution de la FIA et de la F1, des consultants internationaux, à Hart Consulting d’un point de vue national, et aussi [Hermann] Tilke, qui a aidé avec quelques détails techniques de refonte du carrossage et des angles. »

« Tout s’est déroulé comme prévu. Ce que cela signifie, c’est que nous allons faire courir de nouvelles voitures aux nouvelles spécifications pour la première fois en trois ans sur un tout nouveau circuit, et ces voitures vont probablement être plus rapides de quatre ou cinq secondes par tour. »

Les modifications apportées au circuit de l’Albert Park devraient à la fois faciliter les dépassements et ouvrir des options stratégiques aux équipes grâce à la voie des stands plus large. Agrandie de deux mètres, les organisateurs espèrent que la FIA augmentera la limite de vitesse de 60 km/h à 80 km/h dans la voie des stands, réduisant ainsi la perte de temps pour prendre et rendant ainsi plus attrayante une stratégie à deux arrêts.

Le Grand Prix d’Australie 2022 est programmé sur l’Albert Park de Melbourne du 7 au 10 avril. Il s’agira de la troisième manche du championnat du monde de F1.

Marko assure que Red Bull est dans les temps avec sa F1 2022

Le Dr Helmut Marko a tenu à rétablir la vérité après les propos « mal interprétés » du Thaïlandais Alexander Albon, qui a récemment insinué que Red Bull avait déployé trop d’énergie dans la bataille pour le titre en 2021 et serait donc à la traine avec le développement de sa monoplace 2022.

Alexander Albon a joué un rôle crucial dans le développement de la monoplace 2022 chez Red Bull en travaillant dans le simulateur tout au long de l’année 2021. Mais le désormais pilote Williams a également révélé il y a quelques jours lors d’une interview qu’il avait beaucoup travaillé sur le développement de la monoplace 2021, notamment en fin d’année, lorsque l’équipe de Milton Keynes a concentré toutes ses ressources sur la lutte pour le titre mondial, cessant alors de se concentrer sur la monoplace de 2022.

Mais selon Helmut Marko, les propos de son ancien pilote ont été mal interprétés et l’Autrichien assure que le développement de la RB18 (le nom de la monoplace 2022) est dans les temps.

« Les déclarations d’Albon ont été mal interprétées. Tout ce que je peux dire, c’est que nous voulons défendre le titre de Max Verstappen et que nous sommes très bien placés pour le faire. » a déclaré Helmut Marko à F1Insider.

« Nous avions deux programmes de développement différents en cours en 2021. Les deux ont fonctionné. Il n’y a donc aucune raison de croire que Mercedes et nous ne sommes pas de nouveau les favoris cette année, à moins que quelqu’un ait trouvé la pierre philosophale dans la nouvelle réglementation. » conclut Marko.

Wolff : « Il n’y aura plus d’équipe avec une seconde d’avance »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que les écarts seront resserrés en 2022 et l’Autrichien pense qu’au moins cinq équipes de la grille pourront se battre pour des victoires.

En 2022, la Formule 1 fait sa révolution avec l’introduction de nouvelles règles techniques qui devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en course, ce qui devrait nous offrir plus de spectacle et lisser les performances entre toutes les monoplaces de la grille. En plus de l’introduction de ces nouvelles règles, Pirelli introduit également de nouveaux pneus 18 pouces, alors que le plafond budgétaire avec lequel les équipes doivent opérer depuis 2021 a été abaissé à 140 millions de dollars.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur qu’une équipe comprenne mieux les nouvelles règles et devance clairement les autres écuries de la grille dès la première année, Wolff a répondu : « Je pense que le plafond budgétaire va aligner beaucoup de choses. »

« Si quelqu’un trouve une échappatoire et commence à s’éloigner, tout le monde fera de même. Les monoplaces seront toutes très similaires. Il pourrait y avoir des différences la première année, mais après, cela devrait s’équilibrer. Il n’y aura plus d’équipe avec une seconde d’avance. » a déclaré l’Autrichien à AMUS.

Le patron de l’équipe Mercedes pense que plusieurs équipes pourront désormais se battre pour la victoire avec l’introduction des nouvelles règles techniques et le plafond budgétaire abaissé à 140 millions de dollars cette saison : « Les équipes qui avaient les poches pleines n’étaient pas particulièrement heureuses d’avoir perdu l’avantage [lors de l’introduction du plafond budgétaire en 2021], mais tout cela a dégénéré en une course à l’armement entre Red Bull, Ferrari et nous. »

« Désormais, tout sera plus équilibré. Je pense qu’il y a cinq ou six équipes qui peuvent gagner à l’avenir. C’est bon pour le sport. Ce n’est pas toujours la même équipe qui remporte le Super Bowl [finale de la NFL, ndlr]. »

Les équipes de F1 ont voulu conserver l’allocation fixe de pneus pour 2022

Le directeur de Pirelli a expliqué que les équipes de Formule 1 n’ont pas souhaité revenir à des allocations de pneus « flexibles » pour la saison à venir.

Après avoir offert à partir de 2016 la possibilité aux équipes de décider du nombre de trains de pneus qu’elles souhaitaient pour un week-end de Grand Prix, Pirelli a recommencé à proposer la même sélection de pneus pour toutes les équipes à partir de la saison 2020 afin de pouvoir réagir plus rapidement en pleine pandémie de Coronavirus, notamment parce que le calendrier de la Formule 1 n’a cessé d’évoluer en fonction des différentes restrictions et règles sanitaires dans différents pays visités par la Formule 1.

Pour la saison 2022, ce système d’allocation fixe sera toujours en place et Mario Isola a révélé que les équipes n’y voyaient aucun inconvénient, au contraire : « Nous avons dû trouver cette solution face à la pandémie de façon à pouvoir réagir plus rapidement. Mais ensuite, les équipes sont revenues vers nous en nous disant ‘nous voulons garder ce système pour l’avenir’. Ce n’était donc pas notre décision au final de continuer avec cette allocation fixe. » a expliqué Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« En 2020, elles nous ont dit qu’elles voulaient continuer pour 2021 [avec une allocation fixe]. En 2021 avec le nouveau produit pour 2022, personne n’était assez confiant pour décider des composés et de la répartition, elles ont donc souhaité continuer. »

Isola a déclaré que les équipes apprécient également le fait que les allocations fixes suppriment un travail stratégique supplémentaire, les équipes étant sur un pied d’égalité, elles n’ont pas besoin de consacrer du temps et des ressources à décider du nombre d’ensembles de chaque composé à demander.

« C’est la même chose pour tout le monde, donc il n’y a aucun avantage pour l’un ou pour l’autre. Elles peuvent commencer à planifier cette allocation fixe au lieu de consacrer du temps, des ressources et des personnes à réfléchir à un ensemble de trains plutôt qu’un autre. »

Malgré les bons retours de la part des équipes et leur souhait de continuer à fonctionner ainsi concernant l’allocation de pneus, Isola admet qu’il ne sait pas si ce système va perdurer dans le temps après la saison 2022 : « Je ne sais pas si en 2023 elles voudront changer, mais pour le moment c’est la réponse. »

Pour rappel à partir de cette saison 2022, Pirelli introduit ses nouveaux pneus 18 pouces en Formule 1. Ces pneus ont été développés avec l’aide des équipes durant trois années.

Red Bull dément l’arrivée d’Abiteboul dans son département moteur

Helmut Marko, conseiller Motorsport de red Bull, a démenti les rumeurs selon lesquelles Cyril Abiteboul pourrait rejoindre Red Bull en tant que chef moteur.

Ces derniers jours, une rumeur complétement infondée a circulé dans les médias « spécialisés » selon laquelle le Français Cyril Abiteboul, ex team principal de l’équipe Renault en Formule 1, allait rejoindre Red Bull en 2022 pour devenir le chef du nouveau département moteur crée par l’équipe de Milton Keynes pour palier le départ de Honda. Une rumeur très rapidement démentie par Helmut Marko : « Je ne sais pas d’où viennent ces bêtises, c’est un non-sens absolu. » a-t-il déclaré à nos confrères de F1Insider.

« Ben Hodgkinson est et restera le leader de notre projet moteur. Nous espèrons qu’il pourra commencer à travailler dès que possible. » a-t-il insisté.

Hodgkinson travaillait pour l’équipe Mercedes depuis 207 et doit donc respecter une période de jardinage (terme employé en F1 pour un employé qui ne peut passer d’une équipe à une autre immédiatement pour des raisons évidentes de secret professionnel) avant de pouvoir rejoindre officiellement Red Bull Powertrains (la société créée par red Bull pour ses moteurs).

En tant que directeur technique de Red Bull Powertrains, Ben Hodgkinson rejoindra Red Bull dans un rôle de leadership à la tête de tous les aspects techniques avec un accent clé sur le développement du premier groupe motopropulseur de Red Bull, afin de se conformer aux nouvelles réglementations de la Formule 1 actuellement prévues pour 2025. Le département moteur représente le plus gros investissement de Red Bull en F1 depuis la création de Red Bull Racing en 2005 et offre à Red Bull et à la Scuderia AlphaTauri (l’équipe sœur) une autonomie sportive ainsi qu’une intégration transparente du moteur et du châssis pour la première fois.

Basé dans l’usine de groupe motopropulseur à la pointe de la technologie, actuellement en construction au cœur du Red Bull Technology Campus à Milton Keynes, Ben Hodgkinson dirigera le département moteur avec une intégration complète dans l’équipe châssis pour livrer  les futurs groupes motopropulseurs permettant à Red Bull de concourir pour les championnats du monde.

George Russell prêt à affronter de nouveaux défis chez Mercedes

George Russell espère que son expérience acquise au cours des trois dernières années chez Williams à lutter pour des positions en fond de grille lui permettra d’être un pilote plus fort lorsqu’il pilotera pour Mercedes.

C’est LE transfert de l’intersaison dont tout le monde a parlé durant plusieurs mois l’an dernier, l’arrivée de la star montante de la Formule 1 George Russell chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton à partir de 2022. Le Britannique débutera cette année un tout nouveau chapitre dans sa carrière au sein de la meilleure équipe de la grille depuis l’introduction des moteurs hybrides en catégorie reine en 2014.

Le défi ne sera pas simple pour Russell, puisqu’il devra se battre directement contre le septuple champion du monde Lewis Hamilton au sein d’une équipe entièrement tournée vers Hamilton depuis plusieurs années maintenant. Après avoir profité du luxe et du confort relatif d’un environnement détendu chez Williams – écurie de fond de grille – Russell devra faire face à de nouveaux niveaux de pression à partir de cette année. Mais le désormais pilote Mercedes assure que le fait d’avoir piloté tous les week-ends au volant d’une monoplace peu compétitive l’a rendu plus fort et se sent donc prêt pour affronter les nouveaux défis qui l’attendent.

« Cela ne m’a pas pris beaucoup de temps [pour s’adapter] parce que j’avais l’état d’esprit : ‘c’est ce que nous avons et je ne peux rien y faire’. » a déclaré George Russell lors d’un entretien accordé à nos confrères de Crash.net.

« Je ne vais pas me concentrer sur quelque chose que je ne peux pas changer et je vais tirer le meilleur parti de cette situation difficile. Je pense que cela m’a rendu plus fort. Évidemment, je veux être un vainqueur, je veux être un champion du monde alors que nous avons passé tout le temps en fond de grille. 2020 a été une année plus forte, mais cela ne nous a pas suffit. 2021 a été une année encore plus forte, mais cela n’a jamais été assez suffisant. »

« Lorsque je suis rentré en Q2 pour la première fois, nous avons beaucoup fêté cela. Lorsque vous faites cela une deuxième et une troisième fois, cela s’estompe et vous voulez arriver en Q3. Lorsque nous sommes arrivés en Q3, nous l’avons aussi célébré et nous étions excités. Mais ensuite, vous voulez être en Q3 à chaque week-end de Grand Prix. Jusqu’à ce que vous soyez champion du monde, ce n’est jamais assez. »

« Pour moi évidemment, si vous me laissiez le choix entre être dernier ou P10, je choisirais P10. Mais ce n’est pas une progression linéaire, j’apprends encore mon métier, et si je suis P10 et que je ne suis pas champion du monde, je ne serai pas trop agité. Je suis plus reconnaissant d’avoir pu apprendre mon métier, un peu sous le radar, et d’être préparé autant que possible pour le moment où j’aurai une voiture qui, espérons-le, pourra m’aider à réaliser ce que je veux réaliser. »

Lorsque Lewis Hamilton a été exclu du Grand Prix de Sakhir 2020 [testé positif au Covid], Russell a eu l’opportunité de faire ses preuves au volant de la meilleure monoplace de la grille chez Mercedes. Arnaché dans un cockpit bien trop petit pour sa grande taille, le Britannique a également participé au week-end de course avec des bottines trop petites. Malgré cela, Russell a impressionné beaucoup de monde par son talent et n’a été battu pour la pole position en qualifications que de quelques millièmes par son coéquipier Valtteri Bottas. En course le dimanche, George Russell semblait bien lancé pour aller décrocher sa première victoire en Formule 1, mais une erreur de la part de Mercedes au stand et une crevaison empêcheront le jeune pilote de monter sur le podium ce week-end-là.

George Russell assure que c’est dans des moments aussi douloureux qu’il a le plus appris son métier au cours des dernières années : « Ce n’est pas seulement l’expérience Mercedes, il y avait aussi d’autres expériences, et gérer et rebondir après une deception fait partie de la vie et du sport de compétition. » insiste-t-il.

« Vous savez, un championnat ne se gagne pas ou ne se perd pas en une seule course, il se gagne au cours d’une saison. Vous aurez toujours des week-ends de course décevants, vous aurez des échecs, vous aurez du succès. Mais si vous ne rebondissez pas sur ces déceptions, vous ne ferez que vous compromettre, vous et votre équipe, pour les courses restantes. Alors accepter ces déceptions, en tirer des leçons, et simplement passer à autre chose et partir de là. »

Lorsqu’on lui demande s’il se sent prêt à encaisser des revers à l’avenir, alors qu’il s’apprête à disputer une première saison avec l’équipe championne du monde en titre, Russell a répondu : « Absolument. Je pense que les gens qui ont la tâche facile tout au long de leur carrière, tout au long de leur vie, lorsqu’ils font face à ces déceptions, ils ont du mal à y faire face et ne sont probablement pas en mesure de rebondir aussi rapidement.« 

« Et c’est pourquoi je suis reconnaissant d’avoir été dans cette position à plusieurs reprises, pour me rendre plus résistant. J’aurais aimé gagner cette course [Sakhir 2020], mais ce n’est pas de cela que je veux que l’on se rappelle dans ma carrière. Je veux être le pilote le plus complet possible et je veux regarder en arrière dans 20 ans et dire : « ce fut une carrière incroyablement solide derrière chaque résultat, il y avait une raison et cela a fait de moi un pilote plus fort « . Je crois que cette course à Bahreïn, en perdant cette victoire, fera de moi un pilote plus fort. D’une certaine manière, cela aurait été trop un conte de fées [de gagner pour sa première course avec Mercedes] et je n’aurais probablement pas apprécié l’exploit si cela s’était produit. »